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INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALEDE

LA WILAYA D’AIN DEFLA (KHEMIS MILIANA)

Mémoire Professionnel de Fin d’Etudes Pour l’Obtention de la Licence

Professionnelle de Laborantin de Santé Publique

Thème :

Les Conditions de Travail et Les Risques


Professionnels aux Laboratoires hospitaliers

Elaboré par: Dirigé par:

. Mlle MAHAMMEDI Rania . Mr. BETHI Mustapha


Inspecteur pédagogique
. Mlle MANSOURI Kheira

Promotion : 2020/2023
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALE
DE LA WILAYA D’AIN DEFLA (KHEMIS MILIANA)

Mémoire Professionnel de Fin d’Etudes Pour l’Obtention de la Licence

Professionnelle de Laborantin de Santé Publique

Thème :

Les Conditions de Travail et Les Risques


Professionnels aux Laboratoires hospitaliers

Elaboré par: Dirigé par:

. Mlle MAHAMMEDI Rania . Mr.BETHI Mustapha


Inspecteur pédagogique
. Mlle MANSOURI Kheira

Promotion : 2020/2023
REMERCIEMENT
ÉVALUATION ET GESTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

Louange à dieu tout puissant qui nous a donné assez de courage et de volonté
pour achever ce modeste travail qu’il plait au membre du jury et devenir au
bout de cette formation.
Nous exprimons nos profondes reconnaissances et gratitude à toutes les
Personnes qui ont apporté leur aimable contribution à ce travail par leurs
remarques, leurs conseils, leurs encouragements et leurs compétences et en
Particulier :
 Monsieur BATHI Mostapha; notre encadreur, pour

son aide très précieuse, et ses remarques, ses conseils, sa


patience et sa totale disponibilité.
 Monsieur YAKHLEF Abdelkader; notre chef d’option

pour son entière disponibilité pour nous avoir guidé et


orienter dans notre crucial dans les trois ans
 A Monsieur HADRI Youcef Le Directeur de l’Institut

National de Formation Supérieur paramédicale de KHEMIS


Miliana.
 A Monsieur BELKHOUKHE kouidre Directeur de l’Institut

de Formation paramédicale d’ATTAF.


A tous les professeurs et les enseignants qui ont contribué à notre formation
Nous remercions également l'ensemble du personnel de deux laboratoires
d’EPH MILIANA et ATTAF, pour leur collaboration sans failles.
Merci aussi à tous nos collègues et amis de promotion pour tous les
moments partagés ensemble, pour leur soutien et leurs mots encourageants
et pour leur amitié sincère. Enfin nous remercions toutes les personnes qui
Nous ont aidés, de près ou de loin.
Dédicace
Au nom d’Allah, le miséricordieux, Je dédie ce travail :
A mes chers parents pour leur amour, leur patience, leursoutien
et leurs encouragements.
A ma grande sœur Nawel et ses chers enfants (Baraa,Arwa
Et Djana)
Et mes chères sœurs Siham et Zahia
A mon cher oncle Salim et sa petite familleA
toute ma famille « MAHAMMEDI »
A la mémoire de ma grand-mère, et puisse Dieu tout puissant
T’accueillir en paix et t’avoir dans sa sainte miséricorde, tu memanque
trop, tu es toujours vivants dans mon cœur.
A mes chères amies chacune avec son nomA
mon cher binôme Kheira à travers lequel je tu
exprimes tout mon amour
Et affection, je te souhaite une vie pleinede
santé, de bonheur et de succès.

Rania
Dédicace
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots
Qu’il faut, tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,

L’amour, le respect et la reconnaissance, aussi c’est tout simplement que Je dédie ce


modeste travail à
Allah tout puissant qui m’a inspiré qui m’a guidé dans le bon chemin.
Ames très chers parents qui m’ont soutenu tout au long de mon cursus d’études, ce
travail représente le fruit de leurs sacrifices.

A mes sœurs et mes frères.


A toute ma famille MANSOURI.
Ma deuxième sœur et mon binôme Rania qui m’a accompagnée
Durant mes trois ans d’études.

Toute la promotion LSP 3éme année Promotion


2020_2023

kheira
TABLE DES MATIERES
 Introduction
 Choix du thème
 Problématique
 Hypothèses
 objectifs
 Liste des abréviations
 Définition des concepts
 Liste des tableaux
 Liste des figures
LA PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉ SUR LES LABORATOIRES DE BIOLOGIE
MEDICALE
1.Définition de laboratoire de biologie médicale LBM………………………………………....22
2. Le fonctionnement d'un laboratoire…………………………………………………………..22
3. Les activités d'un laboratoire………………………………………………………………....22

4. Les bonnes exécution de laboratoire d’analyse médical…………………...............................23


4.1. Conception des locaux…………………………………………………………………....23
4.1.1.Eclairage…………………………………………………………………………….....24
4.1.2. Température et humidité………………………………………………………………24
4.1.3. Ventilation...…………………………………………………………………………..24
4.1.4. Portes………………………………………………………………………………….24
4.1.5. Plafonds et mûrs ……………………………………………………………………....24
4.1.6. Sols…………………………………………………………………………………….24
4.1.7. Paillasses…………………………………………………………………………….....25
4.1.8. Meubles de rangement………………………………………………………………....25

4.1.9. Lave-mains, lave –œil et douche de sécurité…………………………………………...25

4.1.10. Vestiaires…..…………………………………….………………………………..…..25

4.1.11. Installations sanitaires……………………………………………………………........25

4.2. Matériels et réactifs de laboratoire……………………………………………………….....26


4.3. Organisation du travail……………………………………………………………………...26
5. Les méthodes de travail sécuritaire……………………………………………………….…..27
CHAPITRE II : LES RISQUES ET LES ACCIDENTS PROFESSIONNELS
1. Concept de risque………………………………………………………………………….…30
2. Définition de risque Professionnel……………………………………………………..……30
3. Les risques professionnels en laboratoires…………………………………………….....…30
3.1. La classification des risques professionnels………………………………………………30
3.1.1. Risques physiques………………………………………………………..……………...30
3.1.2. Risques chimiques……………………………………………………………………....32
3.1.2.1. Produit chimique dangereux…………………………………………………………33
3.1.2.2. La toxicité d’un produit…………………………………………………………..…34
3.1.2.3. Agent Chimique CMR………………………………………………………….……34
3.1.2.4. Les modes de contamination…………………………………………………………34
3.1.3. LES Risques biologiques…………………………………………………………………35
3.1.3.1. Les agents biologiques…………………………………………………………….…35
3.1.3.2. Classement des agents biologiques…………………………………………………..36
3.1.3.3.Les modes de transmission…………………………….……………………………..37
3.2. Les accident du travail…………………………………………………………………..…38
3.2.1. Quelques exemples des accidents professionnels en laboratoire………………………….38
3.2.2..Les accidents d’exposition au sang (AES)………………………………………………39
3.2.2.1. Les facteurs de risque de transmission d’un virus par le sang ou autres
matières biologiques………………………………………………………………………...…….39
3.3 .La maladie professionnelle…………………………………………………………….……40
3.3.1. Classification des maladies professionnelles…………………………………………………………………40
3.3.2. La déclaration d’une maladie professionnelle……………………………………………..41

Chapitre III : ÉVALUATION ET GESTION DES RISQUES PROFESSIONNELS


1. Evaluation des risques professionnels……………………………………………………..…43
1.1.Définition……………………………………………………………………………………43
1.2.Niveau de risque……………………………………………………………………………..43
1.3.Principes de l'évaluation……………………………………………………………………..44
1.4.Importance évaluation des risques…………………………………………………………………………………..45
1.5.La démarche d’évaluation des risques professionnels……………………………………….45
2. Gestion des risques professionnels…………………………………………………………..46
2.1.Gestion du risque dans un milieu hospitalier………………………………………………...46
2.2.La démarche de gestion du risque ………………………………………………………….46
2.2.1. Identification des risques………………………………………………………………...46
2.2.2. Analyses des risques……………………………………………………………………..47
2.2.3. Hiérarchisation des risques…………………………………………………………...….47
2.2.4. Élaborations et mise en œuvre de plans d’action…………………………………...……47
2.2.5. Évaluation et suivi………………………………………………………………...……..47
Chapitre IV: PRÉVENTION DE RISQUE PROFESSIONNEL
1. Prévention de risque professionnel…………………………………………………………….49
1.1. Définition………………………………………………………………………………...….49
1.2. Moyens de protection individuelle……………………………………………………...…..49
1.3. La prévention médicale……………………………………………………………………..50
1.3.1. La vaccination………………………………………………………………………..……50
1.3.2. Le suivi médical……………………………………………………………………..…….51
2. Les bonnes pratiques de laboratoire…………………………………………………………..52
2.1. La préparation du travail en laboratoire………………………………………………….….52
2.2. Pendant le travail en laboratoire……………………………………………………...……..,52
2.3. Avant de quitter le laboratoire…………………………………………………………...…..53
2.Gestion des déchets…………………………………………………….……………...….……54
2.1. Définition des déchets…………………………………………………………….……..…..54
Partie pratique
Chapitre Premier: Méthodologie de recherche
1. Description de lieu de l’étude………………………………………………………………...58
2. Méthodologie de recherche………………………………………………………………...…61
2.1. Population ciblée……………………………………………………………………………61
2.2. Les outils de recherche………………………………………………………...……………61
2.1.1. Le questionnaire…………………………………………………………………….…61
2.2.2. Grille d’observation…………………………………………………………………...62
2.3. Période de recherche………………………………………………………………….…….62
3. Contraints et obstacles………………..……………………………………………………....62
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
1. Interprétation du questionnaire……………………………………………………………....64
1.2. Analyse de résultat de questionnaire……………………………………………………….90

2. La grille d’observation…………………..…………………………...……………………....93
3.Synthèse globale ……………….………………………………………………….96
Les Suggestions………………………………………………………………………………….97
Conclusion
La bibliographie
Les annexes
INTRODUCTION
Le laboratoire de biologie médicale est une structure principale de la santé quel que soit
public ou privé, il occupe une place majeure dans la chaine de soin, il est considéré comme un
élément crucial du parcours de soins, pour le diagnostic de la majorité des pathologies, pour leurs
suivi et leurs thérapeutique.
Cette structure est considérée comme un milieu à risque menaçant la santé et la vie du
personnel, ce risque professionnel est défini comme la combinaison de la probabilité et de la (des)
conséquence (s) de survenue d’une altération de la santé des travailleurs ou d’une atteinte à leur
sécurité suite à l’exposition à un danger potentiel présent sur le lieu de travail, ce danger peut se
traduire par les accidents immédiats ou tardivement par le développement des maladies spécifiques
dites : maladies professionnelles
Ces risques professionnels peuvent se traduire par : des Risques physiques (danger
électrique, le bruit et l'ambiance lumineuse…), Risques chimiques (due à l’exposition aux des
produits chimiques dangereux), Risques physicochimiques (Les poussières, Les aérosols…),
Risques biologiques (dus à une exposition à des agents biologiques tels que les virus ,les bactérie,
champignons et parasites par piqures d’aiguilles ou d’objets tranchants souillés…),Risques
radioactifs (par les rayonnements ionisants).
Parmi les accidents de travail les plus fréquents chez le personnel de laboratoire on cite les
accidents d’exposition au sang (AES) ; qui peuvent résulter de graves conséquences, tels qu’une
contamination par le virus d’Hépatite B (VHB), le Virus de l’Hépatite C (VHC) et le Virus de
l’Immunodéficience Humaine (VIH).
Et pour cela, la santé et la sécurité de travail comprennent donc les règles d’hygiène, de
sécurité et de médecine du travail dont la finalité et la prévention des risques professionnels et par
conséquence la protection de l’état physique, mental et sociale de travailleurs.
La gestion des risques est un processus formalisé au niveau de toute l’organisation qui permet
d’élaborer un référentiel de risques et de leurs évaluations. Ce dernier est accompagné d’un plan
d’action préventif et/ou correctif pour favoriser la maitrise des activités et la bonne conduite des
objectifs préalablement fixés
« La gestion des risques n’est pas une position, ni un poste, c’est un état d’esprit. Il y a un
très gros effort à faire pour considérer qu’elle est l’affaire de tous, ce qui implique un
renversement complet des valeurs de l’hôpital ».1

1
Professeur Portos, RHF, Janvier-Février 1998, n°1
La gestion des risques au laboratoire doit être considérée comme un domaine d’un intérêt
primordial ; qui s’intéresse non seulement à coordonner ou fédérer les vigilances sanitaires
règlementées, mais aussi à mettre en place une politique globale de prévention et de réduction des
risques permettant d’assurer la sécurité sanitaire des usagers de laboratoire.
L'évaluation à priori des risques représente la partie essentielle du processus dynamique de
gestion et de prévention des risques. Elle constitue un moyen essentiel de préserver la santé et la
sécurité des professionnels. Il est important de procéder à une évaluation des risques chaque fois
qu'une nouvelle expérience, une nouvelle procédure ou qu’un projet est développé dans le
laboratoire. Une évaluation des risques se concentre sur l'identification des dangers à chaque étape
et peut fournir des informations essentielles pour améliorer les pratiques de sécurité, établir des
procédures appropriées et s'assurer que tous les membres du laboratoire sont correctement formés.
Notre travail de recherche s’intitule « les conditions de travail et les risques Professionnels
au niveau de laboratoire de deux EPH (MILIANA et ATTAF) », il est divisé en trois grandes
parties :
 La première partie : comprenant l’introduction, le choix du thème, la problématique, les
hypothèses, les objectifs, la liste des abréviations et le cadre conceptuel.
 Une partie théorique qui est composé de quatre chapitres :

Le premier chapitre : Généralité sur les laboratoires de biologie médicale


Le deuxième chapitre : Les risques et les accidents professionnels
Le troisième chapitre : Evaluation et gestion des risques professionnels
Le quatrième chapitre : La prévention de risque professionnel au laboratoire.
 Une partie pratique comprenant deux chapitres :
Le premier chapitre : La méthodologie de recherche qui explique notre démarche
derecherche.
Le deuxième chapitre : composé la phase empirique dans laquelle on exploit les
résultats obtenu et les analyser par la suite
Et enfin on a donné des suggestions par rapport aux lacunes trouvées, et une conclusion.
CHOIX DU THEME

Durant la formation paramédicale en tant que laborantin de santé publique, suite au module
« Qualité, Hygiène et sécurité » ou la théorie parle des moyens et des méthodes à entreprendre
pour sécuriser les professionnels de toute contamination.
Lors de notre passage au niveau des différents laboratoires. Nous avons constaté que nombreux
techniciens (Laborantins et biologistes) sont exposés à plusieurs risques liés à la Profession. Parmi
ces risques, l’exposition quotidienne à la contamination par les produits biologiques (soient d’origines
humains) ou chimiques (réactifs), la fréquence des risques et liées directement aux conditions de
travail, la gravité de ces risques impactent directement à la fois la santé des professionnels et la
fiabilité des résultats des examens biologiques, suite à des observations fait lors de notre stage sur les
terrains à propos du phénomène; nous avons pris la décision à réaliser un travail de recherche de fin
de formation intitulé« Les Conditions de travail et Les Risques Professionnels aux Laboratoires
hospitaliers » cette recherche est faite dans deux laboratoires existant respectivement à l’ EPH
de MILIANA et l’EPH d’ El ATTAF.»
PROBLEMATIQUE
Le laboratoire est un service qui joue un rôle très important dans le processus de soin, dans
lequel on peut faire les examens biologiques nécessaires au diagnostic des maladies ; des

substances à haut risque circulent sans relâche dans ce service, les professionnels se voient

menacés par de multitudes d’agent infectieux (bactérie, virus, et parasitaire etc.…) ou des agents

chimiques qui peuvent causer de troubles irréparables.

