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PROGRAMMATION URBAINE ET ARCHITECTURALE

Présentation du programme :

OBJECTIF GENERAL DU LA MATIERE D’ENSEIGNEMENT :

Maitrise de la programmation comme outil de la conception et comme un instrument de


réflexion dans la pratique architecturale Sensibilisation à la phase programmation en tant
que domaine d’activité à la base de la production qualitative et quantitative. OBJECTIFS

SPECIFIQUE (D’APPRENTISSAGE) :

Développement de la réflexion critique sur le contexte d’évolution des pratiques de


programmation et les différentes méthodes qu’elle suppose au-delà de la quantification
spatiale Cadrage de l’acte de programmation dans les différentes échelles d’intervention
dans le projet architectural
Présentation du programme :

CONTENU DE LA MATIERE D’ENSEIGNEMENT :

La programmation architecturale et urbaine est une matière développée pour soutenir


certains aspects des travaux d’atelier projet en S0. C’est un cours magistral qui met l’accent
sur l’acte de programmation comme phase essentielle de la conception architecturale
selon différentes échelles.
Le cours comporte deux parties :

•La première partie expose une réflexion à caractère généalogique qui consiste à
repérer sommairement dans la genèse des idées et des pratiques de l’acte de
programmation, des références susceptibles d'expliquer les conditions actuelles
d'exercice de la programmation selon ses échelles et ses procédés diversifiés.

•La seconde partie a pour objectif d'appréhender et de faire comprendre les modes
pratiques de l’acte de programmation ainsi que les formes de savoirs et le savoir- faire
induits par ces derniers. C’est à dire expliciter chaque méthode en fonction de la
nature du projet qu’elle sous- tend.
Présentation du programme :
Cours 1 :

La Programmation versus programme Qu’est-ce que la programmation ? Genèse de la


pratique Qu’est-ce qu’un programme ? Types de programmes pour un projet architectural
Intérêt et consistance de la programmation pour le processus de projet

Cours 2:

genèse des procèdes de programmation


•La programmation planifiée
•La programmation normée
•La programmation stratégique
•La programmation concertée et participative

Cours 3:

Les échelles de programmation


•La programmation architecturale (fonctionnelle –opérationnelle)
•La programmation urbaine (territoriale-ville -quartier)
•La programmation mixte (projet d’habitat-Grands équipements)
Présentation du programme :
Cours 4 :

les références de la programmation spatiale pour le projet d’architecture Les


référentiels anthropomorphiques du dimensionnement spatial Les référentiels techniques
et réglementaires (les règlements sanitaires et hygiéniques- de confort et d’équipements-
constructives –urbains) Les notions de surface dans un programme spatial selon les
usages des espaces

Cours 5 :

La programmation spatiale : Méthode ergonomique basique / dimensionnement des


unités fonctionnelles / détermination des surfaces habitables / calcul des circulations des
services annexes (locaux techniques, place de parking, espace verts,)

Cours 6 :

les références et méthodes de la programmation urbaine Seuil de dimensionnement des


entités urbaines (quartier-unités de voisinage- groupement d’habitation-résidence) /
indicateurs usuels des formes urbaines (COS- CES-DENSITE) / Les règles d’aménagements
urbains (recul et prospects) / Les grilles d’équipements / La programmation urbaine dans le
cadre des instruments d’aménagements urbains : GPU-PDAU-POS
Présentation du programme :
Cours 7 :

•la programmation mixte


•Les modes de productions et les programmes surfaciques étatiques en Algérie
•Méthode de la programmation urbaine et spatiale pour les projets d’habitat selon les
types (promotionnel, social, social aidé,…) : détermination des surfaces d’emprises du
bâtis, des voiries et annexes de service, nombre de logements, types de bâtiments, type de
groupement.
•Méthode de la programmation urbaine et spatiale pour les projets de grands
équipements : le programme selon la taille et l’aire d’influence de l’équipement (son
échelle) ;
•Le financement : fiches technique d’inscription, de réévaluation, de restructuration.
Cours 8 :

•La programmation opérationnelle des interventions architecturales (réhabilitation-


requalification-reconversion) /
•Cadrage institutionnelle et réglementaire /
•Les contextes d’actions : Le diagnostic technique - estimation des couts de
réalisation-définition du protocole d’action

LES TRAVAUX DIRIGES DE CETTE MATIERE S’ACCOMPLIRONT EN ATELIER A LA PHASE


CORRESPONDANTE DANS L’ELABORATION DU PROJET. DANS CE CAS PRECIS, ILS
CONCERNERONT LA PHASE Analyse et programmation.
Bibliographie recommandée :

•Allégret, Jacques. 1998. L’Encadrement et la formulation de la commande architecturale, études de


cas, Paris : Plan urbanisme, construction, architecture (PUCA).
•Duarte Paulette, Novarina Gilles, Seigneur et Natacha, Roux Jean-Michel, 2008, Réflexions sur les outils
du projet à grande échelle, habiter les berges, PUCA Lecureuil Jacques, 2001.
•La programmation urbaine, Nécessité et enjeux, Méthode et application, Le Moniteur
•Neufert.E, Les éléments des projets de construction. 10e édition-Dunod 2014
•Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques (MIQCP),1994.
•Programmation des constructions publiques, Paris, le Moniteur Mission Interministérielle pour la
Qualité des Constructions Publiques Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions
Publiques (MIQCP) 2008.
•Guide de sensibilisation à la programmation, la Défense site www.archi.fr/MIQCP/.
•Zetlaoui-Léger, Jodelle. 2002. Modalités d’application de démarches programmatiques concertées et
participatives pour des projets de proximité, Paris : Délégation ministérielle de la ville/ Université Paris-
12 Val-de-Marne.
•Zetlaoui-Leger Jodelle, 2008. La programmation architecturale et urbaine, émergence et évolutions
d’une fonction - Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine [En ligne], 24/25 | 2009, mis en
ligne le 01 septembre 2017, consulté le 14 février 2018. URL : http://journals.openedition.org/crau/312
•Zetlaoui-Léger, Jodelle. 2009. « L’exercice de la programmation architecturale et urbaine en France »,
in Biau, Véronique et Tapie, Guy (dir.), La Fabrication de la ville, Paris : Parenthèses, p. 87-101.
•Zuchelli.A, 1984 « introduction à l’urbanisme opérationnel et la composition urbaine » volume 3- OPU
Cours 1 :
•La Programmation versus programme
•Qu’est-ce que la programmation ?
•Qu’est-ce qu’un programme ?
•Types de programmes pour un projet architectural
•Intérêt et consistance de la programmation pour le processus de projet
Qu’est ce qu’un « PROGRAMME » ?

