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[PHARMACOLOGIE] AZ RESIDANAT

AZ
PHARMACOLOGIE

2022
Pharmacologie suivi du médicament après sa mise sur le
PHASE IV marché, pour détecter, évaluer,
INTRODUCTION comprendre et de prévenir les risques
d’effets indésirables du médicament.
- un médicament = tout produit pouvant être D’où son appellation pharmacovigilance.
administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un - la voie IM = suspensions aqueuses, solu huileuse
diagnostic médical ou de restaurer, corriger, modifier - les voies permettant d’éviter le 1er passage hépatique
des fonctions organiques  les voies parentérales (IV, IM, ID, SC)
- La pharmacologie est la science qui traite:  rectale via les veines hémorroïdaires inf.
 la source du médicament,  sub linguale
 ses propriétés physiques et chimiques. - R ! les veines hémorroïdaires sup se jette le système
 Ses mécanismes d’absorption, de distribution, porte
de biotransformation, d’excrétion, d’action. - La voie auriculaire est caractérisée par une résorption
 ses effets biochimiques et physiologiques et ses presque nulle
usages thérapeutiques… - La voie d’administration la plus allergisante est la voie
- les bronches de la pharmacologie intra dermique

S’intéresse aux LA PHARMACOCINETIQUE


- propriétés physiques et
pharmacie chimiques des médicaments,
- à leur forme d’administration  Absorption
- leur préparation et mise en - La mb cytoplasmique n’est perméable qu’aux
condition. substances :
Etudie les sources des drogues  Liposoluble
pharmacognosie botaniques naturelles et leurs
 Non ionisé
principes actifs
Etudie la destinée des substances  Hydrosoluble
chimiques au sein des organismes - La forme non ionique dépend de
pharmacocinétique vivants, c-à-d, absorption,  PKa du substance
distribution, métabolisme,  PH du milieu
excrétion - Un médicament idéal doit avoir un équilibre entre
pharmacodynamie s’intéresse aux mécanismes
l’hydrophile et lipophilie mesuré par coefficient de
d’action des médicaments et leurs
effets biochimiques et partage liquide-eau (la quantité relative de substance
physiologiques sur les systèmes qui ira se dissoudre dans la phase lipidique d’un bain
biologiques contenant deux phases l’une est lipidique l’autre est
Pharmacologie l’étude des effets des aqueuse
Clinique médicaments sur l’être humain et - La plus part des M sont soit des acides ou bases faible
l’évaluation de leurs propriétés donc ionisables en fonction du pH du milieu
(efficacité, tolérance,
- Les acides sont plus ionisés en milieu basique et les
pharmacocinétique…)
Elle concerne alors les différentes bases plus ionisé en milieu aident (principe utilisé
étapes de l'essai clinique dans le TRT des intoxications
La toxicologie les effets nocifs des médicaments.  Barbiturique (acide)  alcalinisation des urines
- Les différentes étapes des essais cliniques par bicarbonate de sodium
 Amphétamine (base)
- Concerne un petit nombre de volontaires - Les étapes de l’absorption
PHASE I sains,  Libération : solide  liquide
- permet une évaluation approximative de
 Résorption
la tolérance du produit.
- Mécanisme d’absorption
- concerne un nombre réduit de malades
PHASE II - permet de juger l’efficacité  Passif
thérapeutique du produit  Diffusion passive
PHASE III C’est une étude comparative entre le  selon un gradient de concentration,
médicament étudié et les autres  pas d’énergie.
médicaments déjà disponibles sur le
 non spécifique d’un médicament, circulation générale et arrive à atteindre le site
 n’est pas saturable d’action (100% pour la voie IV)
 pas de phénomène de compétition.  Absolue = comparaison entre une dose de
 dépend bien évidemment de la masse molaire même principe actif administrée par voie IV
de la substance médicamenteuse prise comme référence et une autre dose
 filtration : selon un gradient de pression administrée par voie X
 diffusion facilitée : combiné à une autre  Relative : comparaison entre 2 même principes
substance selon un gradient de concentration actifs pris par la même voie (souvent orale), l’un
 Actif est pris comme référence et l’autre est celui que
 avec ou sans le gradient de concentration l’on teste pour mesurer sa biodisponibilité par
 spécifique rapport à la référence
 saturable  Distribution
 phénomènes de compétition. - Seuls les médicaments non liés et non ionisés peuvent
 peut-être inhibé ou induit par d’autres être distribués
substances médicamenteuses, - Les facteurs influençant la distribution d’un M
- Facteur influençant l’absorption d’un M  Liaison aux protéines plasmatiques
 Le type de préparation médicamenteuse et la  Vascularisation de l’organe et son avidité pour le
nature de l’excipient. médicament
 La solubilité aqueuse - Barrière hémato-encéphalique (lipidique) : passage
 Propriétés physico-chimiques du principe actif : que des substances liposolubles et non ionisés
Ionisation, solubilité, vitesse de dissolution. - Phénomène de redistribution : substance très
 La concentration de la substance au point liposoluble telle que le thiopental (anesthésique
d’administration. général) elle va d'abord être distribuée aux organes
 La vascularisation du site d’administration. très irrigués dont le cerveau. Elle va agir à ce niveau
 L’étendue et la perméabilité de la surface puis, toujours à cause de sa liposolubilité ; retraverser
d’absorption déterminée par la voie la barrière hémato-encéphalique pour se redistribuer
d’absorption.. aux tissus périphériques moins irrigués, d‘où arrêt
 Certaines affections pathologiques. rapide de l'effet thérapeutique, avec accumulation
- L’absorption à partir du point d’administration est périphérique  La courte durée d'action d'une
proportionnelle à la solubilité dans l’eau du liquide substance ne doit donc pas toujours être attribuée à
extracellulaire son élimination rapide.
- L’absorption des médicaments administrés par voie - Les sites réservoirs des médicaments
orale, se fait essentiellement dans l’intestin P. plasmatique - Albumine +++ fixe surtout les
Cependant, elle peut avoir lieu dans l’estomac pour molécules lipophiles et Acide +++
les petites molécules (eau, alcool), les molécules non - A1 glycoprotéine et A globuline
fixe surtout les molécules
ionisées au pH de l’estomac (aspirine), et les
basiques
molécules acides (ex : barbituriques). > 75% fortement lié
- Toutes les molécules absorbées par voie digestive < 25 faiblement lié
passeront obligatoirement par la veine porte et le foie Paracétamol = liaison nulle
- Facteurs influençant les l’absorption des Cellulaire - C. lipidiques
médicaments administrés per os : - C. hépatique
 L’âge Autres - Lieu de métabolisme = foie pour
les barbitiriques
 La prise alimentaire. - Lieu d’excrétion = rein pour
 Les pathologies gastro-intestinales : Crohn, pénicilline
syndrome de malabsorption. - Médicament sous forme libre:
 La vitesse de dissolution dans le tube digestif  actif [M]
pour les formes solides (comprimés).  diffusible à travers les membranes,
- La biodisponibilité : C’est la fraction de la dose  éliminée et/ou métabolisée.
administrée du principal actif (PA) qui passe dans la - Médicament sous forme liée :
 Agit comme une réserve
 Ne traverse pas les membranes. l’administration per os de certain
 Engendre une diminution de l’intensité de molécules peptidique tel que
l’action insuline, ACTH, péni G
Décarboxylation L-dopa  dopamine (ne peut pas
 Ralentit la dégradation et l’élimination.
traverser la barrière hémato-
 phénomène à prendre en considération lors de méningé
la détermination de la dose Conjugaison Addition d’une molécule tel que
- Une substance liée aux protéines peut être déplacée acide glucuronique ou sulfirique à
de cette liaison par une autre substance. un médicament
- La liaison aux protéines plasmatiques dépend de Acétylation Sous contrôle génétique
plusieurs facteurs Conséquence : formation
 L’affinité du médicament pour le site de liaison. e d’un métabolite
 Le nombre de sites de liaison disponibles.  inactif à partir d’une molécule mère active.
 La concentration du médicament.  actif à partir d’une molécule mère inactive.
- Le volume de distribution :  active à partir d’une molécule mère active
 Volume virtuel dans lequel le médicament serait  d’un métabolite réactif (toxique).
distribué après équilibre.
- Facteurs influençant les réactions de
 Vd = Quantité administré / Quantité biotransformation
plasmatique  Intrinsèque
 Vd important  importante distribution  Age : NN, NRS, sujets âgés
tissulaire  Génétique : vitesse d’acétylations (caractère
 Métabolisme (biotransformation) autosomique dominant)
- Réaction de transformation d’une molécule mère en  Pathologies : insuffisance hépatique
métabolites plus hydrosoluble et plus ionisés  Extrinsèque
facilement éliminables  Associations médicamenteuse
- Siège : foie +++, rein, poumon, intestin - Inducteurs enzymatiques: stimulation de CYP450 
- Schémas générale accélération du métabolisme des médicaments
 une diminution de l’effet (durée d’action) si les
métabolites sont inactifs
 une augmentation de l’effet si les métabolites
sont actifs
 une augmentation de la toxicité si les
métabolites sont réactifs
 EX : le phénobarbital, phénylbutazone, warfarin
Estérifications Sulfatation Rifampicine, Phénytoine, Griséofulvine, alcool.
Méthylation  Baisse de l’effet contraceptif (œstrogène)
sous rifampicine
 Les réactions de la phase I : fonctionnalisation =
- Inhibiteur enzymatique  Inhibition du CP450:
addition ou modifications d’une ou plusieurs
diminution du métabolisme de médicaments
fonction sur la molécule mère (les réactions de la
 une augmentation de l’effet du médicament
phase I facilite ceux de la phase II)
 une augmentation de la toxicité.
 Les réactions de la phase II : conjugaison =
 Exp: ATB : ciprofloxacine, l’érythromycine, le
association des médicaments à une nouvelle
chloramphénicol, des antidépresseurs comme
molécule qui le rend biologiquement inactive,
lafluvoxamine, des antifungiques (kétoconazole
plus hydrosoluble, facilement éliminé par le rein
et le miconazole)
Oxydation Incorporation d’une molécule d’O2
au substrat par le Cytochrome  Chloramphénicol + hypoglycémiant 
p450 lysosomial au niveau du Foie hypoglycémie
++ et intestin (très fréquente ++)
- Réaction de polymorphisme
Réductions Estérase, amidase, protéase, lipase
(la protéase rend impossible
 Excrétion  détermination du temps nécessaire pour
Rénale - Filtration glomérulaire = moléules l’élimination totale d’une substance
+++++ hydrophile, non ionisé, libre (non lié) - L’élimination d’une substance selon une cinétique
- Sécrétion tubulaire active du 1er ordre est
(proximal++)  Complète après 4 demi-vies,
 Système des anions
 Totale après 7 demi-vies s (6.25% de Cmax reste
 Système des cations
dans le plasma)
Pulmonaire gaz (éther, pour anesthésie générale) et
les liquides volatils (alcool, acétone). - L’équilibre thérapeutique = la quantité de
Biliaire et Molécules de haut poids moléculaire et médicament éliminée par unité de temps sera égale à
fécale très lipophile peut être de nouveau la quantité administrée pendant ce temps
réabsorbé : cycle entéro-hépatique)  Le temps d’obtention du plateau d’équilibre = 4
- L’arrêt de l’effet d’un médicament sans qu’il soit demi-vies
éliminé se voit dans les circonstances suivantes  La concentration plasmatique atteinte au
 Redistribution plateau d’équilibre sera proportionnelle à la
 Tachyphylaxie: des doses rapprochée et répétée dose administrée par unité de temps.
d’une substance entraine des réponses de plus  Les fluctuations de la concentration plasmatique
en plus faible jusqu’à l’absence total de l’effet d’équilibre (au plateau) seront inversement
(Ex. éphédrine) proportionnelles à la demi-vie du médicament et
 Effet antagoniste proportionnelles à l’intervalle de temps entre
 Compétitif = Morphine  nalaxone chaque dose
 Physiologique = Choc anaphylactique  B) Elimination à schémas dose dépendant
adrénaline - Elimination saturé à partir d’une certaines
concentration plasmatique seuil
PRINCIPES DE LA PHARMACOCINETIQUE
- la concentration plasmatique va augmenter, à partir
A) Modèle mono-compartimental d'un certain point, d'une façon disproportionnée avec
- Le corps est assimilé à un seul compartiment, la la posologie (Ex phénotoine)
substance médicamenteuse se distribue de façon - En clinique, il faudra toujours rejeter, entre deux
homogène, uniforme et rapide médicaments à action thérapeutique comparable,
- La substance administrée aura une concentration celui qui présente une cinétique dose-dépendante.
plasmatique égale à sa concentration dans tous les
tissus et fluides du corps  cette concentration
diminue de façon exponentielle avec le temps selon
une constante d’élimination varie entre 0 et 1 =
cinétique du 1er ordre (dans ce modèle une
proportion constante est éliminée) et non pas une
quantité constante (cas des cinétique d’ordre zéro
- La plupart des processus biologiques d'élimination et
des réactions enzymatiques de dégradation opèrent
selon des processus de premier ordre. C) Cinétique d’ordre zéro
- Le temps de demi-vie de = c’est le temps nécessaire - Pour certaines substances, l'élimination ne
pour que la concentration plasmatique du représentera pas une proportion mais une quantité
médicament soit divisée par deux constante dans le temps, cette quantité restera la
 Ne se conçoit qu’avec une cinétique linéaire même quelle que soit la quantité présente dans
(clairance constante). l'organisme. Ex (l'alcool)
 indépendant de la dose administrée et de la  L’air sous la courbe désigne en pharmacologie = la
concentration initiale ainsi que de la voie quantité du médicament pouvant agir
d’administration
 Les médicaments avec un volume de distribution
important ont un temps de demi-vie long.
 But =
PHARMACODYNAMIE  L’effet complet de l’Ach nécessite la présence
obligatoire d’une structure ester.
- Un médicament pour agir doit se fixer sur un  Le groupe Carboxyle seul joue aussi un effet
récepteur significatif dans l’action de l’Ach
M + R  MR (affinité)  effet (l’efficacité) - Configuration de surface du récepteur de l’Ach :
- Les liaisons chimiques dans l’interaction spécifique  présence d’un groupe anionique à la surface du
médicament-récepteur (MR) : récepteur.
 Liaison de covalence  le site anionique dans le récepteur est dans une
 Liaison stable, irréversible cavité qui s’accommode avec 2 groupes méthyl.
 Résultant de la mise en commun d’un doublet qui aident à stabiliser le complexe Ach-
électrons chaque atome en donnant un Récepteur grâce à des forces de Van der WAALS.
 Réalisé par un catalyseur (enzyme)  une surface plane qui augmente l’effet attractif
 Liaison de coordination des forces de Van der WAALS et stabilise la
 Liaison faible liaison Ach-Récepteur.
 les deux électrons du doublet proviennent  L’oxygène du groupe carboxyl, grâce à une
d’un atome donneur (N, S, O) et vont liaison du type hydrogène, accroît la stabilité du
compléter la structure externe d’un atome complexe Ach-Récepteur
receveur (H+, Ca++, Hg++
 aboutit à la formation des structures cycliques
 liaison ionique
 liaison faible
 résultant de l’attraction électrostatique entre
deux ions de charge opposé
 liaison hydrogène
 liaison faible
 la faculté que peut posséder un proton pour
accepter une paire d’électrons venant de 2
donneurs comme l’oxygène ou l’azote et de
former ainsi un pont entre eux
- L’Ach possède une plus grande affinité parce qu’il agit
 liaison de van der waales à plus faibles concentrations que l’Arécoline
 liaison très faible - L’Ar par contre, possède une activité intrinsèque ou
 existe entre deux atomes semblables efficacité plus importante,
 les forces attractives sont produites par de  La relation dose – réponse de l’interaction M-R
légères distorsions induites par les nuages (log dose –réponse LDR)
électroniques entourant chaque noyau. - La relation qui existe entre la dose ou concentration
- Méthodes d’étude du récepteur d’un médicament et la réponse biologique obtenue
 Directe = isoler et identifier le récepteur (étude après l’action de celui-ci, est une courbe sigmoïde
de forme, taille, densité) par études - L’affinité : la tendance du médicament à former un
biochimiques et physicochimiques complexe stable avec le récepteur.
 Indirecte = donne des renseignements sur le R à - L’efficacité : reflète l’activité biologique de ce
partir des effets obtenus par l’application du M, complexe médicament récepteur.
EX récepteur de l’Ach - Deux médicaments qui possèdent le même mode
- Formule de l’Acétylcholine: d’action sur un récepteur auront deux courbes LDR
 Un ammonium quaternaire chargé positive: N+ parallèles (un mode d’action différent =deux courbes
 Une chaîne à 2 C: CH2-CH2 non parallèles)
 Une fonction ester: C=O
 Un groupe carboxyl: C-CH3
- Effet de l’Ach = diminution de l’amplitude des
contractions du cœur
 Synergismes
- La Dose Efficace 50: C’est la dose (ou concentration)
- Potentialisations =
du médicament capable de produire une réponse
égale à la moitié de l’effet maximal obtenu chez
l’animal.
- La Dose Létale 50 : C’est la dose (ou concentration) du
médicament capable de tuer la moitié des animaux au
cours d’une expérience.
- Il existe des variations interindividuelles dans les
réponses induites par les médicaments  Dans une - Effets additifs = C’est le cas où l’occupation de 2
population donnée, la même dose de médicament ne récepteurs différents par 2 substances différentes
produit pas le même effet. produit le même effet.
- La marge thérapeutique = intervalle entre LDR de
l’effet pharmacologique et LDR de l’effet létal
(toxique)
- Indexe thérapeutique = DL50 / DE50

