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Chapitre 4: LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

I. Bobine à noyau de fer

II. Présentation du transformateur monophasé

III. Schéma équivalent du transformateur monophasé

IV. Détermination des paramètres du Schéma équivalent

V. Fonctionnement du transformateur monophasé


I La bobine à noyau de fer

1- Constitution- Analogies électrique/magnétique


2- Équations générales
3- Effets de l’hystérésis
4- Peres dans le fer
5- Modèle équivalent de la bobine à noyau de fer

2
La bobine à noyau de fer : constitution
C’est un circuit magnétique sur lequel on enroule une bobine formée de N
spires et qu’on fait parcourir par un courant i

i  En Électrotechnique, on rencontre les bobines à noyau de


fer dans les électroaimants ( relais, contacteurs, levage ),
v En Électronique, on les trouvent dans les inductances de
filtrage, les selfs HF ajustables ou non.
n
Le flux traverse les culasses et
Culasse Noyau revient par les noyaux latéraux
 central Circuit magnétique

Bobine 3
Analogies électrique/magnétique

Circuit électrique: Circuit magnétique:


i i  
e
R   f 

n
Expression: e  Ri Expression:   

Force électromotrice : e (V) Force magnétomotrice :  ( At )


Résistance électrique R
: () Réluctance magnétique: ( At * Wb 1 )

Courant électrique :i ( A) Flux magnétique :  (Wb )


4
Analogies électrique/magnétique

i
i 
circuit électrique e
R circuit magnétique   f 

n
d.d.p. ou tension (V) force magnétomotrice
e   ni (A t)
courant (A)  flux (W b)
i
résistance (  )
1 l  1 l
réluctance
R 1
s S s conductivité S ( A t .W b )
 perméabilité
densité de courant induction magnétique
j s E 2 B  H
( A .m
(T)
)
champ électrique champ magnétique
E 1 H 1
(V . m ) ( A . m )
e  Ri   E dl loi d'Ohm      H dl théorème d'Ampère

i  jdS conservation du courant    BdS conservation du flux


5
La bobine à noyau de fer : équations générales

i   d
v 
v  ri  n
f dt
n
      f

 Flux crée par la bobine ou flux principal

 Flux traversant le circuit magnétique

 f Flux de fuite

6
La bobine à noyau de fer : équations générales
i   Si le circuit magnétique a un comportement linéaire
v  f
B   0  r H avec  r  Cte
n
d dB fer S fer dBair Sair
v  ri  n  ri  n n
dt dt dt
dH fer dH air
 ri  nS fer 0 r  nSair 0
dt dt
avec H .l  nI
n 2 S fer 0 r dI n 2 Sair 0 dI
 ri  
l fer dt lair dt
dI dI
 ri  L fer  Lair 7
dt dt
La bobine à noyau de fer : équations

i  

v  f

n
l
Résistance de l ’enroulement: r
s
Conducteur de longueur l, de section s, matériau de résistivité 
n2 
Inductance propre: L  n 
 i
Enroulement de n spires, circuit magnétique de réluctance 
 f
Inductance de fuite: lf  n
i
Enroulement de n spires, circuit magnétique de réluctance 
8
Exercice Un système électromagnétique est destiné à placer une induction
magnétique de 1.2 T dans un entrefer. Le circuit magnétique de section
carrée est de 3*3 cm2
Les côtes sont données en centimètres
3 cm 3 cm
 r  3000

l
3 cm

6 cm 0 . 05 cm

3 cm

9 cm

n  250 spires B  1 .2 T  0  4  10  7
S  9 cm 2

1- Calculez la réluctance du circuit magnétique ?

2- Calculez l’inductance de la bobine ?


