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ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵏ ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ
ROYAUME DU MAROC
وزارة ا
ⵜⴰⵎⴰⵡⴰⵙⵜ ⵏ ⵜⴷⵓⵙⵉ
Ministère de la Santé
ا ار ا
ⵜⵉⵏⵎⵍ ⵜⴰⵏⴰⵎⵓⵔⵜ ⵏ ⵜⴷⵓⵙⵉ ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰⵏⵜ
Ecole Nationale de Santé Publique
PROMOTION (2012-2014
I
ENSP( ex:INAS), Rue Lamfadel Cherkaoui, Madinat Al Irfane, Rabat
Tél. : 05.37.68.31.62 - Fax 05.37.68.31.61 - BP : 6329 Rabat -
http://ensp.sante.gov.ma
RESUME
Objectif : Evaluer le système de gestion des DMPS de l’hôpital d’enfants de Rabat, en vue
de contribuer à son amélioration.
Méthodologie: Cette étude a été menée sur la base d’une évaluation normative du système
de gestion des DMPS à savoir les ressources, les processus et les résultats. C’est une étude
de cas mixte (quantitative et qualitative) réalisée entre Avril et Mai 2014.
Résultats: Dans notre étude, sur un total de 114 personnes questionnées, 72 (69,2% ont
répondu. La majorité du personnel infirmier n’a pas les connaissances de base en matière
de gestion des déchets hospitaliers. 98% du personnel soignant médecin et infirmier est
conscient des risques et des conséquences que peuvent engendrer les déchets médicaux et
pharmaceutiques pour leur santé. Le seul moyen de protection utilisé par le personnel
soignant est le port de gants. Seulement 6,7% du personnel utilise ce moyen, même s’il est
disponible et en quantité suffisante dans le service. La pratique du tri et conditionnement
n’est pas assurée à la source dans 60% des cas. Le matériel de conditionnement n’est pas
conforme dans 33,4% des situations observées. Presque 35% du personnel n’a pas
bénéficié de formation et 69% estime que les actions de sensibilisation sont insuffisantes.
La majorité des services sont dépourvus d’un local de stockage intermédiaire conforme aux
normes. Les gestionnaires et le personnel ont soulevé des contraintes d’ordre logistiques
(la dotation irrégulière en matériel), d’ordre organisationnelles ( le manque d’un suivi
rigoureux des activités externalisées, le manque de formation pour une part non
négligeable du personnel, l’insuffisance en actions de sensibilisation pour le personnel et
pour les usagers de l’hôpital, la non disponibilité de guides de protocoles au niveau de
l’hôpital) et d’ordre culturelles (non implication de certains acteurs et responsables dans la
gestion des déchets).
iii
Conclusion : L’étude nous a permis d’évaluer le système de gestion des déchets médicaux
et pharmaceutiques mis en place à l’HER. Ce même système présente des points forts et
des points faibles. Des mesures et des actions d’urgence sont à mettre en place pour
l’amélioration du système en question. Nos recommandations pour l’action vont dans le
d’orienter et d’aider les gestionnaires de l’hôpital d’enfant de Rabat à la prise de décisions.
Mots clés : Gestion, Système, Déchets, Médicaux et pharmaceutiques, Evaluation
iv
ABSTRACT
Introduction: Institutions of health care are major producers of waste of different nature.
Medical and Pharmaceutical Waste (DMP) generated by these institutions are the main
types of hazardous waste. Their elimination is therefore a particular problem that requires
specific technical requirements to enable proper management and minimizing risk in all
patients, staff and the environment. The fact that we have done to HER shows that the
management of solid medical waste and pharmaceutical is anarchic. Our main research
question is: What determines this situation related to the uncontrolled management of AS
to HER?
v
Conclusion: Our study confirms that several factors determine the uncontrolled
management of medical and pharmaceutical waste to the children of Rabat hospital and
emergency measures are implemented by managers and hospital officials to improve the
existing system and subsequently help to ensure the safety of patients, staff and the
environment.
Keywords: Management, System, Waste, Medical and Pharmaceutical, Evaluation
vi
TABLE DES MATIERES
I.INTRODUCTION………………………………………………………………………………….. 11
II.MATERIELS ET METHODES…………………………………………………………………… 15
2.1. La population cible de l’étude……………………………………………………………….... 15
2.2. La collecte des données………………………………………………………………………... 16
2.3. L’échantillonnage……………………………………………………………………………… 16
2.4. La définition des variables à l’étude…………………………………………………………… 16
2.5. L’analyse des données…………………………………………………………………………. 17
2.6. Les considérations éthiques……………………………………………………………………. 17
III.RESULTATS……………………………………………………………………………………… 18
3.1. Volet quantitatif………………………………………………………………………………… 18
B. Résultats du questionnaire ……………………………………………………………………….. 18
3.1.1. Caractéristiques démographiques et professionnelles……………………………………. 18
3.1.2. Connaissance par le personnel des catégories de risques liés aux déchets………………. 18
3.1.3. Connaissance des références législatives et ou règlementaires…………………………... 19
3.1.4. Les références citées par le personnel soignant………………………………………….. 19
3.1.5. Connaissance par le personnel soignant des différentes catégories de déchets …………. 20
3.1.6. Connaissance de la signification des initiales: DMP-DAS-DASRI……………………… 20
vii
3.1.28 Les difficultés rencontrées par le personnel dans la gestion des DMPS…………………… 29
B. Résultats de l’observation ……………………………………………………………………….. 30
3.1.29. Pratiques professionnelles du tri et du conditionnement ………………………………...... 30
3.1.30. Le port d’un matériel de protection par le personnel………………………………………. 30
3.1.31. Pratiques professionnelles du stockage, de la collecte et du transport…………………...... 31
3.1.32. Disponibilité dans le service d’un local pour le stockage intermédiaire des DMPS……. .. 31
3.1.33. Disponibilité du matériel destiné à la collecte et au transport des déchets………………... 31
3.1.34. Disponibilité du matériel pour l’évacuation des DMPS à l’extérieur de l’hôpital………... 31
3.1.35. Disponibilité dans l’hôpital d’un local pour le stockage final des DMPS…………………. 32
viii
LISTES DES FIGURES
ix
LISTE DES ABREVIATIONS
x
I. INTRODUCTION
La gestion des déchets hospitaliers est une activité délicate qui demande un minimum de
connaissance. La bonne gestion de ces déchets est un gage de prévention et de sécurité
pour tous ceux qui fréquentent les hôpitaux et ceux qui y travaillent. Parmi ces déchets, les
déchets médicaux et pharmaceutiques représentent une catégorie issue des activités de
soins prodigués dans différentes structures médicalisées, notamment dans les structures
hospitalières. Le suivi de leur production, leur gestion et leur élimination font partie des
préoccupations écologiques et sanitaires actuelles [1].
Une gestion inappropriée de ces déchets au niveau des formations hospitalières, accroît les
risques traumatiques, infectieux, toxiques, radioactifs et psycho émotionnels pour les
professionnels de santé et les usagers de l’hôpital [2]. De même, les méthodes de leur
gestion peuvent en elles-mêmes entraîner un risque pour la santé, si les différentes étapes
du processus de gestion ne sont pas menées correctement [3].
En 1992, en France, huit cas d'accidents d'exposition aux virus liés à des déchets médicaux
infectieux ont été recensés [4]. Ces expositions concernaient une contamination avérée par
le virus du sida.
Aux États-Unis, les centres pour le contrôle et la prévention des maladies [5] ont recensé
une prévalence de trente neuf cas similaires en 1994, et de cinquante et un cas en 1996.
Une étude (OMS) menée en 2002 auprès de 22 pays en voie de développement a montré
que 18 à 64 % des établissements de soins n’éliminent pas correctement leurs déchets. Les
injections par seringues contaminées sont responsable de 21 millions d’hépatite B (32 %
des nouveaux cas) ,2 millions d’hépatite C (40 % des nouveaux cas) et 260 000 cas VIH
Sida (5 % des nouveaux cas).