- Antagonisme compétitif =
 deux substances se fixent sur le même R
- Aspect Pratique
 une de substance ne possède pas d’activité
intrinsèque  D-tubocurarine antagoniste de l’Ach
 déplacement de la courbe LDR vers la droite  Nalorphine antagonsite de la morphine
 l’effet maximum ne change pas  Isoprénaline et propranolol = compétitifs pour
les récepteurs adrénergique béta
 Guanéthidine augmente la réponse à
l’adrénaline

TOXICOLOGIE GENERALE

- But de la toxicologie générale


 Développement d’une sécurité dans l’usage des
- Antagonisme non compétitif = substances chimiques.
 Les deux substances ne se fixent sur le même R  Identifier l’innocuité des substances chimiques
 L’antagoniste se fixe sur un autre récepteur et cad (absence de risque chez la personne qui
entraine une inhibition de l’effet l’utilise à des doses précises et dans des
pharmacologique de l’agoniste conditions données)
 La courbe LDR de l’agoniste C diverge lorsque la - Classifications des agents toxiques
concentration de l’antagoniste D augmente
 Diminution de l’effet max en présence de origine  Naturel
l’antagoniste  Synthétiques
Chimique ou  Liste des solvants
fonctionnelle  Liste des métaux
 Liste des plastiques
L’organe ou le  Hépato toxicité
système visé  Neurotoxicité …..
- Les conditions d’une intoxication :  Chloramphénicol → Anémie aplasique
 Fréquence de l’exposition  Halothane → Hépatite
 Voie d’introduction  Phénytoïne → Hyperplasie gingivale
 Dose  Tableau des déficits enzymatiques P11.
 Forme physique ou chimique
ASPECT MEDICO-LEGAUX DES MEDICAMENTS
- Une intoxication aura lieu lorsque
 Le taux administré > le taux éliminé - Inscription des médicaments à différents tableaux :
 Un organe excréteur malade Par ordre de restriction croissante (voir diapo page 7)
- L’expérimentation animale • Tableau C: substances dangereuses
 Choix des animaux de l’expérience: au moins • Tableau A: substances toxiques (ATB, Corticoides)
deux espèces animales mammifères différentes • Tableau B: stupéfiants.
Les substances non inscrites aux tableaux: les malade
Intoxication aigue Dose unique, forte peut les acquérir sans ordonnance moyennant un
Intoxication chronique Plusieurs doses conseil du médecin ou du pharmacien.
administrées à des doses
- les paramètres permettant de classer les
supra thérapeutiques
- Echelle approximative de l’intoxication, allant de la médicaments à l’une des classes A, B, C
voie d’administration la plus rapide à la plus lente  La toxicité aigüe expérimentale (DL 50)
 L’Intensité et fréquence des effets indésirables
IV  inhalation  intra péritonéale  IM  sous  La Nature de l’affection à traiter
cutané  intra dermique  orale  cutanée  La Nécessité d’une surveillance biologique au
cours du traitement
- Quelque soit la voie d’administration utilisé la toxicité
 L’Aptitude du médicament à engendrer soit des
varie avec la dose administrée
abus de consommation soit de
- Différentes manifestations des effets toxiques:
pharmacodépendance.
 Locaux: au lieu de contact entre l’agent toxique
- L’abus de médicament : Utilisation abusive, sans
et le système biologique.
indication médicale.
 Systémiques: action à distance du point d’entrée
 Substances euphorisantes.
dans l’organisme (Le SNC est le premier à être
 Amphétamines
visé, puis l’appareil circulatoire, le sang et le
 Anabolisants
système hématopoïétique, le foie le rein, les
- Les substances qui peuvent donner une dépendance
poumons, la peau, les muscles, le squelette)
physique et psychique.
 Autres
 Morphine, Cocaïne, Barbituriques.
 Une hypersensibilité: à distinguer d’une
 Amphétamines.
réaction Ag-Ac, par le fait que :
 Marihuana.
- C’est une réaction qualitative des effets de
 Hallucinogènes (LSD).
la substance
- Elle ne nécessite pas une exposition au - Désir de prendre continuellement la
préalable ou des conditionnements de drogue pour retrouver un certain «
l’individu. Dépendance Bien-être ».
- Elle est consécutive à l’administration d’une psychique - Peu de tendance à augmenter la
dose.
dose inférieure à la normale
- Pas de symptômes de sevrage.
 Une idiosyncrasie: disposition particulière,
- Besoin permanent de la drogue avec
congénitale. impulsion et recherche continue pour
 Réactions indésirables. retrouver l’effet de la drogue.
 Interactions entre substances toxiques: Dépendance - Tendance à augmenter la dose.
synergisme ou antagonisme physique - Double dépendance psychique et
- Le tissu osseux constitue un tissu cible lors de physique
- un syndrome de sevrage si manque
l’intoxication au plomb
de drogue.
- Idiosyncrasie - Détérioration physique du drogué
 Corticoïdes → Hypertension oculaire avec répercussions sociologiques.
 Anesthésie générale → Hyperthermie maligne
SYSTEME NERVEUX AUTONOME

 Anatomie
- Sympathique = partie thoraco-lombaire (T1-L2)
- Parasympathique = partie crâniale et sacré (III, VII, IX,
X, S2, S3, S4)
- Les Neurotransmetteurs du SNA
 Pré-ganglionnaire = Ach-R nicotinique pour les 2
systèmes
 Post –ganglionnaire
- parasympathique = Ach- R muscarinique
- sympathique = Adrénaline et noradrénaline,
dopamine

