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Mr RAJAOSOLOMANANTENA Haingonirina Ignace

PROGRAMME BIOLOGIE ANIMALE


1- ACTIONS DES AGENTS EXTERIEURS SUR LES MICROBES
2- ASPECTS DE LA VIE DES MICROBES
3- ETUDE DU BACILLE SUBTIL
4- FONCTION DE RELATION
5- L’INFECTION ET LA DEFENSE ANTI- MICROBIENNE
6- LE ROLE DES PHAGOCYTES
7- LA DEFENSE ARTIFICIELLE ANTIBIOTIQUE
8- LA PESTE
9- LA TOXICOMANIE
10- LA VUE
11- LES MALADIES MICROBIENNES
12- LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
13- LES MALADIES VENERIENNES
14- LES MICROBES
15- LES VACCINS ET LES SERUMS
16- L'ACTIVITE DE LA PEDOFAUNE

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CHAPITRE 1 : ACTIONS DES AGENTS EXTERIEURS SUR LES MICROBES
Comme tous les êtres vivants, les microbes subissent l’influence du milieu où ils vivent.

1- Actions de la température :

a) Le froid :
Les microbes résistent aux basses températures, le froid ne les tue par 0°C la
multiplication microbienne est arrêtée et les microbes prennent leur forme de résistance : La
sporulation.
Le froid est donc un moyen précieux pour maintenir à l’abri de l’action et du développement
microbien, les matières alimentaires aisément altérables. Entre 18°C et 40°C la multiplication
bactérienne est très accélérée.

b) La chaleur :
Les microbes sont très sensibles aux températures élevées :
A partir de 60°C,  les microbes  non sporulés sont presque tous tués. Les spores résistent à
cette température et ne sont détruite qu’à l’ébullition, certain même au-delà de 100°C.
Aussi pour tuer tous les spores, il faut une température de 160°C (chaleur sèche) ; et de 120°C
(chaleur humide) pendant 20mn à 30mn.

2- Action de la lumière :
Les microbes sont très sensibles à la lumière solaire, qui n’agit pas ses rayons ultra- violets ;
éminemment microbicides.
Cette action bactéricide assure dans une certaine mesure la purification spontanée de l’air et
des eaux courantes.
Le rayon ultra- violet est d’ailleurs utilisé pour la stérilisation des eaux de boissons.

3- Action de la sécheresse ou dessiccation :


La sécheresse prolongée arrête la multiplication des microbes, mais ne le tue que lentement.

4- Action des substances chimiques :


Certains agents chimiques agissent sur les microbes. Les uns ne font qu’arrêter leur
multiplication : ce sont « les bactériostatiques ».
Les autres tuent : ce sont « les bactériolytiques ».
- Les bactériostatiques :
Les bactériostatiques sont surtout utilisés pour arrêter le développement des microbes à
l’intérieur de l’organisme infecté : ce sont les sulfamides et les antibiotiques.

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- Les bactériolytiques :
Les bactériolytiques tuent les microbes. Cependant peu de bactériolytiques peuvent agir dans
l’organisme sans porter atteinte à celui-ci, mais tous agissent sans difficultés à l’extérieur. Les
substances bactéricides utilisées abondent et sont les Antiseptiques. (Eau de Javel ; formol,
alcool, permanganate de potassium, eau oxygénée …)

5- Sécrétions de toxines :
De nombreuses microbes pathogènes secrètent, outre les diastases et les déchets habituels de
la nutrition, des poisons très actifs qu’on appelle : TOXINE.
Une toxine est caractéristique de l’espèce bactérienne. Parmi les toxines bactériennes, on peut
distinguer :
- Les exotoxines :
Toxines engendrées par les bactéries vivantes, et rejetées aussitôt formées dans le
milieu ambiant, ces substances sont doués d’une haute toxicité. (Ex : Toxines diphtériques,
tétaniques, botuliniques).
- les endotoxines :
Toxines qui ne sont libérées qu’après la mort des bactéries ; quand leurs cadavres se
dissolvent. Elles sont moins toxiques que les exotoxines. (Ex : toxine typhiques, cholériques).

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CHAPITRE 2 : ASPECTS DE LA VIE DES MICROBES

ASPECTS DE LA VIE DES MICROBES

Introduction
L’étude des microbes dans leur milieu naturel, on en culture a permis de connaître leur façon
de vivre, et de juger de l’influence des agent extérieurs sur leur activité.
Pour étudier les microbes, il faut les cultiver et les isoler.
Les microbes se cultivent : sur des milieux liquides (bouillon de viandes ou de légumes,
liquides physiologiques) – sur des milieux solides (géloses- gélatines …) préalablement privés
de germes (stérilisation à l’autoclave)

I- DIGESTION
La plupart des microbes sont incapables de fabriquer leurs propres substances nutritives, ils
sont obligés d’utiliser les produits fabriqués par d’autres organismes animaux ou végétaux.
Les microbes élaborent des diastases. Par ces diastases qu’ils élaborent, les
microbes transforment et solubilisent les matières sur lesquelles ils se développent et les
absorbent par toute leur surface.

II- RESPIRATION
Selon leur mode de vie, on peut distinguer :

- Les microbes aérobies :
Ce sont des microbes qui ne peuvent vivre et se multiplier qu’en présence d’oxygène.
Exemple : bacille subtile – bacille acétique

- Les microbes anaérobies :
Ce sont des microbes qui ne peuvent pas supporter le contact de l’air, et pour qui l’oxygène
est un poison.
Exemple : bacille tétanique

- Les microbes anaérobies facultatifs :


Ce sont des microbes qui peuvent indifféremment vivre en présence ou en absence d’oxygène.
Exemple : bacille typhique – colibacille

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III- FERMENTATIONS

1- Définition
On appelle « fermentation » la décomposition (transformation chimique) d’une substance
organique sous l’action des microbes.

2- Exemples de fermentation
a) Fermentation alcoolique :
Sous l’action de la levure, le glucose est transformé en alcool.
b) Fermentation lactique :
Les bacilles lactiques provoquent, la transformation du lactose (sucre du lait) en acide
lactique, d’où la saveur acide de ce lait.
Remarque : les bacilles lactiques s’opposent dans une certaine mesure au développement des
microbes de la putréfaction dans notre intestin.
c) Fermentation butyrique :
Les bacilles amylobacter décomposent le sucre, l’acide lactique, l’amidon, la cellulose en
donnant l’acide butyrique du gaz carbonique et de l’hydrogène, l’acide butyrique est
facilement reconnaissable par son odeur de beurre rance.
d) Fermentation putrides ou putréfaction :
La décomposition des cadavres est assurée par l’action des microbes. Cette fermentation est
appelée PUTREFACTION.
Remarque : Les substances appelées FERMENTS sont des microbes utilisés pour provoquer
des fermentations.

3- Reproduction
Ex : Cas du bacille subtil
Les deux formes de la reproduction bactérienne sont :
- La multiplication
- La sporulation
3.1 La multiplication :
C’est une simple division du corps bactérien par cloisonnement ou par étranglement. Dans les
conditions les plus favorables (température entre 20°C et 40°C, abondance de substances
nutritives). Les bactéries se multiplient activement.
3.2 La sporulation :
quand les conditions deviennent défavorables, les bactéries sporulent. Les spores sont des
formes de résistance, ces spores peuvent rester très longtemps à l’état de vie ralentie ; mais

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dès que les conditions redeviennent favorables, elles germent et engendrent chacune une
bactérie qui ne tarde pas à se multiplier à nouveau par division.

CHAPITRE 3: ETUDE DU BACILLE SUBTIL

ETUDE DU BACILE SUBTIL


Pour avoir une idée, de ce qu’est un microbe, faisons une étude expérimentale d’un microbe
commun et parfaitement inoffensif : Le bacille subtil ou Bacillus subtillis.

I/ Culture du bacille :
1- Faisons une infusion en immergeant pendant 15mn dans l’eau bouillante une poignée
de foin coupé en menus morceaux.
2- En filtrant, on obtient un bouillon limpide et jaunâtre débarrassé des brincilles.
3- Abandonnons ce bouillon de foin, dans un cristallisoir recouvert de lame de verre et
plaçons-le dans un endroit assez chaud (température compris entre 15°c et 20°c)
Après 2 ou 3 jours, le liquide se trouble puis à sa surface apparaît une fine pellicule irisée
« LE VOILE » qui s’étend progressivement jusqu’aux parois du vase et se plisse en rides
nombreuses. Au bout d’un certain temps le voile tombe au fond du cristallisoir et se
désorganise.

II/ Structure du bacille:


Si on examine au microscope, une goutte de l’infusion. On y voit un grand nombre de
bâtonnets(4 à 5 U de long et 0,7U de large) disséminés et mobiles dans le liquide, groupés et
immobiles dans le voile.
C’est la forme en bâtonnet de ces microbes du bouillon de foin qui leur a valu le nom de
Bacille, et leur ténuité (minceur), le qualificatif : subtil.
La structure de ces bacilles est extrêmement simple. Chaque bacille est formé par:
- Une petite masse de cytoplasme transparent
- Une membrane gélatineuse (fine enveloppe recouverte par une mince couche de gelée
amincie aux deux bouts)
- Des cils implantés sur les côtés.
- Il n’y a pas de noyau apparent
1- Membrane gélatineuse
2- Protoplasme
3- Cils

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III/ Biologie du bacille:

1- Nutrition :
Le bacille subtil se nourrit de matières organiques du bouillon, il respire aussi au dépens de
l’air dissout par le bouillon lors de sa filtration.
Le bacille subtil n’est pas pathogène. Mais il doit disposer de matières organiques déjà
préparées.
Plongé dans l’infusion de foi, il y absorbe par toute la surface de son corps, les matières
organiques en décomposition qui y sont dissoutes, donc le bacille subtil est un saprophyte.

