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Cours Dassainissement
Cours Dassainissement
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Cours d’assainissement.
1. Généralité :
Les eaux de surfaces constituent un écosystème où règne une communauté d'êtres vivants qui
établissent des relations et interactions entre eux et leur milieu. Dans ce fragile équilibre, un
seul facteur de l'écosystème est modifié, et c'est l'équilibre qui est perturbé.
C'est ainsi que la présence ou la surabondance d'un élément dans un écosystème dont il est
normalement absent constitue une pollution. Nos eaux usées contiennent de nombreux
éléments polluants. Ces polluants s'ils se retrouvent directement dans les milieux naturels,
perturbent les écosystèmes.
Les eaux usées nécessitent d'être traitées avant leur évacuation dans le milieu récepteur, la
protection de l'environnement en dépend.
Les eaux usées résultent de la pollution tant physico-chimique que bactériologique des eaux de
consommation de bonne qualité, du fait des activités humaines, qu'elles soient domestiques,
industrielles ou agricoles (Richard, 1996). Ces eaux proviennent de quarte sources principales :
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement
porteuses de pollutions organiques. Elles se répartissent en eau ménagère qui a pour origine les
salles de bain et les cuisines, elles sont généralement chargées de détergents, de graisses, de
solvants, et de débris organiques. Il s'agit aussi des rejets des toilettes, chargées de diverses
matières organiques azotées et de germes fécaux.
La pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 à 200 litres d'eau est évaluée
à:
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· de 70 à 90 grammes de matières en suspension.
· 4 grammes de phosphore.
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient d'une
industrie à l'autre. En plus des matières organiques azotées ou phosphorées, elles contiennent
également des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants
organiques, des hydrocarbures.
Normalement les eaux pluviales ne sont pas forcément polluées. Elles ne sont considérées
comme des eaux usées que si elles sont mélangées avec des effluents urbains au niveau des
égouts de type unitaire. Elles sont de même nature que les rejets domestiques et peuvent
contenir en plus des éléments toxiques (Hamdani, 2002).
Il s'agit de rejets liquides agricoles issus du ruissellement d'eau d'irrigation qui entraîne des
engrais, des pesticides, des herbicides ou des rejets organiques dus à un élevage important.
La composition des eaux usées est extrêmement variable en fonction de leur origine
(industrielle, domestique, etc.). Elles peuvent contenir de nombreuses substances, sous forme
solide ou dissoute, ainsi que de nombreux micro-organismes. En fonction de leurs
caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et du danger sanitaire qu'elles représentent,
ces substances peuvent être classées en quatre groupes : les micro-organismes, les matières en
suspension, les éléments traces minéraux ou organiques, et les substances nutritives.
4.1.1. La température :
Il est primordial de connaître la température d'une eau. En effet, elle joue un rôle très important
dans la solubilité des sels et surtout des gaz, et la détermination du pH .Donc cette grandeur
physique permet de déceler les conditions extrêmes préjudiciables au bon fonctionnement du
processus biologique.
4.1.2. Le pH :
Le pH est la mesure du caractère acide (1 < pH < 7) ou basique (7 < pH < 14) des eaux usées.
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En général, l'activité biologique se situe entre 6.5 et 8 unités de pH. En dehors de cet intervalle,
le pH affecte la vie aquatique et par conséquent influence l'autoépuration du milieu naturel.
C'est la quantité de pollution organique et minérale non dissoute dans l'eau (Gomella et
Guerree, 1978). Les MES sont responsable d'ensablement et de baisse de pénétration de la
lumière dans l'eau, ce qui entraîne une diminution l'activité photosynthétique et une chute de la
productivité du phytoplancton.
Les phénomènes d'autoépuration dans les eaux superficielles résultent de la dégradation des
charges organiques polluantes par les micro-organismes. La demande biologique en oxygène
est, par définition, la quantité d'oxygène nécessaire aux microorganismes vivants pour assurer
l'oxydation et la stabilisation des matières organiques présentes dans l'eau usée. C'est un
paramètre qui permet d'évaluer la fraction de la pollution organique biodégradable .Par
convention, la DBO5 est la valeur obtenue après cinq jours d'incubation (Eckenfelder, 1982).
