Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Université d'Alger
Faculté de Médecine
CHU - Sud Ouest d'Alger
Département de chirurgie dentaire
VIII- CONCLUSION
INTRODUCTION
Aujourd'hui les gestes simples d'hygiène courante paraissent
évidents mais cela n'a pas toujours été le cas. Même dans le domaine médical,
l'adoption de mesures d'hygiène systématiques est relativement récente.
En 1848, le Docteur Ignaz Philipp Semmelweis, médecin accoucheur
autrichien, émet l'hypothèse que le taux élevé de fièvres puerpérales
apparaissant chez les parturientes serait dû aux médecins eux-mêmes. Il a en
effet remarqué que le secteur de la clinique où les accouchements sont
pratiqués par des infirmières présente beaucoup moins de mortalité que celui
où exercent les médecins. Ce véritable précurseur clinicien de l'asepsie retient
pour cause possible le fait qu'ils pratiquent les dissections à mains nues.
Comme il pense que l'eau et le savon ne suffisent pas, il leur demande de les
laver vigoureusement avec une solution concentrée de chlorure de chaux.
L'essai est concluant, le nombre d'accouchées atteintes diminue
considérablement, mais les médecins, dont la peau est irritée (et les habitudes
bousculées)…, se fâchent et finissent par obtenir son renvoi de la clinique.
Il faudra attendre trente ans pour que Louis PASTEUR fasse
considérablement avancer les connaissances scientifiques sur les micro-
organismes. Grâce à lui, au fur et à mesure que l’on découvre de nombreuses
bactéries et leur rôle clé dans les infections, on comprend qu’il est possible de
s’en protéger et comment le faire. La stérilisation et les progrès vont
s'installer définitivement.
Au XXème siècle, un office international d’hygiène publique est mis
en place et s’installe à Paris en 1907. Il deviendra l’OMS (Organisation
Mondiale de la Santé) en 1946.
Devenue une véritable discipline scientifique, l'hygiène aboutit à
l’instauration de pratiques rigoureuses et codifiées qui tiennent une grande
part dans l’allongement de notre espérance de vie. L’hygiène au quotidien
sous-entend la notion de propreté mais dans le domaine médical on parle
d’asepsie, véritable priorité de santé publique.
L'asepsie est effectivement primordiale dans un cabinet dentaire pour
la sécurité des patients et celle du médecin.
C’est une garantie contre les risques d’infections liés aux soins, que
ces infections soient provoquées par des virus, des bactéries, des champignons,
des levures… Et cet environnement dangereux évolue sans cesse. N'avons-
nous pas appris, dans la dernière décennie, le rôle nuisible des prions
II-DÉFINITION
Asepsie : c’est la mise en œuvre des moyens permettant de maintenir un
organisme vivant ou un milieu inerte (matériel –milieu de culture) exempte de tout
germe .ou c’est l’ensemble des mesures propre a empêcher tout apport exogène de
microorganismes ou des virus.
Antisepsie : c’est la mise en œuvre des moyens physiques ou chimique de
lutter contre l’infection par destruction systématique des germes pathogène qui
souillent un organisme vivant.
Désinfection :
La désinfection est une opération au résultat momentané, permettant
d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus indésirables
portés sur des milieux inertes contaminés en fonction des objectifs recherchés.
La destruction des micro-organismes signifie que les désinfectants ont au
minimum une action bactéricide, fongicide et virucide.
Le terme de désinfection s’applique aux milieux inertes tels que sols,
surfaces, instruments air, eau etc. il doit être proscrit pour les tissus vivants pour les
quels « antisepsie » est la terminologie appropriée.
Stérilisation :
La stérilisation est la mise en œuvre d’un ensemble de méthode et de
moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants de quelque nature
que ce soit portés par un objet parfaitement nettoyé.
Le résultat de l’opération, non limité à l’opération, est l’état de stérilité.
Un dispositif médical est étiqueté « stérile » lorsque la probabilité
théorique d’un micro-organisme viable, présent sur ce dispositif, est «égale ou
inférieure à 106 sur 1 million d’objets identiques placés dans le stérilisateur, 1
seul peut être encore contaminé en fin de cycle.