Système Fibre Fibre Rapport Ganglion


pré post Pré/post
Sympathique Court long 1/20 Près de
Décharge Colonne
massive vertébral
et diffuse
Para- long Court 1/1 Prés ou
sympathique Décharge dans
limitée, l’organe
faible effecteur
- fonctions
 sympathique = combat et fuite
 parasympathique = conservation et restauration
de l’énergie - Catabolisme (voir page 43 sérine)
- localisations des différents récepteurs (page 45)  Rapidement catabolisé (effets fugaces)
 biochimie de l’acétyl choline  Voie de COMT : catalyse la méthylation  en
- La synthèse : cytoplasme de la partie terminale des dehors de la cellule nerveuse
neurones cholinergiques selon cette équation :  Dopamine ===> MT
Choline + acétyl CoA == acétyl transférase==  Ach  NE ==> normétanéphrine
 Choline = vient du milieu extra cellulaire grâce à  A ===> métanéphrine
un co-transport sodium  Voie de MAO: catalyse la désamination
 Acétyl CoA = synthétisé au niveau du oxydative  dans le nerf
mitochondrie  Dopamine ===> DOPAC
- Le stockage : dans des vésicules à 1000-50.000  NE et A ===> acide di hydroxy mandélique
molécules/quantum en même temps que l’ATP et le  Action combinée des deux voies
PG.  Dopamine ===> HVA
- La libration : l’arrivée du potentiel d’action venant de  NE et A ===> MHPG ===> VMA
l’axone -> ouverture de canaux Ca2+ et entrée - Les substances non physiologiques pouvant
Intra-₵ du Ca2+-> ↗ de [Ca2+]intra-₵-> déstabilisation s’accumuler chez les patients traités aux inhibiteurs
et fusion des vésicules-> exocytose d’Ach, ATP, PG. de la MAO
- Fin d’action : dégradation de l’Ach grâce l’acétyl Coa  Tyramine
estérase en choline + acétate  Octapamine
 Biochimies des catécholamines  Effets du SNA sur certains organes
- Tyrosine (introduite dans le nerf par un co-transport
Sympathique Parasympathique
avec le sodium)  DOPA  DOPAMINE (stocké dans - Mydriase - Myosis
des vésicules)  NE (pardopamine-béta-hydroxylase) - + du nœud SA - Ralentissement de la
conduction, BAV
- Vasoconstriction - Vasodilatation
- Tachycardie - Bradycardie - PAD (–) (Adrénaline, Isoprénaline), (+)
- Broncho dilatation - Bronchoconstriction (Noradrénaline),(0/+)(Dopamine et Dobutamine).
+ sécrétion bronchique
- Contraction du - Relâchement du
sphincter sphincter
- Relâchement de la - Contraction de la paroi
paroi digestive digestive
- Ejaculation - Erection
- + néoglucogenèse
- + la glycogénolyse
- + libération de la rénine
- + lipolyse
- Les récepteurs dopaminergiques sont retrouvés
surtout au niveau :
 Cerveau B) Les non catécholamines
 Vx splanchnique et rénaux - ce sont des médicaments qui agissent indirectement
 Système gastro-intestinal par libération de la Noradrénaline de ses vésicules de
 Cœur stockage
- Cette classe est représentée par l’éphédrine
LES SYMPATHOMIMETIQUES
- Caractéristiques
A) Les Catécholamines  Efficace par voie orale
 Résiste au 1er passage hépatique
A1 A2 B1 B2
 Nécessitent de grandes doses
Adrénaline + + + +
- La distinction entre les sympathomimétique directe
Noradrénaline + + peu peu
Isoprénaline + + et indirecte : se fait par
Dobutamine +  la comparaison des courbes dose-réponses de
Dopamine médicaments sur des organes sélectionnés.
 et après traitement à la réserpine (qui provoque
 La Sélectivité des médicaments
l’épuisement des stocks de monoamines à des
Agonistes Sélectivité doses élevées)
Phényléphrine – Méthoxamine Alpha 1  S, directe = conservent leur action sur l’animal
Adrénaline – Noradrénaline Alpha 1 et 2 reserpiné
Clonidine – Méthyl Dopa Alpha 2  S, indirecte = perdent leur action sur l’animal
Noradrénaline - Dobutamine Bêta 1 reserpiné
Isoprénaline – Adrénaline Bêta 1 et 2
- L’éphédrine
Salbutamol – Terbutaline Bêta 2
 reproduit tous les effets de la noradrénaline
 Certains effets des catécholamines (voir page 48) (mais 100 fois moins intense, très prolongée),
- La glycogénolyse et la lipolyse est stimulé par toutes  sympathomimétique indirecte
les catécholamines  possède une action directe aussi sur les R alpha
- Contraction cardiaque (+) par toutes les et béta
catécholamines  possède une activité amphétamine like (d’où
- Fréquence respiratoire et capacité vitale ↗ par leur limitation d’utulisationn)
Adrénaline et Noradrénaline - L’éphédrine, amphétamine présente le phénomène
- Muscle lisse non vasculaire (–) par Adrénaline de tachyphylaxie
Noradrénaline et Isoprénaline - Les sympathomimétique sélectifs
- Résistances Vasculaires ↘ sauf Noradrénaline ↗  a2 (Clonidine – Méthyl Dopa) = TRT
- Débit cardiaque (+) sauf Noradrénaline (0/-) antihypertenseur
- FC : (+) (Adrénaline, Isoprénaline), -(Noradrénaline),  b2 (Salbutamol – Terbutaline) = broncho
(0/+) (Dopamine, Dobutamine) – dilatation, vasodilatation, relâchement utérin
- PAS (+) sauf Isoprénaline (0/+)
- NB : la NE est la seule catécholamine qui ↗ la PAS et
PAD à la fois.
 Usage pharmacologiques - Les affections vasculaires ischémiques
Hypotension Agoniste a (NE, phényléphrine) périphériques - Les troubles du rythme
Choc vasculaire Selon l’étiologie (vasoconstriction - Les cas d’ischémies cardiaque
ou vasodilatation) iatrogènes - Le glaucome
Choc effet inotrope + avec peu d’effet - L’hyperthyroïdie
cardiogénique sur l’↗ de la FC et du travail - Les troubles
cardiaque. (Dopamine, neurologiques
Dobutamine) Les adrénolytiques alpha
Hémostase a agoniste (cocaïne en chirurgie - Globalement, les alpha-bloquants provoquent :
pharmacologique du nasopharynx)  La chute de la pression artérielle, (hypotension
Tachycardie -La Phényléphrine-> orthostatique) et tachycardie réflexe
paroxystique vasoconstriction-> ↗PA->
 Inversent l’hypertension causée par l’adrénaline,
Auriculaire réponse du nerf vague->
(l’arythmie-> rythme sinusal). mais n’inversent pas l’hypertension due à la
BAV complet Isoprénaline stimulation du sympathique ou à l’injection de
Arrêt cardiaque noradrénaline.
IC congestive dobutamine (inotrope +)  Préviennent les arythmies produites par la
Asthme B2 mimétique (salbutamol, noradrénaline ou l’adrénaline
bronchique terbutaline)
 Réduisent ou suppriment la mydriase
Choc Adrénaline +++
 Empêchent le relâchement intestinal
anaphylactique
Mydriase Phényléphrine - Les alpha-bloquants ne s’opposent pas :
Anti congestif  A la stimulation cardiaque
(conjonctivite)  Aux effets métaboliques de la stimulation
Menace B2 sélectif (salbutamol, sympathique.
d’accouchement terbutaline, ritodrine)  A la vasodilatation et la bronchodilatation
prématuré
- Les principaux adrénolytiques alpha
Syndrome Amphétamine like
hyperkinétique Phentolamine - Action non adrénergique sur le
a1 et a2 muscle vasculaire
 Intoxications aux sympathomimétiques - Vasodilatation périphérique
L’intoxication affecte Manifestations cliniques Tolazoline - Sa biodisponibilité est moindre
Les systèmes cardio- Hémorragie cérébrale. a1 et a2 que la phentolamine
vasculaire et nerveux OAP. - A bloquant, mais agit à forte dose
Angine du poitrine / IDM. Ergotamine comme vasoconstricteur (utilisé
Annoncés chez les Tremblements. a1 et a2 dans les migraines)
personnes âgées par Insomnie. Phenoxybenzamine - Adrénolytique de choix
Anxiété Sélectivité a1 - Blocage irréversible du R a1
- Durée d’action 14-18h
LES SYMPATHOLYTIQUE Prazocine Utilisé dans le TRT de l’HTA légère
Forte sélectivité à modéré
a1 +++
- Bloque les récepteurs alpha et béta par occupation du
site  empêchant leur stimulation  diminution ou
- Utilisations clinique
suppression de leurs effets
Phéochromocytome - Phentolamine (en pré et per
ADRENOLYTIQUES ALPHA ADRENOLYTIQUES BETA op pour empêcher les
………………ine ……………lol manifestations aigues lors de
- Phentolamine - Acébutolol (B1) la manipulation de la tumeur
- Tolazoline - Aténolol (B1) - Phenoxybenzamine (forme
- Phenoxybenzamine - Métoprolol (B1) chronique non opérable)
- Prazocine - Nadolol HTA chronique - Prazocine
- Pindolol Légère à modérée
- Propranolol
Affection vasculaire - Phentolamine
- Timolol
périphérique - Tolazoline
- Le phéochromocytome - L’HTA (m.de raynaud) - Phenoxybenzamine.
- L’HTA chronique - Les cardiopathies
Ischémie iatrogène - Phentolamine
Les adrénolytiques béta - Le Propanolol est efficace sur :
- Caractéristiques  La migraine.
 certains possèdent des propriétés bêta-  Les tremblements musculaires.