De ce fait, une gestion adéquate de ces déchets nécessiterait une politique d'hygiène
appropriée, des moyens humains, matériels et financiers suffisants, du personnel formé et
une réglementation adéquate pour pouvoir prévenir, si non réduire, tout risque pour les
patients, les professionnels et l’environnement [6].
Le Maroc, s’est engagé avec détermination dans la mise en place de solutions pour une
meilleure gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques. Du recensement des déchets
produits à la réécriture des protocoles de soins, de la création de filières d’élimination au
développement d’une politique de réduction des déchets en passant par la mise en place
d’une politique de développement durable, afin de faire progresser les soins éco-
responsables [7] .
11
Au Maroc et au sens de l’article 3 de la loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à
leur élimination, les déchets médicaux et pharmaceutiques sont tout déchet issu des
activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, palliatif ou curatif dans les
domaines de la médecine humaine ou vétérinaire et tous les déchets résultant des activités
des hôpitaux publics, des cliniques, des établissements de la recherche scientifique, des
laboratoires d’analyses opérant dans ces domaines et de tous établissements similaires .Par
la même loi, dans son article 6 : Toute personne qui détient ou produit des déchets, dans
des conditions de nature à produire des effets nocifs sur le sol, la faune et la flore, à
dégrader les sites ou les paysages, à polluer l’air ou les eaux, à engendrer des odeurs, ou
d’une façon générale, à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement, est
tenue d’en assurer ou d’en faire assurer l’élimination dans les conditions propres à éviter
lesdits effets, et ce, conformément aux dispositions de la présente loi et ses textes
d’application. Ces mêmes déchets doivent faire l’objet d’une gestion spécifique visant à
éviter toute atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement (article 38).
Le Ministère de la Santé s’est engagé ces dernières années à mettre en œuvre des actions
visant la prévention et la protection de l’hygiène dans les établissements de soins,
notamment la mise en place d’un système de gestion des déchets générés par les
établissements de soins, dont l’objectif premier est d’éviter la transmission accidentelle des
maladies et d’améliorer la qualité des soins. Dans la même perspective, un guide de gestion
des déchets des établissements de soins a été élaboré en décembre 2004 et édité avec
l’appui du Centre Régional des Activités d’Hygiène du Milieu (CEHA) de l’Organisation
mondiale de la santé. Une circulaire du ministère de la santé n° 59/DHSA/20/21, du
28/11/2000, relative au programme d’hygiène hospitalière, de gestion de traitement des
déchets des établissements de soins invite les établissements de soins à prendre toutes les
mesures nécessaires pour garantir une gestion sécurisante des déchets produits. Le
règlement intérieur des hôpitaux au Maroc, dans son article 87 stipule que « Le directeur
de l’hôpital doit veiller au respect des règles d’hygiène et de propreté des locaux de
l’hôpital par les usagers, le personnel et les visiteurs. Il prend à cet effet toutes les mesures
de prévention et de sensibilisation nécessaires » [8]. Ainsi la gestion et l’élimination des
déchets médicaux et pharmaceutiques doivent s’effectuer conformément à la législation et
à la règlementation en vigueur en la matière [9].
En milieu hospitalier, la gestion de ces déchets s’inscrit dans la politique d’amélioration
continue de la qualité et de la sécurité des soins. Elle contribue également à prévenir les
12
évènements indésirables liés aux activités des établissements de soins, notamment la
prévention des infections associées aux soins (IAS) et les accidents d’exposition au sang
(AES). De ce fait, les gestionnaires des hôpitaux doivent garantir le droit de la population à
la santé et à un environnement sain. A ce titre ils doivent mettre en place un système
adéquat pour la gestion des déchets produits.
Dans la même perspective, l’OMS recommande que chaque établissement de soins devra
préparer un plan même simple de gestion des déchets déterminant les objectifs, les
activités, les intervenants et leurs attributions, les ressources nécessaires, ainsi que les
mécanismes de suivi, de supervision et de contrôle. Ce système devra faire l’objet d’une
évaluation périodique et systématique en vue d’assurer sa qualité et sa pérennité.
13
- Quels sont les intervenants dans ce système et qui sont concernés par ces
dysfonctionnements ?
- A quoi sont dus les dysfonctionnements majeurs constatés ?
Pour pouvoir contribuer à l’amélioration de la situation, il nous a paru important d’évaluer
le système de gestion des DMPS de l’hôpital d’enfant de Rabat afin de mesurer les
insuffisances, de pointer les facteurs à renforcer et construire une base de données pouvant
aider les gestionnaires et le personnel à la prise de décisions pour l’amélioration du
système existant.
Afin d’atteindre cet objectif général, nous nous sommes fixés comme objectifs
spécifiques :
1. Tester les connaissances du personnel soignant.
des déchets.
14
II. MATERIELS ET METHODES
Afin d’approcher ce sujet, nous avons adopté une approche mixte (quantitative et
qualitative).
Pour approfondir notre analyse sur le système de gestion des DMPS, nous avons eu en
plus de l’aspect quantitatif recours à un aspect qualitatif qui a intéressé le médecin
directeur de l’hôpital d’enfants et le responsable de l’unité d’hygiène hospitalière. Le choix
de ces personnes à été fait d’une manière raisonnée. Ce volet vise à décrire la politique de
l’établissement et l’organisation du système de gestion des déchets hospitaliers,
La population cible est représentée par le personnel médical et infirmier des services de
soins et d’hospitalisation (12 services), le personnel médical et infirmier du service du
laboratoire et de l’unité des prélèvements, le personnel chargé de la collecte des DMPS, le
médecin chef directeur de l’hôpital d’enfants et le responsable de l’unité d’hygiène
hospitalière.
15
2.2. Collecte des données
Le volet quantitatif :
- Un questionnaire a été élaboré, renfermant sept items et totalisant trente neuf questions.
- Une grille d’observation par service a été élaborée contenant 21 critères de jugement.
Le volet qualitatif :
- La compulsion et l’analyse de certains documents en rapport avec la gestion des
DMPS : CPS, rapports d’enquêtes ou de supervision, documents de suivi, rapports
financiers…
- Deux guides d’entretien semi-directif pré testés ont été utilisés pour collecter les
données qualitatives. Les demandes d’entretien ont été envoyées par voie officielle à la
population cible. Nous avons procédé par la prise de note lors des interviews qui ont
pris chacun 20 minutes.
- Conformément à nos objectifs de recherche, les deux entretiens se sont focalisés sur les
items suivants : La politique et l’organisation du système de gestion des DMPS, la
disponibilité d’un plan de gestion, les investissements liés à la gestion des DMPS, les
dysfonctionnements constatés, les contraintes rencontrées et la satisfaction globale.
- La collecte des données quantitatives et qualitative de l’étude a été réalisée du 16 Mai
au 30 Juin 2014.
2.3. L’échantillonnage
- Pour le volet quantitatif et qui a concerné l’unité d’analyse représentée par le personnel
soignant de l’hôpital d’enfant, nous avons procédé par quotta (50% des l’effectif des
médecins et 50% de l’effectif des infirmiers).
- Pour le volet qualitatif et qui a concerné l’unité d’analyse représentée par le
gestionnaire et responsable, nous avons procédé par un échantillonnage à choix
raisonné.
- Concernant les unités d’analyses représentées par les structures le choix a porté sur 12
services d’hospitalisation, le service du laboratoire et l’unité des prélèvements.
2.4. La définition des variables à l’étude
- La variable dépendante est le système de gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques solides. Il correspond à un ensemble d’éléments (composantes) en
interaction et qui sont organisés pour aboutir à une gestion efficace et sécurisante des
DMPS.
- Les variables indépendantes sont représentées par les ressources, les processus et les
résultats (figure 1).