La gamme de la DBO5 des eaux usées urbaines au Maroc est 200-400mg/L (Foutlane, 2005).
DCO est la quantité d'oxygène nécessaire pour oxyder les matières organiques y compris les
matières biodégradables et non biodégradables par voie chimique. Vu la simplicité de mesure
de DCO et sa précision, il s'est avéré nécessaire de développer des corrélations entre la DBO5
et la DCO ainsi le rapport DCO/ DBO5 des eaux usées urbaines est proche de 2 (Gomella et
Guerree, 1978), le rapport DCO/ DBO5des effluents domestiques est de 1,9 à 2,5. (Hamdani et
al, 2002).
Les formes de l'azote dans les eaux usées sont l'azote total (NTK), les nitrates (NO3 -) et les
nitrites (NO2 -). En plus de la toxicité de la forme ammoniacale et nitrique l'azote intervient
dans le phénomène de l'eutrophisation. Donc, sa caractérisation et sa quantification sont
primordiales pour les rejets liquides dans le milieu naturel (Deronzier et al., 2001).
C'est la quantité de phosphore total contenu dans l'eau sous diverses formes : plyphosphates,
organophosphates et orthophosphates. Le phosphore est aussi responsable de l'eutrophisation
du milieu aquatique, d'où l'obligation de sa détermination (Martin, 1987).
5. Paramètres microbiologiques
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5.1. Protozoaires :
Ils sont présents dans les eaux usées à l'état de kystes. La principale forme pathogène pour
l'homme est Entamoeba histolytica, agent responsable de la dysenterie amibienne (Bouhoum et
al, 1997)
5.2. Helminthes :
Les helminthes sont rencontrés dans les eaux usées sous forme d'oeufs et proviennent des
excréta des personnes ou d'animaux infectés et peuvent constituer une source de réinfection par
voie orale, respiratoire ou par voie cutanée (Lamghari et Assobhei, 2005).
5.3. Virus :
Les virus se trouvent dans les eaux résiduaires à des concentrations de l'ordre de milliers
d'unités infectieuses par millilitre d'eau. Parmi les infections virales d'origine hydrique, on
trouve la poliomyélite, également on peut citer l'hépatite A.
C'est un groupe de bactéries utilisé comme indicateur de contamination fécale. Ils appartiennent
à la classe des Enterobacteriaceaes. Ce sont des bacilles à gram négatif, asporogénes, oxydase
négative, aérobies ou anaérobie facultatifs, capables de se multiplier et de fermenter le lactose
et produisent de gaz, d'acide et d'aldéhyde (Guedira, 2001). On les considère comme bons
indicateurs de contamination fécale, ils se cultivent à 44°C.
Les coliformes totaux se developpent a 37°C. Ces derniers peuvent avoir une origine non
strictement fecale : Le sol, les insectes et les plantes peuvent les heberger. Les coliformes
totaux sont inclus dans les germes temoins de contamination fecale de deuxieme ordre. (Imziln,
1990).
Ces bactéries appartiennent a la famille des streptococcaceae, sont des cocci généralement
disposées en diplocoques ou en courte chaine, a gram négatif, asporulantes, immobiles,
aérobies facultatifs et possédant un métabolisme fermentatif. Ces germes colonisent l'intestin
de l'homme et des animaux a sang chaud. Leur présence dans le milieu hydrique prouve une
pollution d'origine fécale de l'eau. Cependant, on peut trouver aussi des streptocoques fécaux
dans le sol, les plantes et les insectes (Papadakis, 1982).
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Chapitre 2. Systèmes et schémas d'assainissements
a) systèmes fondamentaux,
b) système pseudo-séparatif,
c) système composite,
d) systèmes spéciaux.
a) systèmes fondamentaux
On distingue :
- le système séparatif
- le système unitaire
L’évacuation de l’ensemble des eaux usées et pluviales est assurée par un seul
réseaux généralement pourvu de déversoirs d’orages permettant en cas d’orage le
rejet direct, par surverse, d’une partie des eaux dans le milieu naturel.
