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JO U RN A L D'O CT O BRE

L A G R A N D DEPR ESSI O N .

W A L L ST R EET : MO N EY
N EV ER SL EEPS.

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(suite de la page 1) Le tableau est notable de

par sa composition picturale. Washington est

mis en valeur par un ciel sombre doù provient

un rayon de soleil qui éclaire son visage et le

centre du tableau. Les couleurs sont pour la

plupart dans des tons sombres, comme on peut

sy attendre à laube, mais il y a des touches de

rouges qui se répètent au sein de la

composition. La perspective trompeuse et les

bateaux salignant au loin donnent de la


Emanuel Leutze (1816-1868), Washington traversant le Delaware, 1851. Huile sur toile, 378,5 x 647,7
profondeur à la peinture et mettent en valeur
cm. The Metropolitan Museum of Art, Don de John Stewart Kennedy, 1897 (97.34). Photographie ©
1992 The Metropolitan Museum of Art.
lembarcation de Washington. Les gens sur le

bateau constituent une palette représentative

de la population américaine des colonies de

lépoque. On y trouve un homme coiffé dun Emanuel Gottlieb Leutze


bonnet écossais, un homme dorigine africaine

nous faisant face à lavant, des trappeurs à la

proue et à la poupe, deux paysans avec leurs

chapeaux à large bord à larrière lun dentre eux

porte un bandage à la tête, ainsi quun rameur

androgyne en chemise rouge, probablement

une femme vêtue en homme. Lhomme debout

aux côtés de Washington et qui porte le

drapeau est le lieutenant James Monroe, futur

président des États-Unis.

Le tableau contient une inexactitude historique

dont on parle souvent: le drapeau sur la

peinture est un anachronisme.


Portrait of Emanuel Gottlieb Leutze.
Il sagit en effet du premier drapeau des États-

Unis le Stars and Stripes, qui navait pas encore


Emanuel Gottlieb Leutze, né le 24 mai 1816 à Schwäbisch

été dessiné lors de la traversée de Washington, Gmünd, dans le Wurtemberg, mort le 18 juillet 1868 à

en 1776. Sa création date du 14 juin 1777, lors We're about to


Washington, est un peintre américain d’origine allemande,

spécialisé dans la peinture historique.


de son adoption par le Second Congrès

continental. Il ne sera déployé pour la première


meet the quota for
Leutze arriva en Amérique alors qu’il avait neuf ans. Ses

fois que le 3 septembre 1777. La vérité our church's


parents s’installèrent d’abord à Philadelphie puis à

Fredericksburg. Il reçut un premier enseignement artistique

building fund.
historique aurait voulu quil sagisse du Grand du peintre J. A. Smith, à Philadelphie. Il est remarqué en

Union Flag, officiellement hissé par Washington 1840 et reçoit alors de nombreuses commandes, ce qui lui

lui-même le 2 janvier 1776 à Cambridge With your help, we


permet, en 1841, d’aller étudier avec Carl Friedrich Lessing

(1808-1880) à Düsseldorf. Il se forme à l'Académie des

were able to raise


Massachusetts, comme drapeau officiel de beaux-arts de cette ville, où s'épanouira l'Ecole de

Düsseldorf à laquelle il sera rattaché. Il partit pour Munich


lArmée continentale et premier drapeau du

the funds.
en 1842 et étudia les œuvres de Cornelius et Karlbach. On
pays.
le retrouve l’année suivante à Venise et à Rome. Il retourna

à Düsseldorf en 1845. Sa toile la plus célèbre est sans

doute Washington Crossing the Delaware (1850),

conservée au Metropolitan Museum of Art de New York.

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LA GRANDE DÉPRESSION
Crise économique des années 1930

La Grande Dépression, ou crise économique de 1929, est la crise qui a commencé avec le krach boursier de 1929, aux

États-Unis, et s'est progressivement étendue au monde entier.

Ses causes sont multiples : surproduction agricole et industrielle liée à la fin de la reconstruction européenne après la

Première Guerre mondiale, spéculation boursière débridée aux États-Unis, et crise du crédit bancaire à la suite de la

défaillance de remboursement des emprunts faits par les particuliers et les entreprises.

Le gouvernement américain, dirigé par le républicain Hoover, ne réagit que tardivement. Les États du monde touchés par la

crise s'enferment derrière des barrières douanières et, en paralysant les échanges, aggravent la crise. Les gouvernements,

faute de moyens, baissent leurs dépenses. La misère s'installe dans les villes et les campagnes du monde entier.

À partir de 1933, le nouveau président américain, le démocrate Roosevelt, décide le New Deal, politique de relance de la

demande et d'organisation de l'économie. Par contre, en Allemagne, Adolf Hitler, au pouvoir depuis janvier 1933, décide le

réarmement du pays et l'organisation de l'autarcie. La Grande Dépression est en grande partie responsable de la Seconde

Guerre mondiale.