adrénergiques intrinsèques (activité agoniste  Les manifestations somatiques des états
partielle) d’anxiété.
 Certains sont stabilisants de membrane et - Intoxications aux béta bloquant non sélectif
antiarythmisants.
Rare fièvre, éruptions cutanées.
 Ils inhibent les effets de l’isoprénaline sur le
SNC Fatigue, Insomnie, État dépressif.
cœur, les bronches, les vaisseaux, le
Cœur Dépriment l’excitabilité et la
métabolisme. contractilité cardiaque  IC
 Ils inhibent les effets de la stimulation Poumon Aggravent l’état asthmatique et les
électrique du sympathique cardiaque. BPCO.
 Ils peuvent être bronchoconstricteurs. Endocrinien Accidents hypoglycémiques (DID)
Masquer les signes d’hyperthyroïdie
Acébutolol - Attentions !! Interactions BB avec des anticalciques
Sélectivité B1 Aténolol (Ex : Vérapamil) :
Métoprolol  Bradycardie.
Action agoniste Acébutolol  Hypotension
partiel Pindolol  Troubles de conduction intracardiaque.
Acébutolol  Insuffisance cardiaque.
Effet stabilisateur Métoprolol - Il faut jamais interrompre brusquement un traitement
de membrane Pindolol chronique aux β-bloquants (risques d’aggravation des
Propranolol affections ischémiques cardiaques)
½ le plus élevé Nadolol
½ plus courte Pindolol LES MEDICAMENTS ANTI-HYPERTENSEURS PAR
Biodisponibilité 90% pindolol EFFETS SUR LE S.N.A :
Dose dépendante propranolol
- Effets cliniques 1) Sympatholytiques à action centrale : Méthyldopa et
effets Indications la Clonidine (en fait ce sont des agonistes du système
Cœur Bathmotrope – - HTA sympathique)
Chronotrope – - Cardiopathie  Mécanisme = Réduisent le flux sympathique
Inotrope – ischémiques provenant des centres vasopresseurs du tronc
Dromotrope – - Troubles du rythme cérébral.
(diminue le travail et
 Méthyldopa se transforme en> α-méthyl
la consommation O2
noradrénaline -> stimule les centres
Œil Glaucome Timolol / pilocarpine
↘ production de adrénergiques au niveau central et intervient
l’humeur aqueuse comme faux transmetteur à la partie
(blocage de AMPc) périphérique
Métabolisme Inhibe la glycogénolyse hépatique =>  Méthyldopa est indiqué dans le TRT de l’HTA
hypoglycémie aggravée chez (diabétique chez la femme enceinte
insulinodépendant, pancréatectomisés,
2) Ganglioplégique : Le Trimetaphan
glucagon insuffisant)
- ↗ [TG (VLDL)] et ↘[HDL]  bloque les récepteurs cholinergiques de type
Thyroïde Hyperthyroïdie Blocage de la nicotinique des ganglions sympathiques et
conversion parasympathiques-> Sympathoplégie et
périphérique de la Parasympathoplégie.
thyroxine  Utilisé seulement en neurochirurgie, il donne
Autres Diminution de la sécrétion de la rénine une hypotension contrôlée lors d’interventions.
- À des doses élevées -> Les β-bloquants ont un effet
 Il a été abandonné
stabilisant de membrane (Effet quinidine-like) ->
3) Bloqueurs des neurones adrénergiques :
blocage Localisé des canaux à sodium-> un effet
 Guanethidine = déplace la NE de ses sites de
anesthésique local
stockage (n’est plus utilisé)
 Réserpine = bloque la reprise des B) Parasympathomimétiques indirecte
catécholamines par les vésicules de stockage
Les inhibiteurs réversibles - La physostigmine,
(dépend d’une action sur le Mg et l’ATP), utilisé
de l’AchE : - la néostigmine.
dans le TRT de l’HTA légère à modérée Réversibilité au bout de 4 h
- Les insecticides
LES PARASYMPATHOMIMETIQUES Les Inhibiteurs (parathion, malathion).
irréversibles de l’AchE - Les gaz de combat (DFP,
- Les récepteurs cholinergiques : tabun, sarin, soman).
 Muscarinique : viscères - Pharmacodynamie des parasympathomimétiques
 Nicotinique : ganglion autonome, muscle indirectes : au niveau
squelettique organes innervés Effets cholinomimétiques du
- Mode d’action des parasympathomimétiques : par le SNA type muscarinique.
 Directes : sur les récepteurs muscariniques / ganglion autonome Effets du type nicotinique,
nicotiniques et marqués par une stimulation
 Les esters de la choline : (chef de fil l’Ach). muscle squelettique suivie d’une paralysie
Stimulation suivie d’une
o Directement = par l’Ach libérée qui agit
SNC dépression des sites
sur les récepteurs muscariniques.
cholineceptifs.
o Indirectement = par Inhibition de la Les effets sont semblables à ceux obtenus avec les
libération de la noradrénaline sympathomimétiques directes aux niveaux : oculaire,
(interaction avec le système cardiovasculaire, gastro-intestinal, muscle squelettique.
sympathique via le récepteur
- Indications des parasympathomimétiques
muscarinique).
 Les alcaloïdes (la muscarine, la nicotine). Maladie Traitement
 Indirects (= les anticholinestérasiques): Inhibent Glaucome D = Pilocarpine/carbachol
l’AchE-> ↗ la concentration de l’Ach endogène-> ID = Échotiopate, Physostigmine
accumulation-> stimulation des récepteurs l’Iléus paralytique Bétanéchol / la Néostigmine
Myasthénie Néostigmine
cholinergiques. (Ex: insecticides)
Edrophonium,
- Les effets des parasympatholytiques (Seulement par les anti-AchE)
 Myosis + Contraction du muscle ciliaire => vision Les arythmies Edrophonium
supraventriculaires Potentialisation des effets endogène de
de prés l’Ach libérée dans l’intervalle auriculo-
paroxystique.
 ↘ FC, Arrêt vagal + ↘ vitesse de conduction + ventriculaire ↘ de la vitesse de
conduction à ce niveau et le nombre
BAV + Vasodilatation
d’impulsions allant au ventricule.
 Broncho constriction ↗ Sécrétions bronchiques - Effets toxiques des parasympathomimétiques
 ↗ motricité et sécrétion + relâchement des
sphincters Aigue Effets autonomes TRT
 Vessie : contraction du détrusor et relâchement muscariniques et - Atropine
nicotiniques - Pralidoxime.
du trigone et du sphincter
Nausées, crampes, - Thiopental
 Erection Diarrhée, - Diazépam (pour
 ↗ Sécrétions glandulaires Myosis. les
A) parasympathomimétiques directes : Sudation, salivation. convulsions).
Bronchoconstriction. - Oxygénothérap
Acétylcholine chlo. M (+++), N (+++), S (++++) PA élevée ie (pour l’état
Méthacholine chlo. M (++++, N (+), S (+) Effets centraux de choc).
Carbacol chlorure M (++), N (+++) - Agitation.
Béthanécol chlorure M (++), N(0) - Convulsion.
- Dépression resp
Chronique Polynévrites, fatigabilité Paralysie de
type spastique.
La récupération des fonctions
neuromusculaires nécessite une
convalescence > à 2 ans.
LES PARASYMPATHOLYTIQUES  Ulcère et Diarrhée des voyageurs (cé
 Prémédication des malades à opérer en cas
- Il existe 2 groupes : d’administration d’anesthésique volatil irritant
 les anti-muscariniques = bloquent l’action de les bronches
l’Ach au niveau des effecteurs post-  Intoxications aux parasympathomimétiques
ganglionnaires des fibres nerveuses  Organophosphoré (trt= pralidoxime)
cholinergiques, et les récepteurs des muscles  Champignon
lisses non innervés par les fibres cholinergiques - Amanita Muscaria (immédiate, 15 à 30 min
 Atropine -> extraite de l’Atropa belladona après l‘ingestion, guérie par atropine)
 Scopolamine -> extraite de l’Hyoscyanus niger. - Amanita phalloïde (différé, 6 à 12h après
 les anti-nicotiniques. l’ingestion, non guérie par l’atropine, TRT
- Les autres dérivés parasympatholytiques : selon leur par exsanguino-transfusion)
structure chimique: - Effets toxiques : (TRT = Physostigmine)
Amines Gastro-entérologie Pipenzolate, - Sécheresse de la bouche.
quaternaires Propantheline. Effets indésirables - Une vision floue.
asthme Ipratropium. - Rétention urinaire chez
Amines Ophtalmologie Cyclopentolate la personne âgée
tertiaires Tropicamide Mydriase,
Maladie de Parkinson Benzatropine Signes hyperthermie.
d’intoxications Tachycardie,
- Caractéristiques pharmacologiques de l’atropine hallucination.
 antagonisme compétitif avec l’Ach au niveau du Agitation.
récepteur.
 Une haute sélectivité pour les récepteurs - Contre-indications :
muscariniques.  Glaucome à angle fermé (Les anti-
 Efficacité muscariniques. ↗ la pression intraoculaire, et
 haute au niveau des tissus glandulaires. ↘ l’angle irido-cornéen)
(salivaire, sudoral), Bronchique  Rétention urinaire chez un homme âgé avec
 intermédiaire : Le cœur. - Les muscles lisses. une hypertrophie de la prostate
 Faible La : muqueuse gastrique productrice  Ulcère gastrique. (↘ le remplissage gastrique)
d’acide.
Le Pralidoxime a les mêmes effets que l’Atropine
LES MYORELAXANTS