Le personnel de laboratoire est quotidiennement face à des risques multiples et divers dont
les effets sur l’organisme peuvent être fatals.

Durant notre stage pratique au niveau d’EPH EL ATTAF et EPH MILIANA. On a constaté
que le personnel de laboratoire est très exposé aux risques et les accidents professionnels, malgré

la disponibilité des moyens et des règles de protection.

D’après une préenquête (annexe I), on a enregistré que plus de 80 % de personnes ont été
exposés à des accidents professionnels dont la plupart de ces accidents ne sont pas déclarés aux

services concernés (la direction et médecine de travail) en plus l’observation a pu mettre en

évidence d’autres risques potentiels (physique, chimique, biologique et électrique) liés à


l’environnement et aux conditions de travail existant à l’intérieur du laboratoire.

Devant cette situation plusieurs questions nous viennent à l’esprit ;


 Quelles sont les facteurs qui favorisent les risques professionnels?

 Les techniciens de laboratoire pratiquent-ils les règles de précautions universelles?


 Existe-il un protocole de déclaration d’accident professionnel dans le service?
 Est-ce que les laborantins sont capables d’anticiper la survenue des risques?
Tout ce questionnement et devant cette situation et en une de mettre en évidence les risques
non acceptables, nous poussons la question suivante :

« Comment la détermination des risques professionnels dans un service de


laboratoire peut-elle contribuer à réduire la fréquence des accidents
professionnels ? »
Les Hypothèses

Pour mener à terme notre travail et de répondre effectivement à la question de recherche nous

proposons les hypothèses suivantes :

 La formation des laborantins à la gestion des risques professionnels permettrait de réduire


la survenue d'accidents professionnels.

 La mise en place d'un système de surveillance dans le laboratoire permettrait de détecter les
risques potentiels.
LES OBJECTIFS :

Les objectifs retenus pour cette recherche sont :

 identifier les situations à risque professionnelles.


 Evaluer les risques professionnels dans les différents laboratoires.
 Détecter les évènements à risque et prévenir la survenue d'accidents professionnels.
 Sensibiliser le personnel de laboratoire à l'importance de déclarer tout accident survenu.
Liste des abréviations
ISO : Organisation internationale de normalisation.

LBM : Laboratoire de biologie médicale.

PSM : Poste de sécurité microbiologique.

ECBU: Examen cytobactériologique des urines.

BK : Bacille de koch.
AT : Accident du travail.

MP : Maladie professionnelle.

UV : Rayonnement Ultraviolet.

CMR : Cancérogène, Mutagène et Reprotoxique.

AES : Accident exposition au sang.

HIV : Virus de l’immunodéficience humaine.

EVRP: L’évaluation des risques professionnels.

F : fréquence.
G: gravité.

C: criticité.

EPI: L’équipement de protection individuelle.

LABM: laboratoire d’analyse de biologie médicale.

OMS: organisation mondiale de santé.


IDR: Intradermoréaction.

BCG : Bacille de Calmette et Guérin.

ESB: enceinte de sécurité biologique.

FDS : fiches de données de sécurité.

DAS: déchets d’activités de soins.


DAOM : Assimilables à des ordures ménagères.

DASRI: Les déchets d’activités de soins à risque infectieux.

DCT : Les déchets chimiques et /ou toxiques.


DEFINITION DES CONCEPTS

Laboratoire : Local disposé pour faire des recherches scientifiques, des analyses biologiques,
des travaux photographiques, des essais industriels, etc. (Abréviation familière : labo.)
Accident : Evènement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les
personnes ou pour les choses : Accident de la route.
Risque : Danger, inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé : Courir le risque
d'un échec. Un pilote qui prend trop de risques.
Risque inacceptable: Un risque est inacceptable lorsqu’un plan d'atténuation du risque est estimé
insuffisant. La conséquence de la survenue du risque mettrait en péril l'organisation quiporte le
risque. Le plan d'atténuation étant insuffisant, l'organisation doit mettre en œuvre un plan de
prévention pour éviter la survenue du risque.
Danger : Ce qui constitue une menace, un risque pour quelqu'un, quelque chose : Ce krach
constitue un danger pour l’économie mondiale ; situation où l'on se sent menacé : Courir un danger.
Contamination : Action de contaminer ; envahissement d'un organisme vivant ou
d'une chose quelconque par des microorganismes pathogènes.
Infection :Pénétration et développement dans un être vivant de microorganismes qui peuvent
provoquer des lésions en se multipliant, et éventuellement en sécrétant des toxines ou en se
propageant par voie sanguine.
Le risque professionnel : est une éventualité permanente de toutes les situations de travail, plus
ou moins probable et dommageable selon la nature du travail et les conditions dans lesquelles
l’activité professionnelle est exercée. Les conséquences éventuelles du risque professionnel
peuvent revêtir deux formes : l’accident du travail (AT) ou la maladie professionnelle (MP). Le
risque professionnel ou phénomène dangereux c’est la cause capable de provoquer une lésion ou
une atteinte à la santé. Les risques sont évalués selon deux critères : probabilité de l’évènement
non souhaité et gravité du dommage causé, par son intensité et /ou son étendue.
Accident du travail : est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause,
l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à
quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.

Evaluation : Action d'évaluer, de déterminer la valeur de quelque chose : Faire l'évaluation d'une
fortune, d'une distance.
Le risque biologique : est présent lorsque des personnes peuvent être exposées à des agents
biologiques, susceptibles de provoquer une infection. Ces agents biologiques sont des
microorganismes (bactérie, virus, champignons agents transmissibles non conventionnels ou
parasites) qui ont recours à différentes voies de contaminations (par inhalation, par ingestion, par
contact, par projection et inoculation).
AES : Mot latin désignant aux débuts de l'histoire de Rome la barre de bronze, sans marque ou
avec un signe, qui servait de monnaie.
Gestion : Action ou manière de gérer, d'administrer, de diriger, d'organiser quelque chose ; période
pendant laquelle quelqu'un gère une affaire : La gestion d'un stock.
La gestion des risques : est un processus planifié et systématique qui nécessite, pour une mise en
œuvre optimale, un cadre structuré.

Évaluation du risque : processus de comparaison du risque estimé avec des critères de risque
donnés pour déterminer l'importance d'un risque.

Hygiène : Ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la


conservation de la santé, au fonctionnement normal de l'organisme : Avoir une bonne hygiène de
vie. Hygiène alimentaire.
Procédure : Ensemble des règles qui doivent être respectées pour la reconnaissance de certains
droits ou le règlement de certaines situations juridiques (successions, partages, licitations, etc.).
Prévention : a prévention désigne l'ensemble des mesures et des actions visant à éviter, à réduire
ou à limiter les risques, les dommages ou les conséquences négativesd'une situation donnée.
Anticipation : L'anticipation désigne la capacité à prévoir et à se préparer en avance à des
évènements futurs ou à des situations potentielles. C'est une compétence importante dans de
nombreux domaines, tels que la planification stratégique, la gestion de projet, la gestion des
risques, la sécurité, la santé et la vie quotidienne.
Système de surveillance : est un ensemble de dispositifs, de procédures et de moyens techniques
permettant de surveiller de manière régulière et systématique un ou plusieurs aspects d'un système,
d'un environnement, d'une activité ou d'un processus..
Liste des tableaux

Tableau 01 : Les modes de contamination et la prévention……………………………..34


Tableau 02:Présentation simplifiée de la classification règlementaire des agents
biologiques pour le risque infectieux……………………………………………………….36
Tableau 03 : Modes de transmission et exemples de situations d’exposition…………...37

Tableau 04: Liste non exhaustive des pathogènes responsables d’infection d’AES chez le
personnel des laboratoires…………………………………………………………………..40
Liste des figures

Figure 01 : Organisation du laboratoire d'analyse médicale…………………………….27


Figure 02 : Les produits chimiques réactifs et les différentes classes de danger…………33
Figure 03: Les pictogrammes risque chimique……………………………………….........33
Figure 04 : Diagramme des cinq zones selon leur criticité………………………………,..44
Figure 05 : Méthodologie d’évaluation des risques professionnels……………………..….45
Figure 06 : Moyens de protection individuelle………………….………………………...48
CHAPITRE PREMIER

GÉNÉRALITÉ SUR LES LABORATOIRES


DE BIOLOGIE MÉDICALE
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

1. Définition de laboratoire de biologie médicale LBM :

Selon ISO 15189:2012(F) :

laboratoire destiné à réaliser des examens biologiques, microbiologiques, immunologiques,


biochimiques, immuno-hématologiques, hématologiques, biophysiques, cytologiques,
anatomopathologiques, génétiques ou d'autres examens de substances d'origine humaine pour
apporter des informations utiles au diagnostic, à la gestion, à la prévention ou au traitement des
maladies ou à l'évaluation de l'état de santé d'êtres humains, et lequel peut proposer un conseil
couvrant tous les aspects des examens de laboratoire, y compris l'interprétation des résultats et
des conseils sur d'autres examens complémentaires appropriés

Ces examens sont pratiqués en utilisant des procédures destinées à déterminer, à mesurer ou à
décrire la présence ou l'absence de diverses substances ou micro-organismes.2

LBM est le lieu où sont analysées (manipulées, préparées et traitées) diverses substances
d’origine humaine dans le but d’apporter des renseignements utiles à l’évaluation de l’état de
santé des patients ainsi qu’à la prévention, au dépistage, au diagnostic et au traitement de
maladies.3

2. Le fonctionnement d'un laboratoire :


Une analyse médicale se découpe en trois phases :
- pré-analytique (prélèvement, transport...).
- per-analytique (l'analyse proprement dite).
- post-analytique (élaboration du compte rendu d'analyse, élimination des déchets...).4
3. Les activités d'un laboratoire:
 Biochimie : Spécialité qui analyse des constituants des liquides biologiques (sang,
liquide céphalorachidien, urines, …etc.).
 Hématologie : Spécialité qui s’intéresse aux différents éléments qui constituent le sanget
aux organes responsables de leur production.

2
https://academie vétérinaire defrance.org/file admin/user upload/Dossiers Thématiques/Coronavirus/Corona
_Biblio/ISO_15189.pdf
3
BENHISSEN Rahil , BOUKEZZI Meroua MEMOIRE professionnel de fin d’étude .LES ACCIDENTS DE
TRAVAIL AU NIVEAU DE LABORATOIRE. SOUS LA DIRECTION DE :M.HARHOURA .PEPM. Institut
national de formation supérieure Paramédicale de Biskra
4
http://www.utc.fr/master-qualite/public/publications/qualite_et_biomedical/UTC/dess_tbh/97-
98/Projets/GBEA/GBEA.htm#I.%20Les%20laboratoires

22
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

 Microbiologie : Spécialité qui s’intéresse Á la nature et aux effets des maladies causées
par les microorganismes. Elle comprend plusieurs subdivisions : la bactériologie, la
mycologie, la parasitologie, la virologie, la mycobactériologie, la sérologie et
l’infectiologie.
 Parasitologie : Il diagnostique les parasites de l’homme. Le parasite est un animal ou un
végétal acquis nourrit au dépend d’un hôte d’une espèce différente.
 Virologie : Il s’agit d’une partie de la microbiologie qui étudie les virus filtrants. Un
virus est un agent pathogène ultramicroscopique.
 Immunologie : Spécialité qui étudies les réactions de défense bénéfique (protection) ou
nuisible (allergie) contre un agent (antigène) reconnu comme étrangère qui ont
intervenir des anticorps et des cellules spécifique …
 Sérologie : Il diagnostique des anticorps, microbes ou autres, dans les sérums ou les
liquides organiques. La recherche d’anticorps est devenue un examen important pour le
diagnostic d’affections telles que les hépatites.5
4. Les bonnes exécutions de laboratoire d’analyse médical :
Le laboratoire de biologie médicale manipule des produits biologiques d’origine humaine, des
microorganismes et des produits chimiques. Toutes ces activités constituent un danger pour le
personnel du laboratoire et pour l’environnement. Ce risque est souvent méconnu et les normes
d’hygiène et de sécurité ne sont pas souvent appliquées.

4.1. Conception des locaux :


Il n’y a pas une seule architecture générale de laboratoire médical mais on trouve une seule
structure type ou une démarche obligatoire afin de manipuler, analyser et identifier
Toutes matières biologiques selon la technique de laboratoire (biochimie, hématologie,
immunologie, microbiologie, parasitologie).
Tout laboratoire d’analyses de biologie médicale doit comprendre au moins :
- Un local de réception, d’accueil ;
- Un bureau de secrétariat et d’archives ;
- Une salle de prélèvements ;
- Deux salles techniques, dont une au moins est réservée exclusivement aux analyses de
Microbiologie ;

5
Toubrinet Nadjet, Bedrani Nawel (Les risques des accidents d’exposition au sang chez les personnels de
laboratoire) MEMOIRE PROFESSIONNEL DE FIN D’ETUDE « Laborantin de santé publique », INSTITUT
NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALE SIEGE KHEMIS MILIANA (AIN DEFLA)

23
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

- Une laverie.
4.1.1. Eclairage :
L’éclairage est adapté à la nature et à la précision du travail. Une luminosité importante est
nécessaire pour les tâches délicates.
4.1.2. Température et humidité :
Les locaux doivent être isolés de façon thermique de manière à maintenir une température
permettant le travail des opérateurs. La température optimale dépend du type de travail
effectué.Il est souhaitable que le degré d’humidité relative se trouve entre30% et 70%.
Il est souhaitable que toutes les salles soient climatisées pour assurer une température de
travail optimale pour le personnel et limiter l’échauffement engendré par le matériel présent (Ex
: Étuve, automates…).
4.1.3. Ventilation :
Les salles techniques sont des locaux à pollution spécifique et doivent donc être équipées de
dispositifs de ventilation mécanique. Le système de ventilation d’une pièce doit pouvoir être
arrêté pour permettre la désinfection de cette pièce par fumigation.
4.1.4. Portes :
Les portes sont préférentiellement conçues de façon à :
- Permettre le passage des automates les plus volumineux ;
- S’ouvrir sans l’aide des mains, ce qui les laisse libres pour porter les échantillons ou autres
Produits dangereux ;
- Eviter les collisions et voir les personnes travaillant dans la pièce technique. Le revêtement des
portes doit être imperméable, résistant aux agents nettoyants et désinfectants.

