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TABLES DES MATIERES

DEDICACE……………………………………………………………………………..
REMERCIEMENT……………………………………………………………………..
LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………
LISTE DES TABLEAUX………………………………………………………………
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS…………………………………………..
RESUME………………………………………………………………………………
CHAPITRE 1: INTRODUCTION
1.1 Contexte et justification……………………………………………….
1.2 Problématique…………………………………………………………
1.3 Objectif de l’étude………………………………………………….....
1.4 Importance de l’étude……………………………................................

CHAPITRE 2 : DEFINITION, REVUE DE LITTERATURE ET CADRE


THEORIQUE……………………………………………………………………………..
2.1 DEFINITION ET CLARIFICATION CONCEPTUELLE………………………..
2.1.1 Agroforesterie…………………………………………………………………
2.1.2 Notion de biodiversité…………………………………………………………
2.1.3 Notion de rentabilité financière……………………………………………….
2.2 REVUE DE LITTERAURE…………………………………………………………
2-2-1. Facteur de biodiversité et rentabilité financière des AFC……………………
2.2.1.1 Les plantes campagnes du cacao dans les AFC…………………………
2.2.1.2 Sur le plan Social……………………………………………………………
2.2.1.3 Sur le plan écologique et environnemental………………………………
2.2.1.4 Sur le plan économique : rentabilité des agroforêts à base de cacao..

CHAPITRE 3: METHODOLOGIE ……………………………………………………


3.1 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE………………………………………
3.1.1 Le milieu Humain…………………………………………………..
3.1.2 Le milieu Physique……………………………………………………………
3.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL………………………….
3.2.1-Historique/ Présentation générale de la CASIB COOP CA………………….
3.2.2-Missions et Objectifs…………………………………………………………
3.2.3- Organigramme et fonctionnement de la Coopérative……………………….
3.3 CHOIX DES LOCALITES D’ETUDE ET DES SPECULATIONS……………..
3.3.1- Le choix des Zones d’étude…………………………………………………
3.3.2- Le choix des spéculations……………………………………………………
3.4 COLLECTE DE DONNEES ET LEURS SOURCES…………………………….
3.4.1- Les données de sources primaires…………………………………………..
3.4.2- Les données de sources secondaires………………………………………..
3.5 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES……………………………….
3.5.1 Les données quantitatives………………………………………………….
3.5.2- les données qualitatives…………………………………………………..
3.6 LIMITES DE L’ETUDE………………………………………………………….

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION…………………………………..


4.1 RESULTATS………………………………………………………………………
4.1.1 Présentation de l’échantillon des producteurs enquêtés……………….
4.1.2 Caractérisation de l’Agroforesterie dans la zone d’étude…………….
4.1.1.1- La diversité / Composition……………………………………….
4.1.1.2- Stratification / Structure………………………………………….
4.1.3 Les différents systèmes agroforestiers rencontrées de l’échantillon…..
4.1.2.1- Système agro-sylvicoles………………………………………….
4.1.2.2- Système agro-pastoraux………………………………………….
4.1.2.3- Système agro-sylvo-pastoraux…………………………………..
4.1.4 Présentation d’une parcelle agroforestière : Cas de la conduite d’une
exploitation de cacao associé à des arbres et des volailles……………………………
4.1.4.1- Avantage de la conduite d’une parcelle agroforestière (agro-sylvo-
pastoraux) plutôt qu’une exploitation simple sans agroforesterie………………..
4.14.2- Etude la trajectoire des exploitations agroforestières par les arbres
fertilitaires, fruitières et forestières……………………………………………….
4.1.5 Analyse économique et environnemental des parcelles agroforestière…..
4.1.5.1- Analyse écologique et environnementale……………………………
4.1.5.2- Analyse économique………………………………………………….
4.1.6 Typologie des agriculteurs soumis à notre étude…………………………..
4.1.6.1- Typologie 1 : Intégration de l’arbre au sein d’une exploitation ……..
4.1.6.2-Typologie 2 : Utilisation de l’arbre comme adaptation au CC………..
4.2 DISCUSSION SUR LES CONDITIONS IDEALES DE RENTABILITE ET
D’AMELIORATION DE LA BIODIVERSITE…………………………………………
CHAPITRE 5: CONCLUSION ET RECOMMANDATION……………………………
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE…………………………………………………….
ANNEXES…………………………………………………………………………………..
CHAPITRE 1: INTRODUCTION