III - CABINET DENTAIRE
1- ERGONOMIE
1-1- DEFINITION
C’est l’étude des conditions de travail, le rapport entre l’homme et l’outil.
D’après BERGSON c’est l’ordre géométrique et l’ordre vital.
* LE FAUTEUIL : doit présenter des qualités ergonomiques suivantes :
se mettre en décubitus quand le patient est lipothymique.
Le siège adaptable avec ces parties qui sont constituées de : têtière,
dossier.
* LE TABOURET : Doit être stable, et avoir un dossier et se déplacer
facilement
* LES ETAGES D’ARRANGEMENT : la hauteur rationnelle varie entre
80 et 130 cm au dessus du sol.
* L’EQUIPEMENT OU L’UNIT : il doit descendre et monter avec le
fauteuil. Les instruments doivent être présent dans l’équipement.
* LE CRACHOIR ET L’ECLAIRAGE.
LE FAUTEUIL + L’EQUIPEMENT OU L’UNIT+ LE CRACHOIR
1-2- OBJECTIFS
Diminution des possibilités d’erreur
Augmente l’efficacité et le rendement du travail.
Réduit la fatigue
Améliore la rentabilité.
2 - EQUIPEMENTS, LOCAUX ET ORGANISATION DU TRAVAIL
Lors de l'acquisition d'un nouvel équipement, on devrait être attentif
aux multiples améliorations apparues récemment en vue d'une meilleure
hygiène.
2-1– LOCAL DE SOIN, ORGANISATION DU TRAVAIL
Le local de soin doit être réservé exclusivement au travail au
fauteuil. Il est donc déconseillé d’y installer d’autres postes de travail tel
que le bureau du praticien. Il faut qu’il puisse être entretenu et désinfecté
de manière optimale.
- COMMANDES ET POIGNÉES
Les boutons de commande et poignées sont manipulés avec des
mains souillées sans qu’on en soit bien conscient et peuvent donc intervenir
sournoisement dans la contamination croisée. On limitera au strict
nécessaire les contacts avec des poignées (scialytique, tablettes).
- ALIMENTATION EN AIR ET EN EAU
Lorsque l’on arrête le moteur et le spray de refroidissement, un
phénomène de réaspiration peut entraîner des germes présents dans la
bouche du patient et contaminer non seulement la conduite dans
l’instrument, mais également au-delà.
Il faut penser, en début de journée et après chaque patient, à faire
fonctionner à vide (hors de la bouche) pendant quelques secondes les
moteurs (s) turbine (s) avec le spray et la seringue multifonctions.
- MOBILIER
La disposition d’instruments dans les tiroirs près du
poste de travail présente 2 inconvénients importants : d’une part ces
instruments seront rapidement contaminés par l’air ambiant, d’autre
part, leur préhension sera fréquemment source de contamination.
Mieux vaut utiliser au maximum des systèmes de plateaux préparés.
- ORDINATEUR
L'ordinateur, qui équipe de plus en plus de cabinets, pose
indiscutablement des problèmes d'hygiène si l'on doit manipuler le
clavier ou une souris durant les traitements. On peut y remédier en
les recouvrant d'une fine feuille de cellophane renouvelée pour
chaque patient. L'évolution rapide de cet équipement permettra
bientôt de disposer de systèmes plus hygiéniques pour la saisie des
données, comme par exemple un crayon stérilisable à pointer sur
l'écran, saisie par la voix, etc. Si un tel système n'est pas disponible, il
faut prendre des mesures de précautions ou introduire les données
entre les traitements, avec des mains propres.
2-2 - NETTOYAGE DE LA ZONE MÉDICALE
Après chaque patient le poste de travail doit être nettoyé et
désinfecté
- L’UNIT
Les instruments rattachés à l’unit, comme les seringues
multifonctions, les moteurs, turbine, détartreur, bistouri électrique,
etc. doivent être déconnectés, leurs caches et les embouts désinfectés
(voire stérilisés).
On nettoiera également la surface de l’unit dont le revêtement
doit être aussi lisse que possible et résistant aux produits utilisés au
nettoyage et la désinfection.
