Cours Master-FSmeknes-Parties I, II, III, IV, V

Master Physique des Matériaux Avancés et ENergie
(PMAEN )
Option : Energie (S3)
Solaire Photovoltaïque
Pr. A. El Amrani
Dr. F. Lamzouri
A.U.: 2023/2024
Plan du cours
Partie I Cellules photovoltaïques
Partie II Systèmes PV autonomes
Partie III Systèmes PV connectés au réseau
Partie IV Solaire Photovoltaïque et Éclairage
Partie V Pompage Solaire au Fil du Temps

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Exploitation de l’énergie solaire
Gisement solaire marocain
Le Maroc dispose d’un gisement solaire annuel

énorme, et très convenable pour l’implantation des
différents types des systèmes de production
d’électricité d’origine solaire.
Le gisement solaire marocain montre que la durée

annuelle d’insolation au Maroc, varie de 2700
heures dans le nord du pays à plus de 3500 heures
dans le sud. L’énergie solaire annuelle reçue par un
plan horizontal varie de 1,7 à plus de 2,2
MWh/m2/an ; soit 4,7 kWh/m2/jour à 5,5
kWh/m2/jour.
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Parcs solaires réalisés au Maroc
- NOOR OUARZAZATE I – CSP (160 MW, 2016)
- NOOR OUARZAZATE II - CSP (200 MW, 2018)
- NOOR OUARZAZATE III - CSP (150 MW, 2018)
- NOOR OUARZAZATE IV - PV (72 MW, 2018)
- NOOR LAÂYOUNE I - PV (85 MW, 2018)
- NOOR BOUJDOUR I - PV (20 MW, 2018)
- AIN BENI MATHAR - CSP (472 MW, 2010)
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Parcs solaires en cours de réalisation au Maroc
- NOOR MIDELT I – HYBRIDE CSP-PV

- NOOR LAÂYOUNE II - PV
- NOOR BOUJDOUR II - PV
- NOOR TAROUDANT - PV
- NOOR KELÂA DES SRAGHNA - PV
- NOOR BEJAAD - PV
- NOOR LHAJEB - PV
- NOOR LAKHTATBA - PV
- NOOR AIN BENI MATHAR - PV
- NOOR GUERCIF - PV
- NOOR TANTAN - PV
- NOOR TATA - PV
- NOOR OUTAT EL HAJ - PV
- NOOR AIN BENI MATHAR - PV
- NOOR BOUDNIB (ERRACHIDIA) - PV
- NOOR BOUANANE (BOUARAFA) - PV
- NOOR ENJIL (BOULMANE) - PV
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Méthodes d’exploitation de l’énergie solaire Soleil
Cellules solaires PV Concentrateurs
Electricité Capteurs plans/tubulaires Chaleur intense

Chauffe-eau solaires
Energie solaire photovoltaïque
Turbine
Chaleur
modérée
Electricité
Interaction lumière-matière
Energie solaire thermique
Energie solaire thermodynamique
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Partie I
Partie I :
Plan
Cellules photovoltaïques
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Partie I : Cellules photovoltaïques
Définitions
L'énergie solaire photovoltaïque désigne l'électricité produite
par transformation d'une partie du rayonnement solaire avec
une cellule photovoltaïque. Plusieurs cellules sont reliées
entre elles et forment un panneau solaire (ou module)
photovoltaïque. Plusieurs modules qui sont regroupés dans
une centrale solaire photovoltaïque sont appelés champ
photovoltaïque. Le terme photovoltaïque peut désigner soit le
phénomène physique -l'effet photovoltaïque -ou la
technologie associée.
Conversion de l’énergie solaire en électricité
Lorsqu’on éclaire un semi-conducteur avec un rayonnement électromagnétique d’énergie

suffisante, un courant électrique s’installe dans le matériau : c’est l’effet photovoltaïque.
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Isolant, semi-conducteur, conducteur

 Dans un isolant électrique : les électrons de la
matière sont liés aux atomes et ne peuvent
pas se déplacer.
 Dans un conducteur électrique (un fil de
cuivre par exemple) les électrons sont
totalement libres de circuler et permettent le
passage d’un courant.
 Dans un semi-conducteur : la situation est
intermédiaire, les électrons contenus dans la
matière ne peuvent circuler que si on leur
apporte une énergie pour les libérer de leurs
atomes. Quand la lumière pénètre dans un
semi-conducteur, ces photons apportent une
énergie permettant aux électrons de se Différence entre les niveaux d’énergie pour un
déplacer, il y a donc courant électrique sous métal, un semi-conducteur et un isolant
l’exposition à la lumière.
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Interaction lumière - semi-conducteur

Lumière (Rayonnement) Matériau (Semi-conducteur (SC))
Interaction Rayonnement / Semi-conducteur
photo électronique
- Détecteurs de lumière : photodiodes, cellules photovoltaïques, …

Dispositifs :
- Emetteurs de lumière : diodes électroluminescentes, diodes laser…
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Interactions Photons/électrons dans un SC

Transitions électroniques radiatives entre niveaux/bandes :
Transitions accompagnées par l’absorption ou l’émission d’un photon.
3 processus distincts :
Absorption Emission Emission

spontanée stimulée
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Génération de porteurs en excès
SC sous éclairement : le rayonnement crée un excès de porteurs par rapport à l’équilibre
thermodynamique (obscurité).
Photoexcitation Coefficient d’absorption
o(E)
t(E, 0) t(E, x)
q
r(E) Surface
Profondeur x
x
Coefficient de réflexion
o(E) : flux de photons incidents (nombre de photons d’énergie E /cm2/s).

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Coefficient de réflexion : R(E)
o(E) = r(E) + t(E, 0) et r(E) = R(E) o(E)
Le flux de photons transmis dans le volume du Semi-Conducteur est donné par :
t(E, 0) = (1 – R(E)) o(E)
Pour E ~ Eg, R(E) constant mais R = f(q)
R minimal en incidence normale (q = 0)
2
 n -1 
2  ε r -1 
R min.      

 n 1  ε r  1 
3<n<4 0,25 < Rmin. < 0,35
Généralement environ 30 % rayonnement incident est réfléchi par le SC

+ Absorption des photons le long de leur propagation, fonction de la nature du matériau
(coefficient d’absorption).
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Coefficient d’absorption : (E)
1 dΦt (E,x)
α(E,x)  
Φt (E,x) dx
Si le matériau est homogène : (E , x) = (E)
Φ t (E, x)  Φ t (E,0)e -αE x
Φ t (E, x)  Φ o (E)(1 - R)e -αE x
(E) = 0 (SC intrinsèque et E < Eg) Matériau transparent
(E) ≠ 0 Absorption de photons
1 photon absorbé création 1 paire électron-trou
Taux de génération de paires éléctron-trou : g (E ,x)

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En un point x du SC, le nombre de paires e‐/tr crées par unité de temps est égal au nombre
de photons absorbés
dΦt (E,x)
Taux de génération de paires e‐/tr = Taux de disparition des photons g(E,x)  
dx
g(E,x)  (1-R)Φo (E)α  E  e  
-α E x
Pour un rayonnement polychromatique : g(x)  E g(E, x)dE

Si (E) est petit :
Rayonnement peu absorbé qui pénètre profondément dans le matériau
Peu de porteurs par unité de volume
Mais création de porteurs dans un grand volume
Si (E) est grand :

Rayonnement rapidement absorbé près de la surface
Grande densité de porteurs créée en surface
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Photoconductivité : Δσ
De façon générale, les processus photo-électroniques correspondent aux processus engendrés par l’absorption ou
l’émission d’un rayonnement par la matière. Différents effets peuvent être engendrés dans les solides, comme la
photoconduction (conduction sous rayonnement) ou l’effet photovoltaïque (génération d’une tension sous éclairement), qui
sont directement reliés aux mécanismes de transport.
La conductivité dans l’obscurité pour un semi-conducteur est donnée par :
Mobilité électronique Mobilité de trous
σ o  n 0 qμ n 0  p0 qμ p 0
Densité électronique Densité de trous
Sous éclairement : la conductivité est augmentée de la photoconductivité Δσ
BC
BV
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Pour simplifier les équations, considérons un semi-conducteur dont le transport n’est assuré
que par un seul type de porteurs, les électrons par exemple, si bien que dans le noir, on a :
σ o  n 0 qμ n 0
Sous l’effet de la lumière, la conductivité devient :
En tenant compte du fait que la photo-excitation peut changer la densité électronique de Δn et la
mobilité de Δμ.
σo  Δσ = q(n 0 +Δn) (μ n 0  Δμ n )
Δσ = qμ n 0 Δn + q(n 0 +Δn)Δμ n
Considérons le cas réel avec n0 et p0 les densités électronique et de trous et μn0 et μp0 les
mobilités associées.
Δσ = q μ n 0 Δn + (n 0 +Δn)Δμ n  μ p0 Δp + (p0 +Δp)Δμ p 
En considérant des variations de concentrations Δn et Δp identiques (Δn =Δp),
  p0 Δμ p   μ p0  
Δσ = q  n 0 1   Δμ n  Δn 1   μ n0 
  n 0 Δμ n   μ n0  
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Dans le cas d’un semi-conducteur de type n (n0>>p0) :
  qn0 n  qn( n 0  n )   mc   exc
Terme de photoconductivité dû à la Terme de photoconductivité dû

modification de la mobilité des aux porteurs en excès.
porteurs majoritaires.
Une photoexcitation peut modifier à la fois la mobilité des porteurs majoritaires

(µn) et la densité électronique (n).
Ces phénomènes sont fonction de la longueur d’onde, de la puissance optique,…
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Rappels sur les photons
Pour augmenter la conductivité électrique des semi-conducteurs, on ajoute par traces ( 1 atome sur 1
million) des atomes d’un autre élément (le dopant) choisi de manière à ce que ses atomes présentent par
rapport à l’élément qui constitue le réseau (Si, Ge…) soit un électron en excès, soit un électron en défaut.
Dopage de type N : donneur Nd Dopage de type P : accepteur Na

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Photodiodes
E = hn > Eg C’est une diode (jonction PN) exposée à un rayonnement.

