Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Younès SAOUD
Fiche technique
Module majeur , Filière master spécialisé IGEA Semestre 1
Objectifs:
Le module est destiné à offrir aux étudiants une formation de base visant à combler les
lacunes et acquérir des notions scientifiques et techniques indispensables dans les
domaines fondamentale de la biologie des eaux et appliqué de l’hydrobiologie des eaux
naturelles et usées.
Cours et TD :
Introduction Générale
I: Eau, milieu vivant Microbiologie des eaux :
II: Pollution des eaux :
III: Microbiologie et Parasitologie des eaux
IV: Eaux usées: Définitions, caractéristiques, traitement et réutilisation
►La Pollution Biologique (par des microorganismes ou par des parasites) de l'eau,
intéresse l 'ingénieur dans La mesure où la présence de ces microorganismes
provoque des modifications dans les possibilités d‘utilisation de cette eau , en vue
d'un usage déterminé.
La nature et la fréquence des germes pathogènes contenus dans l’eau (naturelle ou usée)
sont déterminées à travers des analyses microbiologique et parasitologique, ces dernières
sont susceptibles de fournir plusieurs informations, à savoir :
Grâce aux conditions particulières de température et de pression qui règnent sur Terre, l’eau y est
présente dans ses trois états (vapeur, liquide et solide). C’est ainsi que l’on distingue quatre grands réservoirs
d’eau dans l’hydrosphère : les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines),
l’atmosphère et la biosphère.
Planète bleue
►Aussi bien les eaux de surface (marine et continentale) que les eaux souterraines (nappe phréatique et puits)
présentent une qualité biologique qui correspond à leur composition en espèces animales, végétales, fongiques et
microbiennes.
Ces espèces forment une communauté et vivent en parfait équilibre. Toute altération du milieu aquatique
induit le désquilibre de la communauté et de la qualité biologique.
L’état biologique d´une eau repose sur une expertise des espèces vivantes recensées dans les eaux
naturelles ( eaux marines et eaux continentales).
L’ensemble des organismes constituent des bio-indicateurs de la qualité des eaux.
►Deux catégories d'indicateurs sont utilisées pour mesurer la pollution microbiologique des eaux.
Deux types de germes sont recherchés, Escherichia coli et les Streptocoques fécaux.
Ces germes ne sont pas dangereux en soi, mais jouent le rôle de témoin, pouvant indiquer, par leur présence, la
présence de germes pathogenes dangereux. En cas de pollution avérée, on recherche, en plus, les Salmonelles et
les entérovirus.
E.coli Streptocoques
D'autres paramètres sont pris en compte, comme le pH, la transparence, les huiles minérales, les mousses, les
phénols et les matières flottantes.
la qualité biologique évaluée grâce à des indicateurs relatifs aux peuplements de végétaux (Indice
Biologique Diatomées ou IBD), d’invertébrés (Indice Biologique Global Normalisé ou IBGN) et de poissons
(Indice Poisson Rivière ou IPR).
la qualité microbiologique (bactériologique et virologique) est estimée par des analyses spécifiques aux
types de germes recherchés
►Aussi bien les eaux naturelles que l´eau potable ont des normes de qualité pour être exploitées
et ou consommées. Cette qualité est estimée sur le plan physico chimique et biologique
(microbiologique et parasitologique) .
I) Introduction à la microbiologie:
1- Définition:
La microbiologie est une discipline de la Biologie qui étudie les micro-organismes (microbes)
et les activités qui les caractérisent. Comme science appliquée, elle se consacre
à l'identification et à la caractérisation des micro-organismes ;
à l'étude de leur origine et de leur évolution ;
à définir leurs caractéristiques, les produits de leurs activités et leurs besoins ; et
à comprendre les relations qu’ils entretiennent entre eux et avec leur milieu naturel ou artificiel.
Sont des microorganismes ubiquistes et cosmopolites. Elles présentent différentes formes et regroupement
cellulaires: Sphériques (coques), en bâtonnets (Bacilles), incurvées et
spiralées (spirilles et vibrions).