9
3- Calculez la valeur du courant I qui doit circuler dans la bobine?
Exercice : correction

1- Réluctance du circuit magnétique : l e


   fer   air  
 * S 0 * S
0.3 0.05*102
 
3000(4 *10 )(9*10 ) (4 *107 )(9*104 )
7 4

   fer   air  8.842 * 104  4.42 * 105  5.305 * 105 At .Wb 1

n2 250 2
2- Inductance de la bobine L    0.1178 H
 5.305 * 10 5

3- Flux magnétique dans le noyau   B * S  1.2 * 9 * 10  4  1.08 * 10  3 Wb

On a: nI  
3
 5 . 305 * 10 5 * 1 . 08 * 10
Alors: I    2 . 29 A
n 250

10
La bobine à noyau de fer : équations
Relations entre 1-Relation entre les grandeurs
le flux (ou induction) magnétiques
et la tension
on suppose que : et électriques
d
ri  n
dt
d t
1 V 2
v(t )  V 2 * cos t  n  soit B(t ) S   (t )   v(t )dt  * sin t
dt n0 n
V 2
B (t ) 
V 2
* sin t D ’où B est sinusoïdal et Bmax 
n S n S
Expression de Bmax

Soit: Formule de Boucherot V  4,44 n . f . S . Bm


Relations entre le flux et le courant

ni ( t )   ( t )   ( t ) n2

V 2 L
i(t )  * sin t 11
L
La bobine à noyau de fer : équations générales
Si le circuit magnétique a un comportement Non linéaire
2.2- Allure du courant absorbé
Pour obtenir l ’allure du courant absorbé i, on passe de v à B

d
ri  n
dt
d d dB
v  ri  n vn  ns
dt dt dt
v dB
 avec v  V 2 cost
ns dt
dB 1 1
 V 2 cost B V 2 sint
dt ns ns
Déjà montré dans le cas linéaire 12
La bobine à noyau de fer : équations générales
Si le circuit magnétique a un comportement Non linéaire
2.2- Allure du courant absorbé
L ’induction magnétique est comme déjà montré sinusoïdale

1
B V 2 sin t
ns
Pour obtenir l ’allure du courant absorbé i, on passe de v à B et de B à
H au moyen du cycle d ’hystérésis ou un tableau de B(H)

Hl
De H on en déduit i i 
n

13
Influence du cycle d’Hystérésis
B(H)
B(t)

H(t)

14
Pertes par Hystérésis
À cause du cycle d’hystérésis, le courant absorbé par la bobine à noyau de fer
n’est pas sinusoïdal.
2.2- Allure du courant absorbé
La puissance absorbé par la bobine à noyau de fer est (pertes par hystérisis )
T
1
P   V (t ).i(t )dt
T0
Puisque le courant en fonction du temps n’es pas sinusoïdal, on le
décompose en une somme de sinusoïde (série de fourrier):
T 
1
P   V (t ). an sin(nt  n )dt
T0 n 1

Cette puissance peut s’écrire sous la forme P  U eff .I eff . cos1

Avec 1 le déphasage du fondamental du courant par rapport à la tension


15
Pertes par Hystérésis
L’énergie consommé pour une période
T 2.2-T Allure
d (t ) du
H courant
(t ) absorbé
W   V (t ).i(t )dt   n .l. dt
0 0
dt n
avec l  longueur du noyau magnétique
T
dB(t )
W   l.S. .H (t ).dt avec S : sec tion du circuit magnétique
0
dt
En faisant un changement de var iable de t  B
B (T )
W
W  V  H ( B).dB or P 
B ( 0)
T
soit P  f .V .  HdB  f .V . surface du cycle.
Cycle 16
Pertes par courants de Foucault

17
Pertes dans le fer
Elles sont de deux types:
2.2- Allure
 pertes par hystérésis PH du courant absorbé
 pertes par courants de Foucault PF

Plusieurs formules empiriques existent pour exprimer ces deux pertes en


fonction de la fréquence, du volume du circuit magnétique et de
l’induction maximale dans le matériau magnétique.
Cependant, on préfère souvent utiliser la formule globale suivante pour
la puissance totale dans le fer et qui fait appel au facteur q (qualité des
tôles en W/kg), à la masse M (en Kg) à la fréquence f (en Hz) et à
l’induction maximale Bm (en T)
2
 f   B max 
 en Hz   en T 
P fer  PH  PF  q * M *   * 
w
en kg
 50   1 
en
k    