- LE CRACHOIR
Cette partie de l’équipement est particulièrement contaminée,
elle ne doit pas être touchée sans protection et doit être nettoyée et
désinfectée après chaque patient.
- LES EMBOUTS
Les embouts de la seringue à eau, à air ou multifonction et d’autres
appareils qui entrent dans la bouche sont contaminés à chaque usage. Il faut
donc veiller à les stériliser s’ils ne sont pas à usage unique
Il faut également nettoyer et désinfecter les poignées des tablettes, des
tiroirs, du siège, du scialytique, de l’appareil RX ainsi que tous les interrupteurs
et boutons de commandes que l’on a touchés durant le traitement.
On nettoiera également la têtière à moins d’utiliser des housses prévues
à cet effet. Pour nettoyer tous ces éléments et les désinfecter, on utilise de
préférence des linges à usage unique ou des serviettes en papier imprégnées
d’une solution détergente (et de préférence désinfectante) ; toutes les surfaces
sont essuyées minutieusement pour assurer l’enlèvement mécanique de toutes les
souillures ; ensuite on applique un désinfectant actif.
Pour tous les produits et particulièrement pour les désinfectants, il faut
éviter les mélanges improvisés, respecter les dilutions et les temps d’application
conseillés.
ASPIRATION
- LUNETTES
-SYSTÈME D’ASPIRATION CHIRURGICALE
-HOUSSES DE PROTECTION
4-4- PROTECTION CHIMIQUE
Deux méthodes permettent d’éliminer les agents microbiens des mains:
LE LAVAGE DES MAINS
L’ANTISEPSIE OU «DÉSINFECTION» HYGIÉNIQUE DES MAINS.
5. MESURES DE SÉCURITÉ
La principa1e mesure de sécurité concernant la protection du praticien
et de son personnel est constituée par l’observation des règles
d’installation et de mise en oeuvre des appareils de radiographie. Depuis
de nombreuses années une réglementation très stricte et
malheureusement souvent méconnue des praticiens permet d’éviter les
problèmes médicaux voire les contestations inhérents à l’exposition aux
rayonnements ionisants.
1- Bactéries :
Organismes unicellulaires de formes variées (cylindre,
sphère, bâtonnet, vibrion, …) mesurant environ 1
micromètres et contenant un seul chromosome. Elles se
multiplient en grossissant et en se divisant en deux.
(Ex: Staphylocoques, Entérocoques, Streptocoques,…)
2- Les levures et les moisissures :
Ce sont les champignons microscopiques qui peuvent se
diviser en deux groupes :
les levures ou champignons micellaires : le plus connu
est le candida albicans
les moisissures ou champignons filamenteux : par
exemple l’Aspergillus responsable de bronchites ou de
lésions de la plèvre.
3-Virus :
Agents infectieux ne possédant qu’un type d’acide
nucléique (ADN ou ARN), Les virus ont une taille de
l’ordre de 20à 450 nm.
Les virus peuvent engendrer deux types de manifestations
virales : les manifestations aigues, persistantes :
Maladies virales aigue :(grippe, poliomyélite, rougeole,
oreillons, etc.).
Maladies virales persistantes :
infections chroniques : celles-ci s’installent lorsque
l’organisme est incapable d’éliminer de lui-même le
virus infectant. L’hépatite B chronique, la
mononucléose infectieuse sont deux exemples
classiques chez l’homme.
infestions latentes : se traduit par des épisodes aigus
séparés par des phases de rémission
asymptomatiques (exemple : l’herpès).
Infections lentes : caractérisées par une période
d’incubation très longue. Le rétrovirus VIH1 agent du
sida est l’exemple typique de ce genre d’infection virale.
4- Parasites :
Ce sont des être vivants qui vivent de façon
temporaire ou permanente aux dépens d’un autre
vivant supérieur. L’hôte, Parmi ces organismes on
distingue les protozoaires et les métazoaires.