4.1.5. Plafonds et mûrs :


Les faux plafonds à dalles sont à proscrire dans toutes les salles où sont manipulés des
Micro- organismes.
Les plafonds, les murs et les gaines techniques doivent être étanches, résistants aux produits
de nettoyage et de désinfection. Les plafonds suspendus doivent permettre l’accès facile à tous
les réseaux qui y sont placés.
4.1.6. Sols :
Le revêtement des sols doit être résistant à l’usure et au poinçonnement, antidérapant,
Imperméable, résistant aux agents nettoyants et désinfectants ainsi qu’aux produits chimiques

24
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

Utilisés lors des analyses. Le revêtement doit également être capable de dériver les charges
Électrostatiques et ne pas dégager de gaz toxiques en cas d’incendie.
4.1.7. Paillasses :
Il est préférable de ne pas sceller les paillasses au mur afin de disposer d’un maximum de
mobilité lors des évolutions du laboratoire. Il est important de limiter le nombre de pieds des
paillasses pour faciliter le nettoyage du sol. La hauteur recommandée du plan de travail en
posture assise est de 720 mm alors que la hauteur du poste de travail en position débout ou assise
sur un tabouret haut est de 900 MM. La hauteur de paillasse est à adapter au type de
manipulation : un appareil haut nécessite une paillasse basse pour un accès plus aisé.
La longueur d’une paillasse est fonction des manipulations qui y sont faites et du nombre de
manipulateurs, Le revêtement des paillasses doit être imperméable, résistant aux agents
nettoyants et désinfectants ainsi qu’aux produits chimiques utilisés.
4.1.8. Meubles de rangement :
Il est recommandé d’équiper les meubles mobiles d’un dispositif de blocage et les meubles
déplaçables d’un dispositif de mise à niveau plan.
4.1.9. Lave-mains, lave –œil et douche de sécurité :
Les salles techniques disposent d’un lave-mains à déclenchement non manuel, situé près de la
sortie de la pièce technique, Le lave-mains est équipé d’un distributeur de savon liquide, d’essuie
mains en papier à usage unique et d’une poubelle pour papiers usagés.
4.1.10. Vestiaires :
Les vestiaires sont localisés en fonction des paramètres suivants :
- Sur une issue du laboratoire ;
- A proximité du passage du personnel
- Isolés des locaux de travail et de stockage En outre, si les vestiaires et les lavabos sont installés
dans des locaux séparés, la communication entre ceux-ci doit pouvoir s’effectuer sans traverser
les locaux de travail et de stockage et sans passer par l’extérieur.
4.1.11. Installations sanitaires :
Les installations sanitaires du personnel sont distinctes des sanitaires des patients situés dans
l’espace public. Dans les établissements occupant un personnel mixte, les toilettes sont séparées
pour les personnels masculin et féminin Les sanitaires sont localisés en fonction des paramètres
suivants :

25
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

- Ils sont situés à proximité du passage du personnel


- Ils ne doivent pas communiquer directement avec les locaux fermés où le personnel est
6
appelé à séjourner.
4.2. Matériels et réactifs de laboratoire :
Tout laboratoire de biologie médicale doit disposer du matériel adéquat et nécessaire pour
l’exécution des analyses qu’il déclare effectuer. La liste du matériel minimal peut contenir:
- Microscope avec accessoires.
- Une balance de précision.
- Un bain-marie.
- Un autoclave avec indicateur de température et de pression.
- Un four (pasteur), stérilisateur.
- Un réfrigérateur.
- Un agitateur.
- Une centrifugeuse.
- Un spectrophotomètre.
- Les récipients à réaction : Le bécher, l’erlenmeyer, les tubes à essais, les entonnoirs.
- La verrerie Graduée : Eprouvette graduée, fiole jaugée, burette, pipettes, poire pro pipette.
- Hotte et PSM (poste de sécurité microbiologique).
Le laboratoire doit disposer d'une procédure documentée pour la réception, le stockage, les
essais d'acceptation et la gestion des stocks des réactifs et consommables.7
Le laboratoire de microbiologie comprend la bactériologie, la mycologie, la parasitologie
et la virologie. La bactériologie se répartit en différents palliasses : la paillasse de l’ECBU, la
paillasse de la recherche de BK (Bacille de Koch), la paillasse de corpo-parasitologie, et
l’hémoculture.
4.3. Organisation du travail :
L’organisation du laboratoire doit permettre la distinction formelle entre les secteurs
propres, non exposés (secrétariat, bureaux, aire de repos café,…) et les secteurs exposés où
sont manipulés des produits biologiques et matériels souillés (accueil des prélèvements, pièces
techniques, laverie,…..), avec ou sans sas selon le niveau de protection requis.
Les zones de circulation intra et inter secteurs doivent être suffisamment larges et de
circulation aisée, non encombrés. Afin de limiter le croisement des flux propres et sales, il
peut être envisagé plusieurs accès au laboratoire :

6
Série des manuels d’hygiène hospitalière, Manuel 10 (Hygiène et Laboratoire), Année 2008
7
NF EN ISO 15189 DÉCEMBRE 2012
26
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

- Un accès sur l’accueil, pour les patients et le personnel extérieur amenant des échantillons
dans la zone de tri ;
- Un accès pour le personnel qui passe par le vestiaire avant d’entreprendre tout travail ;
- Un accès pour les véhicules de livraison de produits ;
- Un accès pour l’évacuation des déchets.
Les accès, pour les personnes extérieures comme pour le personnel, doivent être prévus
pour les personnes à mobilité réduite. L’accès du laboratoire doit être positionné de façon à
éviter les courants d’air et les variations brutales de température. Ainsi, un laboratoire peut
contenir de nombreuses pièces disposées de façon à faciliter le travail dans des conditions
d’hygiène et de sécurité optimales. 8

Figure 01 : Organisation du laboratoire d'analyse médicale 9.

5. Les méthodes de travail sécuritaire:

 Inspecter l'aire de travail, les outils et l'équipement afin de repérer les éventuels
dangers avant de commencer le travail. 

8
BENHISSEN Rahil , BOUKEZZI Meroua MEMOIRE professionnel de fin d’étude .LES ACCIDENTS DE
TRAVAIL AU NIVEAU DE LABORATOIRE. SOUS LA DIRECTION DE :M.HARHOURA .PEPM. Institut
national de formation supérieure Paramédicale de Biskra
9
https://microbiologie-clinique.com/concepte.html

27
Chapitre premier: Généralité sur les laboratoires de biologie médicale

 Connaitre les consignes et les procédures de sécurité du laboratoire et de


l'établissement.
 Connaitre les mesures d'urgence en cas de déversement, d'incendie ou d'autres
incidents. Notamment, connaitre l'emplacement des trousses de premiers soins, douches
d'urgence et douches oculaires, extincteurs, et matériel de nettoyage à la suite d'un
déversement, ainsi que la façon de les utiliser. S'assurer que les issues et l'équipement de
secours sont facilement accessibles.
 Porter l'équipement de protection individuelle approprié, notamment des vêtements
adéquats, des chaussures de protection, un casque, des lunettes de sécurité, des gants et
avoir une protection respiratoire, au besoin. 
 Lire les fiches signalétiques relatives à tous les produits dangereux utilisés et respecter
les mesures de sécurité recommandées. 
 S'assurer que le laboratoire est bien ventilé. 
 Porter des chaussures confortables offrant une protection adéquate pour les tâches à
effectuer.
 Revoir l'aménagement des locaux de travail pour éviter les problèmes ergonomiques.
 Planifier et organiser son travail de façon à éviter le stress et la fatigue associés
aux journées de travail prolongées, au travail en rotation et aux échéances serrées. 
 Suivre les procédures de bonne tenue des locaux de travail. Notamment, éviter de
laisser trainer des cordons électriques. Ranger les boites et l'équipement non utilisé dans
les aires de rangement désignées, à l'écart des aires de travail. 
 Les cheveux longs, les vêtements amples et les bijoux devraient être retenus pour
réduire le risque d'étranglement lors du déplacement de l'équipement.
 Connaitre les risques associés aux pathogène à diffusion hématogène et apprendre
comment les maitriser 10.

10
https ://www.cchst.ca/oshanswers/occup_workplace/labtech.html#:~:text=S'assurer%20que%20le%20laboratoire
,pour%20%C3%A9viter%20les%20probl%C3%A8mes%20ergonomiques.

28
CHAPITRE II
LES RISQUES ET LES ACCIDENTS
PROFESSIONNELS

29
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

1. Concept de risque :
Le risque est, pour un accident donné, la combinaison de la probabilité d’occurrence d’un
évènement redouté/final considéré (incident ou accident) et la gravité de ses conséquences
11
sur des éléments vulnérables.

2. Définition de risque Professionnel :


Le risque professionnel est une éventualité permanente de toutes les situations de travail,
plus ou moins probable et dommageable selon la nature du travail et les conditions dans
lesquelles l'activité professionnelle est exercée. Les conséquences éventuelles du risque
professionnel peuvent revêtir deux formes : l'accident du travail (AT) ou la maladie
professionnelle (MP).12

3. Les risques professionnels en laboratoires :


Le danger… c’est « tout ce qui est susceptible de causer une blessure ou une maladie au
travailleur ». Le risque… c’est « la possibilité ou la probabilité que le danger puisse causer
une blessure ou une maladie ».13

Il est influencé par le degré d’exposition, le mode d’exposition et la gravité des effets.
Les voies d’exposition… sont le contact direct, l’absorption cutanée ou oculaire,
l’inhalation, l’ingestion ou l’injection accidentelle.

Les risques professionnels peuvent être classés en :

 Risques physiques.
 Risques chimiques.
 Risques biologiques.

3.1. La classification des risques professionnels :


3.1.1. Risques physiques :

11
https://primarisk.ineris.fr/glossary/term/2117#:~:text=Dans%20le%20contexte%20propre%20au,cons%C3%A9qu
ences%20sur%20des%20%C3%A9l%C3%A9ments%20vuln%C3%A9rables.
12
https://www.officiel-prevention.com/dossier/formation/formation-continue-a-la-securite/les-differents-concepts- de-
prévention-des-risques-professionnels
13
Définition du danger et du risque. Shematek, G., & Wood, W. (2012). La sécurité au laboratoire: directives de la
SCSLM. (7e éd.) Hamilton: Société canadienne de science de laboratoire médical.

30
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels
Ce sont les risques dus aux ambiances de travail (ambiance thermique, ambiance sonore,
les vibrations, ambiance lumineuse) et les risques dus aux rayonnements (rayonnements
ionisants, rayonnements ultraviolets et infrarouges, ondes électromagnétiques).
A. Le bruit : Le bruit est un phénomène vibratoire mécanique qui se propage dans un
milieu élastique, l’air. Le terme de bruit désigne tout phénomène acoustique produisant une
sensation désagréable ou gênante. Le bruit, caractérisé par son intensité et sa fréquence, peut
avoir des conséquences physiques et psychiques graves sur les personnes. Ces nuisances
sonores peuvent être la cause de certaines perturbations de l’organisme. Les troubles
auditifs directs (surdité totale ou partielle) et les troubles non auditifs (fatigue, dépression,
agressivité, baisse des performances intellectuelles, réduction de la productivité,
hypertension, troubles digestifs, troubles de la vision, troubles de la communication).14
B. l'ambiance lumineuse : Un éclairage mal adapté, trop faible ou au contraire trop
fort, peut entrainer : Des troubles de la vision : baisse de l'acuité visuelle, fatigue visuelle,
picotements des yeux, rougeurs oculaires, vision altérée, etc.)15
C. Gaz sous pression : Il y a un risque d’explosion lorsqu’une bouteille de gaz comprimé
est chauffée ou endommagée. Un cylindre de gaz peut devenir un projectile hautement
dangereux en cas de rupture accidentelle de la valve. Une libération rapide de gaz peut
perforer la peau, créer une embolie, rendre l’atmosphère déficiente en oxygène, intoxiquer
et peut nécessiter une mesure d’évacuation.
D. Cryogénie – Azote liquide : Pour manipuler des liquides cryogéniques, il faut suivre la
formation liquide cryogénique – Azote liquide. Elle est en ligne pour un rappel sur le
remplissage, le transvasage, le transport et l’entreposage de l’azote liquide(azote liquide est
utilisé pour la conservation de tissus, d'ovules, d'embryons, de sperme ou de moelle
osseuse).
E. Danger électrique : La tension de 120 V que l’on retrouve dans tous les
laboratoires est suffisante pour créer des blessures allant du simple choc électrique
(électrisation) à l’électrocution (mort). L’homme, étant conducteur d’électricité, peut être
exposé à ce danger lorsqu’un appareil électrique présente une exposition de ses parties sous
tension (perte de son isolation) ou une fuite de courant.

14
Polycopié pédagogique Matière Hygiène et sécurité au laboratoire Niveau 3 ème ANNÉE DE LICENCE
SPECIALITÉ ALIMENTATION,NUTRITION ET PATHOLOGIES Réaliser par GUENZET AKILA
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE DEPARTEMENT DE BIOTECHNOLOGIE,
p.4
15
https://www.espace-cssct.fr/toutes-les-actualites-du-chsct/quels-sont-les-risques-lies-lambiance-
lumineuse#:~:text=Un%20%C3%A9clairage%20mal%20adapt%C3%A9%2C%20trop,%2C%20vision%20alt%C3%A9r
%C3%A9e%2C%20etc.)

31
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

F. Rayonnement non ionisant (laser, UV et microondes) : Le rayonnement est l’émission


d’une énergie à partir de sa source. Dans le cas d’un rayonnement non ionisant, l’énergie
n’est pas suffisante pour ioniser les atomes ou les molécules
G. Températures extrêmes:
Chaleur : Il y a un risque de brulures lors de la manipulation d’objet chaud ou d’une
flamme .Il ya un risque d’hyperthermie lors de travail en ambiance chaude.
Froid : Il y a un risque de brulure par le froid lors de manipulation d’objet à basse
température et de liquide cryogénique. Il y a un risque d’hypothermie lors d’exposition
prolongée au froid .Exemple : Bain-marie, Autoclave, Liquide cryogénique et cryostat…

H. Pression ou vide: Toute manipulation impliquant un équipement ou de la verrerie sous


pression (ou vide) présente un risque de projection et d’éclaboussure. De plus, les
changements brusques de pression peuvent entrainer des variations rapides de température.
Exemple : Dessiccateurs sous vide, Distillateurs…16

3.1.2. Risques chimiques :

Les risques chimiques sont le résultat de l’exposition à un ou plusieurs produits


chimiques dangereux ou à leur utilisation. Présents dans tous les secteurs
d’activités, ces produits peuvent avoir des effets immédiats sur la santé de manière
aigue telle que les lésions, brulures, irritations, intoxication…ou chronique sur le
long terme pour aboutir à des pathologies (cancer, ...)17

Les propriétés physicochimiques (inflammabilité, explosivité, toxicité, réaction


dangereuse) des substances utilisées, manipulées ou stockées révèlent le danger auquel
l’exposition représente des situations dangereuses susceptibles d’être l’origine du risque
chimique.18

Les produits chimiques réactifs sont ainsi répertoriés dans différentes classes de danger
:(voir figure 02)

16
Guide de sécurité spécifique aux laboratoires d’enseignement et de recherche de l’Université du Québec à Trois-
Rivières Par Marie-Noelle Roy, Étudiante à la maîtrise en sécurité et hygiène industrielle
17
Nichan Margossian Aide-mémoire du risque chimique - 3ème édition (Sciences et Techniques)
18
Polycopié pédagogique ,op ,cit ,p.19

32
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

Figure 02 : Les produits chimiques réactifs et les différentes classes de danger.

3.1.2.1. Produit chimique dangereux :


C’est des substances et mélanges de substances capables de provoquer un ou plusieurs
des effets suivants : intoxication, irritation, lésion, brulure, incendie, explosion.19
Chaque substance dangereuse à ses risques particuliers. On peut classer ces risques en
se basant sur la nature des effets. La règlementation classe les diverses substances selon le
danger et la nature spécifique des risques en : (figure 03)20

Figure 03: Les pictogrammes risque chimique.