18
Modèle équivalent de la bobine à noyau de fer
i    Flux crée par la bobine       f
v  f   Flux traversant le circuit magnétique
n  f Flux de fuite
d
v  ri  n 
dt
n   L * i n f
 l * i f

X 
 L *  x f
 l f
* 

Le circuit magnétique est représenté par une réactance X 

Les pertes fer sont représentés par une résistance R


19
Les pertes joules sont représentés par une résistance r
Modèle équivalent de la bobine à noyau de fer
l f

i r

IR IX
i 

 v v' R X 

v  f

n
Fuites Q f  xf I 2

Pertes Pj  rI 2 magnétiques:
joules:
Pertes fer: 2
V'
pf 
R

Puissance magnétique stockée:


2
V'
Q fer 
X

20
II. Présentation du transformateur monophasé

1 Fonction du transformateur
i1 i2

u1 u2
Source alternative Récepteur
Transformateur

Un transformateur est un convertisseur d’énergie électrique réversible.

Si U1 > U2, on a un abaisseur de tension.


Si U1 < U2, on a un élévateur de tension.
Si U1 = U2, on a un isolateur galvanique
2 Constitution
Un transformateur comprend :
• un circuit magnétique fermé, feuilleté
• deux enroulements :
• le primaire comportant n1 spires
• le secondaire comportant n2 spires

I1 I2

V1 V2
3 Principe de fonctionnement

i1 i2

u1 N1 N2 u2

Circuit magnétique de section S


L’enroulement primaire est alimenté par une tension alternative, il crée un flux
alternatif dans le circuit magnétique (noyau)
L’enroulement secondaire sera traversé par un flux variable dans le temps, il
sera le siége d’une f,e,m, d’induction qui correspond à la tension secondaire
(loi de faraday e=-N2d/dt)
4 Symboles :

u1 u2 u1 u2

Récepteur au Primaire : P Générateur au Secondaire : S


5 bornes homologues U1 et U2 son en phase

U2
U1

Ce sont les bornes qui présentent les mêmes polarités à un instant donné

Le repérage des bornes homologues tient compte du sens des enroulements

Si les courants rentrent par les bornes homologues, ils créent dans le circuit
magnétique des flux de même sens
III. LE TRANSFORMATEUR PARFAIT
1 Définitions
Un transformateur est parfait lorsqu’il ne provoque aucune perte d’énergie :
* il n’y a pas de pertes par effet Joule : les résistances r1 et r2 des deux
enroulements sont nulles;
* il n’y a pas de pertes magnétiques ( pertes fer ) dans le circuit magnétique:
pas d’hystérésis ni de courants de Foucault. Le circuit magnétique est idéal;
* il n’y a pas de fuites magnétiques : toutes les lignes de champ sont
canalisées par le circuit magnétique fermé : le flux φ à travers une spire
( section droite ) est constant.

2 Modèle du transformateur parfait


d
i1 i2 U1  N1
dt
d
u1 u2 U2  N2
dt

φ : flux dans le circuit magnétique.


équations
À vide:
   N 1 I 10  0 (  0 car   )

En charge:

   N 1I1  N 2 I 2  0 (  0 car   )

Donc N 1 I1  N 2 I 2
d d
or U 1  N 1 et U 2  N 2
dt dt
U2 N2 I1
donc   m 
U1 N1 I2
3 Le rapport de transformation

m =
N2 m est le rapport de transformation du transformateur.
N1
m ne dépend que des nombres des spires N1 et N2 des enroulements primaires et
secondaires

remarques:
Formule de Boucherot :

U1 = 4,44N1BmaxfS U2 = 4,44N2BmaxfS

Relations entre les puissances :


U2
* puissances apparentes : S1 = U1I1 = m  mI 2 = U2I2 = S2
S1 = S2
* Puissances actives : le transformateur est parfait : P2 = P1
* De même, on a : Q1 = Q2.
Le transformateur parfait joue le rôle d’adaptateur d’impédance

I1 I2

U1 U2 Z2

n1 n2

Quel est l’impédance équivalente sur laquelle débite le primaire Z1?