A) Buts :
protéger le praticien et le personnel paramédical
Assurer une meilleure qualité de soins tout en garantissant la
sécurité du patient
B) Objectifs :
Prévenir la transmission des infections en réduisant le nombre de
bactéries pathogènes
Éliminer la contamination croisée en cassant le cycle de l’infection
Recevoir et traiter chaque patient et chaque instrument comme étant
un facteur de risque
2- Rôle du chirurgien dentiste :
Mettre en place un programme d’hygiène dans la pratique
quotidienne ;
Assurer sa propre formation et celle de ses aides et collaborateurs.
S’assurer du bon déroulement du programme d’hygiène.
Etablir un questionnaire confidentiel pour chaque patient.
3- Mesures à prendre pour le patient :
A) Anamnèse : Ça concerne les antécédents généraux du patient,
et les antécédents de transfusion ou toxicomanie...etc. Ce qui justifie
dans certains cas d’autres méthodes de travail ; exemple :
- Patient immunodéprimé
- Patient porteur d’agent pathogène.
B) Aseptie-antiseptie :
a) Protection physique :
1- Têtière à usage unique : La têtière sera protégé des équipements
par une housse à usage unique et non tissé en polypropylène gras.
2) Tabliers de protection à usage unique : Il s’agit de feuille de
cellulose absorbante collée sur une feuille en polypropylène
imperméable munie d’attaches souples
Rôle : - Isoler le patient du champ opératoire
- Protéger ses vêtements.
3) Champ opératoire stérile : , une feuille de polyester et de
cellulose imperméable Pour les interventions chirurgicales importantes
ou implantologie.
Précautions « standard »
Gants en polyéthylène.
2) Aspiration chirurgicale :
En aspirant les liquides biologiques, elle protége
le praticien ainsi que le patient
Housses de protection : à fin de prévenir les contaminations croisées par
manipulation des boutons et poignets, ces derniers seront enfouies sous des
membranes ; pour les anciennes commandes feuilles adhésives en plastique,
en cellophane ou en aluminium.
OBJECTIF INDICATION
Eliminer les salissures et réduire la flore - Actes ne présentant pas de risque infectieux
Transitoire par action mécanique. - Après un geste de la vie courante.
OBJECTIF INDICATION
OBJECTIF INDICATION
- Rincer et sécher.
2) Antiseptie des mains :
OBJECTIF INDICATION
A séchage rapide (gel ou solution) contient : Apres lavage et séchage des mains :
- déposer une dose du produit dans les
mains
* agents antiseptiques (alcool, chlorhexidine....) -frictionner 30 à 60 secondes (selon les
Indications du fabriquant).
* agents protecteurs (émollients, glycérine, vit).
Précautions « spécifiques » : pour les patients à haut risque
de contamination ; en plus des précautions « standard », il y’a
d’autres mesures à respecter :
Blouse à usage unique (fermée à manches longues).
Double paire de gants.
Désinfection deux fois des surfaces de contact.
Utilisation maximale de matériel à usage unique.
2) Désinfection avec un Spray vaporisé que l’on laisse sécher sur la surface traitée.
e) Système d’aspiration :
* Nettoyage automatique.
* Aspirer entre chaque patient de l’eau seule.
* Les canules d’aspiration sont traitées selon le protocole
appliqué pour les instruments critiques.
5- 2 Traitement de déchets :
A) Traitement primaire des déchets:
a) Déchets à caractères infectieux :
Déchets souillés, contaminés par le sang. Que faire ?
Conduite : doivent être placés dans des conteneurs à parois rigides inviolables
et résistant aux piqûres (donc pas en carton) bien les renfermer,
colorés et marqués du symboles des déchets.
c) Déchets d’amalgames : (mercure)
L’amalgame dentaire fournit deux types de déchets :
- Des déchets secs, excédent d’amalgame utilisés en dentisterie restauratrice ;
- Des déchets humides provenant du rinçage de la cavité buccale du patient.
La gestion de ces deux types de déchets diffère :
- Les déchets secs sont stockés dans des micros conteneurs et récupérés
en vue d’un traitement ;
- Les déchets humides sont récupérés selon deux principes :
* Soit par centrifugation
* Soit par décantation sédimentation
d) Déchets assimilables aux ordures ménagères :
Il s’agit des déchets à jeter avec les ordures ; les bavettes, serviettes en papier,
chiffons jetables et autres déchets non contaminés sont classés dans cette catégorie.