Contact avant
 P une zone mince, qui est la couche mince.
 ZCE : zone de charge d’espace qui joue un rôle important.
P  N une couche plus épaisse.

ZCE E Les photodiodes peuvent fonctionner :
 soit en mode photoconducteur (polarisation en inverse de la diode et
récupération du courant négatif dans une résistance placée en série),
N parfois appelé simplement régime photodiode,
 soit en mode photovoltaïque (tension passante et courant négatif :

en fait, il n’est pas nécessaire de polariser la diode, il suffit de la relier
Contact arrière à une résistance de charge).
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Photodiodes
La jonction PN non éclairée et polarisée par une tension V :
Sous illumination : 
I  Is eqV/kT  1  Is : le courant de saturation de la diode.
Augmentation du courant inverse sous éclairement par création d’un courant supplémentaire
Iph = Igénération + Idiffusion
I
 
I  Is eqV/kT  1  Iph
Obscurité - Is V
Iph
Eclairement ICC=- Iph
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Photodiodes
Mode Photoconducteur : régime dit aussi de photodiode hn
Il est tel que la jonction PN soit polarisée en inverse par une tension V << 0
V << kT/q  
I   Is  I ph   I ph
En court circuit V  0 I A
I  ICC =- Iph
V
Mode Photovoltaïque : hn
I=O, circuit ouvert I  I s  e qV/kT  1  I ph  0
kT  Iph  I=0 V
Vco  Ln   1
q  Is 
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La mise en contact des deux couches au moyen d'une jonction PN (composant électronique nommé diode, qui
ne permet le passage du courant électrique que dans un seul sens) permet le passage des électrons d'une
couche à l'autre et donc la création d'un champ électrique permanent.
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Quand la jonction P-N est une cellule solaire qui est exposée à la lumière, les photons incidents créent des
porteurs dans les zones N et P et dans la zone de charge d'espace.
Les photons ont un comportement différent suivant la

région :
 dans la zone N ou P, les porteurs minoritaires qui
atteignent la zone de charge d'espace sont "envoyés"
par le champ électrique dans la zone P (pour les
trous) ou dans la zone N (pour les électrons) où ils
seront majoritaires. On aura un photo courant de
diffusion.
 dans la zone de charge d'espace, les pairs électrons
/ trou créées par les photons incidents sont dissociées
par le champ électrique : les électrons vont aller vers
la région N, les trous vers la région P. On aura un
photo courant de génération.
Ces deux contributions s'ajoutent pour donner un photocourant résultant Iph. C'est un courant de porteurs
minoritaires. Il est proportionnel à l'intensité lumineuse.
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Procédé de fabrication
Le silicium est l’un des matériaux les plus abondants de la croûte terrestre, donc l’énergie solaire
photovoltaïque préserve les ressources naturelles. Certes il faut traiter de grandes quantités de matière pour
obtenir du silicium pur, mais malgré cela, la valeur ajoutée que l’on peut obtenir de chaque unité de matière
reste élevée. Assemblage
Les cellules au silicium cristallin

sont encore les plus répandues.
Elles se présentent sous forme de
plaquettes carrés ou pseudo-
carrés, parfois rondes.
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Les modules photovoltaïques sont constitués de plusieurs couches. La partie mécanique est un
ensemble de cellules photovoltaïques encapsulées par un polymère l’EVA, un châssis en aluminium,
une coque arrière en Tedlar, une plaque de verre côté soleil. Une partie électrique permet de
connecter le module photovoltaïque à l’installation.
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Assemblage des cellules et modules photovoltaïques
A.U.: 2023/2024 27
Cellule photovoltaïque : Un dispositif électronique qui permet de convertir la lumière (solaire par exemple)
incidente en énergie électrique. Module PV Cellule PV
C1
C2
P
hn
ZCE
C3
N
C4 +
-
Générateur PV
1- Absorption
2- Génération
3- Diffusion
4- Dissociation
5- Transport et collection
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Rayonnement solaire terrestre :
À la surface de la Terre le rayonnement solaire comprend : 7% d'ultra-violet, 46% de lumière visible et 47%
d'infra-rouge, les IR étant porteurs de l'essentiel de l'énergie thermique.
Irradiance totale :
1 kW/m² = 100 mW/cm²
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Cellules photovoltaïques multi-jonctions
En utilisant des jonctions possédant des gaps décroissants, il est possible d’exploiter le spectre solaire dans
sa quasi-totalité avec des rendements de conversion très importants.
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Classiﬁcation des technologies des cellules PV
Les technologies des cellules PV peuvent être classées en trois principales générations :
1 ere Génération
Technologies des cellules solaires

Cristalline Monocristalline
Polycristalline
2 eme Génération
Couche mince Silicon amorphe
Semi-conducteurs composés “CdTe, CIGS

3 eme Génération
Micromorphe, CPV, pérovskite, nanofibre,

Technologies émergentes cellules PV multi-jonctions
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Paramètres photovoltaïques : I Puissance maximale
ICC
IM
Pmax= IM.VM= 80 % (Icc.Vco)
Pmax= IM.VM
V
VM VCO
Le facteur de forme : Il définit l’efficacité de la cellule solaire :
VM .I M
FF 
Vco .I cc
Rendement de conversion d’énergie : rapport de la puissance maximale disponible à la
puissance du rayonnement solaire incident P0.
Vco .I cc VM .I M
  FF . 
Po E.S
E=L’éclairement (W/m2), S= Surface de la cellule
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Association en // :
Courant augmente
Cellules identiques Cellules non identiques

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Association en série :
Tension augmente
Cellules identiques Cellules non identiques

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Assemblage des cellules photovoltaïques
Un générateur photovoltaïque est obtenu par l’assemblage série et/ou parallèle de plusieurs modules comme
le montre la Figure ci-dessous. Lorsque les cellules sont connectées en série, la tension résultante est la
somme des tensions de chaque cellule. Cette configuration permet donc d’augmenter la tension de sortie du
générateur. Cependant, lorsque les cellules sont montées en parallèle le courant résultant augmente et égale
à la somme des courants de chaque ligne de cellules.
Diode anti-retour
Diode By-pass
Cellule PV
Module PV
Générateur PV
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La cellule solaire peut être modélisé par le modèle le plus simple à une diode, passant par le modèle à deux
diodes, et jusqu’au modèle le plus détaillés avec trois diodes. Les modèles les plus utilisés d’une cellule
d'après la littérature sont illustrés dans la Figure ci-après :
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Circuit équivalent : cellule idéale
Le courant généré par la cellule PV idéale est donné par :

Ic  Iph -Is eqV/kT  1 
Is : le courant de saturation de la diode, donné par :
3  qEg
T   1 1 
I s  I sr   exp     
T : la température de la cellule,
 Tr   k BT  Tr T  
Tr : la température de référence,
A : le facteur d’idéalité de la diode,
q : la charge de l’électron ,
KB : la constante de Boltzmann .
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Cellule PV réelle :
Le courant généré par la cellule PV réelle est donné par :
 q(VC  Rs IC ) 
V  Rs IC
IC  Iph -Is  e nkT  1  C
  Rsh
 
Rs: résistance série liée aux pertes ohmiques du matériau, des métallisations et du contacts M/SC .
Rsh : résistance parallèle (ou résistance de fuite liée aux effets de bords et recombinaisons radiatives).
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Détermination de la résistance shunt (ou résistance parallèle).
U
R sh 
I V 0
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Détermination de la résistance série.
Mesure à deux intensités lumineuses pour Rsh assez grand.
C’est une technique qui marche bien pour les cellules conventionnelles à grand facteur de forme FF.
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Module PV :
Un module PV est l’association en série de plusieurs cellules. Prenant par le cas d’un modèle à une diode,
l'équation implicite non linéaire du courant délivré par le module PV est représentée sur l’équation ci-dessous :
C
  Ns   N
 q  VMod  Rs I Mod   VMod p  Rs I Mod
  N p   Ns
I Mod  N p IC  N p Iph -N p Is  e  1 
 N s nkT  Rsh
 
