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Chapitre 4

Portance des sols


Chapitre 4. Portance Otsmane. L

IV-1- La portance des sols

La portance participe au dimensionnement des structures (et notamment la structure de


chaussée) et ca valeur à court terme est souvent le critère principal de réception des plates
forme supports. Son estimation est donc importante pour concevoir et dimensionner les
structures (structure de chaussée, voie ferrée…) et pour réceptionner les plates formes support
(PF). Le terme portance utilisé en technique routière est souvent confondu au terme capacité
portante, utilisé en mécanique des sols :

La capacité portante se définit comme la résistance à la rupture sous charge verticale.

La portance se définit, selon la norme NF P 98-086 (Essai CBR (California Bearing Ratio)
développé en 1929), comme l’aptitude du support d’une chaussée à résister aux contraintes et
aux déformations appliquées par la circulation. Dans le GRT, la portance est caractérisée par
le module de déformabilité (MPa) ou de déformation du sol et elle peut se mesurer par
différents moyens (Tableau 1).

Tableau 1 : Quelques essais utilisés pour estimer la portance des PF support de chaussée.

Essais Valeurs de mesure

Essais normalisés

Essai à la Plaque (NF P94 117-1) Module de déformation (EV2, MPa)

Dynaplaque (NF P94-117-2) Module de déformation (Edyn, MPa)

Déflectographe Lacroix, Flash et poutre Benkelman Déflexion (mm)


(dite canadienne) NF P98-200-i

IPI/CBR (NF P94-078) Indice (sans unité)

Westergaard (NF P94-117-3) Module de réaction (Kw en MPa/m)

Essais non normalisés

Portancemètre (LCPC) Module de déformation (Ep, MPa)

Passage visuel d'un camion Résistance à la rupture ou portance


(pour une PST) et déformation

Plaque dynamique légère Module de déformation (EVD)

Déflexion canadienne Déflexion élastique (mm)

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IV-2- Quelque essais couramment utilisés

IV-2-1- L’essai CBR (NF P94-078)

But de l’essai CBR

Détermination de la portance du sol donné, il s’agit en fait de comparer la portance du sol que
l’on est entrain de tester à la portance d’un sol standard de l’état de Californie aux Etats Unis.

Durée de l’essai : 07 jours

Principe de l’essai :

La charge apportée par le pneu sur la chaussée poinçonne le sol de fondation. Ce


poinçonnement est d’autant plus petit que l’épaisseur de la chaussée est grande.

P: pression appliquée par le pneumatique sur le sol de fondation.

S: surcharge simulant l'action de la chaussée qui s’oppose au déplacement vertical du sol de


fondation lors de l’action du pneu.

On peut repro

duire ce phénomène en compactant le matériau dans les conditions de l’essai Proctor dans un
moule CBR puis en mesurant les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour le faire
pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de ce matériau.

Figure 1 : Principe de l’essai CBR.

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On applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service et on poinçonne le
matériau par un piston de 19.3 cm de section, enfoncé à la vitesse constante de1.27 mm/min,
tout en mesurant les efforts ( = , S:surface de poinçon) et les déplacements (Δh) en
résultant. On obtient la courbe d’essai :

Figure 2 : Principe de l’essai CBR

L’indice de portance ou CBR exprime en % le rapport entre les pressions produisant dans le
même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et dans un matériau type
d’autre part. Par définition c’est indice est pris égal à la plus grande des deux valeurs
suivantes :

à 2.5
= 0.7 $
à5
1.05

On mesure 3 types d'indices en fonction des buts fixés :

L’indice Portant immédiat (IPI): Mesure de la résistance au poinçonnement sans la


surcharge annulaire d’un sol compacté à sa teneur en eau naturelle. Il caractérise l’aptitude du
sol à permettre la circulation des engins de chantier directement sur sa surface lors des
travaux.

L’indice C.B.R immédiat: Il caractérise l’évolution de la portance d’un sol support (ou
constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau avec la surcharge annulaire.

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L’indice C.B.R après immersion: Mesure de la résistance au poinçonnement avec la


surcharge annulaire d’un sol compacté à différentes teneurs en eau puis immergé durant
plusieurs jours (4 en générale). Il caractérise l’évolution de la portance d’un sol support (Ou
constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau et soumis à des variations de
régime hydrique.

Mode opératoire

Avant introduction du matériau dans le moule :

- Solidariser la plaque de base et le moule CBR.

- Placer une feuille de papier filtre au fond du moule

- Peser à vide l’ensemble « moule+ plaque de base».

- Déterminer le volume qui sera occupé par l’éprouvette de sol une fois compactée.

- Fixer la rehausse.

Rappel : dans le cas d’un essai IPI, le disque d’espacement n’est pas utilisé.