Les instruments qui doivent être réutilisés rapidement peuvent être stérilisés,
après nettoyage et séchage, en les plaçant dans des stérilisateurs à billes
à 250 °C pendant au moins 10 secondes.
Ce système consiste en billes de verre chauffées à 250 °C dans lesquelles les instruments
thermostables sont introduits et stérilisés à leur extrémité. Un stockage ou un emballage
ultérieur sont impossibles. Une autre méthode est de tremper les instruments dans
de l’éthanol à 96 %, puis de les enflammer. Après refroidissement, les instruments sont
stériles et prêts à l’utilisation immédiate. La "stérilisation à froid" à base d’aldéhydes est
à considérer comme une désinfection.
7- mesures à prendre en endodontie
Les pièces à mains, contre angles et turbines sont souillés par de la salive,
éventuellement du sang, voire même du pus, certainement sur la face extérieure,
souvent aussi à l'intérieur de l'instrument. Leur complexité les rend difficiles à
désinfecter et à stériliser, surtout dans la partie interne.
Ces instruments doivent être prédésinfectés, nettoyés lubrifiés et stérilisés après
chaque traitement.
* Prédésinfection et nettoyage manuel des instruments rotatifs
-nettoyer la face externe à l’aide d’une lingette imbibé d’une solution décontaminante.
-Instrument rotatif en place, évacuer l’eau des canalisations durant 30 secondes.
-Retirer la fraise.
-Déconnecter l’instrument rotatif.
-Envoyer un spray nettoyant, lubrifiant.
-Replacer la fraise.
-Replacer l’instrument rotatif sur les cordons.
-Faire fonctionner 30 secondes pour évacuer l’excès de lubrifiant.
-Retirer la fraise.
-Déconnecter l’instrument rotatif.
-Essuyer la face externe de l’excès de lubrifiant.
-Essuyer la fibre optique avec un coton imbébé d’alcool.
-Cette méthode ne permet aucune action efficace sur les parties internes.
Prédésinfection et nettoyage des instruments rotatifs par automate.
* Nettoyage.
II est exécuté par immersion et brossage dans une solution savonneuse.
Cette simple action constitue déjà presque une stérilisation. Les savons sont
au premier chef des « mouillants », et les germes mouillés sont pratiquement
et instantanément rendus inoffensifs.
Ces instruments sont alors rincés à l'eau et essuyés.
Stérilisation à l'autoclave.
Cette méthode est absolument efficace ; elle est seule utiliser en
chirurgie.
Elle se fait en présence de vapeur d'eau sous pression. Son inconvénient est
d'oxyder les instruments d'acier au carbone (dont les dentistes font usage :
fraises, broches à canaux, ciseaux à e-mail ou excavateur etc.).
La corrosion peut être évitée en maintenant au voisinage des instruments
Stérilisation
du nitrite de par les vapeurs de formolconnu
dicyclohexylammonium, à chaud :
sous l’abréviation DICHAM
La propriété du trioxyméthylène de se dépolymériser facilement en
dégageant du formol, est utilisée pour la stérilisation à basse
température
d'instruments fins qui risquent d'être altérés par des chauffages
répétés.
Les tire-nerfs, broches de Kerr, bourre pâtes et en général les ins
truments
à canaux, seront placés en tubes ou boîtes; les couvercles sont ouverts,
et sont refermés aseptiquement en Ies sortant du stérilisateur.
Le trioxyméthylène en poudre ou pastille est placé dans un godet.
Il suffira de chauffer à 70 °C pour obtenir la dépolymérisation.
et de laisser deux heures les instruments dans cette atmosphère
chaude formolée.
Stérilisation par ébullition simple :
La stérilisation à froid peut également être obtenue avec les vapeurs de formol.
Prader emploie l'asphaline qui contient du trioxyméthylène, du thymol,
du camphre et de l'oxyde de zinc comme support. Dans des boîtes genre Pétri,
compartimentées, il place dans une case l'asphaline, tandis que les quatre autres
sont utilisées pour les instruments à canaux, les boulettes de coton, les sondes
montées, etc. Ce procédé nous semble très intéressant pour tout instruments à
canaux qui redoutent les températures élevées.
