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14.1. Introduction
De part sa nature, l’homme a toujours ressenti le souci de se protéger des menaces
provenant de son milieu extérieur. Pour cela, il a su concevoir des abris qui se sont, au
fur et à mesure des siècles modernisés.
Le bâtiment est donc une construction destinée à abriter ou à isoler. Cependant des
désordres dans les bâtiments n’ont cessé de croitre, découlant de la non-maîtrise des
techniques de construction, du comportement des matériaux, de la qualification de
certains intervenants et des caprices du milieu naturel. Le constat fait, est que la quasi-
totalité des pathologies liées au bâtiment proviennent essentiellement de la terre d’assise
et du sous- sol
En effet la remontée capillaire ou l’humidité ascensionnelle fait partie des pathologies du
bâtiment les plus fréquentes et les plus destructives. D’origine souterraine, elle engendre
des dégâts visibles et invisibles.
Qu’est-ce qu’une remontée capillaire?
C’est une migration permanente d’eau depuis le sous-sol 24h/24 et 365 jours par an.
Elle s’effectue au niveau du bas des murs de l’ensemble des bâtiments, murs de
façades, murs de refend, cloisons, sols intérieurs et extérieurs.
Son débit d’évaporation dépend de la température et du taux hygrométrie de l’air.
La présence anormale d’humidité dans les bâtiments peut altérer la qualité des
constructions. Elle a également une incidence sur la qualité des ambiances intérieures et
le confort thermique des occupants.
Ainsi pour mieux appréhender le sujet d’étude, nous allons faire des diagnostics pour
ainsi identifier les cause, les conséquences, et préconiser des solutions qui permettraient
d’éradiquer le problème. Notre étude sera achevé par des conseils pour la remise en état
d’une maison ayant été victime d’inondation.
du mur de façon très rapide contrairement aux remontées capillaires qui prennent plus
de temps l’autre façade du mur.
Les effets visuels des remontées de sol peuvent se confondre avec d’autres problèmes
d’humidité. Seule une expertise objective est en mesure d’identifier le mal à sa source et
de préconiser les moyens d’action appropriés.
a) Un diagnostic précis
Connaitre la cause de l’humidité dans les murs par une simple observation des dégâts à
l’extérieur ne peut qu’aboutir à des interprétations erronées. Il faut analyser tous les
signes qui se présentent pour pouvoir effectuer un diagnostic vrai et précis. Une prise en
compte d’un certains nombre de paramètres s’avère ainsi nécessaire vu que l’humidité
peut affecter les constructions de manière différente en fonction de leur âge ou de leurs
matériaux. Il faut de ce fait adopter une approche à la fois globale et au cas par cas pour
b) Le diagnostic professionnel
Quelle que soit la situation, un diagnostic effectué par un professionnel est toujours
recommandé quand on observe des traces d’humidité plus ou moins permanentes sur
les murs. Le risque de faire un faux diagnostic étant élevé, seul un professionnel saura
faire la différence et prescrira le bon traitement. Il ne faut pas se contenter d’un seul
devis. L’avis de deux voire trois experts est conseillé pour éliminer tout risque de fausse
interprétation. En général, un diagnostic professionnel passe par les 6 étapes suivantes :
la mise en évidence de la cause de l’humidité
la détermination de la solution adaptée
la détermination du point de rosée
le calcul de la teneur en sel
la détermination de la teneur en eau et ;
la mesure de l’humidité par radiofréquence et conductivité
L’humidimètre est utilisé dans le diagnostic humidité. Il permet d’effectuer des mesures
résistives (par conductimètrie)
Les remontées capillaires résultent du contact direct des murs et des planchers bas avec
l’eau présente dans le sol. L’eau imprègne la maçonnerie dans toute son épaisseur et
grimpe par capillarité naturelle, pour s’évaporer à l’air libre. L’ascension s’arrête quand
elle trouve son point d’équilibre. (Hauteur moyenne est de 0,80 à 1,50m)
Dans les cas extrêmes, l’humidité peut atteindre une hauteur d’étage. Les remontées se
produisent dans les matériaux à pores ouverts et reliés entre eux en formant des canaux,
capillaires. Elles sont plus ou moins lentes selon la teneur en eau du sol, la masse
volumique et l’épaisseur de la maçonnerie.