Figure 3 : Moule CBR.

- Diviser votre mélange en parts égales de 7kg environ

- Etaler puis humidifier chacune des parts de votre échantillon à la teneur en eau à laquelle on
veut réaliser l’essai puis malaxer à la main pour rendre le mélange le plus homogène possible.

- Les quantités approximatives de matériaux à introduire par couche sont les suivantes:

Moule Essai P.M. (5 couches)

PROCTOR 400 g

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C.B.R. 1400 g

Cette quantité de matériau est introduite dans le moule CBR et compactée selon les conditions
de l'essai Proctor modifié (voir p 11-norme NF P 94 –O93).

- Retirer le rehausse puis araser soigneusement l’éprouvette (du centre vers la périphérie)

- Peser au gramme près, l’ensemble « moule, plaque de base et éprouvette de sol ».

- Désolidariser la plaque de base, retourner le moule puis fixer à nouveau la plaque de base.

- Enlever la feuille de papier filtre.

Figure 4 : Eprouvette d’essai.

L’éprouvette est alors prête pour l’essai de poinçonnement.

Détermination de l’indice portant immédiat (IPI) :

• Placer l’ensemble « plaque de base, moule CBR, éprouvette » sur la presse, en


position centrée par rapport au piston.
• Procéder au poinçonnement de la manière suivante :

1. Approcher la face supérieure de l’éprouvette vers le piston jusqu'à ce qu’il vienne affleurer
le matériau (stopper dés que l’aiguille de l’anneau accuse un léger déplacement).

2. Régler la mise à zéro du dispositif dynamométrique et celle du comparateur mesurant


l’enfoncement du poinçon.

3. Exécuter le poinçonnement à vitesse constante

4. Noter les efforts de poinçonnement correspondant aux enfoncements de 0.625 -1,25 - 2 -

2,5 - 5 - 7,5 et 10 mm et arrêter le poinçonnement à cette valeur (Tableau 2).

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Tableau 2 : Résultats d’essai.

t (mn) 0.5 1 1.5 2 4 6 8

∆h (mm) 0.625 1.25 2 2.5 5 7.5 10

F (KN)

σ(MPa)

• Faire une mesure de la teneur en eau au voisinage de la zone poinçonnée et


immédiatement après l’essai (au moins 2 prélèvements à gauche et à droite).

Réaliser au moins 4 essais IPI à w = 0 % puis 4 % puis 8 % et 12%

Exploitation des mesures

1. Pour chaque essai :

Reporter sur un graphe effort - déformation les valeurs de poinçonnement mesurées pour les
enfoncements prévus.

Si la courbe présente une concavité vers le haut au démarrage, il y a lieu de corriger


l’origine de l’échelle des enfoncements.

Déterminer l’indice IPI conformément à la norme

0
Déterminer la teneur en eau de compactage et la masse volumique sèche -. ( / )

Figure 5 : Courbe effort en fonction de déformation.

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2. Tracer les courbes (sur un même graphe)

Comparer les deux courbes -. = f (w%) et IPI = f (w%)

Calculer Sr% pour chaque essai.

Tracer ainsi les courbes de saturation Sr = 100% et Sr = 80% conformément à la norme.

Montrer l’intérêt de ces deux courbes pour vérifier vos résultats et votre procédure de
compactage.

3. Conclusion

Déterminer 1234 et -. 567 (Proctor) et 1234 et 8 8 567 (CBR). Commenter.

Evaluer la sensibilité à l’eau du matériau.

On souhaite utiliser ce matériau en remblai routier et évaluer son aptitude à supporter la


circulation des engins de chantier. Classer ce sol selon la classification GTR, si il est
compacté à sa teneur en eau naturelle w naturelle = 5 %. Conclure sur les conditions
d’utilisation de ce matériau en remblai routier.

IV-2-2- Essai à la plaque (NF P94 -117-1)

But de l’essai
Mesure ponctuelle d’un module de déformation statique sous une plaque rigide d’une plate-
forme pour des valeurs comprises entre 20 et 250 MPa.

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Figure 6 : Essai à la plaque.

Principe d’essai
Cet essai est destiné à la mesure de la déformabilité des plates-formes de terrassement
constituées par des matériaux dont les plus gros éléments ne dépassent pas 200 mm. Cet essai
consiste à évaluer la déformabilité d’un sol (tassements de la plaque) en effectuant deux
cycles de chargement à vitesse constante (80 daN/s) sur une plaque rigide de 60 cm de
diamètre.

Procédure de l’essai

La plaque est disposée sur le matériau à tester avec une interposition d’une fine couche de
sable. Un vérin de 200 KN, surmonté d’une cellule dynamométrique transmet la charge à la
plaque en prenant appui sous un camion chargé. Les déformations sont mesurées à l’aide
d’une poutre de Benkelman comportant un comparateur au centième.