Des exemples de programmes ???

-Programme électoral ?
-Programme informatique ?
-…
Définition de ce qu’est un programme :

« Provenant du grec programma qui signifie « ce qui est écrit à l'avance », le


terme « programme » correspond au premier sens à un texte annonçant et
décrivant les diverses actions d'un événement à venir »

Définition de ce qu’est une programmation :

« Démarche rationnelle de résolution de problèmes et système de traitement


d'informations complexes
Elle est aussi requise comme « méthode » consistant, une fois le problème
établi grâce à un diagnostic, à fixer des objectifs puis à déterminer les moyens
pour essayer de les atteindre »

Textes extraits de https://www.ramau.archi.fr/IMG/pdf/NoteSynthprog.pdf


À quoi sert la programmation dans le processus de projet ?

•Identifier la fonction du projet

•Définir les actions à suivre

•Définir l’organisation

•Usages,

•Calendrier,

•Budget,

•Environnement ,

•…
1 - LE PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME (PDAU):

C'est un instrument de planification et de gestion urbaine qui, en divisant son territoire


(commune ou groupement de communes) en secteurs urbanisés, à urbaniser, d'urbanisation
future et non urbanisables :

-Détermine la destination générale des sols;

- Définit l'extension urbaine, la localisation des services et activités, la nature et l'implantation


des grands équipements et infrastructures;

- Détermine les zones d'intervention sur les tissus urbains existants et les zones à protéger
(sites historiques, forets terres agricoles, littoral).

….

http://www.mhuv.gov.dz/Pages/Article.aspx?a=25
2 - LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS : (POS)

C'est un instrument issu des orientations et prescriptions du plan directeur d'aménagement et


d'urbanisme. Il définit les droits d'usage des sols et de construction à la parcelle.

Il précise :

-La forme urbaine et les droits de construction et d'usage des sols;

- La nature et l'importance de la construction;

- Les règles relatives à l'aspect extérieur des constructions;

- Les espaces publics, les installations d'intérêt général, les voiries et les réseaux divers;

- Les servitudes;

- Les zones, sites et monuments historiques, à protéger;

- Les terres agricoles à protéger.

….

http://www.mhuv.gov.dz/Pages/Article.aspx?a=25
Videos sur le métier de « programmiste » :

•https://www.youtube.com/watch?v=-hGzLFMsGYQ&feature=emb_logo

•https://www.youtube.com/watch?v=k2IpNi2l6aw
La programmation urbaine
Extrait du cours de Mme Azzag : https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-
programmation-urbaine
Objectifs de la programmation urbaine :

Dans le cadre du GPU

•Vérifier les capacités de charge territoriale et


environnementale

•Fixer les seuils de l’urbanisation

Dans le cadre du PDAU

•Estimer les besoins en terme de logements, d’équipements, …

•Effectuer les affectations du sol en termes de fonctions et créer les


conditions de composition paysagères

Dans le cadre du POS

•Délimiter et affecter les assiettes

•Mettre en place les règles de composition urbaine

•Fixer les droits de construire


Les zones non-aedificandi (cours extrait de Dr HOCINE Mohamed) sur la
programmation urbaine
zones non-aedificandi ou périmètre de protection dans la détermination
des sols constructibles et les droits de construire.
• La géotechnique et la sismicité des sols (La loi 04-05 du 14/08/2005 )
• Obligation d’engager des études sur la portance des sous-sols et leurs
chimie
• Obligation d’engager des études de zonage par rapport aux failles
sismiques,
• Le réseau de voirie (voir tableau)

Types de voirie Habitat Autre


(couloir en m) (couloir en m)
Chemin communal 12 12

Chemin de wilaya 24 24

Route nationale 70 50

autoroute 100 80

Source: décret exécutif n° 91-175 du 28 mai 1991définissant les règles générales d’aménagement et de
construction la servitude par rapport aux différents types de voirie
(cours extrait de Dr HOCINE Mohamed) sur la programmation urbaine

• Le réseau de transport en site propre : emprise


ferroviaire (loi 90-35 du 25/12/1990 et arrêté)
Varie selon les lignes simple ou double , soit de 12 à 24 m
• Le réseau gaz et électricité: Couloir de servitude (DE
10-331 du 29/12/2010)
Ligne électrique de haute tension: 70 m
Ligne électrique de moyenne tension: 30 m
Conduite de gaz ou hydrocarbure: 150 m
• Le réseau eau et assainissement
Les conduite de transfert d’eau à partir de barrage impose un
couloir de protection de 25 m
(cours extrait de Dr HOCINE Mohamed) sur la programmation urbaine

• Les zones naturelles; littoral (loi 02-02 du 5/2/2002, DE 07-206 du


30/06/2007)
urbanisation interdite dans une bande de 100 à 300 m
Pas de route parallèle au rivage dans une bande de 800 à 3 km
• Les zones naturelles; oued, champs de captage
La loi 04-05 du 14/08/2005 et 90-29 du 1/12/1990 les zones inondables sont
inconstructibles, La loi 04-20 du 25/12/2004 dit nécessaire d’engager des
études pour les zones exposées aux inondations
• Les périmètre de préservation du patrimoine culturel
(Loi n° 98.04 du 15 Juin 1998)
• Les zones touristiques
des arrêtés délimitent des périmètres de protection de zone et sites
touristiques de diverses dimensions (voir loi 03-03 du 17/02/2003)
• Les zones agricoles
Il est interdit de les convertir en zone urbanisable à moins de passer par un
arrêté de soustraction ou défalcation pris par le conseil des ministres. (loi 08-
16 du 3/8/2008 et loi 10-03 du 15/8/2010)
(cours extrait de Dr HOCINE Mohamed) sur la programmation urbaine