2- Multiplication du bacille subtil :


Lorsque les conditions sont favorables (température entre 20°C et 40°C, abondance de la
nourriture) les bacilles se multiplient rapidement par simple division de la membrane et du
cytoplasme. Cette multiplication se renouvelle toutes les demi-heures. Donc on a une
multiplication par bipartition ou scissiparité.

3- Sporulation : Mode de résistance


a) Formation :
Lorsque les conditions sont défavorables, chaque bacille condense son cytoplasme au centre
du bâtonnet, en une masse ronde qui s’entoure d’une membrane épaisse et prend l’aspect d’un
grain brillant à reflet bleuté : c’est la spore. Le reste du microbe se dissout.
b) Résistance :
La spore est protégée par sa coque solide, elle demeure à l’état de vie ralentie, c’est-à-dire ne
se nourrissant pas et subissant les influences les plus néfastes sans périr. LA SPORE EST LA
FORME DE RESISTANCE DU BACILLE 
c) Germination :
Quand les conditions redeviennent favorables (humidité suffisante, nourriture abondante,
température optimale), la spore germe : la spore imbibée d’eau éclate,  se rompt, et par
l’ouverture se dégage une petite tube cytoplasmique qui s’accroît, s’allonge, se cloisonne
transversalement et se désarticule en bacilles : la spore germée et chaque bacille devient le
point de départ d’une chaîne bactérienne.

 LA SPORE EST FORME DE RÉSISTANCE ET DE MULTIPLICATION


Remarque : Suivant la forme de l’enveloppe résistance, on distingue :
a) Kystes (forme quelconque)
b) Capsules (provenant des bacilles)
c) Spores (forme arrondie)

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CHAPITRE 4 : FONCTION DE RELATION

FONCTION DE RELATION

I/ Le système nerveux

II/ Tableau comparatif des 3 types de réactions comportementales


Il y a 3 types de réactions comportementales:
-    Les mouvements réflexes innés (MRI)
-   Les mouvements réflexes acquis (MRA)
-   Les mouvements volontaires (MV)
  M.R.I M.R.A M.V
EXEMPLES - mouvement de retrait de- mouvement de la jambe- prendre un livre pour le
la main quand on touched’un chauffeur quand illire
un objet brûlant voit doucement quelqu’un
- déposer la clé sur la table
qui traverse
- salivation quand on voit
un citron coupé en deux - écrire
- fermeture des paupières- monter à bicyclette
quand l’œil est irrité
- salivation quand on voit
un citron coupé en deux
CARACTERISTIQUES Provoqué par une- provoqué par une- commander par la volonté
excitation excitation ou stimulation

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- involontaire - involontaire- volontaire
automatique
- automatique
- acquis après un
- innée (c’est-à-dire obtenu
apprentissage
dès la naissance)
- inévitable ou inéluctable
CENTRE NERVEUX - Cervelet ou bulbe- cerveau et autre centreCerveau et autre centre
MISE EN JEU rachidien ou moellenerveux
 
épinière

III/ Etude du mouvement volontaire chez la grenouille

1- Expérience :
- Poser une grenouille sur la table
- Remarquer sa position
- Que fait-elle

2- Résultat :
La grenouille présente une tête dressée puis elle saute

3- Conclusion :
Ce mouvement de saut est un mouvement volontaire (ou mouvement spontané) car il n’est pas
provoqué par une excitation.

4- Expérience 2 : mise en évidence du centre nerveux du mouvement volontaire chez la

grenouille :
- les centres nerveux de la grenouille :

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Matériel  Dissection
nécessaire

 
Dissection du système nerveux
- Détruire le cerveau de la grenouille en introduisant une aiguille montée dans la boîte
crânienne : on obtient alors une grenouille décérébrée.
- Déposer la grenouille décérébrée sur la table.
- remarquer sa position.

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- Que fait-elle ?
Résultat :
Elle présente une tête baissée et elle ne saute pas
Conclusion :
Le cerveau est donc le centre nerveux responsable du mouvement volontaire.
 
Définition de la grenouille décérébrée :
C’est une grenouille dont on détruit le cerveau.

IV/ Etude du mouvement réflexe chez la grenouille spirale :

1-Définition :
Une grenouille spirale est une grenouille dont le seul centre nerveux intact est la moelle
épinière.

2- Expérience 1 :
- Pincer la patte de la grenouille spirale avec les doigts
- Que fait- elle
- Résultat : Elle bouge
- Conclusion : Ce mouvement est un mouvement réflexe car il est provoqué par une
excitation (la pincée)

3- Expérience 2 : mise en évidence du mouvement réflexe de retrait de la patte chez la

grenouille :
- Accrocher l’animal à une potence
- Préparer une solution d’acide de concentration croissante
- Exciter une patte postérieure de la grenouille spirale avec cette solution d’acide

Résultat :
Solution d’acide Eau Pure Eau + une goutteEau + deuxEau + trois
de concentration d’acide gouttes d’acide gouttes d’acide
croissante

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RESULTAT - - - +
- Avec l’eau pure, l’eau additionnée d’une goutte et de deux gouttes d’acide, on n’obtient
aucune réaction.
- avec l’eau additionnée de trois gouttes d’acide, la première flexion de la patte postérieure
apparaît
Conclusion :
La solution d’acide qui a provoqué la 1ère réaction de la grenouille, est appelée seuil
d’intensité d’excitation efficace.
Définition :
Le seuil d’intensité efficace est la valeur minimale d’intensité d’excitation pour avoir une
réponse

V/- Mise en évidence des différents organes mise en jeu lors d’un mouvement réflexe :

1/ Le récepteur :
Expérience :
- Tromper une patte postérieure de la grenouille spirale dans un anesthésique (ex :
chloroforme)
- Puis exciter avec la solution d’acide précédente cette patte.
Réponse :
Pas de réponse
Conclusion :
La peau anesthésiée ne reçoit pas donc le message nerveux ou l’influx nerveux par
l’excitation donc la peau est un récepteur.
Définition :
Un récepteur est un organe qui reçoit ce message nerveux ou l’influx nerveux naît par une
excitation.
Message nerveux ou influx nerveux : c’est une onde de dépolarisation naît au niveau d’un
récepteur lors d’une excitation puis transporter parles nerfs vers les centres nerveux ou vers le
muscle.

2/ Le conducteur :
a) Expérience :
- Dégager le nerf sciatique de la patte postérieure de la grenouille spirale puis sectionner

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- Exciter le bout périphérique ensuite le bout central.
b) Résultat :
- Pour l’excitation du bout périphérique : pas de réaction
- Pour l’excitation du bout central : flexion de la patte opposée
c) Conclusion :
Le nerf est donc nécessaire pour contenir le message nerveux ou influx nerveux : c’est le
conducteur
Remarque :
Il y a deux types de message nerveux :
- Le message nerveux sensitif  transporté par le conducteur sensitif appelé  « nerf
sensitif » ou « fibus sensitives »
- Le message nerveux moteur transporté par le conducteur moteur appelé « nerf moteur »
ou « fibus motrices »
Le nerf sciatique possède 2 types de fibus
-  les fibus sensitives
-  les fibus motrices
Donc, le nerf sciatique est un nerf mixte

3/ L’effecteur:
L’excitation de la patte postérieure de la grenouille provoque sa flexion. Cette flexion est
due à la contraction du muscle gastronémien de la jambe : ce muscle est un effecteur.
Définition de l’effecteur : c’est l’organe au niveau duquel s’effectue les réponses à une
excitation tous les muscles sont des effecteurs.

4/ Le centre nerveux ou analyseur :


a- Expérience :
Détruire la moelle épinière de la grenouille spirale en introduisant une aiguille dans le canal 
vertébrale : on obtient une grenouille.
Démodulée : Exciter une patte postérieure de cette grenouille démodulée.

b- Résultat :
Pas de réponse.
c- Conclusion :
La moelle épinière est donc le centre nerveux du réflexe médullaire de la grenouille.

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d- Définition :
Une grenouille démodulée est une grenouille dont on a détruit la moelle épinière.

VI/ L’arc réflexe :


 CENTRE NERVEUX

Moelle épinière : 
Arc réflexe du réflexe médullaire de la grenouille
 Un arc réflexe est un schéma simplifié qui met en évidence les différents organes mis en jeu
lors d’un mouvement réflexe.