19
Polycopié pédagogique, op ,cit ,p.19
20
INITIATION A LA MANIPULATION 2ème année, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques
Université Henri Poincaré - Nancy 1 ,Année universitaire 2004-2005

33
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

3.1.2.2. La toxicité d’un produit : dépend


. De la quantité introduite dans l’organisme (dose).
. Du caractère cumulatif des doses ou des effets.
. De la voie de pénétration.
. Des aptitudes métaboliques de l’individu.
. De l’état du sujet et des conditions du moment (fatigue, stress, etc…).
. Des autres produits introduits dans l’organisme accidentellement ou non (autres toxiques,
habitudes alimentaires, tabac, alcool, drogues, médicaments …) 21

3.1.2.3. Agent Chimique CMR:


 Agent ou procédé cancérogène : produit chimique (amiante, poussières de bois,

benzène…) ou procédé qui induit des cancers ou en augmente l'incidence.


 Agent mutagène ou génotoxique (isocyanurate de triglycidyle par exemple) :

produit chimique qui augmente la fréquence des mutations dans des populations de
cellules et/ou d’organismes.
 Agent toxique pour la reproduction ou reprotoxique : produit chimique (plomb par

exemple) qui provoque des effets néfastes sur la fonction sexuelle et la fertilité des
hommes et des femmes adultes, ainsi que des effets indésirables sur le développement
deleurs descendants.22

3.1.2.4. Les modes de contamination :

On peut être exposé à des produits chimiques dangereux par: (voir tableau 01)

Tableau 01 : Les modes de contamination et la prévention23


21
https://bioperoxil.u-bourgogne.fr/hygiene-et-securite/risque-generaux-dans-un-laboratoire.html#b
22
https://www.inrs.fr/risques/cmr-agents-chimiques/ce-qu-il-faut-retenir.html
34
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

3.1.3. LES RISQUES BIOLOGIQUES :

L'Organisation mondiale de la Santé définit un agent pathogène comme«


Microorganismes (ou prions, microorganismes recombinants, hybrides ou mutants) dont on
sait ou dont on a des raisons de penser qu'ils provoquent des maladies infectieuses chez
l'animal ou chez l’homme », et les matières infectieuses comme « matière dont on sait, ou
dont on a des raisons de penser qu'elles contiennent des agents pathogènes ».

Donc à priori, tout prélèvement d'origine humaine peut être considéré comme
présentant un risque infectieux. Toutefois, les contaminations professionnelles touchent
plus le personnel de santé en contact direct avec les patients24

Ils correspondent aux risques dus à une exposition à des agents biologiques.

3.1.3.1. Les agents biologiques :


Le terme d’agent biologique désigne les microorganismes comprenant les bactéries,
virus, champignons et parasites. Ces microorganismes pathogènes peuvent être à l’origine
de diverses maladies chez l’homme : infections, intoxications, allergies et cancers.
Selon la nature de l’agent biologique
pathogène. Le risque peut être :
 Infectieux : l’agent biologique pénètre et se multiplie dans l’organisme de l’hôte.
 Toxinique : au cours d’une infection, certains agents biologiques produisent des
substances responsables des effets toxiques, appelées toxines, qui peuvent persister dans
l’organisme même après la disparition des agents biologiques qui les ont produites (ex. :
tétanos, mycotoxines…).
 Immuno-allergique : certains agents biologiques peuvent être responsables
Des allergies, on les qualifie d’allergènes (ex : certaines moisissures).
 Cancérogène : certaines infections chroniques peuvent entrainer des cancers (ex. :
hépatite B et cancer du foie, mycotoxines et cancer des reins…) 25

23
LAGNY Isabelle Risque chimique au laboratoire (2° Éd.)
24
Olivier Ovaguimain, La gestion du risque infectieux dans les laboratoires de biologie médicale, Les dossiers du
technicien, Revue Francophone des Laboratoires. No 376 2005
25
C.LE BACLE, (2007).Les risques biologiques en milieu professionnel, Cahier de notes documentaires, Institut
National de Recherche et de Sécurité (INRS), HST PR 28-207. Centre de Gestion de la Fonction Publique
Territoriale de la Côte d’Or,(2010).Fiche n°30: prévention du risque biologique, Hygiène et sécurité .service
hygiène et sécurité .Dijon.France.p.10

35
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

3.1.3.2. Classement des agents biologiques :

Les agents biologiques sont classés en quatre groupes en fonction de l’importance du


risque d’infection qu’ils présentent :

 Le groupe 1 : comprend les agents biologiques non susceptibles de provoquer une


maladie chez l’homme.
 Le groupe 2 : comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez
l’homme et constituer un danger pour les travailleurs. Leur propagation dans la
collectivité est peu probable et il existe généralement une prophylaxie ou un traitement
efficace.
 Le groupe 3 : comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie
grave chez l’homme et constituer un danger sérieux pour les travailleurs. Leur
propagation dans la collectivité est possible, mais il existe généralement une prophylaxie
ou un traitement efficace.
 Le groupe 4 : comprend les agents biologiques qui provoquent des maladies graves
chez l’homme et constituent un danger sérieux pour les travailleurs. Le risque de leur
propagation dans la collectivité est élevé. Il n’existe généralement ni prophylaxie ni
traitement efficace.26

Tableau 02: Présentation simplifiée de la classification règlementaire des agents


Biologiques pour le risque infectieux27

26
articles R. 4421-3 du Code du travail
36
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

3.1.3.3. Les modes de transmission :

La transmission des agents biologiques peut se faire par :

 L’inhalation sous forme d’aérosol (voie d’infection la plus importante)


 L’absorption cutanée ou oculaire
 L’ingestion
 L’injection (accidentelle) provenant de piqures d’aiguilles ou d’objets tranchants
souillés

Tableau 03 : Modes de transmission et exemples de situations d’exposition28

27
Fiche pratique de sécurité les risques biologiques en milieu professionnel l’Institut national de recherche et de
sécurité (INRS) ; 2e édition, ED 6034 avril 2019)
28
https://www.inrs.fr/risques/biologiques/transmission agents biologiques.html#:~:texte=l'articulation%20
concern%C3%A9e., Transmission, plus%20rarement%20par%20voie%20digestive.

37
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

3. 2. Les accidents du travail :


Un accident de travail est un évènement soudain qui, quelle qu'en soit la raison, vous
a causé un dommage corporel ou psychologique et qui vous est arrivé pendant votre
activité professionnelle.
Le fait à l'origine de l'accident du travail doit être soudain. C'est ce qui le distingue
de la maladie professionnelle.
Pour que l'accident du travail soit reconnu, vous devez justifier des 2 conditions suivantes :

 Vous avez été victime d'un fait accidentel (soudain et imprévu) dans le cadre de
votre travail
 L'accident vous a causé un dommage physique et/ou psychologique

L'accident doit donc pouvoir être rattaché à un ou plusieurs évènements survenus


pendant que vous étiez sous l'autorité de votre employeur. Il doit également être daté de
manière certaine.
L'accident est présumé d'origine professionnelle dès lors qu'il se produit dans les locaux
de l'entreprise, même pendant un temps de pause.

Toutefois, la qualification d'accident du travail peut être écartée si le fait accidentel est la
conséquence de faits non professionnels (par exemple, un suicide sur le lieu de travail en
raison de problèmes personnels).29

3.2.1. Quelques exemples des accidents professionnels en laboratoire :

 Accidents d'exposition au sang ou autres matières biologiques avec risques de


contamination (en particulier piqures septiques)

 Blessures par coupures de verre ou par utilisation de matériel tranchant.

 Brulures par contact avec des flammes nues (bec bunsen) ou équipements
chauds (bain-marie, four, autoclave)
 Brulures par contact avec des matières cryogéniques (ultra-froides) comme
l'azote liquide.

29
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F178

38
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

 Electrisation ou électrocution en cas de défaut d'isolation, aggravé si les sols sont


humides

3.2.2 .Les accidents d’exposition au sang (AES) :


Tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant
soit une effraction cutanée (piqure, coupure) soit une projection sur une muqueuse
(œil...) ou sur une peau lésée. Sont assimilés à des AES les accidents survenus dans les
mêmes circonstances avec d’autres liquides biologiques (tels que liquide
céphalorachidien, liquide pleural, secrétions génitales...) considérés comme
potentiellement contaminants même s’ils ne sont pas visiblement souillés de sang.30

Un accident d’exposition au sang: AES, se définit donc comme tout contact avec du
sang, ou du liquide biologique contenant du sang, et comportant :
 Soit une effraction cutanée (piqure, blessure.)

 soit la projection sur une muqueuse (bouche, œil), ou sur une peau lésée (eczéma,
coupure antérieure).31
Ce sont des accidents de travail fréquents parmi le personnel de soins et de laboratoire.
Le risque de transmission d'agents infectieux lors d'un AES concerne l'ensemble des
germes véhiculés par le sang (bactéries, virus, parasites et champignons). En pratique, on
redoute surtout le Virus de l’Hépatite B (VHB), le Virus de l’Hépatite C (VHC) et le
Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) parce qu’ils présentent un caractère
particulier en raison de la gravité de ces infections et en l’absence de traitement curatif
efficace.

3.2.2 .1.Les facteurs de risque de transmission d’un virus par le


sang ou autres matières biologiques :

 Aiguille creuse contenant du sang


 Profondeur de la blessure
 Charge virale du patient source
 Quantité de sang inoculé

30
Arrêté du 10 juillet 2013 relatif à la prévention des risques biologiques auxquels sont soumis certainstravailleurs
(Article 01)
31
https://www.atousante.com/risques-professionnels/risques-infectieux/accident-exposition-sang-aes/definition-
accident-exposition-sang/

39
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

Absence de protection : le port de gants n’empêche pas la piqure, mais permet de


réduire le risque de séroconversion par un phénomène d’essuyage au moment de
la piqûre. 32

Tableau 04: Liste non exhaustive des pathogènes responsables d’infection d’AES
Chez le personnel des laboratoires33

3.3 .La maladie professionnelle :

Il s'agit d'affections diverses (respiratoires, cutanées ou lésions ostéo- articulaires


le plus souvent), survenant du fait de la tâche elle-même ou des conditions dans
lesquelles s'exerce l'activité professionnelle : maladies infectieuses (Hiv, hépatites,
tétanos…), troubles musculo-squelettiques (syndrome carpien, tendinites, cervicalgies,
…), surdité, dermatoses, allergies et cancers professionnels etc.…
Une maladie est professionnelle si elle est la conséquence directe de l'exposition
plus ou moins prolongée et/ou répétée d'un travailleur, ayant un rapport causal
déterminant sur la survenue de la maladie.5

3.3.1. Classification des maladies professionnelles:


Selon arrêté interministériel 1416 correspondant au 5 mai 1996 fixant la liste des
maladies présumés d’origine professionnelle (84 tableaux).

32
https://www.urps-infirmiere-paca.fr/les-bonnes-pratiques/les-accidents-dexposition-au-sang-aes/
33
MEKHELKHEL Mohamed Salah Eddine, BENTAYEB Abderrahmane MÉMOIRE PROFESSIONNEL
LABORANTIN DE SANTE PUBLIQUE, LES RISQUES DES ACCIDENTS EXPOSITION AU SANG CHEZ LES
LABORANTINS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMÉDICALE DE BISKRA

40
Chapitre II : Les risques et les accidents professionnels

 Art 5. Les maladies présumées d’origine professionnelle sont classées en trois


(03) groupes:
- Groupe 1: Manifestations morbides d’intoxications aigues ou chroniques.
- Groupe 2: Infections microbiennes.
- Groupe 3: Maladies résultant d’ambiance ou d’attitudes particulières34
3.3.2. La déclaration d’une maladie professionnelle :
L’assuré qui présente une affection présumée d’origine professionnelle ou son
représentation, doit déclarer après du centre de payement dont il relève en déposant un
dossier établi en 05 exemplaire comprenant :
- La nature de la maladie.

- La nature des travaux à l’origine de la maladie présumée d’origine professionnelle


et les produits nocifs.
- La durée d’exposition au risque.

- La date de cession de l’exposition au risque.

- Un certificat médical initial établi par le médecin traitant en 03 exemplaires,


portant le diagnostic de l’affection présumée d’origine professionnelle, et le
numéro de tableaux de cette affection.
Cette déclaration doit être déposée auprès des services de sécurité sociale dans les 15
jours à 03 mois qui suivent la première constatation médicale de l’affection.35

34
https://fmedecine.univ-setif.dz/Cours/AT-MP%20TD-TP.pdf
35
AROUSSI IMEN, FARAH AMMARIA <<Les risques infectieux dans les laboratoires de la microbiologie>>
MEMOIRE PROFESSIONNEL DE FIN D’ETUDESEN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE
LICENCE PROFESSIONNALISANTE Spécialité : laborantin de Santé Publique Institut National de formation
Supérieure Paramédicale de Biskra Promotion 2013 / 2016

41
Chapitre III
ÉVALUATION ET GESTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS
Chapitre III: Évaluation et gestion des risques professionnels

1. Évaluation des risques professionnels :


1.1. Définition :

L’évaluation des risques professionnels (EvRP) constitue une étape cruciale de la démarche
de prévention. Elle en est le point de départ. L’identification, l’analyse et le classement des
risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les
dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’évaluation des risques doit être
renouvelée régulièrement.

L'évaluation des risques professionnels (EvRP) consiste à identifier les risques auxquels sont
soumis les salariés d'un établissement, en vue de mettre en place des actions de prévention
pertinentes couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. Elle
constitue l'étape initiale de toute démarche de prévention en santé et sécurité au travail.
1.2. Niveau de risque :
Tous les risques ne sont pas comparables et n’entraînent pas des dommages de la même
gravité ni des interventions du même type, de la même envergure, de la même urgence.
Ainsi un risque se caractérise par deux variables :
 Sa probabilité d’occurrence, ou fréquence « f »
 Ses effets, ou gravité « G ».
Chaque risque qui a le potentiel de se réaliser doit être mesuré par le produit de ces deux
variables, sa criticité « C » : C = f x G
L’appréciation de la gravité et de la fréquence de ces événements permet de quantifier le
risque sur un diagramme en cinq zones à risques (Figure04).
On distingue cinq zones à risques sur le diagramme f x G, dont les limites
– assez floues- dépendent de l’appréciation subjective de chacun du risque tolérable.
1) La zone des risques de fréquence assez élevée et de gravité relativement faible, appelés
Risques de fréquence. La prévention s’applique à ces risques, dont les exemples ne manquent
Pas (chutes des usagers, obstruction d’une sortie de secours, etc.).
2) La zone des risques de gravité forte et probabilité d’occurrence faible, appelés risques
de Gravité (exemple : incendie aux archives, décès post opératoire non prévisibles).
3) La zone des risques de fréquence et de gravité faibles, dits risques négligeables
(acceptables).Ce sont les petits risques de la vie courante, avec lesquels il nous faut apprendre
à vivre.
4) a zone des risques de fréquence et de gravité élevées, dits risques inacceptables. Le

43
Chapitre III: Évaluation et gestion des risques professionnels
Situations générant ces risques sont évidemment à éviter.
5) Enfin la zone des risques à fréquence et gravité « moyennes » qui constituent le vaste champ
d’application de la gestion des risques.36

Figure 04 : Diagramme des cinq zones selon leur criticité.37

1.3. Principes de l'évaluation :


La démarche d’évaluation des risques s’appuie sur des principes contribuant à sa réussite et
sa pérennité :

 Afficher sa volonté de réaliser une évaluation des risques.


