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LIBERTÉ PUBLIQUE
Droits et libertés fondamentales reconnues par l’État, dont l’exercice est réglementé et les atteintes sanctionnées
• Apports antérieurs à 1789
• Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 26/08/1789
Les sources • Le préambule de la constitution du 04/10/58
• Les textes internationaux
• La constitution
• Pouvoir législatif
Autorités compétentes
• Pouvoir réglementaire / exécutif (MO)
• Défenseur des droits
Garantie et protection • Contrôleur général des lieux de privation de liberté
des libertés publiques • Conseil constitutionnel
• Recours internationaux
DISCRIMINATION
• Respect de la personne.
• Intervention du Défenseurs des droits (autorité constitutionnelle) + Droits des associations (CPC)
• Sanctionnées par le CP.
◦ Par un particulier (+ harcèlement sexuel, + bizutage) Art 225-1, 1-1, 1-2 CP
◦ Par un fonctionnaire Art 432-7 CP
• Bien, service, travail, activité économique.
• Sanctionnées par la loi de la presse (apologie, haine, injure, race, humanité, orientation sexuelle, handicap).
• Sanctionnées par le droit du travail (égalité, recrutement, licenciement, âge, ethnie, harcèlement sexuel et moral).
• Décrété en cas de Péril Imminent résultant d'une atteinte grave l’OP ou à une calamité publique
• Mise en œuvre :
◦ Pour 12 jours en Conseil des Ministres
◦ Au delà de 12 jours : Prorogé par un loi qui définie sa durée
• But : Surveillance renforcée pour assurer la sécurité – Restreindre certaines libertés publiques ou
État d’urgence
individuelles pour des personnes soupçonnées d’être une menace pour la sécurité publique
• Permet une extension des pouvoirs publics : Assignation à Résidence / Perquisition Administrative de
Nuit / Annuler ou Interdire
• Manifestation
• Prorogé 6 fois, jusqu’au 1er novembre 2017
• En cas de péril imminent résultant d’une guerre étrangère ou insurrection armée
État de siège • Transfert aux autorités militaires des pouvoirs exercés par les autorités civiles et extension des
pouvoirs de police (perq jour + nuit, censure presse etc.)
• Lorsque institutions de la Rép, indépendance de la nation, intégrité du territoire, menacés d’une
manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnel
État de crise est interrompu
• Pdt Rép consulte 1er ministre, Conseil Constit et Pdt des deux assemblés et s’attribue la plénitude des
pouvoirs législatifs et réglementaires → aucune limitation de durée.
• Mesure intermédiaire avant l’État d’Urgence et relevant du 1er Ministre.
• Mis en place en cas de menace terroriste.
• But de permettre une réaction rapide et efficace vis-à-vis de la menace :
• Vigilance, prévention, protection.
Plan VIGIPIRATE
• 3 niveaux :
◦ Vigilance.
◦ Sécurité attentat, risque attentat (menace élevée, très élevée).
◦ Urgence attentat (après acte ou si groupe non-localisé).
LES MANIFESTATIONS
Définition • Rassemblement de pers sur VP, susceptible de troubler l’OP sans déclaration préalable.
Art 431-3 CP • Devient illégal dès lors que les participants, invités à se disperser, s’y refusent.
• Autorités habilitées à exécuter les sommations :
◦ Préfet, sous-préfet, maire, adjoint au maire, Préfet de Police à Paris.
◦ Tout OPJ responsable de la Sécurité Publique.
◦ Tout autre OPJ.
• Exécution des sommations :
Procédures ◦ Port de l’écharpe tricolore ou du brassard tricolore (GN).
◦ Sommation :
▪ Obéissance à la loi, dispersez-vous.
▪ Première sommation : on va faire usage de la force.
▪ Dernière sommation : on va faire usage de la force.
• Usage strictement nécessaire et proportionné au maintien de l’OP.
• Participation à un attroupement après sommations (délit).
Infractions • Provocation à un attroupement armé (délit).
• Provocation à commettre certains crimes ou délits (délit).
Réparation dommage • État civilement responsable
LES ARMES
LE CONTRÔLE D’IDENTITÉ
Pers concernée • Toute pers se trouvant sur le territoire nationale
• OPJ
Autorité habilitée
• APJ et APJA 21 1° CPP sous ordre OPJ
• Documents officiels probants
Les moyens de
• Autres documents
preuves
• Recours à des témoignages
CONTRÔLE RELEVANT DE LA POLICE JUDICIAIRE
• Art 78-2 al 2 à 78-2 al 6 CPP
Initiative policier
• Avis OPJ pour vérification
• Art 78-2 al 7 CPP
Réquisition PR • Réq écrite du PR, aux fins de recherche et de poursuites d’infractions, lieux et temps précisés
• Possibilité d’incidente
CONTRÔLE DE POLICE ADMINISTRATIVE
• Art 78-2 al 8 CPP
• Toute pers, quel que soit son comportement , pour prévenir une atteinte à l’OP, dans lieux public
ou ouvert au public
Contrôles préventifs
• Contrôle motivé par les circonstances particulières établissant le risque d’atteinte à l’OP.
• L’agent doit décrire les circonstances des faits qui ont déterminé le contrôle.
• Les circonstances seront contrôlées par le juge
• Art 78-2 al 9 à 78-2 al 17 CPP
• Toute pers sur une bande de 20 Km partant de la frontière vers l’intérieur du territoire
• Également les contrôles dans les zones accessibles au public des ports, aéroports, gare ferroviaire
ou routière ouverts au trafic international ainsi qu’à leurs abords
Contrôle en zone • Le contrôle peut être effectué sans justification en vue de vérifier la détention des titres et
frontalières documents prévu par la loi
• Finalité des contrôles effectués dans la bande des 20 Km, il ne s’agit pas de contrôle aux frontière
mais de prévenir et de rechercher les inf liées à la criminalité transfrontalière
• Caractère non permanents, non systématiques, aléatoires, mobiles
• Vérif 12H max
• Art 78-2-1 CPP
• OPJ → dans des lieux à usage pro ou sont encours des activités de construction, production...
