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THEME DE RECHEERCHE.

Evaluation de l’activité antidote de l’extrait

éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) dans la prise en


charge des morsures de serpents dans l’arrondissement de Soulédé-Roua
(Extrême-Nord, Cameroun)

1. PROBLEMATIQUE
- Quoi ?
Valoriser les ressources médicinales locales en évaluant l’activité antidote de l’extrait
éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae).

- Pourquoi ?
Les envenimations ophidiennes constituent un problème de santé publique dans des nombreux
pays d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique. C’est une urgence médicale nécessitant une prise en
charge hospitalière même en absence de signes cliniques.
Le traitement des envenimations vipérines graves repose sur l’immunothérapie spécifique
mais très peu de pays ont les moyens de produire des venins de qualité suffisante pour la
fabrication des sérums.
L’OMS a officiellement inscrit en juin 2017 l’envenimement dans la liste des maladies
tropicales négligées prioritaires. (M. Gazzah, 2018)

La grande variabilité de composition des venins est responsable de la diversité des symptômes
observés dans l’envenimation humaine. Ceci inclut la neurotoxicité, comme les paralysies, la
destruction des muscles squelettiques ; les troubles de l’hémostase, comme les
coagulopathies, les œdèmes, les saignements et les nécroses. Les effets secondaires provoqués
par la stimulation du système nerveux végétatif, par exemple à la suite d’une envenimation
scorpionique, conduisent souvent à des complications inattendues et à la mort. Dans beaucoup
de pays africains, les structures sanitaires sont réduites. Très souvent, le traitement de
l’envenimation par piqûre de scorpion ou morsure de serpents ne peut être convenablement
effectué à cause de l’absence d’antivenin spécifique. Cette situation peut même empirer dans
la mesure où l’on observe une crise de la production et de la disponibilité des sérums
antivenimeux en Afrique. En outre, peu de patients atteignent les hôpitaux modernes des
grandes villes. En Afrique, des hémorragies graves sont provoquées par Cerastes, vipère à
cornes de la partie sud du bassin méditerranéen, Bitis, la plus grosse des vipères, et Echis. Les
Africains disent des malades mordus par Bitis au venin extrêmement nécrosant (B. arietans,


B. gabonica et B. nasicornis) qu’ils "transpirent leur sang". (Bull Soc Pathol Exot, 2002, 95,
3, 132-138)

En conséquence, compte tenu de la situation, un plan d’action doit rapidement être proposé.
Tout au long de notre recherche, nous nous valoriserons les ressources de la médecine
traditionnelle en évaluant l'activité antidote de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) dans la
prise en charge des morsures de serpents.

- Comment ?

Des travaux antérieurs ont été menés dans le sens de parer au problème de maladie
d'Alzheimer. C'est ainsi que l'investigation pour quarante sept (47) espèces de plantes a été
faite sur l'étude du potentiel inhibiteur de la Glutathion-s-transferase et de
l'acétylcholinesterase au Burkina Faso.
La Glutathion-S-Transferase (GST) est une enzyme impliquée dans la chimiorésistance de
certaines cellules tumorales et la résistance des insectes aux organochlorés et
organophosphorés. L’Acetylcholinesterase (AChE), lorsqu’elle est surexprimée, est impliquée
dans certaines maladies neurodégénérative telle que la maladie d’Alzheimer. A cet effet, les
phénoliques, les flavonoïdes, les flavonols et les tanins ont été quantifiés des extraits de ces
espèces de plantes en corrélation avec leurs pouvoirs inhibiteurs sur ces deux enzymes.
L'extrait de Eclipta prostrata faisait partie des extraits qui ont présenté une inhibition
enzymatique supérieure à 30% à une concentration de 100 µg/ml sur la GST. (Jean
Mindiédiba BANGOU, 2008)

L'espèce Eclipta prostrata, de la famille des Asteraceae a également montré ses propriétés
antidiabétique et antioxydante dans les études ethnobotaniques menées par Gbekley Efui
Holaly et al dans la région Maritime du Togo en 2015, après recensement des 112 espèces de
plantes appartenant à 51 familles utilisées par les tradipraticiens pour traiter le diabète.