16
Système de gestion des DMPS
- Infrastructure
- Budget
d’investissement
- Les données quantitatives étaient traitées et analysées sur le logiciel Excel version
2007.
- Les données qualitatives ont fait l’objet d’une analyse du contenu des entretiens et des
questions ouvertes du questionnaire.
17
III. RESULTATS
A. Résultats du questionnaire :
Fréquence Fréquence
Caractéristiques Effectif
relative % cumulée %
Médecin 23 31,9 31,9
Profession
Infirmier 49 68,1 100
Masculin 52 72,2 72,2
Sexe
Féminin 20 27,8 100
Moins de 30 ans 2 2,8 2,8
30-39 ans 36 50 52,8
Tranche d’âge
40-49 ans 33 45,8 98,6
Plus de 50 ans 1 1,4 100
Médecine 28 38,9 38,9
Chirurgie 16 22,2 61,1
Réanimation 13 18 79,1
Lieu de travail
Urgences 12 16,7 95,8
Laboratoire 2 2,8 98,8
Unité de prélèvements 1 1 ,2 100
1an-4ans 5 6,9 6,9
Ancienneté 5ans-9ans 8 11,1 18
dans le poste 10ans-14 ans 31 43,0 61
15 ans et plus 28 38,8 100
- Dans 37,5% des réponses, le mot « déchet » a été définit comme étant de la saleté soit
un effectif de (n=27), 29,1% soit (n=21) c’est un résidu qu’on ne peut plus utiliser,
19,4% soit (n= 14) c’est un objet que l’on pourrait jeter et 13,8% soit (n=10) c’est un
objet inutile et sans valeur.
18
3.1.3. Connaissance par le personnel des catégories de risques liés aux déchets
Les risques biologique, infectieux et chimique constituent les catégories de risque les plus
citées par le personnel
el soignant, avec des fréquences respectives
respective de 52,7%, 34,7% et
11,1%. Le risque radioactif a été cité par le personnel à une fréquence de 1,3%. Le risque
psycho émotionnel n’a été cité par aucun participant à l’étude.
52,7% 1,3%
34,7% 0%
11,1%
- 90% des participants, soit un effectif (n=54) n’ont cité aucune référence, quelle soit
législative ou réglementaire en rapport avec la gestion
gestion des déchets hospitaliers. Contre
10% des participants soit un effectif de (n=6) ayant cité quelques unes des références.
10%
OUI
NON
90%
19
3.1.5. Les références citées par le personnel soignant
- Le règlement intérieur du CHIS est la référence la plus citée par le personnel avec une
fréquence de 33 3% soit (n=2).
- Le règlement intérieur des hôpitaux, le serment d’Hippocrate, le guide du ministère de
la santé et la loi 28-00 sur la gestion des déchets ont été citées comme références dans
presque 17% des réponses.
- Les risques biologiques et infectieux sont les plus cités par les répondants avec des
fréquences respectives de 52,7% (n=38) et 34,7% (n=25).
Autres risques;
12,6%
Risque
Risque biologique;
infectieux; 52,7%
34,7%
20
3.1.8. Connaissance de la signification des initiales: DMP-DAS-DASRI
- La signification du terme DMP était connue par 47,2% (n=34) des participants, 30,5%
(n=22 ont donné une fausse réponse et 22,3% (n=16) ignorent ce que signifient les
initiales DMPS.
- 80,5% ont donné la réponse exacte pour le terme DAS, contre 11% (n=8) qui ont donné
une fausse signification et 8,4% (n=6) ignorent complètement ce que signifient les
initiales DAS.
- 86% (n=62) connaissent exactement ce que signifient les initiales DASRI, contre 9,8%
(n=7) ayant donné la fausse réponse et 4,2% (n=3) ne savent pas ce que signifient ces
initiales.
- Environ 75% (n=54) des participants ont cité le tri et le conditionnement ; la collecte
était citée par environ le tiers 33,3% (n=24) des participants ; le stockage intermédiaire
cité par 54% (n=39) et le transport a été cité dans seulement 12% (n=8) des réponses.
- Le traitement et l’élimination finale n’a pas été cité dans toutes les réponses à la
question relative aux étapes de la filière de gestion des déchets hospitaliers.
- 36% des participants (n=26) ignorent les codes de couleur réglementaires pour le
conditionnement de différentes catégories de déchets produits dans l’hôpital. Dont 14%
sont des médecins et 86% sont des infirmiers.
- 22% (n=16) ont donné la réponse exacte sur le code de couleur réservé pour le
conditionnement des déchets infectieux DASRI. 68% (n=10) d’entre eux son de profil
médical et 32% (n=6) sont de profil infirmier.
- Moins de 18% (n=13) des participants connaissent la correspondance des codes couleur
noire et rouge pour le conditionnement des déchets assimilés aux ordures ménagère
21
3.1.11. Perception par les participants du risque lié à la gestion des DMP
- La totalité des participants 100% (n=72) tout profil confondu estime que le personnel
soignant est exposé à des risques de santé lors de l’exposition à un déchet d’activités de
soins infecté.
- Le risque de contamination par le VIH/sida était le risque le plus fréquemment cité par
les participants à l’étude 75% (n=54) suivi du risque de contamination par les virus
des hépatites B puis C (respectivement 63% (n= 45) et 37% (n=26). Un des répondants
a évoqué la tuberculose comme risque viral.
3.1.12. Perception du risque lié aux déchets médicaux et pharmaceutiques
- Quelle que soit le profil, l’âge et l’ancienneté des participants, la majorité des
répondants soit 98,5% estimaient que les DMP exposent le personnel soignant à des
risques de santé.
OUI NON
2%
99%
- Les risques biologiques et infectieux sont les plus cités par les répondants avec des
fréquences respectives de 52,7% (n=38) et 34,7% (n=25).
3.1.14. Attitudes du personnel face à un accident d’exposition au sang
- Pour 68% du personnel infirmier, le premier geste à effectuer après un AES est le
nettoyage, la désinfection et la protection de la blessure par un pansement puis
chercher à connaitre le statut sérologique du patient source dans 28,4% des cas.
- Pour le personnel médical, le premier geste à effectuer après un AES consistait en un
simple rinçage dans 38,6% et à s’enquérir du statut sérologique du patient dans 25,5%
des cas. Deux des répondants ont cité comme attitude la déclaration de l’accident au
médecin du travail.
22
3.1.15.. Formation en matière de gestion des déchets hospitaliers
- 65,3% soit enn effectif (n=47) des participants ont déjà bénéficié d’une formation en
matière de gestion des déchets hospitalier, contre 34,7% soit (n=25) n’ont jamais
bénéficié de cette formation.
- 52% (n= 25) confirmaient que la formation remontait à plus de cinq ans (5ans), 14%
(n=10) estiment que leur formation remontait à moins d’un an et 34 % (n=12) situent le
délai de la formation entre 2 et moins de 5ans.
34,7%
65,3%
OUI
NON
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Fréquence en %
23
3.1.17. Sensibilisation du personnel par l’administration de l’hôpital
OUI
31%
NON
69%
OUI
95%
24
3.1.19. Les moyens utilisés dans l’hôpital pour transporter les déchets médicaux et
pharmaceutiques produits par les services
- Le transport manuel est le moyen le plus utilisé 84%, suivi d’un engin roulant (chariot)
15%.
- Presque 95% du personnel confirme que les chariots ne sont pas uniquement
uniqueme réservés
au transport des déchets.
100%
Fréquence en %
80%
60%
40%
20%
0%
Manuel Brouette Engins roulants
Maoyen de transport
Figure 10 : Le moyen utilisé pour le transport des déchets produits par les services
- Dans 92% des réponses des participants, la collecte est anarchique et ne respecte pas la
fréquence normale.
- Pour les 8% des répondants, la collecte est régulière avec une fréquence de deux fois
par jour.