• Réq PR, inf visées à certains art du Code du Travail
Dans les locaux
• S’assurer que ces activités ont donné lieu à l’immatriculation
professionnels
• S’assurer qu’elles ont effectués leur déclaration exigés par les organismes de protections sociales
et admin fiscale
• Contrôle pers afin de vérifier qu’elle figure sur le registre du pers ou font l’objet d’une DPAE
• Art 78-2-2 CPP → Sur réq PR
• OPJ → procéder à la visite VL circulant ou arrêté sur VP ou dans les lieux accessibles au public ;
lorsqu’il existe à l’égard du conducteur ou passager des raisons plausibles de soupçonner qu’il a
commis…
• Art 78-2-3 CPP → En cas de crime ou délit flagrant
• Permet afin de prévenir une atteinte grave à la sécurité des pers et biens aux OPJ et APJ/APJA
Visite VL, bagages
sous contrôle OPJ
• Procéder contrôle id → Art 78-2 al 8 CPP
• Visiter VL sur la VP ou lieux accessibles au public
• Inspecter les bagages
• Mesure spécifique → Art 78-7 CPP : Réq PR lieu de départ transport ferroviaire / lieu d’arrivée s’il
s’agit d’un transport provenant de l’étranger
Régularité séjour • Art L611-1 du CESEDA
étranger
NOTION DE FLAGRANCE
Flagrance • Le crime ou le délit qui se commet actuellement
proprement dite • Le crime ou le délit qui vient de se commettre (<24h)
Flagrance par • Dans un temps très voisin de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique
présomption • Trouvée en possession d’objets, ou présente des traces ou indices, laissant penser qu’elle a participer
au crime ou au délit
• CR → délégation de pouvoir prévue aux Art 81, 151 à 155 CPP, émanant du JI et adressé à un
magistrat ou OPJ.
• Une CR peut être délivrée lorsqu’une information est ouverte.
Généralités • La PJ exécute les délégations des juridictions d’instruction et déférer à leurs réquisitions → Art
14 al 2 CPP.
• Dispositions de l’art 81 al 4 CPP, le JI peut délivrer une CR lorsqu’il est dans l’impossibilité de
procéder lui-même à tous les actes de l’instruction.
• Toute juridiction d’instruction.
Autorité délégante • Toute juridiction de jugement.
• Essentiellement le JI.
Le JI principale autorité délégante peut saisir :
• Tout juge de son tribunal.
• Tout JI.
• Tout OPJ.
Autorité délégataire
◦ Exerce tous les pouvoirs du JI mandant, dans les limites de la CR → Art 152 CPP, certains
actes ne peuvent lui être délégués.
◦ OPJ doit vérifier sa compétence matérielle et territoriale avant d’agir en CR.
◦ Si saisi d’une CR émanant d’un JI extérieur à son TGI, il devra aviser son PR.
COMPÉTENCE MATÉRIELLE OPJ
• Saisine. • Réquisition (sf expert)
• Surveillance et filature. • Restitution (sur instruction JI).
Acte pouvant être
• Interpellation. • Audition témoin ou à demande TA PC.
exécuté
• Constatation. • Perquisition et saisie.
Art 81, 151 à 155 CPP.
• GAV. • Perq hors dom MEC Art 96 CPP
• Écoutes téléphoniques.
Délivrance de mandats.
• Réquisition à expert.
Acte ne pouvant pas • Interrogatoires et confrontations des pers MEE.
être exécuté • Audition de la PC et TA (sauf à sa demande).
• Audition du Témoin Assisté (sauf à sa demande).
• Perquisition dans les locaux des pers astreintes au secret professionnel
COMPÉTENCE TERRITORIALE OPJ
• OPJ TC où il exerce sa fonction habituelle (dpt, région ou nationale).
Possibilités d’extension • peut faire usage d’une extension de compétence sur l’ensemble du territoire.
de compétence • Nouvelle disposition : loi de 03/2019 : plus besoin d’autorisation mais avis préalable au JI
mandant et PR TC → Art 18 al 3 CPP.
• Avis parquet local.
• Le PR TC est informé de l’opération par OPJ.
Diligences particulières
• OPJ avise l’OPJ TC.
lors d’une mission en
• Si GAV en application Art 18 al 4 CPP : le PR local saisit le doyen des JI pour qu’un JI TC surveille
extension de
la mesure de GAV et la prolongation. Fin de GAV décidée par le juge mandant.
compétence
• Présentation du MEC : en cas d’interpellation, de GAV ou de prolongation, les pers MEE
pourront être présentées au JI TC.
• On parle de déposition
• Les pers entendues ont différents statuts.
Généralités
• Les formalités à respecter et droit varient en fonction du statut octroyé aux pers.
• Les parties sont ceux que l’on retrouve au tribunal : MEE, PC et Parquet.
LES STATUTS
Pers à l’encontre de laquelle il existe indices graves ou concordants rendent vraisemblable qu’elle ait pu
•
participer… (Art 80-1 CPP).
• Mesure notifiée par le JI.
• Interrogatoire de première comparution → IPC :
◦ Condition pas TA avant MEE
◦ Enregistrement audiovisuel si crime
◦ Convocation entre 10 jours et 2 mois
Mis En Examen Cas où une pers devra obligatoirement bénéficier du statut de MEE
MEE • JI ne doit recourir à cette mesure que s’il estime ne pas pouvoir recourir à la procédure de TA.
• Prise d’une mesure de CJ.
• Demande de placement en DP.
• Renvoi de la pers devant une juridiction de jugement.
• Lorsqu’il existe des indices graves et concordants et que le JI ne fait pas bénéficier l’intéressé du statut
de TA → Art 105 CPP
• OPJ ne peut pas entendre MEE.
• Audition MEE → JI uniquement en présence de son avocat.
• Toute pers se prétendant lésée par un C ou D peut porter plainte devant le JI en se constituant PC.
Constitution PC : Avant la mise en mvt de l’AP
• Justification d’un classement sans suite ou dans un délai de 3 mois après avoir saisi d’une plainte le PR.