Après l'étude botanique, tri phytochimique par réaction colorée en Côte d'Ivoire, l'extrait
éthanolique 70% issue de Eclipta prostrata (L.) L. (Asterceae) a été testé sur la croissance in
vitro de trois champignons par méthode de double dilution en tube penchés sur gélose
Sabouraud. Les résultats ont montré que l'extrait a une activité antifongique dose-dépendante.
(YAPI Adon Basil et al., 2018)
L'extrait méthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asterceae) a fait l'objet d'une
étude de l'activité anti-inflammatoire chez des rats Wistar albinos. L'extrait méthanolique


administré par voie orale à une concentration de 100 et 200 mgkg-1 a montré une activité
anti-inflammatoire significative dépendante de la dose dans les cas de carragénine et de blanc
d'œuf induits par la patte arrière.
L'activité anti-inflammatoire de l'extrait testé était comparable à celle de l'indométhacine (10
mgkg-1) et de la cyproheptadine (8 mgkg-1), deux médicaments standard. Les résultats
soutiennent l'utilisation traditionnelle de Eclipta prostrata dans le traitement des maladies
inflammatoires. (G. Arunachalam et al., 2009)

Eclipta prostrata est utilisée depuis longtemps par l'homme comme médecine traditionnelle et
comme engrais capillaire. Elle nourrit les cheveux et traite la calvitie. Sur le plan
ethnobotanique, Eclipta prostrata est utilisée pour traiter les troubles hépatiques, les toniques
hépatiques, les troubles respiratoires (asthme, toux), l'hépatite, l'empoisonnement au venin de
serpent et la gastrite. Sa bioactivité permet de traiter la neurodégénérescence, le cancer, le
diabète sucré, l'ostéoporose et l'hypercholestérolémie. Elle est utilisée comme antioxydant,
anti-inflammatoire, antimicrobien, hépatoprotecteur. (Marina Silalahi, 2022)
Les plantes médicinales utilisées par les patients pour la prise en charge des affections
hépatiques dans le District de Bamako ont été également recensées en 2019 par M. Daouda
M DIARRA et que Eclipta prostrata était l'une des espèces les plus utilisées. Pendant les
analyses, la teneur de substance de Eclipta prostrata dosée avec les cendres sulfuriques
(H2SO4 50%) était plus concentrée que celle dosée avec l'eau, les cendres totales et les
cendres totales HCl 10%. Aussi, leurs résultats les a montré que la teneur en substance active
des feuilles de Eclipta prostrata est plus élevée si l'extraction est faite avec l'éthanol 70%
qu'avec l'eau et éther de pétrole. Ils ont obtenu un meilleur rendement des extraits aqueux et
hydroéthanolique par macération. Selon les réactions en tubes, Eclipta prostra contient des
métabolites secondaires tels que les tanins, les saponosides (mousse), les stérols et triterpènes,
les coumarines, les oses et holosides, les mucilages, les flavonoïdes, les hétérosides
cardiotoniques Raymond-Martoud, les hétérosides cardiotoniques Baljet, les caroténoïdes, les
leuco-anthocyanes et quelques traces des hétérosides cardiotoniques Kedde, et alcaloïdes
présent dans les feuilles.
Il en ressort de ces travaux que Eclipta prostra intervient dans la prise en charge de
nombreuses pathologies telles que les affections hépatiques, l'hyperlipidémie,
l'athérosclérose, les affections inflammatoires, la calvitie, la maladie d'Alzheimer, l'asthme, le
diabète, les inffections cutanées, l'envenimation par morsures de serpents, les troubles


ophtalmique et digestif. Elle est aussi utilisée comme antioxidant et antifongique. Ceci grâce à
ses divers métabolites secondaires qu'elle contient.

- Où ?
Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae), plante largement utilisée dans la phytothérapie
chinoise sous le nom Li Chang (鳢肠) ou Mo Han Lian (墨旱蓮). Elle est considérée comme le
meilleur remède pour les cheveux et est également utilisée comme rajeunisseur et tonique
du foie. La plante entière contient les alcaloïdes nicotine et ecliptine ainsi que de la
coumarine. Elle est astringente, désobstruante, dépurative, émétique, fébrifuge,
ophtalmique, purgative, styptique et tonique. Elle est utilisée comme antidote pour les
morsures de serpent en Corée. La plante est récoltée au moment de la floraison et est
séchée pour une utilisation ultérieure. Les racines sont émétiques et purgatives. Elles sont
appliquées en externe comme antiseptique sur les ulcères et les plaies, notamment chez les
bovins. On obtient de la plante une teinture noire qui est utilisée pour les cheveux et pour le
tatouage. En médecine ayurvédique, l'extrait des feuilles est considéré comme un puissant
tonique du foie, un rajeunisseur, et est particulièrement bon pour les cheveux. Il a
également des utilisations externes traditionnelles, comme l'eczéma et la dermatite, sur le
cuir chevelu pour traiter la perte de cheveux ; les feuilles ont été utilisées dans le traitement
des piqûres de scorpion, également comme antivenin contre les morsures de serpents. En
Inde, plus de 2 000 tonnes par an sont consommées par toutes les industries d'herboristerie.
(MNHN et OFB [ed], 2023 ; INPN, 2023 ;
https://www.wikiwand.com/fr/Eclipta_alba#POWO)
Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) est également utilisée depuis longtemps en Asie et en
Amérique du Sud pour le traitement des maladies hémorragiques (hémoptysie, hématémèse,
hématurie, épistaxis et hémorragie utérine), des maladies de la peau, des troubles
respiratoires, des maladies coronariennes, de la perte de cheveux, du vitiligo, des morsures de
serpents et des maladies causées par des déficiences du foie et des reins. (Li Feng et Al.,
2019)
Des études ont été aussi menées en Afrique Centrale, en Afrique de l'Ouest et en Afrique du
Nord.
 En Afrique Centrale :
✓ En République Démocratique du Congo (R.D.C)