• Les zones forestières


Il est interdit de construire en zone forestière à moins de passer par un arrêté
de soustraction (loi 84-12-16 du 23/6/1984), ou défalcation pris par le conseil
des ministres.
• Les zones fonctionnelles spécifiques: carrières
Impose un périmètre de protection périphérique de 50 m (DE 93-74 du 6/3/1993)
• Les zones fonctionnelles spécifiques: cimetières
L’ordonnance 75-79 impose un périmètre de protection périphérique de 35 m
• Les zones fonctionnelles spécifiques:
Obligation de respect d’une bande de protection de 200 m (décret 84-378 du
15/12/1984)
• Les zones fonctionnelles spécifiques:
Station d’épuration des eaux,
dessalement d’eau
sites industriels présentant des risques d'accidents majeurs (sevezo)
La programmation urbaine est établie pour établir une planification urbaine de
qualité sur commande de ;

•Maitre d’ouvrage

•Investisseur

•Promoteur immobilier

Cette programmation est établie pour :

•Élaborer les cahiers des charges

•Evaluer la capacité d’accueil d’une assiette foncière afin de constater la


rentabilité de l’aménagement (différents programmes de logements, LPP,
OPGI, …)

•Imposer les exigences de confort et de sécurité urbaine (PPRS, PPRI)

•Estimer le cout des opérations d’aménagement et de constructions


(banques, pour l’octroit des prêts et des crédits)
Différents programmes de logements :

• Logement Location-Vente (AADL)

• Logement Promotionnel Aidé(LPA)

• Logement Public Locatif (LPL)

• Logement Public Promotionnel (LPP)

• Logement Rural (LR)


Différents programmes de logements :

• Logement Location-Vente (AADL)

•Décret exécutif n° 01-105 du 23 Avril 2001, JORADP n°25, du 29 avril


2001 modifié et complété et ses textes d’application

•Journal officiel N°52 du 16 septembre 2001 (cahier des charges du


logement AADL)

•Cahier des charges des logements AADL :


Les instruments de programmation urbaine
PDAU – POS – Grille d’équipements
Extrait du cours de Mme Azzag : https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-programmation-urbaine
Extrait du cours de Mme Azzag : https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-programmation-urbaine
Extrait du cours de Mme Azzag : https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-programmation-urbaine
Extrait du cours de Mme Azzag : https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-programmation-urbaine
Extrait du cours de Mme Azzag : https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-programmation-urbaine
Les échelles de la programmation urbaine ;

•L’échelle territoriale (ville / commune)

•L’échelle urbaine (commune / quartier)

•L’échelle locale (site / parcelle)


Les instruments d’urbanisme à l’échelle du territoire :

•SNAT (Schéma National d’aménagement du territoire)

•SRAT (Schéma Régional d’Aménagement du Territoire)

•PAW (Plan d’Aménagement de Wilaya)

Le instruments d’urbanisme à l’échelle de la Ville ou d’une partie de la ville ;

•PDAU (Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme)

•POS (Plan d’Occupation au Sol)

•PPSMV (Plan Permanent de Sauvegarde et de mise en valeur MV) secteurs


sauvegardés (loi 98-04)
1 - LE PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME (PDAU): (15 à 20 ans)

C'est un instrument de planification et de gestion urbaine qui, divise son territoire (commune ou
groupement de communes) en secteurs

•Urbanisés « U » : secteurs déjà urbanisés à la date d'établissement du plan


(transformation du tissu, densification, restructuration, restauration, …)

•à urbaniser, « AU », : secteurs appelés à connaître une forte urbanisation dans des délais,
plus ou moins longs, mais ne dépassant pas les dix ans

•d'urbanisation future « UF » : secteurs appelés à connaître une urbanisation à long terme.


développement futur de la ville ou de l'agglomération. préserver les potentialités
d'urbanisation à l'avenir

•non urbanisables « NU » : secteurs du territoire urbain non destinés à l'urbanisation à


cause de contraintes particulières : zones protégées (hautes potentialités agricoles,
exploitations minières, paysages de grande qualité, forêts domaniales ou parcs naturels
zones à risques) littoral, …

http://www.mhuv.gov.dz/Pages/Article.aspx?a=25
•La réservation de terrains pour certains projets et zones spéciales: En plus de la
division du territoire communal en secteurs, le P.D.A.U. détermine les localisations
des équipements collectifs, notamment les grands équipements, et des
infrastructures à réaliser ou à modifier, essentiellement les infrastructures de
transport, de voirie et les réseaux.

•Les périmètres réservés à un usage spécifique, tels que les décharges publiques,
les cimetières, les fourrières...

•La détermination des limites des futurs P.O.S.


Ce que comporte un PDAU :

Un rapport d'orientation (écrit) :


• généralités ;
• constat de la situation actuelle : population, économie, équipement, réseaux et
assainissement ;
• perspectives de développement : particularités du site, développement de
l'urbanisation et de la construction au cours des dernières années, projets et
volonté de la municipalité ;
• actions à entreprendre : programmation, réservation de terrains, investissements.
• parti d'aménagement : principes dominants, secteurs, voirie, assainissement...
• Un règlement (écrit) : qui fixe les affectations des sols (activités dominantes,
programmes d'équipement, infrastructures) ; les droits de construire ; les
servitudes légales et dispositions particulières pour certaines parties du territoire
communal (pour ces deux points voir la partie consacrée au P.O.S.).