1.1 Contexte et justification

Les principes de l’agroforesterie étaient déjà applique il y a plusieurs milliers d’années


(MacDicken et Vergara 1990). Dans certain ouvrages et/ou constat général l’on peut affirmer
sans se tromper que la première décennie du XIXe siècle a été caractérisée par une série de
crise au niveau mondiale (crises liées au changement climatique, crises alimentaire, crise
énergétiques et crise économiques). En effet, ces dégâts des crises mondiaux sont
occasionnés en partie par une forte déforestation, ignorance des meilleures pratiques
agroforestières sans toutefois faire une mise en cause des avantages et inconvénients que cela
pourrait occasionné. L’agroforesterie telle qu’observer dans des pays tropicale, tire une
importance que l’on doit y accorder une impérieuse importance de ces multiples Systèmes
AgroForestière (AFS) ne réside pas seulement dans la fourniture de l’ombre aux cacaoyers
mais aussi et surtout d’améliorer la capacité d’atténuer les effets du changement climatique,
d’améliorer la biodiversité tout constituant une source de revenu supplémentaire pour le
producteur.
De nos jours, dans les tropiques parce que la matière organique est fortement liée à la
productivité, à l’amélioration des sols, les efforts des recherches scientifiques ont porté entre
autre sur les effets ou impacte de l’agroforesterie système par système l’analyse scientifique
a porté essentiellement sur la teneur en carbone, dans les sols les différentes essences d’arbre
forestiers et fruitiers sur la quantité de ceux-ci. Cette activité représente aux yeux des
chercheurs, une des meilleures solutions pour réconcilier durablement la production agricole
et la protection de l’environnement. Cependant, plusieurs points sombres restent à éclaircir
quant aux bénéfices écologiques, économiques et sociaux que peuvent tirer les petits
producteurs ruraux, des pratiques agroforestières. Cependant, les agriculteurs perçoivent
aujourd’hui les limites de ce défrichement ; érosion des sols, baisse de la matière organique
des sols en grands cultures, perte de biodiversité, sont autant d’exemple de ces limites.
Comment y remédier ?
C’est dans ce même cadre que s’inscrit la présente étude dont le thème : l’agroforesterie dans
la cacao culture : biodiversité et rentabilité économique : Cas de la sous-préfecture de
Gabiadji. Ainsi donc, fort de ces différents défis face à la nature (baisse de production,
changement climatique, crise alimentaire, crise énergétique et économique, la disparition de
certains arbres médicinale), des stratégies ou techniques innovatrices de gestion rationnelle
et durable des ressources naturelles ont développé les conditions de vie des population
essentiellement les producteurs et pour atténuer certains effet climatique tout en protégeant
l’environnement et en améliorant la biodiversité. Parmi ces stratégies on mentionne le volet
environnemental du projet OUR COCOA du partenaire commercial SUSCOM-CI ainsi que
le programme de durabilité COCOA LIFE de SACO-BARRY CALLEBAUT.
L’objectif principale de ce volet est de stabilisé et de diversifier les revenus des productions
membres de la coopérative et d’améliorer les soins de santé en milieu rural tout en
encourageant les pratiques agroforestières durables pouvant restaurer les terres agricoles
ainsi que de participer fortement a la préservation de la biodiversité et environnemental.

