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ENTP2008
Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux,
qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce travail.
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt
qu’ils ont porté à notre travail. Et de l’enrichir par leurs propositions.
Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont
participé de près ou de loin à la réalisation de ce projet.
DEDICACE
mes très chers parents qui m’ont guidé durant les moments les
plus pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à mes côtés et
ma soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute
sa vie afin de me voir devenir ce que je suis, que dieu le tout
puissant les protégent et les gardent
Mes frères
Ma soeurs.
toute ma famille
Mon ami et binôme khaled.
A toute la promotion 2008.
Tous ceux qui m’aiment et que j’aime.
O. YACINE
DEDICACE
B.H.KHALED
SOMMAIRE
INTRODUCTION page
1. Introduction…………………………………………………………………..…...……1
2. Brève histoire de la ville de M’SILA……………………………………………….….2
3. Géographie…………………………………………………………………..…...…….3
4. Tourisme…………………………………………………………………..…...……….3
DEVIS ESTIMATIF……...……………………………………..………………...91
CONCLUSION………………………...……………………….…………………92
BIBLIOGRAPHIE
ENTP 2008 Introduction
1. INTRODUCTION :
Parmi les différents domaines de travaux publics; nous avons choisi un projet
routier intitulé « l’étude d’un échangeur et un tronçon routier de 4km » partant de la
conviction que le développement d’un pays ne pourra pas être sans le développement
de la route qui est un facteur générateur du développement économique et social.
Notre mémoire se terminera par une soutenance devant un jury qui nous fera
l’honneur de juger notre étude et de nous diriger par ses conseils précieux.
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ENTP 2008 Introduction
Par ailleurs une mosaïque datant du IIIe siècle a été découverte lors de
travaux de construction dans la mechta de Ouled Sidi Yahya, commune de Dehahna.
de 6,18 mètres de long et 4,4 mètres de large, la mosaïque, œuvre d’artistes de
l’empire romain, représente une scène de chasse de sangliers, témoigne du passé
romain de la région.
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ENTP 2008 Introduction
2. GEOGRAPHIE :
3. TOURISME :
La wilaya de M'Sila offre de nombreux sites touristiques. Bou Saada est sans
doute la ville qui retient le plus l'attention des touristes étrangers avec ses dunes, ses
palmeraies, sa vieille Médina, le tombeau de Nasreddine Dinet, le vieux Ksar, Le Fort
Cavignac, le moulin Ferrero, le Souk de l'artisanat ou la Zaouia d'El Hamel, lieu des
sanctuaires où reposent Mohammed Ben Belgacem, fondateur de la Zaouia
Rahmania et sa fille Lalla Zineb.
La Kalâa des Béni Hammad de Hammad Ibn Bologhine à Maadid, les ruines
romaines de Khoubana et de M'cif ou les gisements de peintures rupestres et les
tracés de dessins préhistoriques de Sidi Ameur et de Ben S'Rour.
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Chapitre1 ENTP 2008 Présentation du projet
1. CADRE DE L'ETUDE :
Notre projet consiste à réaliser l’étude en phase A.P.D d’un échangeur qui
relie le CW60 avec la VOIE EXPRESS au PK 19 dans le cadre du projet de
contournement de la ville de M’SILA.
3. JUSTIFICATION DE L’ECHANGEUR :
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Chapitre1 ENTP 2008 Présentation du projet
Il est assez difficile d’établir des critères précis qui justifient l’utilisation des
échangeurs, mais dans certaines situations la solution de l’échangeur semble
inévitable comme :
• Croisement de deux routes à grand trafic chacune.
• Carrefour ou la topographie empêche un aménagement qui soit conforme
aux normes de tout autre type d’échangeur.
• Carrefour ou le nombre d’accidents reste très élevé.
Comme notre projet s’agit d’un évitement de la ville de M’SILA, il est
préférable de réaliser un échangeur pour des raisons de trafic futur.
4. NECESSITE DE L’ECHANGEUR :
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
1. INTRODUCTION :
Dans cette logique, l'étude de trafic est une donnée nécessaire aux réflexions
sur le développement des infrastructures de transport. Elle impactera directement les
caractéristiques des voies à créer ainsi que les caractéristiques des chaussées.
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
2. DEFINITIONS :
Dans le domaine de l'étude des trafics, il est nécessaire de fixer les définitions
des termes couramment employés :
La capacité dépend :
• des distances de sécurité (en milieu urbain ce facteur est favorable, il l'est
beaucoup moins en rase campagne, où la densité de véhicules sera
beaucoup plus faible) ;
• des conditions météorologiques ;
• des caractéristiques géométriques de la route.
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Les valeurs ci-dessous, exprimées en UVP / jour sont valables pour des
sections en rase campagne, hors zones de carrefour et pour des régions
relativement plates.
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Il n'est possible d'établir une relation entre vitesse et débit qu'en situation
stable. Cet état n'existe que sur voie express ou sur autoroute.
Plusieurs études ont essayé de modéliser la relation entre ces deux données.
Elles permettent de définir une fonction représentée par une ellipse. Si on place en
abscisse le débit q et en ordonnée la vitesse praticable V, on constate ainsi qu'à un
débit faible correspondent deux vitesses praticables très différentes : une élevée et
l'autre faible. La concentration correspondante est alors inversement proportionnelle
à la vitesse : plus la vitesse est élevée et plus la concentration est faible. La
concentration au maximum de débit, proche de 2000 U.V.P. / heure est d'environ 30
véhicules par km et la vitesse moyenne de l'ordre de 60 km / h.