N1
I1 U1  U 2 or U 2  Z2I2
N2
N1 N1 N1
U1 Z1 donc U1  Z2I2  Z 2 I1
N2 N2 N2
Z2
soit Z1  2
m
IV. LE TRANSFORMATEUR REEL
Il absorbe de la puissance qui sera dissipée sous formes de:
* pertes par effet Joule dans les enroulements r1 et r2 sont non nulles;
* pertes magnétiques ( pertes fer ) dans le circuit magnétique: pertes par
hystérésis et pertes par courants de Foucault;
D’autres part, le circuit magnétique ne sera pas parfait, il y aura des fuites
magnétiques : les lignes de champ ne sont pas toutes canalisées par le
circuit magnétique.

1, Pas de pertes joules dans les enroulements, ni des fuites magnétiques


pertes magnétiques ( pertes fer ) dans le circuit magnétique: pertes par
hystérésis et pertes par courants de Foucault  ≠ 0;
r1 = 0 , r2 = 0 et 1 = 2= 
Équations:
d d
À vide U1  N1 ,U 2  N 2 et    N 1i10 (   0 )
dt dt
d d
En charge U 1  N1 ,U 2  N 2 et    N 1i1  N 2 i 2
dt dt
Le flux est imposé par la tension primaire U1, il es donc le même à vide et en
charge. On obtient alors
   N 1 i10  N 1 i1  N 2 i 2
N 1i10  N 1i1  N 2 i2 soit N 1 ( i1  i10 )  N 2 i2
on pose i1T  ( i1  i10 ) on a alors : i1T  mi 2
Schéma équivalent :
On est ramené à l’équation d’un transformateur parfait à condition de
considérer les courants I2 au secondaire et i1T =(i1-i10 ) au primaire.
Ainsi on obtient le schéma équivalent suivant:
i1 N2 i Transformateur
N1
2 i2
parfait
I10

U1 U2
R L
N1 N2

R caractérise les pertes fer et L caractérise la puissance réactive de magnétisation


2, Modèle complet du transformateur réel
• Pertes magnétiques ( pertes fer ) dans le circuit magnétique: pertes par hystérésis et
pertes par courants de Foucault;  ≠ 0
• Pertes par effet Joule dans les enroulements. r1 ≠ 0 et r2 ≠ 0
• Fuites magnétiques f1 au primaire et f2 au secondaire donc 1 ≠  2

Équations: d1 d 2
U 1  r1i1  N 1 , U 2   r2 i 2  N 2
dt dt
1= +f1 et 2= +f2 , les fuites sont dans l’air donc il existe un
coefficients de proportionnalités appelées inductance de fuites lf1 et lf2
Tels que: N1 f1 = lf1 i1 et N2 f2 = lf2 (-i2 )

d 1 d (   f 1 ) di1 d
U 1  r1i1  N 1  r1i1  N 1  r1i1  l f 1  N1
dt dt dt dt
d2 d ( f 2  ) di2 d
U2  r2 (i2 )  N2  r2i2  N2  r2i2  l f 2  N2
dt dt dt dt
' d ' d
On pose U 1  N1 ,U 2  N 2
dt dt
di1 di 2
U 1  r1i1  l f 1  U 1 et U 2   r2 i2  l f 2
'
 U 2'
dt dt
'
U
On retrouve le rapport m au niveau des tensions : m 2
'
U 1

D’autre part on a au niveau des courants: toujours les relations :