1.2 Problématique

Etant donnés les impacts précédemment évoqués dus au Changement Climatique (CC) et à la
dégradation des sols et du couvert végétal, les producteurs de cacao risquent de faire face à
des périodes de stress accentuées, avec par exemple des vagues de chaleur estivales, baisse
de productivité ou de production, sols pauvres et peu favorable pour une culture durable. Il
est donc important de rechercher des solutions d’adaptation à ces changements néfastes sur
l’environnement, la cacaoculture et sur l’agriculture de façon générale. De ce fait,
l’agroforesterie peut présenter des atouts pour lutter à l’échelle locale contre ce changement
climatique et son corollaire d’effets, notamment par l’influence des arbres sur le microclimat
via leur ombre, et donc sur la température, la rétention d’eau, la diminution de
l’évapotranspiration mais aussi pourrait contribuer à une amélioration remarquable de la
biodiversité et être également une source de revenue supplémentaire pour les producteurs la
mettant en œuvre. C’est d’ailleurs en ce sens que le volet environnemental en particulier
l’agroforesterie des programmes de durabilité menés par la coopérative tire un intérêt
particulier pour celle-ci et donc demeure un paramètre indispensable pour la gestion durable
des sols et pour une agriculture sure et durable. La coopérative CASIB en collaboration avec
ces partenaires ont donc mis sur pieds des techniques ou stratégies qui répondent aux
contraintes environnementales, écologiques et économiques à travers la promotion de
l’agroforesterie et de tous ces contours. Mais peu de ces membres se sont intéressés jusqu’ici
à sa contribution pour la préservation, la conservation de la biodiversité et qui est également
une source de revenu pour ces membres.
En d’autres termes, certains producteurs ou membre ignorent à un certain degré d’un
système agroforestier bénéfique non seulement pour eux mais aussi pour la population
environnante.
L’étude portée sur l’agroforesterie dans la cacaoculture ; biodiversité et rentabilité
économique : Cas des membres de la coopérative CASIB COOP CA contribuera donc
pleinement à donner des informations et justifier ceux en quoi l’agroforesterie dans la
cacaoculture contribue t- elle à la préservation de la biodiversité et a une rentabilité
financière.
En effet, il sera question de prouver que l’agroforesterie contribue à l’amélioration ou la
préservation de la biodiversité et également à une rentabilité économique.
 Qu’es ce que l’agroforesterie dans sa conception générale ?
 En quoi ou comment l’agroforesterie contribue t- elle a l’amélioration de la
biodiversité ?
 Dans quelle mesure l’agroforesterie dans la cacaoculture est-elle rentable ?
La présente étude se propose de répondre à ces différentes interrogations.

1.3 Objectif de l’étude


L’objectif de cette étude de façon générale il s’agira de justifier ou de prouver comment
l’agroforesterie dans la cacaoculture parait contribuer à l’amélioration ou la préservation de
la biodiversité ainsi que développé un facteur clés d’augmentation des revenus des
producteurs / rentabilités financière.
L’atteinte de cet objectif globale nous conduira plus spécifiquement :
- A d’écrire et identifier les différents systèmes d’agroforesterie à base de cacao
pouvant améliorer la biodiversité.
- Etudier/analyser la conduite d’une parcelle agroforestière
- Faire ressortir les avantages économiques, environnementaux et écologiques de
l’agroforesterie dans la cacaoculture.
- Identifier certaines essences, système ou type agroforestier rentable
- Faire des stimulations financières de l’agroforesterie en fonction du nombre et du type
d’arbres intégré dans la culture.

1.4 Importance de l’étude

Cette étude portant sur l’agroforesterie révèle d’une importance capitale en ce sens où :
- Elle fournit de l’ombre au verger en ces phases initiales et productives ;
- Elle permet d’atténuer les effets de changement climatique et d’améliorer la
productivité et de maintenir les sols riches et cultivables ;
- Elle favorise la conservation de la flore et de faune tout en contribuant à un équilibre
Ecosystémique ;
- Elle constitue une source de revenu supplémentaire pour les exploitants à travers les
diversifications des sources de revenu ;
- Elle contribue efficacement au maintien de la diversité des ressources végétales,
animales et à la conservation des ressources génétiques ;
- Elle contribue à l’éveille de conscience de certain producteur à la pratique de
l’agroforesterie ;
- Enfin ce rapport permettra aux décideurs politiques, environnementaux et
économiques de se pencher sur la question environnementale et de prendre des
mesures idoines pour la protection de ces systèmes d’utilisation des terres et de
l’amélioration du revenu des producteurs.