 Choisir les outils d’évaluation qui sont adaptés à son entreprise.
 S’organiser pour être autonome.
 Associer les salariés.
 Décider des actions de prévention.38

37
B. Bernard. et Philippe C. Gestion des risques, les éditions d’organisation, 2004. 471 pages.
38
Dominique Grimaud. La coordination des vigilances à l’Hôpital. Préface de Bernard Kouchner, Conférences des
présidents de CME et des directeurs généraux de CHU, séminaire des 19 et 20 Janvier 2001 Nice, éditions de
l’Ecole Nationale de la Santé Publique, 2001. 101 p.
39
http://www.inrs.fr/demarche/fondamentaux-prevention/ce-qu-il-faut-retenir.html

44
Chapitre III: Évaluation et gestion des risques professionnels

1.4. Importance évaluation des risques :


Les évaluations des risques sont très importantes puis qu'elles font partie intégrante d'un
bon plan de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Elles contribuent à :
 Sensibiliser les personnes aux dangers et aux risques.
 Déterminer qui est exposé à des risques (employés, personnel d'entretien, visiteurs,
entrepreneurs, membres du public, etc.).
 Déterminer si un programme de gestion est nécessaire pour un danger particulier.
 Déterminer si les mesures de maîtrise des risques en place sont appropriées ou s'il
faut en instaurer d'autres.
 Prévenir les blessures ou les maladies lorsque les évaluations sont effectuées à l'étape
de la conception ou de la planification.
 Hiérarchiser les risques et les mesures de maîtrise de ces derniers.
 Satisfaire les obligations juridiques, le cas échéant.40
1.5. La démarche d’évaluation des risques professionnels :
1. Préparer l’évaluation des risque
.,2.Identifier le risques

3. Classer les risques


4. proposer des actions de prévention

Figure 05: Méthodologie d’évaluation des risques professionnels41


40
https://www.cchst.ca/oshanswers/hsprograms/risk_assessment.html

45
Chapitre III: Évaluation et gestion des risques professionnels
2. Gestion des risques professionnels :
2.1. Gestion du risque dans un milieu hospitalier :

La gestion des risques est : "l’effort organisé pour identifier, évaluer et réduire, chaque fois
que cela est possible, les risques encourus par les patients, les visiteurs et les personnels".

La gestion des risques constitue une approche pragmatique et efficace d’identification des
principaux dysfonctionnements en vue de les corriger et de prévenir l’apparition des incidents et
accidents.

Les deux prérequis sont des anti-théories :

D’une part, la survenue d’un incident indésirable doit être considérée comme n’étant pas le fruit
du hasard et aurait pu être évitée.

D’autre part, et contrairement à une idée répandue, les risques ne sont pas le plus souvent dus à
une défaillance humaine individuelle mais fréquemment le résultat de dysfonctionnements liés
aux "process" organisationnels hospitaliers.

2.2. La démarche de gestion du risque :

2.2.1. Identification des risques :

Cette étape prend en compte à la fois les évènements redoutés (approche anticipative par une
analyse à priori) et les évènements indésirables passés (approche réactive par analyse à
posteriori):

• L’approche anticipative doit permettre d’organiser au mieux les tâches pour éviter ou réduire
les évènements Indésirables. Idéalement, il convient de procéder à cette analyse préventive
avant l’ouverture du laboratoire et même dès sa conception. Il est toujours indispensable de la
faire lors de la mise en place de toute nouvelle technique. Elle s’effectuera avec pragmatisme
dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité dans son propre laboratoire, en fonction
des locaux et des appareillages.

• L’approche réactive implique une connaissance des évènements indésirables survenus dans le
laboratoire. Ils peuvent être recueillis dans différents systèmes. Les plus connus sont le fichier
des accidents avec exposition au sang (AES), celui des accidents du travail et, quand il existe,

41
https://www.cnracl.retraites.fr/sites/default/files/SERVICES/FNP/publications/MethodoEvRP.pdf

46
Chapitre III: Évaluation et gestion des risques professionnels
S
Celui des évènements indésirables du LABM. Ces systèmes de surveillance permettent de
connaitre le mode et la fréquence d’exposition ainsi que la gravité des dommages.

2.2.2. Analyses des risques :

Cette étape permet de quantifier la fréquence et la gravité de chaque risque, à déterminer ses
causes et ses conséquences (dommage ou préjudice) L’analyse systémique permet de retracer la
chaine d’évènements ayant conduit à l’accident ou l’incident avec la recherche des causes liées
à l’organisation.

2.2.3. Hiérarchisation des risques :

Ça permet de sélectionner les risques qui exigent des actions prioritaires en fonction de leur
fréquence et de la gravité. Elle est établie en fonction de la criticité du risque également de son
acceptabilité, de son évitabilité, de son cout.

2.2.4. Élaborations et mise en œuvre de plans d’action :

C’est l’étape de mise en place de mesures visant à prévenir la survenue des effets indésirables.

2.2.5. Évaluation et suivi :

Cette étape permet de mesurer à posteriori les actions mises en œuvre.42

42
Melle ALLOUACHE Sonia. Melle CHIKHI Nassima GESTION DE RISQUE INFECTIEUX DANS LES
LABORATOIRES D’ANALYSES MEDICALES HOSPITALIERS Dirigé par : Melle SIMANSOUR.F.
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
COMMERCIALES ET DES SCIENCES DE GESTION DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES.
PROMOTION : 2016/2017.page 39.41.42.
47
Chapitre IV
PRÉVENTION DE RISQUE
PROFESSIONNEL

1
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

1. prévention de risque professionnel :


1.1. Définition :
Est l’ensemble des mesures destinées à éviter la survenue, l’aggravation ou à limiter Les
séquelles de maladies ou d’accidents.

La prévention doit être intégrée le plus en amont possible, en passant par des mesures
d’organisation du travail, de protection collective et individuelle, ainsi que d’information
et de formation du personnel. Ces mesures de prévention doivent être adaptées à l’activité
professionnelle considérée.

1.2. Moyens de protection individuelle :

Repose sur le port d’équipement de protection individuelle (EPI), adapté au travail au


laboratoire d’analyse de biologie médicale (LABM).

1.2.1. Blouse :

Doit couvrir les effets personnels. Selon les niveaux de protection la blouse doit être :

Mise à l’entrée de la salle technique, portée fermée et enlevée à la sortie de la salle


Technique.

Mises dans les placards des vestiaires à double compartiment (un côté pour la tenue de ville,
un coté pour la tenue de travail).

Figure 09: Moyens de protection individuelle.


49
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

1.2.2. Les gants de protection :

Le port de gants à usage unique est nécessaire pour toute manipulation présentant des risques
d’exposition par contact avec des échantillons potentiellement contaminés (remplissage de
capillaire, confection de frottis sanguin, …)

Ce risque de contamination est augmenté s’il existe de plaies sur les mains.

Il est nécessaire aussi pour toute manipulation présentant des risques d’exposition par
contact mains-bouche avec des échantillons potentiellement contaminés par des agents
biologiques entrainant des pathologies digestives.

Les gants doivent être enlevés après la manipulation à risque et avant tout contact avec
du matériel propre afin d’éviter de contaminer ce dernier.

1.2.3. Masque :

Le port de masque de protection respiratoire est nécessaire pour toute manipulation présentant
des risques d’exposition par inhalation d’aérosols provenant d’échantillons potentiellement
contaminés par les agents biologique entrainant des pathologies respiratoires. L’usage
des masques ne peut s’envisager que pour des manipulations ponctuelles de courte durée.

1.2.4. Lunettes :

Le port de lunettes de protection est nécessaire pour toute manipulation présentant des
risques d’exposition par projection d’échantillons potentiellement contaminés.

1.3. La prévention médicale :

1.3.1. La vaccination :

Les obligations vaccinales concernent toute personne qui est dans un établissement privé
ou public de santé, exerce une activité susceptible de présenter un risque d’exposition à
des risques biologiques : contact avec des patients, avec le corps des personnes ou
avec des produits biologiques soit directement (contact) soit indirectement
(manipulation et transport de dispositifs médicaux, de prélèvement biologique, de linge ou
de déchets d’activité à risque infectieux.

50
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

La preuve de la vaccination est apportée par la présentation d’une attestation médicale qui doit
comporter la dénomination de la spécialité vaccinale utilisée, le numéro de lot, ainsi que les
doses et les dates des injections (OMS, 2008).

Tuberculose : une IDR est obligatoire à l’embauche : le résultat servira de test de


référence. La vaccination par le BCG, même ancienne, reste obligatoire à
l’embauche.

Hépatite B : présentation d’une attestation médicale prouvant que la vaccination contre


l’hépatite B a été effectuée selon le schéma recommandé.

Diphtérie : rappel tous les 10 ans avec un vaccin contenant une dose réduite.

Tétanos-poliomyélite : rappel tous les 10 ans.

Typhoïde : une injection, puis revaccination tous les trois ans.

1.3.2. Le suivi médical :

Il s’agit d’une surveillance médicale renforcé, annuel est obligatoire pour tout personnel
en contact avec les agents biologiques (OMS, 2008).

La surveillance médicale est assurée par le médecin du travail. Elle entre en jeu :

- Lors de suivi médical tout au long de la carrière d’un laborantin au laboratoire, ou il peut
alerter suite à des mauvaises analyses médicales par exemple.

- Lors d’un accident ou incident, avec un suivi lors des AES par exemple.

- Lors du retour à l’activité professionnelle suite à une grossesse ou une maladie, pour
tenir compte de leur immunodéficience temporaire

- Il y a une visite médicale d’embauche.

- Des surveillances supplémentaires peuvent être effectuées : maladie contagieuse.


Décontamination, désinfection, stérilisation :

Les méthodes de désinfection sont variées. A chaque type de matériel ou substrat


(verrerie réutilisable, paillasses, matériels de manipulation, milieux de culture…)
correspond une méthode adaptée de désinfection.

51
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

L’antisepsie et la désinfection sont des opérations qui permettant d’éliminer ou de tuer


les microorganismes ou d’inactiver les virus. La décontamination provoque une réduction ou
une élimination du nombre de germes présents sur le matériel. Elle est nécessaire avant le
nettoyage d’instruments souillés.

La stérilisation est un ensemble de moyens tendant à obtenir la stérilité ou


l’abaissement du degré de contamination au niveau acceptable. 43

2. Les bonnes pratiques de laboratoire :

2.1. La préparation du travail en laboratoire :

Avec quoi je travaille :

Les dangers et les risques reliés à mon travail et aux matières dangereuses utilisées.

Les équipements de protection individuelle à utiliser.

Les règles de sécurité et les procédures s’appliquant à mon travail.

Le fonctionnement et le bon usage des équipements.

Connaitre les lieux et prévenir les accidents :

L’emplacement et l’usage de chaque équipement d’urgence (extincteurs d’incendie, la


douche d’urgence et la douche oculaire, la trousse de premiers soins et d’intervention en cas de
déversement et comment obtenir de l’aide.

Le chemin d’évacuation et l’emplacement du point de rassemblement.

Les procédures en cas de déversement ou d’urgence.

2.2. Pendant le travail en laboratoire :

Être responsable:

Suivre les règles de sécurité et les procédures qui s’appliquent à mon travail.

Faire approuver les nouvelles expériences et les modifications aux protocoles expérimentaux.

Porter une attention aux autres et ne pas nuire à leur travail.


43
LA PREVENTION DES RISQUES BIOLOGQUES DANS LE LABORATOIRE D’ANALYSE MEDICALE Mr.
MEROUANE Faïçal . Mr. LAHLAH Abdellaziz. Dirigé par :Mme. IDIONI Khadidja Physiopathologiste.
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMÉDICALE DE LA WILAYA D'AIN DEFLA
(siège Khemis-Miliana) .PROMOTION: 2017 – 2020

52
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

Rester concentré : éviter la musique ou la multitâche impliquant le cellulaire, téléphone


intelligent, tablette électronique, etc. (SMS, réseaux sociaux, etc.).

Exécuter les travaux impliquant des matières dangereuses sous une hotte ou une enceinte de
sécurité biologique (ESB) et s’assurer de leur bon fonctionnement.

Effectuer une bonne gestion des matières dangereuses, ainsi que des matières résiduelles.
Être préventif:

Ne pas laisser d’expérience sans surveillance, à moins qu’elle ne comporte aucun risque.

S’assurer d’avoir accès aux fiches de données de sécurité (FDS).

Traiter les matières inconnues comme dangereuses.

Redoubler de prudence avec les grandes quantités.

Ranger les matières ou substances dangereuses immédiatement après leurs utilisations.

Identifier les contenus de tous les récipients de manière claire et lisible.

Porter une tenue vestimentaire adéquate sans vêtements amples (ex. foulard), attacher les
cheveux longs et porter des souliers fermés, à semelle adhérente. Les sandales et les chaussures
en tissus sont prohibées (risque d’absorption de matières dangereuses). Travailler sans bijoux.

Lors du port du foulard religieux sur la tête, celui-ci doit être bien rentré dans le sarrau et être
fait d’un matériel non synthétique ou résistant au feu.

Garder les lieux propres : ranger ce qui ne sert pas. Ne pas laisser de bouteilles sur le sol, ni
de porte d’armoire ou de tiroir ouvert.

Garder les équipements d’urgence, les entrées et les sorties dégagés en tout temps.

Respecter les règles concernant le transport des matières dangereuses.

2.3. Avant de quitter le laboratoire :

Laisser les lieux propres et fonctionnels:

Identifier tout montage laissé sans surveillance (description de l’expérience, les produits
utilisés et les dangers) et laisser vos coordonnées à proximité pour vous rejoindre en cas de
problème.

53
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

Fermer les appareils de chauffage, l’électricité, les conduites d’eau, de gaz et d’air
comprimé et les canalisations à vide.

Effectuer le nettoyage des lieux : appareil ou aire de travail.

Entreposer le matériel et les appareils non utilisés dans leurs rangements respectifs.

Étiqueter, emballer et éliminer tous les déchets selon les procédures appropriées.

Retirer ou identifier tous les appareils endommagés (faire réparer ou remplacer).

Laisser dans le laboratoire les équipements de protection (lunette, sarraus, gants, etc.).

Verrouiller la porte du laboratoire à la sortie.