Les chlorures sont plus visibles sur les constructions situées au bord de la mer. Sulfate
de sodium, sulfate de magnésium, chlorure de soude, chlorure de calcium, nitrate de
magnésium ou nitrate de potassium, voila des sels minéraux qui peuvent coloniser les
murs à cause des remontées capillaires.
a.2) le salpêtre
Ce phénomène est très fréquent lorsqu’on est en présence de remontées capillaires. Des
efflorescences de couleur blanche se forment sur les murs. L’ammoniaque contenue
dans l’eau du sol drainée en surface va se combiner avec le carbonate de potassium des
maçonneries pour former du nitrate de potassium. Au fur et à mesure de sa remontée, ce
dernier manque d’humidité. Il la puise alors dans l’air ambiant en migrant vers l’extérieur.
Au contact de l’oxygène de l’air, le composé se cristallise et forme des efflorescences
blanchâtres sur les murs. Celles-ci s’accumulent couche après couche sur les murs et
vont donner naissance à des plaques de salpêtre. Si aucun traitement n’est réalisé à
temps, les plaques peuvent décoller les revêtements des murs. Le salpêtre est surtout
visible à l’intérieur, car à l’extérieur il est balayé par la pluie et le vent. Après le
traitement, on peut penser que la concentration d’efflorescences sur les murs est signe
que l’humidité continue à faire des ravages à l’intérieur. Au contraire, ces signes
démontrent l’efficacité de la méthode adoptée. Il suffit de laver les murs pour se
débarrasser de ce désagrément de manière radicale.
cause le confort des occupants de la pièce. L’humidité dans la maison est aussi à
l’origine de l’installation d’une ambiance humide favorable au développement des
acariens, du mérule, du termite et d’autres parasites qui peuvent avoir des impacts plus
ou moins dangereux sur la santé. Ce sont des troubles respiratoires graves que
contractent essentiellement les jeunes et les enfants vu que l’immunité de ceux-ci reste
encore relativement faible.
b.4) l’asthme
En général, c’est une allergie respiratoire non traitée qui conduit à l’asthme. Cette
pathologie se manifeste par une difficulté à respirer accompagnée de sensations
d’étouffement. Il s’agit d’une maladie due à une forte sensibilisation du patient aux
acariens, aux moisissures et aux mousses. Ces derniers sont des conséquences
directes de l’humidité sur le bâti.
Dans les situations plus sévères, plusieurs moyens d'action sont envisageables :
stopper les remontées par une barrière étanche ;
assécher les murs à l'aide d'un procédé électro-osmotique ou électronique
a) Injection de résine
Pour réaliser une barrière chimique contre l’humidité, selon le produit, l’injection se fait
sous une pression donnée (base) ou par gravité à l’aide de réservoir individuel rempli au
fur et à mesure.
La résine est un produit chimique souvent contenu dans un bidon de 5 litres qui coute
entre 32 000 francs CFA et 58 950 francs CFA. Il faut environ 2,50 litres pour un mètre
linéaire de mur, donc à peu près entre 16 375 francs CFA et 29 475 francs CFA pour un
mètre linéaire. L’injection de résine, comme l’indique ce nom, doit être réalisée avec des
seringues. Injecter de la résine liquide ou de la silicone en bas du mur dans des trous
réalisés tous les 15 cm à 20 cm environ. Il faut que la résine soit en contact avec l’eau,
car cette dernière l’aide à se plastifier, ce qui va créer une barrière étanche sur la partie
basse des murs et surtout dans leur épaisseur.