CHAPITRE 2 : DEFINITION, REVUE DE LITTERATURE ET CADRE


THEORIQUE
2.1 DEFINITION ET CLARIFICATION CONCEPTUELLE
Dans cette partie, nous donnons la signification des mots et expressions clés employés
dans le thème, tout en précisant les définitions que nous retiendrons dans le cadre de cette
étude.
2.1.1 Agroforesterie

De la multitude de définitions qui existent concernant le terme agroforesterie, nous


retiendrons celle de Baumer (1987) et celle de Lundgren et Raintree (1982). Pour Lundgren
et Raintree (1982) cité par Dondjang (2006), l’agroforesterie réfère à tout système
d’utilisation des terres où les ligneux pérennes ou les espèces végétales arborescentes sont
délibérément associés aux cultures agricoles et/ou aux animaux sur une même unité de
gestion de terre de manière simultanée ou séquentielle dans l’espace ou dans le temps afin
d’induire des interactions écologiques et économiques dont la gestion aide à optimiser la
production de chacune des composantes associées. D’après Baumer (1987), un système
agroforestier ou tout simplement agroforêt désigne les techniques et les modes de mise en
valeur des terres dans lesquelles les végétaux ligneux (arbres, arbustes, bambou, etc.) sont
volontairement associés dans une même parcelle à des cultures ou l’élevage, soit
simultanément (selon un certain agencement dans l’espace), soit de manière séquentielle
(selon un certain agencement dans le temps).
Dans le cadre de cette étude nous nous inspirerons de la définition de Lundgren et
Raintree (1982) en considérant que l’agroforesterie est un mode de mise en valeur de la terre
dans lequel les végétaux ou animaux (Arbres forestiers, fruitiers ou de l’élevage) sont
délibérément associés à une culture agricole (en l’occurrence le cacaoyer) ; simultanément
sur une même parcelle afin d’induire des interactions dont la gestion aide à optimiser le
profit du producteur
On pourra aussi retenir que l’agroforesterie est un système de gestion des ressources
naturelles qui, grâce à l’intégration des arbres dans les exploitations agricoles, permet de
diversifier et soutenir la production, et d’accroître la résilience des paysages et des moyens
d’existence en milieu rural. Il ressort de croire que ces différents systèmes agroforestiers
permettent de promouvoir des interactions écologiques pour augmenter les rendements,
l’utilisation des ressources (ex. nutriments, eau, lumière) et les bénéfices environnementaux
(ex. enrichissement et stabilisation des sols, protection de la faune).

Au sens large, on peut distinguer trois groupes de systèmes impliquant la foresterie :


- Les systèmes agro-sylvicoles : C’est l’association des productions végétales et
des arbres ;
- Les systèmes sylvo-pastoraux : C’est l’association des productions animales et
des arbres ;
- Les systèmes agro-sylvo-pastoraux : C’est l’association des productions
végétales, des productions animales et des arbres

2.1.2 Notion de biodiversité


Selon le dictionnaire français la rousse, la biodiversité désigne l’ensemble des organismes
vivants, qui s’apprécie en considérant la diversité des espèces, celle des gènes au sein de
chaque espèce ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes.
Selon le résumé de l’un des rapports du consensus scientifique référence produit en 2005 par
l’évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) intitulé : « Ecosystems and Human
well-being : Biodiversity Synthesis », le terme biodiversité vient de l’expression anglaise
‘biological divertsity’, soit ‘diversité biologique’en français. La biodiversité reflète le
nombre, la variété et la diversité des organismes vivants. Le terme désigne à la fois la
diversité au sein des espèces (diversité génétique) entre les espèces (diversité d’espèce) et
entre les écosystèmes (Diversités d’écosystème). Il couvre également la façon dont cette
diversité change d’un endroit à un autre et au fil du temps. Des indicateurs tels que le
nombre d’espèce dans une zone donnée peuvent permettre le suivi de certains aspects de la
biodiversité
La biodiversité est partout, aussi bien sur terre que dans l’eau. Elle comprend tous les
organismes depuis les bactéries microscopiques jusqu’aux animaux et aux plantes plus
complexes. Sur base des connaissances actuelles sur la façon dont la biodiversité change
avec le temps, il est possible d’avancer des estimations approximatives du rythme
d’extinction des espèces.
Les services fournit par les écosystèmes sont les bienfaits que les écosystèmes procurent aux
humains. La biodiversité joue un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes et
dans les nombreux services qu’ils fournissent. Ces services comprennent le cycle des
élément nutritifs et le cycle de l’eau, la formation et la rétention du sol, la résistance aux
espèces envahissantes, la pollinisation des plantes , la régulation du climat, ainsi que le
contrôle des organismes nuisible, ainsi que le contrôle des organismes nuisibles et de la
pollution.
L’organisation des nations unies prend également plusieurs exemples pour illustrer
l’importance de cette biodiversité des espèces et des cultures. L’humanité cultive environs
6000 plantes pour se nourrir mais, en réalité seules 200 d’entre elles contribue à remplir son
assiette et neuf 9 seulement représentent 66% de toutes les récoltes dans le monde (FAO met
en garde contre le risque pénurie alimentaire faute de biodiversité)