• Versement d’une consignation.
Constitution PC : Après la mise en mvt de l’AP
• Possible à tout moment de l’instruction.
• Pas de consignation à verser.
• JI informe la victime de son droit de se constituer PC et d’être assistée d’un avocat dès le début de
Partie Civile
l’information → Art 80-3 CPP.
PC
• Si la victime ne se porte pas PC elle est simple témoin.
Audition de la PC
• Entendue en présence de son avocat, sauf si elle y renonce expressément → Art 114 CPP.
• La PC ne prête pas serment.
• OPJ ne peut entendre la PC que sur la demande expresse de cette dernière → Art 152 CPP.
Matérialisation de la demande d’audition de la PC
• Demande écrite au JI.
• Délivrance d’une CR spécifique.
Témoin Assisté • Statut préférentiel.
TA • Existence d’indices rendant vraisemblablement qu’elle ait pu participer à la commission de l’inf.
Art 152 CPP • Ne peut être jugé.
Cas où une pers devra bénéficier obligatoire du statut de TA
• Nommément visée par un réquisitoire du PR → Art 113-1 CPP.
• A l’encontre de laquelle existe des indices graves et concordants.
• Nommément visée par une plainte ou MEC par la victime : statut à la demande de l’intéressé.
Statut de TA à l’appréciation du JI
• S’il existe des indices qui ne sont pas graves et concordants ou lorsque cette pers a été MEC par un
témoin.
• Nommément visé par une plainte avec constitution PC, l’intéressé n’a pas demandé à bénéficier de ce
statut → Art 113-2 CPP.
• Si le juge n’a pas accordé le statut de TA = témoin.
L’audition du TA
• OPJ ne peut procéder à l’audition du TA qu’à la demande expresse de ce dernier.
Matérialisation de la demande
• Demande écrite au juge.
• Délivrance d’une CR spécifique.
Présentation spontané du TA
LES SCELLÉS
• Tout décès d’une pers ne peut donner lieu à l’inhumation que si elle est autorisée par
l’officier d’état civil
• Pour l’autoriser, il doit s’assurer qu’au obstacle juridique ne s’oppose à l’inhumation
• Raison pour laquelle le législateur, hors le cas du décès naturel constaté par le médecin
Différents situation de
requis par la famille, l’intervention de l’OPJ est toujours nécessaire pour contrôler la
découverte de cadavre
cause du décès.
• L’OPJ est amené à intervenir sur :
◦ Tous lieux
◦ Toutes circonstances de décès
• Arrêt constant et définitif des fonctions cardiaques, circulatoires et cérébrales :
◦ Signes de mort apparente
◦ Signes de mort réelle
• Les blessures :
◦ Les contusions : ecchymoses, hématomes, écrasement, broiement
◦ Les fractures
◦ Les plaies
◦ Par armes à feu
• Les brûlures :
◦ 1er ° : érythème
Définition de la mort ◦ 2ème ° : phlyctène
◦ 3ème ° : escarre
◦ 4ème ° : carbonisation
• Les pendaisons :
◦ Pendaisons complètes : le corps es suspendu et la mort intervient environ au bout
de 10 min
◦ Pendaisons incomplètes : le corps repose sur un appui
• Les submers :
◦ Les asphyxies : le noyés bleu
◦ Submersion inhibition : noyé blanc
◦ 3 phases de noyades : enfoncement, immobilisation, remontée du corps
• Il est lié à la cause et à la date de la mort
• Quant à la cause de la mort 4 possibilités
Différents cadres juridiques
◦ 2 Cadres du Code Civil
◦ 2 Cadres du CPP
Réunion :
• CA d’une inf préalable la prévoyant.
• Minimum de 2 individus (auteurs, co-auteurs, complices).
• Acte fortuit (non-concerté ou dans un laps de temps très proche de l’infraction, sans organisation).
• Action collective inorganisée occasionnelle et fortuite
Bande organisée Art 132-71 CPP :
• CA d’une inf préalable la prévoyant.
• A partir de 3 individus
• Résolution d’agir en commun antérieure à l’action.
• Nécessité d’une organisation (direction, hiérarchie, répartition des rôles).
Notions • But poursuivi.
• préméditation + faits matériels.
Association de malfaiteur Art 450-1 CP :
• Inf autonome, continue et obstacle (actes préparatoires).
• A partir de 2 individus.
• Résolution d’agir en commun antérieure à l’action.
• Nécessité d’une organisation (direction, hiérarchie, répartition des rôles).
• But poursuivi.
◦ Intégration au groupement en connaissance de cause.
◦ Volonté d’apporter son aide aux autres participants dans la préparation du crime ou délit
projeté.
• Art 706-73 CPP : liste les 20 types d’inf de la grande CO qui permettent l’application de toute le
régime dérogatoire
◦ Inf qui faisaient déjà l’objet d’un régime spécifique
◦ 8 C ou D commis en BO
◦ Inf organisées : traite des êtres humains aggravée, extorsion aggravée…
◦ Recel du produit de ses infractions
◦ Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation
3 types • Art 706-73-1 CPP : liste 12 types d’inf
◦ Prérogative du régime dérogatoire sauf GAV 48H max et donc pas de report de l’entretien
avocat
• Art 706-74 CPP : Criminalité Organisée Ordinaire
◦ Autre C ou D commis en BO
◦ Autre D d’association de malfaiteur
◦ Pouvoir d’enquête + étendus que dans le DC sans atteindre ceux dédies aux inf Art 706-73 et
706-73-1 CPP
L’ENTRAIDE EUROPÉENNE
GARDE A VUE
• Assistance de l’avocat lors des reconstitutions et demander un avocat à tout moment de la mesure.
• Ces droits notifiés avant le début de l’audition et apparaître sur PV.
◦ Information du QLD
◦ Droit de quitter à tout moment les locaux
◦ Droit d’être assisté par un interprète
◦ Droit au silence
Art 61-1 CPP
◦ Droit d’être assisté d’un avocat si crime ou délit avec peine d’emp.