Des documents graphiques :


L'échelle d'établissement de ces documents est généralement le 1/20 000e , mais
elle dépend en fait de l'étendue du territoire de l'aire d'étude ; elle peut être le
1/50000e pour les grandes aires d'étude intercommunales.
La loi 90/29 du 01/12/1990 et ses textes a instauré trois certificats et trois permis
notamment :

LES CERTIFICATS

-Certificat d’urbanisme
- Certificat de morcellement
- Certificat de conformité

LES PERMIS

-Permis de construire
-Permis de lotir
- Permis de démolir
2 - LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS : (POS)

C'est un instrument issu des orientations et prescriptions du plan directeur d'aménagement et


d'urbanisme. Il définit les droits d'usage des sols et de construction à la parcelle.

Instrument réglementaire de gestion urbaine et communale

Contrairement au P.D.A.U. , qui est un plan directeur, le PO.S. est un plan de détail dont les
documents graphiques sont établis, selon leur nature (voir le paragraphe consacré aux
documents graphiques), au 1/2000e, 1/1000e ou 1/500e .

Le P.O.S. est constitué d'un ensemble de documents d'urbanisme qui définissent les
modalités opérationnelles d'aménagement et les règles et servitudes d'occupation du sol et
de construction pour un territoire communal ou une partie de ce territoire, à moyen terme (5 à
10 ans);

le P.O.S est opposé aux tiers et a, donc, comme le P.D.A.U., force de loi. C'est sur là base du
respect ou non de ses dispositions que l'acte d'urbanisme est autorisé et qu'un permis de
construire, de lotir ou de démolir est délivré.
Ainsi, le P.O.S. indique aux acteurs de l'urbanisation et de la construction
(collectivité et intérêts particuliers)

ce qui est autorisé ;


ce qui est interdit ;
les principales conditions et caractéristiques de l'urbanisation et de la
construction.

Pour cela, il fixe, dans le détail, comme son nom l'indique, les contraintes
d'occupation des sols concernant :

les activités ;
les conditions de construction des parcelles ;
les principales caractéristiques de la forme urbaine ;
les droits de construire appliqués (C.O.S. et C.E.S.).
Contenu du POS :

•Partie réglementaire (écrite)


•un rapport de présentation
•un règlement du P.O.S.
•les activités ou type d'occupation ;
•les conditions de construction des parcelles ou conditions
d’occupation ;
•la forme urbaine ou forme d’occupation ; et
•enfin, les droits de construire ou densité d’occupation
•des servitudes légales.


•Partie graphique (plans de détail) 1/2000e, 1/1000e ou 1/500e

« En tant qu'instrument de détail et de composition urbaine, un règlement de P.O.S.


ne doit pas être un texte sommaire tendance généralement observée. Aussi, il ne
doit pas être très rigide en ne laissant que peu de place à l'initiative privée et à la
créativité des architectes. »
Le COS (Coefficient d’Occupation au Sol):
Il donne, pour un terrain, la surface maximale de construction autorisée
Que le terrain soit nu ou qu’il comporte déjà un bâtiment, le COS s’applique de la
même manière au terrain
Par exemple :
Sur un terrain de 1000m².
Le COS de la zone est de 0.30 ou 30%.
En multipliant la surface du terrain par ce coefficient, nous obtenons la Surface
de plancher maximale autorisée à construire sur ce terrain.
Ici : 1000 x 0.3 = 300 m² de Surface de plancher.

Le CES (Coefficient d’Emprise au Sol)


Le CES donne la surface maximale d’emprise au sol d’une future construction.
Alors que la COS prend en compte la Surface de plancher globale (RDC, étages
…), le CES ne considère que la construction au niveau du sol, sans
considération de surface nette ou brute, hormis les terrasses ou autres parties
non fermées, et parfois les parties en surplomb au-dessus du sol. Le règlement
précise en général ce que prend en compte ce coefficient.
Reprenons l’exemple précédent :
Terrain de 1000m².
200m² de Surface de plancher maximale.
Avec un CES de 0.10 ou 10%, l’emprise au sol possible est de 1000 x 0.10 =
100m².
Il vous faudra donc prévoir au moins deux étages.
La Surface Hors Œuvre Brute (S.H.O.B.)
« La surface de plancher d’un niveau se calcule hors œuvre, c’est-à-dire au
nu extérieur des murs de pourtour ».

La S.H.O.B. comprend donc :


•le rez-de-chaussée et tous les étages (y compris les locaux non fermés par
des murs : hangars …)
•les combles (capables de supporter une charge et la circulation de
personnes, sans condition de hauteur, aménageables ou non)
•les sous-sols aménageables ou non
•les étages intermédiaires (mezzanine)
•les toitures-terrasses accessibles ou non
•les excroissances de chaque niveau (balcon, terrasse surélevée, loggia,
coursive)
•les auvents qui ne sont pas de simples avancées de toiture
Les éléments suivants ne sont pas à prendre en compte dans le calcul de la
S.H.O.B. :
•les terrasses non couvertes de plain-pied avec le rez-de-chaussée
•les marches d’escalier et les rampes d’accès (par contre l’emprise sous un
escalier ou une rampe, qui constitue leur base, est comptée dans la S.H.O.B.)
•les vides (trémie d’escalier, trémie d’ascenseur)

http://www.moinsde170.com/blog/shob-shon-shab-en-images/
La Surface Hors Œuvre Nette (S.H.O.N.)
S.H.O.N. se calcule en déduisant un certain nombre d’éléments de la S.H.O.B.
La S.H.O.N. se mesure à l’extérieur des murs elle aussi.
Calcul de la S.H.O.N.

– Les éléments à déduire de la S.H.O.B.