Figure 7 : procédure d’essai.

Appareillage

1- Appareillage spécifique

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Dispositif de mise en charge de la plaque

Ce dispositif comprend :

- Un massif de réaction, constitué par un véhicule permettant un chargement de 7000 daN (7


tonnes) sur la plaque. Les points d’appui de ce massif sur le sol doivent se situer à une
distance > à 2 m du point où se fait la mesure.

- Un dispositif de mise en charge hydraulique constitué par un groupe moto-pompe actionnant


un vérin. Ce dispositif doit permettre de réaliser les cycles de chargement tels qu’ils sont
définis.

- Une plaque de 600 mm de diamètre. Les dimensions, forme et matière de cette plaque
doivent conformes à celles indiquées. Une liaison à couche doit être prévue entre la plaque et
la tige de commande du vérin.

Dispositif de mesure
Dispositif de mesure de la déflexion
Il est constitué d’une poutre Benkelman équipé d’un capteur de déplacement. Ce capteur est
relié à un enregistreur XY de type courant et commande le déplacement du stylet de
l’enregistreur en fonction de la déflexion du sol. Un tel capteur permet également un contrôle
visuel de la déflexion en lisant directement sur le cadran gradué en 1/100 mm l’indicateur
donnée par l’aiguille l’extrémité du fléau de la poutre Benkelman prend appui sur une tige
coulissant à l’intérieur de la plaque. Un gardage précis de la tige dans la plaque doit être
assuré.
Dispositif de mesure des charges
Il comporte d’une part, un peson à jauges 0-10000 daN relié à l’enregistreur XY qui
commande le déplacement du stylet en fonction de la charge appliquée et, d’autre part, un
manomètre intercalé dans le circuit hydraulique (ou essentiellement un anneau
dynamométrique sur la tige du vérin) qui permet un contrôle visuel de la charge appliquée sur
la plaque afin de respecter, en particulier, les vitesses de montée en charge.
2- Appareillage d’usage courant

Véhicule couvert auto-moteur, charge utile ≈ 800 kg

Règle en acier, mètre et décamètre

Chronomètre

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Tunnel en tôle d’aluminium destiné à la protection de la poutre (soleil, pluie ou vent)


Craie, pinceaux et peinture
Récipients de sable et de plâtre, bidon d’eau
Pelle, truelle, spatule...etc.
Boîtes hermétiques pour prélèvement d’échantillons.
Mode opératoire
- A l’aide d’une règle en acier, débarrasser l’emplacement de la plaque que tout le matériau
foisonné ; terminer avec une brosse doucement.
- Régulariser la surface ainsi apprêtée en y répandant une couche aussi mince que possible
d’un sable propre 0/1 mm légèrement humide
- Exécuter au centre de la couche d’interposition, à l’aide d’une spatule, une petite cuvette
circulaire de 2 cm de rayon, dont le rôle est d’éviter que la tige de mesure ne soit au contact
de la couche d’interposition, mais qu’elle reprise bien sur le sol.
- Si l’on craint que le matériau flue sous la tige lors de l’application de la charge, provoquant
ainsi une fausse lecture de la déflexion, on rigidifiera la surface de la cuvette en y déposant, à
la spatule, une mince couche de plâtre. On devra attendre la prise de celui-ci avant de
poursuivre l’essai (5mm). Cette précaution pourra également envisagée pour les matériaux
comportant une faible proportion d’éléments 0/5 mm. Dans ce cas, la tige pourrait en effet,
durant la charge, glisser de l’élément sur lequel elle repose et tomber dans un vide.
- Parfaire ensuite la mise en place de la plaque sur le sol, en lui faisant subir deux ou trois
rotations alternatives de 30° environ.
- Après la mise en place de la plaque, installer la poutre Benkelman, en s’assurant que ses
points d’appui sur le sol sont situés à une distance au moins égale à 2,5 m de ceux du massif
de réaction. Installer, si nécessaire, le tunnel de protection de la poutre Benkelman.
- Placer ensuite le peson électronique entre la face d’appui du vérin de la plaque.
- Réaliser les branchements électriques entre le capteur, le peson électronique et l’enregistreur
XY
- Terminer la mise en place de la plaque en lui appliquant, durant une dizaine de secondes,
une charge de 850 daN correspondant à une pression moyenne sous la plaque de 0,3 bar.
Relâcher cette charge et amener le stylet de l’enregistreur XY au point 0 du système de
coordonnées
- Positionner la feuille d’essai sur la table de l’enregistreur. Les dispositions relatives à la
position initiale de référence étant établies

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- Un premier opérateur met en action le dispositif de chargement de la plaque de façon à


obtenir les cycles de chargement et déchargement définis ci-après.
- Un deuxième opérateur s’assure du bon déroulement de l’enregistrement de la courbe
charges-déformations.