Le trempage dans des produits chimiques
1-Affectaions rhinopharyngées :
Principalement la grippe, le rhume et les maladies virales transmises par aéro-
contamination impliquant une incapacité de 2 à 3 jours.
3-les varicelle : c'est la primo-infection par le virus appelé Herpes Zoster (VZV)
ou herpes virus varicellae. Le contage est toujours direct par les gouttelettes de
salive; plus rarement par les lésions cutanéo-muqueuses.
1- le syphilis :
2- le gonocoque:
GROUPE II : maladies sans lésions apparentes ou symptomatologie fruste :
A- TUBERCULOSE :
A- SIDA:
Le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) est une maladie létale caractérisé
par une déficience immune progressive et sévère causée par un rétrovirus :
le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ; le SIDA peut être défini comme
ensemble d'infections opportunistes. Le germe eu cause est le virus à ARN appartient
au sous groupe des leutivirus , il existe deux types :
Le VIH 1 le plus répandu actuellement (Europe, Amérique, Asie, Afrique)
et le VIH 2 présent surtout en Afrique de l'ouest .
La transmission :
le virus est transmis par contact sexuel, par le sang et les dérivés sanguins
contaminées ou par le mère à l'enfant au cour de la grossesse et l’accouchement.
B- Hépatite B :
C'est une maladies infectieuse dont le virus appartient a la famille des hepadnaviridae
il s'agit d'un virus à ARN constitué d'une capside et une enveloppe.
Le VHB est un virus relativement résistant aux agents physique et chimiques
antimicrobiens ce qui nécessite des protocoles de décontamination et de stérilisation
précis au cour de l'infection chronique les particules virales sont présent en grand
nombre dans la circulation sanguine et dans la plupart des liquides biologiques.
Les modes de transmission principaux du virus de l'hépatite B sont la transmission
percutanée.
La transmission verticale de la mère a l'enfant
C- Hépatite C :
Le virus responsable est le VHC appartient au groupe des flaviviridae, il s’agit d'un
virus a ARN muni d'une enveloppe et une capside portant des spécificités antigéniques.
La contamination par le virus de l'hépatite C se fait par le sang selon les maladies
comparables a celle de l'infection par le VHB mais principalement parentérales :
Transfusion sanguine, toxicomanie mais aussi matériel contaminé par le sang infecté
et mal stérilisé.
D- HERPES :
V- La prévention :
1. PREFACE :
Dans la prévention des infections on peut ramener les principales mesures préventives
à trois groupes :
-mesures visant en premier lieu la protection du travailleur de la santé contre
les maladies transmissibles par le sang (HIV, HBV, HCV) : il s’agit de mesures
universelles ou standards.
-mesures de confinement de la source infectieuse : il s’agit de mesures d’isolement
prises chez les patients infectieux ; ces mesures son principalement d’application dans
les hôpitaux.
-mesures d’interruption de la voie de transmission, notamment par le lavage,
la désinfection et la stérilisation ; l’hygiène des mains s’y rapporte également.
A- Mesures universelles ou "standard":
Les mesures de précautions universelles ont vu le jour avec l'émergence du SIDA.
Elles ont pour but de protéger systématiquement le soignant et ses patients contre
des affections transmissibles par le sang. Il n'est à cet égard pas tenu compte du fait
que l'on connaisse ou non l'état infectieux du patient.
Le matériel à utiliser qui entrera en contact avec les muqueuses du patient doit
subir une désinfection de haut niveau ou une stérilisation, toujours précédée
d'un nettoyage approfondi.
Le soignant protége ses muqueuses par le port d'un masque et de lunettes de
protection ou d'un écran.
Le soignant porte des gants pour tout contact avec le patient .Après les avoir enlevés ;
le soignant se lave les mains.
Si les vêtements de travail risquent d'être souillés, on porte une blouse ou un tablier.