◦ Possibilité de bénéficier gratuitement de conseil juridiques dans une structure d’accès au droit
• Mineur :
◦ Loi du 27/05/14, s’appliquent également au mineur.
◦ Aviser les parents pour la subrogation du droit à l’avocat, assistance et entretien
◦ Avis parquet mineur systématiquement et sans délai.
• Doit faire apparaître le droit à avocat ainsi que les conditions d’accès à l’aide juridictionnelle, les
modalités de désignations d’un avocat d’office et les lieux ou elle peut obtenir des conseils juridiques
avant cette audition
• Retirer la mention HORS GAV car si besoin de placer en GAV il ne sera pas possible de le faire
• La circulaire d’application du 19/12/14 précise que :
◦ A la demande du MEC, pourra s’entretenir avec son avocat (temps suffisant).
◦ Consultation des auditions et confrontations.
◦ Formulaire récapitulatif des droits pourra être remis au MEC entendu librement.
Convocation • Même si le MEC a été convoqué et donc informé de son droit à l’assistance d’un conseil, s’il vient
sans avocat et déclare en vouloir un , c’est à l’enquêteur qu’il incombera de faire l’avis avocat. Pas de
délais de carence de prévu mais un délai raisonnablement compatible avec les nécessités dei
l’enquête. Si l’avocat ne se présente pas, le choix est donné au MEC de renoncer à son conseil ou
d’être convoqué ultérieurement
• Dans le cas où le MEC renoncerait à son droit, l’enquêteur devra lui rappeler les termes du dernier
alinéa préliminaire du CPP
• En matière criminelle et correctionnelle, aucune condamnation ne peut être prononcée contre une
pers sur le seul fondement de déclaration qu’elle a faite sans avoir pu s’entretenir avec un avocat.
LA DÉTENTION PROVISOIRE
• MEE
• Mineur : +13 ans en crime / + 16 en délit / 13/16 si révocation CJ en crime
CONDITIONS
• Crime ou délit peine ≥ 3 ans
• Pers soustraite au CJ
• Nécessité de l’instruction
• Mettre fin à l’inf ou éviter son renouvellement
• Protéger MEE
DP ENVISAGEABLE
• Garantir le maintien de la pers sous main de justice
• Mettre fin à l’OP
• CJ insuffisant
JLD place en DP après saisine JI :
• Nécessite d’un débat contradictoire (Art 45 CPP)
• MEE assisté avocat
MODALITÉ • Placement en DP prescrit par ordonnance motivé → JLD délivre mandat de dépôt
PLACEMENT JLD place en DP après saisine PR :
• Requiert JI → saisit JLD pour demande DP et si JI n’estime pas justifier DP du MEE
• Crime ou délit peine ≥ 10 ans
• PR estime un risque de renouvellement des faits / fuite du MEC / trouble à l’OP
• Appel devant la chambre d’instruction :
◦ Par le MEC dans un délai de 10 jrs (Art 186 al 4 CPP)
VOIE DE RECOURS
◦ Par le PR délai de 5 jrs (Art 125 al 2 CPP)
• La Chambre d’Instruction devra statuer dans un délai de 10 jrs
DÉROULEMENT DP • Crime : 1 ans
Art 144-1 CPP • Délit : 4 mois
• Par ordonnance de non lieu
• Par ordonnance de règlement :
◦ Ordonnance de renvoi devant TC (Art 179 CPP)
◦ Ordonnance de Mise en Accusation (Art 181 CPP)
FIN DP
• Par une mise en liberté
◦ Sur demande de l’intéressé : prononcé JI ou Chambre d’Instruction
◦ Mise en liberté d’office et de plein droit
◦ Mise en liberté par une juridiction de jugement
L’État assure l’application de la loi pénale par l’intermédiaire des cours et tribunaux
• Séparation des pouvoirs
• Droit à un procès équitable
• Séparation des magistrats du parquet et du siège
• Indépendance des magistrats : parquet et siège
• Égalité devant la justice
PR poursuit l’exécution des peine privative de liberté, peine de substitution et peines complémentaires
Généralités
Juge intervient pour l’exécution des décisions de justice
L’EXÉCUTION DES PEINES
• La partie civile
Les parties intervenantes
• Les administrations
Art 707-1 al 1 CPP :
• Le MP
• L’exécution à lieu lorsque la décision est définitive / Al 2 le délai d’appel du PG ne fait pas
obstacle à l’exécution
◦ Le délai d’opposition : 10jrs à compter de la signification du jugement ou de l’arrêt de la
La décision doit être
pers
définitive
◦ Le délai d’appel : 10jrs à compter de :
Art 708 al 1 CPP
▪ De l’arrêt de condamnation rendu par CA
▪ D’un jugement contradiction rendu par TC
◦ Le pourvoi en cassation : ordonnée par la CA ou de droit
• Rôle du MP : doit faire exécuter les peines privatives de liberté :
◦ Prononcé par TC
Exécution des peines ◦ Prononcé par CA
privatives de liberté • L’exécution des peines → Art 707 al 1 CPP
◦ Les peines sont mises à exécution et dans les meilleurs délais
◦ L’incarcération : délais de 15 jrs
• Applicables aux pers physiques :
◦ Les amendes → Applicables aux pers morales
◦ Les jours amende
Exécution des peines
◦ Autres sanctions
non privatives de liberté
▪ Les peines de substitutions
▪ Les peines complémentaire pouvant se substituer à la peine principale
▪ Peine de sanction réparation
GARANTIE D’EXÉCUTION : LA CONTRAINTE JUDICIAIRE
• Voie d’exécution attachée de plein droit aux condamnation pécuniaire.