- le système mixte
b) système pseudo-séparatif
c) système composite
C’est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à divers aménagements,
une dérivation partielle des eaux les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau
d) systèmes spéciaux
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Le réseau fonctionne en charge de façon permanente sur la totalité du parcours.
Bien que les réseaux d’évacuation revêtent des dispositions très diverses selon le
système choisi, leur schéma (page suivante) se rapproche le plus souvent de l’un
C’est souvent celui des villes ou communes rurales qui ne se préoccupent que de
l’évacuation par les voies les plus économiques et les plus rapides sans avoir un
Ce schéma permet de reporter par simple gravité l’ensemble des effluents plus loin à
faire l’objet de relèvement, se trouve soulagé des apports des bassins dominants qui
Selon que le réseau converge vers un ou plusieurs points bas où l’on peut reprendre
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2.3. Types de réseaux
nécessairement connaître :
zone étudiée,
d’évacuation,
raccordement.
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la cote de mise en charge du réseau pour connaître les répercussions éventuelles,
la profondeur du collecteur,
Pour cela, il convient de contacter les services chargés de la police des eaux de
les activités qui y sont attachées ainsi que les objectifs de qualité fixés.
Une étude préalable s’avère nécessaire pour répondre aux questions suivantes :
- est-il possible de choisir une solution alternative mieux adaptée, plus économique
que la mise en place de canalisations.
d’imperméabilisation),
de pollution de la nappe),
- la qualité des eaux de ruissellement (si rejet dans un milieu naturel de bonne qualité).
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Conception d’un réseau d’assainissement
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Chapitre 3. Évaluation des débits à collecter
3.1.Evaluation du débit des eaux usées domestiques :
Le calcul se fait généralement en fonction de l’estimation des quantités et de la qualité des rejets
provenant des habitations et des lieux d’activités.
En général, les débits des eaux usées sont évalués sur la base des consommations d’eau
potable.
On considère que 80 % de ce volume aboutit dans le réseau d’égout qui représente le débit
moyen de rejet journalier.
Ces besoins seront évalués pour l’horizon futur avec la dotation nécessaire
Qpop = Pf * D
Pf : population future.
( )
Avec :
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n : nombre d’année séparant l’horizon voulu et l’année de référence (exp :n= 20 ans)
. Etude de l’extension :
Le nombre prévus pour l’extension est de :
D : dotation journalière.
L’estimation des eaux usées à évacuer se fait généralement en multipliant les débits de ces
différents besoins par un coefficient de minoration qui est estimé de 0.8.
équipement quantité Dotation Débit moyenne de Coeff Rejet (m³/j) Rejet (l/s)
(l/j/u) consommation de
(m³/j) rejet
Actuel Future Actuel Future Actuel Future Actuel Future
0.8
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3.3. Evaluation des débits de pointes d’eaux usées
Qp = Qmoyj*kp
1. Méthode linéaire :
2. Méthode superficielle :
(Cri.Ai )
Ai
Crp =
Avec :
Crp : Coefficient de ruissellement pondéré.
Ai : Surface totale de chaque sous bassin (ha).
Cri : Coefficient de ruissellement de chaque sous bassin.
Remarque :
Le coefficient de ruissellement est estimé en fonction des tableaux suivants :
Coefficient de ruissellement en fonction des catégories d’urbanisation :
TableauIV.2. : Coefficient de ruissellement en fonction des catégories d’urbanisation :
Zones d’urbanisme Cr
Zones très denses 0.90
Zones denses 0.60 – 0.70
Zones moins denses 0.40 – 0.50
Quartiers résidentiels 0.20 – 0.30
Squares, jardins, prairies 0.05 – 0.20
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Tableau IV.3 : Coefficient de ruissellement en fonction des caractéristiques des zones
d’influence :
Zones d’influences Cr
Surface totalement couverte (toit en métal, ardoise) 0.90
Toiture avec pend de joints 0.85
Toiture avec joints cimentés 0.75 – 0.85
Surface goudronnée 0.25 – 0.60
Chemin en gravier 0.10 – 0.20
Gras, terrains de sport 0.10 – 0.30
Jardin gazon 0.05 – 0.25
Forêt 0.01 – 0.02
Le coefficient de pointe est le rapport entre le débit maximum horaire et le débit moyen
journalier
KP =
Ce coefficient est calculé pour chaque tronçon du réseau selon la formule suivant :
Avec :
√
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Paramètre exprimant la limite inférieure à ne pas dépasser lorsque :
Si calculé ; calculé ;
Si calculé ; K p = 4.