6. ETUDE DE TRAFIC :
• la définition du réseau ;
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
a. La définition du réseau
b. Le découpage
Les zones, issues du découpage, sont choisies de telle sorte que les
usagers se rendant d'une zone à une autre, ont et auront le choix entre les mêmes
itinéraires. Plus on s'éloigne du projet, plus les zones seront étendues. Pour les
zones extérieures à l'aire d'étude, on pourra, en général, les regrouper par entrées et
sorties. Le découpage tiendra compte des spécificités des générateurs ponctuels de
trafic (écoles, zones industrielles, centres commerciaux ...).
Les zones sont donc identifiées pour leur rôle principal (habitat, activités
économiques, commerciales, centre-ville, hyper centre ...).
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Une fois les trafics connus, on étudiera pour chaque tronçon les
conséquences de l'augmentation de trafic sur les débits et sur les durées de
parcours.
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
D'autres facteurs que les trafics sont à prendre en compte lors de l'étude de
circulation, en particulier ce qui caractérise les conditions de circulation.
En effet la répartition des trafics sur différents itinéraires dépend des conditions de
circulation. Cet aspect se traduit pour l'usager en terme de confort (fluidité de
circulation, sécurité ...) et en terme économique (temps de parcours,
consommation ...). Il se traduit aussi pour la collectivité en terme économique (coût
des accidents, consommation, pollution, temps perdu ...).
Affecter le trafic entre 2 points consiste à répartir les courants de circulation sur
les itinéraires parallèles (et concurrents entre ces deux points). Dans le cas
d'itinéraires existants entre 2 villes par exemple, l'affectation permet de reconstituer
la situation actuelle et de caler le modèle d'affectation utilisé. Cette méthode est
surtout efficace pour un tracé neuf doublant un ou plusieurs itinéraire existants. Elle
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Ainsi, un faible écart sur les coûts de circulation se traduit par une forte
répercussion sur les trafics. En fait, si l'écart de trafic est important, l'itinéraire le plus
chargé risque de devenir le moins attractif au profit de l'itinéraire le moins chargé. Il y
a lieu de suivre l'évolution des trafics de manière itérative. Le modèle s'équilibre à
terme. Cette modélisation est utilisée pour les études économiques liées à la
construction d'une infrastructure routière.
8. APPLICATION AU PROJET :
a) Donnée de trafics :
En se basant sur les données de trafic effectuées par la DTP de M’SILA
(année2007) pour la région de M’SILA s’agissant du CW-60, on a essayé de faire
des estimations de trafic pour différentes directions du projet.
Avec :
Le CW-60 : TJMA(2007) = 2560v/j.
La voie Express: TJMA(2007) = 10390 v/j.
Catégorie des routes : C1.
Environnement : E2.
Taux d’accroissement du trafic τ = 3.5 %.
Pourcentage de poids lourds Z = 14 %.
Le comptage à été fait à l’année 2007
La mise en service de la route 2011
La duré de vie de la route 20 ans.
Dégagement latéral est : 1.20m
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Catégorie C1 K1=0.85
Environnement E2 K2=0.99
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
n= (2/3)×(Q/Qadm)
n= (2×Q)/(3×K1×K2×Cth/voie )
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Catégorie C1 K1=0.85
Environnement E2 K2=0.99
n= (2/3)×(Q/Qadm)
n= (2×Q)/(3×K1×K2×Cth/voie )
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
On estime le trafic sur les bretelles à TJMA=1400 v/j, (c’est le trafic le plus
important)
Ce débit prévisible doit être inférieur au débit maximal que notre route peut
offrir, c’est le débit admissible.
Q ≤ Qadm
⇒ Q ≤ K1×K2×Cth
⇒ Cth ≥ Q / K1×K2
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Chapitre 2 ENTP 2008 Etude de trafic
Catégorie C1 K1=0.85
Environnement E2 K2=0.99
n= (2/3) ×(Q/Qadm)
n= (2×Q)/ (3×K1×K2×Cth/voie)
REMARQUE :
Dans notre cas le maitre d’ouvrage a exigé les valeurs suivantes :
• Pour l’accotement : 2 m.
9. CONCLUSION
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
1. LE TRACE EN PLAN :
Et aussi :
• Respecter l’environnement.
• Adapter le tracé afin d’éviter les terrassements importants.
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
i. longueur minimum :
Celle qui correspond à un chemin parcouru durant un temps d’adaptation T :
i. Stabilité en courbe :
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
• le rayon non déversé qui assure cette même stabilité en l'absence de dévers
(profil en toit).
Avec :
• D = 0,035………………….. Cat. 1,2
• D = 0,040………………….. Cat. 3
• D = 0,045………………….. Cat. 4,5
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
iii.Clothoide :
La Clothoide est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une
façon continue dés l’origine ou il infini jusqu’au point asymptotique ou il est nul la
courbure de la clothoide est linéaire par rapport à la longueur de l’arc.
Parcourue à vitesse constante, la clothoide maintient constante la variation de
l’accélération transversale, ce qui est très avantageux pour le confort des usagers.
On pose:
• Elément de clothoide
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
Courbe en C
Courbe en S Courbe à sommet
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
6. ECHANGEUR :
a. Définition :
b. Types d'échangeurs
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
C'est l'un des tout premiers types d'échangeurs, apparu dans les années 30
aux États-Unis. Il est très utilisé également en Allemagne. C'est un échangeur
massif, demandant une très grande emprise, et qui est généralement justifié par un
trafic important. Le modèle ci dessus comprend également des collectrices latérales,
destinées à éviter les croisements de flux de circulation. Les trèfles complets sont
assez peu courants en ALGERIE. On en trouve cependant par exemple au
croisement RN05-RN24 au niveau de BAB ZOUAR.
c. Les bretelles
I. Définition :
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
l (m) 40 50 70 80
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
• Voies de décélération :
La décélération des véhicules quittant la route principale se fait à l’aide de
couloirs de décélération de type parallèle ou diagonal.