Définition • Consiste en l’incarcération de la pers qui ne s’acquitte pas spontanément de l’amende
• Le recouvrement à lieu au profit du Trésor Public
• Inexécution par le condamné doit être volontaire
Condition de mise en
• Condamnations doit consister en une peine d’amende prononcée si emp
œuvre
• Pas applicable sur amende simple
Personnes soumises • Le délinquant dont la culpabilité à été judiciairement constatée
• Minorité pénale
• Pers âgés + 65 ans
Causes d’exemption
• Pers insolvables
• Contre 2 époux
• Exécution de la contrainte jud poursuivie par le percepteur des contributions directes
• Signification du commandement
Procédure applicable
• Demande d’incarcération
• Fin de la contrainte jud
• 1er degré :
Les juridictions de ◦ Le juge de l’application des peines
l’application des peines ◦ Le tribunal de l’application des peines
• La chambre de l’application des peines
NOTION ET COMPARAISON
L’inf cause un dommage à
Action publique Action civile
autrui : 2 actions en justice
Pas le même fondement Faire appliquer une peine prévue par la loi Réparation du dommage subit par la victime
Pas le même but Fondement dans l’infraction Trouve le dommage causé à la victime de l’inf
Pas exercées par mêmes pers Obtenir réparation d’un trouble Réparer le préjudice subit
Pas le même caractère Ordre public Ordre privée
Naissent de la même infraction
Points de rapprochement
Peuvent être portées devant la même juridiction répressive
• PJ chargée de :
◦ Constater les inf à la loi pénale
◦ Rassembler les preuves
Généralités ◦ Rechercher les auteurs
• 2 Catégories :
◦ OPJ et APJ
◦ Autorités auxquelles la loi est confiés
• OPJ
• APJ
• Fonctionnaires et agents chargés de certaines fonctions de PJ :
◦ Fonctionnaires et agents habilités à rechercher les inf foresstires → Art 22 CPP
Autorités investies ◦ Fonctionnaires et agents des administrations et services publics → Art 28 CPP
◦ Agents des douanes → Art 28-1 CPP
◦ Officiers fiscaux judiciaires → Art 28-2 CPP
◦ Les gares particuliers assermentés → Art 29 CPP
◦ Capitaine de navire et le commandant des bâtiment de l’État
• PR :
◦ En matière de la prévention de la délinquance
Autorités investies d’une ◦ En matière de la direction de la PJ
mission occasionnelle de • JI
PJ ◦ En matière d’information
◦ Compétence territoriale du JI : lieu de l’inf ; résidence des pers soupçonnées ; ou
détention de la pers
EXTENSION DE COMPÉTENCE
Art 18 CPP • Accordé uniquement aux OPJ.
• OPJ mis à dispo d’un autre service → même compétence territoriale des OPJ du service
Art 18 al 2 CPP
d’accueil.
• OPJ peuvent se transport sur toute l’étendue du territoire nationale pour l’enquête.
• Extension de compétence sur avis au PR/JI saisi de l’enquête.
• Assisté OPJ TC si magistrat le décide.
Art 18 al 3 CPP
• PR / JI TGI TC et OPJ TC a aviser.
• A l’issue de l’opération avis au PR / JI / OPJ TC + magistrat saisi de l’enquête.
• Mention dans la procédure des avis et concours apportés par le services locaux PN/GN.
• Accord État étranger.
Art 18 al 4 CPP • Sur CR du JI ou réquisition du PR.
• OPJ doit procéder à l’audition d’une pers sur un territoire étranger.
• Perquisitions et saisies
• Réquisitions
• Interception de correspondances
Nullités textuelles
• Infiltration
• Vérification d’identité
• Moyens d’investigation exorbitants
• Atteintes graves aux intérêts des parties (OPJ non TC, droit à l’avocat, poursuite audition, BO non
Nullités substantielles
prouvée, enregistrement
PRESCRIPTION
De l’action publique • date au-delà de laquelle il n’est plus possible de poursuivre l’auteur d’une infraction
De la peine • date au-delà de laquelle une peine prononcée ne peut plus être appliquée
• Toute action ou omission contraire à l’ordre social, prévue et réprimé par la loi, et qui expose son
Infraction
auteur à une peine ou une mesure de sûreté.
• Délit civil
2 notions voisines
• Délit disciplinaire
• Tripartite
Classifications • Mode de réalisation de l’infraction
• Nature de l’infraction
Art 112-1 et 113-2 CP fixent les règles relatives à l’application des lois pénales dans le temps et dans l’espace.
Généralités
Nécessaire de savoir à partir de quel moment une loi nouvelle va s’appliquer et sur quel territoire.
LOI PÉNALE DANS L’ESCAPE : PRINCIPE DE TERRITORIALITÉ DE LA LOI FRANÇAISE → ART 113-1 À 113-13 CP
Art 113-2 CP Si C est commis en France par un français et que la victime est française → droit français peut s’appliquer
Lieu commission FRANCE ÉTRANGER
inf Art 113-2 à 113-5 CP Art 113-6 à 113-12 CP
Principes Application de la loi pénale française Non application de la loi pénale française
Exceptions • Immunité chefs d’État étrangers • C commis par un Français
• Immunité agents diplomatique et • D commis par un Français si les faits sont incriminés dans le pays
famille • C commis contre un Français
• D puni d'emprisonnement contre un Français
• Agression sexuelle sur mineur, corruption de mineur, inf liée à la
pornographie et à la violence à l’égard des mineurs, atteinte sexuelle
sur mineur sans violence
• D de proxénétisme à l’égard d’un mineur
• C et D de violence ayant entraîné la mort sans intention de la
donner, une mutilation, une infirmité permanente ou une ITT > 8 jrs
sur un mineur
• C ou D puni d’au - 5 ans d’emp commis par un étranger non
extradable par la France
• C et D portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la France.
• D terroriste commis par un Français, C et D terroriste commis par
une pers résidant habituellement sur le territoire français
• Falsification et contrefaçon du sceau de l’État français
• C et D contre agents ou locaux diplomatiques
• C et D commis à bord ou à l'encontre d'aéronefs non immat en
LA COMPLICITÉ ET LA COACTION
• L’auteur de l’inf est celui qui commet personnellement tous les actes d’exécution de l’infraction.
• Art 121-4 CP est auteur de l’infraction la personne qui :
◦ Commet les faits incriminés.
◦ Tente de commettre un crime ou dans les cas prévus par la loi un délit.