Architectes du Patrimoine adoptent une attitude prudente. Comme il est dit dans
le Manuel de sensibilisation à la restauration de la maçonnerie, élaboré notamment sous
l'égide du ministère de la Culture, « seul l'avenir dira s'il s'agit là d'une solution miracle ».
À notre connaissance, la révélation n'a pas encore eu lieu...
c) Procédés électro-osmotique
Trois procédés reposent sur l'action de champs électriques ou électromagnétiques.
L'électro-osmose, système breveté en 1940 par le physicien suisse Paul Ernst, est
fondée sur un principe découvert en 1807 par Ferdinand Friedrich von Reuss, professeur
de chimie à l'université impériale de Moscou. Ce dernier avait observé qu'en soumettant
un corps creux saturé d'eau à une tension électrique, il était possible de faire déplacer le
fluide du pôle positif (l'anode) vers le pôle négatif (la cathode). L'électro-osmose, en
créant une différence de potentiel, attire vers le sol l'humidité qui cherche à grimper.
On en distingue deux sortes : passive et active. La première utilise deux séries
d'électrodes reliées par un fil conducteur. Elles sont constituées de métauxdifférents :
en cuivre pour le pôle +, qui équipe la maçonnerie, en magnésium ou fer pour le pôle -,
planté en terre. La méthode active reprend le principe mais en ajoutant une batterie
produisant un courant continu deux à trois fois plus important. L'électro-osmose-phorèse
complète le dispositif en injectant dans les pores un produit hydrophobe contenant des
particules métalliques. Sous l'action du champ électrique, celles-ci migrent vers la terre
avec l'humidité redescendante jusqu'à colmater les capillaires de la maçonnerie. Lorsque
l'étanchéité est effective, l'appareillage électrique peut être retiré.
Les procédés electroosmotiques imposent eux aussi le perçage des murs pour la pose
des électrodes. Il faut ensuite cacher les fils de liaison dans les joints ou sous enduit, et
faire en sorte que les prises de terre soient les plus discrètes possibles. Autre point de
friction, le scientifique soutient qu’une fois le mur asséché, le dispositif osmotique se
désactive forcement par manque d’humidité. Entretemps, les électrodes se corrodent et
ne sont plus en mesure de jouer leur rôle.
Dans une maçonnerie en petits éléments (briques, parpaings, pierres etc…), il est simple
de percer dans les joints et d’y noyer les fils de liaison. Cependant, le sommet des prises
de terre reste apparent après remblayage de la tranchée.
L'idée est de créer une coupure de capillarité, chimique ou mécanique, une quinzaine de
centimètres au-dessus du sol. Elle doit être continue d'un bout à l'autre des murs. La
méthode chimique consiste à injecter dans une série de forages un produit hydrophobe à
base de gels acrylamides, de résines époxydes, de silicates de sodium ou de potassium,
de silicones. Selon l'épaisseur des murs, l'injection s'effectue d'un seul côté ou des deux.
Bien que moins lourde à mettre en œuvre, la barrière chimique doit être confiée à une
entreprise hautement qualifiée. Les particuliers qui prennent le risque de faire eux-
mêmes le travail prennent des risques inconsidérés. Le produit d’injection ne se choisit
pas au hasard. Ses caractéristiques de viscosité et de vitesse de polymérisation doivent
être en adéquation avec la structure capillaire des murs à traiter. L’exécution des forages
(diamètre, inclinaison, profondeur…) est tout aussi déterminante. De même que la
quantité de produit injecté, la durée d’injection et la pression. Cette méthode impose 6 à
24 mois de séchage, avant de pouvoir remettre les murs en état. Par ailleurs, il est
indispensable d’informer les clients de la toxicité de certains composants, tels les gels
acrylamides.
