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DEPARTEMENT DE MICROBIOLOGIE
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REGLES A SUIVRE LORS DES TPS DE MICROBIOLOGIE
Les TPs de microbiologie exigent une tenue exemplaire. Les manipulations doivent y etre effectuées
avec grand soin, gardant à l’esprit le danger toujours présent qu'entraîne l’utilisation de cultures
microbiennes. Voici quelques règles à suivre :
1. Le port d’une blouse est de rigueur. Elle devra toujours être propre.
2. Ne jamais oublier de se laver les mains avant et après chaque séance de TP
3. Désinfecter les paillasses avant et après chaque période de travaux pratiques.
4. L'étudiant(e) aux chevaux longs verra à les attacher surtout lors d’un travail exigent l'emploi d’un
bec à gaz.
5. Eviter de porter ses doigts ou tout objet à sa bouche.
6. Les instruments de travail contaminés ne seront déposés sur table qu’après avoir été stérilisés par
un flambage adéquat.
7. Eviter de laisser les becs Bunsen allumés inutilement.
8. Pendant les travaux pratiques, éviter de parler, notamment lorsque des ensemencements sont faits,
éviter également de se déplacer inutilement
9. Déposer tout matériel qui n’est pas utile, dans les récipients destinés à cette fin.
10. Etiqueter soigneusement les cultures avant de les porter à l’étuve.
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TABLE DES MATIERES :
- Séance N°2 : Microbiologie de l’eau : Recherche des coliformes fécaux sur membrane filtrante et
par la méthode du nombre le plus probable
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I. MICROBIOLOGIE DU SOL
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I.3.4 Numérations des bactéries sporulées
Utiliser le même milieu que pour les bactéries totales mais les dilutions 10-5 à 10-7 sont chauffées
pendant 10 min à 80°C (Pasteurisation) avant l’ensemencement. Lire et interpréter les résultats après
7 jours d'incubation à 37°C.
I.2.1. Introduction
La majorité des microorganismes dans l’environnement sont considérés comme inexplicables,
c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas être isolés et cultivés dans un tube à essai ou une boite de Pétri. Cela est
dû à plusieurs facteurs, y compris le fait que ces microorganismes dépendent des uns et des autres pour
certains produits métaboliques.
La colonne de Winogradsky est un dispositif simple dont les conditions imitent assez étroitement
l’habitat naturel des microorganismes incluant les interactions qui existent entre eux. C’est un dispositif
simple qui permet de cultiver simultanément une grande diversité de micro-organismes en raison de leur
interdépendance dans la nature.
Principe : Repose sur le développement successif de différents types bactériens dépendant les uns des
autres dans les différentes strates de la colonne.
I.2.2. Matériel
- Récipient transparent de 1,5 litre (bouteille d’eau minérale, à graduer manuellement en cm) ;
- Broyat du papier journal (ou déchiqueter simplement) : Source de carbone ;
- Broyat de coquille d’œuf : Source de carbonate de calcium ;
- Du jaune d'œuf : Source de sulfate de calcium ;
- Broyat de tubercule de pomme de terre : Source de glucide ;
- Boue noire et eau d’un étang (contenant des biofilms bactériens).
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I.2.3. Méthodes
- Remplir au 1/3 avec de la boue échantillonnée (éliminer les débris : cailloux, brindilles et ou des
bulles d’air), le récipient préalablement nettoyé (détergent) et gradué ;
- Supplémenter ce mélange aux broyats de : Papier journal (300g environ), coquilles d’œuf (200g
environ), tubercule de bomme de terre (300g environ) ; et du jaune d’œuf (5 œufs) ;
- Ajouter une autre couche de boue échantillonnée ;
- Compléter avec l’eau échantillonnée (pas jusqu’au volume final du récipient : 1,5l) : laisser un
espace (pour l’O2) ;
- Fermer hermétiquement le récipient pour éviter l’évaporation et exposer la préparation à
température ambiante pendant plusieurs semaines.
-
I.2.4. Illustrations
Micro-organismes
et ordre Genres Réactions Conditions de
Source Source de
d'apparition (de représentatifs connexes Tropisme l’environneme
d'énergie carbone
haut en bas de la principaux principales nt
colonne)
Photosynthèse ou
Protistes,
Hétérotrophie,
diatomées, Divers En aérobiose
Photosynthèse,
cyanobactéries
Photosynthèse
H2S → soufre
Bactéries et de soufre
oxydantes de Thiobacillus H2S composés Chimiolithotrophe Aérobique
soufre oxydé
(oxydation)
CO2 dans
des
Bactéries conditions
H2S → Soufre Anaérobie en
oxydantes de Beggiatoa H2S anaérobies, Chimiolithotrophe
(oxydation) option
soufre en aérobiose
carbone
organique
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Les bactéries
Carbone léger et Carbone Anaérobie
pourpres non- Rhodospirillum Photosynthèse Photoorganotrophe
organique organique facultatif
soufre
CO2 (à partir
H2S → soufre
Bactéries pourpres H2S et de la de Le
Chromatium et sulfates Photolithotrophe Anaérobie
de soufre lumière carbonate de
insolubles
calcium)
CO2 (A
H2S → soufre
Bactéries vertes H2S et de la partir de
Chlorobium et sulfates Photolithotrophe Anaérobie
sulfureuses lumière carbonate de
insolubles
calcium)
→ H Sulfates2S
Bactéries Aérotolérants
Desulfovibrio Hydrogensulfide (sulfates de Chimiolithotrophe
sulfatoréductrices anaérobie
réduction)
La fermentation
Les bactéries non anaérobie de
Cellulose →
anaérobies glucose (obtenu à Cellulose
Clostridium glucose Hétérotrophe Anaérobie o
obligatoires partir de la (papier)
(oxydation)
soufrées dégradation de la
cellulose)
II.2 Recherche des coliformes fécaux dans les deux types d’eau : eau usée et eau de puits
Principe :
Il s’agit de réaliser une colimétrie. Par ce terme on désigne l’ensemble des méthodes
bactériologiques permettant de dénombrer les divers groupes des coliformes dans un échantillon
d’eau. Le dénombrement des coliformes constitue un examen important sur le plan sanitaire. En
effet, les coliformes qui peuplent l'intestin peuvent être identifiées par la tolérance à une température
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de 44-45 °C. La présence de ces coliformes thermotolérants est une preuve indiscutable d'une
contamination par les matières fécales.
