UE 2.

11 – Français - Les propositions subordonnées

Exercices

1- Relevez l’élément (ponctuation, mot ou groupe de mots) qui fait le lien entre les
deux propositions contenant un verbe conjugué. Les propositions sont-elles alors
juxtaposées, coordonnées, subordonnées ?
a) Hervé entra sans frapper et la surprit derrière le tiroir ouvert. b) Elle sursauta mais se
reprit rapidement. c) Au fond, elle n’avait rien fait de mal : elle avait bien le droit de se
trouver là. d) Hervé vit cependant qu’elle se troublait un peu. e) Ses mains tremblaient
tandis qu’elle refermait le tiroir f) Mais elle ne pouvait dissimuler la feuille qui dépassait
de sa poche. g) Elle s’énerva, poussa de son mieux ce maudit tiroir. h) Quand elle se
tourna, il en profita pour lui dérober le papier volé.

2- Identifiez les propositions subordonnées ; indiquez leur nature et leur fonction

a) Il lui a rendu service à condition qu’elle l’aide en retour.

b) Le chien qui est devant moi appartient à ma voisine.
c) J’ignore s’il lui présentera ses excuses.
d) Elle se demande quand le bus arrivera.
e) Je lui rendrai son livre lorsqu’il reviendra.
f) J’ai cru entendre pleurer mon petit frère.
g) Je regarde passer les voitures.
h) La ville assiégée, les habitants durent se rendre.

3- Précisez la fonction des subordonnées conjonctives essentielles (ou conjonctives pures)

a) Elle m’a dit qu’elle viendrait à la fête.

b) Je m’oppose à ce qu’elle vienne à la fête.
c) L’essentiel est qu’elle vienne.
d) Qu’elle soit désespérée m’agace.
e) Je ne condamne pas le fait qu’elle soit désespérée.
f) Elle est heureuse que le président du jury soit venu la féliciter.

4- Distinguez complétives et relatives en faisant apparaître des critères de reconnaissance

a) Mon frère a trouvé le portefeuille que tu as perdu.

b) La certitude que tous réussiront me réjouit.
 c) Elle s’est souvenue que son frère venait ce soir.
d) Le pantalon que j’ai acheté est très cher.

5- Classez les propositions complétives selon leur type

Annie se demandait quelle décision elle allait prendre et si elle supporterait encore longtemps les
petites vexations quotidiennes de ses collègues. Elle sentait la tension monter en elle mais savait
aussi qu’elle devait se dominer et attendre le moment propice pour faire entendre ce qu’elle
pensait.

6- Indiquez la nature de « que » dans les phrases suivantes

a) Que tu as grandi !
b) Que veux-tu ?
c) Je regrette que tu partes.
d) Pierre est aussi sympathique que Paul.
e) Heureux que tu es !
f) Il viendra parce qu’il l’a dit et qu’il tient ses promesses.

7- Voici le début d’un texte rédigé par un élève de fin de CM2. En vous appuyant sur une
analyse grammaticale précise, expliquez le problème que présente la première phrase, puis
récrivez-la de telle sorte qu’elle soit correcte.

Il était une fois un roi qui vivait dans son château qui vivait tout seul. Il avait 88 ans. Il rigolait
mangeait du poulet des patates.

8- Procédez à l’analyse logique des phrases suivantes :

J’entre dans la cour de l’auberge du Cheval-Blanc.
De cette cour, je vois la rue en biais, et je puis dévorer des yeux la devanture du bourrelier, où il y a
des tas de houppes et de grelots, des pompons bleus, de grands fouets couleur de cigare et des harnais
qui brillent comme de l’or.
Je reste caché le temps qu’il faut pour voir si ma mère est à la fenêtre et me surveille encore ; puis,
quand je me sens libre, je sors de la cour du Cheval Blanc et je me mets à regarder les boutiques à
loisir.
Jules Vallès, L’enfant (1879)