VII/ Les différents excitants ou stimuli et leurs récepteurs


correspondants :
Organes récepteur pour Exemple
La vue : les yeux Lumière, couleurs, …
L’ouïe : les oreilles Son …
Le goût : la langue Saveur …
Le toucher : la peau Forme, aspect, chaleur …
L’odorat : le nez Odeur

Remarques :
Il existe d’autres groupes d’existants :

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- Les excitants mécaniques (ex : la pincée, piqûre…)
- Les excitants électriques (ex : courant électrique)
- Les excitants chimiques (ex : acide, base)
- Les excitants thermiques (ex : objet brûlant, glace…)

VIII/ Hygiène du système nerveux :


Pour assurer la bonne santé et le bon fonctionnement du système nerveux, il faut :
- Un apport suffisant de protéine, de calcium, de magnésium, de phosphate.
- Un temps de repos et de sommeil il suffisant
- Eviter de surmener le cerveau
- Eviter les drogues, les boissons alcooliques, les tabacs.

CHAPITRE 5 : L’INFECTION ET LA DEFENSE ANTI- MICROBIENNE

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L’INFECTION ET LA DÉFENSE ANTI- MICROBIENNE
PASTEUR (1822 – 1875) a pu prouver que les microbes abondent partout : dans le sol, dans
l’eau, dans l’air, sur les aliments. Il y a donc présence constante et généralisée du monde
microbien dans notre ambiance. Des millions de microbes séjournent en permanence à la
surface de notre corps et dans nos muqueuses. La plupart de ces microbes sont inoffensifs,
mais il s’en trouve cependant parmi eux des pathogènes capable d’envahir notre organisme.

I/ Infection :
L’infection microbienne est la pénétration et le développement des microbes à l’intérieur de
l’organisme.
Bien que ces microbes abondent partout ; notre organisme possède des moyens de défenses
pour se préserver des infections. Il y a deux lignes de défenses :
a) La défense extérieure
b) La défense du milieu intérieur

II/ Défense naturelle : Réaction de l’organisme

1- La défense extérieure
a) La peau :
La couche superficielle de l’épiderme imprégnée de kératine avec laquelle cornées empêche
la pénétration des microbes. Il est vrai que la pénétration des virus est plus facile car certains
virus comme de la poliomyélite peuvent traverser la peau. Malgré tout, le franchissement de
la barrière cutanée s’avère difficile et rare, même après un contact infectant, d’autant plus que
les soins de propreté éliminent la plus grande partie des microbes déposés à la surface de la
peau.
b) Les muqueuses :
Les muqueuses possèdent des moyens de défense :
- Le mucus qu’elles secrètent est capable de tuer les microbes.
- Les cils volatils de leurs cellules arrêtent et rejettent constamment les microbes.

2- Moyens de lutte du milieu intérieur :


- Le milieu intérieur dispose de deux mécanismes de défense très efficaces.
- L’un immédiat assuré par des cellules spéciales : c’est la PLAGOCYTOSE
- L’autre lent ; est constitué par l’élaboration de substances antimicrobiennes « LES
ANTICORPS »
2.1 La phagocytose :
C’est la défense cellulaire. Deux sortes de cellules sont chargées ; de cette fonction.

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- les globules blancs
- les cellules de défense des tissus
A- LES GLOBULES BLANCS : Leucocytes
1/ Les globules blancs sont mobiles, ils se déplacent en déformant leur cytoplasme
allongeant et raccourcissant tour à tour et en tous sens ; des prolongements épais irréguliers
appelés : PSEUDOPODES.
2/ Ces leucocytes ont la propriété de traversé par effraction la paroi des capillaires :
(DIAPEDESE) et de se répandre dans les tissus voisins. Notons que ces leucocytes sont
irrésistiblement attirés par les bactéries à phagocyter et c’est les bactéries elles- mêmes qui
provoque cette attraction.
3/ Par leurs pseudopodes, les globules blancs englobent les substances étrangères
bactérien ou non ; puis par une véritable digestion chimique à l’intérieur de leur cytoplasme,
des globules blancs les font disparaître.
B- LES CELLULES DE DEFENSE DES TISSUS
Les leucocytes forment la première vague de défense de l’organisme, tandis que les cellules
de défense des tissus en forment la seconde. Ces cellules sont sédentaires, mais leur pouvoir
phagocytaire est bien plus intense que celui des leucocytes, et elles absorbent aussi bien des
gros matériaux que des petites particules.
2.2 La formation d’anticorps :
La phagocytose serait souvent un moyen bien insuffisant de défense antimicrobienne, car les
microbes n’agissent pas uniquement par leur intense prolifération, leur nocivité est due, bien
souvent aux toxines qu’ils déversent dans l’organisme. Ainsi, pour se défendre, l’organisme
régit et élaborant des anticorps, antitoxines microbiennes.
Les anticorps, ne sont produits que tardivement. En effet, elles n’apparaissent que 8 à 10 jours
après le début de l’infection ; aussi ce moose de défense naturelle par voie chimique, présente
plus d’intérêt dans la lutte contre les maladies infectieuses que dans celle de l’infection des
plaies.

III/ Différents étapes de l’infection microbienne :


Si les microbes arrivent à pénétrer à l’intérieur de la peau par suite d’une blessure par
exemple : l’infection microbienne s’installe, elle se fait en trois étapes :

1- Infection du premier degré :


Dès que les microbes ont pu fraichir la barrière cutanée ; ils se multiplient dans le sang et la
lymphe de la zone blessée. Ces microbes secrètent des toxines qui provoquent la dilatation des
vaisseaux sanguins. Ceci a pour effet de provoquer de la ROUGEUR et de la CHALEUR. Le
plasma exsude à travers des capillaires distendus, la région se gonfle, se tuméfie autour de la
plaie (TUMEUR)
Cet ensemble de réactions : ROUGEUR- CHALEUR- DOULEUR-  TUMEUR constitue
« L’inflammation » Ou infection du premier degré. La lutte entre globules blancs et microbes
s’engage. L’issue de cette lutte :

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1er cas :
si les microbes sont peu nombreux, peu virulents, et l’organisme solide les globules blancs
arrivent à les phagocyte et à neutralise leurs toxines ; d’où on a une cicatrisation de la plaie.
2ème cas :
si les microbes sont nombreux et virulents et l’organisme faible les toxines tuent un grand
nombre de globules blancs, il se forme alors ; un abcès par accumulation de plus.

2- Infection du second degré :


Si les microbes n’ont pas été arrêtés au foyer d’inoculation (plaie) ils s’infiltrent en
profondeur et peuvent gêner les vaisseaux lymphatiques et les veines. La lutte entre les
microbes et les globules blancs continue le long de ces vaisseaux est appelé : LYMPHAGITE.
Les microbes arrivent jusqu’au niveau des ganglions où ils sont arrêtés et phagocytoses. On
observe une inflammation des ganglions (adénopathie). Si l’invasion s’arrête là, l’infection
cesse, mais l’organisme en sort affaibli.
REMARQUE : Les ganglions superficiels se trouvent surtout au niveau du cou, au niveau
des aisselles et au niveau des aines.

3- Infection du troisième degré :


Si la ligne des ganglions est dépassée ; les microbes gagent la circulation sanguine et se
heurtent à une dernier centre de résistance : le foie.
Si le foie est encore vaincu ; l’infection se généralise et les microbes envahissent tous
l’organisme : c’est la SEPTICEMIE.

IV/ Les microbes de l’infection des plaies :


Ces microbes sont ceux qui se trouvent normalement sur notre peau, sur nos vêtements ou
dans la terre.

1- Les streptocoques :
Les streptocoques se trouvent partout dans l’air, dans l’eau, dans le sol.
Parasites habituels de la bouche et très fréquent sur la peau, les streptocoques peuvent
provoquer des phlegmons et des septicémies très graves et souvent mortelles ; ils peuvent
aussi s’associer à d’autres microbes pathogènes, augmentant ainsi la gravité de diverse
maladie infectieuse, c’est pourquoi on l’appelle  « microbe à tout faire ».

2- Les staphylocoques (découvert par PASTEUR) :


Les staphylocoques sont très répandus : dans l’eau, dans la terre ; dans les poussières. C’est
aussi des parasites habituels de notre peau.

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Les staphylocoques sont des agents du pu, du furoncle, de l’anthrax et du panaris.

3- Les vibrions septiques (découvert par PASTEUR) :


Ils vivent dans les sols et provoquent gangrène gazeuse qui se manifeste par la putréfaction de
tissu avec un dégagement d’odeur infecte.

4- Le bacille tétanique :
Il vit dans la terre et les fumiers (surtout le fumier de cheval), c’est un bacille anaérobie. Il ne
pense passe pas dans le sang ; mais produits des toxines qui s’attaquent au centre nerveux et
détermine une toxémie.
La toxine du bacille tétanique s’appelle : tétano- spamine.

LA DEFENSE EXTERNE ARTIFICIELLE : LA PRESERVATION DES

PLAIES : ANTISEPSIE ET ASEPSIE

1/ Antisepsie :
C’est l’ensemble de méthodes et procédés permettant de détruire les microbes qui se trouvent
dans les plaies, sur la peau ou sur les instruments chirurgicaux, à l’aide des SUBSTANCES
CHIMIQUES MICROBICIDES dites ANTISEPTIQUES.
L’antisepsie n’empêche pas totalement l’apport microbien ; elle réalise la destruction sur
place des microbes transportés sur la plaie.
Ex : Les antisepsies sont des substances chimiques microbicides comme l’acide
phénique(phénol) employé par LISTER en 1867 (Lister : créateur de la méthode aujourd’hui,
on peut employer : alcool, éther, teinture d’iode, mercurochrome, permanganate de potassium,
eau oxygénée …

2/ Asepsie :
L’asepsie est plutôt une méthode préventive contre tout apport microbien dans la plaie ; par
une propreté méticuleuse et l’emploi d’agents physiques. Ainsi l’asepsie consiste à
supprimer les microbes, avant même l’opération à réaliser au préalable un milieu opératoire
sans microbes.