 
Avec : Ns est l’ensemble des cellules associes en séries et Np en parallèle.
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Il existe plusieurs configurations d’applications pour le PV, avec différentes variétés de complexité du système.
Le module PV est le composant indispensable dans un système PV que l’on trouve autonome (Off-grid) ou
intégrée au réseau (On-grid).
A.U.: 2023/2024 43
La systèmes photovoltaïques peuvent être classés en trois principales catégories :
 Les systèmes autonomes (OFF-Grid) ;
 Les systèmes liés au réseau (ON- Grid) ;
 Les systèmes Au fil du temps.
A.U.: 2023/2024 44
Partie II
Partie II :
Systèmes PV autonomes
A.U.: 2023/2024 45
Partie II : Systèmes PV autonomes
Un système photovoltaïque (PV) autonome est un système électrique consistant en un ou plusieurs modules PV, des
conducteurs, des composants électriques et une ou plusieurs charges.
Modules Control, Commande, Consommation

PV Régulation, Conversion… (Charge)
Sortie
Entrée
• Charge (CC ou DC)
• Irradiation solaire Batteries • Charge (AC ou CA)
• Température • Capacité
• Vent Stockage • Resistance
• Humidité • Inductance
• Poussière et salissement • Cycle (Charge- Décharge) • ….
• Orientation et inclinaison… • Température
• Humidité
•…
Il n’est pas nécessaire de fixer un système photovoltaïque de petite taille à un toit ou à une structure de
bâtiment pour les applications domestiques ; il peut également être utilisé pour les camping-cars, les véhicules
de plaisance, les bateaux, les tentes, le camping, le pompage de l’eau, et tout autre lieu éloigné...
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La Figure ci-contre résume les étapes principales de
dimensionnement d'un système photovoltaïque
autonome.
En général, on procède aux étapes suivantes :
 Détermination des besoins de l'utilisation :
tension, puissance des appareils et durée
d'utilisation.
 Dimensionnement de la puissance crête.
 Définition des modules photovoltaïques :
(tension de fonctionnement, technologie, puissance
totale à installer et le nombre des modules
photovoltaïque).
 Définition de la capacité de la batterie et
choix de la technologie.
Dimensionnement du régulateur.
 Dimensionnement de l'onduleur.
 Dimensionnement des câbles électriques
solaire.
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Etape : 1 Estimation des besoins journaliers de l’utilisateur en électricité
A partir des caractéristiques relevées sur les récepteurs : tension, puissance et durée d’utilisation, on estime
aisément ces besoins. La consommation journalière totale (CJT ou Ec) est la somme des consommations
journalières en courant continu (CC) et en courant alternatif (CA). Il est nécessaire de tenir compte du
rendement de l’onduleur pour la consommation en courant alternatif (CC).
CC (Wh)  PCC (W ).hCC (heures)
PCA (W ).hCA (heures)

CA(Wh ) 
kond
CJT (Wh)  CC (Wh)  CA(Wh)

PCC : puissance consommée en continu
PCA : puissance consommée en alternatif
hCC : durée de fonctionnement du récepteur CC
hCA : durée de fonctionnement du récepteur CA
kond : rendement de l’onduleur
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Etape 2 : Estimation de l’ensoleillement sur le site de l’installation du générateur photovoltaïque
Les données de l’ensoleillement Ej (exprimé en kWh/m2/j) peuvent être relevées sur le site ou enregistrées sur la carte de
l’ensoleillement de la région ou encore obtenues au niveau de la station météo la plus proche de la zone. Pour avoir une autonomie
complète et éviter une variation saisonnière de la consommation, il faut prendre comme référence l’ensoleillement du mois le moins
ensoleillé.
Etape 3 : Estimation du champ photovoltaïque (tension et puissance crête installée, nombre de
modules) La tension des modules est choisie par rapport à la puissance des modules considérés :
Puissance du champ PV 0-500Wc 500Wc-2kWc 2-10kWc >10kWc
Tension recommandée 12VDC 24VDC 48VDC >48VDC
On utilise des tensions plus élevées en fonction de la grandeur de la puissance crête et des charges. Wc : Watt crête ;
Pc : Puissance du champ PV :
CJT
Le coefficient K tient compte des facteurs suivants : Pc 
‐ l’incertitude météorologique ; K .Ej Ensoleillement
‐ l’inclinaison;
‐ le point de fonctionnement des modules (rarement optimal), la perte de rendement des module
dans le temps (vieillissement et poussières) ; Energie à produire :
- le rendement des cycles de charge et de décharge de la batterie ;
CJT Ec
‐ le rendement du chargeur et de l’onduleur ; Ep  
‐ les pertes dans les câbles et connexions. K K
Le coefficient K est en général compris entre 0,55 et 0,75. Une valeur approchée de 0,65 est
souvent utilisée dans les calculs des systèmes avec batterie.
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Nombre de modules :
Pc
Nm 
Pcm
Pcm: Puissance crête unitaire module.
Nombre de modules en série :

Vch arg e
N ms 
Vmodule
Nombre de modules en parallèle :
Pc
N mp 
N ms .Pmodule
 TDF : Coefficient de réduction de
température.
Besoin journalier (Ah)  Facteur DF ; Derate factor en
N mp =
Sortie du Module (Ah).TDF.DF anglais.
A.U.: 2023/2024 50
Etape 4 : Estimation de la capacité de stockage de la batterie et choix de la technologie
Ici, il faut connaître d’abord le nombre de jours d’autonomie souhaitée. Surtout par rapport au niveau de sécurité des
équipements et des lieux d’installation du système. La formule de calcul de la capacité en (Ah : ampère heure) est :
Nj : Nombre de jour d’autonomie,
CJT . Nj
C ( Ah)  Vbat : Tension de la batterie,
Vbat .Kbat .D p Dp : Profondeur de la décharge,
On tiendra compte du régime de la décharge C/x (Ah)

C (Wh)  C (A h).Vbat compatible avec le courant demandé.
Ec. Nj  Utilisation max de la batterie (%)

C ( Ah )   Coefficient de réduction de température (TDF)
Max%.TDF .RF  Facteur RF ; rate factor en anglais.
Vch arg e
Nombre de batteries en série : N bs 
Vbat
C ( Ah)
Nombre de batteries en parallèle : Nbp 
Cbat _ unitaire ( Ah)
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Etape 5 : Choix du régulateur et de l’onduleur
 Critères requis pour le régulateur :
P régulateur > PC installée,
V régulateur =V générateur
I entrée régulateur admissible > Imax du module

I sortie régulateur >P max /V générateur
 Critères requis pour l’onduleur :

Puissance de l’onduleur est supérieure ou égale à la puissance des charges, Kond varie entre 0,9% et 0,95%.
Etape 6 : Dimensionnement des câbles et plan de câblage

La condition primordiale est que la chute de tension dans les câbles ne doit pas dépasser 3%. On obtient la chute de tension
en pourcentage de la manière suivante :
Cas d’un réseau considéré comme bifilaire (02 fils) IB : courant d’emploi du circuit,
 V(V)  2.I B .L.R L : longueur du câble (Km),
V (V ) R : résistance linéique du conducteur (Ω/km),

ΔV(%)  VN : tension nominale (V).
VN
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Abaque de détermination des sections de câble en
courant continu (source : G. Moine)
1 L
R .
 S
I max .L
S min  2
 .Vmax
L : Longueur d'un seul fil du câble en m;

 : Conductivité électrique du cuivre;
Δvmax (V): Chute de tension maximale tolérée,
Imax: Courant maximal en Ampères.
A.U.: 2023/2024 53
Pour certaines applications multi-charges, la puissance du champ PV peut être calculée
à partir de l'équation suivante :
Ec
Ppv  .S f
 . .PSH
R V
Avec :
Ec : Besoin journalier.
PSH : L’heure de pic du soleil.
R, V : Efficacités des composants du système (R=0.92, V=0.9)
Sf : Le facteur de sécurité pour la compensation des pertes résistives et des pertes de température des
cellules PV (Sf=1.15).
A.U.: 2023/2024 54
La puissance du champ PV peut être calculée avec l’expression suivante :
Ec .G 0
Ppv  .S f
 .Ej R
Go=1000W/m2 à T=25°C.
Ej : L’intensité de l’éclairement moyenne en kWh/m2/j.
R, B : Efficacités des composants du système.
Sf : Facteur de sécurité pour la compensation des pertes résistives et des pertes de température des cellules PV (Sf=1.15).
A.U.: 2023/2024 55
La Figure ci-dessous présente le schéma synoptique d’un système PV autonome doté d’un générateur
photovoltaïque connecté à la charge via un étage d’adaptation de puissance.
A.U.: 2023/2024 56
La Figure ci-dessous présente les caractéristiques électriques (courant –tension et puissance –tension) d’un
module PV. Cette figure illustre un point particulier ; il s’agit du point de puissance maximale (MPP :
maximum power point en anglais). Ce point peut être affecté par des paramètres comme l’éclairement et la
température.
A.U.: 2023/2024 57
Effet de l’éclairement sur les performances d’un module
photovoltaïque.
Le courant Icc varie directement avec le rayonnement