•Les sous-sol et combles non aménageables pour des raisons de hauteur


(inférieure à 1.80 m) ou d’utilisation de ces locaux (locaux techniques
exclusivement affectés au fonctionnement de l’habitation. Une chaufferie par
exemple, si celle-ci n’est pas aménageable pour l’habitation)
•Les caves en sous-sol. Celles-ci ne doivent pas comporter d’autres ouvertures sur
l’extérieur que les prises d’air nécessaires à leur aération
•Les toitures-terrasses
•Les balcons et loggias qui représentent des surfaces non couvertes et/ou non
closes, ouvertes sur l’extérieur
•Les surfaces non closes situées au rez-de-chaussée
•Les surfaces destinées au stationnement de véhicules (garages)

http://www.moinsde170.com/blog/shob-shon-shab-en-images/
La grille d’équipement :

La pratique urbaine en Algérie


préoccupée par la compétition des
usages du sols entre:

• Le logement,
• Les activités économiques,
(primaires, secondaires et
tertiaires)
• Les équipements collectifs,
• les infrastructures de transport,
• Autres infrastructures
logistiques.

Accessoirement elle utilise quelques


ratios, normes et standards en
usage: Grille d’équipement du
CNERU 1989 (source: Zucchelli 1989)
(source: Hamitou, 2004)
Les PPR : PPRI et PPRS
Les PPR :

•PPRI (inondations)

•PPRS (séismes)

•PPRS (sécheresse)

•PPRI (incendie)

•PPRV (volcans)

•PPRA (avalanches)
Liens vidéos PPRI et PPRS :

https://www.youtube.com/watch?v=0C-ZpkKqRh4

https://www.youtube.com/watch?v=SnhpVGLErEQ

https://www.youtube.com/watch?v=a9szaxGDHvY

https://www.youtube.com/watch?v=vOiAIJkGrpM
Liens vidéos PPRI et PPRS :

•Innondations Alger Oued El Harrach (archives)

•Innondations Alger Bab El Oued 2001

•Innondation Ghardaia 2008

•Innondations Constantine
La programmation Architecturale
Hilaire : « Le but de la programmation est de définir les conditions précises de
l’intervention du maître d’oeuvre et d’anticiper les conditions de vie et de
fonctionnement dans le futur équipement »

«J. Hilaire, « La programmation d’un bâtiment public : quelques conseils », L’Agence Technique Départementale de l’Allier, juin
2007, www.atda.fr/doc-atda/T12/ATDA-programmation.pdf »

https://www.erudit.org/fr/revues/im/2009-n13-im3872/044041ar/

La programmation selon des normes :

•Le RPA (Règlement Parasismique Algérien)

•Les DTR (Documents Techniques Règlementaires)

•Sécurité incendie pour les ERP et les IGH

•Le NEUFERT
Le RPA (Règlement Parasismique Algérien)

Plusieurs versions ; 69,81,83,88,99,2003 …

Classification des zones sismiques :


Classification des ouvrages selon leur importance :
Classification des sites :
•Structure en béton armé avec ou
sans remplissage

•Structure en acier

•Systèmes de contreventement
Les ouvertures :
Les matériaux :

Maçonnerie chainée :
Encadrement des baies et ouvertures :
Classement des wilayas et de leurs communes :
L’EUROCODE :
Vision architecturale du parasismique :

Diapo extraite du cours de M. ZACEK


Caractéristiques des bâtiments résistants aux séismes :
Le laboratoire de génie sismique du CGS
dispose d'une table vibrante à 6 degrés de
liberté de type servo-hydraulique

http://www.cgs-dz.org/index.php/fr/laboratoires/un-laboratoire-d-essais-dynamiques-des-structures
https://www.urbanews.fr/2013/10/09/36324-shigeru-ban-ville-en-carton-ville-recyclee-ville-preparee/
https://greenlines.wordpress.com/tag/architecture-de-lurgence/
Le NEUFERT
NEUFERT

parking
NEUFERT

parking
NEUFERT

SDB
NEUFERT

cuisine
NEUFERT

cuisine
NEUFERT

escaliers
Sécurité incendie pour les ERP et les IGH
Pour les IGH : Immeubles Grande Hauteur

Recommandations de la protection civile


Définition des catégories par nombre de personnes accueillies :
Pour les ERP : Equipements Recevant du Public

Recommandations de la protection civile


Définition des catégories par nombre de personnes accueillies et nombre de
niveaux :
Programmation urbaine
Programmation urbaine
La programmation urbaine touche l’ensemble des
composantes d’un tissu urbain :
• le logement,
• les activités économiques,
• les équipements collectifs,
• les transports,
• la logistique et la circulation

qu’elle analyse, dimensionne et organise au regard des besoins


des usagers (résidents, actifs, utilisateurs et services, visiteurs et
touristes) d’un territoire, d’un tissu existant et d’une évolution à
court, moyen et long terme. (dictionnaire Choay et Merlin)
Programmation urbaine
• Ecouter les acteurs et observer les lieux pour constituer un diagnostic
exhaustif et synthétique dans son contexte urbain, social et économique.
• Analyser les demandes et le marché potentiel en les comparant à des
projets exemplaires et quantifier les besoins en surface.
• Proposer une organisation fonctionnelle cohérente au regard de la qualité
d'usage.
• Communiquer et concerter avec les usagers, utilisateurs et les Maîtres
d'Ouvrage pour parvenir à un projet partagé.
• Hiérarchiser les priorités et déterminer les objectifs des coûts et des délais
Programmation urbaine
Il s’agira de rassembler les éléments de connaissance du site, afin d’en
dégager les contraintes et enjeux principaux, en balayant les aspects suivants
(plus ou moins pertinents selon le site et les ambitions programmatiques) :

- description physique et géologique, paysages,


- faune, flore et patrimoine (éléments historiques ou symboliques
remarquables ?),
- dessertes, accès et stationnements, véhicules, piétons, ramassage
scolaire, déchets,…
- les réseaux, niveau d’équipement, état ou proximité (eau,
assainissement, énergie,)
- servitudes (ligne HT ?, risque incendie ?…),
Programmation urbaine
• - découpage foncier (cadastre), unités foncières, foncier public,…
• - le bâti, types, densités (cos), fonctions, usages,…
• - services et équipements, sur le site ou dans son environnement,
• - activités économiques, activités agricoles,…
• - les nuisances particulières (sonores ?, olfactives ?,…)
• - les dysfonctionnements et risques existants (risques divers,…)
• - usages du lieu, pratiques sociales (lieux de promenades ?, chasse ?,…)
• - les dynamiques spatiales (progression de l’habitat, déprise agricole,
développement de loisirs, ?)
Programmation urbaine