3/ Conclusion :
L’antisepsie consiste à réaliser, par procédés chimique, la destruction sur des microbes
transportés sur la plaie.
L’asepsie : vise à réalise par procédés surtout physiques, un milieu opératoire sans microbes.

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CHAPITRE 6 : LA DEFENSE ARTIFICIELLE ANTIBIOTIQUE

LA DÉFENSE ARTIFICIELLE : LES ANTIBIOTIQUES

I/ La découverte de Flemming : La pénicilline


En 1928, le bactériologiste Alexandre FLEMMING, pour étudier des staphylocoques,
examine de nombreuses colonies cultivées sur géloses en boîtes de pétri…
Celles-ci restent ouvertes assez longtemps sous le microscope, et plusieurs géloses sont
contaminées par les moisissures de l’air. Cependant, l’une d’elles attire l’attention du savant.
Autour de la moisissure, les colonies de staphylocoques sont éclaircies et espacées comme si
elles étaient progressivement dissoutes. Flemming prélève cette moisissure et la met en
culture en divers milieux. Elle forme des colonies aérobies qui s’accroissent à la périphérie
par un mycélium blanchâtre, tandis que les centres plus âgés verdissent puis noircissent en
formant des spores dispensées en pinceaux. C’est un PENICILLE identifié comme
pénicillium NOTATUM. Cette moisissure secrète une substance antibactérienne qui arrête le
développement de nombreux microbes. Flemming a donné le nom de « PENICILLINE » à
cette substance et c’est le premier antibiotique.

II/Caractère et utilisation de la pénicilline :


La « pénicilline » de Flemming était instable. Après quelques heures, elle perdit toute activité.
Il faut attendre 1939 pour qu’une équipe de chimistes d’Oxford résolve le problème de
l’extraction et de la conservation du produit actif.
Le produit obtenu est partiellement purifié est 1000 fois plus actif que la pénicilline de
Flemming.
La « pénicilline » est facilement détruite par le suc digestif. C’est la raison pour laquelle elle
est employée en injection.
Sous élimination rapide par les reins oblige à répéter les injections toutes les 3 heures pour
maintenir un taux suffisant dans le sang.
Conclusion : La « pénicilline » est livrée en ampoule stérile sous forme d’une poudre blanche
que l’on dissout au moment de l’emploi dans un peu d’eau distillée.
Chaque dose est tirée en unités internationales :
1 = 6.10-4mg de pénicilline pure cristallisée et desséchée.

III/ Définition générale des antibiotiques :


Les antibiotiques sont des substances antibactériennes qui arrêtent la multiplication des
microbes (actions bactériostatique) mais ils ont aussi un certain pouvoir bactéricide (action
bactériolytique) à une certaine dose.

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IV/ Les différentes sortes d’antibiotiques :
D’après leur origine, on distingue 3 sortes d’antibiotiques :
- Les fongines : Ce sont des antibiotiques produits par des moisissures (ex : la pénicilline,
la streptomycine, la chloromycétine, l’auréomycine, la terramycine)
- Les bactéries : Les bactéries sont des antibiotiques fabriqués à partir de bactéries (ex : la
tyrothricine, la gramicidine, la bacitracine)
- Les antibiotiques synthétiques : Ce sont des antibiotiques chimiques synthétisés par
l’homme (ex : les sulfamides, la chloromycétine P.A.S = acide paramino- salicylique)

V/ L’antibiogramme :
Il est très utile de bien déterminer les genres d’antibiotiques à employer pour lutter contre les
microbes donnés pour éviter l’apparition de souches résistantes. D’où l’utilité de bien choisir
l’antibiotique le mieux adapté à chaque cas par l’antibiogramme.

Réalisation de l’Antibiogramme :
- On cultive sur gélose le microbe prélevé sur le malade.
- On dépose sur la culture des disques de papier de couleurs différentes, imbibés chacun
d’un des antibiotiques réputés actifs sur l’espèce microbienne. Après un séjour dans une
étuve à 37°C, on mesure les auréoles d’inhibition apparues autour des confettis.
- La plus large correspond à la substance la plus active à utiliser.

CHAPITRE 7 : LA PESTE

LA PESTE

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Définition :
La peste est une maladie du rat qui se transmet à l’homme par l’intermédiaire d’une puce
infectée.
- C’est une maladie infectieuse, contagieuse et épidémique très grave due au bacille de
YERSIN, en forme bâtonnet.
- C’est une maladie qui se transmet aussi malade à malade.

I/ Historique de la Peste à Madagascar (1898-1998) :


1898 : la peste touchait la porte de Toamasina
1921 : Elle s’est apparue sur les hautes terres et a connu une mortalité 100% (sur 150 cas)
1932 : Explosion de l’évolution de la peste (393 cas)
1940 : Utilisation du vaccin anti-pesteux
1949 : Désinsectisation massive et  thérapie par Antibiotique
1950- 1980 : Absence de peste à Antananarivo ville
1995 : Eclosion épidémique de peste à Mahajanga avec (450 cas) confirmé
1996- 1998 : Les cas ne sèchent d’augmenter

II/ Les modes de transmission de la peste :


- Actuellement, on peut identifie trois voie de transmission de la peste selon le type de
réservoir du bacille pesteux : les rongeurs, l’homme, le sol.
a) Transmission par la transmission de puce provenant de rat ou sourit malade
b) Transmission générale de malade à malade surtout en période épidémique
c) Transmission par le sol souillé, soit de cadavre d’homme et de rat pesteux, soit de
crachat, soit de pus.
Remarque : La peste humaine peut se manifester sous 3 formes :
- Peste bubonique  : est la forme la plus courante, elle n'est pas contagieuse et se contracte par
piqûre de puces infectées par le bacille de la peste.
- Peste pulmonaire ou peste ouverte  : est une forme plus rare de la maladie, mais elle est de
loin la plus mortelle sans traitement elle tue en quelques heures.
- Peste septicémique : n'est pas une forme réellement particulière de la maladie; la septicémie
pesteuse est l'évolution terminale habituelle de toute forme de peste, bubonique ou
pulmonaire.

III/ Les signes de la peste :


Fièvre 40°C, accélération du rythme cardiaque, toux et difficulté respiratoire, sensation de
soif, déshydratation, agitation, délire, insomnie, hémorragie, dysenterie, fatigue généralisé.

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IV/ Traitement et méthode contre la peste :
- Tout cas suspect de peste doit être hospitalisé d’urgence
- Traitement par antibiotiques (contrimoseazole, streptomycine)
- Nécessité d’une surveillance humaine : surveiller les décès successifs, à intervalle de 6
jours, les morts subites.
- Nécessité de surveiller les cas mortalités murine anormale (base de dépistage d’une
éclosion épidémiologique)
- Nécessité d’une surveillance pulicidienne : surveiller la pullulation des puces qui est
une menace de peste

CHAPITRE 8 : LA TOXICOMANIE

LA TOXICOMANIE

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I/ Définition :
La toxicomanie est l’habitude de prendre des substances stupéfiants et toxiques.
Remarques :
La toxicomanie arrive très souvent :
- A la dépendance : c’est-à-dire l’organisme demande une dose quotidienne de drogue.
- A l’accoutumance : c’est-à-dire l’organisme demande et recherche une dose de drogue
de plus en plus croissante.

II/ Causes :
- Chômage
- Recherche d’une aventure
- Curiosité
- Pour vaincre les complexes et la solitude

III/ Méfaits :

1- Méfaits physiques :
- Amaigrissement
- Affaiblissements de la résistance de l’organisme aux maladies
- Asténie
- Arrêt respiratoire suivi de coma en cas d’overdose
- Trouble gastrique

2- Méfaits psychiques :
- Délirium tumiens
- Hallucination
- Anxiété et angoisse
- Etat de somnolence et rêverie
- Folie
- Indifférence affective
- Trouble des organes de sens
- Pensée pauvre

3- Méfaits socio- culturels :

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- Agression
- Crime
- Vol
- Improductivité
- Viol

IV/ Les différents types de drogues :

Catégories de drogues stupéfiantes Exemples


Enivrants Héroïne, morphine, opium …
Hallucinogènes Alcool, colle, solvant, acétone, éther …
Excitants ou physico- stimulants Cocaïne, amphétamine,…
Sédatifs et somnifères Valium, gardénal, barbiturique, …

Définition de la drogue :
La drogue est une substance toxique ayant une action lisible sur le fonctionnement du système
nerveux.