lumineux (la relation est proportionnelle), la tension restant
relativement constante. Cela est intéressant, notamment pour
la charge d’une batterie.
Par exemple, comme le montre les caractéristiques d’un
module au silicium cristallin, telles que données par le
fabricant (figure ci-contre), on remarquera la puissance
maximale, qui passe de 20 Wc à 1 kW/m2 à 16 Wc à 0,8
kW/m2.
A.U.: 2023/2024 58
Effet de la température sur les performances d’un module

solaire photovoltaïque
La température a également une influence non

négligeable sur les caractéristiques de ce panneau :
quand la température s’élève, la tension diminue et
donc la puissance aussi. On constate que l’on passe
d’une puissance optimale de 20 W à 25 °C à une
puissance de 18 W pour une température de 45 °C : on
est donc obligé de tenir compte de la température
d’utilisation de la cellule PV afin d’appliquer un
coefficient réducteur de la puissance optimale à 25 °C.
A.U.: 2023/2024 59
Commande MPPT
Charge
Un système PV autonome peut être classé en deux blocs :
 Bloc de puissance ;
 Bloc de commande.
La commande MPPT (Maximum Power
Point Tracking) est une commande essentielle
pour un fonctionnement optimal du système
photovoltaïque. Le principe de cette commande
est basé sur la variation automatique du rapport Rapport cyclique
cyclique  (ou D) en l’amenant à la valeur

optimale de manière à maximiser la puissance
délivrée par le panneau PV.
Algorithmes de commande les plus connus
 Perturber et Observer,
 Incrément de la Conductance (INC),
 Mesure d’une fraction de la tension en circuit ouvert (FCO),
 Mesure d’une fraction de courant de court circuit (FCC)
 Contrôle à base de la logique floue (LF)…
A.U.: 2023/2024 60
Convertisseurs statiques
A.U.: 2023/2024 61
Convertisseurs statiques : Principaux types des convertisseurs DC-DC
Type Fonction Inductance Interrupteur Diode Transformateur Complexité
Buck Abaisseur Oui 1 1 Non Faible
Boost Elévateur Oui 1 1 Non Faible
Buck- Elévateur Oui 1 1 Non Faible
boost Abaisseur
Flyback Elévateur Non 1 1 Oui Moyenne
Abaisseur
Half Elévateur Oui 1 1 Oui Moyenne
forward Abaisseur
Push Elévateur Oui 2 2 Oui Forte
pull Abaisseur
Demi-pont Elévateur Oui 2 4 Oui Forte
(Half Abaisseur
Bridge)
Pont (Full Elévateur Oui 4 4 Oui Très forte
Bridge) Abaisseur
A.U.: 2023/2024 62
Convertisseurs statiques : Principales configurations de convertisseurs DC-DC
A.U.: 2023/2024 63
Champs d’application des composants de puissance
Le choix d’un composant de

puissance dépend principalement
de la fréquence et de la puissance
électrique de l’application
envisagée.
A.U.: 2023/2024 64
Convertisseurs statiques : convertisseur DC/DC - boost
Rapport cyclique : =D
Vin=Ve=Uin=Ue
Vout=V0=Uout=Uso
Mode conduction continu
A.U.: 2023/2024 65
Convertisseurs statiques : convertisseur DC/DC - boost
Iin
Uin
Uout
Boost dans le Mode-ON: Transistor fermé Boost le Mode Off : Transistor ouvert
Iin Iin
A.U.: 2023/2024 66
Convertisseurs statiques : Mode de conduction continue
U out
Av  1
D
D
U in 1 D 1 D
I out 1 1 D
Ai  1 D D
I in D
RL (1  D ) 2 RL
Rin (1  D) 2 RL
D2 D2
(1  D ) 2 DRL (1  D ) RL
Lbo (1  D ) 2 RL
2f 2f
2f
DVout (1  D)Vout DVout
Cbo Vout RL f 8Vout Lf 2 Vout RL f
Iin Convertisseur Iout

DC-DC
Module Vin Rin Vout RL
PV
A.U.: 2023/2024 67
Partie III
Partie III :
Systèmes PV connectés au réseau
A.U.: 2023/2024 68
Partie III : Systèmes PV connectés au réseau
Synoptique électrique d’un système PV on-grid
Les systèmes on-grid sont des systèmes dont l’énergie produite par les modules PV (en DC) est convertie en
énergie alternative (AC), puis utilisée localement (par des équipements qui fonctionnent en AC) ou injectée
dans le réseau de distribution publique. Pour ce faire, des convertisseurs sont utilisés où l’énergie AC produite doit
être synchronisée (tension et fréquence) avec le réseau de distribution avec lequel elle est interconnectée.
A.U.: 2023/2024 69
Sources de tension alternatives (mono ou triphasées)
A.U.: 2023/2024 70
Centrale photovoltaïque raccordée au réseau
Interrupteurs DC Boites de jonction
Parafoudres
Relais
Protection des chaines PV Connectique Compteurs
Équipements de monitoring
Onduleurs PV
Connecteurs DC
Interrupteurs DC
Parafoudres
Contrôle d’isolement
A.U.: 2023/2024 71
Dans le cas d’une centrale photovoltaïque, raccordée au réseau, on retrouve généralement les
divers équipements suivants :
 Une structure porteuse ou de fixation :
 Supporter le poids des panneaux
Résister aux contraintes environnementales.
 Les panneaux photovoltaïques :
 Convertir le rayonnement solaire en courant continu
 Assurer une fonction de couverture (toiture)
 Les composants de distribution courant continu (DC) ou alternatif (AC) (câbles, connectiques,
protections, etc.) :
Raccorder les chaînes de panneaux entre elles
Protéger les chaînes de panneaux et les intervenants des risques électriques et atmosphériques
Assurer l’acheminement du courant produit vers les postes de conversion
 L’onduleur :
Convertir le courant continu en courant alternatif
Protéger les circuits de distribution DC et les intervenants des risques électriques et atmosphériques
Générer un courant alternatif de qualité
Transformer la basse tension en moyenne tension
 Le système de supervision :
Suivre le fonctionnement et la performance de l’installation
Permettre d’optimiser la production (détection d’anomalie)
 Le compteur de production :
Suivre la production du système.
A.U.: 2023/2024 72
Un système PV connecté au réseau sans unité de stockage ou batteries
A.U.: 2023/2024 73
Un système PV connecté au réseau avec unité de stockage ou batteries
A.U.: 2023/2024 74
Systèmes PV connectés au réseau : Net-Metering
Le Net-Metering est un mécanisme de facturation qui permet aux opérateurs d’alimenter l’électricité qu’ils
n’utilisent pas et de créditer les propriétaires de systèmes photovoltaïques solaires de ce qu’ils ajoutent au réseau.
Pour cela, l'exploitant de la centrale PV a besoin d'un compteur numérique appelé Net-Meter, qui fonctionne
dans les deux sens pour recevoir l'électricité générée par sa centrale solaire.
A.U.: 2023/2024 75
Système d'interconnexion d’un compteur d'alimentation
Le système d'interconnexion à trois

compteurs est applicable lorsqu'un tarif de
rachat distinct est autorisé pour l'alimentation
en électricité solaire du réseau.
 Dans ce cas, l’énergie est facilement

comptabilisée grâce à un compteur
d’alimentation dédié (Solar Meter).
 Ces systèmes sont largement utilisés dans

plusieurs pays européens, notamment en
Allemagne.
A.U.: 2023/2024 76
Système d'interconnexion et Net - metering
Le système de facturation nette est applicable

lorsque l’électricité conventionnelle et l’électricité
solaire sont échangées au même tarif.
 Le coût de l'électricité solaire étant supérieur à

celui de l'électricité conventionnelle, un tel système
de facturation nette doit être complété par des
subventions supplémentaires pour le développeur.
 Ces systèmes sont plus utilisés dans pays comme

aux États-Unis et au Japon.
A.U.: 2023/2024 77
La plupart des applications électriques actuelles fonctionnent en courant alternatif ; or une installation
photovoltaïque produit un courant continu. Le premier rôle d’un onduleur sera d’assurer cette transformation.
Il doit aussi permettre en plus :
 La recherche du point de fonctionnement maximal (MPP tracker) par rapport à l’intensité et à la tension
générée par les modules, par exemple, par modification d’impédance.
 De se synchroniser avec le réseau du GRD (Gestionnaire de réseau de distribution) afin de pouvoir

réinjecter le courant généré. Pour cela, il devra adapter la tension (transformation), la fréquence et
l’impédance.
 De se découpler automatiquement en cas de chute de tension dans le réseau.
 Le relevé et l’enregistrement des valeurs caractéristiques du fonctionnement nécessaire à la maintenance et

au contrôle de l’installation.
A.U.: 2023/2024 78
En fonction de la puissance globale de la centrale photovoltaïque, la mise
en œuvre d’onduleurs relève de trois structures types
a) b) c)
a- Puissance supérieure à 10 kW : Onduleurs centraux.

b- Puissance inférieure à 3 kW : Onduleurs strings, puissance comprise entre 3 et 10 kW : Onduleurs multi-string.
c- Puissance comprise entre 50 et 400 W : Onduleurs modulaires.
A.U.: 2023/2024 79
a - Onduleur central :
Un onduleur qui gère l’ensemble de l’installation
 Champ de capteur (ou générateur).