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Chapitre 3 ENTP 2008 Tracé en plan
Ls (m) 40 50 60 75
Va = 80Km/h on a :
L = 115 m
Ls = 50m
VR Km/h 60 80 >80
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
1. DEFINITION :
Le profil en long est une élévation verticale dans le sens de l’axe de la route
de l’ensemble des points constituant celui-ci ; il se caractérise par une succession de
déclivités liées par des raccordements circulaires.
Ce dernier est profondément marqué par la valeur très faible des pentes qu'on peut
donner à la route pour assurer des vitesses de circulation convenables et par les
problèmes de visibilité nécessaire à une conduite non dangereuse.
• Pentes et rampes :
Le B40 a imposé que les profils en long des routes soient établis de manière à
permettre l'écoulement des eaux pluviales et l'assainissement de la plate-forme. En
conséquence, s'il n'existe généralement pas de valeur minimale pour les déclivités,
on s'attachera à assurer un minimum de :
• 0,5 à 1% pour les zones où le dévers est nul afin d'assurer l'évacuation des
eaux de surface.
• 0,2 % dans les longues sections en déblai afin d'éviter des sur-profondeurs
pour le dispositif longitudinal d'évacuation des eaux pluviales.
Les fortes pentes peuvent en effet engendrer des problèmes de freinage des
poids lourds et donc compromettre la sécurité des usagers. On évitera en particulier
d'intercaler une pente de valeur moyenne entre deux zones de forte pente (problème
de remise en vitesse des véhicules) mais également de positionner des points
singuliers dans ou immédiatement après ces zones de forte pente.
De même, en rampe, elles entraînent des problèmes d'écoulement du trafic (qui
peuvent nécessiter de créer des voies spéciales pour véhicules lents) et de
surconsommation (au-delà de 2,5% de pente, chaque pourcent supplémentaire
entraîne une surconsommation de 12% par rapport à la valeur enregistrée à plat).
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
Les rayons des cercles sont essentiellement en relation avec la visibilité qu'on
doit assurer, éventuellement avec un confort dynamique. Les distances de visibilité
nécessaires dépendent de la manœuvre que l’on veut assurer (s'arrêter ou dépasser
un véhicule) et de la vitesse à laquelle on peut circuler.
2. DEFINITION DE LA DECLIVITE:
La déclivité d’une route est l’angle tangent que fait le profil en long avec
l’horizontal, on l’appelle pente pour les descentes et rampes pour les montées.
a) Déclivité minimale :
b) Déclivité maximale :
D’après le B40 on a :
CW60 BRETELLE
Vitesse de référence 80Km/h 30Km/h
Rayon en Minimum 10000 250
angle absolut RVm
saillant Minimum 10000 800
normal RVn
Rayon en Minimum 3000 500
angle absolut RVm
rentrant Minimum 4200 1100
normal RVn
Dèclivitè maximale 5% 8%
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
Les pertes de tracé, si elles ne sont pas gênantes pour l'usager, peuvent
parfois engendrer une perception erronée du tracé routier de jour comme de nuit. En
conséquence, il est nécessaire d'assurer la visibilité d'une longueur de route
compatible avec la distance d'accommodation moyenne pour la vitesse pratiquée
(distance conducteur – point sur lequel il fixe son attention). En cas d'impossibilité,
on évitera la réapparition de la route à une distance inférieure à cette longueur.
Cette longueur est fonction de la vitesse et est de l'ordre de 180 m à 40Km/h et
500m à 90Km/h.
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
• Condition de confort.
• Condition de visibilité.
• Condition de confort :
• Condition de visibilité :
Elle intervient seulement dans les raccordements des points hauts comme
condition supplantant celle de la condition de confort.
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
Une grande route moderne doit être conçue et réalisée de façon à procurer à
l’usager une impression d’harmonie, d’équilibre et de beauté pour cela il faut éviter
de donner au profil en long une allure sinusoïdale en changent le sens de déclivités
sur des distances courtes, pour éviter cet effet on imposera une longueur de
raccordement minimale et (b>50) pour des dévers d < 10% ‘spécial échangeur’.
= 100
%
N.B :
La première condition est valable pour les points bas angle rentrant aussi bien que
l’angle saillant.
5. VESIBILITE :
a) Objectif et méthode :
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
=
(
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Chapitre 4 ENTP 2008 Profil en long
On trouve :
= 0.24
b) raccordements concaves (angle rentrant) :
Dans le cas de raccordement dans les points bas, la visibilité du jour n’est pas
déterminante, plutôt c’est pendant la nuit qu’on doit s’assurer que les phares du
véhicule devront éclairer un tronçon suffisamment long pour que le conducteur
puisse percevoir un obstacle, la visibilité est assurée pour un rayon satisfaisant la
relation :
′ =
. .
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Chapitre 5 ENTP 2008 Profil en travers
1. DEFINITION :
• Emprise :
C’est la surface de terrain appartenant à la collectivité et affectée à la route et à ses
dépendances, elle coïncide généralement avec le domaine public.
• Assiette :
Surface de terrain réellement occupé par la route, ses limites sont les pieds de talus
en remblai et crête de talus en déblai.
• Plate forme :
C’est la chaussée, elle comprend la ou les chaussées, les accotements et
éventuellement le terre plein central.
• Chaussée :
Au sens géométrique du terme c’est la surface aménagée de la route sur laquelle
circulent normalement les véhicules. Elle doit être revêtue ou non revêtue ou en
béton et elle peut être bidirectionnel ou unidirectionnel.
• Accotement :
Ce sont les zones latérales de la plate forme que borde extérieurement la chaussée,
ils peuvent être dérasé ou sur élevés.