L’hygiène:

Se laver les mains (pour soi et pour les autres).44

2. Gestion des déchets :


2.1. Définition des déchets :
Les déchets d’activités de soins sont définis comme des déchets issus des activités
diagnostiques, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans le domaine de la
médecine humaine, et vétérinaire.
On distingue deux grandes catégories de déchets d’activités de soins « DAS » :
1- Les déchets non dangereux :
Assimilables à des ordures ménagères (DAOM). Ils ne présentent pas de risques.
2- Les déchets dangereux :
Ils peuvent être à risque infectieux, chimique et toxique, radioactif, mécanique :
 Les déchets d’activités de soins à risque infectieux DASRI :
Définis comme « déchets contenant ou pouvant contenir des micro-organismes viables ou
leurs toxines dont on a de bonnes raisons de croire qu’en raison de leur nature, de leur quantité
ou de leur métabolisme, ils causent la maladie chez l’homme ou chez d’autres organismes
vivants ».
Ce sont tous les déchets d’activités de soins, potentiellement souillés par du sang ou un
liquide biologique :

44 Guidede sécurité au laboratoire d’enseignement et de recherche de l’université du Québec a trois Rivières.


Par Marie noelle-roy.page 07.08

54
Chapitre IV : Prévention de risque professionnel

-les matériels et matériaux piquants ou coupants destinés à l’abandon, qu’ils aient été ou non en
contact avec un produit biologique aiguilles…
 Les déchets anatomiques d’origine humaine :
Définis comme « tous les déchets anatomique et biopsique humains issus des blocs
opératoires et des salles d’accouchement qui sont des organes, membres, fragments d’organe ou
de membres, aisément identifiables par un non spécialiste ».
 Les déchets chimiques et /ou toxiques DCT : Déchets de nature à porter atteinte grave
aux personnes qui les manipulent et à l’environnement.
-Médicaments avaries ou périmés.
 Les déchets de soins à risques radioactifs :
Sont prise en charge selon circuit réglementaire spécial.
-Matériels de radiothérapie.45

nationales relatives à l’hygiène de l’enivrement dans l’établissement de santé publique. &privés


45Directives

2015.203.pages

55
Chapitre Premier

Méthodologie de recherche
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

1. Description de lieu de l’étude :


Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Nous avons choisi de réaliser notre travail de fin d’étude dans le service de laboratoire des
deux Établissements Publics Hospitaliers (EPH MILIANA et EL-ATTAF), pour l’intérêt
d’avoir une taille de l’échantillon importante pour le phénomène étudié dans notre recherche :

- L’établissement hospitalier public MILIANA FARES YAHIA : est une structure


hospitalière publique située à proximité de la protection civile sur le boulevard de 1er novembre.
- L’établissement hospitalier public EL-ATTAF : est une structure hospitalière publique
située à proximité de l’institut national de formation paramédicale sur la route nationale numéro
04 de SIDI-BOUABIDA.
Présentation des établissements :
Tableau représentatif de l’effectif :

EPH MILIANA EPH EL-ATTAF

Grade Médecin Médecin Paramédicaux Médecin Médecin Paramédicaux

spécialiste généraliste spécialiste généraliste


Services

Maladies 01 03 05 ISSP
infectieuses 02 ISP
04 ATS
Bloc opératoire 06 00 03 ISSP 06 00 05 ISSP
02 ISP 05 ISP
12 ATS 05 ATS
Réanimation 04 00 20 AMAR 06 00 17 AMAR
Chirurgie 01 01 02 ISSP 01 02 03 ISSP
Femme 07 ISP 09 ISP
04 ATS 08 ATS
Chirurgie 01 01 03 ISSP 01 01 05 ISSP
Homme 06 ISP 04 ISP
05 ATS
07ATS

Urgence Médico- 02 09 03 Major 19 06 01 Major


chirurgicales 04 ISSP 05 ISSP

58
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

06 ISP 31 ISP
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
05 ATS 10 ATS
Laboratoire 01 00 06 LSSP 01 00 05 LSSP
06 LSP 08 LSP
06 07
Biologistes Biologistes
PTS 00 01 02 01 01 04 LSSP
Biologistes 03 LSP
06 LSP 01 ISP
02 ATS 02
Biologistes
01 ATS
Radiologie 00 00 06 00 00 01 Major
MIMSSP 04
04 MIMSP MIMSSP
01 ISSP 14 MIMSP
Pneumo- 01 03 04 ISSP
phtisiologie 04 ISP
05 ATS
O.R.L 01 01 04 ISSP
03 ISP
04 ATS
Pharmacie 02 02 01 PPH 01 04 01 PPH
01 ISSP 02 ISSP
03 02 ISP
Biologistes
Médecine 03 03 07 ISSP 04 02 18 ISSP
interne 09 ISP 10 ISP
Homme+Femme
10 ATS 10 ATS

Maternité 02 03 26 Sages 06 02 27 Sages


femmes femmes

05 ISSP 04 ISSP

59
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

04 ISP 02 ISP
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
02 01 ATS
Auxiliaires
de 01
puériculture Auxiliaires
de
puériculture

Gynécologie et 03 02 02 Sages 01 02 02 Sages


obstétrique femmes femmes

02 ISSP 03 ISSP

03 ISP 04 ISP

02 ATS 08 ATS

Pédiatrie 02 03 03 ISSP 03 02 01 Major

06 ISP 02 ISP

03 ATS 14 ISP

03 04 ATS
Auxiliaires
de
puériculture

Hémodialyse 02 04 04 ISSP 03 05 02 Major

03 ISP 02 ISSP

03 ATS 11 ISP

02 ATS

Orthopédie 07 01 01 Major
traumatologie 08 ISSP

03 ISP

06 ATS

60
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

2- Méthodologie de recherche :
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

La nature de notre recherche est une méthode descriptive qualitative, car elle se propose
de décrire un phénomène dans un domaine de soins, ou le comportement des professionnels doits
être mesuré par les outils de recherche et valider les résultats en fonction d’une analyse tout on
essayant d’être le plus objectif possible, pour pouvoir vérifier nos hypothèses et répondre à notre
question de recherche.

2-1- Population ciblée:


Nous avons ciblé tous les laborantins qui se trouvent exposés aux différents risques soit
direct ou indirect ou la manipulation de certains agents (biologiques ou chimiques) se fait au
quotidien des professionnels.
Le nombre des laborantins visé par notre étude est de 40 personnes dans les deux structures
hospitalières.

Critères d’inclusion : on a inclus de notre recherche : les laborantins, les biologistes et les
médecins spécialistes qui travaillant au niveau de service de laboratoire des deux établissements
(EPH MILIANA et EPH EL-ATTAF), soit un total de 40 personnes parce qu’ils interviennent
quotidiennement aux activités du laboratoire ce qui les rend plus exposés aux risques
professionnels.

Critères d’exclusion : on a écarté de notre recherche les agents de sécurité, les femmes de
ménage..., car ils ne sont pas exposés directement au risque lors de la manipulation.

2-2- Les outils de recherche:

2-2.1. Le questionnaire (annexe II) :

Nous avons choisi le questionnaire comme outil pour notre recherche car il permet de :

- Ciblé des connaissances ainsi que des avis d’un grand nombre de personnes rapidement

- Transformer les avis des uns et des autres en données statistiques

- Traduire ses résultats facilement sous forme de tableaux et graphes.

61
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

Nous avons formulé une série de vingt et une questions -21- (ouvertes, semi ouvertes, à
choix Chapitre Premier
multiples : Méthodologie
et des questions de recherche
BIS) destinées au personnel du laboratoire ; nous avons
distribué 40 questionnaires et nous avons récupéré juste 35 réponses, donc le nombre 35 il est
représenté par le cent pour cent (100 %) des réponses, nous avons laissé une semaine de temps
pour récupérer l’ensemble des questionnaires (à cause de récupérations des gardes des
professionnels) cette période est étalée du 16/03/2023 au 23/03/2023, l’objectif de ce retard est
de récolter le maximum des réponses afin de confirmer ou infirmer nos hypothèses posées.

2-2.2. Grille d’observation (annexe III) :

Nous avons formulé une grille d’observation qui regroupe des critères à observées basés sur 09
items après consultation de nombreux ouvrages et l’aide de notre encadreur.

L’observation a été faite sur une période de 10 jours de (08:00h /16:00h) du 06/03/2023 au
16/03/2023 pour mettre en évidence les risques professionnels pendant l’activité des
professionnels au sein de laboratoire.

2-3- Période de recherche:

Notre recherche a été réalisée sur une période de 4 mois (depuis 09 janvier 2023 jusqu’au 15
mai 2023).

3- Contraints et obstacles :

Au cours de notre enquête, on a rencontré les difficultés suivantes :

- Les réponses aux questions n’étaient pas complètes qui a causé des difficultés dans
l’interprétation de certaines réponses.

- Manque de temps par rapport à une recherche scientifique (notre recherche en dans le cadre
d’initiation à la méthodologie de la recherche).

- Accès à l’information sur les accidents professionnels aux laboratoires, car la majorité de ses
victimes ne sont pas déclarées.

62
Chapitre II
Analyse et interprétation des résultats
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
1. Questionnaire:
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
1.1. Interprétation de questionnaire :

Identification la population cible:

Tab N°01: « Répartition selon le sexe »

Réponses Fréquence Pourcentage

Masculin 06 17%

Féminin 29 83%

Total 35 100%

Interprétation :

- 83% de notre échantillon est de sexe féminin.


- 17% de notre échantillon est de sexe masculin.

64
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°02 : « Répartition selon l’âge ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Entre 20 ET 25 ans 08 23%

Entre 26 ET 30 ans 10 29%

Entre 31 Et 35 ans 10 29%

Plus de 35 ans 07 20%

Total 35 100%

Interprétation :

- 23% de l’âge de notre échantillon se situe entre 20 et 25 ans.

- 29% entre 26 et 30 ans.

- 29% entre 31 et 35 ans.

- 20% plus de 35 ans.

65
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°03 : « Répartition selon le grade ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

LSP 25 71%

Biologiste 08 23%

Médecin 02 06%

Total 35 100%

Interprétation :

- 71% de notre population se sont des laborantins de santé publique (LSP).


- 23% sont des biologistes.
- Avec 06% des médecins.

66
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°04 : « Répartition selon l’ancienneté ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

0-5 ans 08 23%

6-10 ans 10 29%

Plus de 10 ans 17 49%

Total 35 100%

Graphe N 04 :
Répartition selon l'ancienneté

1-5 ans 6-10 ans Plus de 10 ans

Interprétation :

- Un taux du 49% en une expérience professionnelle plus de 10 ans.


- 29% des personnels interrogés en une expérience professionnelle entre 6-10 ans.
- Le reste soit 23%, en une expérience professionnelle entre 0-5 ans.

67
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°05: « Avez-vous reçu une formation sur les risques professionnels ? »
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 28 80%

Non 07 20%

Total 35 100%

Graphe N 05:
la formation du personnel sur les risques
professionnels

oui
non

Interprétation :

- 80% du personnel interrogé déclare qui ils sont formés sur la gestion des risques
professionnels.
- Et le reste soit 20% n’ont pas de formation sur la gestion des risques

68
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°06 : « Pensez-vous qu'il y a des risques professionnels au niveau de votre
laboratoire?
Chapitre».
Premier : Méthodologie de recherche

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 35 100%

Non 00 00%

Total 35 100%

Graphe N 06 :
La présence des risques professionnels au sein de
laboratoire

oui non

Interprétation :

- 100% des personnels interrogés déclarent qu’il y a des risques professionnels au niveau de
laboratoire.

69
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°07 : « Avez-vous été victime d'un accident d’ordre professionnel ?».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 29 83%

Non 06 17%

Total 35 100%

Graphe N 07 :
Le nombre des victimes d'un accident d’ordre
professionnel

Oui Non

Interprétation :

- 83% du personnel a été victime d’un accident d’ordre professionnel.

- 17% des professionnels n’ont pas été victimes d’accidents.

70
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°08:« Si Oui. Avez-vous déclaré l’accident ?».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 10 34%

Non 19 66%

Total 29 100%

Graphe N 08 :
La déclaration d’accident

Oui Non

Interprétation :

-66% du personnel interrogé n’a pas déclaré l’accident aux services concernés.
-Et 34% ont déclaré les accidents professionnels.

71
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°09 :« Si oui, la déclaration est-elle immédiate ou tardive ?»
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Immédiate 07 70%

Tardive 03 30%

Total 10 100%

Graphe N 09 :
La durée de déclaration de l’accident

Immédiate Tardive

Interprétation :

-70% des personnels victimes d’accident professionnels affirment qu’ils déclarent la survenus de
l’accident immédiatement.
-Et le reste soient 30% ils déclarent tardivement l’accident.

72
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°10 :« Si vous n'avez pas déclaré l'accident. Pourquoi ?».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Procédures compliquées 03 16%

Ignore la procédure 04 21%

Absence de système de surveillance 12 63%

Total 19 100%

Graphe N 10 :
La cause de dépasser la victime la déclaration
de l’accident professionnel

Procédure trop compliquée Ignore la procédure


Absence de la système de surveillace

Interprétation :

- 16% des professionnels affirment que les procédures de déclaration de l’accident sont trop
compliquées.

-Et 21% disent qu’ils n’ont aucune information sur les procédures de déclaration.

-63% répondent absence de système de surveillance est la principale cause du non déclaration de
l’accident.

73
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°11 : « Faite-vous un contrôle médical périodique ?».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 03 09%

Non 32 91%

Total 35 100%

Graphe N 11 :
le contrôle médical périodique

Oui Non

Interprétation:

-91% de notre échantillon déclare que le contrôle médical périodique n’est pas effectué

- Sauf 09% de notre population ciblée est suivi par le contrôle médical périodique.

74
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°12 : « Existe-t-il des équipements de protection individuelle en nombres
suffisants dansPremier
Chapitre le service? ». de recherche
: Méthodologie

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 20 57%

Non 15 43%

Total 35 100%

Graphe N 12 :
L’existence des équipements de protection
individuelle en nombres suffisants

Oui Non

Interprétation :

-57% de notre échantillon confirment l’existence des équipements de protection individuelle en


nombres suffisants.

- 43% infirment l’existence des équipements de protection individuelle en nombres suffisants.

75
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°13: « Avez-vous déjà été piqué accidentellement par un objet tranchant
durantChapitre
votre travail?
Premier :».
Méthodologie de recherche

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 27 77%

Non 08 23%

Total 35 100%

Graphe N 13 :
Le nombre des victimes des piqueurs accidentelles

Oui Non

Interprétation:

- 77% de notre population déclare qu’ils ont déjà été piqués accidentellement par un objet
tranchant durant le travail.

- Et le reste soit 23 % disent qu’ils n’ont pas été victimes d’accident.

76
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°14: « Avez-vous été victime d’un accident à un produit dangereux durant
votre travail? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 29 83%

Non 06 17%

Total 35 100%

Graphe N 14:
Représentation des expositions à un produit
dangereux

Oui Non

Interprétation :

- 83% des personnels interrogés déclarent qu’ils ont été victimes à l’exposition à un produit
dangereux.

- Et 17% disent qu’ils n’ont pas été victimes à l’exposition à un produit dangereux.

77
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°15 :« Quel est le premier geste à effectuer après un accident d’un produit
dangereux ? ».Premier : Méthodologie de recherche
Chapitre

Réponses Fréquence Pourcentage

Rincer à l’eau 04 25%


immédiatement pendant
au moins 5min
Consulter un médecin le 03 19%
plus rapidement possible

Aucune réponse 09 56%

Total 16 100%

Graphe N 15 :
Le premier geste effectué après l’accident d'un produit
dangereux

Rincer à l'eau la peau ou


les yeux exposés
immédiatement pendant
au moins 5min
Consulter un médecin le
plus rapidement possible

Interprétation:

-25% de notre échantillon déclare que le premier geste effectué après l’accident est le rinçage
avec l’eau immédiatement pendant au moins 5min.
-19% de notre échantillon consulte le médecin le plus rapidement possible
-Et le reste, soit 56% n’ont pas répondu à cette question.

78
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°16: « Connaissez-vous les étapes de gestion de risque ? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 03 09%

Non 32 91%

Total 35 100%

Graphe N 16:
Les connaissance sur des étapes de gestion des
risques

Oui Non

Interprétation:

- 09% de la population interrogée dit qu’ils connaissent les étapes de la gestion des risques

- 91% ne connaissent pas les étapes de gestion des risques

79
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°17: « Déterminez-vous les causes et les conséquences des risques
professionnels dans :votre
Chapitre Premier laboratoire?
Méthodologie ».
de recherche

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 10 29%

Non 25 71%

Total 35 100%

Graphe N 17:
La détermination des causes et des conséquences des
risques professionnels

oui
non

Interprétation:

- 71% du personnel interrogé déclare qu’ils ne déterminent pas les causes et les conséquences
des risques professionnels.