Régulier
8%
Anarchique
92%
25
3.1.21. Disponibilité dans le d’un local pour le stockage intermédiaire des déchets
- Environ 65% des participants confirment l’absence d’un local pour le stockage
intermédiaire des déchets dans leurs services respectifs, contre 35% qui confirment
confirme son
existence.
- Lorsque ce local existe, il n’est pas fermé (100%), il n’est pas doté de point d’eau
(100%) et aucune affiche n’existe pour son identification (100%).
OUI
35%
NON
65%
Figure 12:: Disponibilité dans le service d’un local pour le stockage intermédiaire des
d
déchets
- Dans 78% des réponses des participants, le personnel chargé de la collecte des déchets
n’utilise pas des conteneurs à roues pour la collecte des déchets produits dans les
services. 22% confirme le contraire.
- 85% de ce personnel exercent dans un service de médecine et ou de réanimation
(oncologie, réanimation polyvalente et réanimation néonatale).
- Dans 95% des réponses des participants, les déchets sont posés même au sol.
22%
OUI
NON
78%
26
3.1.23. Disponibilité dans le service des collecteurs pour déchets piquants et
tranchants
- Dans 98% des réponses, les collecteurs pour déchets piquants et tranchants
trancha sont
disponibles dans le service.
- 87% du personnel estime que ce matériel même s’il existe dans le service il est très
insuffisant.
Quantité
Suffisante
22%
Quantité
insuffisante
78%
La totalité des participants (100%) confirme que les sacs de couleurs différentes sont
disponibles dans le service. 78% d’entre eux estime que la quantité reste insuffisante.
Quantité
Suffisante
22%
Quantité
insuffisante
78%
27
3.1.25. Disponibilité dans le service des affiches précisant les différents types de
déchets et leur destination
70%
Fréquence en % 60%
50%
40% N’existent pas
30%
20%
Existent mais ne sont pas
10%
affichées
0%
Sont affichées
Figure 16 : Disponibilité dans le service des affiches précisant les types de déchets et
e
leur élimination
98% des participants estiment que le matériel de protection du personnel est disponible
dans le service. Ce matériel est dans la majorité des cas des gants.
2%
OUI
NON
98%
28
3.1.27. La pratique du tri à la source par le personnel soignant
- 44% du personnel estime que le tri à la source n’est pas respecté par le personnel
soignant.
- Dans presque 75% des réponses, les règles du tri et du conditionnement des déchets
ne sont pas respectées par le personnel (confusion entre les couleurs des sacs, présence
des déchets à risque mélangés avec les déchets sans risques)
NON
44%
OUI
56%
29
3.1.29. Satisfaction du personnel de la gestion des DMPS dans l’hôpital
- 82,6% du personnel médical et 69,4% du personnel infirmier ne sont pas satisfaits de la
gestion des déchets dans l’hôpital.
Fréquence Fréquence
Profil Satisfait Effectif relative en % cumulée en %
Médecin OUI 4 17,4 17,4
NON 19 82,6 100
Infirmier OUI 15 30,6 30,6
NON 34 69,4 100
TOTAL 72 100 100
3.1.30. Les difficultés rencontrées par le personnel dans la gestion des DMPS
B. Résultats de l’observation :
3.1.31. Pratiques professionnelles du tri et du conditionnement
- Dans 60% (n=9) des situations de tri observées, le personnel soignant n’assure pas le
tri des déchets dès leur production.
- Dans les 40% (n=6) des situations observées le personnel soignant ne respecte pas les
règles du tri.
- Dans 33,4% (n=5) des cas les DMP sont conditionnés dans du matériel non conforme
aux normes (carton, bouteille vide de sérum physiologique, mélangés avec des déchets
ménagers…).
- Dans la majorité des situations d’observations, le matériel pour le conditionnement des
déchets est disponible, mais en quantité insuffisante.
30
3.1.32. Le port d’un matériel de protection par le personnel
- Nos observations sur le terrain confirment que seulement dans quatre situations 26,7%
(n=4), le personnel soignant porte du matériel de protection lors du tri et du
conditionnement des déchets médicaux et pharmaceutiques. Le matériel de protection
le plus utilisé est les gants.
- Contrairement au personnel chargé de la collecte et du transport des DMP, nos
observations confirment qu’aucune personne rencontrée n’utilise du matériel de
protection contre les risques d’exposition.
- Dans 86% des services, on note l’absence d’un local pour le stockage intermédiaire des
déchets conforme aux normes
- Ce même local s’il existe dans certains services, il est mal entretenu et ne dispose ni de
porte de verrouillage, ni de point d’eau, ni de fiche de signalisation.
- Dans 95% des observations que nous avons réalisé, on note l’absence d’un matériel
adéquat pour la collecte et le transport en interne des déchets produits par les différents
services de l’hôpital.
- Tous les chariots utilisés pour la collecte et le transport des DMPS sont en métal et
dans la majorité des cas sont mal entretenus.
31
3.1.36. Disponibilité du matériel pour l’évacuation des DMPS à l’extérieur de
l’hôpital
3.1.37. Disponibilité dans l’hôpital d’un local pour le stockage final des DMPS
D’après l’entretien que nous avons mené avec le gestionnaire de l’hôpital, nous avons
confirmé que l’établissement a depuis longtemps tracé une politique locale pour une
gestion des déchets hospitaliers. Cette politique se traduit par une vision future
d’amélioration de la qualité et de l’efficacité du système mis en place.
« Etant que responsable de l’hôpital, notre politique managériale s’inscrit dans une
logique d’amélioration continue… Pour garantir une meilleure gestion des déchets
hospitaliers, nous avons inscrit soit dans le projet d’établissement hospitalier, soit dans le
plan d’action de l’hôpital un paquet d’actions concerté avec les gestionnaires et les
professionnels de l’hôpital… »
32
Quant à la disponibilité d’un document écrit de plan spécifique de gestion des déchets
hospitalier, le gestionnaire de l’hôpital confirme son absence. Mais des objectifs et des
actions sont identifiées et documentées dans le PEH (2010-2014).
L’exploitation des documents mis à notre disposition (PEH et plan d’action de l’hôpital
pour l’an 2013 et 2014) nous a permis d’identifier les axes stratégiques spécifiques à
l’hygiène hospitalière et à la gestion des déchets :
Action1 : Mettre en place d'une procédure de gestion des déchets hospitaliers au niveau
des services cliniques
Action2 : Instaurer une commission de supervision de l'hygiène hospitalière
La compulsion des documents mis à notre disposition, ainsi que les entretiens que nous
avons mené avec les gestionnaires à l’HER nous ont permis d’avoir des informations sur
l’organisation du système de gestion des DMPS .
Depuis janvier 2010, le système de gestion des DMPS à l’hôpital d’enfants, comme
d’autres établissements relevant du CHIS est organisé dans le cadre d’un marché
d’externalisation portant N° 308/2010. Ce même marché a été révisé en 2012 sous le N°
26/2012. Ce marché cadre est pour une durée de trois ans et portant objet
« l’externalisation des la gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques a du CHIS ».
33
Contrat
d’externalisation
LE PERSONNEL
Unité responsable de la gestion DE COLLECTE
des DMP
- Coordination
- Contrôle et supervision
L’entretien avec le responsable de la gestion des déchets montre que le personnel a besoin
de plus en plus d’actions de sensibilisation et de formation.
La majorité des participants à l’étude estiment que les actions de sensibilisation du
personnel et qui sont menées par l’administration de l’hôpital restent très insuffisantes et
par la même occasion ils proposent de renforcer ces actions.