 Boitier de raccordement.
 Onduleur.
 Compteur.
 Réseau.
Dans cette configuration, l’onduleur ne perçoit pas les différences de caractéristiques entre les courants produits
par les différents strings. Ils sont en effet couplés au préalable au niveau du boitier de raccordement. C’est à
partir de ce courant (d’intensité égale à la somme des courants et de tension égale à la tension la plus haute
des différents strings) réellement perçu par l’onduleur est que celui-ci adaptera ses caractéristiques d’entrées
pour faire fonctionner le générateur photovoltaïque à son point de puissance maximum.
Avantage : Coût, et Simplicité et rapidité de montage.
Inconvénient : La tension de sortie et donc la production énergétique est très facilement perturbée par un
string plus faible (ombrage, nombres de panneaux, type de cellule,…). Ce type de raccordement ne permet pas
de travailler avec des strings de natures différentes sans altérer considérablement la production.
A.U.: 2023/2024 80
b - Onduleur string : Rangée de modules en série (string)
Dans cette configuration, chaque onduleur peut exploiter aux mieux

chaque string.
Avantage :
Recherche du point de puissance maximale (MPP) pour chaque string.
Inconvénient :
Influence de la perte de rendement d’un module (du à l’ombrage, à la

saleté, ou à une défaillance) sur les performances des modules du
string.
A.U.: 2023/2024 81
c - Onduleur modulaire : Un onduleur par module
Avantage :
• Facilité d’emploi.
• Pas de câblage en courant continu.
• Indépendance de chaque module (l’ombrage d’un panneau et sa
perte de rendement résultante n’affecte pas la production des autres
panneaux. De même que la panne d’un onduleur n’influence pas les
autres modules).
Inconvénient :
• Coût.
• Maintenance : en général ce type d’onduleur est directement intégré
au panneau. Sa défaillance entraine le remplacement du panneau.
A.U.: 2023/2024 82
La compatibilité onduleur / string consiste à vérifier que :
1- La puissance nominale de l’onduleur est comprise entre 80% et 110% de la puissance crête.
2- Les tensions générées doivent être dans les limites acceptables de l'onduleur.
3- Le courant maximal doit être inférieur au courant admissible de l'onduleur.
A.U.: 2023/2024 83
Structure générale d'un système photovoltaïque
On peu classifié deux types de structures générales :
 Systèmes de connexion réseau directe : ce système se compose de générateur Photovoltaïque

connecté directement, à l'aide d'un onduleur réseau électrique.
 Systèmes de bus continu intermédiaire : Le générateur photovoltaïque est connecté par

l’intermédiaire d’un convertisseur DC-DC. Un onduleur délivre une tension modulée, elle est filtrée pour
réduire le taux d'harmoniques, on obtient alors en sortie de ce dispositif une puissance utilisable pouvant
être injecté dans le réseau.
A.U.: 2023/2024 84
 Systèmes de connexion réseau directe :
Structure à convertisseur unique : Plusieurs modules PV en série à un seul onduleur
DC-AC
Structure avec bus à basse tension alternative
DC-AC
A.U.: 2023/2024 85
 Système à bus continu intermédiaire
Convertisseur de type forward alimentant le bus continus
DC-DC DC-AC
Structure avec convertisseur de type fly-back
DC-DC DC-AC
A.U.: 2023/2024 86
 Système à bus continu intermédiaire
Hacheur élévateur de tension avec onduleur centralisé
DC-DC DC-AC
A.U.: 2023/2024 87
Partie IV
Partie IV :
Solaire Photovoltaïque et Éclairage
A.U.: 2023/2024 88
Partie IV : Solaire Photovoltaïque et Éclairage
Dimensionnement d’une pièce
NF EN 12464-1 : Eclairage des lieux de travail Partie 1 (intérieur).

ISO 8995/2001 - CIE 29/2 CIE TC 3-21 : Eclairage intérieur pour des lieux de travail.
Trois critères principaux d’éclairage

E : Performance
Norme
UGR : Confort Ra : Qualité

E - Eclairement moyen à maintenir sur la tâche visuelle (en lux).
UGR - Indice d’éblouissement.
IRC - Indice de rendu des couleurs.
A.U.: 2023/2024 89
Dimensionnement d’une pièce
 Éclairement moyen à atteindre sur le plan utile :
Éclairement moyen
Flux arrivant sur le plan utile :

P
u= Ēu.Su= Ēu.L.P
Plan utile L
A.U.: 2023/2024 90
Dimensionnement d’une pièce rectangulaire
 Éclairement moyen à atteindre sur le plan utile :
Une pièce rectangulaire de dimensions L x P x H est éclairée pour assurer sur le poste de travail (PT) ou plan
utile (PU), situé à une distance hu du plancher, un éclairement moyen Ēu imposé par les
normes/recommandations.
Ēu sur le « plan utile (PU) » pour une uniformité des éclairements :

P
 
Eu  u  u
H
Su L.P
hu
 La surface, Su, du poste de travail (PT),
 Le flux, u, qui arrive sur le PT,
L  L’emplacement exact du PT.
A.U.: 2023/2024 91
Réflexions
Flux indirect ui
Flux sortant
du luminaire s
u  ud  ui  Eu LP
u
P Soit : Eu 
LP
u Eu LP
s-tot sortant de luminaires :  s tot  
Uu Uu
Utilance :
L u
Rapport du flux utile (reçu sur le plan Uu 
Luminaires utile) au flux total sortant des luminaires.  s tot
Flux direct ud
A.U.: 2023/2024 92
L’utilance dépend des plusieurs facteurs :
 Dimensions du local.
➀
P ➁ LP Indice du
k= local
h(L+P)
h’
 Classe des luminaires.
 Distance entre luminaire & plafond.

H h
h' Indice de
➃ j suspension
h  h'
hu
 Coefficients de réflexion.
L
➂  Plafond (ρ1)
 Frise (ρ2)
  Murs (ρ3)
 Plan utile (ρ4).
A.U.: 2023/2024 93
Réflectance « effective »
Local clair Local sombre
Clair Moyen Sombre Très sombre
Plafond 0,8 0,7 0,5 0,3
Murs 0,7 0,5 0,3 0,1
Plan Utile 0,3 0,3 0,1 0,1
A.U.: 2023/2024 94
Réflectance « effective »
Les réflectances, ou facteurs de réflexion, notés ρ, utilisés dans les calculs sont généralement :
 la réflectance moyenne du plafond,

 la réflectance moyenne des parois verticales (ou murs).
 la réflectance du plans utile et sol.
Pour le même local :

le groupement vaut 134 =873.
A.U.: 2023/2024 95
Tableaux d’Utilances
Facteurs de réflexion Classe de luminaire
(ρ1 ρ3 ρ4)x10
Indice de suspension, j
Indice du local, K
Utilance (%)
A.U.: 2023/2024 96
Flux sortant total : s-tot
Le flux sortant total s-tot dépend :
 du nombre des luminaires, N
 du nombre des lampes par luminaire, n
 du flux nominal de chaque lampe, n Facteur d’utilance
 du rendement du luminaire, ηn,…. u U u  s tot
Pour des luminaires identiques
u 
F Nn n
Φs-tot =Nnηn Φ n
u  nU u
1
Φs-tot =Nnηn Φ n
d
Facteur de
Le flux peut être « déprécié » à cause : Compensation
 de l’âge de lampe
 de l'empoussièrement du luminaire 1
 du vieillissement du luminaire c
 … d
d  dlampe  d pouss  dlum 
A.U.: 2023/2024 97
Flux à fournir : F
n : rendement du luminaire.
E.P.L.d d : facteur de dépréciation
ΦF = E : éclairement moyen demandé en lux.
n .U u L : longueur du local en m.
P : largeur du local en m.
Uu : Utilance.
N : nombre de luminaires.
ΦF ΦF F : flux lumineux total à produire en lumens.
N=  n : flux lumineux produit par une lampe.
nn Φ0
n : nombre de lampes dans un luminaire.
0 : flux à installer dans chaque luminaire.
La distance entre les luminaires est donnée par la relation :
h : hauteur entre le plan des luminaires et le plan utile.

di =h.  : coefficient de distance entre les luminaires.
A.U.: 2023/2024 98
Flux à fournir ou à installer : F
E : éclairement moyen demandé en lux.