- les effets des parasympatholytiques - On distingue


 Mydriase, Cycloplégie, ↘ sécrétion lacrymale  Les curarisants
 Dépolarisant
 ↗FC et Blocage de la vasodilatation
 Non dépolarisant
 Bronchodilatation, ↘ sécrétions bronchiques
 Les non curarisants
 Arrêt de la sécrétion salivaire et gastrique
- Le blocage de la jonction neuromusculaire se fait par
basale (sans effet sur la stimulable), effet
2 mécanismes :
spasmolytique
 Par un antagoniste de l’Ach comme le curare
 Relâchement musculaire de la vessie
(curarisant non dépolarisant)
 Arrêt de la rigidité et des tremblements de la
 Bocage de transmission par un excès d’agoniste
maladie de Parkinson
dépolarisant comme la Succinylcholine.
 Amélioration des troubles vestibulaires
- Antidotes des curarisants non dépolarisant
- Utilisations clinique
 Les inhibiteurs AchE (néostigmine et
 Maladie de parkinson
pyridostigmine)  augmentation de la
 Cinétose (mal de mer)
disponibilités d’ach au niveau de la plaque
 Ophtalmologie pour
motrice
 Mydriase
 Edrophonium
 Prévention des synéchies
 Mesure les erreurs de réfraction
- L’injection IV de tubocurarine entraine un  Propriétés requises pour un antibiotique : (propriétés
relâchement musculaire dans le sens suivant idéales)
Oculaire et maxillaire  tronc et membre  - Activités antibactériennes sélective et efficace,
diaphragme (récupération inverse) - Bactéricide plutôt que bactériostatique.
- L’injection IV de succinyl-choline entraine un - Pas de développement de résistance.
relâchement musculaire dans le sens suivant - Efficacité non diminuée, par les liquides
Membres  nuques  jambe (épargne les muscles physiologiques, les protéines plasmatiques, les
de la face et du pharynx enzymes tissulaires.
- Le but de la curarisation - Leur concentration doit atteindre un niveau max
 obtenir une myorelaxation de façon à rapidement et maintenu, un temps assez important,
permettre un acte opératoire. dans le plasma,le LCR, les humeurs et les tissus.
 permettre l’intubation endotrachéale  Les Voies d’administration des ATB :
 maintenir une profondeur d’anesthésie - Inconvénients de la voie IV = élimination urinaire
générale très légère. rapide avec risque d’interaction avec d’autres ATB
 Peuvent être utilisés dans le traitement du - La streptomycine ne peut pas être administrée par
Tétanos, pour une ventilation artificielle voie orale (risque d’interaction alimentaire et
contrôlée, et pour diminuer les convulsions. irritation du tube digestif)
- Utilisations des myorelaxant non curarisantsnon - la voie cutanée
 Contractures à point de départ douloureux  Crème : lésion suintante et macéré
 Spasticité  Pommade : lésion sèche
 Torticolis - La voie IM
 Syndrome vertébrale  Indiqué si l’on désir avoir un effet prolongé
- Elles ne sont pas efficaces contre les contractures  Douleureuse chez les patients ayant peu de
d’origine pyramidale tissu adipeux
- Les effets autonomes de la sucinylcholine sont  Nécessite parfois l'association avec un
 Stimulation ganglionnaire anesthésique local. (ex: procaïne)
 Stimulation cardiaque  Peuvent donner des dépôts (enkystement) au
 Libération légère de l’histamine point d’injection
 L’Association des antibiotiques est utilisée dans les
INTRODUCTION A L’ETUDE DES ATB situations suivantes :
- Infection à plusieurs germes ou d’origine inconnue ou
sévère
- ATB Bactériostatique : substance qui inhibe la
- Obtenir une synergie et ainsi augmenter l'effet
multiplication des bactéries sans les tuer.
bactéricide.
- ATB Bactéricide : substance ayant la capacité de tuer
- Diminuer l’émergence de souches résistantes.
des bactéries. (sa CMB est sensiblement égale à sa
- Diminuer la toxicité.
CMI, si la CMB est très supérieur à la CMI (sa
 Les déterminants de la réponse aux ATB :
concentration au site d’infection ne peut pas être
- Age
atteindre in vivo)  l’ATB est considéré comme
- Insuffisance rénale et/ou hépatique
bactériostatique
- Facteurs génétiques
- CMI (Concentration minimale inhibitrice) : la plus
- Grossesse (passage transplacentaire !!)
petite concentration d'antibiotique qui inhibe toute
culture visible d'une souche bactérienne en 18-24h  Strptomycine = troubles auditifs (NRS)
Cette valeur caractérise l'effet bactériostatique d'un  Tétracyline = atteinte osseuse et dentaire (NN)
antibiotique. - Affections associées : altérant la résorption, la
- CMB (Concentration minimale bactéricide) : la plus distribution et la métabolisation des Atbs
faible concentration d'antibiotique pour laquelle - Mécanisme de défense de l’organisme (diminué au
l'effet bactéricide souhaité est de 99,99 % (soit 0,01% cours de : maladie de Hodgkin, lymphome, leucémie,
de survivants) en 18-24 heures cancers, trt par CTC)
 Principales causes d’échec d’un ATB : - ATB bactériostatiques = PEC ST MN
 Effets indésirables des ATBs :
- Diagnostic initial erroné. - Le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement, mais
- Maladie associée non influencée
peut être irréversible comme
Faux échecs par le TRT.
- Impatience injustifiée.  l’ototoxicité aux aminosides
- Fièvre par intolérance.  toxidermies bulleuses aux sulfamides
- Inactivation des ATBs avant
administration. Manifestations pénicillines,
- Erreur initial sur le germe. allergiques streptomycine,
- Acquisition de résistance céphalosporines
Lié au germe pendant le trt. Atteinte du nerf auditif streptomycine,
- Bactéricidie insuffisante. kanamycine.
- Persistance bactérienne. Accidents sanguins chloramphénicol
- Traitement mal observé. (agranulocytose)
- Vomissements, diarrhée. Accidents hépatiques rifampicine.
Lié au malade - Collapsus et injections IM. Atteint rénale Cycline
- Incident de perfusions IV. Atteinte digestive Tétracyclines,lincomycine.
- Hôtes immunodéprimés. Perturbations de la flore
- Antagonisme entre ATBs. intestinale
- TRT insuffisant.
Echec - Pénétration défectueuse  le rôle de la flore intestinale
pharmacologique - Inactivation in situ. (pus, - La défense antimicrobienne de l’organisme
hématome) - La synthèse locale de vitamines des groupes B et K
- Effet d’obstruction: foyer - La dégradation de l’amidon, de la cellulose et de
purulent creux
l’albumine
- La transformation de la bilirubine en stercobiline.
PHARMACOLOGIE GENERALE DES ATB
Terrain ATB contre indiqué
 Modes d’actions des ATBs : Tes amis qui soulent Nicole.
Altération de la synthèse Rifampicine, Femme Tes : tétracyclines amis : aminosides
de l’ADN bactérien fluoroquinolones, enceinte+++ qui : quinolones soulent : sulfamides
sulfamides Nicole : phénicolés
Altération de la paroi B-lactamines (Pénicillines, Chloramphénicol,
bactérienne céphalosporines) NRS tétracyclines,
glycopéptides sulfamides
Altération de la Polymyxines E < 6 ans Tétracycline
membrane cytoplasmique Lipopeptide Porphyrie aigue Sulfamides
Aminosides Déficit en G6PD Sulfamides, chloramphénicol
Inhibition de la synthèse macrolides Atcds épilepsie Isoniazide, cyclosérine
de protéines bactériennes tétracyclines
phénicolés BETA LACTAMINE
acide fusidique
1) Pénicilline

Mode d’action bactéricide.