• Fossé :
Ouvrage hydraulique destinés à recevoir les eaux de ruissellement recueillies de la
route et des talus (éventuellement les eaux du talus).
• Bande dérasée :
Bande contiguë à la chaussée, stabilisée, revêtue ou non, dégagée de tout obstacle ;
elle comporte le marquage en rive.
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Chapitre 5 ENTP 2008 Profil en travers
• B.D.G :
Bande dérasée à gauche d’une chaussée unidirectionnelle.
• Berme :
Partie latérale non rouable de l’accotement, bordant une B.A.U ou une bande
dérasée, et généralement engazonnée.
• B.A.U :
Partie de l’accotement, contiguë à la chaussée, dégagée de tout obstacle et revêtue,
aménagée pour permettre l’arrêt d’urgence des véhicules hors de la chaussée, elle
inclut la sur-largeur structurelle de la chaussée.
• La zone de sécurité :
Cette zone, qui comprend la berme, doit être dépourvue de tout obstacle agressif
(plantation de haute tige, poteau électrique ou d’éclairage public, tête de buse non
protégée). Elle a la largeur suivante :
a. Largeur de la chaussée :
Les marges de sécurité latérales doivent tenir compte des vitesses pratiquées
sur l'itinéraire et de ce fait, des valeurs de 3,00 à 3,50 m sont usuellement retenues
pour les routes principales. Le standard international se situe à 3,50m.
En fonction des contraintes de topographie et de l'importance du trafic poids lourd,
des largeurs inférieures peuvent être adoptées.
• Sur-largeur
Dans les courbes de rayon inférieur à 200 m, une surlargeur est préconisée
dans les virages. Elle vaut normalement, par voie de circulation 50/R en
mètres, R étant le rayon de courbure exprimé en mètres.
Cette surlargeur peut être ramenée à 25/R pour les routes en relief difficile.
b. g : bande de guidage.
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Chapitre 5 ENTP 2008 Profil en travers
b. Nombre de voies :
Il est variable selon le trafic projeté à terme et les niveaux de services
attendus (Voire chapitre étude de trafic).
Le profil en travers type est une pièce de base dessinée dans les projets de
nouvelles routes ou l’aménagement de routes existantes.
Il contient tous les éléments constructifs de la future route, dans toutes les
situations (remblais, déblais).
Le profil en travers courant est une pièce de base dessinée dans les projets à
distance de 20 m.
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Chapitre 5 ENTP 2008 Profil en travers
3. APPLICATION DE PROJET :
• Profil en travers sous l’ouvrage d’art : La route qui passe sous l’ouvrage d’art a
des bandes d’arrêts en section courante, elles sont en général maintenues
sous l’ouvrage sans réduction de largeur.
Pour l’ouvrage d’art, il est conseillé de prévoir une sur-largeur des deux cotés de la
route, cette sur-largeur est donnée par le tableau ci-dessous en fonction de la vitesse
de référence sur l’itinéraire considéré
• Profil en travers des rampes : Il est mentionné dans l’étude du trafic qu’il est
nécessaire d’avoir une voie de largeur de 4m pour assurer les bonnes
conditions aux mouvements des véhicules entre les différents itinéraires, le
profil en travers des rampes a un accotement de 2m.
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Chapitre 6 ENTP 2008 Ouvrage d’art
1. DEFINITION :
Projet dessiné le 4 mai 1596 par Pierre Lepoivre (architecte) pour le duc Charles
de Croÿ, pour le franchissement de la Dyle (qui avait à cet endroit une largeur de 48,5
pieds, soit 13,8 m environ).
Dans notre cas le pont représente un élément principal de l’échangeur et doit être
pré-dimensionné de telle façon à assurer l’écoulement de la circulation dans tout les
sens avec le maximum de rapidité et de sécurité.
2. PRESENTATION DE L’OUVRAGE :
Notre ouvrage est composé d’un seul pont qui porte une route bidirectionnel.
3. PROFIL EN LONG :
Le pont est constitué par une travée de longueur de 20 m,qui repose sur deux
culées
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Chapitre 6 ENTP 2008 Ouvrage d’art
4. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE :
On a plusieurs propositions :
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Chapitre 6 ENTP 2008 Ouvrage d’art
Par rapport aux ponts à poutres, les ponts en dalles à travées indépendantes ne
sont à envisager que dans le cas des ouvertures modérés et lorsque un grand
élancement est indispensable.
Avantage :
• Une meilleure utilisation de la matière puisqu’il n’y a pas de béton inutile.
• Les armatures à haute limite élastique utilisées en béton précontraint sont moins
chères à force égale que les aciers de BA.
• La possibilité d’assembler des éléments préfabriqués sans échafaudages.
• La possibilité de franchir de plus grandes portées qu’avec des ouvrages en béton
armé.
6. Conclusion :
Après avoir examiné tout les types d’ouvrages possibles nous avons choisis de
prendre la variante du pont à poutre en béton précontraint, pour tous les avantages
économique et la facilité de constructions et d’entretiens.
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
2. SON CONTENU :
a. L’eau :
I. Nécessité :
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
Définitions :
L'impact sur les milieux naturels doit être apprécié sur l'ensemble d'un Biotope
ou d'une zone écologique dès lors que l'équilibre de la flore et de la Faune est
menacé. Les zones sensibles sont de plus en plus délimitées et protégées par des
classements réglementant les usages et les équipements réalisables à leur abord.
Les zones humides, marais et berges, constituent des biotopes riches en flore
et en faune, d'intérêt élevé et en régression.
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
Cet aspect sera étudié tant en ce qui concerne les dispositifs à mettre en
œuvre pour maintenir ces migrations qu'en terme de sécurité pour les usagers de la
route.
d. Le bruit :
Des indicateurs plus représentatifs ont été élaborés. Il s'agit des niveaux
sonores équivalents pendant une certaine période (LAeq mesurés en dB(A)).