La longueur et la gravité de la crise

qui verra la ruine de nombreuses

familles, le développement d'un

immense chômage, la faillite de

milliers de banques et celle de

dizaines de milliers d'entreprises a

conduit à mettre en cause la manière

dont les politiques économiques ont

été conduites.

L'accusation d'aveuglement et de

pusillanimité est bien prouvée par

l'affirmation du Président de la Bourse

de Wall Street qui s’exprime ainsi en

septembre 1929 : « Bien des gens New York (Etats-Unis), le jeudi 24 octobre 1929. Dans la panique, les actionnaires tentent de forcer les portes du New York Stock Exchange.
n’ont pas compris que c’en est

JEUDI NOIR
apparemment fini des cycles

économiques tels que nous les avons

connus. Quant à moi, je suis Le jeudi noir désigne historiquement le jeudi 24 octobre 1929, jour de l'effondrement de la

convaincu de l’essentielle et Bourse de New York, et, par la suite, des autres Bourses américaines et mondiales. Cela

entraîna une terrible crise financière qui dura plusieurs années, la Grande Dépression.
fondamentale solidité de la prospérité

américaine ». Ensuite l'idée Les investisseurs, encouragés par la forte croissance industrielle, et par celle des bénéfices,

achetèrent massivement des titres à crédit. Mais, manquant de liquidités, ils commencèrent
constamment répétée que la
à vendre, déclenchant une panique qui aggrava la situation.
prospérité était « round the corner » Le jeudi noir fut suivi du lundi noir et du mardi noir, qui plongèrent les États-Unis dans un

et qui expliquait qu'on ne fît rien a été chômage massif, et l'Europe dans une crise économique et politique sans précédent.

mise systématiquement en cause. La

critique de Keynes à partir de son livre

majeur expliquera que lorsqu'un

équilibre de sous-emploi s'est installé,

seul l'investissement public permet de

retrouver le plein emploi. Ces idées

n'étaient pas celles du temps où on

attendait plutôt d'une baisse des prix

et des salaires les conditions de la

reprise.

La foule devant la bourse de New York après le krach, 24 octobre 1929.

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Wall Street:
Money Never
Sleeps.
INTRODUCTION :
Un film a la narration classique mais qui se vaut très
captivant et intéressant a suivre. Le monde de la
finance peut paraitre chiant mais pas avec ce film la.

SCENARIO : Car, on a le droit à un beau portrait du monde de la finance avec une bonne critique de
l’argent… Bon après, il y a l’histoire d’amour entre Jake Moore et Winnie Gekko qui est bien sympa mais qui
peut écarter le film de sont monde. Ainsi que la relation père et fille mais je trouve que tout ça donne un coté
humain au film. Et puis, les personnages sont très bien travaillés et exploité. Ils mettent bien en avant la
cupidité et ce qui est près à faire un homme pour de l’argent : jusqu'à volé sa propre famille. Le seul reproche
est que il manque peut être un peu d’impacte et de cruauté dans tout ça.
Donc voila, a mit chemin entre le monde de la finance et l’impacte de l’argent sur sa personne et sa famille.
C’est bien construit et écrit, pas de longueur a signalé, de bon petit rebondissement son présent. Donc, très
bon scénario bien maitrisé,

RÉALISATION : Sinon, pour parlé de la réalisation : elle est classique, posé et donc efficace. On a le droit a
de beaux plans appuyés par une excellente mise en scène signé Oliver Stone (qui a lui-même pour l’anecdote
réalisé le Wall Street original).

CASTING : Pour ce qui est des acteurs : on retrouve un Michael Douglas enfin dans un bon role. Toujours
aussi charismatique avec un jeu pour ce rôle qui impose le respect. Pour Shia LaBeouf : je ne vois pas ce qu’on
a contre lui. Il est très convaincant et a une bonne palette d’émotion qui arrive bien a transmettre aux
spectateurs donc moi je dis : bon acteur. Tous comme la sublime Carey Mulligan qui est vraiment extra dans
ce rôle. Noté aussi l’excellent Josh Brolin qui vient compléter le casting.

CONCLUSION : Donc voila un bon drame financier qui se regarde avec plaisir et vraiment, je me suis pas
ennuyer et j’ai passé un excellent moment : un film remplit de qualité qui efface les petites défauts.

Extrait d'un commentaire : [ https://www.allocine.fr/film/fichefilm-


128600/critiques/spectateurs/#review_38007203 ]

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Références.

https://www.barnebys.fr/blog/6-peintures-
americaines-emblematiques
https://amp.fr.what-this.com/1611613/1/washington-
crossing-the-delaware.html
https://www.wikiart.org/fr/emanuel-leutze
https://fr.vikidia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pressi
on
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-
128600/critiques/spectateurs/#review_38007203

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