Ces formes peuvent s´associer:
- en chaines (=Strepto-);
- en doublé (= Diplo-)
- en amas (=Staphylo-)
► Les flagelles sont des appendices protéiques flexibles ( flagelline). Leur nombre et leur position peuvent différer
selon les espèces de bactéries.
► La flagellation (ou ciliature) polaire monotriche correspond à la présence d’un seul flagelle à un pôle de la bactérie
(exemple des Vibrio). La flagellation polaire lophotriche correspond à la présence de plusieurs flagelles au pôle de la
bactérie (Pseudomonas par exemple). D’autres bactéries comme Escherichia coli produisent des flagelles sur toute la
surface cellulaire et possèdent donc une flagellation péritriche.
Coloration gram
Consiste á colorer des
bactéries avec un colorant
violet de l´iode, á les
rincer de l´alcool, puis á les
colorer encore, avec un
colorant rouge , la
coloration dépend de la
structure de la paroi
bactérienne:
Les Gram+ (paroi riche en
peptidoglycane) retiennent
la coloration violette
Les Gram- ont moins de
peptidoglycane, conservent
le colorant rouge.
1- Catabolisme= réactions de dégradation des macromolécules en petites molécules avec production d´énergie
chimique (ATP). Le catabolisme correspond à des oxydations, sont des réactions exergoniques.
2-Anabolisme = réactions de synthèse de macromolécules a partir de composes simples. Il utilise de l´ATP.
L´Anabolisme correspond à des réductions, sont des réactions endergoniques.
Ex : Glycolyse: se déroule dans le cytoplasme en anaérobiose, le
glucose (6C) est oxydé en 2 pyruvate (3C). Le devenir de ce produit
diffère selon que le métabolisme est respiratoire ou fermentif.
Le terme « E. coli présumé » correspond à des coliformes thermotolérants qui produisent de l’indole
à partir de tryptophane, à 44 C°. Les coliformes ont les caractères biochimiques propres à cette
espèce. (RODIER, 2005).
« Microorganismes se développant à 37 C° sur un milieu de Salnetz et Bartley, donnant une réaction positive à 44 C°
sur une gélose biliée à l’esculine et qui, de plus, donnent une réaction négative dans l’essai à la catalase ».
Les eaux usées ont une grande charge bactérienne (108 – 10 11 bact/ml) liée a la contamination fécale.
Une contamination industrielle peut avoir lieu ( rejet de levures et bactéries lactiques,…).
Il est possible de procéder à l’identification des coliformes totaux de trois manières (APHA, AWWA
et WEF, 2012; Santé Canada, 2012) :
- Méthode qualitative présence/absence;
- Filtration sur membrane (méthode quantitative);
- Fermentation en tubes (méthode semi-quantitative).
La méthode présence/absence et la filtration sur membrane (FM) avec un milieu de culture à substrats
enzymatiques qui permettent la détection simultanée d’E. coli et des coliformes totaux sont les plus employées
actuellement.
Documents Prof. Younès SAOUD
Principe:
►L’échantillon d’eau à analyser est mélangé au milieu de culture solide préalablement fondu et
refroidi à une T proche de la T de solidification.
► Après incubation, les colonies qui se développent à la surface et à l’intérieur du milieu sont
comptées.
Les techniques d´examen bactériologiques courantes consistent en :
1. un décompte des colonies pour déterminer le nombre de bactéries présentes : après ensemencement de
l´échantillon sur milieux appropriés.
Deux types de milieux de cultures qui peuvent être implanter en tubes ou en boites de Pétri ,
Ils sont divers et varient selon le but de la culture, il est possible de placer les micro-organismes dans des
conditions optimales, ou tout à fait défavorables.