Les propos du responsable en question affirment que la plus part des personnes ciblées par
le programme de formation n’adhèrent pas et que ce créneau n’est qu’un souci annexe
comparativement aux problèmes et contraintes quotidiennes. « …On n’a pas que ça à
faire ! À chaque fois on nous parle de déchets…et qu’est ce qui a changé dans l’hôpital ? »
L’entretien mené avec le gestionnaire de l’hôpital confirme cette contrainte d’adhésion du
personnel au changement « …C’est vrai que la formation du personnel est fondamentale
pour assurer une meilleure gestion des déchets à l’hôpital… Nous en sommes très
conscients et nous nous n’arrêtons pas d’investir pour atteindre cette finalité… »
« À chaque année on élabore un plan d’action intégrant des actions de formation et qui
ciblent le renforcement des connaissances et des compétences du personnel de l’hôpital en
matière de gestion des déchets… sauf que nous sommes confrontés à des contraintes ».
34
L’entretien avec le responsable de la gestion des déchets à l’hôpital confirme ce constat :
« … malgré nos efforts pour la sensibilisation du personnel chargé de la collecte sur
l’importance du respect du circuit préalablement définit, on trouve une résistance… la
seule explication donnée par ce même personnel et ou le superviseur c’est les pannes
fréquentes de l’ascenseur dédié à cet effet …Chose souvent confirmée par nos
investigations »
3.2.3. Les ressources humaines mobilisées pour le système de gestion des DMPS
Ressources humaines de l’unité chargée de la gestion des DMP
D’après la personne interviewée cet effectif ne permet pas à l’unité de jouer pleinement
son rôle en tant que structure chargée d’hygiène à l’hôpital :
« …si on veut vraiment assurer une hygiène hospitalière de qualité et garantir une sécurité
optimale aux patients, aux personnels et à l’environnement, il est nécessaire de renforcer
les ressources humaines de l’unité et les motiver… » Le cas échéant « on va faire ce qui est
nécessaire et ce dans la mesure du possible ».
L’exploitation des données du document (CPS) de la gestion des DMP (marché N° 11/202)
nous informe que selon l’article n° 25 du cahier des charges, l’effectif du personnel de la
société prévu pour l’exécution de la prestation de collecte et du transport au niveau de
l’HER est de l’ordre de 2 personnes. Nos observations sur le terrain confirment la présence
d’une troisième personne qualifiée de superviseur « responsable chef de projet ». Cette
personne joue le rôle d’un contrôleur des préposés de la société et qui sont chargés de la
collecte et du transport des déchets au niveau de tous les établissements du CHIS.
35
« …le fait que le superviseur de la société n’est pas sur place systématiquement et à tout
moment, nous crée des difficultés pour la coordination des activités …et par la suite
pouvoir régler certains problèmes du quotidien … »
Effectif à mettre en
Etablissements hospitaliers place
HIS 3
HSR 1
INO 1
HER 2
MAT 1
HMY 1
CNSR 1
HAS 1
HEY 1
CCTD 1
TOTAL 13
Source : CPS marché n° 11/2012 relatif à l’externalisation de la gestion des DMP au CHIS
Les containers et les sacs proposés devront disposer des homologations requises pour les
déchets médicaux et pharmaceutiques. Les containers et sacs destinés au conditionnement
des déchets médicaux et pharmaceutiques doivent répondre aux normes reconnues.
36
Les poubelles :
Les chariots doivent être adaptés et réservés à la collecte des déchets. Ils doivent être à
parois lisses, facilement lavables, faciles à charger et à décharger. Ils doivent également
être systématiquement lavés et désinfectés avant leur retour. Leurs caractéristiques
techniques doivent permettre la sécurité du personnel et de la population à l’égard des
risques liés à la nature des déchets transportés.
Les observations que nous avons réalisées dans les services confirment la disponibilité de
ce matériel, sauf que nous avons constaté des ruptures répétées avec une dotation
irrégulière de la part du titulaire du marché. D’autre part les sacs en plastics et les
conteneurs hermétiques ne répondent pas aux besoins quantitatifs de certains services
(quantités insuffisantes). On note aussi la présence dans deux services de certains
conteneurs de couleur noire et des sacs de couleur verte. Certains conteneurs fournit par le
titulaire du marché ne sont pas adaptés à aux quantités produites en déchets par certains
services de l’hôpital. Ces résultats rejoignent les propos du responsable de la gestion des
déchets à l’hôpital :
« Nous sommes toujours confrontés à des difficultés pareilles » « …Le non respect des
engagements du titulaire du marché et la dotation irrégulière en matériel pour les
différents services de l’hôpital nous mettent dans l’embarras.. »
Coûts d’investissement
37
Tableau V : Coûts d’investissement annuel pour la gestion des DMPS à l’HER
Année Production en Kg
2011 21.030,72
2012 27.985, 65
2013 24.160,82
TOTAL 73.177,19
Les résultats issus de l’enquête de satisfaction menée en 2013 auprès d’un échantillon de
288 patients (par une équipe de la direction du centre hospitalier IBN SINA au niveau de
tous les établissements) montrent que :
38
3.2.8. Contraintes liées à la gestion des DMPS à l’HER
39
IV.DISCUSSION
40
Selon le guide de gestion des déchets des établissements de soins [3], le Directeur de
l’établissement intervient à tous les niveaux du processus de gestion des déchets. Il est
amené à établir un plan de gestion des déchets au niveau de l’établissement de soins.
L’organisation de la gestion des déchets :
Le système de gestion des DMPS mis en place à l’hôpital est organisé dans le cadre d’une
contractualisation (externalisation). Ce mode de partenariat basé sur l’achat de services
permet d’une part la rationalisation de la gestion et d’autre part au gestionnaires de se
focaliser sur les missions principales de l’hôpital (mission de soins et de santé publique).
En l’absence d’un suivi et d’un control rigoureux de l’activité externalisée de la part des
responsables de l’hôpital, on risque de ne pas atteindre les objectifs d’une gestion
appropriée des déchets répondant aux normes de qualité et de sécurité.
Un autre aspect soulevé par notre enquête est le fait que le cahier des charges relatif à
l’externalisation de l’activité (Marché n°11/2012) ne couvre pas tous les aspects de
l’organisation à savoir : les rôles et les responsabilités des acteurs.
En effet, l’introduction organisée d’un système de gestion des déchets d’activités de soins
doit fournir la meilleure occasion pour obtenir un système fonctionnant d’une manière
durable et qui sera utilisé par tout le personnel.
Dans un hôpital, chaque personne devrait assurer une responsabilité afin que le système
fonctionne. Certaines personnes et entités ont un rôle clé à jouer.
- Le comité de lutte contre les infections nosocomiales pourra assurer le suivi de la mis e
en œuvre du système de gestion des déchets d’activités de soins.
- Le comité de gestion des déchets pourrait être mis en place, afin d’assurer un système
de gestion important et bien organisé [3]. Celui-ci devrait inclure plusieurs membres du
CLIN, auxquels s’ajouterait un responsable financier. Un membre des cadres
supérieurs de l’hôpital, expérimenté et motivé serait également désigné en tant que
responsable de la gestion des déchets.
Formation et sensibilisation du personnel de l’hôpital :
Les résultats de l’étude montrent chez le personnel soignant et le personnel chargé de la
collecte et du transport des DMPS un manque accru en formation à la gestion des déchets
hospitaliers. Le contenu de la formation ne couvre pas tous les aspects.
La formation constitue un préalable à la mise en place d’un système approprié de gestion
des déchets hospitaliers [3].En effet tout le personnel soignant médecin et infirmier, le
personnel de soutien et le préposé de la société devrait être formé pour comprendre les
41
avantages du système de gestion des déchets d’activités de soins et les responsabilités qu’il
aura à assumer.
Les erreurs humaines constituent l’une des causes principales des pratiques inappropriées
de gestion des déchets .c’est ainsi que la formation est un déterminant d’une bonne gestion
des déchets hospitaliers (DMPS).
Le personnel enquêté estime que les actions de sensibilisation menées pat l’administration
de l’hôpital sont insuffisantes et que le personnel de l’hôpital n’est pas bien informé en
matière de gestion des déchets hospitaliers (nouveautés, réglementation…).