On peut distinguer :
• Auteur matériel : c’est celui qui exécute, c’est à dire celui qui commet ou tente de commettre les
éléments constitutifs de l’infraction (commission /abstention et l’intention).
L’auteur
• Auteur intellectuel : c’est celui qui fait commettre l’infraction par un tiers qui sera pour sa part
l’auteur matériel. En France l’auteur intellectuel est condamné au titre de la complicité.
• Auteur direct : c’est celui qui commet directement l’infraction par un acte positif ou par une
abstention. c’est celui dont l’acte a causé directement le dommage subi par la victime.
• Auteur indirect : c’est celui qui crée la situation à l’origine de la réalisation du dommage.
• Auteur médiat : c’est celui qui n’a pas pris les mesures permettant d’éviter le dommage (souvent une
omission qui a permis le maintien ou l’amputation d’une situation à risque).
• Coauteurs :Plusieurs personnes participent à égalité à la réalisation de l’infraction.
Condition de la
• Jurisprudence : coauteur = ensemble des membres du groupe ayant participé à l’infraction ; même
coaction
s’ils n’ont pas réalisé directement l’élément matériel.
Conditions de la Art 121-7 CP : Le complice est celui qui aide l’auteur dans la préparation ou l’exécution de l’infraction.
complicité Il participe intentionnellement à la commission de l’infraction par la réalisation d’un acte matériel.
Conditions relatives au fait principal :
L’acte de complicité n’est pas punissable en tant que tel, il doit se rattacher à un fait principal punissable.
Existence d’une infraction :
• Suppose l’existence d’un fait prévu et réprimé par les textes
◦ La complicité de tentative est punissable
• Les causes de non imputabilité sont des circonstances propres à la pers de l’auteur des faits
Généralités • Les faits justificatifs sont issus de circonstances extérieures à la pers et impliquent que l’acte
commis perd son caractère d’infraction
LES CAUSES DE NON IMPUTABILITÉ → TELECOMAA
• Art 122-2 al 1 CP : L’irresponsabilité pénale découle de la perte du libre arbitre
Un trouble psychique ayant aboli le discernement ou le contrôle des actes
• Le trouble psychique doit être contemporain de l’infraction → Si lucide au moment de l’infraction
la responsabilité sera retenue
• La perte de discernement doit être totale
• L’existence d’un trouble mental doit être prouvée
• → L’auteur de l’infraction en état de démence va bénéficier d’un arrête de déclaration
d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. L’infraction n’est pas supprimée et les
complices demeurent punissables
Le trouble psychique
Un trouble psychique ayant altéré le discernement ou entrave le contrôle des actes
ou neuro-psychique
• Art 122-1 al 2 CP : ne fait pas disparaître la responsabilité pénale
• Ces personnes sont punissables mais le juge tient compte des circonstances
Les états voisins du trouble psychique
• Le somnambulisme : n’est pas responsable de ses actes commis en état de sommeil
• L’hypnose : la personne hypnotisé n’est pas responsable mais l’hypnotiseur aura sa responsabilité
retenue au titre de complicité par provocation
• Les intoxications volontaires (alcool, médicaments, stup) :
◦ la pers est enivrée à son insu → n’encourt pas de responsabilité
◦ la pers est intoxiqué sciemment → subsiste la responsabilité pénale
• Art 122-2 CP : Irresponsable la pers qui a agi sous l’empire d’une force ou d’une contrainte à
laquelle elle n’a pu résister
La contrainte physique
• D’origine externe : force majeure ; cause ext qui oblige l’individu à commettre un acte délictueux
sans qu’il puisse agir autrement. Cause nature ou due au fait de l’homme
• D’origine interne : provoquée par une cause inhérente à l’auteur même de l’infraction
• Le caractère de la contrainte peut être irrésistible ou imprévisible
La contrainte morale
La contrainte
Résulte d’une pression exercée sur la volonté de l’agent
• D’origine externe : constituée par une pression extérieur sur la volonté de la pers, la déterminant
à commettre une infraction → menaces ou provocation d’un tiers. Pour exonérer la responsabilité
de l’auteur, il faut que la contrainte ait été irrésistible
• D’origine interne : contrainte qui résulte de l’émotion provoquée chez l’auteur par un événement
extérieur → ne supprime pas la responsabilité
• Le caractère d’imprévisibilité n’est pas exigé. Elle doit également procéder d’une cause extérieur
à l’agent
L’erreur de droit et • Art 122-3 CP : Suppose que l’individu ait connu le caractère illégal des actes accomplis.
l’erreur de fait L’erreur de droit
• Peut consister dans l’ignorance des dispositions de la loi ou dans une fausse interprétation de ses
dispositions
• C’est à la personne poursuivie d’invoquer l’erreur de droit. Devra apporter la preuve qu’elle
pouvait penser être autorisée à agir comme elle l’a fait.
• La personne doit avoir cru légitiment pouvoir accomplir l’acte, avoir penser que l’acte était légal.
L’erreur de fait
• CP ne prend pas en compte l’erreur de fait
L’USAGE DES ARMES PAR LES FORCES DE L’ORDRE → ART L 435-1 CSI
• Agir dans l’exercice de leurs fonctions
Trois conditions • Être revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs et apparents de leur qualité
• N’utiliser leur arme qu’an cas d’absolue nécessité
Cinq situations • Légitime défense
Pénalement • Défense des lieux occupés / des personne confiées
irresponsable • Fuite de personnes
• Fuite des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport
Généralités A l’exception de l’État toutes les personnes morales de droit public ou privée sont concernées.
• L’État n’est pas pénalement responsable
• Personnes morale de droit public sont pénalement responsable
Pers morales de droit public • Les collectivité territoriales voient leur responsabilité pénale limité par Art 121-2 al 2
CP aux seules infractions commises dans l’exercice d’activité
• Certains sanctions sont écartées
• Groupement ayant la personnalité juridique, susceptible d’être titulaire de droits et
devoirs.