Qptroncon = Qmoyjtronc*kp
Avec :
Qut : débit usé totale (l/s).
Qp : débit du point (l/s).
Qc : débit concentré (débit d’équipement) (l/s).
Avec :
Qth : débit usé a temps humide en (l/s).
Qmc : débit moyen cumulé en (l/s).
Qcc : débit concentré cumulé en (l/s).
Les résultats des débits des eaux usées ont été triés dans le tableau ci-après
Avec :
S : surface agglomérée en hectare.
Qm : débit moyen
Qc : débit concentré
Qut : débit usé totale (l/s)
P : propre.
T : transité.
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3.5. Evaluation des débits d’eaux pluviales :
Toute étude d’un réseau d’assainissement nécessite une détermination des débits pluviaux.
Les débits d’eaux pluviales seront calculés pour une précipitation de fréquence décennale et
d’une durée de15mn, car ces eaux doivent être collectées dans les canalisations d’évacuation
pour éviter les débordements (inondation) .Deux méthodes essentielles se présentent pour
l’estimation des débits pluviaux :
- La méthode superficielle ;
- La méthode rationnelle.
A. Méthode rationnelle :
C’est une méthode qui consiste à estimer le débit a partir d’un découpage du bassin versant en
secteurs limités par les lignes isochrones, cette méthode fut découverte en 1889, mais ce n’est
qu’en 1906 qu’elle a été généralisé, elle est connue aussi par la méthode de LIOYD DAVIS *,
c’est une méthode qui a fait et fait ses preuves surtout pour les bassins urbains a faible surface
( 10 ha).
Elle consiste à estimer les débits pluviaux suite à une averse d’intensité moyenne « i »
supposée constante durant la chute de pluie sur des surfaces d’influence de superficie « A »,
caractérisée par un coefficient de ruissellement « Cr ». La méthode rationnelle s’exprime par
la formule suivante :
Qp .Cr.i. A (l / s)
Avec :
Qp : débit pluviale (l / s)
A : surface de l’aire d’influence (ha)
Cr : coefficient de ruissellement.
i : intensité de précipitation (l / s / ha).
: Coefficient correcteur de l’intensité tenant compte de la distribution de la pluie dans
l’espace, dont sa détermination est en fonction de la forme du bassin.
.Validité De La Méthode Rationnelle :
Cette méthode est utilisée pour des surfaces limitées ; le résultat est encore plus fiable du fait
de la bonne estimation du coefficient de ruissellement, ainsi elle est applicable pour des zones
ou le temps de concentration ne dépasse pas 30 minutes.
.Remarque :
En tenant compte des caractéristiques de notre agglomération du point de vu surface, pente, et
coefficient de ruissellement la méthode rationnelle car les conditions de la validité de la
méthode sont satisfaisants pour tous les surfaces de notre agglomération ; en procédera par
cette dernier pour l’évaluation des débits des eaux pluviales.
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B. Méthode superficielle :
Cette méthode a été proposée par M.CAQUOT en 1949. Elle tient compte de l’ensemble des
paramètres qui influent sur le ruissellement, elle se traduit par l’équation suivante :
1 v 1 w
Q( f ) K u .I u .C r u . A u
Ou :
Q (f) : Débit pluvial de fréquence f ; f=90%. (m3/s)
K, u, v, w : Coefficients d’expression.
I : Pente moyenne du collecteur du sous bassin considéré. (m/m).
Cr : Coefficient de ruissellement.
A : Surface du sous bassin considéré. (Ha).