Selon le guide du MS (DHSA) [3], des actions de sensibilisation et de formation sur les
mesures de protection du personnel doivent être organisées, elles doivent porter sur les
risques, les mesures de prévention des risques, l’organisation du travail et les procédures,
des mesures de protection individuelles et collectives. Le programme de formation et de
sensibilisation du personnel devrait être dispensé par le responsable du CLIN et ou par le
responsable de la gestion des déchets. La sensibilisation du personnel doit porter également
sur les questions sécuritaires, sanitaires et environnementales liées à la gestion des déchets
de soins médicaux. Elle doit mettre l’accent sur les rôles et les responsabilités de chaque
acteur dans le processus de gestion des déchets de soins (devoir de soin) [principes
fondamentaux].
42
En général, l’effectif en ressources humaines impliquées dans le processus de gestion des
déchets d’activités de soins est déterminé en fonction du nombre des services médicaux et
médicaux techniques de l’établissement sanitaire, et de sa capacité litière.
Les ressources matérielles :
L’enquête a montré que les ressources matérielles destinées à la gestion des DMPS sont
très insuffisantes et par fois non adaptées aux spécificités et à la production des services de
l’hôpital. Bien que le contrat d’externalisation (marche n°11/2012) stipule que le titulaire
du marché devra assurer la disponibilité et la dotation régulière des services de l’hôpital en
matériel de conditionnement, de collecte et de transport des déchets produits.
L’insuffisance en matériel et sa dotation irrégulière contraint le personnel à assurer
convenablement le tri et le conditionnement des déchets et par conséquent le met dans des
situations à haut risque pour sa santé.
A notre sens, les activités de suivi et de contrôle devront être renforcées afin d’obliger le
titulaire du marché à respecter ses engagements. Le cas échéant des mesures coercitives et
de sanction devront être prises conformément à la réglementation en vigueur.
Les ressources matérielles utilisées spécialement pour le conditionnement, la collecte et la
transport doivent répondre aux normes de qualité et de sécurité.
Les ressources financières :
L’analyse des documents mis à notre disposition confirme que l’hôpital prévoit dans son
budget de fonctionnement une ligne budgétaire destinée à la gestion des déchets médicaux
et pharmaceutiques. Le cout annuel moyen est estimé à3.824, 83 kg DH. Investissement a
connu une évolution au cour des années. Cependant la qualité de la gestion des déchets à
l’hôpital ne suit pas cette évolution.
Selon GIROUT (1996) [18], le coût spécifique de la gestion des déchets hospitaliers
représente 0,25% du budget de l’hôpital. En général le coût de traitement varie selon le
procédé de traitement utilisé.
43
ménagers…). D’autres pratiques et attitudes non conformes sont observées chez le
personnel chargé de la collecte et du transport de déchets (dans 92% des cas, la collecte est
anarchique et ne respecte pas la fréquence normale).
La satisfaction du client :
La satisfaction du client constitue l’une des huit dimensions de la qualité. La qualité est
définie par l’AFNOR : "un produit ou service de qualité est un produit dont les
caractéristiques lui permettent de satisfaire les besoins exprimés ou implicites des
consommateurs".
Le personnel soignant n’est pas satisfait de la gestion des déchets au niveau des services et
de l’hôpital. Le baromètre de satisfaction de 2013, au niveau des établissements du CHIS
montre une insatisfaction à 23,8% des patients et usagers de l’hôpital d’enfant quant à la
l’hygiène hospitalière et à la gestion des déchets. Ce constat confirme notre problématique
du départ.
La satisfaction du client interne et externe de l’hôpital doit constituer un levier d’action
d’amélioration et les gestionnaires de l’établissement sont obligé d’agir et avec efficacité
pour garantir le droit à la santé aux patients, assurer la sécurité du personnel et de
l’environnement et par conséquent soigner l’image de marque de l’hôpital.
44
une estimation rationnelle des besoins en ressources matérielles et humaines et par la suite
l’élaboration d’un plan de gestion adapté aux spécificités de chaque service. La production
unitaire moyenne à l’échelle nationale est estimée à 3kg par lit et par jour, avec des
variations, selon la discipline hospitalière allant de 1,5kg à 4,5kg par lit par jour [3].
L’intérêt de quantifier la production journalière des déchets dans les établissements de
soins réside dans la connaissance du poids et du volume des déchets produits
quotidiennement et par la suite permettre leur catégorisation. Selon un manuel de gestion
des déchets médicaux [19], les quantités de déchets produits à l’hôpital vont dépendre du
niveau de revenu national et du type de structure. Un hôpital universitaire dans un pays à
haut revenu peut produire jusqu'à 10kg de déchets par jour et par lit, toutes catégories
confondues.
Pour calculer la production journalière de déchets de soins médicaux dangereux générés
par lit dans chaque établissement sanitaire, il existe essentiellement deux méthodes. La
première consiste à peser tous les sacs et poubelles avant qu’ils ne soient vidés ou éliminés.
Cette option est la plus précise et devrait être utilisé s’il existe un instrument de pesée
adéquat au sein de l’établissement sanitaire pour effectuer ces mesures, autrement il est
possible d’obtenir une estimation suffisamment bonne en additionnant les nombres et en
estimant le volume de conteneurs (sac, poubelle à ordure) utilisés pour la collecte des
déchets de soins médicaux dans chaque unité médicale pour une période de temps
déterminée. [6]
- Notre étude n’a pas concerné tous les services de l’hôpital. Les conditions de gestion
des déchets médicaux et pharmaceutiques peuvent être différentes dans les services que
notre étude n’a pas couverts (le bloc opératoire des urgences, le bloc opératoire central,
la consultation externe et le service de transfusion sanguine).
- L’étude n’a pas pu couvrir l’ensemble du personnel soignant travaillant la nuit.
- Le taux de réponse à notre questionnaire n’était que de 69,2% (n=72) et ce malgré
deux relances.
45
La période de l’étude :
Notre étude a été ponctuelle, et certaines pratiques professionnelles en rapport avec la
gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques, ainsi que le matériel et sa
disponibilité peuvent varier avec le temps entrainant des modifications dans les
résultats.
Cependant, les paramètres de jugement que nous avons adopté nous ont permis de
constater des écarts importants par rapport aux normes et par la suite nous ont orientés
pour le choix des pistes d’amélioration.
- Certaines données révélées par notre enquête sont importantes par le fait qu’elles sont
déterminantes pour apporter un jugement le plus objectif possible et en même temps
elles ouvrent des pistes de réflexion pour les propositions d’amélioration du système
de gestion des DMPS existant.
- Les instruments de collecte sont élaborés sur la base des normes nationales et de
l’OMS et les critères de jugement couvrent tous les aspects d’un système de gestion
des DMP.
- La triangulation des instruments de collecte de données constitue une force pour notre
étude du fait qu’elle nous a permet de générer beaucoup d’informations et une analyse
large des éléments du système de gestion des DMPS.
- La validité interne de l’étude est assurée du fait que nous estimons que notre
échantillon (personnel et services) est représentatif.
- La validité externe est assurée pour certaines aspects de l’étude et qui ont trait à
l’externalisation de l’activité de gestion des DMPS du fait que c’est la même société
adjudicatrice du marché n°11/2012 qui assure la prestation au niveau de tous les
établissements relevant du centre hospitalier universitaire IBN SINA de Rabat.
46
V. PROPOSITIONS POUR L’ACTION
L’analyse des résultats de notre étude et leur comparaison avec notre revue de littérature et
des données de certaines études ayant traité le même sujet, nous a permis d’évaluer le
système de gestion des DMPS mis en place à l’HER et par la suite d’identifier les
principaux déterminants de la gestion anarchique constatée.