Les études de bruit doivent désormais prendre en compte un certain nombre
de nouveaux paramètres qui ont une grande influence sur la transmission du bruit,
en particulier les conditions météorologiques.
La différence de bruit mesuré à 200 m peut varier de 15 dB(A) suivant que les
conditions sont favorables ou non. Les conditions les plus favorables ont lieu la nuit
avec l'inversion des températures et par vent portant.
Le bruit lié au roulement est devenu la source principale émise par les
véhicules en circulation pour des vitesses supérieures à 50 km/h et à partir de 70
km/h pour les PL. Deux facteurs sont bien évidemment à l'origine de ce bruit : le
revêtement routier et le pneumatique. Les progrès réalisés dans le domaine des
enrobés ont permis de diminuer ce bruit: particulièrement pour les enrobés à faible
granulométrie (0/6).
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
Les moyens pour lutter contre le bruit dans un projet routier peuvent prendre
plusieurs formes :
• Réduction de la vitesse
• implantation de la voie par rapport aux zones bâties (le niveau de bruit moyen
diminue de 3 dB chaque fois que la distance est doublée)
• construction de buttes de terre
• baisse du profil en long par rapport au terrain naturel
• murs antibruit
• isolation des bâtiments
e. Infrastructure et paysage :
Il sera alors nécessaire de définir les besoins d'échange de ces zones entre
elles, mais aussi avec les communes, les régions voisines. Ces données
alimenteront aussi les études de circulation. Elles permettront aussi de positionner
les points d'échange et leur nature.
Comme nous l'avons indiqué pour les autres thématiques et dès que le projet
sera défini, il sera aussi nécessaire d'étudier l'impact de l'infrastructure sur le
développement des zones concernées.
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
Sur les voies très circulantes, le gain de carburant permis par le moindre
besoin de freiner et redémarrer (comparativement au rond-point ou plus encore au
carrefour à feux), est pour partie perdu par la longueur supplémentaire des bretelles,
la décélération dans les courbes et la forte accélération souvent nécessaire pour
l'insertion dans la circulation des voies principales.
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
a. Impacts positifs :
b. Impacts négatifs :
Le projet aura un faible impact sur la végétation car il n’y a pas de forêts ou
espèces végétales sensibles ou protégés dans la zone du projet.
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Chapitre 7 ENTP 2008 Impact sur l’environnement
5. CONCLUSION :
Le projet a une taille modérée certes, mais vu sa localisation dans une région
sensible à l’environnement et les incidences environnementales difficilement
maîtrisables ; nous recommandons aux autorités concernées de mettre un accent
particulier sur l'évaluation des conditions environnementales menées pendant les
visites par la mise en œuvre des mesures appropriées et préconiser des solutions
afin d’atténuer les impacts négatifs sur l’environnement.
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Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
1. INTRODUCTION :
• Analyse granulométrique,
• Détermination des limites d’Atterberg,
• Essai équivalent de sable,
• Essai de dureté Los-Angeles,
• Essai d’usure Micro- Deval.
b. Géotechnique routière :
i. Analyse granulométrie :
Définition :
L’analyse granulométrique est l’un des essais les plus importants pour l’étude d’un
sol, car elle fait partie intégrante des essais d’identification .Elle consiste à
déterminer les différentes fractions granulaires qui composent le sol concerné.
But :
Elle consiste à déterminer la répartition des grains de différentes tailles dans le sol.
Les résultats obtenus par l’analyse granulométrique sont traduits par la courbe
granulométrique qui nous permet de déterminer différents coefficients nous
permettant d’identifier et de classifier notre sol.
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Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
• Par tamisage : Cet essai est appliqué pour le sol dont le diamètre de son plus
petit élément est supérieur à 80 μm.
• Par sédimentométrie : Cet essai est appliqué pour le sol dont le diamètre de
son plus petit élément est inférieur à 80 μm.
Dans les sols fins ou cohérents l’eau joue un rôle très important par son
influence sur les forces qui s’exercent entre les particules.
Selon la valeur de la teneur en eau, les propriétés mécaniques d’un sol fin
évoluent depuis celles d’un solide (ω faible), jusqu’à celles d’un liquide (ω élevé).
Entre ces deux états, pour les teneurs en eau moyennes, le sol présente des
propriétés plastiques, c’est-à-dire qu’il est capable de se déformer rapidement et
considérablement sans se casser, se fissurer ou changer de volume et sans
présenter de déformation réversible notable, dans ce sens, le mastic, la pâte à
modeler, présentent de bonnes propriétés plastiques.
La transition d’un état à l’autre est très progressive, c’est pourquoi toute
tentative pour fixer la limite entre deux états comporte une part d’arbitraire.
Néanmoins on utilise très généralement les limites définies en 1911 par Atterberg et
précisées ensuite par Casagrande.
L’état solide peut lui-même être séparé en deux états : un état dans lequel
l’eau adsorbée est encore en place, appelé état solide avec retrait et un état dans
lequel toute l’eau adsorbée a disparu, appelé état solide sans retrait. Le retrait est la
diminution de volume qui accompagne l’élimination de l’eau adsorbée.
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Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
Pour les sols à faible pourcentage de particules fines, les limites d’Atterberg
ne sont pas mesurables, alors pour déceler la proportion des limons et argiles du sol
présumé qui peuvent être très nuisibles et nocifs selon la nature de l’ouvrage, on
réalise l’essai équivalent de sable.
Définition :
Interprétation:
But :
L'essai a pour but de déterminer la résistance à la fragmentation par chocs et par
frottement réciproque.
