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**Claas Mowers Disco 3050FC Plus 3050FC 3050F Plus 3050F 3000FC
Operator's Manual** Size : 20.2 MB Format : PDF Language : English, Poland
Brand: Claas Type of machine: Agricultural Type of document: Operator's Manual
Model: Claas Mowers Disco 3050 FC Plus, Disco 3050 FC, Disco 3050 F Plus,
Disco 3050 F, Disco 3000 FC Number of Pages: Pages Claas Mowers Disco 3050
FC Plus, Disco 3050 FC, Disco 3050 F Plus, Disco 3050 F, Disco 3000 FC EN
Operator's Manual Claas Mowers Disco 3050 FC Plus, Disco 3050 FC, Disco 3050
F Plus, Disco 3050 F, Disco 3000 FC PL Operator's Manual
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Notre vie pratique, réelle, dès que les passions ne l'agitent pas,
est ennuyeuse et fade; quand elles l'agitent, elle devient bientôt
douloureuse; c'est pourquoi ceux-là seuls sont heureux qui ont reçu
en partage une somme d'intellect excédant la mesure que réclamé le
service de leur volonté. C'est ainsi que, à côté de leur vie effective,
ils peuvent vivre d'une vie intellectuelle qui les occupe et les divertit
sans douleur et cependant avec vivacité. Le simple loisir, c'est-à-dire
un intellect non occupé au service de la volonté, ne suffit pas; il faut
pour cela un excédant positif de force qui seul nous rend apte à une
occupation purement spirituelle et non attachée au service de la
volonté. Au contraire, «otium sine litteris mors est et hominis vivi
sepultura» (Sénèque, Ep. 82) (Le repos sans l'étude est une espèce
de mort qui met un homme tout vivant au tombeau). Dans la
mesure de cet excédant, la vie intellectuelle existant à côté de la vie
réelle présentera d'innombrables gradations, depuis les travaux du
collectionneur décrivant les insectes, les oiseaux, les minéraux, les
monnaies, etc., jusqu'aux plus hautes productions de la poésie et de
la philosophie.
(La richesse de l'âme est la seule richesse; les autres biens sont
féconds en douleurs).—(Trad. E. Talbot. 12e épigr.)
DE CE QUE L'ON A
Ajoutons encore que ces gens-là possèdent non pas tant dans leur
tête que dans le cœur une ferme et excessive confiance d'une part
dans leur chance et d'autre part dans leurs propres ressources, qui
les ont déjà aidés à se tirer du besoin et de l'indigence; ils ne
considèrent pas la misère, ainsi que le font les riches de naissance,
comme un abîme sans fond, mais comme un bas-fond qu'il leur
suffit de frapper du pied pour remonter à la surface. C'est par cette
même particularité humaine qu'on peut expliquer comment des
femmes, pauvres avant leur mariage, sont très souvent plus
exigeantes et plus dépensières que celles qui ont fourni une grosse
dot; en effet, la plupart du temps, les filles riches n'apportent pas
seulement de la fortune, mais aussi plus de zèle, pour ainsi dire plus
d'instinct héréditaire à la conserver que les pauvres. Toutefois ceux
qui voudraient soutenir la thèse contraire trouveront une autorité
dans la première satire de l'Arioste; en revanche, le docteur Johnson
se range à mon avis: «A woman of fortune being used to the
handling of money, spends it judiciously: but a woman who gets the
command of money for the first time upon her marriage, has such a
gust in spending it, that she throws it away with great profusion»
(voir Boswell, Life of Johnson, vol. III, p. 199, édit. 1821) (Une
femme riche, étant habituée à manier de l'argent, le dépense
judicieusement; mais celle qui par son mariage se trouve placée
pour la première fois à la tête d'une fortune, trouve tant de goût à
dépenser qu'elle jette l'argent avec une grande profusion). Je
conseillerais, en tout cas, à qui épouse une fille pauvre, de lui léguer
non pas un capital, mais une simple rente, et surtout de veiller à ce
que la fortune des enfants ne tombe pas entre ses mains.