La définition des problèmes constitue une étape importante dans tout processus de
planification. Les résultats de notre étude constitueront pour les gestionnaires de l’hôpital
un état des lieux et une base de données pour la compréhension des déterminants de la
problématique constatée et qui est liées à la mauvaise gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques solides.
La mise en place la commission de suivi et de contrôle tel qu’il est stipulé dans le
cahier des charges relatives au marché d’externalisation n°11/2012.
La révision du CPS en vue de renforcer l’effectif du personnel chargé de la collecte t
du transport tu en l’adaptant à la production de l’hôpital en déchets.
La réalisation et d’une manière régulière des audits des pratiques professionnelles au
niveau de tous les établissements du CHIS.
La programmation des réunions de suivi avec les responsables de la gestion des déchets
de tous les établissements du CHIS
La programmation par le service du contrôle de gestion des missions régulières en
rapport avec la gestion des déchets hospitaliers.
La réalisation d’une étude évaluative de la gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques au niveau de tous les établissements du CHIS (division des soins
infirmiers).
L’Obligation du titulaire du marché pour le respect de ses engagements.
47
Pour la Direction de l’hôpital, nous recommandons :
La programmation d’une réunion d’information sur les résultats de l’étude avec le staff
administratif et les autres acteurs concernés par la gestion des déchets hospitaliers.
La constitution d’un groupe de travail pour élaborer un plan d’amélioration.
L’organisation d’une réunion locale avec le responsable de la gestion des déchets, le
chef des soins infirmiers et le superviseur de la société pour présenter le bilan et
préparer un programme de suivi et de contrôle.
La sollicitation du responsable du suivi et de contrôle de l’hôpital pour établir un
rapport hebdomadaire de l’activité et à le présenter lors de la réunion du staff
administratif.
48
VII. CONCLUSION
Par ce travail nous répondons aux questionnements de départ et nous atteignons notre
objectif principal qui est d’évaluer le système de gestion des déchets médicaux et
pharmaceutiques de l’hôpital d’enfants de Rabat.
Cette étude nous permet de retenir que le système en question présente des points forts
(une vision d’amélioration chez les responsable, un budget important est alloué à la
prestation et une organisation est mise en place), mais aussi des dysfonctionnements et qui
impactent ses résultats en terme de qualité, de sécurité et de satisfaction à savoir :
l’insuffisance et ou le manque de la formation pour des catégories de personnel,
l’insuffisance en actions de sensibilisation et d’information ( guides de bonnes pratiques,
procédures…), la faible coordination et implication des acteurs concernés, le faible suivi et
contrôle des activités , l’insuffisance en matériels, les pratiques et les attitudes non
conformes des professionnels soignants et personnel chargé de la collecte des déchets.
Cet état des lieux nous ouvre une marge d’amélioration importante et dont les axes
prioritaires sont en rapport avec la formation, la sensibilisation et le suivi-contrôle des
activités dans le cadre de l’externalisation.
49
REFERENCES
1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Déchets médicaux
2. Gestion des déchets d’activité de soins , Pour réduire la charge de morbidité, la
gestion des déchets d’activité de soins doit être rationnelle et recourir à d’autres
techniques que l’incinération, OMS, Aide-mémoire no 281, octobre 2004.
3. Ministère de la santé, DHSA (2004).Guide de gestion des déchets des établissements
de soins.
4. Op. cit. Safe Management of Wastes from Health-Care Activities - chapter 3 : Health
impacts of health-care waste , pages 25 à 26
5. CDC - Français (French) . Centres pour le contrôle et la prévention des maladies.2007
6. OMS, "Les déchets liés aux soins de santé", aide mémoire 2 n°53 ; 2000.
7. Adnane MBARKI : Gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques au MAROC
(2007)
8. Règlement intérieur des hôpitaux au Maroc (article 87) ,2010.
9. Dahir n° 1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22 novembre 2006) portant promulgation de la
loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. (86Articles) –B.O.
N° 5480 DU 15 Kaada 1427 (7/12/2006)
10. CHIS « Enquête de prévalence des infections nosocomiales » , 2010.
11. Mohammed Abdou Daoudi : « Evaluation de la gestion des déchets solides médicaux
et pharmaceutiques à l’hôpital Hassan II d’Agadir », mémoire pour l’obtention du
diplôme de maîtrise en Administration sanitaire, option santé publique ; Juillet 2008
12. OMS, "Les déchets liés aux soins de santé", aide mémoire 2 n°53 ; 2000.
13. OMS. « Le traitement sans précaution des déchets d’activité de soins est responsable de
décès et d’incapacités », 2004.
14. Conseil Supérieur d’Hygiène Bruxelles: « Recommandations en matière de gestion des
déchets de soins de santé », Mars 2005 – HGR n° 5109-
15. MS du Maroc "Guide pratique de gestion des déchets hospitaliers du CHU Rabat-
Salé", Novembre 1999.
16. MS, DHSA, Projet de Financement et de Gestion du Secteur santé, PFGSS,
Composante 1 renforcement de la gestion hospitalière et amélioration de la qualité des
soins, Pôle Réorganisation administrative et technique (règlement intérieur des
hôpitaux, préparé par ORSIA consulting, juin 2003.
17. GIROUT E. « Règles de gestion des déchets hospitaliers pour les pays en
développement » OMS-1996,16p.
xi
18. Comité international de la Croix-Rouge « Manuel de gestion des déchets médicaux » ,
mai 2011.
19. OMS, « Recommandations pour améliorer la gestion des déchets médicaux », juin
2009.
xii
Annexe 1 : Loi n° 28-00 relative a la gestion des déchets et a leur élimination*
xiii
Annexe 2: Décret n° 2-07-253 du 14 rejeb 1429 (18 juillet 2008) portant classification
des déchets et fixant la liste des déchets dangereux.
LE PREMIER MINISTRE,
Vu la Constitution, notamment son article 64 ;
Vu la loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination promulguée par le
dahir n° 1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22 novembre 2006), notamment ses articles 29 et
83 ; Après examen par le conseil des ministres réuni le 4 rejeb 1429 (8 juillet 2008),
DECRETE :
ARTICLE PREMIER. - En application des articles 29 et 83 de la loi n° 28-00 susvisée,
les déchets sont inventoriés et classés, en fonction de leur nature et de leur provenance,
dans un catalogue dénommé « Catalogue marocain des déchets ».
ART. 2. - Les déchets dangereux dont la liste est fixée en application de l'article 29 de la
loi n° 28-00 précitée sont désignés par le symbole « DD » dans le catalogue susmentionné
objet de l'annexe I du présent décret.
Est également considéré comme déchet dangereux, tout déchet présentant une ou plusieurs
des caractéristiques de danger fixées dans l'annexe II du présent décret.
ART. 3. - Le « Catalogue marocain des déchets » est révisé autant de fois qu'il est
nécessaire par arrêté du ministre chargé de l'environnement.
ART. 4. - Le présent décret est publié au Bulletin officiel.
Fait à Rabat, le 14 rejeb 1429 (18juillet2008).
ABBAS EL FASSI
Pour contreseing :
La ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement,
AMINA BENKHADRA.
xiv
Annexe 3: Guide d’entretien avec le médecin chef de l’hôpital d’enfants de Rabat
Monsieur le médecin chef de l’HER,
Q1. Avez-vous instauré une réelle politique de gestion des déchets hospitaliers solides
dans votre établissement ?
Q4. Si non, avez-vous rencontré des difficultés pour la mise en place de cette politique,
lesquelles ?
Q6. Quelles sont les méthodes et l’organisation choisies pour la gestion des déchets au
niveau de votre établissement ?
Q8 .Si elle est externalisée, qui en assure le suivi dans votre établissement ? Et quel est son
profil ?
Q9. Pouvez vous nous renseigner sur la production mensuelle et ou annuelle des déchets
MPS produits par l’hôpital ?