Mécanisme altération de la paroi bactérienne
d’action
 Naturelles :
Résistance - Synthèse d’enzymes dites
β-lactamases (staphylocoques).
- Imperméabilité de la membrane
phospholipidique (GRAM - )
 Acquises :
- GRAM + initialement sensibles
(pneumocoques, streptocoques,
méningocoques) ou GRAM -
assent peu la barrière hémato - Posologies
Diffusion encéphalique, sauf en cas  Céfuroxime → 1,5 à 2 g/jour par perfusion IV (20 à
d’inflammation des méninges 30 min)
(méningite).
 Ceftriaxone → 1 à 2 g/jour en une fois, injection IM
Elimination Reins
ou SC ou perfusion IV (30 min)/jour.
Pénicilline G : Spectre très étroit
Indication (GRAM+), trtprophylactique des - Effets indésirables
gangrènes gazeuses à Clostridium.  Hypersensibilité croisée avec les pénicillines :
Pénicilline V : spectre très étroit réactions fébriles, choc anaphylactique.
(GRAM+) dans les angines aiguës à  Troubles digestifs : nausées, vomissements,
streptocoque, douleurs, diarrhées et lithiase biliaire.
Pénicillines M : utilisées comme
anti-staphylococciques.  Intolérance locale : injections IM douloureuses.
Pénicillines A : spectre élargi aux  Néphrotoxicité. (C1G+++)
bactéries GRAM - - Molécules
Pénicilline G : IV, IM Toutes les C1G ont un « fa » pour 2ème syllabe sauf
Administration Pénicilline V : PO pour Céfradine.
Pénicilline M et A : IV, IM, PO Toutes les G3G se finissent tous en « ime », « ome », «
Clamoxyl → 1 à 2 g/jour, en 2 à 3
one », à l’exception de Céfuroxime, qui est un C2G.
Posologies prises.
Augmentin → même posologie mais
il faut jamais dépasser 200 mg
d’acide clavulanique par injection.
- Hypersensibilité cutanée : rash,
Effets érysipèle, urticaire, prurit, éruptions
indésirables maculo papuleuses.
- Troubles digestifs : nausées,
vomissements, diarrhées, douleurs
abdominales.
- surinfections digestives à Candida,
- colite pseudo-membraneuse (rare)
- Hépatite si association
amoxicilline-acide clavulanique lors
d’un traitement de plus de 10
jours.(rare)
- Les allergies a la pénicilline sont déclenché par acide 6
aminopénicillanique
2) Les Céphalosporines
- Elles ont toutes un spectre d’activité large.
- Indications
 1ère et 2ème générations = traitement d’infections
ORL et urinaires à germes sensibles.
 3ème et 4ème générations = (ex : Ceftazidime) GLYCOPEPTIDES (vancomycine)
 plus résistantes aux β-lactamases.
Mode d’action bactéricide.
 réservées au traitement hospitalier d’infections
Mécanisme altération de la paroi bactérienne
sévères à germes GRAM - résistants, notamment
d’action
dans le cadre d’infections nosocomiales.
- par voie IV = en milieu hospitalier,
 certains traitements prophylactiques avant une
,seuls ou en association dans le
chirurgie. (ex: Céfuroxime) Indications traitement d’infections à germes
- Administration résistants (staphylocoque méti-R)
 1ère génération : PO - en cas d’allergie à la pénicilline.
 2ème génération : IV, IM, PO - Per os (TRT du colite pseudo-
 3ème génération : IV, IM, PO membraneuse (clostridium difficile)
Effets - Ototoxicité
indésirables - Néphrotoxicité
AMINOSIDE - PO
Administration - Erythro/spiramycine : PO /
Mode d’action bactéricide. perfusion IV (IVD proscrite)
- Inhibition de la synthèse des Effets - Surtout digestif ++
protéines bactriennes indésirables
Mécanisme - Action sur GRAM – et certains - Inhibiteurs enzymatiques 
d’action GRAM + Interactions diminution de métabolisme 
- Action concentration dépendante potentialisation des effets de
- Index thérapeutique étroit médicaments associés (Ex : AVK)
- Synergie avec les B-lactamine et la - Association contre-indiquée avec
vancomycine  les dérivés de l’ergot de
- Plus active en milieu alcalin qu’à seigle, comme les
PH acide antimigraineux (ergotamine
Diffusion Parentérale (ne sont pas résorbé par et dihydroergotamine)
le tube digestif)  les antiarythmiques (risque
Elimination Rein par filtration glomérulaire de torsades de pointe)
 Streptomycine : TBK en cas de
Indication résistance au aux associations TETRACYCLINES (…..cyclines)
classique
 Gentamycine et amikacine : Mode d’action - Bactériostatique
infections hospitaliers graves Mécanisme - Inhibition de la synthèse des
germes GRAM – d’action protéines bactriennes
 Amikacine : infection résistante à - Excellente pénétration intra C et
la gentamyine tissulaire sauf dans le LCR et le
Posologie  Amykacine (15mg/kg/j) en 1-2 inj SNC
IM ou en IV (à faire passer en 1h) Diffusion - résorption après administration
- Néphrotoxicité ++: réversible orale est incomplète et limitée par
Effets - Toxicité cochléo-vestibulaire ++ : les ions calcium (lait), magnésium
indésirables Irréversible (antiacides) et les aliments
- Accidents allergiques. - TRT de certaines infections
Ciclosporine, AINS à forte dose, Indications intracellulaires à Chlamydia,
Interactions curare, diurétiques  potentialiser rickettsies, mycoplasmes
la toxicité rénale. (respiratoires ou génitales)
 Doxycylines
MACROLIDES ET APPARENTES Posologie - > 60 kg, 200 mg/j en 1 prise
- < 60kg, 200 mg 1er jr puis 100 mg/j
Mode d’action - Bactériostatique Contre - enfant < de 8 ans
- Inhibition de la synthèse des indication - pendant la grossesse et
Mécanisme protéines bactriennes par liaison l’allaitement
d’action aux ribosomes - Nausées et diarrhées.
Effets - Dermatite exfoliative,
- Spectre d’action étroit axé sur les
indésirables - inflammation de la muqueuse
(GRAM+)
buccale. (stomatite)
- utilisables au cours de la grossesse
- Photosensibilité
- peu toxiques
- Surinfections à Candida albicans.
Diffusion - Bonne pénétration intra C
- Ne diffusent pas dans le LCR
- Ne sont pas éliminé par le rein PHENICOLES
Elimination (pas nécessaire d’ajuster les doses
en cas d’IR Mode d’action - Bactériostatique
- traitement de remplacement en Mécanisme - Inhibition de la synthèse des
cas d’allergie à la pénicilline, d’action protéines bactriennes
Indications - infections pulmonaires à germes Diffusion - Tous les liquides de l’organisme,
intracellulaires atypiques. (ex : à en particulier le LCR et le SNC
Legionella ou mycoplasme) - Usage oral exclusif
- toxoplasmose de la femme - les infections graves à Hémophilus
enceinte (spiramycine) Indications influenzae (méningite)
- fièvre typhoïde. SULFAMIDES
- en 2ème intention dans le
traitement des infections sévères Mode d’action - Bactériostatique
à germes résistants aux autres Mécanisme - Altération de synthèse de l’ADN
antibiotiques, notamment à d’action bactérien
localisation cérébrale. - Certains ne sont pas résorbés et
Contre - déficit en G6PD Diffusion sont donc utilisés par voie orale
Indication pour agir au niveau intestinal
Effets - hématologiques ++++ - efficacité renforcée par
indésirables - syndrome gris du NN (teint gris, l’association au triméthoprime.
cyanose, hypothermie, hypotonie, - pneumocystose pulmonaire en
choc, collapsus) milieu hospitalier
indications - prévention primaire et secondaire
POLYMIXINES de la pneumocystose et
toxoplasmose cérébrale chez le
Mode d’action - Bactéricide sujet VIH
Mécanisme - Altération de la membrane Effets - allergie
d’action cytoplasmique indésirables - toxicité hématologiques
- infections sévères à bacilles Gram Cotrimoxazole = 5/6 de sulfumetoxazine + 1/6 de
- multi-résistants et des infections trimethoprime
Indications respiratoires, à Pseudomonas
aeruginosa, au cours de la LES MORPHINIQUES
mucoviscidose
Effets - Hématologiques - la douleur est une expérience subjective
indésirables - Neurologiques pluridimensionnelle. On distingue alors :
 La dimension sensorielle nociceptive.
QUINOLONES  La dimension émotionnelle, affective.
Toutes les fluoroquinolones se terminent en (xacine)  La dimension cognitive
- Classification des antalgiques :
Mode d’action - Bactéricide - Aspirine, AINS Palier OMS 1
Mécanisme - Altération de synthèse de l’ADN non - Paracétamol Douleur
d’action bactérien opiacés - Néfopam (acupan) légère à modéré
 Les quinolones de 1ère génération - Codéine, Palier OMS 2
Diffusion (Acide pipémidique) opiacés - dextropropoxyphène Douleur
- diffusion tissulaire médiocre, Faibles - tramadol Modéré à sévère
- un spectre étroit centré sur les - morphine
entérobactéries. - fentanyl Palier OMS 3
- Utilisées pour le traitement des Opiacés - nalbuphine Douleur
infections urinaires basses non Forts - Buprénorphine, Très intense
compliquées de la femme. - péthidine,
 Les fluoroquinolones (2ème G - hydromorphone,
(Ciprofloxacine) - oxycodone
- bactéricides puissants
- concentration-dépendants. - Origines des opioïdes
- une bonne diffusion tissulaire et
intracellulaire : os, prostate, LCR. Endogène l’Enképhaline, β- Endorphine, Dynorphine
indications - infections systémiques à qui dérivent des précurseurs
en deuxième  bactéries GRAM - proenképhaline, Proopiomélanocortine et
intention,  germes intracellulaires Prodynorphine.
 staphylocoques Effet lie à leur affinité à se fixer au
- troubles digestifs Exogènes récepteur opioïdes présent dans le
Effets - réactions de photosensibilisation. Morphine cerveau, la moelle épinière, le plexus
indésirables - Le risque de rupture du tendon nerveux du tractus gastro-intestinal et de
d’Achille contre-indique leur la vessie.
utilisation chez l’enfant < de 15
ans
 Pharmacocinétique (Cinétique d’ordre zéro)  Moelle épinière : inhibition de la conduction
- Les opioïdes endogènes ne peuvent pas être utilisés sur douloureuse)
le plan thérapeutique car ne traversent pas la barrière  Cerveau (atténuation de la propagation des influx,
hémato-encéphalique inhibition de la perception de la douleur).
- Administration  secteur plasmatique   L’attention et la capacité de concentration sont
compartiment central  redistribution périphériques diminuées
jusqu’à ce qu’un équilibre soit atteint - Actions des opioïdes
- Site d’accumulation si forte dose = muscles
Cardio -Bradycardie
- La durée de l’effet ne dépend pas de la T 1/2
vasculaire -Vasodilatation artériolaire et
d’élimination mais de la redistribution (Vd) veineuse, dose dépendante
- Classification des molécules selon la Liposolubilité -Dépression de la réponse de
 Fentanyl et Sufentanyl : grande Respiratoire l’organisme à l’hypercapnie.
 Alfentanyl : intermédiaire. -Rigidité thoracique.
 Morphine et Rémifentanyl : moindre -Dépression de la toux.
-Broncho constriction
- Demi-vie opérationnelle (ou contextuelle) :
-Nausée et vomissement.
 Temps de décroissance de la [C] du compartiment
Tube digestif Mécanisme d’action :
central de 50% après l’arrêt de la perfusion (La O Périphérique : par retard de la
concentration de fentanyl décroît d’autant plus lentement vidange gastrique.
que la perfusion a été longue) O Central+++ : par stimulation de la
 Permet de rendre compte de l’accumulation dans Trigger zone au niveau de l’area
l’organisme et est dépendant de la durée de prostrema.
perfusion Intestinale -Relaxation du sphincter œsophagien.
- Demi-vie d’élimination : -Retard de la vidange gastrique.
-Hausse du tonus du sphincter d’Oddi
 Représente le temps d’élimination de la [C] de 50%
Biliaire → Cholestase dose dépendante.
 proportionnelle au volume de distribution et est -Hausse des secrétions gastro-
Inversement proportionnelle à la clairance intestinales.
plasmatique. Au réveil le frisson augmente, la
Thermo consommation en oxygène et
régulation et myocardique, le débit cardiaque, tous
frissons seront augmentés. Donc attention
chez les coronariens !
-Action sur l’ADH : la morphine
 Vd plus petit → t½ plus courte → Phase de Rénale augmente l’ADH, donc diminue la
redistribution plus courte → Moins grande et urinaire diurèse.
accumulation dans les muscles -Diminution du tonus des fibres
longitudinales.
- Métabolisme : glucuroconjugaison au niveau du foie.
-Hausse du tonus des fibres circulaires.
 Métabolites actifs : morphine, phénopéridine Pupillaire -Myosis
 Métabolites inactifs : fentanyl, alfentanyl,
-Euphorie +++
sufentanyl, rémifentanyl Psychoaffectiv -Dysphorie. (impression de malaise)
- Elimination e -Angoisse.
 par voie rénale. -Hallucination.
 il faut adapter les doses chez l’insuffisant rénal et -Modification ressemblant à celle
contre-indiquer son administration en cas d’IR Hypnotique et induite par le sommeil.
sévère. sur l’EEG -Altération de la vigilance
-Perte de conscience intermittente.
- Mode d’actions