2. Lecture des résultats: les résultats sont exprimés en UFC/ml (Unité Formant colonie par millilitre), Il s'agit de
l'unité permettant de dénombrer les bactéries vivantes. Une UFC correspond à une colonie
Les résultats sont exprimés en nombre d'unités formant colonies (UFC) :
- par ml pour les micro-organismes aérobies à 37°C et à 22°C
- par 100 ml pour les coliformes à 37°C, les coliformes thermotolérants et les streptocoques
fécaux.
- Milieu minimum (milieu défini) comportant les éléments chimiques strictement nécessaires à la
croissance bactérienne (glucose, K2HPO4, (NH4)2SO4, MgCl2, Fer, ou des sels de Cu, Zn, Co, Ni, B, Ti);
- Milieu empirique dont on ne connaît pas exactement la composition (cœur-cervelle, embryon de
poulet,…);
- Milieux sélectifs permettent uniquement la culture de certains genmes. Pour cela on ajoute des éléments
qui inhibent la croissance (antibiotiques, NaCl,…):
- Milieux enrichis contenant, outre les composants de base, des composants indispensables aux bactéries,
que celles-ci ne peuvent pas synthétiser (Gélose au sang frais, gélose Braid Parker –BP);
- Milieu de culture différentiel (indicateur) permet de distinguer deux types de microorganismes se
développant dans un même milieu. Les indicateurs colorés de pH ou d'oxydoréduction (tel que Rouge neutre,
Rouge de phénol, l´éosine ou Bleu de méthylène)
-Ex: Géloses CLED-BCP, EMB, MCK, MSA, SS, XLD,…etc.
RECOMMANDATION:
De façon préventive Il est recommandé de faire analyser l’eau potable (provenant de puits, de lacs, de
rivières, sources, ruisseaux, etc) au moins une à deux fois par année soit au début du printemps et à
l’automne (abondance d’eau).
Type de Exemples:
Virus
Virus a ADN Herpèsvirus (Herpesviridae); * Herpes simplex (HSV-1, HSV-2)
Enveloppés * Virus varicelle-zona (VZV); * Cytomégalovirus (CMV); * Herpèsvirus
humains (HHV-6, HHV-7, HHV-8) Hépadnavirus , * Virus de l’hépatite
B (HBV, VHB); Poxvirus (Poxviridae)
NUS Adénovirus (Adenoviridae); Papillomavirus (Papillomaviridae)
Polyomavirus (Polyomaviridae); Parvovirus (Parvoviridae)
Virus a ARN Orthomyxovirus (Orthomyxoviridae); * Virus grippaux (influenza)
Enveloppés Virus parainfluenza ; * Virus des oreillons; * Virus de la rougeole; *
Virus respiratoire syncytial (RSV) ; Coronavirus (Coronaviridae) ,
Rhabdovirus (Rhabdoviridae);* Virus de la rage Togavirus
(Togaviridae); * Virus de la rubéole, Flavivirus (Flaviviridae); * Virus
de l’hépatite C ; (Arénavirus (Arenaviridae) * Virus de la
chorioméningite, * Virus de la fièvre de Lassa Filovirus (Filoviridae)
* Virus Ebola; Hantavirus (famille des Bunyaviridae) Rétrovirus
(Retroviridae) , Virus delta ou de l’hépatite D (HDV) .
NUS Picornavirus (Picornaviridae), * Poliovirus, * Coxsackievirus
* Echovirus, * Virus de l’hépatite A , Calicivirus (Caliciviridae) ,
* Virus de l’hépatite E , Rotavirus (famille des Reoviridae)
3- Cycle viral et multiplication dans la cellule hôte :
Le cycle viral correspond a toutes les étapes
que doit subir un virus pour aboutir a la production
de nouvelles particules virales.
Tout virus a besoin d´une cellule hôte pour se
multiplier. Aucun virus ne peut se reproduire en
dehors de la cellule vivante.
-Bactéries dégradant la matière carbonée: sont des hétérotrophes, en anaérobiose produisant le CO2 et ou le CH4
Ex: Methanococcus, Methanobacillus, Methanobacterium.