Les coefficients d’expression K, u, v, w sont donnés par les relations :
(0,5) b ( f ) .a( f )
K
6.6
v 0,41b( f )
u 1 0,287b( f )
w 0,95 0,507b( f )
a (f) et b (f) sont des paramètres de la relation :
i(t , f ) a( f ).t b( f )
Ou :
i (t, f) : Intensité de pluie de durée t et de fréquence f. t = 15 min.
f = 90 %.
La pente moyenne du collecteur du sous bassin considéré est donnée par la relation :
I = CtnamCtnav
L
Cam : cote amont du collecteur (m) ;
Cav : cote aval du collecteur (m) ;
L : longueur du collecteur (m) ;
Dans le cas où le tracé présente des déclivités, on divise le parcours « L » du collecteur en
tronçons et on détermine la longueur et la pente moyenne de chacun séparément, puis on
détermine la pente équivalente pour des tronçons placés en série, en utilisant la formule
suivante :
21
2
N
Li
Iéq N i 1
Li
( )
i 1 Ii
Li : distance partielle du tronçon i ;
Ii : pente du tronçon i ;
N : nombre des tronçons.
En outre, si les tronçons sont placés en parallèles, on utilise la formule suivante pour calculer
la pente moyenne équivalente :
2
N
IiQi
Iéq i N
1
Qi
i 1
Ii : pente du tronçon i ;
Qi : débit du tronçon i ;
N : nombre des tronçons.
.Remarque :
La valeur du débit Q (f) donnée par l’expression correspond à une valeur brute, celle – ci doit
tenir compte d’un coefficient m d’où :
Q (f) corrigé = m Q (f) brute
Avec :
m : coefficient d’influence donné par l’expression qui suit :
0.84.b ( f )
b
M 1 0.287.b ( f ) M
m
2 2
L
Et M : coefficient d’allongement M =
A
Où :
L : longueur du plus long parcours hydraulique en (m)
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A : surface du bassin considéré en (m²)
.Validité de la méthode superficielle :
Elle est valable pour les limites d’application suivantes :
une superficie totale <200 ha
la pente doit être comprise entre (0.2 < I < 5) %
le coefficient de ruissellement (0.2 < Cr < 1)
le coefficient d’allongement (0.8<M <2).
Temps de concentration :
C’est une caractéristique du bassin, définie comme étant le temps mis par la pluie tombée au
point le plus éloigné en durée de l’écoulement, pour atteindre l’entrée du collecteur qui doit
évacuer l’apport de la surface considérée.
Le temps de concentration de chaque tronçon est donné par :
Tc= T1 + T2
Avec :
- t1 : le temps mis par l’eau ruisselant des toits et les différentes aires pour atteindre la
bouche d’égout la plus proche, en générale en prend 5min
- t2 : représenté le temps mis l’eau pour s’écoule depuis la bouche la plus éloigné jusqu’au
collecteur considéré, ce terme est donc fonction de vitesse d’écoulement :
T2= L/60*V
( )
Avec :
-Ptc : la pluie de courte durée en mm
-Pjmax : pluie maximale journalière en mm
-b : exposant climatique.
-T : Le temps de concentration en min.
Intensité moyenne de la précipitation :
L’intensité de la pluie est donnée par la formule suivante :
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Avec :
I : Intensité moyenne de la précipitation en (l/s/ha).
T : Le temps de concentration en min.
Ptc : la pluie de courte durée en mm
Estimation des débits des eaux pluviales :
a) Cas de tronçon linéaire :
b)
A B C
B
QcAB= Q propre AB+ Qtr AB
pour le temps de concentration :
TCAB= TcAB+(LAB/VAB .60.
c) Cas d’une jonction :
Pour le débit :
A C D
Q
tron LONGEAUR Ai(ha) Cri Di Nbre,hab Qmoy j(l/s) Kp Qp(l/s) Qéqu(l/s) Qpt Q TRAN CUMUL
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Chapitre 4. Calcul hydraulique du réseau d'évacuation des eaux
4.1. Dimensionnement du réseau d’assainissement
4.1.1. Condition d’écoulement et de dimensionnement
Lorsqu’il s’agit de réseau d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées dans une même
conduite, les conditions d’auto-curage doivent être satisfaites.