• Certains de ces points nécessitent un relevé sur plan, des relevés


photographiques et des schémas. (plan des accès,
• coupes pour appréhender la déclivité, plan de fonctionnement de la zone,
positionnement des commerces,…).
• L’analyse du site pourra aboutir à un tableau de synthèse relevant les
atouts/contraintes sur ces items.
Programmation urbaine

• Une approche pluridisciplinaire


• Un travail multi-scalaire, à plusieurs échelles
• Le dessin, un travail graphique à toutes les étapes
• des cartes, représentant de l’information technique et localisée, Système
d’Information Géographique (SIG),
• des plans, schémas d’aménagement, plan des déplacements, schémas de
voirie, à des systèmes (transports, réseaux,…),
Programmation urbaine
• des photographies, photographies du site, de son environnement et
photographies d’autres lieux mis en lien, représentant de l’information
sensible et de l’information technique, fondamentales pour illustrer des
réalités complexes et des ambiances,
• des coupes et des élévations, information technique cotées, ou
schématiques, essentielles pour l’appréhension de la troisième dimension,
notamment en relief accidenté,
• des vues en trois dimensions, en croquis, en perspective manuelle ou en
modélisation informatique
• des schémas, fonctionnels, synthétique et stratégiques
Programmation urbaine
Programmation et composition urbaine

plan de restructuration de la baie d’Alger


Programmation et composition urbaine

Transformation de la ville d’Alger stratégies adoptées ;

• Le plan bleu
• Le plan vert
• Le plan blanc
• Le plan mobilité
• Plan économie
• Plan cohésion sociale
Transformation de la ville d’Alger stratégies adoptées ;

Les différents plans mis en œuvre pour la


restructuration de la ville d’Alger
Maîtrise d’ouvrage :

- Maître d'ouvrage : Wilaya d’Alger, Direction de l’aménagement du territoire, de


l’urbanisme, de la prévention et de la résorption de l’habitat précaire

Maîtrise d'oeuvre : Groupement Arte Charpentier :

- Architecte - Urbaniste - Paysagiste mandataire : Arte Charpentier Architectes


- Partenaires : CATRAM Consultants / PHYTORESTORE / PLANETH Consultants /
Laboratoire d'Etudes Maritimes (LEM) / Partenaires Développement / B&Bing

Spécificités de l’opération
- Pays : Algérie

- Ville : Alger
- Lauréat concours : Janvier 2007
- Etude en cours
- Superficie de la zone d'étude : 110 km²
Programme (site ArteCharpentier)

- la reconquête des espaces portuaires à travers la délocalisation des


activités industrielles et commerciales vers un nouveau port en eau profonde
;

-le rééquilibrage de la centralité en articulation avec un nouveau réseau de


transport structurant et hiérarchisé ;

-- la maîtrise de l’étalement urbain à travers la reconquête des espaces


centraux et des grandes friches industrielles ;

-- la restructuration du tissu urbain à travers la revalorisation du centre


historique et la requalification des quartiers contemporains ;
Programme et stratégie (site ArteCharpentier), suite

-- la restauration des grands équilibres et des continuités écologiques à travers la


consolidation des grandes entités naturelles et agricoles, la réhabilitation des parcs et
jardins historiques, la restauration des berges d’oued, la valorisation des unités
paysagères et le développement d’un maillage cohérent ;

-- la préservation de la ressource en eau, à travers la mise en œuvre de solutions de


traitement hiérarchisées et adaptées aux différents types de pollution, visant un
objectif « zéro rejet » en mer ;

-- la reconquête des espaces littoraux à travers la stabilisation du trait de côte, la


réhabilitation du cordon dunaire, la consolidation des zones de falaises et la
restauration des grandes plages sableuses ;

-- la réduction des risques naturels et technologiques à travers la mise en œuvre de


nouveaux principes d’aménagement.
Site
(http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1520582)
Exemple d’agriculture programmée et son impact sur le quartier
Les grands chantiers d’assainissements proposés
http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1507323
Protection des
falaises et
renforcement des
digues
Plan mobilité
Plan d’aménagement de la baie d’Alger
Les perles ; promenade de la baie
Promenade de la baie d’Alger
Promenade en bord de plages, corniches, ….
References bibliographiques :
•https://fr.slideshare.net/ArchiGuelma/cours-les-instument-durbanisme-programmation-
urbaine
•http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/Plaquette_-_5.pdf
•https://www.interieur.gov.dz/images/PRISE-EN-CHARGE-DE-LA-PROBLEMATIQUE-DES-
INONDATIONS.pdf
•https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2011/F2011051.pdf?znjo=51
•https://www.m-culture.gov.dz/index.php/fr/textes-juridiques-patrimoine-culturel/loi-et-textes-d-
application
•http://ekladata.com/lcZx4JWPnaOkRfW_wQ3zEHiAsaA/CHAPITRE-02.pdf
•http://www.moinsde170.com/blog/coefficient-doccupation-des-
sols/#:~:text=En%20multipliant%20la%20surface%20de,pas%20confondre%20avec%20le%2
0COS.
•http://www.moinsde170.com/blog/shob-shon-shab-en-images/
•http://www.univ-oeb.dz/fsta/wp-content/uploads/2020/04/cours-N%C2%B003module-outils-
dam%C3%A9nagement-et-durbanisme-enseignant-Rekkab.S-1er-ann%C3%A9e-Master.pdf
•https://www.catnat.net/veille-catastrophes/veille-des-catastrophes-naturelles/veille-
catastrophes-monde/222-incendies-de-foret-monde/28453-feux-de-foret-en-algerie-2-morts
•http://webtv.univ-bejaia.dz/index.php/2012/12/cours-3eme-annee-architecture-intitule-la-
programmation-architecturale-et-urbaine-anime-par-mr-attar/
•https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/PPR_feux_de_foret_complet_0.pdf
•https://journals.openedition.org/crau/312?lang=en
•https://massicivil.blogspot.com/2019/03/dtr.html
•https://fr.scribd.com/document/360882620/Neufert-10-Edition-Fr-1
•http://www.fedepassif.fr/wp-content/uploads/2016/09/presentation-CONSTRUCTION-
PARASISMIQUE_-ZACEK.pdf
References bibliographiques :

•Revue Vies d Villes, Numéro spécial, juillet 2012.