On évitera à tout prix les piqûres en ne recapuchonnant pas les aiguilles et autres
objets coupants et en les déposant lors de l'élimination dans récipients spécialement
prévus à cet effet.
Le matériel qui a été en contact direct et indirect avec la salive, le sang et
les muqueuses du patient (p.ex. reflux ou aspiration de la salive) doit être nettoyé
et subir ensuite une stérilisation ou une désinfection de haut niveau.
Les empreintes buccales; les prothèses et sont nettoyée et traitées au moyen
d'un désinfectant avant d'être envoyées au laboratoire de prothèse par exemple.
Les déchets et le linge sont emballés de manière étanche.
B- Importance se l'anamnèse :
Le fais de bien établir une anamnèse un élément important dans la protection des
patients et des personnes qui dispensent qui dispensent les soins.
C- Gants :
Le lavage et la désinfection des mains ne remplacent pas le port des gants
et inversement
D-TENUE DE TRAVAIL:
Masques: le masque sert à protéger aussi bien le praticien que le malade.
Le praticien porte un masque contre les éclaboussures dues à certains actes
produisant des aérosols ou la projection de particules dures et coupantes (détartrage,
fraisage, polissage, etc.…)
Ainsi que des contaminations bactériennes ou virales lors de soins à des patients
présentant des infections buccales ou des voies respiratoires (TBC) ou porteurs de
maladies virales transmissibles par le sang (HBV,HCV,HIV…)
Le port du masque est spécialement indique pour protéger le patient si le praticien
est atteint d'une infection transmissible par les voies respiratoires (rhinite, grippe,….)
ou d'infection cutanée (ex: herpes).
Le masque doit bien recouvrir le nez et la bouche, être constitué en fibres synthétiques
à haut pouvoir de filtration (>95%) et de préférence être hydrofuge.
Actuellement, il existe des masques spécifiques qui, grâce à une filtration efficace
et à une excellente étanchéité autour du visage, offrent une protection accrue
vis – a –vis de Mycobacterium tuberculosis.
Lunettes ou écrans :
INDICATION POUR UNE DESINFECTION POUSSEE OU UNE
STERILISATION DES INSTRUMENTS :
Après les soins chez des malades atteints de SIDA, il faut rassembler
l'instrumentation et la désinfecter par immersion avant nettoyage et
stérilisation.
Les produits désinfectants ou antiseptiques pouvant être utilisés sont :
l'hypochlorite de sodium à 12° chlorométrique qui neutralise le virus en une
heure.l'alcool à 70°C qui neutralise le virus en 10 minutes.la glutaraldehyde
à 2° qui neutralise le virus en 2 heures.
Les personnes qui nettoient les instruments doivent porter des gants de caoutchouc
pour éviter de se blesser.
Les plans de travail qui ont pu être contaminés par la salive ou du sang doivent
être essuyés avec une serviette pour éliminer toutes les particules organiques,
désinfectés ensuite par agent chimique germicide. Une solution d'hypochlorite
de sodium est efficace à des concentrations élevées.
DEVENIR DU MATERIEL USAGE:
Tous les instruments tranchants (spécialement les aiguilles), les tissus, le sang
sont potentiellement infectants et doivent donc être manipulés avec beaucoup
de précautions.
6. Une prophylaxie en bithérapie peut être proposée après accident avec exposition
au sang, en cas de piqûre ou de contact massif contaminant avec du sangs de patient
VIH positif connu. Un inhibiteur de protéase peut être adjoint dans les cas ou
les risques de transmission apparaissent importantes
La prophylaxie doit être débutée le plu vite possible. Il est souhaitable de commencer
dans les 4heurs suivants l’accident. Cependant chaque cas doit être évalué avec
précision en tenant compte de tous les paramètres de l’accident et le soignant et
Toujours libre de refuser cette prévention.
7. Il n’existe pas de solution prophylaxie pour une contamination par virus de
l’hépatite Cependant, si le risque est avéré, il parait raisonnable de surveiller
les transaminases tous les 15 jours pendant 6 mois afin de détecter un pic
cytolytique. Le traitement précoce par l’interféron sera éventuellement décidé
par un hépatologue.
VIII- CONCLUSION