• Sont concernées toutes les personnes morales de droit privé que leur but soit lucratif
Pers morales de droit privé
ou non lucratif,
• La loi écarte pour certaines d’entre elles l’application de quelques unes des peines
prévues pour les les pers morales
Condition de mise en œuvre de la responsabilité pénale des pers morales
Nécessité 2 conditions • commission de l’infraction par les orages ou représentants de la personne morale
cumulatives • commission de l’infraction pour le compte de la personne morale
• Art 121-2 CP → responsabilité pénale des personnes morales à l’exception des délits
en matière de presse et de communication audiovisuelle.
Suppression du principe de • Crime, délit ou contravention.
spécialité quant aux inf • L’infraction peut résulter d’un acte délibéré que d’une négligence ou imprudence
fautive
• La tentative punissable engage la pers morale
Inf commise par ses organes ou • L’infraction doit avoir été commise par un orage ou représentant de la personne
représentants morale (PDG, maire…)
Inf commise pour le compte de la • L’infraction doit avoir été commise pour le compte de la personne morale et non pour
pers morale le compte personnel du dirigeant de la société
Pers morale peut être auteur ou • Art 121-2 al 1 CP → les personnes morales sont pénalement responsables
complice • Qualité d’auteur ou complice s’apprécie selon les règles de droit commun
Responsabilité peut se cumuler • La responsabilité pénal de la personne moral n’exclut pas la responsabilité pénale de
avec celle des pers physique la personne physique qui ont commis ou ont été complice de l’infraction
Peines applicables aux pers morales
Peines criminelles et • L’amende : quintuple de celle de la personne physique Art 131-38 CP, si crime 100000€
correctionnelles • Les peines énumérées à Art 131-39 CP et peine prévue à Art 131-39-2 CP
Art 131-37 à 131-39-2 CP • En matière correctionnelle, la peine de sanction réparation
Peines contraventionnelles Une peine principale
Art 131-40 à 131-44-1 CP • L’amende : quintuple de celle de la personne physique
• La peine sanction réparation
Peines alternatives à la peine principale
• Concerne que les contravention C5
• Peut être prononcé à la place de l’amende :
◦ Interdiction d’émettre des chèque ou utiliser des carte de paiement (1an au +)
◦ Confiscation de la chose qui a servi à l’infraction
◦ La peine de sanction réparation
Peines complémentaires
• Toutes les contraventions :
◦ Confiscation de la chose qui a servi à l’infraction
◦ Confiscation de l’animal utilisé pour commettre l’infraction
◦ Interdiction de détenir un animal (3 an au +)
• La mesure de sûreté à pour but préventif en ce sens qu’elle cherche à éviter la survenance
d’infractions en neutralisant, surveillant ou traitant les individus susceptibles d’être
Généralités dangereux.
• Les mesures de sûreté ne font pas l’objet d’un titre du code pénal. Elles sont éparses et il
paraît difficile d’en faire un véritable inventaire
Mesures de sûreté • Traitement des alcooliques
curatives • Traitement des toxicomanes
• Le suivi socio-judiciaire
Mesures de surveillance
• La surveillance judiciaire des personnes dangereuses
Mesures de sûreté portant • Les mesures applicables aux mineurs :
atteinte à la liberté ◦ Mesures éducatives
◦ Liberté surveillée
◦ Sanction éducatives
◦ Rétention et la surveillance de sûreté
• Les mesures applicables aux majeurs
◦ Interdiction de séjour
◦ Mesures concernant les étrangers : interdiction territoire, expulsion, assignation à
• Les inf sont en concours réel lorsque l’individu commet d’autres inf avt que la première ait fait l’objet
Généralités d’une condamnation définitive passée en force de chose jugée
• La règle du non cumul des peines à vocation générale
• Exclusions des contraventions
• Exclusions des sanctions non pénales
Atténuation du
• Exclusions de certaines peines en raison de leur nature
principe
• Exclusions spéciales : évasion, rébellion de prisonniers, usurpation d’identité, organisation
frauduleuse d’insolvabilité
• En cas de poursuites uniques: toutes les inf qui se trouve en concours d’inf vont donner lieu à des
Mise en œuvre de poursuites
la règle • En cas de pluralité de poursuites : la règle de non cumul s’applique tout en autorisant, dans certaines
limites la confusion des peines
LA RÉCIDIVE
Généralité • La récidive est la principale cause qui permet au juge de dépasser le maximum normal de la
peine. Le délinquant après avoir été condamné pour une première infraction en commet une
seconde.
• La récidive suppose une condamnation définitive passée en force de chose jugée qui va
constituer le premier terme de la récidive. Elle nécessite également une seconde infraction qui va
être le deuxième terme de la récidive
Terme de la récidive : • Une première condamnation
Art 132-8 CP et svt • Une inf ultérieure
RÉCIDIVE DES PERS PHYSIQUES
Généralités La réitération suppose que l’inf est commise après une condamnation définitive.
Elle ne répond pas au condition de la récidive
Une inf commise en réitération est traité en inf unique
La valeur des PV :
Simples renseignements : rédiger en FD
Jusqu’à preuve contraire : Art 431 CPP → disposition expresse de la loi
Jusqu’à inscription de faux : Art 433 CPP → réglé par des lois spéciales
Les règles de forme :
Principe juridique :
• Simultanéité entre rédaction et accomplissement des diligences
• Spécificité du PV
• Unicité du rédacteur
• Copie du PV
Protection du rédacteur Art 15-4 CPP :
• Modalité d’application : sous condition possibilité d’acter avec le n° RIO
• Procédure : soumise à une autorisation écrite ; donnant des garanties aux droits de la défense
LA SAISINE
LES FICHIERS
LA SAISINE INCIDENTE
Définition • C’est une découverte d’éléments relevant une infraction n’ayant rien à voir avec l’enquête en cours
• Il est également possible de mettre en place cette procédure afin d’entendre un individu dans le
cadre d’un dossier distinct qui se trouve au ciat :
◦ Dans ce cas on avisera le PR avant de procéder à l’audition (pas une obligation)
◦ Doit apparaître sur chaque procédure les droits Art 65 CPP
• Sur le PV initiale, mettre l’heure de découverte de l’objet qui amène à l’incident. Faire le SDISS,
puis à XX heures reprenons notre perquisition. Le PV de saisine saisie incidente débute à l’heure de
la découverte de l’objet.