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Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
3. GEOTECHNIQUE ROUTIERE :
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Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
PROCTOR 2,490 g 3 25 56
NORMAL
PROCTOR 4,535 g 5 25 56
MODIFIE
Page 55
Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
Dans les travaux routiers où l’on ne peut admettre que de faibles déformations
du sol, on détermine la portance du sol, c‘est à dire sa résistance à la rupture par un
essai particulier appelé Essai CBR (Californian-bearing-ratio) qui détermine l’indice
CBR. C’est un essai qui est toujours précédé par l’Essai Proctor parce qu’il est
réalisé avec les caractéristiques Proctor (optimum Proctor). Il existe deux types
d’indices CBR :
L’indice CBR est déterminé par le diagramme des indices portants en fonction des
compacités . L’indice CBR après immersion ce calcule comme l’indice CBR
immédiat après une période d’imbibition de 04 jours.
Définition:
But :
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Chapitre 8 ENTP 2008 Etude géotechnique
Nota :
Vue que le rapport géotechnique ne nous a pas été remis, car il n’a pas été
réalisé, nous n’avons pas traité la partie géotechnique.
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Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
1. INTRODUCTION :
Des millions de conducteurs roulent chaque jour sur une chaussée qui n’est
pour eux qu’un simple ruban de bitume. Or cette couche de surface doit assurer
sécurité et confort (adhérence des véhicules, limitation du bruit de roulement) dans
les meilleures conditions économiques (durabilité de la structure pour en limiter les
coûts d’entretien et de réfection).
Pour cela, une chaussée doit reposer sur une assise, face cachée de la route,
et avoir un revêtement propre à résister à des sollicitations géotechniques,
climatiques (gel, infiltration des eaux), à la nature et à l’intensité du trafic à supporter.
Ainsi revêtement et corps de chaussée constituent un ensemble mécanique
complexe de couches de granulats et de liants dont la teneur, le dosage, les
caractéristiques, répondent à une approche fonctionnelle et économique et à une
stratégie intégrant coûts d’investissement, d’entretien et niveau de service à l’usager.
2. LA CHAUSSEE :
a. Définition :
b. Choix du type :
On tient compte de :
• Trafic lourd,
• Sols,
• Climat,
• Couts de construction.
c. Types de chaussée
• Chaussée rigide
• Chaussée souple
• Chaussée mixte
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Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
3. CHAUSSÉE RIGIDE :
4. CHAUSSÉE SOUPLE :
La chaussée souple est constituée de deux éléments constructifs
• Les sols et matériaux pierreux granulométrie étalée ou serrée.
• Les liants hydrocarbonés qui donnent de la cohésion en établissant des
liaisons souples entre les grains de matériaux pierreux.
Page 59
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
Elle reprend les efforts verticaux et répartis les contraintes normales qui en
résultent sur les couches sous-jacentes.
c) Couche de fondation :
Page 60
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
I. La méthode CBR :
√ ( ( )
=
Et pour les qualités différentes, il faudra utiliser le coefficient (ai), tel que :
=∑ ai ei : épaisseur réel.
: Coefficient d’équivalence.
Page 61
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
Page 62
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
6. APPLICATION AU PROJET :
• Pour la CW 60
a. Méthode CBR :
Z=14%
=5%
=2560v/j
=2922.66v/j/s
TPL=409.172PL/j/s
√ ( ( ))
=
.
√ . ( ( )
e =
e =50cm
Page 63
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
Avec: = 38 cm
: Épaisseur réelle.
e = 50cm
• =205.636PL/j/s
• 150PL/j/s <205.636PL/j/s< 300PL/j/s
Page 64
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
Lorsque des cas de sols de faible portance ( en RP1) sont rencontrés , le recours
a une couche de forme devient nécessaire pour permettre la réalisation des couches
de chaussées dans les conditions acceptable.
Nous avons choisis 70cm de matériaux non traité (Tuf) en 2 couches comme couche
de forme.
Page 65
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
• Type : MTB
• Zone climatique : III
• Duré de vie : 20ans
• τ =4 %.
( )
TCi= TPLi × 365 ×
( . )
TCi= 205.636× 365 ×
.
• Calcul de trafic cumulé équivalant :
TCEi = TCi × A
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Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
.
, = 22 × 10 ×( )
.
, = 22 × 10 × (1273555.6)
, = 808 × 10
( )
Kne = ( ) kθ = kr =10 kc =1.3
( )
Kne : facteur lié au nombre cumulé d’essieux équivalents supporté par la chaussée.
δ= +( ℎ)
Page 67
Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
Kne = (
.
) Kne = 1.036
1273555.6
Kθ = kθ = 1.8998
t = 1.036 b = - 0.146
.
δ= (0.45) + ( × 3) δ = 0.61
.
.
Kr =10 Kr = 0.8
, = 204.7 10
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Chapitre 9 ENTP 2008 Dimensionnement de c c
Z=14%
=5%
=1400v/j
=3196.655 v/j/s
TPL=447,5317PL/j/s
√ ( ( )
=
√ . ( ( . )
=
=50.5cm
7. CONCLUSION:
6BB/10GB/20GC
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Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
1. INTRODUCTION :
2. OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT :
3. ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSÉE :
Page 70
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
d. Drain :
Le drainage du corps de chaussée est assuré par une tranchée drainant
longeant la route. Ce drain est constitué par un matériau graveleux comportant en
son centre un tuyau circulaire en plastique perforé à sa génératrice supérieure à 150
mm de diamètre. Ce drain est positionné sous le fossé trapézoïdal et à la limite des
accotements.
Les eaux collectées par le drain sont rejetées dans des regards de drainage
et en dernier lieu dans les points de rejet.