-Bactéries nitrifiantes : sont des Autotrophes, aérobies produisant NO2- a partir de NH4+ et NO3- a partir de NO2-
DEx: Nitrosomonas sp et Nitrobacter
-Bactéries réduisant les nitrates: En anoxie, elles respirent sur les NO3- en fixant l´O2 et libérant le N2 gazeux.
Ex: Paracoccus denitrificans et Thiobacillus denitrificans
-Bactéries déphosphatantes: La déphosphoration se fait par alternance de phases anaérobies / aérobies.. Des composes Poly-
phosphatés sont stockes dans les bactéries ce qui se traduit par un appauvrissement du milieu en P.
Ex: Acinetobacter
-Bactéries réduisant les sulfates: sont capables de réduire les SO4 – en H2S et HS
Ex: Desulfovibrio desulfuricans
Maladies Agents
Origine bactérienne
Fièvres typhoïdes et paratyphoïdes Salmonella
Dysenterie bacillaire Shigella
Choléra Vibrio cholera
Gastro-entérites aiguës et diarrhées Escherichia coli
Origine virale
Hépatites A et E Virus hépatite A et E
Poliomyélite Virus poliomyélitique
Gastro-entérites aiguës et diarrhées Entérovirus
Adénovirus
Origine parasitaire
Gastro-entérites Amibes, Balantidium, Giardia
, Cryptosporidium & certains
œufs d’helminthes
Balantidium coli
Les plus important sont les vers du tube digestif comme Ascaris lumbricoidea, les tenias
Taenia saginata, Trichuris richuira, Strongyloides stercolaris, les Ancylostomes :
Ancylostoma duodenale y Necator americanus et les Trématodes : Schistosoma hamatobium
ou S. mansoni, Fasciola hepatica, etc …..
Les pathologies qu'ils engendrent correspondent aux diverses parasitoses signalées au
début.
Les Helminthes comportent un cycle évolutif assez complexe et sont pour la plupart des
hétéroxènes (cycles indirects a 2 ou plusieurs hôtes) .
Ø de l’œuf Œuf à éperon Œuf à clapet Œuf sans éperon ni
(ex : Schictosome) (ex : Douve et clapet
Cestode)
Ø > 120 µm Eperon latéral : Trématodes Ex : Coque épaisse:
Ex : Schistosoma mansoni ; -Fasciola hepatica ; Ex : Cestodes (Taenia)
Eperon terminal: -Fasciolopsis; Coque mince:
Ex : Schistosoma -Gastrodicoides Ex : Nématodes
haematobium & (Strongyles)
S. intercalatum
Ø < 100 µm Ex : Schistosoma japonicum 70 <Ø < 100 µm Coque épaisse: Nématodes
(Trématodes) Ex: Paragonimus, Ex : Ascaris & Trichuris
Dibothriocephalus Coque mince: Nématodes
Ø ~ 30 µm Ex : Ancylostomes.
Ex: Dicrocoelium,
Clonorchis,
Opisthorchis.
Coque mince:
Nématodes
Ex : Ancylostomes
DMP
Il y a donc un réel potentiel de substitution de l'eau potable par de l'eau de pluie (stockée et filtrée) pour ces
usages.
Documents Prof. Younès SAOUD
Séparation des réseaux "eaux usées eaux pluviales:
Les EP étant « propres », doivent clairement être séparées
des EU. Leur évacuation s’effectue directement dans le milieu naturel .
Généralement , cette séparation vise à protéger le milieu récepteur.
►Les industries consomment beaucoup d'eau , Les volumes utilisés peuvent aller de +500 l/jr (agro-
alimentaire) jusqu’à +150000 l/jr (centrale nucléaire).
Les principales industries impliquées dans le rejets des eaux résiduaires sont: L’ agroalimentaire , Le
vinicole , La chimie , La cosmétologie , L’industrie automobile , L’industrie textile , La papeterie, La métallurgie, etc…
►On peut faire un classement des principaux rejets industriels suivant la nature des inconvénients qu’ils déversent :
Performance du lagunage :
La performance se mesure par calcul du rendement éliminatoire des bassins choisis :
Le calcul du rendement (R) se fait sur la différence entre la concentration entrant dans le bassin (concentration
d’affluent ( Ca) et la concentration sortant du bassin ( concentration d’effluent (Ce).