Activation d’une protéine G couplée aux récepteurs μ, Système Inhibition du SNC :
K, δ (Une substance opioïde donnée peut interagir avec les nerveux -Analgésie.
trois récepteurs et se comporter différemment avec chacun -Sédation.
d’eux.)  inhibition de l’adénylcylase  Ouverture -Dépression respiratoire.
des canaux K+ et Inhibition des canaux Ca+  baisse -Ralentissement de l’EEG. (quasi
de l’excitabilité neuronale  action au niveau de sommeil)
Excitation du SNC : neuropsychique céphalées, vertiges, acouphènes…
-Myosis. - Interactions médicamenteuses avec les AINS :
-Nausées.  2 AINS : augmente le risque des effets indésirables.
-Vomissements.
 AINS et antiagrégant plaquettaire : augmente le
psychomotric -Sédation, parfois agitation sur des
risque de saignement
e terrains particuliers.
 Phénylbultasone et sulfamides hypoglycémiant 
hypolycémie
LES ANTI INFLAMMATOIRE  Augmente la forme libre des AVK, méthotrexate,
lithium, par liaison à l’albumine
- Les 4 principaux signes De l‘inflammation sont :
 LES ANTI-INFLAMATOIRE STEROIDIENS
 Vasodilatation et rougeur.
- 2 types
 Sensation de chaleur.
 Naturels (sous formes d’acétate) : cortisone,
 Sensation de douleur.
hydrocortisone
 Œdème.
 Synthétiques
 Les AINS - Caractéristiques des AIS synthétiques
- Les AINS ont 3 actions pharmacologiques :  Action antiallergique, anti-oedémateuse et anti-
 Anti-inflammatoire inflammatoire plus puissante que les AINS.
 Antalgique  Durée d’action plus longue
 Antipyrétique  Activité minéralocortioides moindre
- Mécanismes d’action des AINS - Action des glucocorticoïdes :
 Inhibition de COX2 ( - prostaglandine)
anti-inflammatoire plus puissants
 COX1 ( - PG et thromboxane)
immunosuppressive Sur les LT et LB
Les Cox-2 sont mieux tolérés et ont moins d’effets
hyperglycémiante transforment les protides en
indésirables que les Cox-1)
glucides.
Hypercatabolisme l’arrêt de la croissance chez le
- Contre-indications des AINS :
des protides jeune
-Ulcère gastro-duodénal évolutif. hyperlipémiante Faciès cushingoïde
-Antécédents d'ulcère peptique ou Rétention élimination rénale de
Tous les d'hémorragie récurrente. hydrosodée potassium et rétention
AINS -Antécédents de saignement ou de hydrosodé
perforation digestifs survenus sous AINS. Déminéralisation ostéoporose
-Insuffisance cardiaque sévère. osseuse
- insuffisance hépatocellulaire sévère diminuent la sécrétion d’ACTH,
- Insuffisance rénale sévère hypophyse l’activité thyroïdienne et
-Cardiopathie ischémique avérée. l’activité sexuelle.
Coxibs -Artériopathie périphérique. SNC Ephorie, excitation
Diclofenac -Antécédent AVC. (y compris accident Estomac une hypersécrétion d’ HCL avec
ischémique transitoire) des risques d’ulcères.
Coxibs
Grossesse Pendant toute la durée de la grossesse.
Autres AINS  Principe d’utilisation des corticoïdes :
Des le début du 6 mois de grossesse. (24 - Prise orale unique le matin vers 8 heures ou en deux
semaines d'amenorrhée) prises avec 2/3 de la dose à 8 heures du matin et 1/3
dans l’après-midi Si fortes doses
- Les effets indésirables :
- Mesures diététiques : régime désodé ou modérément
digestive gastralgies, nausées, ulcères GD salé pauvre en glucides et lipides riches en protides,
rénale insuffisance rénale aiguë, limitation des sucres d’absorption rapide, régime riche
HTA par rétention hydrosodée. en laitage, apport de sels de potassium
prurit, éruptions cutanées, oedème - Mesures hygiéniques : activité physique régulière.
allergie de Quincke, syndrome de Lyel , crise - Mesures thérapeutiques : prévenir l’ostéoporose
d'asthme, choc anaphylactique. cortisonique, par 1 g de calcium par jour avec ou sans
hépatique Cytolyse
vitamine D, prévention de la maladie ulcéreuse par
Fœtus fermeture du canal artériel
insuffisance rénale prise des pansements gastrique et les antis acides
 Effets indésirables de la corticothérapie : - Vasodilatation brutale avec chute de
- Sensibilité accrue aux infections Systémiques la PA. (choc histaminique)
- gastralgies et brûlures, perforations gastro- - Tachycardie, ralentissement de la
duodénales. conduction atrio-ventriculaire et
risque d’arythmie grave.
- Hypocorticisme et aplasie surrénale
- Hypertension portale et pulmonaire.
- Ostéoporose - Bronchoconstriction intense.
- Retard de croissance - coliques, nausées, vomissements
- Rétention hydro-sodé avec œdème acides.
- Hypokaliémie : Troubles cardiaques, myasthénie, et - Rougeur de la peau, sensation de
crampes musculaires. démangeaison intense.
- Céphalées.
- Hyperlipémie (augmentation du TG et Cholestérol)
- Diabète
 LES ANTIS H1
- Troubles du comportement : nervosité, insomnie,
parfois une euphorie. 1ère génération 2ème génération
- Effets ophtalmologiques : glaucome, cataracte, - Propriétés anti - Pas d’effet cholinergique
choriorétinopathie séreuse centrale, rétinite virale, cholinergiques - Peu ou pas sédatif
retard de cicatrisation cornéenne, exophtalmie - Fortement sédatif
cortico-induite. - POLARAMINE - Loratidine (TIRLOR)
- ATARAX - Desloratadine (DESLOR)
- PRIMALAN - Féxofénadine (TELFAST)
LES ANTIS HISTAMINIQUES - PHENARGAN - Cetirizine (ZYRTEC)
- PERIACTINE - Clarythrine
- Agit sur deux types de récepteur - Mizollen
 H1 : muscles lisses, endothélium, SNC - Hismanal
dont la stimulation provoque les effets
habituellement observés au cours des réactions  Effets indésirables :
anaphylactiques ou allergiques. - Sédation et somnolence
 H2 : paroi de l’estomac - Manifestations neuropsychiques : lassitude,
dont la stimulation provoque une sécrétion incoordination motrice, acouphènes, tremblements,
abondante des glandes gastriques euphorie.
- Provient de la décarboxylation de l’histidine par - Effets parasympatholytiques : bouche sèche,
l’histidine décarboxylase, présente dans de tachycardie, rétention d’urine.
nombreuses bactéries (Synthèse lente, après une - Effets Digestifs : nausée, vomissements, anorexie.
déplétion brusque il faut plusieurs semaines pour la - Accidents sanguins : leucopénie, anémie hémolytique.
reconstitution des stocks) - Troubles du rythme cardiaque.
- Stockage au niveau - sensibilisation : cas des préparations cutanées.
 tissus : Mastocytes - Chez la femme enceinte: risque d’effets tératogènes.
 le sang : Basophile
LES ANTIDIABETIQUES ORAUX
- libération de l’histamine
 conflit AC-Ag - Cibles des ADO utilisé en thérapeutique
 molécules de PM élevée : sans aucune
sensibilisation préalable (Ex: venins, produit de Biguanides - Diminution de la production
contraste radiologique) hépatique de glucose
- Augmentation de l’utilisation
périphérique de glucose
- Manifestations histaminiques Glinides - Stimulation de la sécrétion de
Sulfamides l’insuline
Gliptines
- Vasodilatation. Exénatide
Local - Œdème. Liraglutide
- Erythème et rougeur avec sensation Inhibiteurs - Réduction de l’absorption intestinale
de chaleur intense des alpha- du glucose
glucosidases
 Biguanides (metformine)  LES INHIBITEURS DES ALPHA-GLUCOSIDASES