V/ Lutte contre les drogues :


Pour lutter contre les drogues, il faut :
- Eviter de s’aventurer avec les drogues
- Occuper les jeunes en créant de centre de loisirs, culturels et sportifs
- Réprimer les trafiquants des drogues

CHAPITRE 9 : LA VUE

LA VUE
L’œil est l’organe de la vue

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I/ Anatomie de l’œil :
L’œil est enveloppé de 3 membranes
- La sclérotique
- La chroroïde
- La rétine

1- Les membranes de l’œil :


 a) La sclérotique :
- C’est la membrane protectrice externe de l’œil
- Elle est de couleur blanche, rigide et donne la forme à l’œil.
Remarque : la sclérotique est prolongée vers l’avant par la cornée
 b) La sclérotique :
- C’est la membrane nourricière de l’œil
- C’est une membrane pigmentée de noir, ce qui donne à l’œil une véritable chambre
noir.
Remarque : La choroïde est prolongée vers l’avant par l’iris.
c) La rétine :
- C’est la membrane la plus interne de l’oeil
- C’est une membrane nerveuse, active est très sensible à l’excitant lumineux
- Elle reçoit la lumière et les images projetées par les milieux transparents puis elle les
transmet vers l’encéphale par le nerf optique.

2/ Les milieux transparents :

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a) La cornée :
C’est la partie externe du globe oculaire, elle est en forme de calotte polaire ou de demi
sphère saillant.
b) L’iris :
- Il se trouve devant le christallin et derrière la cornée
- L’iris joue le rôle de diaphragme en faisant varier l’intensité de la lumière qui
pénètre dans l’œil
c) La pupille :
C’est un petit orifice pucé au milieu de l’iris
d) Le cristallin :
C’est un élément de l’œil qui se présente sous forme d’une lentille biconvexe ou lentille
convergente. Il converge la lumière vers la rétine. Il est nécessaire également à
l’accommodation, c’est-à-dire à la formation des images nettes sur la rétine à partir des objets
très approchés.
e) L’humeur acquise et l’humeur vitrée :
Ce sont des liquides localisés dans le globe oculaire.

3/ Le nerf optique:
Il se fixe au niveau des membranes de l’œil
- La partie où pénètre le nerf optique dans l’œil est appelée « point aveugle » car elle
est très sensible à la lumière
- Au dessus du point aveugle, il y a une petite dépression appelée « tâche jaune »
douée d’une très grande sensibilité
- C’est le nerf optique qui transmet la lumière et les images reçues par la rétine vers
l’encéphale.

 COUPE DE L’ŒIL

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II/ Le fonctionnement de l’œil :

Les milieux transparents surtout le cristallin jouent le rôle d’une lentille convergente ou
lentille biconvexe dont le centre optique est la rétine. Ces milieux transparents transmettent
vers la rétine les images réelles mais renversées et plus petites.

III/ Les anomalies de la vision :

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1/ La myopie :
a) Définition :
C’est une anomalie de la vision qui fait que l’on voit double des objets éloignés.
b) Cause :
Cette anomalie est causée par une très grande convergence du cristallin
c) Correction :
Le port des verres divergents ou biconcaves corrige ces anomalies.

2/ L’hypermétropie :
a- Définition :
C’est une anomalie de la vision due au défaut de convergence du cristallin.
b- Correction :
On corrige cette anomalie par le port des verres correcteurs convergents ou biconvexes.
3/ La presbite :
C’est la diminution du pouvoir d’accommodation du cristallin empêchant de voir des objets
très proches.
 4/ Le daltonisme :
C’est l’incapacité de discuner certains couleurs comme le vert et le rouge

CHAPITRE 10 : LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

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LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (M.S.T)

(Syphilis, Blennoragie, SIDA)


SYPHILIS BLENNORAGIE SIDA
Définition : maladie - maladie contagieuse qui Maladie sanguine et mortelle,
sanguines contagieuses et provoque la formation du PUS causé par un virus (V.I.H) qui
caractérisée par le au niveau des organes génitaux. attaque le système de défense
CHANCRE qui se transmet On l’appelle aussi immunitaire de l’organisme.
par le rapport sexuel. GONOCCITE.
 
Agent : le TREPONENE Le GONOCOQUE découvert Le V.I.H (Virus Immuno-
PALE découvert en 1990 par en 1879 par NEISSER. déficience Humaine) découvert
SCHAUDDINN. par Luc MONTAGNIER
(Français) en 1983 et confirmé
par GALLO (U.S.A) en 1984.
Transmission : Directe : par le contact direct Voie sexuelle : par le rapport
avec le malade (rapport sexuel) sexuel
Directe : par le rapport
sexuel, par la lésion Indirecte : par les objets Voie foeuto – maternelle : par
syphilitique et par la voie personnels du malade l’intermédiaire du placenta
sanguine.
Voie sanguine : transfusion,
Indirecte : par les objets seringue, scarification. 
souillés par le tréponème.
Evolution : C’est la période Incubation : Silencieuse chez Séropositivité : le V.I.H reste
entre l’entrée du microbe et l’homme (4j à 10j)- difficile à inactif dans les cellules
l’apparition. connaître chez la femme. infectées.
a/ Incubation : silencieuse Evolution : - le malade est
(15j à 2 mois) asymptomatique, le corps
Chez l’homme : inflation de
fabrique de l’anticorps anti
b/ Evolution : (1 à 3 mois) : l’urètre, brûlure à la miction,
V.I.H
éboulement de PUS
chancres syphilides : boutons
VERTDATRE VISQUEUX, Sida maladie : le V.I.H devient
au niveau des organes
solidification du pus actif.
génitaux, de la bouche,
(obstruction de l’urètre).
lèvres, de l’anus. La cellule infectée éclate et
Inflammation des ganglions Aggravation : altesse à divers libère de nombreuse V.I.H qui
voisins du charnu. (3 mois à 5 organes : va infecter d’autres cellules.
ans) :
- les testicules (orchite) - les défenses immunitaires de
Roséole syphilitiques : tâches l’organisme sont affaiblies.
- la prostate (prostatite)
rashes pâles sur la peau, sur
- les symptômes du SIDA
le cuir chevelu, dans la cavité - L’épididyme (épididymite)
apparaissent en particulier le
buccale.
Chez la femme : l’infection de SACROME DE KAPOSI
Syphilides : gros boutons l’utérus (endométrite), de la (tâches violacées sur la peau).
rouges très contagieux sur les trompe (salpingite), de l’ovaire
Prévention :
organes génitaux, les lèvres, (ovarite).

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bouche. (5 ans-30 ans) de 1/ Pas de vaccin contre le SIDA
nombreux organes sont (en cours de recherche)
abîmés.
2/ Avoir une vie amoureuse,
-Détonation de la colonne responsable fidélité, abstinence,
vertébrale préservatif.
- Cécité 3/ Sensibilisation et conseilles
sur les catégories de gens
Prévention :
(séropositifs, sidéen, entourage)
a- Sur le plan individuel :
 
1/ Prise de conscience de
chacun
2/ Respect d’autres
concernant la liberté
charnelle
3/ Se débarrasser de fausse
jugement (ne peuvent
consulte un médecin, honte
d’avoir la maladie)
b- Sur le plan social :
- Création d’un centre de
dépistage, de soins et de lutte
contre les M.S.T.
- Education et sensibilisions
de toute la population sur les
conséquences néfaste des
M.S.T en mobilisons les
média (VIVA- TV- Radio-
Journal).
 

CHAPITRE 11: LES MALADIES VENERIENNES

LES MALADIES VENERIENNES

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Définition :
Les maladies vénériennes sont des maladies dont la contagion se produit au cours d’un
rapport sexuel.

LA SYPHILIS :
C’est une maladie vénérienne due à un spirochète du 15u de long sur 0,5 de large appelé
TTEPONEME DE CHAUDIN.

Evolution de la maladie :
On peut diviser l’évolution de la syphilis en trois périodes :
1/ Période primaire :
Elle est caractérisée par une période d’incubation qui dure 25 jours en moyenne, et une autre
marquée par l’apparition d’une lésion initiale appelée CHANCRE SYPHYLITIQUE. Le
chancre se situe habituellement sur les parties génitales, mais il peut se trouver aussi sur les
lèvre, la langue, l’amygdale ou sur la muqueuse anale. Le chancre est une ulcération non
suivante, légèrement saillante ; dure à la base. Son diamètre varie entre 5 à 20mm. Le chance
dure 4 à 6 semaines puis se cicatrise spontanément.
2/ Période secondaire :
Elle est marquée par l’apparition de la ROSEOLE. La roséole est formée par des tâches
cutanées, rougeâtres ou rosées.
Ces tâches sont reparties sur le ventre, le cou, la poitrine et le dos. Après la roséole
apparaissent les syphilis papuleuses qui sont des sortes de bourgeonnement atteignant le front,
la nuque, la poitrine et les plis de flexion. La période secondaire peut durer entre 6 mois à un
an. Elle apparaît 6 semaines après le chancre.
3/ Périodes tertiaires :
Les accidents tertiaires sont le fait des syphilis mal traitées. Ils sont favorisés par la sénilité
ou la toxicomanie (alcoolisme, tabagisme). Ils se manifestent par des sortes de tumeurs sur la
peau, la muqueuse ou dans certains organes (foie, rate) appelés GOMMES ou encore par des
sortes de nodules de la taille d’un petit pois anuchasses dans le derme.
Ils peuvent se produire 20 à 30 ans après l’accident initial.