- Tandis que le reste, soit 29%, déclarent qu’ils déterminent les causes et les conséquences des
risques professionnels au laboratoire.

80
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°18: « Pouvez-vous classer les risques selon leurs gravités ? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 12 34%

Non 23 66%

Total 35 100%

Graphe N 18:
Classification les risques selon leurs gravités

oui
non

Interprétation:

- 66% du personnel interrogé déclare qu’ils ne peuvent pas classer les risques selon leurs
gravités.

- Tandis que le reste soit 34%, déclare qu’ils peuvent classer les risques selon leurs gravités.

81
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°19 :« Existe-t-il des mesures de sécurité dans votre laboratoire visant à
prévenir la survenue
Chapitre Premier : les accidents
Méthodologie de professionnels
recherche ? ».

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 11 31%

Non 24 69%

Total 35 100%

Graphe N 19 :
La présence des mesures de sécurité dans
laboratoire

oui

non

Interprétation:

- 69% du personnel interrogé déclare que leur laboratoire ne dispose pas de mesures préventives
à la survenue des accidents professionnels.

- Tandis que le reste, soit 31% de notre population, déclare que leur laboratoire dispose de
mesures de sécurité préventives.

82
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°20:« Évaluez-vous les risques professionnels pendant votre travail?».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 05 14%

Non 30 86%

Total 35 100%

Graphe N 20:
Les résultats d’évaluation des risques professionnels

Oui Non

Interprétation:

- 14% du personnel interrogé confirme qu’ils évaluent les risques professionnels pendant le
travail.

- Tandis que 86% de cette population n’évalue pas les risques d’accident.

83
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°21: «Si Non, pourquoi ? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquences Pourcentages

Ignorance des procédures de 06 20%


l’évaluation des risques

Pas de réponse 24 80%

Total 30 100%

Graphe N 21:
Les causes du non évaluation des risques

Interprétation :

- 20% de notre population déclare que l’ignorance des procédures d’évaluation est la cause
principale.

-Tandis que 80 % de cette population n’a pas répondu de cette question.

84
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°22:« Existe-t-il un système de surveillance dans votre laboratoire? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 03 09%

Non 32 91%

Total 35 100%

Graphe N 22 :
L'existence de système de surveillace

Oui Non

Interprétation :

- 91% du personnel interrogé déclare l’absence totale de système de surveillance au niveau de


laboratoire.

-09% déclarent par la présence de système de surveillance au niveau de laboratoire.

85
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°23: « Êtes-vous vacciné contre l’hépatite B? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 27 77%

Non 08 23%

Total 35 100%

Graphe N 23 :
Représentation de la vaccination du personnel

Oui Non

Interprétation:

-77% du personnel interrogé déclare qu’ils sont vaccinés contre l’hépatite B.

- Et le reste, soit 23% déclarent qu’ils ne sont pas vaccinés contre l’hépatite B.

86
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°24 : « Pensez-vous que la détermination des risques par les laborantins
réduit-elle la fréquence
Chapitre des accidents
Premier : Méthodologie ? ».
de recherche

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 30 86%

Non 05 14%

Total 35 100%

Graphe N 24 :
La réduction de la fréquence des accidents par la
détermination des risques

Oui Non

Interprétation :

- 86% du personnel interrogé pense que la détermination des risques réduit la fréquence des
accidents professionnels.

- Tandis que 14% déclarent que la détermination des risques ne réduit pas la fréquence des
accidents.

87
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°25: « Gérez-vous l'élimination des déchets ? ».
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 18 51%

Non 17 49%

Total 35 100%

Graphe N 25 :
Gestion d’élimination des déchets

Oui Non

Interprétation :

- 51% de la population ciblée dit qu’elle gère l'élimination des déchets.


- 49% de la population dit qu’elle ne gère pas l'élimination des déchets.

88
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
Tab N°26 : « Sentez-vous la nécessité de réactualiser périodiquement vos
connaissances sur la:gestion
Chapitre Premier des derisques
Méthodologie professionnels ? ».
recherche

Réponses Fréquence Pourcentage

Oui 34 97%

Non 01 03%

Total 35 100%

Graphe N 26 :
La nécessité de réactualiser périodiquement les
connaissances du personnel sur la gestion des risques
professionnels

Oui Non

Interprétation :

- 94% du personnel interrogé confirme la nécessité de réactualiser périodiquement les


connaissances sur la gestion des risques professionnels.

- Et le reste, soit 03% du personnel infirme la nécessité de réactualiser les connaissances sur la
gestion des risques professionnels

89
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
1.2. Analyse de résultat de questionnaire :
ÀChapitre
travers Premier
cette enquête réalisée de
: Méthodologie auprès des laborantins de santé publique, Biologistes et les
recherche
médecins spécialistes au niveau du service de laboratoire, ou on a fait une analyse des résultats
obtenus à partir d’un questionnaire. On a pu tirer ce qui suit :

- Une nette prédominance du sexe féminin par rapport au sexe masculin, soit 83 % que
représente notre échantillon, on considère que ce caractère est avantageux par rapport à la
finesse du travail et le caractère social du service de laboratoire.
- 23 % de notre échantillon ayant âgé entre 20 et 25 ans, tandis que 29 % ayant entre 26 et 30
ans, ainsi que 29 % ayant âgé entre 31 et 35 ans, le reste soit 20% ayant âgé plus de 35 ans.
Donc la population est jeune et dynamique, mais elle nécessite un encadrement par ces pairs, car
ils ont susceptible de reproduire des erreurs.
- Plus que la moitié de population questionnées soit 71 % sont des LSP, 23% sont des
biologistes et la minorité soit 06 %, donc le laboratoire est bien encadré par des compétences.
- La moitié de la population ciblée ayant une expérience professionnelle plus de 10ans, tandis
que 29 % ayant une expérience entre 6 à 10 ans et le reste soit 23 % ayant entre 0 à 5 ans
d’expérience. Donc les laborantins possèdent un potentiel d’acquis professionnels non
négligeable.
- La majorité de la population interrogée, soit 80 % possède des connaissances moyennes, elle
est peu informée sur les risques professionnels, car ce domaine nécessite des formations
spécialisées dans la gestion des services.
- La totalité de personnel interrogé affirme qu’il y a des multitudes de risques professionnels au
niveau de laboratoire touchant tous les secteurs. Ces derniers sont omniprésents et nécessitent
une vigilance de la part de tous les laborantins.
- La grande partie de personnel interrogé 83 % déclare qu’elle a été victime au moins d’un
accident de travail dans sa vie professionnelle, suite à leurs connaissances limitées sur la gestion
de risques et la négligence des procédures de sécurité de certains entre eux favorise l’ampleur et
la fréquence de ces accidents.
- Les mesures de déclaration des événements indésirables des professionnels sont peu respectés
car on a enregistré que seulement le tiers des victimes d’accidents d’ordre professionnel qui sont
déclarés aux services concernés, tandis que plus que la moitié des victimes ne sont pas déclarés ;
même la déclaration ne se fait pas immédiatement par la minorité des laborantins soit 30 %, ne la
fait pas par l’ignorance des mesures administratives, tandis que 70 % qui sont déclarés

90
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
immédiatement l’accident mais le suivi médicale n’est pas respecté, ce qui favorise que la
grandeur du risque soit très important.
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Pour mieux cerner les mesures de déclaration des accidents professionnels on a enregistré que
16 % de victime ne déclare pas car d’après eux les procédures médico-administratives sont
compliquées, et 63% affirme l’absence de système de surveillance des risques professionnels,
alors que 21 % ignore les procédures de déclaration , donc il assume tous seul les répercussions
des lacunes de suivi médicaux et administratives, il est évident que la mise en œuvre de système
de déclaration est garantie par les systèmes de l’indemnisation et les assurances et la prévention
des professionnels dicté par la loi sanitaire.
- La majorité de la population ciblée soit 91 % ne fait pas le contrôle médical périodique bien
que cet acte avait pour objet d’informer le personnel sur les risques professionnels et de le
sensibiliser sur les moyens de protection et de prévention, les 09 % faisant le suivi médical dans
le cadre de contrôle périodique avec leurs médecins traitants pour leurs maladies chroniques et
non pas pour les événements indésirables contractés à l’hôpital.
- 43 % de personnel interrogé infirment l’existence des équipements de protection individuelle
en nombres suffisants, quoi que ces équipements visant à protéger le personnel contre le risque
professionnel, donc on peut dire que la fréquence des accidents professionnels est tributaire de
la disponibilité des moyens de protection.
- Les piqûres accidentelles sont les accidents les plus fréquents pour les laborantins soit 77 %
entres eux, par contre les 23% ne sont pas piqués ou soient des accidents sont due aux autres
causes qui regroupent divers événements tels que la projection par les liquides biologiques, les
produits chimiques et accidents électriques.
- Les produits dangereux constituent des risques potentiels pour plus que les trois-quarts soit
83 % de la population dont l’affirmation de ces victimes est concrète dans leurs réponses.
- Les premiers gestes ont effectué devant un accident d’un produit dangereux lié à l’exposition
à un produit dangereux est mal connue pour les 56 % de la population ciblée, aucun protocole
n’est suivi par les laborantins ce qui les expose à des dangers qui agrandissent au fil du temps si
l’intervention n’est pas dans les instants suivantes , l’autre tranche soit 44 % procède a un simple
rinçage à l’eau ou une consultation médicale immédiate.
- La majorité importante de la population interrogée soit 91 % ne connaît pas les étapes de
gestion des risques, l’anticipation de ces événements nécessité un état d’éveil et de vigilance
constant une simple erreur conduit à des conséquences sanitaires lourdes, les 09 % restants

91
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
confondent les étapes de gestion avec les protocoles d’évacuation d’urgence en cas d’incendie
bien que ces deux concepts sont bien différents.
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
- Plus que la moitié de la population ciblée soit 71 % ne déterminent pas d’une façon précise
les causes et les conséquences des risques professionnels dans le laboratoire, les 29 % restants
manifestent des confusions dans la compréhension et la conduite devant le risque de l’exposition
aux accidents professionnels.
- 66 % de la population ciblée infirme de connaitre une bonne classification les risques selon
leurs gravités, quoi que cette classification permettent de définir et de prioriser les actions de
prévention couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles, alors que les
34% signalent qu’il peut catégoriser les risques selon les dimensions dictés précédemment.
- Plus que la moitié du personnel soit 69% confirme l’absence des mesures de sécurité et de
prévention dans le laboratoire ce qui amplifie la fréquence des risques, donc la survenue des
accidents et les maladies professionnelles est inévitable pour eux, l’exigence de ces mesures
relève des fonctions de l’administration et les services concernés par l’hygiène et la sécurité de
l’établissement.
- L’évaluation des risques professionnels n’est pas réalisée par la plupart du personnel de
laboratoire 86 % pendant leur travail. La plupart de la population ciblée 80 % n’a pas répondu
sur la question concernant les causes de son abstention a évaluée les risques professionnels, et le
reste soit 20 % ignore les procédures de l’évaluation.
- La majorité de personnel interrogé, soit 91 % déclarent l’absence totale de système de
surveillance au niveau de laboratoire.
- Plus que trois-quarts soit 77 % des travailleurs sont vaccinés contre l’hépatite B juste après
leurs recrutements en tant que stagiaires en suivant le règlement des établissements de formation
par la suite aucun contrôle ou examens n’est effectuée au cours de la vie professionnelles sauf en
cas de déclaration d’une pathologie, le reste soit 23 % de notre échantillon n’est pas encore
vacciné contre l’hépatite B ou les autres vaccins.
- La grande partie de personnel de laboratoire 86 % pense que la détermination de risque
réduit la fréquence des accidents ce qui accorde une grande importance à cette mesure préventive
des risques, et 14% du personnel dit que la détermination des risque n’a aucune influence sur la
réduction des risques puisque cette pratique est essentiellement institutionnelle ou des systèmes
de veille et de prévention doivent exister dans chaque hôpital pour que la gestion de risque soit à
l’ordre du jour.

92
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
- L'élimination des déchets dans le service de laboratoire est assuré par plus que la moitié des
laborantins soit 51 %, c’est une pratique susceptible de protéger la survenue des effets
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
indésirables pour leurs santés ; cette pratique indique le sens de responsabilité et de
professionnalisme de certains. Mais pour une tranche de la population soit 49 % la gestion des
déchets n’est pas intégrée dans leur tache il voit que cette pratique est essentiellement gérée par
des agents de service réservés à cet effet.

- La plupart des laborantins interrogés 97 % confirment leurs besoins pressant de réactualiser


leurs connaissances en gestion des risques, ils manifestent leurs motivations de cerner le sujet
car c’est un avantage pour eux de se protéger, de déterminer et d’anticiper l’arrivé de n’importe
quel événement dangereux ; la gestion des risques professionnels est devenue actuellement un
domaine dont les projets d’établissement accordent un intérêt capital pour cette nouvelle
discipline.

2. La grille d’observation
Analyse et interprétation :

Suite à l'étude des résultats enregistrés durant l'observation, on peut souligner des points
positifs à encourager pour les professionnels du laboratoire et des points négatifs à corriger :

1-Le tiers des techniciens observés ne respectent pas les règles préliminaires d’hygiène :

- Hygiène des mains : après toute manipulation exposant au contact de produit biologique et
chimique, le laborantin doit respecter les règles d’hygiène qui se résument en : lavage simple
avant et après tout geste de la vie courante (s’être mouché, avant de manger et de boire…), et
avant de quitter le laboratoire, mais ce pratique est loin d’être respecté par les professionnels
malgré la disponibilité des moyens réservés cet effet.

- Des ongles longs, avec le vernis sont observés pour l’ensemble des laborantines qui influent
négativement en modifiant la flore microbienne des mains ou elle se développe autour des
ongles, il semble logique que la longueur des ongles soit un facteur important de risque de
contamination ; d’autant plus que la longueur des ongles rend l’enfilage des gants plus difficile et
provoquer plus facilement une perforation de celui-ci. Les bijoux (les bagues, bracelet et des
montres) sont rarement enlevés avant de commencer le travail.

- Le point positif dans cette observation est que l’ensemble des laborantins porte des blouses à
manche long.

93
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
2- Certains laborantins ne portent pas de gant malgré le risque de contamination due aux
manipulations des produits biologiques et chimiques, quoi que le port des gants est la premiere
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
mesure de protection, surtout en cas de blessures mécaniques (piqûres ou griffure par des objets
piquant et tranchants) et les manipulations des produits biologiques et chimiques, cette pratique
est secondaire à la disponibilité des gants qui se voit interrompue dans le service.

Une autre partie du personnel ne les retire pas lors de la manipulation des objets propres (tel
que le stylo, téléphone, des ordinateurs…), ce qui amplifie le risque de contamination.