- Zaïre, Kisangani : le suc des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) est utilisé
dans le traitement des affections des yeux, blépharite, cataracte, cécité, conjonctivite,
glaucome, héméralopie, kératite, orgelet, ophtalmie, taie de cornéenne, trachome, maux de
dents, gingivite, carie, pyorrhée. En application locale, Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae)
est utilisée pour soigner la lèpre. (Bokdam, J. et A. F. Droogers, 1975) ;
- ville de Mbandaka, cité de Karawa, de Bosobolo, centre de Bili : le jus de la plante entière
de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) est utilisé dans le cas de l'aspergillose, de la gale, de
mycose, du teigne (en friction sur la tête rasée), de dermatoses, de l:eczéma, d'érysipèle, du
pied d'athlète, panaris, herpès (ringworm), impétigo, psoriasis, urticaire, tinea capitis, vitiligo
et purpura.
Le pilat des feuilles en application locale favorise la cicatrisation lors d'un brûlure.
La poudre de calcinat de la plante entière, associée au sel végétal en application sur les
muqueuses du pharynx (3 fois par jour) est indiquée dans le traitement de l'angine, des maux
de gorge, des maux de l'arrière-gorge, de rhino-pharyngite, de trachéite, des laryngites et
épiglotte.
Le macéré des feuilles, en lavement est utilisé comme antalgique, analgésique et anesthésiant
dans le cas des douleurs diffuses. (Konda Ku Mbuta et al., 2012) ;
- Congo Belge, région des Mongo : les feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) sont
utilisées comme émétique, vomitif. (Goossens, V, 1924)
✓ Au Congo-Brazzaville, la plante entière triturée de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae)
est utilisée comme laxatif, purgatif, adoucissant. Elle est utilisée dans le cas de constipation.
Ses feuilles triturées dans l'eau tiède sont utilisées en cas de migraines, maux de tête,
céphalées (laver la tête matin et soir) et en application locale du marc dans le cas des brûlures.
La tige feuillée de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae), graines de Aframomum melegueta,
feuilles de Ocimum gratissimum, piler + huile de palme, application dans le rectum pour
l'incontinence des matières fécales. (Diafouka, A. J. P., 1997) ;
 En Afrique de l'Ouest :
✓ En Côte d'Ivoire, Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) est utilisée dans les cas des
blessures, coupures, plaies et crevasses car elle favorise la cicatrisation. Elle est également
utilisée dans le traitement de la maladie du foie, jaunisse, ictère, insuffisance hépatique,
hépatite, cirrhose, hépatomégalie et en cas de convulsions chez les jeunes enfants. (Bouquet,
A. et M. Debray, 1974) ;
Dans la forêt du Haut-Sassandra, Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) est un antipyrétique et
antipaludique. (Tra Bi Fézan, H., 1997) ;