Page 71
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
e. Descentes d'eau :
Dans les sections de la route en remblai, lorsque la hauteur de ces remblais
dépasse les 2,50 m, les eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des
descentes d'eau. Elles sont placées généralement tous les 50 m lorsque la pente en
profil en long est supérieure à 1%. Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur
espacement varie entre 30 m et 40 m.
Le choix des ouvrages d’évacuation des eaux superficielles doit s’appuyer sur
les deux principes de base suivants :
• L’utilisation d’ouvrages superficiels dont les coûts d’investissement et
d’entretiens sont plus faibles que ceux des ouvrages enterrés.
• Rejeter les eaux hors de la plate-forme chaque fois que cela est possible, afin
de diminuer les déblais de transit.
Page 72
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
a. Détermination de l’intensité :
i. calcul de la précipitation :
D’après GALTON, le calcul de la pluie journalier maximal annuel de fréquence
donnée s’effectue par la formule suivante :
Pj (%) = .
Avec :
Pj : pluie moyenne journalière
Cv : coefficient de variation climatique.
U : variation de Gauss, donnée par le tableau suivant :
Fréquence au dépassement (%) 50 20 10 5 2 1
Page 73
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
b. coefficient de ruissellement :
C’est le rapport de volume d’eau qui ruisselle sur cette surface au volume
d’eau tombé sur elle. Il peut être choisi suivant le tableau ci-après :
Κ Κ
= SK .
Tel que :
• S : section mouillée.
• K : coefficient de STRECKLER qui dépen de la nature de parois de l’ouvrage pris,
égal à :
Paroi en terre : K=30.
Paroi en béton : K=60.
• R : rayon hydraulique (m).
• J : la pente moyenne de l’ouvrage.
Page 74
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
a. calcul de précipitation :
D’après la formule de GALTON on a :
= . exp(u ¨Æ )
Remarque :
Généralement, pour les routes on prend en compte la fréquence décennale (10ans),
donc la variable de GAUSS U = 1.28.
La fréquence d’averse Pt (10%) pour une durée t= 0.25 heures est donnée par la
formule :
(10%) = (10%)
ỳ
= . exp(1.28 ¨Æ ỳ )
ỳ
PJ(10%) = 70.86 mm
ỳ ỳ
(10%) =70.86
Pt(10%) = 10.91 mm
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Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
ﺨ
=I( I=
ỳ ỳ
=2.952( = 43.617mm
On a :
=2.78 . CIA
Avec :
• A : aire du bassin versant.
• I : intensité de l’averse.
• C : Coefficient de ruissellement.
Les résultats de calcul de chaque axe sont donnés dans les tableaux suivants :
CW60 :
Axe1
Surface Surface Coef ‘C’ Intensité Débit (m3/s) total
d’apport (m2) (mm/h)
Chaussée 15192.4 0.9 43.617 0,16579426
Accotement 3998 0.4 43.617 0,01939114 0,25790218
Talus 19990 0.3 43.617 0,07271678
Page 76
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
Axe2 :
Boucle1 :
Boucle 2 :
Boucle 3:
Page 77
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
Boucle 4:
Bretelle1 :
Bretelle 2:
Bretelle 3:
Page 78
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
Bretelle 4:
Κ Κ
= S
=
=
Page 79
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
On a :
Κ
Κ
= 70 ỳ
Κ
Qs = 10.94.
Qs = Qamax
Κ
10.94. = 0,25790218
R = 0.245281m R = 250mm
• Surface mouillée :
= = (b+a)h
Sm = (b +n h) h
Page 80
Chapitre 10 ENTP 2008 Assainissement
• Périmètre mouillé:
Pm = b + 2c, c = = =h
Pm = b+2 h
RH = Sm / Pm = (nh + b) h / (b + 2h )
Κ
= =K Κ
J = 2.5
K = 60
On Prend: b = 50 cm
Par itération on trouve h » 40 cm
b =0.5 m
h = 0.4 m Caniveau type 2
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Chapitre 11 ENTP 2008 Signalisation
1. DEFINITION :
La signalisation routière permet de gérer l'utilisation des routes par les usagers
(Automobiles et camions, deux-roues ou piétons).
Elle consiste en deux grands ensembles, à savoir la signalisation routière verticale, qui
comprend les panneaux, les balises et les feux tricolores et la signalisation routière
horizontale, constituée des marquages au sol.
2. TYPE DE SIGNIALISATION :
a. Signalisation verticale :
I. Risques naturels :
• Risque de chute de pierres, ou de pierres tombées sur la route
• Passage d'animaux domestiques
• Passage d'animaux sauvages (surtout la nuit)
• Chaussée fréquemment glissante (à cause des précipitations, de verglas…)
• Risque de vent latéral fort (le panneau est complété par la présence d'une
manche à air sur le bord de la route, indiquant la puissance et la direction du vent)
Page 82
Chapitre 11 ENTP 2008 Signalisation
• Virage à droite
• Virage à gauche
• Série de virages dont le premier est à droite
• Série de virages dont le premier est à gauche
b. Signalisation horizontale :
Ces marquages sont généralement de couleur blanche, mais sur les lieux de
travaux il arrive que des marquages Jaunes (temporaires) s'y ajoutent : dans ce cas, il
ne faut tenir compte que de ces derniers, la signalisation horizontale complète la
signalisation routière verticale.
Page 83
Chapitre 11 ENTP 2008 Signalisation
I. Marques longitudinales :
• Lignes continues
• Lignes discontinues
On les trouve sur les routes à chaussées séparées et les autoroutes. Comme
pour les voies de stockage, une voie d'accélération ou de décélération se prend dès le
début. Elles sont aussi délimitées par des traits plus larges.