La formule la plus simple et la plus utilisée est:
aC e-C
R = _______ x 100
Ca
Les meilleurs rendements sont pour R > 80% et les mauvais rendement sont pour R < 35%
Les eaux usées traitées utilisables (EUT) en irrigation sont récupérées en sortie de station d’épuration, au lieu
d’être normalement restituées dans les cours d’eau. La réutilisation des eaux usées après traitement concerne
principalement l’irrigation de surfaces agricoles, mais également les espaces verts (terrains de golf notamment).
En fonction des niveaux de qualité des EUT, des contraintes d’usage, de distance vis-à-vis d’espaces sensibles et
de types de terrains sont imposées:
-La catégorie dont les normes associées
sont les plus exigeantes (catégorie A)
vise l’irrigation de cultures maraîchères
non transformées et l’arrosage d’espaces
verts ouverts au grand public (tels que
les golfs);
- La catégorie dont les normes associées
sont les moins exigeantes (catégorie D)
vise l’irrigation de forêts d’exploitation
avec un accès contrôlé du public.
- La catégorie B correspond aux cultures
maraichères, céréalières et fourragères
transformées, ainsi que l’horticulture.
La catégorie C autorise l’usage sur certaines cultures transformées que par irrigation localisée.
Les normes considérées par la réglementation pour la qualité des EUT et leur réutilisation sont similaires à celles
utilisées dans les pays européens (France, Espagne, Italie)
A noter que l’utilisation des EUT implique pour l’exploitant que sur chaque parcelle irriguée il réalise une
analyse de sol tous les dix ans sur chaque point de référence. Ces analyses portent sur les éléments traces
(cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, plomb zinc) et sur le pH.
Documents Prof. Younès SAOUD
►Les eaux usées sont employées pour des usages agricoles, industriels et urbains au lieu d'être
rejetées en rivière ou en mer (Tableau ci-dessous).
Formes de réutilisation Application
► Effets et conséquences de la réutilisation
Irrigation en agriculture Culture maraîchère, Arbre fruitiers
des EU épurées.
Cultures industrielles, Aquaculture
L’impact de la réutilisation des EU épurées est
variable et relatif dans l’espace et dans le temps. Utilisations industrielles Eau de refroidissement
Les EU traitées ne sont jamais épurées à 100%,.
Dans leur rejet persistent souvent des germes L'utilisation urbaine Irrigation de parcs, Ecoles, Golfs,
susceptibles d’être transmis à l’homme ou aux Résidences
Protection incendie,
animaux domestiques exposés.
Recyclage en immeuble
Cependant leur réutilisation dans l’irrigation
des terres agricoles peut avoir: Activités récréatives Augmentation des cours d'eau pour le
- un effet fertilisant (cas où les rejets contiennent pèche, la natation
une charge organique relativement importante et Production de l'eau Production indirecte d'eau potable
riches en N et P ) et /ou potable
- une portée de contamination biologique, cas où
les rejets épurés effluents sont riches en germes microbiens et parasitaires.
Les EU épurées pourraient constituer une bonne alternative pour l’irrigation des champs,
puisqu’elles peuvent contenir non seulement plus de nutriments ( N, P, K) que les eaux de la nappe
mais elles sont souvent moins salées.
L’impact de ces eaux, destinées à l’irrigation , sur la qualité chimique et microbiologique de la nappe d’eau
souterraine est fortement influencé par la pluviométrie et varie selon le site géographique considéré et la
saison.
Documents Prof. Younès SAOUD
En France le C.S.H.P (Conseil Supérieur d’Hygiène Public). propose de retenir le risque para-
sitologiques comme le plus représentatif du risque infectieux lié à l'utilisation des eaux usées épurées
pour l'irrigation des cultures et l'arrosage des espaces verts.