f) Drainage du sol
f.1) le drainage du sol, une solution de profondeur
Le drainage du sol fait partie des solutions dites de profondeur qui agissent contre
l’humidité dans la maison. Avec l’injection de résine, l’assèchement des murs, le puisard,
la membrane étanche et le cuvelage, il forme les principales techniques permettant de
venir à bout des remontées capillaires. Il ne peut être réalisé de façon isolée au risque de
voir tout le traitement tomber à l’eau. Son action doit être complétée par d’autres
traitements de surface. Avant d’envisager le drainage du sol comme traitement anti-
humidité, il est indispensable de consulter l’avis d’un professionnel. Ce dernier doit
réaliser un diagnostic pour déterminer exactement la cause de l’humidité et dire si le
drainage du sol est une solution appropriée ou non. Ce sont les murs du rez de
chaussée et du sous-sol qui sont les plus concernés par cette technique. Sa mise en
œuvre est assez complexe, ce qui demande beaucoup d’attention lors de l’installation du
Technologie de Construction - Part 2 - ©SKF Edition Septembre 2019
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drain. Le drainage du sol est envisagé comme solution pour résoudre des problèmes
d’humidité relatifs aux remontées capillaires, à la pression hydrostatique et aux
infiltrations. Ces trois causes peuvent être résolues par l’installation de drains dans le sol
pour évacuer l’eau qui stagne. Cette dernière doit cependant être complétée par d’autres
traitements de surface comme l’injection de résine. Chaque traitement doit être bien
pensé avant d’être appliqué pour éviter le risque de tout refaire après un mois.
Le drainage du sol consiste à installer un siphon atmosphérique dans le bas des murs à
l’extérieur pour aspirer l’humidité de ceux-ci. Pour bien installer le siphon, les fondations
de la maison doivent être mises à nu. Autrement, le siphon ne sera pas efficace et
n’accomplira pas convenablement sa mission qui est de stocker l’eau qui vient du sol et
empêcher celle-ci de remonter. Le drainage du sol n’est pas seulement efficace pour
lutter contre les remontées capillaires, il peut aussi intervenir dans la stagnation des eaux
pluviales qui engendrent des phénomènes d’infiltration. Le drainage du sol est une
solution anti-humidité efficace. Toutefois, il peut présenter des limites si la quantité d’eau
qu’il stocke devient trop importante. Il faut donc prévoir un drainage du terrain lui-même.
Un drainage du terrain consiste à coupler un drainage du sol extérieur avec un drainage
de la maison par l’intérieur. C’est une solution qui est très efficace surtout pour des
maisons en mitoyenneté. Quand l’installation est terminée, le travail doit être complété
par des suivis réguliers. Cette action permettra de savoir si la solution a été efficace et si
aucune défaillance dans les installations n’a été détectée entre temps.
g) Le Cuvelage
Enduit de cuvelage
d’un hydrofuge de surface est aussi une excellente idée pour empêcher l’eau de s’infiltrer
dans les murs tout en permettant à ces derniers de mieux respirer.
h) Membrane étanche
h.1) lutter contre l’humidité en installant une membrane étanche
La membrane étanche est l’une des solutions proposées par les professionnel pour venir
à bout de l’humidité dans la maison, notamment quand celle-ci est occasionnée par des
remontées capillaires. Elle assure une meilleure protection des fondations contre
l’humidité. Toutefois, son rôle n’est complet que si elle est jumelée avec d’autres
traitements de surface comme l’injection de résine, le drainage, le cuvelage ou
l’assèchement des murs. A cause de sa mise en œuvre assez complexe, la pose d’une
membrane étanche s’envisage habituellement quand les autres solutions destinées à
lutter contre les remontées capillaires ne sont pas possibles; ce sont les murs du rez de
chaussée et du sous-sol qui sont concernés par l’utilité de cette membrane étanche.