À vide    N 1i10 (   0 )
En charge    N 1i1  N 2 i 2

Le flux est imposé par la tension primaire U1, il es donc le même à vide et en
charge. On obtient alors
   N 1 i10  N 1 i1  N 2 i 2
soit N 1 ( i1  i10 )  N 2 i 2 On retrouve le rapport m au niveau
des courants :
on pose i1T  ( i1  i10 ) i
m 1T

on a alors : i1T  mi 2 i2
Schéma équivalent :
On est ramené à l’équation d’un transformateur parfait à condition de
considérer les courants i2 au secondaire et i1T =(i1-i10 ) au primaire et de
considérer les tensions U1’ e U2’.
Ainsi on obtient le schéma équivalent suivant:

i1 r1 lf1 i1T = i2 N2 Transformateur i2 r2 lf2 i2


N1 parfait
i10

U1 U’1 U’2 U2
R L
N1 N2

Modèle complet du transformateur réel


Imperfections du Imperfections
Imperfections circuit Magnétique
au niveau du
au niveau du
bobinage
bobinage primaire
secondaire
di1 di 2
U 1  r1i1  l f 1  U 1 et U 2   r2 i2  l f 2
'
 U 2'
dt dt
Hypothèses de Kapp:

i1 r1 lf1 i1T Transformateur i2 r2 lf2 i2


parfait
i10

U1 U’1 U’2 U2
R L
N1 N2

Modèle complet du transformateur réel

- Pendant le fonctionnement nominal i10<< i1 soit i1T i1


- La chute de tension aux bornes de r1 et lf1 soit U1 U’1
Hypothèses de Kapp:
- Pendant le fonctionnement nominal i10<< i1 soit i1T i1
- La chute de tension aux bornes de r1 et lf1 soit U1 U’1

i1 r1 lf1 i1T = i2 N2 Transformateur i2 r2 lf2 i2


N1 parfait
i10

U1 U’1 U’2 U2
R L
N1 N2

Modèle complet du transformateur réel


di1T di 2
U 1  r1i1T  l f 1  U 1 et U 2   r2 i2  l f 2
'
 U 2'
dt dt di
On a i1T=mi2 et U2’=mU1’ , donc: U 2   r i
2 2  l f2
2
 mU 1
'

dt
di 2 di 2
U 2   r2 i2  l f 2  m (U 1  mr1i2  m l f 1 )
dt dt
U 2   ( r2  m 2r1 )i2  j (l f 2  m 2l f 1 ) i2  mU 1
U 2   RS i2  jLS  i2  mU 1 avec RS  r2  m 2 r1 et LS  l f 2  m 2l f 1

Modèle de Kapp:

i1T = i2 N2 Transformateur i2 RS LS i2
i1 N1 parfait

i10

U1 U1 U’2 U2
R L
N1 N2

Modèle de Kapp ramené au secondaire

Rs résistance Totale ramenée au secondaire


Ls inductance de fuite totale ramenée au secondaire
Modèle de Kapp ramené au primaire

i1 Rp LP i1T = i2 N2 Transformateur i2
N1 parfait
i10

U1 U’1 U2
R L
N1 N2

Modèle de Kapp ramené au primaire


Rp résistance Totale ramenée au primaire
Lp inductance de fuite totale ramenée au primaire

r2 lf 2
R p  r1  2 et L p  l f 1  2
m m
V. Détermination des éléments du schéma équivalent
On réalise deux essais:
* un essai à vide (secondaire sans charge)
courant faible: éliminer les effets de r2 et lf2 et réduire les effets de r1 et lf1
Donc déterminer R et L
* un essai en court-circuit (secondaire en court-circuit)
courants élevés à tension réduite: réduire les effets de R et L
Donc déterminer Rs et Ls
Essai à vide:
On alimente le primaire sous tension nominale U10=U1n
On mesure la tension secondaire à vide U20, le courant primaire à vide I10
et la puissance absorbée à vide P10
P10 I10 I20 =0
W
A

U10 m U20
~
Essai à vide Modèle de Kapp non valide car hypothèse non vérifiée

i1=i10 r1 lf1
i1T=0
Transformateur i2=0 r2 lf2 i2=0
parfait
i10

U20 U20
U10 U’1
R L
N1 N2

Modèle complet du transformateur réel

Effets réduits car courant faible donc U1’= U10 N 2 U 20


m 
i10 N 1 U 10
i10 P10  PR et Q10  Q L
U10 2
L U 10
2 U 10
R R  L  
2
P10 (U 10 .I 10 ) 2  P10
Essai en court-circuit:
On alimente le primaire sous tension réduite U1cc<<U1n tel que I2ccI2n
On mesure la tension primaire U1cc, le courant secondaire I2cc et la puissance
absorbée au primaire P1cc