L’essai est alors conduit de la manière suivante :

1er cycle de chargement de 0 à 0,25 MPa (F = 7068 daN) :

La pression est maintenue jusqu’à stabilisation de la déformation (< 0,02 mm/15 s). Mesure
de l’enfoncement z0 (mm), puis déchargement.

2e cycle de chargement de 0 à 0,20 MPa (F = 5645 daN) :

Après stabilisation de la déformation (< 0,02 mm/15 s), mesure de l’enfoncement z2 (mm),
puis déchargement.

Figure 08 : Courbe pression - enfoncement

Interprétation

Le module de déformation à la plaque <=> de la plateforme au point d’auscultation est


déterminé à partir de la formule de Boussinesq :

π Pd
EV> = (1 − v > )$
4 z>

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Avec :

- d : diamètre de la plaque
- p : pression effective moyenne appliquée au sol
- <=> : module de déformation statique
- F : coefficient de poisson
- z> : enfoncement de la plaque provoqué par le deuxième chargement.
Si l’on assimile l’expression (1 - F > ) à la valeur 1, on obtient approximativement :
90
EV> =
z>
Avec :
H> en mm et <=> en MPa

Tableau 1 : Portance minimale du sol support avant la mise en œuvre des couches de forme et
de chaussées selon recommandations GTR 92

Type de couche à mettre en œuvre sur le support EV2 (MPa)


Couche de forme en matériaux traités ≥ 35
Couche de forme en matériaux non traités ≥ 15 a 20
Couches de chaussée ≥ 50

IV-2-3- Déflexion à la poutre Benkelman

Permet la mesure de la déflexion des chaussées souples sous l’effet d’un essieu à jumelage
chargé (NF P 98-200-2) ou de sols soumis à l’essai à la plaque (NF P 4-117-1)

But de l’essai
Mesure ponctuelle de la déflexion de surface d'une plate-forme sous une charge définie de 13
tonnes.

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Figure 9 : Essai à la poutre Benkelman.

Principe de l’essai

L’essai consiste à mesurer l'enfoncement provoqué par un essieu unique à roues jumelées
simple essieu de camion chargé à 13 tonnes. Le déplacement vertical est mesuré au passage
de l'essieu à l'aide d'une poutre Benkelman, le camion reculant vers le point de mesure.
La déflexion, qui correspond à la déformation maximale, est mesurée au 1/100 mm.

La norme NF P98-200-1 définit les termes suivants :

La déflexion maximale dM correspond au déplacement vertical maximal du point de


mesure ;
La déflexion rémanente dr correspond au déplacement vertical du point de mesure
lorsque, la valeur maximale ayant été atteinte, la charge s'est éloignée de 5 m ± 10 %
du point de mesure
La déflexion élastique est calculée à partir de la formule suivante : de = dM– dr

IV-2-4- Essai à la dynaplaque 1 et 2 (NF P94 -117-2)

But de l’essai
Mesure ponctuelle déterminant un module de déformation sous chargement dynamique,
évaluant la déformabilité d’une plate-forme, de rigidité comprise entre 20 et 100 MPa pour la
dynaplaque 1 et entre 20 et 250 MPa pour la dynaplaque 2, pour des matériaux de Dmax
inférieur à 200 mm.

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Figure 10 : Essai dynaplaque 2.

Principe de l’essai

La sollicitation dynamique appliquée sur la plate-forme à ausculter est analogue en intensité et


en fréquence à celle provoquée par le passage d’un essieu chargé à 13 tonnes et roulant à 60
km/h.

Elle est générée par la chute d’une masse sur un ressort amortisseur placé sur une plaque
rigide de diamètre 600 mm.

La plaque est installée sur le sol à l’aide d’un dispositif hydraulique actionné par l’opérateur
et soumise à 3 chocs. Les deux premiers chocs permettent de positionner la plaque sur le
support à mesurer. Le troisième est utilisé pour la mesure.

Dynaplaque 1 : au troisième choc, on mesure le rapport entre la hauteur de rebond et la


hauteur initiale de chute de la masse tombante. La mesure de restitution d’énergie par le sol
permet de déterminer le module de déformation du sol d’après une courbe d’étalonnage
propre à chaque Dynaplaque 1.

Dynaplaque 2 : au troisième choc, on mesure la déflexion du sol provoquée au niveau de la


plaque par cette impulsion, en même temps que la force d’impact. L’exploitation des résultats
permet de calculer directement le module de déformation au point d’essai.

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