E.P.L
Φinstal = L : longueur du local en m.
M F .U F P : largeur du local en m.
MF : facteur de maintenance.
UF: facteur d’utilisation.
N : nombre de luminaires.
Φinstal
N= Instal : flux lumineux total à produire en lumens.
l
l : flux lumineux produit par un luminaire.
A.U.: 2023/2024 99
Facteurs de dépréciation
En cours d'utilisation, le flux émis par une lampe baisse dont les causes sont diverses :
 les lampes se couvrent de poussière; les parois du local sont moins réfléchissantes;
 les lampes ont tendance à s'user et le flux lumineux produit diminue;
 selon la maintenance, changement périodique des lampes.
Le facteur compensateur de dépréciation est le chiffre par lequel il faut multiplier l'éclairement moyen en
service pour connaître le flux à installer initialement :
n=0n.d
A.U.: 2023/2024 100
Implantation des sources : utilance directe Ui
Une partie du flux sortant dans l’hémisphère inférieur atteint le plan utile : Cette fraction est appelée utilance
directe.
Ui = flux issu du rayonnement direct tombant sur le plan utile/flux sortant du luminaire vers le bas (dans
l'hémisphère inférieur).
A.U.: 2023/2024 101
Implantation des sources : utilance indirecte Us
Une partie du flux sortant dans l’hémisphère supérieur atteint le plan utile : Cette fraction est appelée utilance
indirecte.
Us = flux issu du rayonnement direct tombant sur le plan utile/flux sortant du luminaire dans l'hémisphère
supérieur.
A.U.: 2023/2024 102
Implantation des sources : Flux à installer
Flux à fournir ou à installer : F
E.P.L.d E.P.L.d
ΦF = 
i .Ui   s .U s u
E = Niveau d’éclairement en lux.

L = Longueur du local en m.
P = Largeur du local en m.
i = Rendement du luminaire dans l’hémisphère inférieur.
s = Rendement du luminaire dans l’hémisphère supérieur.
Ui = Utilance dans l’hémisphère inférieur.
Us = Utilance dans l’hémisphère supérieur.
u = Facteur d’utilisation.
A.U.: 2023/2024 103

Classe photométrique
L’équation photométrique du luminaire est donnée par le constructeur. Elle est de la forme :
PH : Définition photométrique du lumière ;

i : Rendement de la partie inférieure ;
PH =iX+sT X : classe Photométrique (Éclairage direct) ;
s : Rendement de la partie supérieure ;
T : Classe photométrique supérieure (Éclairage indirect).
Exemple : 0,39.D+0,26.T
0,39 : 39 % du flux des lampes part en direct (vers le bas) ;

D : Répartition selon la norme C 71-121 ;
0,26 : 26 % du flux des lampes part en indirect (vers le haut) ;
T : éclairage indirect.
A.U.: 2023/2024 104

Classe des luminaires
Le rendement en service, ηs, du luminaire est une quantité importante.
Cette quantité n’est T Rendement

pas isotrope: Nombre des
B Total Direct Indirect
lampes
2x28W 0,90 0,60B + 0,30T
Composante indirecte du flux :

Classe T Flux utile
Rendement hémisphérique supérieur ηss
Utilance UT (tableau classe T) Eu LPd
 s tot 
Composante directe du flux :
siUucl  ssUuT
Classe A…J
Rendement hémisphérique inférieur ηsi
Utilance Ucl (tableau correspondant à la classe)
s  si  ss  1
A.U.: 2023/2024 105
Calcul du nombre de luminaires
 Cas où tous les luminaires sont identiques et équidistants :
Eu .L.P.d
 s tot   Nnn  N  0
siUucl  ssUuT
Eu .L.P.d
N
nn ( siU ucl   ssUu
T)
l’Uniformité de Elle impose un nombre

l’éclairement sur le
Eumin
U  minimum de luminaires :
Plan Utile (PU) :
Eumax Nmin
Facteur d’uniformité
A.U.: 2023/2024 106
Calcul du nombre de luminaires
 En imposant l’uniformité, l’espacement maximum de luminaires est aussi imposé.
 nmin  L di  max
dimax   .h   N min  nmin .mmin
mmin  P di  max
Si le luminaire n’est pas symétrique dmax peut avoir plusieurs valeurs.
A.U.: 2023/2024 107

Implantation des luminaires
Coefficients de distance maximale

entre deux luminaires, en fonction de
la classe du luminaire.
Luminaire de classe C → 1,3 dans un local de hauteur 3 m avec luminaires encastrés dans le plafond, longueur a=10 m et largeur b=7,50 m.
Calculs :
Distance entre luminaires : h=3 - 0,85 = 2,15m. (0,85m = hauteur du plan utile inter-distance).
d1 = 2,15 x 1,3 = 2,80m.
Dans le sens longitudinal on aura :
Dans le sens transversal on aura :
A.U.: 2023/2024 108

Unified Glare Rating : UGR
L’UGR (Unified Glare Rating) est une formule unifiée d’évaluation de l’éblouissement définie par le rapport technique de la
CIE 117-1995. Elle se substitue à la méthode sur la limitation de la luminance moyenne des luminaires définie à partir des
abaques de Bodmann et Söllner.
Lb : luminance de fond en cd.m²,

L : luminance de chaque luminaire dans la direction
de l’œil en cd.m²,
w : angle solide de chaque luminaire dans la
direction de l’œil,
p : indice de position de Guth fournit dans des tables
spécifiques et représentant la position d'un luminaire
par rapport à l'axe vertical.
La valeur UGR (Unified Glare Rating en anglais) est une mesure définie par la Commission internationale de
l’éclairage (CIE) pour mesurer le taux d’éblouissement produit par la luminosité dans un environnement précis.
L’éblouissement étant définie par le CIE de la manière suivante : « conditions visuelles dans lesquelles il y a un
contraste excessif ou une distribution inappropriée des sources lumineuses qui gêne l'observateur ou limite sa
capacité à distinguer les détails et les objets ». Ainsi, l’éblouissement d’inconfort est mesuré par la méthode
d'évaluation du taux d'éblouissement unifié UGR de la CIE.
A.U.: 2023/2024 109
Unified Glare Rating : UGR
D’après la norme européenne EN 12464 "éclairage des lieux de travail intérieur" : Procédé UGR : Unified Glare
Rating ou méthode unifiée d’évaluation de l’éblouissement définie par une échelle allant de 10 (absence
d’éblouissement) à 30 (éblouissement intolérable).
A.U.: 2023/2024 110

Systèmes PV pour éclairage
La puissance de sortie du panneau solaire est aléatoire, cela signifie que la puissance de sortie est différente
à différents moments et endroits pour la même pièce des panneaux solaires. Il convient donc de prendre en
compte non seulement l'intensité du rayonnement solaire moyen local mais également les heures de travail
quotidiennes et la puissance d'éclairage de la lampe lors du calcul de la puissance du panneau solaire.
La puissance du panneau solaire peut être calculée avec l'équation suivante :
PLED .hLED
Ppv  .k
 . .h pv
1 2
Avec:
η1 : Efficacité de charge de la batterie
η2 : Efficacité du circuit driver de la LED
PLED : Puissance consommée de la LED (W)
hLED : Durée d'éclairage quotidienne des lampes LEDs (h)
hpv : Moyenne des heures d'ensoleillement maximales quotidiennes
k : Coefficient de perte du panneau solaire (par exemple, poussière obscurcie)
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Systèmes PV pour éclairage
 La capacité de la batterie peut être calculée par la formule suivante :
Avec :
Q.( D  1) C : Capacité standard de la batterie.
C (Wh )  Q : Consommation électrique par jour des lampes.
k1.(1  k2 ) D : Nombre maximum de jours d'autonomie.
k1 : Profondeur de décharge (DOD), en général DOD égal à 0.75.
k2 : Perte d'électricité de l'autodécharge de la batterie (10%).
 Le nombre de LEDs peut être calculée par la formule suivante :
 v Flux lumineux objectif qui peut être à partir de
nLED 
 v l’éclairement en besoin.
vLED Flux lumineux minimal d’une simple LED (lm)
vLED .1.2
1 Efficacité optique
2 Efficacité thermique
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Partie V
Partie V :
Pompage Solaire au Fil du Temps
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Partie V : Pompage Solaire au Fil du Temps
Introduction :
• Les systèmes de pompage solaire photovoltaïque utilisent la conversion du
rayonnement solaire en électricité pour alimenter une pompe dans un forage ou un
puits.
• La seule différence entre un système de pompage solaire et un système de
pompage classique est l'utilisation de panneaux photovoltaïques
Pompage solaire
A.U.: 2023/2024 114