Les nappes PEHD se posent en dirigeant leurs excroissances thermoformées vers le mur
afin de ménager une lame d’air permanente
Il faut poser la membrane étanche au niveau des murs enterrés à l’extérieur. Elle va
former une barrière étanche qui empêche l’humidité de migrer en hauteur ou encore la
formation de salpêtre.
Cette forme de barrière d’étanchéité présente une grande efficacité, toutefois, l’on ne
peut pas dire qu’elle résoudra les problèmes pour autant. En principe, la membrane se
présente sous deux formes : la membrane étanche en bitume et celle en caoutchouc.
Dans l’un ou l’autre cas, il faut utiliser la spatule (machette) ou le pistolet pour
l’application du produit tout comme on fait avec l’enduit. Après séchage, la membrane
étanche devient un revêtement élastique durable qui peut s’adapter aux irrégularités des
murs.
Les traces de boue et d’humidité sur les parois intérieures sont les signes visibles de
l’inondation. Elles indiquent la hauteur du niveau d’eau dont l’analyse sera utile lors de la
prise de décision relative à la remise en état.
Par delà ces dommages visibles qui entraînent des décisions assez simples de remise
en état, il faut porter une attention particulière aux «dommages invisibles»
Par dommages invisibles, on entend les conséquences non immédiatement apparentes
de l’inondation telles que :
L’imprégnation par remontée capillaire de certains matériaux de construction au
dessus du niveau apparent de l’eau;
Le remplissage par de l’eau chargée de matières organiques de certains vides de
construction;
La stagnation des eaux dans des zones inaccessibles.
La non-détection de ces «pièges» peut être à l’origine de désordres qui
apparaîtront avec un certain retard et dont les conséquences, tant sur la santé des
occupants que sur le bâtiment, peuvent être redoutables.
L’examen visuel des différents ouvrages doit souvent être complété par d’autres
investigations telles que des sondages (contrôles destructifs mais nécessaires)
14.8. Recommandations
les surfaces imbibées d’eau à cause de l’inondation doivent être parfaitement sèches.
L’éradication des moisissures peut donc prendre du temps.
Nombre de caves mal ventilées, en plus d'être sombres et froides, sont humides. Ce
dernier défaut qui restreint leur utilisation, peut être combattu. Mais il faut auparavant en
connaître les causes. Des fuites sur les collecteurs sont possibles. Des murs enterrés
sans protection laissent suinter l'eau lors de fortes pluies ou se dégradent sous la
constance de l'humidité.
Pour lutter contre l'humidité, il est recommandé d'utiliser un absorbeur d'humidité qui est
Sans danger
N'irrite pas la peau
A base de chlorure de magnésium
Sans odeur
Recharge tissée, sachet protecteur
Évite les odeurs, la condensation, les moisissures
Durée d'action : 3 mois pour une pièce de 40 m³
Avant de traiter vos murs humides, il faut les assécher. Cela prend entre 6 et 8 mois. Si
ce n'est pas fait avant tout traitement, l'humidité n'aura de cesse de revenir, par n'importe
quel autre chemin.
Après avoir asséché vos murs, si l'humidité est légère, appliquez sur vos murs
une peinture anti humidité. Elle a pour but de créer une barrière étanche
supplémentaire entre l'extérieur et votre maison.
Si votre façade est poreuse et laisse pénétrer les eaux de pluie par infiltrations, il
faut hydrofuger la façade en projetant directement sur le mur extérieur ou en
l'enduisant au rouleau avec un produit hydrofuge. Cela accroît en outre la durée
de vie de votre façade.
Victime d'une humidité ascensionnelle, votre maison absorbe l'humidité des sols
et la rejette par les murs comme une éponge ? Les injections de produit traitant
dans des trous tous les 10 cm dans le mur sont très efficaces et rendent étanche
le mur durablement.
L’humidité dans les murs ou les sols a pour conséquence systématiquement d’une
augmentation du taux d’hygrométrique dans l’air. C’est cette humidité ambiante