P1cc W I2cc
I2cc
U1cc A
~

Tension réduite donc courant dans R et L << le courant primaire


donc modèle de Kapp valide
Essai en court-circuit:

i1cc i1cc Transformateur i2cc RS LS


parfait

U’2 U2=0
U1cc U1cc
R L
N1 N2

Modèle de Kapp ramené au secondaire


Effets réduits car tension réduite donc I1cc= I1T
N 2 I 1cc P1cc
P1cc  PRs et Q1cc  Q Ls m 
N 1 I 2 cc
RS  2
I 2 cc
Q1cc  LS(I 2cc ) 2

mU 1cc 2
LS   (
2
2 )  RS
 (U1ccI1cc )  P1cc 2
I 2 cc
Chute de tension au secondaire

i1T = i2 N2 Transformateur i2 RS LS i2
i1 N1 parfait

i10
Z2
U1 U1 U’2 U2
2
R L
N1 N2

Modèle de Kapp ramené au secondaire

U ' 2  mU 1  U 20  U 2  R S i2  jLS  i2
U2=U20-U2
Chute de tension au secondaire
Diagramme vectoriel de Kapp

U 20  U 2  R S i2  jLS  i2

U20
2
2
U2 U20 2

U2=U20-U2

Rs I2 cos2

l Is 2 sin2

U2=U20-U2Rs I2 cos2 +l  I sin


s 2 2
Chute de tension au secondaire
Diagramme vectoriel de Kapp

U 20  U 2  R S i2  jLS  i2
U20

2
2
U2 U20 2

U2=U20-U2
Rs I2 cos2

l I
s 2 sin2

U2=U20-U2Rs I2 cos2 +l  I sin


s 2 2
Plaque signalétique et valeurs nominales

Exemple d’un transformateur :

600 VA ; 230V/24 V ; 50 Hz : Ceci est la plaque signalétique du transformateur.

S2 = 600 VA ; U1 = 230 V ; U2 = 24 V ; f = 50 Hz ( donc ω = 2πf = 314 rad/s).

Valeurs nominales :

600 600
S2 = U2I2 I2n = = 25 A; S1 = U1I1 I1n   2,6 A
24 230
V. Rendement du transformateur
Dans un transformateur réel, il y a une perte d’énergie ( donc de puissances ).
P2 < P1. U2 < U20 = mU1.

La puissance reçue par le primaire n’est pas intégralement transférée au


secondaire à cause des pertes par effet Joule et dans le fer.

1 Bilan des puissances


Puissance consommée( reçue ou absorbée ) : Pa = P1 = U1I1cosφ1
Puissance utile délivrée (fournie ) au secondaire par le transformateur :
Pu = P2 = U2I2cosφ2
Pa = Pu + Pjoules + Pfer
Pjoules : pertes dans le cuivre ou pertes par effet Joule; Pjoules = r1I12 + r2I22.
Elles échauffent les enroulements.
Pfer : pertes dans le fer dues à l’hystérésis et à la circulation des courants de
Foucault. Elles échauffent le circuit magnétique.
2 Rendement du transformateur

Pu P2
    1 ;  est proche de 1.
Pa P1
On peut utiliser deux wattmètres; mesurer P1 et P2 et calculer η (erreurs de
mesures importantes).

On utilise souvent la méthode des pertes séparées:


Essai à vide ( i20 est nul ) : Pjoules sont négligeables car i10 négligeable et donc
P10 = Pfer
Essai avec le secondaire en court-circuit : Pfer sont négligeables.

P1cc = Pjoules =RsI2cc2

Pu P2 P2
     1
Pa P1 P 2  P fer  P joules
Le rendement est maximal si Pfer = Pjoules

c’est-à-dire P10 = RsI2²

P10
Soit : I 2  max 
Rs

Dans ce cas: Pu P2 P2
 max   
Pa P1 P 2  2 P fer
U2 I 2  max
  max

U2
 max
I 2  max  2 P10

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