• Concernant la fin de GAV, elle doit comporter le récapitulatif de l’ensemble des auditons
effectuées à la fois dans la procédure initiale et dans la procédure incidente
• Si l’individu est libre au moment de l’infraction initiale :
◦ Procéder à son interpellation dans la saisine de la procédure incidente (si incidente en FD ou
CR) (si prélim dde Art 78 CPP)
Cadre administratif
Procédure ILE : Contrôle identité – Procédure Judiciaires – Audition spécifique
Différentes mesures de rétention administratives :
• Maintien en zone d’attente (pas encore sur le territoire francais) : 4 jrs sur décision agent + 8 jrs JLD + 8 jrs JLD
• Rétention administrative : 2 jrs Préfet + 28 jrs JLD + 30 jrs JDL plus à titre exceptionnel 2 fois 15 jrs JLD soit 90 jrs max
• Obligation de Quitter le Territoire Français avec ou sans rétention
• Retenue aux fins de vérification du droit au séjour : 24H (H du contrôle) L611-1-1 du CESEDA
◦ Mesure administrative sous contrôle judiciaire
◦ Coercition autorisée
◦ Décidée par OPJ
◦ Permettre de vérifier la situation de l’étranger
◦ Ne s’applique pas au mineur
◦ Si une GAV devait être prise par la suite, la durée de la retenue s’imputera sur celle de la GAV
◦ Droits : Avis PR dès le début de la mesure
▪ Interprète
▪ Aviser lui-même ou faire aviser un tiers + consulat
▪ Avocat (entretient + assistante) avec délai de 1H pour venir
▪ Médecin
▪ Possibilité pour OPJ de précéder à l’inspection des bagages et effets personnels de l’étranger et à leur fouille
◦ A l’issue, remise à l’étranger retenue du PV récapitulatif de fin de retenue ainsi que tout PV de notification relatif à une
éventuelle décision administrative
◦ L’avocat a accès à ce PV de fin de retenue ainsi qu’au certificat médical
◦ La prise d’empreinte digitale ou de photo n’est possible qu’en dernier recours, après information du PR
◦ Étranger ne peut pas être retenu dans une pièce accueillant simultanément un GAV
◦ Destruction de la procédure au bout de 6 mois si aucune suite donnée
TERME DU SÉJOUR
Mesure administrative décidé par préfet - Paris par préfet de Police.
Reconduite Entrée irrégulière ou maintien après validité visa ou menace pour l’OP.
frontière 30 jrs pour quitter le territoire (+ 30jrs à titre exceptionnel) OU sans délai si : menace pour l’OP, risque de se
soustraire à OQTF, demande de titre de séjour manifestement infondée ou frauduleuse .
Décidé par le Préfet pour l’étranger dont la présence constitue une menace grave pour l’OP.
Ne peut se justifier du seul fait que l’étranger est fait l’objet d’une condamnation pénale.
Selon l’intensité des liens familiaux et personnels sur le territoire il dispose de protection relative ou absolue
empêchant l’expulsion SAUF condamnation définitive > 5ans ou comportement portant atteinte aux intérêts
Expulsion
fondamentaux de la nation ou liés à des activités terroristes ou de provocation à la haine contre personne ou
groupe de personne déterminée.
En cas d’urgence absolue justifié par l’imminence de la menace que représente l’étranger Préfet passe par le MI
qui rend un arrêté sans l’avis de la commission d’expulsion.
Remise d’une personne par l’État ou elle s’est réfugiée à l’État ou elle doit être jugée ou subir sa peine.
La France n’extrade pas ses nationaux ni les étrangers justiciables des tribunaux français.
Possible que pour faits où peine encourue > 2ans prison OU peine prononcée > 2 mois de prison, si double
incrimination et inf commise sur le territoire de l’État requérant ou par un de ses ressortissants.
• Si France État requérant : PR établit la demande d’extradition qu’il transmet au PG avec le mandat
d’arrêt ou le jugement → puis transmis au MJ puis au MAE (sauf si Etat UE) puis à l’État requis.
• Si France État requis : L’État requérant émet la demande au MAE (sauf procédure simplifiée) qui ira au
Garde des Sceaux puis au PG TC → Art 74-2 (personne en fuite) applicable mais dans ce cas PG
compétent à la place du PR et pour les écoutes Chambre de l’instruction remplace le JLD
Appréhension de la personne possible à son domicile entre 6h et 21h
Droit de la GAV mais pas d’auditions possibles (OPJ informe seulement de ses droits et de l’inf
Extradition
justifiant la demande d’extradition)
Doit être présentée dans les 48h au PG qui l’informe de la demande d’extradition
La personne a le choix entre consentir ou s’opposer à sa remise
Peut être incarcérée en MA, ou CJ ou Assigné à résidence le temps que la chambre de l’instruction soit
saisie (dans les 5j rs si consentement et dans les 10 jrs si non consentement) et qu’elle statue (7j rs si la
personne confirme consentement OU 1mois si confirme refus → pourvoi en cass possible)
• Si la chambre de l’instruction n’a pas décidé la remise en liberté de la personne ayant refusé sa remise
un décret d’extradition sera pris par le 1er ministre.
En procédure simplifiée d’extradition quand la personne confirme son consentement devant la chambre de
l’instruction alors la procédure sera judiciaire (pas de décret d’extradition) et la remise de l’individu sera faite
dans les 20 jrs après avis du ministre de la justice.
• Pour finalité de découvrir point de départ du feu ou le centre de l’explosion et d’en déterminer les causes.
• Assistance de la PTS et des pompiers.
• Faire le chemin inverse de la progression du feu.
• Une fois le foyer localisé : saisir et placer sous scellé tout reste de dispositif, récipients et faire prélever liquide au sol.
• Faire attention aux résidus situés près du centre de l’explosion et sur les débris.
• Faire attention aux matériaux ayant pu contenir des produits inflammables avant l’incendie : faire des prélèvements
témoins