Introduction :
• Les panneaux solaires convertissent l'énergie solaire en énergie électrique. L’électricité
produite est un courant continu d'une intensité de quelques ampères.
• Cette énergie peut être accumulée dans des batteries (accumulateurs) pour permettre un
fonctionnement continu, ou transmise directement à l’appareil électrique.
• Le convertisseur permet l'alimentation en courant alternatif 220V de la pompe à partir du
courant continu fourni par les panneaux solaires.
• Le débit de la pompe variera en fonction de l’ensoleillement avec un débit maximum au
milieu de la journée.
• Le rendement des panneaux solaires est en fonction de l'ensoleillement et de l'angle
d'exposition d’une part et de la température des cellules d’autre part. Ces paramètres
dépendent de la latitude et des caractéristiques climatologiques et géographiques de la
zone d'implantation.
• Une étude est obligatoire pour chaque cas afin de connaître la surface de panneaux
nécessaire à la pompe.
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Potentiel du pompage solaire au Maroc
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Potentiel du pompage solaire au Maroc
 L’utilisation du système de pompage solaire
 Energie propre et durable
 Compétitif par rapport aux systèmes conventionnels (gasoil, butane)
 Faibles coûts d’exploitation et de maintenance
 Une très forte croissance durant ces dernières années (évolution de la technologie, baisse des coûts
de production des modules…).
L'énergie solaire photovoltaïque constitue une alternative aux autres sources

traditionnelles
A.U.: 2023/2024 117

Eau et irrigation
Cadre juridique
 La loi N°13-09 relative aux énergies renouvelables.
 La loi N°28-00 relative à la gestion des déchets et leur élimination qui fournit le cadre général de
gestion et d’élimination des équipements qui seront remplacés par des pompes solaires.
 La loi N°10-95 relative à l’eau.
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Système photovoltaïque fonctionnant avec batteries
Système photovoltaïque
fonctionnant avec des batteries
Utilisation de batteries
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Système photovoltaïque fonctionnant sans batteries
Le système de pompage dit « Au Fil du soleil » permet d’alimenter en eau un site isolé de manière
totalement indépendante du reste du système électrique et offre la possibilité de fournir plusieurs
dizaines de mètres cubes d’eau par jour à des profondeurs pouvant atteindre plusieurs dizaines de
mètres.
A.U.: 2023/2024 120

Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement d’une telle installation reste relativement simplifié avec des
panneaux photovoltaïques alimentant une pompe (de surface ou immergée) 12 ou 24 VDC
(courant continu ) assistée par un régulateur contrôleur (pouvant être intégré à la pompe selon le
fabricant) qui approvisionnent l’eau lorsque les panneaux sont exposés au soleil.
Pompage au fil du soleil
A.U.: 2023/2024 121

Système photovoltaïque fonctionnant sans batteries
• L'avantage de cette alimentation en courant continu est que l'on va pouvoir adapter la
vitesse de rotation en fonction de l'énergie disponible, ce qui va permettre de
pomper même avec un ensoleillement faible.
• Généralement, lorsqu'on veut faire fonctionner un récepteur à tout moment, jour ou
nuit, ensoleillement ou non, avec un système photovoltaïque, on utilise une batterie
d'accumulateurs. Pour le pompage, c'est différent. En effet, il est plus facile et moins
onéreux de stocker de l'eau que de l'énergie. De plus, on s’affranchit de la durée de
vie de la batterie et de l'entretien.
• Dans le cas du pompage au fil du soleil, la pompe est couplée directement au champ
solaire photovoltaïque via un contrôleur qui va permettre, entre autres, d'optimiser le
rendement journalier de la pompe. Le débit varie en fonction de la vitesse de rotation
et donc de l'ensoleillement.
A.U.: 2023/2024 122

Débit d'eau au cours de la journée :
Le champ photovoltaïque commence à produire de l’électricité avec un faible débit, dès le levé de soleil.
Au cours de la journée, le rayonnement solaire devient plus important, le débit de la pompe augmente. Le
débit maximum de la pompe est obtenu généralement à midi. Au coucher du soleil, le champ solaire
photovoltaïque arrête de produire de l’électricité et la pompe est automatiquement stoppée jusqu’au
prochain redémarrage automatique, le matin suivant.
A.U.: 2023/2024 123

Installation de pompage photovoltaïque
Une installation de pompage photovoltaïque est constituée principalement des éléments suivants :
 Des modules photovoltaïques (générateur photovoltaïque (GPV)).
 Un onduleur ou régulateur.
 Un groupe motopompe.
 Des accessoires électriques et hydrauliques .
A.U.: 2023/2024 124

Organigramme de dimensionnement d’une station de pompage PV
A.U.: 2023/2024 125

Généralement, deux principaux objectifs sont visés en ce qui concerne le dimensionnement d’un système de
pompage solaire :
 L’économie d’eau ;
 L’économie financière.
 Phase 1 : Détermination des besoins en eau. Cette phase nécessite une connaissance de toutes les parties
qui vont consommer de l’eau, du type d’irrigation , par exemple goutte à goutte ; un choix sur l’autonomie
doit être fait pour définir une capacité de stockage d’eau. Le débit recherché au niveau des goutteurs peut
conditionner la hauteur de stockage.
 Phase 2 : Dimensionnement et choix du type de motopompe. Cela est en fonction de la profondeur du

forage, de la hauteur de stockage, du débit de pompage, de son alimentation électrique en continu ou
alternatif mono ou triphasé…
 Phase 3 : Dimensionnement et montage du système PV. Ce dimensionnement tient compte de la

puissance nominale de la pompe majorée des différentes pertes (conversion de tension, régulation,...) et de
l’ensoleillement du site. Son montage (orientation) dépend de sa position géographique (longitude).
A.U.: 2023/2024 126

Motopompe
 Moteur :
Les moteurs utilisés pour le pompage photovoltaïque sont des moteurs à courant continu ou à courant
alternatif mono ou triphasé qui peuvent être immergés ou non immergés. Si le moteur est à courant continu,
le couplage de générateur est direct. Lorsque le moteur est à courant alternatif il est nécessaire d’intégrer un
convertisseur (DC-AC).
 Pompe :
Les pompes sont généralement choisies selon la hauteur manométrique totale du puits (HMT).
A.U.: 2023/2024 127

Les pompes à eau sont habituellement classées selon leur principe de fonctionnement :
Pompe immergée : elle agit lorsqu’elle est immergée dans l’eau

qu’elle doit déplacer; la largeur et la profondeur du puits sont donc des
caractéristiques importantes pour choisir le type de pompe le plus
approprié. Ses principaux éléments de fonctionnement sont les sondes de
niveau commandées à distance depuis un panneau électrique en surface
et assurent des fonctions de surveillance et de protection..
Pompe immergée pour puits et forage

Pompe de surface : C’est une pompe de relevage. Il s’agit d’une
pompe à installer en surface au-dessus d’une source d’eau naturelle ou
pas. Une pompe de surface doit donc fonctionner à l’air libre. C’est un
tuyau qui vient dans l’eau pour pomper jusqu’à une profondeur maximale
de 8m. (La hauteur d’aspiration de n’importe quelle pompe est limitée à
une valeur théorique de 9,8m et dans la pratique à 6 ou 7m)
Pompes de surface
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A.U.: 2023/2024 129

Phase I: Evaluation des besoins en eau
• Débit : Quantité d’eau que peut fournir la pompe
durant un intervalle de temps donné. En pompage, le
débit est habituellement donné en litres par heure
(l/h). En pompage solaire, le débit (ou le besoin en eau)
est souvent exprimé en m3 par jour (m3/j).
• Analyse des besoins : La boisson, la cuisine, la lessive

sont les principales utilisations de l'eau pour les
besoins humains. Les animaux ont également besoin
d'eau pour leur survie. La demande en eau est
également primordiale dans l'agriculture, quelle que
soit leur taille. Les besoins en eau pour l'irrigation
dépendent du type de culture, de facteurs
météorologiques tels que la température, l'humidité, la
vitesse du vent, l'évapotranspiration du sol, la saison
de l'année et la méthode d'irrigation.
A.U.: 2023/2024 130

Phase II: Dimensionnement de la pompe solaire et de ses composants :
Hauteur manométrique HMT :
HMT = A+B+C+Pc
A.U.: 2023/2024 131
Pompe surfacique
• Hauteur manométrique totale : La hauteur manométrique totale (HMT) d’une pompe est la différence de pression
en mètres de colonne d’eau entre les orifices d’aspiration (HA) et de refoulement (HR).
HMT = HA + HR + Pc (pertes de charge)

A.U.: 2023/2024 132
Pompe immergée
HMT = Hg + Pc (pertes de charge)
• Hauteur géométrique Hg : entre la nappe d’eau pompée (niveau dynamique) et le plan d’utilisation (Hr+Nd).
HMT =Hr +Nd +Pc (pertes de charge)
A.U.: 2023/2024 133

Hauteur manométrique totale (HMT)
HMT = Hr +Ns + Rm+Pc (pertes de charge)

 Pertes de charge : chutes de pression produites par le frottement de l’eau sur les parois des conduites.
Ces pertes sont fonction de la longueur des conduites, de leur diamètre et du débit de la pompe. Elles
s’expriment en mètres de colonnes d’eau (mCE). Le diamètre des conduites est calculé afin que ces pertes
de charge correspondent au plus à 10 % de la hauteur manométrique (HMT).
 Niveau statique (Ns) : d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau avant
pompage.
 Niveau dynamique (Nd) : d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau pour un
pompage à un débit donné. Pour le calcul de la HMT, le niveau dynamique est calculé pour un débit
moyen.
 Le rabattement Rm : est La différence entre le niveau dynamique et le niveau statique. Le rabattement

maximal acceptable avant de stopper la pompe.
A.U.: 2023/2024 134

Débit horaire :
Voulume quotidien (m3 /jour)