Traitement :
* Une syphilis traitée dès le début peut parfaitement guéri, on évitant au malade toutes les
graves séquelles secondaires et tertiaires.
* Le médicament insuffisant est bien pire qu’une absence de traitement puisqu’il peut
réactiver une syphilis atténuée ou la rendre définitivement résistance à n’importe quel autre
traitement .

LA BLENNORAGIE

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AGENT :
La blennorragie est une maladie vénérienne dûe à un microbe appelé GONOCOQUE.
- Ce microbe vit dans les voies urinaires et génitales des 2 sexes. Il ne se transmet en général
que par contact direct, à l’occasion des rapports sexuels.

Manifestation de la maladie :
* La blennorragie se manifeste comme une urétrite qui apparaît 2 à 5 jours après le contact
infectant. L’urétrite est accompagnée par des brûlures à la miction, bientôt suivies par un
écoulement urétral, d’abord clair puis épais et jaune verdâtre. Au bout de 8 à 15 jours,
l’écoulement devient blanc et filant.
Chez l’homme :
La blennorragie se manifeste par une urétrite antérieure aigue, caractérisée par un écoulement
purulent et de vives douleurs au moment de l’émission des urines.

Formes chroniques de la blennorragie :


Chez l’homme :
La forme chronique de la blennorragie se traduit par un écoulement purulent le matin, par des
troubles urinaires divers et parfois par la prolifération de petits bourgeons chacun autour de
méat urinaire qui saigne facilement.
Chez la femme :
Elle se manifeste par quelques brûlures à la miction et des pertes plus ou moins purulentes.
Prophylaxie :
Elle repose sur le dépistage et le traitement des malades. Le malade se reposera et s’abstiendra
de prendre des mots épicés et de l’alcool.

LE SIDA (Syndrome de l’Immune Déficience Acquise)

1- Définition :
Le SIDA est une maladie provoquée par un virus appelé V.I.H ou virus de l’Immune
déficience humaine qui s’attaque au système de défense de l’organisme et le détruit.
La personne infectée par le virus n’a plus alors les moyens de se défendre. Son organisme
s’affaiblit et est en état de moindre résistance, il est assailli par d’autres virus, des microbes et
va développer de multiples maladies. La mort surviendra plus ou moins rapidement.

2- Origine du SIDA :
Le premier virus du SIDA a été isolé en 1983 à l’Institut Pasteur de Paris par le Professeur
MONTAGNIER et son équipe. En 1984, les travaux du professeur GALLO (U.S.A) viennent
confirmer cette découverte. Les premiers cas sont apparus à la fin des années 1970.

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C’est en 1981 que les premiers cas ont été décrits chez les homosexuels aux USA. L’origine
du V.I.H est encore mystérieuse.

3- Mode de transmission :
Il y a trois modes de transmission :
- Par des rapports sexuels
- Par le sang
- De la mère enceinte à l’enfant à naître
3.1 Transmission par voie sexuelle :
Le VIH se trouve dans le sperme ou les sécrétions vaginales de la personne infectée. C’est la
cause de la rapide diffusion de l’infection à travers le monde aujourd’hui. Il est logique de
considérer l’infection à VIH comme une authentique maladie sexuellement transmissible
(MST) à 8%.

3.2  Transmission par voie sanguine :


Si l’individu est infecté, son sang contient le virus, c’est-à-dire qu’à l’occasion de transfusion
du sang qui n’aurait pas été contrôlé que le risque de contamination est le plus grand.
L’utilisation de seringue, aiguille, lame de rasoirs, instrument tranchant … peut être aussi
source de contamination s’ils ne sont pas rigoureusement désinfectés et stérilisées après
usage ;

3.3 Transmission mère- enfant :


Une femme infectée par le VIH et qui se trouve enceinte transmettra l’infection à son enfant
dans son 50 à 60% des cas. Le risque que la transmission du VIH par une mère infectée se
produise avant ou pendant l’accouchement (en l’absence de toute intervention visant à réduire
la transmission) est de 15 à 25%. L’allaitement au sein par une mère infectée augmente le
risque de 5 à 20%, soit un risque total de 20 à 45%. Le risque peut être réduit à moins de 2%
grâce à une combinaison de prophylaxie antirétrovirale administrée à la mère pendant la
grossesse et l’accouchement et au nouveau-né. (Une étude menée au Malawi)

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4- Evolution de la maladie :
A l’entrée du VIH dans l’organisme : 3-4 à 12 semaines : Installation du VIH dans le sang et
précisément dans les cellules chargées de lutter contre l’infection. La personne n’est pas
malade mais elle est séropositive.
De quelque mois à plusieurs années : (5 et plus) le virus peut rester dormant pendant des
mois, des années. La personne est infectée mais n’est pas malade et ne présente pas de
symptômes.
Quelques mois à 1-2 ans : le virus devient actif et apparaissent les premiers signes de maladie.
Elles se multiplient progressivement et le malade s’affaiblit.
Quelques mois : Apparaissent alors les signes de SIDA. C’est l’évolution inéluctable
relativement vers la mort. Dans tous les cas, le sujet devient contagieux et le restera.
 
Prévention : Bien que la maladie continue de tuer des millions de personnes dans le monde.
Pour le moment, il n’existe pas de traitement ni de vaccin contre le SIDA.
a) Le SIDA fait partie des MST :
- Restez fidèle à un ou une partenaire
- Evitez les relations sexuelles avec partenaires multiples
b) Prévention de la transmission par le sang :
- Le sang de chaque donneur doit être vérifié.
- Respectez les mesures d’hygiène avant toute pratique d’injection IV ou I.M.
c) Prévention mère- enfant :
La prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant repose aujourd’hui sur un
protocole thérapeutique très précis qui a démontré son efficacité.

5- Destruction du VIH :
Le VIH est tué ou inactivé (comme celui de l'hépatite B) par :
- Un contact de 15 minutes avec de l'eau de Javel fraîche à 12° n'ayant pas dépassé sa
date de péremption et diluée à 10% (soit 1 volume d'eau de Javel pour 9 volumes d'eau) ;
- Un contact de 4 minutes avec de l'alcool à 70° ;
- Un contact de 30 minutes avec de l'eau oxygénée à 6 % ;
- Un contact de 15 minutes avec de l'eau bouillante.

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 La prévention du SIDA, c’est l’affaire de tous. Nous sommes tous RESPONSABLES.

CHAPITRE 12 : LES MICROBES

LES MICROBES

I/ Définitions :
On appelle Microbes ou micro-organismes des êtres vivants : animaux ou végétaux
extrêmement petits et qu’on ne peut observer qu’au microscope
La microbiologie est l’étude des microbes

II/ Définitions :
Selon leur mode de vie, les microbes peuvent être :
a- LIBRES (ex : amibe)
b- PARASITES : Microbes qui vivent au détriment d’autres êtres vivants appelés
« hôtes »
c- SAPROPHYTES : Microbes qui vivent sur des matières organiques en décomposition
 
Selon leur utilité on peut distinguer :
- Les bons microbes : microbes utiles (ex : levure)
- Les mauvaises microbes : agents de maladies infectieuses de l’homme et des animaux.
Ce sont les « microbes pathogènes ».

III/ Classification des microbes :


On peut classer les microbes en trois grands groupes :
- Les microbes animaux
- Les microbes végétaux
- Les virus
 

a) Microbes animaux :
En général, seul les protozoaires provoquant des maladies sont considérés comme microbes
animaux.
Les protozoaires sont des microbes animaux formés par une seule cellule.
Exemple :
A.1 : La paramécie : Elle vit dans les eaux des lacs et des marais

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A.2 : L’Amibe : Elle est caractérisée par la présence de pseudopodes (Prolongements des
membranes). Certaines amibes sont inoffensives alors d’autres espèces comme l’amibe
dysentérique sont pathogènes et entraînent une maladie.
La « dysenterie amibienne » : L’amibe dysentérique est introduite dans l’organisme par l’eau
de boisson ou les aliments.
A.3 : L’hématozoaire du Paludisme ou plasmodium : L’hématozoaire est une sorte de
minuscule Amibe. Il est introduit dans le sang d’un homme, par la piqûre d’un moustique du
genre Anophèle, et donne le paludisme.
A.4 : La Trypanosome de la maladie du sommeil : C’est un protozoaire flagellé responsable
d’une maladie dénommée « Maladie du sommeil ».

b) Microbes végétaux :
1 - Les champignons microbiens :
Ces champignons sont des microbes végétaux sans chlorophylle. Ils se forment sur les
aliments, sur le cuir, sur le bois, sur la peau …
a- Les levures :
Champignons ferments : Ce sont des champignons unicellulaires sans noyaux. Elles se
multiplient par simple bourgeonnement, lorsque les conditions sont favorables.
b- Les champignons pathogènes 
Ces champignons peuvent parasiter les végétaux :
(ex : mildiou de la vigne ; rouille du blé : Ergot du seigle) Mais quelques champignons
peuvent aussi parasiter les animaux et l’homme, les affections qu’ils causent sont
appelées « MYCOSE ».
Exemple :
Le muguet :
se développe en plaques blanchâtres dans les bouches des nourrissons à salive acide et des
personnes affaiblies.
 L’Aspergille :
peut se développer dans les poumons de l’homme et des animaux à sang chaud et y
déterminent une maladie simulant la tuberculose : « L’Aspergillose pulmonaire ».
Le champignon de la teigne tendant :
peut se développant sur les cheveux et les font tomber par plaques.
2 - Les bactéries :
Les bactéries sont le plus importants et les plus nombreux des microbes.
Leurs études constituent la bactériologie.
La taille des bactéries varie de quelques dixièmes de microns à 4 microns. Les bactéries
montrent toujours des formes très simples, et on peu les classer en 4 types :