•http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=852916
•http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=852916
•http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=80089359a.jpg
•http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1552211
•http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1530912
•http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1507323
•http://www.archi-mag.com/actu_107.php
•http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1520582
Programmation urbaine :

Grille élaborée par le CNERU (Centre National d’Etude et de Recherche Appliquées en


Urbanisme) en 1989

Selon la grille des équipements, relatif au nombre total de la population ;


• Assurer une meilleure prise en charge des besoins de la population
• Assurer une meilleure desserte de la population
• Maximiser les effets structurant des équipements par un regroupement adéquat

A. Michel Ecochard, "Urbanisme et construction pour


le plus grand nombre".Source : Annales de l’ITBTP,
octobre 1950.
Programmation urbaine :

Programmation et densité pour une ville compacte avec la référence au temps de marche
à pieds.

Minimise les déplacements et prends ainsi le temps de marche à pied comme référence

Calcul du temps de marche


depuis le centre
Les opérations d’intervention architecturale et urbaine
règlementées :

•Réhabilitation
•Rénovation
•Restructuration
•Reconversion
•Requalification
Réhabilitation ; toute opération qui consiste en l’intervention sur un
immeuble ou un groupe d’immeubles en vue de leur restituer leurs aspects
initiaux et d’améliorer le confort et l’usage des équipements d’exploitation ;
Journal officiel n°14 du 06 mars 2011
ARCHIT. Opération d'urbanisme consistant dans le nettoyage et la remise en
état d'un quartier ou d'un immeuble ancien. La construction neuve et la
réhabilitation de l'habitat ancien (Le Monde, 12 déc. 1975, p. 43, col. 3):

« Réhabiliter » un immeuble ancien consiste à le restaurer de façon sommaire,


en y installant notamment un équipement sanitaire correspondant aux normes
minimales d'habitabilité. La « réhabilitation » touche généralement le tissu
urbain banal, la restauration étant plutôt réservée à la sauvegarde et à la mise
en valeur d'ensembles ayant une réelle qualité architecturale. Le Nouvel
Observateur, 19 janv. 1976, p. 22, col. 2.
Définition https://www.cnrtl.fr/
La réhabilitation consiste à rénover sans détruire, sans raser, à la différence de la
rénovation. Elle suppose le respect du caractère architectural des bâtiments et du
quartier concerné. Il s'agit parfois de "trompe l'œil" : la façade extérieure respecte
les apparences d'un bâtiment qui est entièrement restructuré, réaffecté, à la
différence de la restauration impliquant un retour à l'état initial.
Réhabilitation :

Le MAMA
Réhabilitation :

http://www.cdha.fr/les-grandes-realisations-
les-galeries-de-france-dalger
Rénovation urbaine ; toute opération physique qui, sans modifier le caractère
principal d’un quartier, constitue une intervention profonde sur le tissu
urbain existant pouvant comporter la destruction d’immeuble vétustes et, le
cas échéant, la reconstruction, sur le même site d’immeuble neufs.
Journal officiel n°14 du 06 mars 2011

Opération d'urbanisme tendant à moderniser et à remodeler les quartiers


anciens insalubres, ou ne répondant plus aux normes actuelles d'occupation
des sols
Définition https://www.cnrtl.fr/
Abattoirs d’Hussein Dey  nouveau parlement d’Alger
Restructuration ; elle peut être totale ou partielle, elle concerne aussi bien les
réseaux de viabilité que les immeubles ou groupes d’immeubles. Elle peut
comporter une destruction partielle d’ilots et une modification des
caractéristiques du quartier par des transferts d’activités de toute nature et la
désaffectation des bâtiments en vue d’une autre utilisation ;
Journal officiel n°14 du 06 mars 2011

Réorganiser l'utilisation de l'espace à de nouvelles fins ou suivant de nouvelles


conceptions.
Définition https://www.cnrtl.fr/
http://projets-architecte-urbanisme.fr/la-charte-dathenes-modele-de-fonctionnalisme/
Proposition de Le Corbusier pour Paris de 1922 à 1925

Plan OBUS le
Corbusier, 1930
La Djenina Alger

Place des Martyrs

http://afn.collections.free.fr/
pages/38_bulletin/38_djeni
na.html
Un front de mer remodelé pour ALGER/ site Le Moniteur, proposition Arte
Charpentier

https://www.lemoniteur.fr/article/un-front-de-mer-remodele-pour-alger.905184
Reconversion :
C’est l’action de récupération de l’ancien bâti auquel on enlève son caractère,
sa fonction. C’est affecter à un édifice, un nouvel emploi qui s’adapte à des
conditions économiques techniques politiques nouvelles.18 La requalification
urbaine tend à apporter une revalorisation urbaine, sociale et économique à
travers des projets globaux de restructuration, réhabilitation...et des espaces
publics et privés, la diversification de leurs fonctions urbaines, la reconquête
DES FRICHES URBAINES.

https://dl.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/4835/M414.pdf?sequence=1&isAllowed=y