Indications - DT2 (surtout en cas de surcharge - DT2 en complément du RHD en


pondérale) après échec des RHD Indications monothérapie ou en association avec
- Diminuant la production hépatique d’autres ADO
du glucose. (inhibition de la  L’acarbose :
néoglucogénèse et de la - inhibition compétitive et réversible
Mécanismes glycogénolyse) des alpha-glucosidases intestinales
d’action - Favorisant la capture et l’utilisation Mécanismes - diminuent la dégradation des
périphérique du glucose d’action carbohydrates en monosaccharides
principalement au niveau musculaire absorbables.
en augmentant la sensibilité à - diminue l’hyperglycémie post
l’insuline. prandiale et n’entraîne pas
- Retardant l’absorption intestinale du d’hyperinsulinisme.
glucose.  Le miglitol :
- Biodisponibilité per os : 50-60% - même mécanisme d’action et réduit
Pharmaco - N’est pas métabolisé également la glycémie à jeun.
cinétique - Elimination rénale  acarbose
- La dose maximale tolérée = 3g/24h Pharmaco - dégradé au niveau intestinal en
- Seul ne provoque pas d’hypoglycémie Cinétique  métabolite actif = très peu
- Tolérance digestive amélioré par la résorbé (disponibilité oral = 1%)
prise en milieu et à la fin du TRT  métabolite inactif (absorbé et
- Diminution de l’absorption de la éliminé par voie rénale et fécale
vitamine B12. - demi vie d’élimination = 6-8 h
- Acidose lactique  miglitol
Effets - nausées, vomissements, diarrhées, - complètement absorbé
indésirables douleurs, perte d’appétit. - n’est pas métabolisé
- Réactions cutanées (très rares): - élimination par voie rénale
érythème, urticaire - demi de vie 2-3 h
- Perturbation du gout (gout - Principaux EI : flatulences,
métallique) météorisme, diarrhées et douleurs
- Affection entraînant une hypoxie Effets abdominales..
tissulaire. (insuffisance cardiaque, indésirables - Plus rarement : atteintes hépatiques,
respiratoire...) occlusions intestinales et réactions
Contre- - Insuffisance rénale (clairance < 30 cutanées avec l’acarbose.
indications ml/min) - maladies chroniques associant des
- Anesthésie générale troubles de la digestion et de
- affection intercurrente sévère avec l’absorption.
risque de déshydratation. Contre- - MICI
- Insuffisance hépato-cellulaire, indications - enfants de moins de 15 ans,
alcoolisme. - Insuffisance rénale sévère. (clairance
- Diabète de type 1. créatinine < 25mL/min)
- Examen radiologique nécessitant - Les femmes allaitantes ou enceintes.
l’injection de produits iodés - majorent l’effet des autres
- Allaitement, grossesse. antidiabétiques lors d’administrations
- Produits de contraste iodés : risque Interactions concomitantes
d’insuffisance rénale. - ne doivent pas être utilisés en même
Interactions - Alcool : risque d’insuffisance temps avec des adsorbants
hépatique. intestinaux.
- Danazol et progestatifs macrodosés : - administration est recommandée au
pour leurs effets diabétogènes. Précaution début des repas.
- Chlorpromazine à forte posologie : D’emploi - Chez l’insuffisant hépatique une
augmente la glycémie surveillance des transaminases doit
- IEC : baisse de la glycémie. être réalisée en cas de traitement par
- Β2 sympathomimétiques, l’acarbose.
diurétiques et glucocorticoïdes : en
raison de leurs effets
hyperglycémiants.
SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS - augmentation progressive des doses.
Précaution - L’association de deux sulfamides
indications - DT2 non acido cétosiques et non D’emploi hypoglycémiants ou d’un sulfamide
équilibrés par un régime diététique et d’un glinide est contre-indiqué
- se fixent sur la protéine SUR1 des - Peuvent être associés aux biguanides,
canaux KATP des cellules ß des ilots aux inhibiteurs des alphaglucosidases
de Langerhans  fermeture des et aux gliptines.
Mécanismes canaux potassiques ATP-sensibles 
d’action dépolarisation des cellules et la
sécrétion de l’insuline ANTITUBERCULEUX
- L’efficacité hypoglycémiante des
sulfamides dépend donc de - Les médicaments essentiels de 1ère intention utilisés
lacapacité résiduelle du pancréas à en Algérie sont au nombre de 5 :
secréter de l’insuline.  l’isoniazide (H) ------------------- bactéricide
- Résorption digestive rapide et
 la rifampicine (R) ---------------- bactéricide
complète
Pharmaco - forte liaison aux protéines  le pyrazinamide (Z) ------------- bactéricide
Cinétique plasmatiques.  la streptomycine (S) ------------ bactéricide
- demi- de vie dissocié de leurs durées  l’éthambutol (E) ----------------- bactériostatique
d’action : (la demi-vie peut aller - L’isoniazide et la rifampicine sont les plus puissantes
jusqu’à 10h alors que la durée et représentent des drogues majeurs
d’action s’étend jusqu’à 24h)
- Le pyrazinamide est essentiellement actif sur les
- Tous les sulfamides sont métabolisés
par le foie. bacilles intracellulaires qui se multiplient lentement
- L’élimination se fait par voie rénale et - La streptomycine est très active sur les bacilles
pour certains en partie par voie extracellulaires qui se multiplient très rapidement.
biliaire. - L‘ éthambutol est surtout actif pour prévenir
- Les sulfamides traversent le placenta. l’émergence des bacilles résistants (CI avant 5 ans)
- Risque d’hypoglycémies (> 65 ans,
malades dénutris et les insuffisants  Actions des antituberculeux
Effets rénaux)
indésirables - Prise de poids modérée BK a
- Troubles digestifs et hépatites multiplication BK à multiplication faible
cholestatiques. (rare) active
- Exceptionnellement : (caverne) PH acide PH neutre
 Allergies cutanées : urticaire, (macrophage) (caséum)
syndrome de Lyell R ++ + +
 Thrombopénies, H ++ + +
 anémies hémolytiques. Z 00 +++ 00
 Agranulocytoses. S +++ 00 00
 Hépatites cytolytiques.
- Allergie aux sulfamides. - Les médicaments de seconde intention : sont plus
- Insuffisance rénale, toxiques et moins efficace
- insuffisance hépato-cellulaire et  l’éthionamide (Eth)
Contre- alcoolisme.  la kanamycine (K), l’amykacine, la
indications - Diabète de type 1.
capréomycine
- Association à certains antifongiques
azolés  Quinolones : l’ofloxacine (O), la lévofloxacine
- Sujets de plus de 65 ans. (produits à  la cyclosérine (C)
très longue durée d’action)  l’acide para-aminosalicylique (PAS)
- Grossesse et allaitement. - Régime de 1ère ligne = 2ERHZ/4RH
- Modification de la disponibilité des - Régime de 2ème ligne = 2 SRHZE / 1 RHZE / 5 RHE
sulfamides : par déplacement de leur
- Régime de 3ème ligne = 3 Eh O K Z C / 18 Eth O Z.
Interactions liaison aux protéines plasmatiques
(augmentation de l’effet
hypoglycémiant) : AINS, AVK, fibrates.
- Potentialisation de l’action :
miconazol, fluconazole, IEC
- Posologies et voies d’administration : Les
antituberculeux sont pris le matin à jeun en une seule
fois.
MDC R H Z S E
Mg/kg/j 10-12 5-6 25 15 15

- Effets indésirables des antitubercueleux :

Mineurs - nausées, vomissements, douleurs


abdominales, arthralgies, rash cutané
 Réactions d’hypersensibilité cutanée et
Majeurs généralisée :
- réaction cutanée transitoire à type
d’érythéme prurigineux ou
maculopapuleux
- des signes généraux : avec fièvre, prurit,
frissons, œdèmes des paupières,
conjonctivite, céphalées, vomissements,
arthralgies.
- choc anaphylactique
 hépatotoxicité
- due à l’isoniazide, la rifampicine ou à la
pyrazinamide
- coloration rougeatre des urines,
Spécifiques larmes, salive, expectoration
R - thrombopénie avec purpura
- anémie hémolytique
- insuffisance rénale aigue
- choc anaphylactique
H - Hyperexcitabilité
- Euphorie
Z - Arthralgies
- Névrite optique rétrobulbaire
E (diminution de l’AV et perte de la
vision des couleurs vert et rouge
(dyschromatopsie)
- Lésion vestibulaire (céphalée,
S vertige)
- Oto-toxicité dose dépendante
- Néphrotoxicité rare

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