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a- Les bacilles :
Ce sont des bactéries en forme de bâtonnets, plus ou moins courtes (ex :bacille, subtil, bacille
du charbon, bacille typique)
b- Forme courbe :
- Les spirilles : Ce sont des bactéries en forme de filament spiralé. Elles sont généralement
pathogènes.
Ex : Spirille de l’angine : spirille de la tartre dentaire
- Vibrion : Ce sont des bactéries incurvées en simple virgules.
Ex : Vibrion cholérique
c- Forme ronde :
Les coques ou cocci
Ce sont des bactéries en formes de grains arrondis. Selon leurs modes de groupements, on
distingue :
- Les microscoques :
les microscoques sont des bactéries dont les grains sont isolés les uns des autres. (Ex :
microcoque de l’urée)
- Les diplocoques :
Ce sont des coques dont les grains sont accolés deux par deux (Ex : Pneumocoque ou
Pneumonie)
- Les tétracoques :
Grains accolés par 4, en carré
- Les streptocoques :
Grains associés en chapelets formants des chaînettes plus ou moins ondulées. Ce sont des
bactéries pathogènes très dangereuses.      
- Les staphylocoques 
Ce sont des bactéries dont les grains sont groupés en grappe de raisin

- Les sarcines :

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Ce sont des bactéries dont les grains sont groupés en 8 ou 32 de façon à former un cube. Ces
bactéries sont fréquentes dans l’estomac.
 

DIFFERENTES FORMES DES BACTERIES

(1) Forme allongée


MICROCOQUES
 Bacilles
(2) Forme courbe
- SPIRILLES DIPLOCOQUE
- VIBRIONS FORME
 
  TETRACOQUE
(3) Forme filamenteuse COQUE
* Actinomyces
STAPHYLOCOQUE
 
*Spirochetes
SARCINES

 - Virus :
Les virus sont des infra- microbes, si ténus qu’ils sont invisibles au microscopes optiques.
Leur taille varie de 10 à 200 millicrons (millicron : 10-9m)
Les virus sont des parasites intracellulaires obligatoires, ils ne peuvent se multiplier qu’à
l’intérieur des cellules vivantes.
Les virus sont la cause de nombreuses maladies, tant de l’homme, des animaux que des
végétaux et mêmes des bactéries.
Ex : Les virus sont responsables des maladies contagieuses:
- de l’homme : la variole, la rougeole, oreillons.
- des animaux : fièvre aphteuse, variole aviaire
- des végétaux : mosaïque du tabac
Un virus qui détruit les bactéries est dénommé un bactériophage

CHAPITRE 13 : LES VACCINS ET LES SERUMS

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LES VACCINS ET LES SERUMS

A- LES VACCINS

I/ Définition :
On désigne sous le nom de « vaccin » toute culture microbienne atténuée dont l’inoculation
donne une maladie bénigne qui immunise contre la maladie virulente.

II/ Découverte de la vaccination :


Le médecin anglais JENNER (1749-1823), qui pratiquait la variolisation dans son district,
remarque que certaines paysannes qui avaient contracté une maladie de vache, le « cow-pox »
étaient réfractaires à la variole. Une vache atteinte le « cow-pox » présenta sur ses mamelles
des pustules semblables à cette d’une varibleuse. La maladie transmise à l’homme contracta le
« vaccin ».
Après guérison, il le contamina avec du plus de varioleux. L’homme resta indemne.
Le « cow-pox », maladie bénigne transmissible à l’homme, immunise donc contre la variole.

III/ Pratique de la vaccination :


a - Préparation du vaccin :
- On rase les flancs d’une génisse bien saine, et on lui fait une centaine de légères
incisine ou scarification et on y applique du virus vaccinal.
- On racle les croûtes consécutives aux pustules
- Les croûtes broyées mélangées à la glycérine constituent la pulpe vaccinale ou
vaccin jennérienne
- On répartit la pulpe vaccinale dans de petits tubes de verre stérilisée et protégés par
des étuis métalliques.
- La pulpe vaccinale doit être conservée au froid, en dessous de 0°C, il devra être
utilise dans le mois qui suit sa sortie de la glacière.

b - Emploi du vaccin :
Les vaccins peuvent être introduits dans l’organisme de différentes façons :

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- Par scarification : On pratique sur la peau, quelques égratignures sur la peau et on y
dépense le vaccin.
- Par injection intradermique ou sous cutanée
- Par injection ou intramusculaire

IV/ Nature des vaccins :


Suivant leur préparation, on distingue :
1/ Les vaccins microbiens :
a) Vaccins par des bactériens de virus vivants ou atténués
Ce sont des vaccins obtenus par l’atténuation ou affaiblissement de la virulence des microbes.
Ces vaccins sont les vaccins découvert par PASTEUR ou par ses élèves et dont les plus
importants sont :
- Les vaccins antivarioliques
- Le vaccin antituberculeux : B.C.G
-  Le vaccin anti pesteux
- Le vaccin antiamaril (contre la fièvre jaune)
NB : Les microbes sont tués par l’action d’antiseptique, antibiotique, par l’action de la
chaleur ou par vieillegessement de la culture, par repiquages successifs.
b) Vaccins par microbes tués :
Ce sont des vaccins préparés à partir de microbes morts. Dans ces vaccins les microbes bien
que tués agissent encore comme antigènes. Les microbes sont tués :
- Soit par l’emploi d’un antiseptique comme l’éther
- Soit par la chaleur (vaccin de Widal Chantemesse)
Ex :
Les vaccins anti-cholérétiques
Les vaccins anticoquelucheux
Les vaccins anti dysentériques
Les vaccins anti dysentériques
Les vaccins anti typhoïdes
2/ Vaccination par toxines atténuées ou « anatoxines »
Méthode efficace contre les toxémies ou maladies dues à des exotoxines. Dans une toxémie,
l’antigène n’est pas comme dans une septicèmies, le microbe lui-même mais sa toxine ;
virulente ou non, elle déclenche la formation d’un anticorps spécifique appelé :
ANTITOXINE. Ainsi une toxine atténuée et utilisée pervertissement est un vaccin.
La toxine microbienne, contenue dans le liquide obtenu après filtration sera atténuée de la
même façon que le vaccin microbien (chaleur, antibiotique, vieillissement).

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3/ Les vaccinations associées ou poly vaccins :
On peut associer les vaccins, et on obtient des vaccins qui immunisent l’organisme contre
plusieurs maladies.
-Le poly vaccin est une association de plusieurs vaccins.
Ex :
- le DT(antidiphtérique et antitétanique)
- le T.A.B (anti typhoïde et contre les infections paratyphoïde A et B)
- le DT TAB
Conclusion :
Vaccin : Les vaccins sont des antigènes faisant apparaître des anticorps pouvant être des
antitoxines pouvant être antitoxines ou antimicrobiens. Il n’y a que les organismes en bonne
santé qui peuvent être vaccinés.
Remarque : On appelle antigène, toute substance étrangère qui une fois introduite dans
l’organisme, entraîne la sécrétion d’anticorps.
 L’anticorps est une substance qui neutralise l’antigène.
Caractères généraux : Les préparations des vaccins peuvent varier. Par contre il y a des lois
générales auxquelles obéissent toutes les vaccinations.
1- Les vaccinations sont des antigènes faisant apparaître des anticorps
2- Toutes les vaccinations sont spécifiques et donnent une immunité active et durable, elles
sont par essence, préventive.

B- SERUM

I/ Découverte des antitoxines et du sérum antidiphtérique/ BERHING


Berhing inocule à des chevaux, une toxine diphtérique atténuée à l’aide d’une solution d’iode.
Ensuite, ces animaux peuvent supporter des doses considérables de toxines. Ils sont donc
vaccinés ; leur immunité est due à la présence d’antitoxine dans leur sang. Berhing fait ensuite
une saignée, il laisse coaguler le sang et recueille le sérum, qu’il injecte à un cobaye. Après ce
cobaye résiste à l’inoculation d’une dose mortelle de toxine.

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L’immunité du cheval, due à la présence d’antitoxine dans son sang peut se transmettre à un
autre animal (transfert d’immunité).
L’antitoxine produite par le premier animal garde chez le second son pouvoir de neutraliser la
toxine virulente.
Remarque : Roux et Martin montrent le pouvoir curatif de ce sérum dans la diphtérie déclarée.
L’emploi du sérum dans la lutte contre une maladie est appelé : SEROTHERAPIE. 