Matériel :
- Eau usée (flacon de 200ml) et eau de puits (Flacon de (500 ml)
- Tubes d’eau physiologique stérile (9 ml /tube)
- Boites de gélose nutritive
- Boite de gélose lactosée au TTC et Tergitol
- Etaloirs en verre
- Système de filtration sur membrane et membranes stériles, trompe à vide.
- Etuve pour incubation à 37°C
- Etuve pour incubation à 44,5°C
1ère séance :
- A partir de l’eau usée (flacon de 200 ml), réaliser des dilutions (en eau physiologique stérile)
de 1/10 au 1/10 jusqu’à la dilution (-5).
- A partir de la même dilution appropriée (-x), ensemencer, avec 0,1 ml, deux boites de pétri
contenant le milieu sélectif : Gélose lactosée au TTC et Tergitol. (Commencer par les dilutions les
plus fortes).
- Une fois étalées, une série de boites doit être incubée à 37°C pendant 24 heures (coliformes
ou coliformes totaux) et l’autre série doit être incubée à 44,5°C pendant 24 heures (Coliformes
fécaux).
- Lecture : Après incubation, dénombrer les colonies jaune orangé (lactose +) sur les
différentes boites incubées à 37°C (pour les CT) et à 44,5°C (pour les CF).
1ème séance :
Filtration sur membrane :
- Près du bec bunsen, placer la membrane stérile sur le système de filtration. Mettre en place
la trompe à vide.
- Agiter le flacon de prélèvement de l’eau à analyser vigoureusement. Verser le volume
approprié (10 ou 100 ml) de l’échantillon dans le système à filtration.
- Filtrer avec trompe à vide.
Ensemencement
- Près du bec, ouvrir le système de filtration. Retirer la membrane avec une pince stérile.
- Déposer la membrane sur la gélose, face contaminée en haut. Les éléments nutritifs de la
gélose traversent la membrane ce qui permet ainsi le développement des bactéries en surface.
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Figure II.1 : Technique de la filtration sur membrane. (A) Les cellules bactériennes de plus
grandes taille que les pores du filtre, restent piégées. (B) Des cellules Escherichia coli piégées
dans les pores d'un filtre de 0,45 μm de diamètre. (C) Croissance des colonies d’E. coli sur un
filtre.
La méthode du nombre le plus probable est une estimation statistique du nombre de micro-
organismes supposés être présents dans l’eau de manière parfaitement aléatoire. L’estimation de
la densité microbienne est obtenue par application du principe de vraisemblance, à partir de
réponses positives observées pour une ou plusieurs dilutions successives de la suspension
microbienne originelle dans des milieux de cultures liquides. Il s’agit d’une méthode qualitative
et non quantitative qui possède certaines limites.
Matériel :
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Analyses:
Exemple de résultats :
Dans la ligne "chiffre égal à la somme des tubes positifs", choisir le nombre à 3 chiffres le plus
grand possible et inférieur à 330 (meilleur répartition dans les dilutions).
Se reporter à la table de Mac Grady pour 3 tubes de dilution afin de trouver le NPP
Cela signifie qu’il y a statistiquement quinze bactéries dans l’inoculum de la dilution 10-2 ml.
D’après les limites de confiance données par la table de Mc Grady, cette valeur numérique de
15 est en fait considérée comme comprise entre 3 et 38 avec une probabilité de 95 % (Erreur de
5%), entre 2 et 52 avec une probabilité de 99 % (erreur de 1%).
Déduction de la concentration en micro-organismes par ml du produit analysé :
NPP= nombre le plus probable obtenu par lecture de la table de Mac Grady
V inoculum= 1 ml
10-2
N= NPP /V inoculum * Fd
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Tableau 1. Tableau de Mac Grady
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III. MICROBIOLOGIE DE L’AIR
Matériel :
- Milieux de dénombrement bactérien (gélose nutritive) et fongique (PDA)
- Colorants de Gram (Fuschine basique et Violet de Gentiane)
- Alcool éthylique
- Lugol
- Microscope optique
Expérimentation
- Les échantillons sont prélevés 3 jours avant la séance de lecture au laboratoire
- Chaque groupe de TP est réparti en 4 sous-groupes
- Les différents sous-groupes exposent les différents milieux de culture à 4 endroits
différents du campus (Amphi 1000, une des entrées principales de l’Université, dans le
jardin d’expérimentation de l’Université et dans les quartiers résidentiels) pendant 30 mn
- Les boites de Pétri sont rapportées au laboratoire et incubées à 37oC pendant 48-
72 h
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ANNEXE
1. Coloration de Gram
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2. Composition des milieux de cultures
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