Dans la ville d'Abidjan, la décoction des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) est
utilisée en cas du diabète et de l'hypoglycémie. (Tra Bi Fézan, H., 2008)
Les feuilles triturées, délayées avec l'eau tiède sont utilisées en lavement dans la lutte contre
la diarrhée, la dysenterie bacillaire, le choléra, la shigellose. (Adjanohoun, E., L. Ake Assi,
1979)
✓ Au Burkina Faso (Plateau central), la décoction ou l'infusion des feuilles de Eclipta
prostrata (L.) L. (Asteraceae) est utilisée en cas des morsures de serpents, des piqûres des
animaux venimeux. (Nacoulma-Ouedraogo O. et al., 1997-1998) ;
✓ En République Populaire de Congo, le suc des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L.
(Asteraceae) est utilisé en application locale dans le traitement des hémorroïdes.
(Adjanohoun, E. et al., 1988) ;
✓ Au Sénégal, en application locale, les racines de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) sont
utilisées comme antiseptique, désinfectant, cicatrisant, cautérisant et détersif. (Kerharo, J et
J. G. Adam, 1974) ;
✓ Au Bénin, les feuilles de Allium cepa, Vernonia amygdalina, Eclipta alba, Eupharbia
laterifolia, écorces de Euphorbia poissonil, Musa sapientum var. paradisiaca, tout le fruit de
Afromomum melegueta + une tête de serpent, brûler le tout, étaler la préparation sur les
morsures de serpents ou les piqûres des animaux venimeux.
Les feuilles de Ocimum canum, de Citrus aurantiifolia, de Eclipta alba, de Vernonia
aescalonicum, de Zanthoxylum senegalensis + sel, piller avec un repas de maïs blanc pour
traiter la lombalgie, le mal de dos, la douleur dorsale, le torticolis et le bossu. (Verger, P. F.
1995) ;
✓ Au Gabon, dans les Provinces du Nord-Ouest et du Sud-Est, Eclipta prostrata (L.) L.
(Asteraceae) est utile dans la prise en charge du VIH/SIDA, de la maladie du singe et des
maladies opportunistes. (Feuya Tchouya, G. R. et al., 2015) ;
✓Au Mali (Siby, Dioila et Bamako), la décoction des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L.
(Asteraceae) est importante dans la prise en charge des infections uro-génitales, de la chylurie,
de candidose des muqueuses de l'appareil uro-génital, des maux de l'urètre, de l'endométrite,
des maladies urinaires, des cystites, de douleurs dans les trompes de Fallope, de kyste ovarien
et de pneumaturie. (Nergard, C. S. et al 2015) ;
✓ Dans le Southern Nigeria, les feuilles de la plante sauvage Eclipta alba sont fortifiantes et
elles sont utilisées dans le cas du kwashiorkor, de l'anémie, du rachitisme, de l'atherpsie, de


l'asthénie, de drépanocytose, du marasme, de l'avitaminose, de l'amaigrissement, de virilité,
du retard de développement moteur et du surmenage. (Amujoyegbe, O. O. et al., 2016).
 En Afrique du Nord :
✓ En Algérie, Égypte, Libie, Maroc : toute la plante est astringente, styptique. Le jus de la
plante appliqué au cuir chevelu provoque la poussée des cheveux ; en boisson, elle fonce la
couleur des cheveux et de la barbe.
Le jus de la plante est utilisé dans le cas de seignements, de l'hémorragie, d'épistaxis, de
l'hémostase et il est coagulant. (Keys, J. D., 1976)
- Quand ?
Ici, chacun doit donner les dates et les années où cette valorisation a eu lieu dans le
monde (auteurs + années = références bibiliographiques)

- Qu’est-ce que ou qu’est-ce qui ?


Ici, chacun doit apporter des informations sur ce qui explique qu’il y ait un besoin
de valorisation de sa ou ses ressources médicinales locales. Autrement, parler des
causes et conséquences de la valorisation. C’est-à-dire la causalité, le rapport
causes et effets. Il faut encadrer tout cela par des références (auteurs + années =
références bibiliographiques)
2. PROBLEME SCIENTIFIQUE :
✓ La population vivant dans les zones rurales est exposée à la mort suite aux morsures de
serpents
3. Question de recherche
✓ L'extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) possède-t-il des
métabolites secondaires ?

✓ L'extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) possède-t-il de


l'activité antidote qui favorisera la neutralisation des effets toxiques des venins de serpents ?

✓ L'activité antidote de l'extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L.


(Asteraceae) varie-t-elle d'une espèce de serpents à l'autre ?
4. Objectifs
Objectif général.
Évaluer l’activité antidote de l’extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L.
(Asteraceae)
Objectif spécifique 1.


 Faire le screening phytochimique de l'extrait éthanolique des feuilles de Eclipta
prostrata (L.) L. (Asteraceae) ;
 Déterminer l'activité antidote de l'extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata
(L.) L. (Asteraceae).
Objectif spécifique 2.
 Contribuer à améliorer les traitements et réduire les conséquences néfastes des
morsures de serpents pour la santé humaine.
5. Hypothèses de recherche
✓ L’extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) possédera des
métabolites secondaires ;

✓ L’extrait éthanolique des feuilles de Eclipta prostrata (L.) L. (Asteraceae) aura des
activités antidotes qui favoriseront la neutralisation des effets toxiques des venins de serpents.

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