Il faut assurer une vitesse minimale de 0,6 m/s pour le (1/10) du débit de pleine section, et une
vitesse de 0,3 m/s pour le (1/100) de ce même débit avec un diamètre minimal de 300 mm.
Si ces vitesses ne sont pas respectées, il faut prévoir des chasses automatiques ou des
curages périodiques.
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L’écoulement dans les conduites d’assainissement est généralement à surface libre, la formule
de continuité sert pour le dimensionnement est la suivante :
(V.1)
Où :
(V.2)
Où :
√
[ ] ( )
Où :
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[ ] (V.4)
Rapport des débits : rapport entre le débit de tronçon et celui à pleine section.
(V.5)
(V.6)
(V.7)
Il existe des regards à chaque emplacement du système d'assainissement qu'il est nécessaire
de contrôler et/ou d'entretenir. Ils sont donc situés :
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À noter : le regard de répartition comporte une entrée qui reçoit les eaux prétraitées et
plusieurs sorties qui vont vers les filières de traitement.
Dimensions et matériaux
Les tés, boîtes de branchements et boîtes d'inspection sont de petits regards (20x20 ou 30 x30
cm). Ils sont souvent utilisés pour changer de direction à la canalisation :
Les regards sont de plus grandes dimensions (à partir de 30 x 30). Les regards sont dits
« visitables » à partir d'1 m de diamètre. Les grands regards sont surtout utilisés en
assainissement collectif.
Les boîtes de branchements ou regards sont de formes rondes ou carrés.
Les matériaux utilisés sont le plastique et le béton. Le premier permet une meilleure
étanchéité, le second un meilleur maintien dans le sol, surtout en cas de présence
d'eau.
À noter : les regards en PVC munis d’un tampon à fermeture hydraulique permettent d'éviter
les désagréments éventuels dus aux odeurs.
Regards et rehausse
Le bas des regards est situé au niveau du fil d'eau : là où l'eau s'écoule. Leurs hauteurs
peuvent être augmentées par une réhausse, afin d'arriver à la hauteur du sol.
Attention : il ne faut pas percer un regard pour l'aligner sur une canalisation. Vous devez
jouer sur la profondeur d'implantation de ce regard pour adapter l'entrée préfabriqué à la
canalisation.
Dans tous les cas, il faut laisser les regards accessibles, ne pas couvrir les regards de
végétations (entretien régulier) et ne pas circuler sur les regards de visites.
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Lorsque le tracé nécessite des changements de direction à 90°, il faut évitez les coudes à
angles droits qui risquent de bloquer l'écoulement de l'eau.
Dans ce cas, on peut opter plutôt pour deux coudes à 45° avec un tronçon de tuyau entre ces
deux pièces ou créer un regard de visite étanche.
Les regards permettent de contrôler votre installation. Mais ils peuvent connaître eux-mêmes
différents dysfonctionnements : couvercle ou boîte cassés, mauvais emboitement, matériaux
dégradée, obturation.
Les regards en béton peuvent être également altérés. Cela est dû à la production d'acide
sulfurique par le dispositif d'assainissement et indique un dysfonctionnement du dispositif
(souvent : mauvais écoulement).
Attention : lorsque vous ouvrez les regards, laissez un temps d'aération. Ne laissez pas
d'enfant sans surveillance à proximité (risque de noyade et de gaz toxique).
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Mise en œuvre
2.1 Pose
_ Lit de pose d’une épaisseur de 10 cm en-dessous de la génératrice inférieure extérieure, en
sable de carrière concassé.
_ Enrobage d’une épaisseur de 20 cm au-dessus de la génératrice supérieure extérieure, en
sable de carrière concassé et mise en place du grillage avertisseur marron.
_ Les remblais de la tranchée sont systématiquement effectués avec des matériaux d'apport
conformes à la réglementation en vigueur, compatibles avec les recommandations issues
de l’étude de sol (géotechnique) et permettant à l’entreprise de respecter les objectifs de
densification adaptés au type de chaussée.
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