Les voies d'accélération permettent aux véhicules entrants d'accélérer suffisamment
pour atteindre la vitesse des véhicules roulant sur la route rejointe, elles se terminent
par un panneau "cédez le passage" indiquant que les véhicules qui arrivent n'ont pas la
priorité
Page 84
Chapitre 11 ENTP 2008 Signalisation
Ligne STOP : C’est une ligne continue qui oblige les usagers de marquer un arrêt.
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Chapitre 11 ENTP 2008 Signalisation
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité « U »
différente suivant le type de route :
U = 7.5cm sur autoroutes est voies rapides urbaines.
U = 6 cm sur les routes et voies urbaines
U = 5 cm sur les autres routes.
Page 86
Chapitre 11 ENTP 2008 Signalisation
4. APPLICATION AU PROJET :
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Chapitre 12 ENTP 2008 Cubature
1. TERASSEMENT :
Cette modification des niveaux du sol est réalisée par l’exécution de déblais et
de remblais.
a. Cubatures de terrassement :
i. Description de la méthode :
En utilisant la formule qui calcule le volume compris entre deux profils successifs :
V= ( + +4S )
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Chapitre 12 ENTP 2008 Cubature
V1= ( + +4 )
=
Ceci donne :
= ( + )
Donc les volumes seront :
Entre P1 et P2
= ( + )
Entre P2 et PF
= ( + 0)
Entre PF et P3
= (0 + )
En additionnant membre à membre ces expressions on a le volume total des
terrassements :
V= + + 0+ +
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Chapitre 12 ENTP 2008 Cubature
2. APPLICATION AU PROJET:
Nous avons utilisé le logiciel TOP STATION pour le calcul des cubatures.
Exemple pour le CW 60 :
PK19-PK21 :
Déblai 51 284
Remblai 64 712
Décapage 8 951
Talus 23 379
PK21-PK23 :
Déblai 1 609
Remblai 7 624
Décapage 5 736
Talus 3 141
Note :
Page 90
DEVIS ESTIMATIF :
Cent cinquante six millions cent quatre-vingt sept miles cinq cent virgule sept dinars.
Page 91
ENTP 2008 Conclusion
CONCLUSION
Dans notre démarche d’étude nous avons essayé de respecter tous les
critères et toutes les normes, en tenant compte de toutes les différentes
contraintes existantes qu’on ne peut pas les négliger et on prend en
considération le confort, la sécurité des usagés en premier lieu, l’aspect
économique en deuxième lieu . Ce projet de fin d’étude a été une occasion
pour mettre en application les connaissances théoriques acquises pendant le
cycle de notre formation.
il nous a permet de cerner quelques problèmes techniques qui peuvent
se présenter dans un projet routier.
Elle était l’occasion pour nous de tirer profit de l’expérience des
techniciens sur le terrain et d’autre part d’apprendre une méthodologie
rationnelle à suivre pour élaborer un projet de travaux publics.
Encore une fois, ce modeste travail nous a permis de manipuler un
nouveau logiciel récemment commercialisé qui s ‘appelle TopStation, non
seulement ça mais aussi il nous a poussé à mieux maîtriser l’outil informatique
en l’occurrence les logiciels Piste (piste5), AUTOCAD, vue leur traitement
rapide des donnée et la précision de leurs résultats.
Page 92
OUVRAGE :
SITE INTERNET :
www.google.com
www.yahoo.fr
www.LCPC.fr
www.signature-fr.com
Ce mémoire est un document de travail qui a duré trois mois, il soufre
d’imperfections et toutes remarques constructives concernant ce texte seront les
bienvenues.
Il est parfois incomplet …. Parce que nous n’avons pas les données
suffisantes pour le compléter.
Certains dessins et tableaux ont été repris d’ouvrages et des sites internet
dont vous trouvez les références en fin de ce document.
ALIZE
*
CW60
POSITION DE LA VALEUR MAXIMALE POUR
UN JUMELAGE
A SOUS UNE ROUE SIMPLE
B SOUS UNE DES ROUES DU JUMELAGE
C AU CENTRE DU JUMELAGE
A= 12.500 D= 37.500 Q=
6.620
NOMBRE DE COUCHES 4
*********************************************************
**************
* * * * *
* *
* Z * * EPSILONT * SIGMAT *
EPSILONZ * SIGMAZ *
*********************************************************
**************
* .00* * .368E-03B* .408E+01B*
-.169E-04C* .662E+01A*
* * E= 4000. * * *
* *
* * NU= .25 * * *
* *
* * H1= 6.00 * * *
* *
* 6.00* * .101E-03C* .242E+01B*
.131E-02A* .636E+01A*
*-------*---
COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 6.00* * .101E-03C* .265E+01B*
-.469E-04C* .636E+01A*
* * E= 7000. * * *
* *
* * NU= .25 * * *
* *
* * H2= 10.00 * * *
* *
* 16.00* * .424E-04C* .154E+01B*
.467E-03A* .396E+01B*
Page 1
ALIZE
*-------*---
COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 16.00* * .424E-04C* .194E+01B*
.162E-03A* .396E+01B*
* * E= 20000. * * *
* *
* * NU= .25 * * *
* *
* * H3= 20.00 * * *
* *
* 36.00* * -.151E-03C* -.343E+01C*
.105E-03C* .672E+00C*
*-------*---
COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 36.00* * -.151E-03C* -.503E-01C*
.451E-03C* .672E+00C*
* * E= 1500. * * *
* *
* * NU= .25 * * *
* *
* * H4=INFINI * * *
* *
* * * * *
* *
*********************************************************
**************
* D * 34.50MM/100 *
R*D *
* R * 218.66M *
7544.26M*MM/100 *
*********************************************************
**************
MODULES ET CONTRAINTES EN BARS
Stop - Program terminated.
Page 2