3- Les équipements de protection individuelle EPI (tels que les masques, les lunettes de
sécurité…), sont rarement utilisés lors des manipulations, utilisés que pour les examens
biologiques à haut risque (dangereux) ou les recommandations de sécurité exigent le port de ces
équipements dont la plupart de ces outils qui ne sont pas disponibles en quantité suffisante dans
le lieu de travail.
4- La planification et organisation du plan du travail en fonction des examens demandés est
un point fort à encourager, les laborantins partagent les taches équitablement qui favorisent la
complémentarité des actes et une entraide précieux au sein de l’équipe cette pratique permet aux
professionnels de gérer la charge de travail et réduire les erreurs humaines.
5- La hotte ou l’enceinte de sécurité biologique est indisponible dans le laboratoire ce qui
expose la totalité du personnel à un risque imminent lors de la réalisation des examens
biologiques à haut risque engendrant ainsi un facteur de risque supplémentaire de contamination
ou d’erreurs dans la délivrance de résultat.
6- Une minorité des techniciens observés ne dispose pas de pipette automatique ou de poire,
ils aspirent à la bouche pour pipetage des produits biologiques ou chimiques, ce geste anodin
peut être très dangereux pour la santé, une telle pratique démontre les connaissances limitées de
certains laborantins sur la gestion de risques professionnels.
7- Le nettoyage et la désinfection des paillasses de travail et le matériel se fait par plus que la
moitié des laborantins en fin de chaque manipulation (centrifugeuse, spectrophotomètre,
micropipettes, microscope….), ils rangent le matériel et les flacons de réactifs dans les rayons
réservés à cet effet après la décontamination éventuelle avant de quitter le laboratoire.
8- La gestion de matières dangereuses et les déchets dans le laboratoire :
- L’identification spécifique les contenants des matières dangereuses (produits chimiques et
biologiques dangereux), n’est pas bien effectué dans la majorité des cas, l’étiquetage est mal fait

94
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
ou mal interprété crée des confusions dans la lecture, augmentant ainsi la fréquence de survenue
d’erreurs d’ordre professionnelle.
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
- Le non respect des règles de l’entreposage de la manutention et le transport des matières
dangereuses se voit quotidiennement dans les deux laboratoires sujets de notre observation, les
professionnels ne donnent pas assez d’importance à cette obligation ce qui influe négativement a
la concordance avec la réglementation des structures de la santé, cette dernière précise de façon
claire les la gestion des déversements, des contaminations et la déclaration là des blessures.
- La gestion des déchets : le quart de personnel observé ne respect pas les procédures
d’élimination des matières dangereuses résiduelles de nature chimique (produits périmés,
produits désuets, les mélanges réactionnels, solutions acides et bases…) et de nature biologique (
les liquides biologiques, culture de micro-organismes ou matériel ayant été en contact avec cette
culture, objet piquant et tranchant ou cassable qui a été en contact avec du sang …), et aussi pour
les matières piquants et tranchants non contaminé (absence de produits contaminants tels que les
pipettes pasteur, aiguilles, lames, verre brisé…) ; ce procédé est conditionné par l’absence de
conteneurs et les sachets d’élimination de déchets en quantité et en qualité. Suite à ce constat on
peut dire que la gestion des risques est très limitée dans le service de laboratoire, caractérise
ainsi un environnement potentiellement dangereux pour le personnel et l’environnement.
9- L’observation a trouvé certains protocoles, certaines procédures écrites ou quelconques
détailles traduisent la conduite à tenir en cas des accidents au laboratoire tels que les AES,
exposition au produit chimique dangereux, lavage des mains…, mais malheureusement ces
protocoles ne sont pris en compte par certains laborantins, alors que ces mesures sont
essentielles pour réduire de manière objective les complications en cas d’accident.

95
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
3. Synthèse globale :
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Au terme de cette recherche on peut dire que la gestion des risques professionnels est
devenue actuellement un sujet d’actualité en effet la réduction de la fréquence des événements
indésirables ou la diminution de la gravité de l’accident professionnels sont des indicateurs de la
criticité, cette dernière est liée aux erreurs de l’activité sanitaire dont la détermination, la
classification par ordre de gravité et l’anticipation sont devenue le succès de chaque projet
d’établissement. Dans notre cas l’analyse des résultats obtenus a travers notre recherche faite
dans les deux établissements de santé (MILIANA et EL-ATTAF) les deux outils (le
questionnaire et l’observation), ont démontrés qu’il ya une menace réelle avec certitude
l’existence du risque professionnel, cette certitude est affirmée par les réponses du personnel
interrogé plus précisément le tableau N°05, N°07, N°13, N°14.

• La première hypothèse a une corrélation avec les tableaux correspondants aux


réponses de la population cible, plus précisément le tableau N°15, N°16, N°17, N°18, N°19,
N°20, N°21, N°24 , et les critères N°01, N°02, N°03, N°06 , N°08, N°09, donc la première
hypothèse « La formation des laborantins à la gestion des risques professionnels permettrait de
réduire la survenue d'accidents professionnels » est confirmée.
• La deuxième hypothèse a une corrélation avec les tableaux correspondants aux
réponses de la population cible, plus précisément le tableau N°08, N°09, N° 10, N°11, N°22,
N°23, N°24, donc la deuxième hypothèse « La mise en place d'un système de surveillance dans
le laboratoire permettrait de détecter les risques potentiels » est confirmée aussi.

96
Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats
LES SUGGESTIONS :
Chapitre Premier : Méthodologie de recherche
Pour ce modeste travail que nous avons réalisé, nous souhaitons mettre en avant certains
programmes de lutte contre les accidents et les risques professionnels afin de réduire leur
criticité, que ce soit par la réduction de leur fréquence ou de leur gravité. Afin d'améliorer la
prise en charge des risques professionnels en laboratoire, plusieurs actions peuvent être
entreprises :
• Mise en œuvre d'un système de surveillance et pratiquer de visites médicales périodiques
et spontanées en médecine du travail, y compris des tests de sérologies pour tous les
laborantins.
• Assurer une formation adéquate du personnel sur les risques professionnels et la gestion
des risques.
• Veiller à ce que des protocoles de présentation et de conduite à tenir en cas d'accidents
professionnels soient disponibles dans chaque laboratoire, ainsi qu'à la mise en place
d'une signalisation spécifique des risques.
• Encourager le personnel de laboratoire à suivre les bonnes pratiques et à sensibiliser à
l'importance de la déclaration des accidents.
• Mettre en place une organisation du travail et améliorer les conditions de travail.
• Envisager des congrès, des conférences et des séminaires pour évaluer les risques
d'accidents du travail au niveau du laboratoire.
• Respecter les mesures d'hygiène universelles et les équipements de protection
individuelle, tels que le lavage des mains, le port de gants et le port de lunettes de
sécurité.
• Exiger la présence de postes de sécurité biologique dans les laboratoires pour la
réalisation d'examens biologiques à haut risque.
• Effectuer des évaluations régulières des risques professionnels au niveau du laboratoire.
• Assurer une meilleure coordination entre les différents départements impliqués dans la
gestion et la prise en charge des risques et de leurs conséquences.

97
Conclusion :

Les risques professionnels restent trop fréquents et les règles élémentaires pour les
prévenir sont insuffisamment appliquées. Dans ce travail, voici la situation générale que
l'on observe :
Le personnel de laboratoire est exposé à plusieurs risques liés aux produits
biologiques, chimiques et physiques. En tant qu'environnement à risques, le laboratoire
peut être la source d'accidents du travail (AT) et de maladies professionnelles (MP) pour
son personnel.
L'évaluation préalable des risques constitue la partie essentielle du processus
dynamique de gestion et de prévention des risques. Elle représente un moyen essentiel
pour préserver la santé et la sécurité des professionnels.
La prévention des risques, qui sont nombreux, divers et plus ou moins spécifiques au
travail en laboratoire, repose sur l'utilisation d'un matériel adapté, conforme à la
réglementation et bien entretenu, ainsi que sur l'emploi de dispositifs de protection
collective complétés par des équipements de protection individuelle. La gestion des
risques est une démarche de management qui requiert un engagement fort pour son
implantation, son animation et son développement.
La gravité et la fréquence des accidents professionnels nécessitent la mise en
place d'un dispositif de sécurité comprenant toutes les mesures d'hygiène recommandées.
Il devient impératif de renforcer les mesures préventives, notamment en assurant
une formation professionnelle continue, effective et adaptée. Cela nécessite une prise de
conscience accrue des risques encourus par le personnel de laboratoire et une coopération
étroite entre la médecine du travail et l'administration.
Enfin, il est essentiel de sensibiliser l'ensemble du personnel de laboratoire pour
lutter contre la négligence, qui est également responsable des accidents professionnels.
.

« Mieux vaut prévenir que guérir ».


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• LICENCE PROFESSIONNALISANTE Spécialité : laborantin de Santé Publique Institut
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M
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PROFESSIONNEL LABORANTIN DE SANTE PUBLIQUE, LES RISQUES DES
ACCIDENTS EXPOSITION AU SANG CHEZ LES LABORANTINS, INSTITUT
NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMÉDICALE DE BISKRA
• Melle ALLOUACHE Sonia. Melle CHIKHI Nassima GESTION DE RISQUE INFECTIEUX
DANS LES LABORATOIRES D’ANALYSES MEDICALES HOSPITALIERS
Dirigépar:MelleSIMANSOUR.F.UNIVERSITEMOULOUDMAMMERIDETIZI-
OUZOUFACULTEDESSCIENCESECONOMIQUESCOMMERCIALES ET DES SCIENCES
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DEPARTEMENT DE BIOTECHNOLOGIE, p.4
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EN ISO 15189 DÉCEMBRE 2012

• Toubrinet Nadjet, Bedrani Nawel (Les risques des accidents d’exposition au sang chez les
personnels de laboratoire) MEMOIRE PROFESSIONNEL DE FIN D’ETUDE « Laborantin de
santé publique »,INFSPM KHEMIS MILIANA (AIN DEFLA)
Annexe 01 : Pré-enquête

Pré-enquête

1- Avez-vous été exposé à un accident pendant votre travail ?

Oui Non

*Si Oui, lequel ?

..................................................................................................

2- Avez-vous déclaré ?

Oui Non

3- Quels sont les produits les plus contaminants ?

Sang

Urine

Autres

4- Connaissez-vous quelqu'un de vos collègues qui ont été déjà contaminé au niveau du
laboratoire ?

Oui Non

1/1
Annexe 02 : Questionnaire

Questionnaire
Destiné au personnel de laboratoire de biologie médicale
Dans le cadre de réalisation d’un mémoire de fin d’études sur le thème de : « Les
conditions de travail et les risques Professionnels au niveau de laboratoire d’EPH
MELIANA et EPH EL-ATTAF»

Veuillez répondre à ce questionnaire de la manière la plus objective, car la qualité de ce


travail en dépend, ce questionnaire est anonyme et les résultats seront exploités uniquement dans
cette étude ; toute suggestion ou opinion sur ce travail seront acceptées. Merci d’avance de votre
collaboration.

Identification de la population cible:

1. Le sexe :

Masculin Féminin
2. L’âge :

Entre 20 ET 25 ans Entre 26 ET 30 ans Entre 31 ET 35 ans Plus de 35 ans


3. Le grade :

LSP Biologiste Médecin


4. Les années d’expérience :

0-5 ans 6-10 ans Plus de 10 ans

Les questions :

Question N°01 :
Avez-vous reçu une formation sur les risques professionnels ?
Oui Non

Question N°02 :
Pensez-vous qu'il y a un risque professionnel au niveau de votre laboratoire ?
Oui Non

1/4
Question N°03 :
Avez-vous été victime d'un accident d’ordre professionnel ?
Oui Non
Question N°04 :
Si Oui. Avez-vous déclaré l’accident ?
Oui Non
➢ Si Oui. La déclaration est-elle immédiate ou tardive ?

Immédiate Tardive

Question N°05 :

Si vous n'avez pas déclaré l'accident. C’est par ce que :

Procédure trop compliquée


Ignore la procédure
Autres à préciser………….
Question N°06 :
Faite-vous un contrôle médical périodique ?
Oui Non
Question N°07 :
Existe-t-il des équipements de protection individuelle en nombres suffisants dans le service?
Oui Non

Question N°08 :

Avez-vous déjà été piqué accidentellement par un objet tranchant durant votre travail?»

Oui Non

Question N°09 :

Avez-vous déjà été piqué accidentellement par un objet tranchant durant votre travail?

Oui Non

2/4
Question N°10 :

Avez-vous été victime d’un accident à un produit dangereux durant votre travail?

Oui Non

Question N°11 :

Quel est le premier geste à effectuer après un accident d’un produit dangereux ?

………………………………………………………………………………………

Question N°12 :

Connaissez-vous les étapes de gestion de risque ?

Oui Non

Question N°13 :

Déterminez-vous les causes et les conséquences des risques professionnels dans votre
laboratoire?

Oui Non

Question N°14 :

Pouvez-vous classer les risques selon leurs gravités?

Oui Non

Question N°15 :

Existe-t-il des mesures de sécurité dans votre laboratoire visant à prévenir la survenue les
accidents professionnels ?

Oui Non

3/4
Question N°16 :

Évaluez-vous les risques professionnels pendant votre travail?

Oui Non
➢ Si Non, pourquoi ?.............................................................
Question N°17 :

Existe-t-il un système de surveillance dans votre laboratoire ?

Oui Non
Question N°18 :

Êtes-vous vacciné contre l’hépatite B?

Oui Non

Question N°19 :

Pensez-vous que la détermination des risques par les laborantins réduit-elle la fréquence des
accidents ?

Oui Non

Question N°20 :

Gérez-vous l'élimination des déchets ?

Oui Non

Question N°21 :

Sentez-vous la nécessité de réactualiser périodiquement vos connaissances sur les risques


professionnels ?

Oui Non

4/4
Annexe 03 : GRILLE D’OBSERVATION

Les Critères Laboratoire

Applicable Non applicable

1. Respect des règles préliminaires d’hygiène des mains:


- lavage des mains, ongles courts et sans vernis, absence de bijoux (les bagues, bracelets et les montres)
2. Disponibilité des gants en nombres suffisants, et les porter avant toute manipulations des produits
biologiques et chimiques
- Retirer les gants avant la manipulation d’objets propres, tels que stylo, téléphone, des ordinateurs …
3. Port des autres équipements de protection individuelle EPI (masques respiratoires, lunettes de sécurité,
..)
4. Planification et organisation de plan du travail en fonction des examens demandés

5. Exécuter les travaux impliquant des matières dangereuses sous une hotte ou une enceinte de sécurité
biologique (ESB) et s’assurer de leur bon fonctionnement.
6. Employer une poire ou une pipette automatique (ne jamais pipeter à la bouche)

7. Maintenir le poste de travail propre en effectuant des opérations de nettoyage et désinfection des
paillasses et des objets (centrifugeuse, spectrophotomètre, micropipettes, microscope….)
8. Effectuer une bonne gestion des matières dangereuses, ainsi que des matières résiduelles

9. Les procédures écrites et détaillées concernant la conduite à tenir en cas les accidents
Annexe 04 : Les risques professionnels au laboratoire

Annexe 05 : Les agents infectieux susceptibles d’être transmis au


cours d’un AES au laboratoire
Annexe 06 : Certificat médical de prolongation accident du travail
Annexe 07 : Déclaration d’accident du travail
Annexe 08 : Prise en charge des AES
Annexe 09 : Prévention des AES
Annexe 10 : Les pictogrammes de danger chimique

Annexe 11 : Conduite à tenir en cas d’accident par un produit chimique


Annexe 12 : Lavage des mains

Annexe 13 : La friction hydro-alcoolique


Annexe 14 : Les équipements de protection individuelle

Annexe 15 : Poste de sécurité microbiologique PSM

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