3
Qmax (m /jour)=  Qh (m3 /h)
Nombre d'heures d'ensoloeinnement maximale (Irradiance de référence en kWh/m2 )
3 Qj(m3 /jour)
Qh (m /h)=
hE hE : le nombre des heures d’ensoleillement.
Débit crête Q(m3/h) :

Ph : puissance hydraulique nécessaire (W),
3 Ph g : accélération de la pesanteur (9.81m/s2),
Qh (m /h)=
g.HMT HMT : hauteur manométrique totale (m).
A.U.: 2023/2024 135

Puissance de la pompe :
 .g.(HMT+H).Q s
Ppompe =
b .e
Où 𝜌 est la densité de l'eau en kg/m3, 𝑔 est l'accélération en m/s2, HMT et Δ𝐻 sont
respectivement la hauteur totale de pompage et les pertes hydrauliques en m, 𝑄s le volume de
débit en m3/s, et 𝜂𝑏 et 𝜂𝑒 sont respectivement le rendement de la pompe et le rendement du
moteur électrique.
A.U.: 2023/2024 136

La hauteur manométrique totale (HMT) peut être calculé comme suit :
HMT=Hg+Pc= Hr + Nd+Pc
Energie hydraulique à fournir :

Les besoins journaliers de production d'eau (en m3) nécessitent l’élévation d’une certaine
quantité d’eau à une certaine hauteur HMT, du forage au réservoir de stockage, en résistant
contre la force de gravité. C’est le calcul de l'énergie potentielle pour la masse d'eau élevée :
Eh  m.g.HMT
m : la masse d’eau levée (kg). Chaque 1m3 d’eau a une masse de 1000 kg ;
g : la force constante de la pesanteur 9,81 (m /s2) ;
HMT : la hauteur manométrique totale (mCE).
A.U.: 2023/2024 137
m
 Eh ( joule / jour )   .g .Q j .HMT
Qj
1 Wh d’énergie est la quantité d’énergie qui est générée par une puissance de 1Watt=Joule/s
appliquée pendant 1 heure ou bien 3600 secondes. Si on veut convertir Joules en Wh, il faut
diviser par 3600.
 .g.Q j .HMT
Eh (Wh / jour ) 
3600
A.U.: 2023/2024 138
Eh (Wh / jour )  2.725Q j .HMT
Eh (W )  Ch  Qh  HMT
Hauteur totale (m)
Constante hydraulique
(2.725 Kg.s.h/m2) Débit volumique (m3/h) : Besoin journalier (m3/jour)
9.8 x1000
Ch   .g   2.725kg.s.h / m2
3600
A.U.: 2023/2024 139
Consommation énergétique journalière (Wh/jour)
Ch .Q j .H
Cj 
 global
A.U.: 2023/2024 140

Energie électrique :
Prise en compte des efficacités du système
Eh (Wh / jour ) 2.725Q j .HMT

Eelect (Wh / jour )  
 m . p .ond
 : Rendement global pour les systèmes électrique (Convertisseur, groupe moteur-pompe, …).
A.U.: 2023/2024 141

Energie électrique nécessaire (kWh) :
Eh Énergie hydraulique (kWh)

Ee 
mp Rendement motopome (ou electro-pompe)
Puissance électrique nécessaire (W) :
Eh Énergie hydraulique (W)

Pe 
 mp Rendement motopome (ou electro-pompe)
A.U.: 2023/2024 142

Dimensionnement du générateur photovoltaïque
Selon la puissance demandée par le groupe moteur-pompe et l’irradiation journalière incidente sur
le plan du générateur, la puissance nominale que doit fournir le générateur PV est calculé par
l’expression suivante :
Pn  N h
Pcc 
Eirr
 f p ond
Ei
Pn : puissance nominale du groupe motopompe,
ηond : efficacité de l’onduleur,
fp : facteur de pertes est dû à la température, à la poussière, aux câbles de connexion et à l'orientation,
Nh : nombre d'heures de fonctionnement du système de pompage,
Eirr : rayonnement estimé en Wh/m2/j pour le moins favorable en éclairement,
Ei : éclairement dans les conditions de test standard (1000W/m2).
A.U.: 2023/2024 143

Dimensionnement du générateur photovoltaïque
Le nombre de modules connectés en série Ns est défini par le quotient de la tension d'entrée maximale
de l'onduleur Vond_max par celui du circuit ouvert Voc-m des modules PV sélectionnés, comme suit :
Vond _ max
Ns 
Voc _ m
Le nombre de modules PV connectés en parallèle Np ou le nombre de chaînes peuvent être donnés par
l'expression suivante :
Pcc 1
Np  
Pcc _ m N s
A.U.: 2023/2024 144
Mme AREXIS BOISSON Lydie, Titre : Etude et optimisation d’un système d’éclairage efficace énergétiquement et adapté aux besoins de ses utilisateurs (santé, sécurité et qualité de vie).
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ttp://dondon.vvv.enseirb-matmeca.fr/puissance/boost/ALIMBoost.html
A.U.: 2023/2024 150

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Master Physique des Matériaux Avancés et ENergie

Option : Energie (S3)

Partie I Cellules photovoltaïques

Partie II Systèmes PV autonomes

Partie III Systèmes PV connectés au réseau

Partie IV Solaire Photovoltaïque et Éclairage

Partie V Pompage Solaire au Fil du Temps

Le Maroc dispose d’un gisement solaire annuel

Le gisement solaire marocain montre que la durée

- NOOR OUARZAZATE I – CSP (160 MW, 2016)

- NOOR OUARZAZATE II - CSP (200 MW, 2018)

- NOOR OUARZAZATE III - CSP (150 MW, 2018)

- NOOR OUARZAZATE IV - PV (72 MW, 2018)

- NOOR LAÂYOUNE I - PV (85 MW, 2018)

- NOOR BOUJDOUR I - PV (20 MW, 2018)

- AIN BENI MATHAR - CSP (472 MW, 2010)

- NOOR MIDELT I – HYBRIDE CSP-PV

Cellules solaires PV Concentrateurs

Electricité Capteurs plans/tubulaires Chaleur intense

Lorsqu’on éclaire un semi-conducteur avec un rayonnement électromagnétique d’énergie

Isolant, semi-conducteur, conducteur

Interaction lumière - semi-conducteur

Interaction Rayonnement / Semi-conducteur

- Détecteurs de lumière : photodiodes, cellules photovoltaïques, …

Interactions Photons/électrons dans un SC

Absorption Emission Emission

o(E) : flux de photons incidents (nombre de photons d’énergie E /cm2/s).

3<n<4 0,25 < Rmin. < 0,35

Généralement environ 30 % rayonnement incident est réfléchi par le SC

Φ t (E, x)  Φ t (E,0)e -αE x

Φ t (E, x)  Φ o (E)(1 - R)e -αE x

(E) = 0 (SC intrinsèque et E < Eg) Matériau transparent

(E) ≠ 0 Absorption de photons

1 photon absorbé création 1 paire électron-trou

Taux de génération de paires éléctron-trou : g (E ,x)

Pour un rayonnement polychromatique : g(x)  E g(E, x)dE

Si (E) est grand :

Sous éclairement : la conductivité est augmentée de la photoconductivité Δσ

Dans le cas d’un semi-conducteur de type n (n0>>p0) :

  qn0 n  qn( n 0  n )   mc   exc

Terme de photoconductivité dû à la Terme de photoconductivité dû

Une photoexcitation peut modifier à la fois la mobilité des porteurs majoritaires

Ces phénomènes sont fonction de la longueur d’onde, de la puissance optique,…

Dopage de type N : donneur Nd Dopage de type P : accepteur Na

E = hn > Eg C’est une diode (jonction PN) exposée à un rayonnement.

 soit en mode photovoltaïque (tension passante et courant négatif :

Eclairement ICC=- Iph

I=O, circuit ouvert I  I s  e qV/kT  1  I ph  0

Les photons ont un comportement différent suivant la

Les cellules au silicium cristallin

Technologies des cellules solaires

Couche mince Silicon amorphe

Semi-conducteurs composés “CdTe, CIGS

Micromorphe, CPV, pérovskite, nanofibre,

Cellules identiques Cellules non identiques

Cellules identiques Cellules non identiques

Le courant généré par la cellule PV idéale est donné par :

Le courant généré par la cellule PV réelle est donné par :

Modules Control, Commande, Consommation

CC (Wh)  PCC (W ).hCC (heures)

PCA (W ).hCA (heures)

CJT (Wh)  CC (Wh)  CA(Wh)

Nombre de modules en série :

On tiendra compte du régime de la décharge C/x (Ah)