Q10. Le cout d’investissement dans le budget de l’hôpital pour couvrir les frais de
l’externalisation ?
Q11. En dehors de cet investissement, y-a t-ils d’autres pour la gestion des déchets à
l’hôpital ? Lesquels ?
Q12. Votre impression générale sur le système de gestion des DMPS dans le cadre de
l’externalisation ?et quelles sont les contraintes rencontrées ?
Q13. Quelles sont vos recommandations pour améliorer le système existant à l’hôpital
xv
Annexe 4 : Guide d’entretien avec le responsable de la gestion des déchets à l’hôpital
d’enfants de Rabat ;
Monsieur,
Q1.Votre profil ?
Q2. Depuis combien d’années vous exercez la fonction du responsable de la gestion des
déchets à l’HER ?
Q5. Une étude sur l'estimation quantitative des déchets biomédicaux est-elle déjà faite pour
votre établissement ?
Q6.Si oui, pouvez vous nous donnez la quantité mensuelle et ou annuelle produite par
l’hôpital en déchets MPS ?
Q7. Si non, quelles sont les contraintes pour mener cette étude ?
Q8. Comment s’effectuent les opérations de pré collecte des DMPS dans l’hôpital ? Et
quel est le matériel utilisé ? Et t-il disponible en quantité suffisante ?
Q9.Quels sont vos collaborateurs interne et externe pour le suivi et le contrôle de la gestion
des DMPS ?
Q10. Quels sont les problèmes rencontrés dans l’établissement pour la collecte intra
hospitalière des déchets biomédicaux ?
Q11. Vous recommandations pour améliorer le système de gestion des DMPS dans votre
hôpital ?
xvi
Annexe 5 : Fiche d’observation des pratiques de gestion des DMPS
Fiche par service :
Numéro de fiche :………
Service visité :…………………………………………………..
Non
N° Critère de jugement Conforme conforme
1 Le tri à la source des DMPS est assuré dès sa production ?
2 Le personnel soignant respecte les règles du tri ?
3 Les déchets DMPS sont-ils conditionnés dans un matériel conforme ?
4 Le personnel soignant porte du matériel de protection lors du tri et du
conditionnement des DMPS ?
5 Le matériel pour le tri est –il disponible et en quantité suffisante ?
6 Les DMPS produits sont-ils séparés à la source ?
7 Existe-t-il des porte- poubelles adéquats pour la collecte et le transport
interne (ou intra hospitalier) des DMPS ?
8 Le rythme de la collecte des DMPS ?
9 Existe-t-il un lieu de stockage intermédiaire des déchets DMPS au sein du
service ?
10 Le rythme du stockage est respecté ?
11 Ce lieu de stockage est-il seulement accessible aux personnes autorisées ?
12 La durée de stockage des déchets dans le local est respectée ?
13 Le lieu de stockage s’il existe dans le service, est-il nettoyé et
désinfecté ?
14 Le matériel utilisé pour le transport des DMPS ?
15 Si les chariots sont disponibles, sont-ils lavés et désinfectés ?
16 La personne chargée du transport des déchets a-t-elle du matériel de
protection ?
17 Existe-t-il un système de codage couleur pour la collecte des DMPS ?
18 Les codes de couleur répondent-elles aux normes ?
19 Le transport des DMPS à l’extérieur de l’hôpital est assuré par des
véhicules ?
20 Si oui, sont-ils systématiquement lavés et désinfectés ?
21 Fréquence du lavage et désinfection respectée ?
22 Existe-t-il un local de stockage final des déchets au sein de l’hôpital ?
23 Si oui, est –il fermé à clé et protégé contre l’accès des chats, des
rongeurs et des chiffonniers ?
xvii
Annexe 6 : Questionnaire pour le personnel soignant médecin et infirmier
- Saleté/__
- Résidu qu’on ne peut plus utiliser/__
- Objet que l’on pourrait jeter/__
- Objet inutile et sans valeur/__
xviii
Q2 : Pensez-vous que les déchets médicaux et pharmaceutiques exposent le personnel de
santé à des risques sanitaires ? /__/Oui /__/Non
Si oui, lesquels parmi ces propositions :
- Risque biologique/__
- Risque chimique/__
- Risque infectieux/__
- Risque radioactif/__
- Risque psycho émotionnel/__
- Autres à préciser : …………………………………………
Q5 : Quelles sont les catégories de déchets que votre service (unité) produit ?
……………………………………………………………………
Ne sait pas/__
Q6 : Pensez-vous que leur séparation est utile pour leur gestion ? /__/Oui /__/Non
1. DMP :…………………………………………………………………………….
Ne sait pas/__
2. DAS :………………………………………………………………………………
3. DASRI :………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Q10 : Pour quel type de déchets utilise-t-on des collecteurs de couleur jaune ?
……………………………………………………………………………………………….
Ne sait pas : /__
xix
Q11 : Pour quel type de déchets utilise-t-on des sacs de couleur rouge ?
……………………………………………………………………………………………….
Ne sait pas : /__
Q12 : Pour quel type de déchets utilise-t-on des sacs de couleur noire ?
…………………………………………………………………….
Q13 : Pensez-vous que vous encourez un risque pour votre santé en cas d’exposition aux
déchets d’activité de soins infecté ? /__/Oui /__/Non
Q14 : Citez les virus que vous risquez de contracter à la suite d’une exposition à un déchet
d’activité de soins infecté :
1- VHB/__
2- VHC /__
3- VIH /__
4- Autre/__ Précisez :…………………………………
Q15 : S’il vous arrivait une fois dans votre activité de soins d’être victime d’un accident
d’exposition au sang, ou un liquide biologique quel a été votre premier geste après cet
accident ?
Q16 : Avez-vous déjà bénéficié d’une formation sur le thème des déchets hospitaliers ?
/__/Oui /__/Non
Q17 : Délai depuis la dernière formation :
-< 1 an /__
xx
Q19 : L’administration de l’hôpital organise telle des compagnes de sensibilisation au
profit du personnel et des usagers sur les déchets hospitaliers ? /__/Oui /__/Non
Q20 : Dans l’hôpital, existe-t-elle une personne désignée responsable de la gestion des
déchets ? /__/Oui /__/Non Ne sait pas/__
Q21 : Les moyens utilisés dans l’hôpital pour transporter les déchets médicaux et
pharmaceutiques produits par les services ?
1. Manuel/__
2. Brouette/__
3. Engins roulants/__
4. Autres /__ à préciser : …………………………………….
……………………………………..
1. Régulier : /__
2. Anarchique : /__
Q25 : Au niveau de votre service (unité), disposez vous d’un local pour le stockage
intermédiaire des déchets ? /__/Oui /__/Non
Si oui,
Q30 : Le personnel chargé de la collecte des déchets utilise des conteneurs à roues qui
reçoivent les sacs de déchets produits dans votre service ? /__/Oui /__/Non
xxi
Q31 : Les sacs collectés sont posés ?
Q32: Les collecteurs pour objets piquants coupants et tranchants sont-ils disponibles ?
/__/Oui /__/Non
Q33 : Les sacs de couleurs différentes sont-ils disponibles dans votre service (unité)?
/__/Oui /__/Non
Q36 : Les affiches précisant les différents types de déchets et leur destination :
1. N’existent pas /__
2. Existent mais ne sont pas affichées /__
3. Sont affichées/__
Q38 : Quelles sont les mesures de protection individuelles du personnel contre les risques
liés à la manipulation des déchets MPS et que vous connaissez ?
1………………………………………2…………………………………..3………………
4………………………………………5…………………………………………
Q42: Généralement êtes vous satisfaits de la gestion des déchets dans votre service et ou
dans l’hôpital?
xxii
Q40 : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité quotidienne pour
une meilleure gestion des déchets ?
Q41 : Quelles sont vous recommandations pour améliorer la gestion des déchets MPS dans
votre hôpital ?
xxiii