2.1.3 Notion de rentabilité financière

Le dictionnaire Larousse 2009 définit la rentabilité comme étant la capacité d’un capital à
procurer des revenus, soit par placement (dans une logique purement financière), soit par
investissement en intégrant dans un système productif dont on attend un bénéfice supérieur
au capital investi. 8 Dans le lexique d’économie, Silem et Albertini (1999) ont défini la
rentabilité comme étant la capacité d’un capital investi à procurer des revenus exprimés en
termes financiers. Pour cette étude relative aux systèmes agroforestiers, un système rentable
est donc un système dont les frais de réalisation sont moins coûteux que les recettes qu’il
pourrait générer. La rentabilité traduit alors la capacité à produire un bénéfice net
satisfaisant.
2.2 REVUE DE LITTERAURE
Les arbres fruitiers et forestiers en plus de leur usage en nutrition, médecine traditionnelle et
pharmacopées et extractions diverses remplacent de plus en plus les arbres d’ombrages
communs dans les plantations de cacao
L’intérêt que suscitent les AFC en côte d’Ivoire n’est plus à démontrer à la vue du nombre
important d’études, d’observations et de critiques dont elles font l’objet.
2-2-1. Facteur de biodiversité et rentabilité financière des AFC
2.2.1.1 Les plantes campagnes du cacao dans les AFC

Une meilleure connaissance des systèmes agroforestiers à base de cacao passe par une
prise en compte de toutes les composantes du système. Les arbres associés au cacaoyer,
longtemps négligés par la recherche, sont à la base de la structure et de l’écologie de ces
agroforêts. En effet, pendant longtemps, la gestion de ces espaces s’est concentrée sur l’arbre
cacaoyer au détriment des autres composantes. Cependant, du fait de la crise cacaoyère, du
fort intérêt porté à la gestion et à la conservation des plantes indigènes, ainsi que du souci
croissant d’allier sur des mêmes espaces de conservation et de production, l’accent est mis
aujourd’hui sur la prise en compte de toutes les composantes dans la gestion de ces espaces.

Ceci a ainsi justifié de nombreuses publications dans les différents ministères intervenant
dans le secteur agricole et environnemental notamment le MINADER ; MINEF et la
SODEFOR 2020). allant dans cette même visé étude de menée par l’ONG IMPACTUM en
collaboration avec ONG TFT pour les PSE au sein de la coopérative CASIB COOP CA
(2019-2022) précise que parmi les plantes associées au cacaoyer, on note une certaine
préférence des producteurs pour le Ricinodendron heudelotii (communément appelé
AKPI),l’Irvingia gabonensis (communément appelé KPLE), Garcinia Sp (communément
appelé Petit Colas), Terminalia Ivorensis (communément appelé Framiré) et le Terminalia
superca (communément appelé Fraké) pour de nombreuses espèces fruitières exotiques du
genre citrus qui sont toutes plantées et commercialisées.
Le tableau 1 présente l’ordre de préférence et d’intégration des espèces dans les
plantations.

Numér Noms scientifiques Noms Usuels Famille Roles spécifiques


o
d’ordre
01 Ricinodendron heudelotii AKPI Euphorbiacea F, C, M, T, W
e
02 Irvingia gabonensis KPLE Irvingiaceae F, C, M, T, W
03 Garcinia Sp Petit Colas Clusiaceae F, C
04 Terminalia Ivorensis Framiré Combretaceae F, C, M, T, W
05 Terminalia superca Fraké Combretaceae F, C, M, T, W

Légende :

*Principales utilisations:
F= aliment C= source monétaire M= médicinale T= Bois d’œuvre W= Bois de chauffage S= Ombrage

2.2.1.2 Sur le plan Social

Au-delà de l’intérêt économique et séculier qu’elles suscitent, les AFC sont aussi des cadres qui ont
permis aux planteurs de tisser une certaine intimité avec leurs écosystèmes.