II/ Découverte de l’anatoxine diphtérique/ RAMON


En 1923, le savant français RAMON découvre l’anatoxine diphtérique :
Découverte : De la toxine diphtérique additionnée de formol à 4/1000, placée à l’étuve à
39°C-40°C pendant un mois, est transformée en une substance nouvelle qui a perdu
définitivement tout pouvoir toxique mais qui garde, de la toxine dont elle dérive, la propriété
d’engendrer l’antitoxine correspondante, laquelle se combine spécifiquement à la toxine
virulente en la neutralisant.
Cette substance inoffensive et immunisante est l’anatoxine diphtérique. Injectée à un cobaye,
à une dose de plusieurs cm3, l’anatoxine ne provoque pas le moindre signe d’intoxication.
Ce produit est stable, ne récupère jamais sa toxicité initiale et conserve pendant plusieurs
années sa valeur immunisante. L’anatoxine est devenue le vaccin antidiphtérique.

III/ Traitement de la maladie déclarée :

1- Découverte du sérum antidiphtérique :


Le sérum antidiphtérique a été découvert par ROUX en 1890.
Immunisation de l’animal :
Comme toute toxine microbienne, la toxine diphtérique est douée de pouvoir antigénique.
Injectée à un animal en doses répétées et progressivement croissantes, la toxine provoque
l’apparition de l’anticorps correspondant : « l’antitoxine diphtérique »
Au début on a injecté à un animal ; une dose assez faible de toxine atténuée, puis au fur et à
mesure que l’antitoxine apparaît dans le sang on peut élever la dose de la toxine. L’animal
ainsi préparé est immunisé, car l’anticorps qu’il a pu fabriquer, se combine spécifiquement à
la toxine qui tend à l’intoxiquer et en neutralise l’action nocive.
Toxine diphtérique + Antitoxine = Précipité inoffensif
Ainsi, si on ajoute à la toxine virulente un peu de sérum que l’on a prélevé sur un animal
immunisé, le mélange se trouble et on peut prouver qu’il a perdu toute sa toxicité : le sérum
contient de l’ANTITOXINE.
Transfert d’immunité à un malade :
On recueille le sérum d’un cheval immunisé et on en injecte à un cobaye. Aussitôt après,
celui-ci reçoit une dose mortelle de toxine diphtérique, donc est mis dans la situation d’un
diphtérique.

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L’immunité du cheval a été transmise, grâce à l’antitoxine de son sérum au cobaye. Il y a eu
un véritable transfert d’immunité.
Si on introduit dans un organisme malade du sérum prélevé sur un organisme immunisé, donc
contenant de l’antitoxine déjà élaborée par ce dernier, le malade ne devrait plus être sensible à
la toxine et devrait guérir.

2- Préparation du sérum :
On se sort du cheval qui supporte bien le traitement et qui fournit de fortes quantités de
sérum.
On peut obtenir des sérums normaux sans anticorps appelés aussi des sérums physiologiques.
Il est plus important d’obtenir des sérums contenant des anticorps ou antitoxines. Pour cela on
procède comme suit :
a) Immunisation du cheval :
On injecte à un cheval en bonne santé le vaccin à dose croissante pendant plusieurs jours
(vaccin, l’anatoxine diphtérique).
b) Récolte du sérum :
Un ou deux mois après la dernière injection, on recueille le sang de ce cheval. On laisse
coaguler le sang et on recueille le sérum. Le sérum recueille, riche en anticorps sera purifié,
concentré, vérifié. Ensuite il peut être utilisé pour guérir le malade.
Cette nouvelle méthode (Sérothérapie) a été appliquée à d’autres maladies et divers autres
sérums ont été par la suite réalisés de la même façon. (Ex : Sérum antitétanique)
AINSI, A PARTIR DES VACCINS EXISTANTS, ON PEUT OBTENIR UN SERUM
CORRESPONDANT.

IV Comparaison et rapport entre sérothérapie et vaccination :

1- Différence entre sérum et vaccin :


  VACCINS SERUMS
Composition Microbes (tués ou atténués,Anticorps, antitoxines
toxines attentées)
Caractère de l’immunité Immunité tardive, active maisImmunité immédiate,
durable transférée, passagère
Utilisation Moyen préventif PROTEGER Moyen curatif GUERIR

2- Relations entre sérum et vaccin :

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La sérothérapie dérive de la vaccination, car pour obtenir un sérum il faut d’abord immuniser
un animal, donc savoir le vacciner. La sérothérapie, œuvre du docteur ROUX est venue
logiquement s’ajouter à la vaccination qui est essentiellement l’œuvre de PASTEUR.

3- Combinaison sérum- vaccin : la sérovaccination :


La sérovaccination est une combinaison des deux méthodes : sérothérapie et vaccination. Elle
est utilisée en cas d’urgence, pour obtenir une immunité à la fois immédiate et durable.
Ex : cas des individus réceptifs se trouvant dans un milieu contaminé, donc sous le coup
d’une menace directe.
- Frère ou sœur non immunisé d’un petit diphtérique.
Méthode :
I/ on mis à un individu réceptif une injection de sérum lui apportant une immunité passive
immédiate qui souffrira à empêcher l’éclosion de la maladie ;
II/ Trois heure après, en un autre point du corps, on commencera selon la méthode des
vaccinations naturelles normales, les injections actions d’anatoxine qui procurera une
immunité active durable. En procédant de manière analogue chez un diphtérique, on obtient à
la fois sa guérison pour le présent et son immunisation pour l’avenir.

CHAPITRE 14 : L'ACTIVITE DE LA PEDOFAUNE

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L’activité de Pédofaune
L’activité incessante de la pédofaune, qu’il s’agisse des détritivores ou de leurs nombreux
prédateurs (insectes, araignées, acariens, « mille pattes » de l’ordre des chilopodes, petits
mammifères…) a un impact fondamental sur l’organisation du sol. La grande majorité de ces
organismes vivant en surface, celle-ci se retrouve fortement aérée par le brassage permanent
effectué notamment par les petits animaux (vers, collemboles, acariens, insectes, « mille
pattes »…). d’autres animaux circulent entre la surface et les profondeurs du sol, ils sont donc
responsable de création de tout un réseau de galerie qui aère le sol sur toute sa profondeur et
facilite l’infiltration des eaux de pluie, il s’agit surtout des vers de terre, des fourmis, des
termites (surtout en milieu tropical), et des mammifères terricoles.

Observez la structure de ce sol forestier : la rondeur de ses agrégats, surtout dans la partie
supérieure (la plus sombre) indique leur origine biologique.

Vu depuis la surface, un sol vivant présente de très nombreux pores en surface qui assurent
une bonne infiltration de l’eau de pluie ou d’irrigation.
Les champignons ont également un impact majeur sur la structure du sol, en effet leur
mycélium forme un réseau dense de filaments qui emprisonne des particules de terre,
favorisant et stabilisant ainsi une structure aérée. De plus, ils sécrètent souvent des composés
collant ont un rôle majeur dans la stabilisation de la structure du sol. C’est notamment le cas
des champignons mycorhiziens, qui vivent symbiose avec les végétaux (lire l’article qui leur

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est consacré) et qui sécrètent une molécule appelée glomaline, reconnue comme responsable
en grande partie de la stabilité de la structure des sols.

Agrégat de terre « emprisonné » et stabilisé par le mycélium blanc bien visible sur la photo
Une structure aérée et stable couplée à tout un réseau de galerie est une caractéristique
essentielle d’un sol fertile. En effet, l’aération de surface et les galeries facilitent l’infiltration
de l’eau et donc l’alimentation hydrique des cultures, ceci a pour conséquences, non
seulement de réduire la nécessité d’irriguer, mais aussi de diminuer le ruissellement de
surface et donc la sensibilité du sol à l’érosion ! De plus la stabilité de la structure en surface
évite la formation de croûte de battance sous l’effet des pluies violentes et de l’irrigation, ce
qui, là encore, est favorable à la réduction du ruissellement. L’aération du sol facilite
également la circulation de l’air et donc de l’oxygène, ce qui est favorable à la bonne santé
des racines de végétaux, racine dont le développement est aussi plus facile dans un sol aéré !

Une belle structure « forestière » au potager, c’est possible! La preuve!


L’agriculture moderne a cherché à remplacer le travail de ses organismes par le travail de
l’outil, mais les résultats sont souvent contraire aux attentes, car les tracteurs et les labours
profonds compactent les sols en profondeur et l’aèrent à excès en surface, ce qui provoque
une perte de matière de matière organique, une forte évaporation de l’eau, la mort de
nombreux organismes du sol et une structure de moins en moins stable, donc de plus en plus

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sensible à l’érosion (hydrique et éolienne), à la battance et de moins en moins capable
d’infiltrer l’eau et de porter des cultures en bonne santé. Le travail structurant des organismes
du sol est irremplaçable !

Sol dégradé par un travail du sol inadapté : la partie inférieure (claire et compacte) est une
semelle de labour, alors que l’horizon supérieur est structuré uniquement mécaniquement et
présente des agrégats anguleux et instables

L’impact des gouttes de pluies sur un sol à la structure instable créé une croûte superficielle
dite de battance. L’eau pénètre mal à travers cette croûte et tend à ruisseler voire à provoquer
de l’érosion. Un sol structuré biologiquement est moins sensible à ce type de problème qu’un
sol structuré mécaniquement et pauvre en activité biologique.

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