Dans cadre de la mise en œuvre des PSE au sein de la coopérative, le volet social est non négligeable.
En effet, la production des plants campagne au cacaoyer sont mis en place par les femmes des paysans au
sein des chaque communauté mise en association Villageoise d’épargne et de crédit (AVEC) par ONG CARE
INTERNATIONAL en collaboration avec ONG GFM3. Dans cette même étude du programme, on révèle que les
planteurs accordent une grande valeur au cacao et qu’environ 70% des ménages ou famille des producteurs
tirent l’essentiel de leurs revenus du cacao (Enquête ménage et exploitation, 2022). L’argent du cacao sert
généralement à la satisfaction des grands besoins physiologique des paysans (Se nourrir, Boire, se soigner,
construction d’une maison, traitement d’une maladie, scolarisation des enfants, frais de dot pour le mariage,
etc.) Socialement également, les cacaoyères sont perçues comme appartenant à la famille dont le premier
responsable est le chef de ménage.

2.2.1.3 Sur le plan écologique et environnemental


Impact environnemental : “ le paysage local est en cours de transformation et les effets sont de plus en
plus perceptibles (microclimat, diversité biologique, amélioration des nappes phréatiques et sources, état
sanitaire des cultures amélioré, etc).

………………………………
2.2.1.4 Sur le plan économique : rentabilité des agroforêts à base de cacao..

CHAPITRE 3: METHODOLOGIE ……………………………………………………


3.1 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE………………………………………
3.1.1 Le milieu Humain…………………………………………………..
3.1.2 Le milieu Physique……………………………………………………………
3.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL………………………….
3.2.1-Historique/ Présentation générale de la CASIB COOP CA………………….
3.2.2-Missions et Objectifs…………………………………………………………
3.2.3- Organigramme et fonctionnement de la Coopérative……………………….
3.3 CHOIX DES LOCALITES D’ETUDE ET DES SPECULATIONS……………..
3.3.1- Le choix des Zones d’étude…………………………………………………
3.3.2- Le choix des spéculations……………………………………………………
3.4 COLLECTE DE DONNEES ET LEURS SOURCES…………………………….
3.4.1- Les données de sources primaires…………………………………………..
3.4.2- Les données de sources secondaires………………………………………..
3.5 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES……………………………….
3.5.1 Les données quantitatives………………………………………………….
3.5.2- les données qualitatives…………………………………………………..
3.6 LIMITES DE L’ETUDE………………………………………………………….

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION…………………………………..


4.1 RESULTATS………………………………………………………………………
4.1.1 Présentation de l’échantillon des producteurs enquêtés……………….
4.1.2 Caractérisation de l’Agroforesterie dans la zone d’étude…………….
4.1.1.1- La diversité / Composition……………………………………….
4.1.1.2- Stratification / Structure………………………………………….
4.1.3 Les différents systèmes agroforestiers rencontrées de l’échantillon…..
4.1.2.1- Système agro-sylvicoles………………………………………….
4.1.2.2- Système agro-pastoraux………………………………………….
4.1.2.3- Système agro-sylvo-pastoraux…………………………………..
4.1.4 Présentation d’une parcelle agroforestière : Cas de la conduite d’une
exploitation de cacao associé à des arbres et des volailles……………………………
4.1.4.1- Avantage de la conduite d’une parcelle agroforestière (agro-sylvo-
pastoraux) plutôt qu’une exploitation simple sans agroforesterie………………..
4.14.2- Etude la trajectoire des exploitations agroforestières par les arbres
fertilitaires, fruitières et forestières……………………………………………….
4.1.5 Analyse économique et environnemental des parcelles agroforestière…..
4.1.5.1- Analyse écologique et environnementale……………………………
4.1.5.2- Analyse économique………………………………………………….
4.1.6 Typologie des agriculteurs soumis à notre étude…………………………..
4.1.6.1- Typologie 1 : Intégration de l’arbre au sein d’une exploitation ……..
4.1.6.2-Typologie 2 : Utilisation de l’arbre comme adaptation au CC………..
4.2 DISCUSSION SUR LES CONDITIONS IDEALES DE RENTABILITE ET
D’AMELIORATION DE LA BIODIVERSITE…………………………………………
CHAPITRE 5: CONCLUSION ET RECOMMANDATION……………………………
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE…………………………………………………….
ANNEXES…………………………………………………………………………………..

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