Opération de transformation des activités d’un tissu, d’un immeuble ou d’un


ensemble d’immeubles en vue de l’adapter à l’évolution économique et sociale.
https://dl.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/4835/M414.pdf?sequence=1&isAllowed=y
Requalification urbaine :
Selon la charte de Lisbonne 1995 la requalification urbaine est définie comme
« ensemble des opérations réalisés sur des sites qui ne sont pas à usage
d’habitation .ces opérations visent à proposer ces espaces à de nouvelles
activité plus adaptées au contexte actuel » c’est une appropriation des
anciens espaces a des objectifs à l’échelle du quartier, c’est-à-dire les
développer. Dans cette perspective, les volets culturels et historique
patrimoniaux sont rechercher et revalorises pour les réutiliser dans ce projet.
Elle fixe comme objectif une renaissance économique, sociale, et
environnementale pour les structures historiques marginalisées ou mal
intégrées dans le cadre de développement
https://dl.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/4835/M414.pdf?sequence=1&isAllowed=y

Acquisition d'une qualification nouvelle


Définition https://www.cnrtl.fr/
http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/4657/1/4.720.801.pdf
Programmation architecturale

Selon le livre « espaces urbains et équipements une approche urbanistique »


E. LEBLANC-BAZOU et J. ZEITOUN avec la participation de Dominique Dryjski

•L’équipement est indissociable de l’espace physique et une approche des


équipements urbains en tant qu’objets (crèche, cinéma, hôpital, …) est une
nécessité préalable

•Une seconde approche est fondée sur l’espace en général, décomposé en


espaces opératoires à travers lesquels l’équipement prend son sens.
L’équipement générique : ou type abstrait d’équipement, correspondant à une
typologie des activités et de la division du champ des pratiques sociales. Ce sont
par exemple l’équipement sanitaire, équipement culturel institutionnel,
équipement administratif, …

L’objet-équipement : qui est une représentation (ou plutôt un modèle pour la


pratique concrète) de l’équipement générique dont il devient une expression
possible parmi d’autres. Il supportera généralement un agencement de diverses
activités de même type pour assurer une certaines économie fonctionnelle
(thérapeutique, prévention, formation médicale, …)

L’équipement objet : qui est un objet équipement rendu spécifique par le milieu
social dans lequel il est inséré et dont il ne se sépare pas. L’équipement objet
supporte donc un principe de réalité , ce qui le différencie fondamentalement du
précédent.
L’illustration de chacun de ces trois niveaux serait dans le cas de l’équipement
sanitaire :

•Équipement générique  l’équipement sanitaire

•Objet-équipement  le dispensaire

•Equipement-objet  le dispensaire du 5ème arrondissement de Paris

Identification de la fonction générale de l’équipement

Selon le livre « espaces urbais et équipements une approche urbanistique »


E. LEBLANC-BAZOU et J. ZEITOUN avec la participation de Dominique Dryjski
Qu’est ce qu’un équipement ?

Selon le CNRTL :

Ensemble des infrastructures et des installations sociales et culturelles


nécessaires à la vie d'une collectivité

Selon le livre de Jean Zeitoun :

L’action d’équiper ! Est un objet, un espace physique aménagé pour certaines


activités dont l’exercice n’a pas toujours été lié à l’organisation spatiale urbaine de
la société.

Détails des activités et des sous-activités


Equipement sanitaire  Se soigner

•Hôpital général Hôpital Mustapha Pacha


•Hôpital psychiatrique Hopital parnet
Hopital de BenAknoun
•Dispensaire
…
•Centre médical
•Centre de rééducation
•Centre de santé
•Clinique chirurgicale
•….
« … même si le contenu n’est pas défini. On se pose la question : à
quoi cela pourra-t-il servir ? Architecture d’aujourd’hui, n°152

Equipement d’un point de vue :

•Fonctionnel

•Relationnel

Fonctionnel :
On entends par fonctionnel « comme » le rapport entre la pratique entendue
des activités relatives à l’équipement et sa mise en œuvre spatiale :

Centre administratif, PTT, banques, centre de sécurité sociale, …

Relationnel :
Fait référence à tout ce qui concerne la répartition au sol et l’utilisation des
équipements :

Rapprochement , éloignement, incompatibilité, ….

Exemples : centre commercial ou quartier d’affaires


Zone d’impact
La programmation architecturale :

“The architectural program is the document in which the identified


values, goals, facts, and needs are presented”

Robert G. Hershberger, Architectural Programming and Predesign Manager, New York,


McGraw-Hill, 1999, p. 5
Conception

Programmation

Qualitative Quantitative

Réalisation
Quels acteurs pour la programmation architecturale :
Les principaux acteurs de la programmation sont :

les architectes, ingénieurs, géographes, sociologues, urbanistes,


politiques… et très rarement les futurs utilisateurs.

Le rôle de la programmation en architecture

Elle peut se décliner par ;

•l’étude des fonctions (organisation fonctionnelle du projet),

•l’élaboration de normes prescriptives,

•l’étude des interactions et des activités humaines,

•l’étude de la relation du corps à l’espace.


Les questions posées lors de la programmation :

•qui,
•quoi,
•pour qui,
•pourquoi,
•comment,
•Où,
•quand.
À savoir :

•Qui a décidé d’engager un projet ?


•Que veut-on programmer/concevoir/bâtir ?
•Pour quel public ?
•Quels seront les utilisateurs ?
•Faut-il aménager, construire ou réhabiliter ?
•Avec quel budget ?
•Quels partenaires?
•Quelles contraintes techniques et d’implémentation du projet ?
•Quel site choisir ?
•Quelles sont les contraintes urbaines, politiques ?
•Quels sont les impératifs de dates, d’échéanciers ?
•Quels sont les délais de réalisation pour les différentes opérations ?
Bibliographie
• Analyse urbaine, Philippe PANERAI, Parenthèses, 1999, 189 p.
• Programmation architecturale et urbaine : vers une recomposition des
pratiques ?, C. GERBER, F. LOMBARD, F.MEUNIER, J. ZETLAOUI-LEGER,
Urbanisme n°336, mars 2004.
• La programmation urbaine en plein renouveau, Jean-Philippe PICHEVIN, Le
Moniteur, n°5175, 31 janvier 2003.
• https://www.erudit.org/fr/revues/im/2009-n13-
im3872/044041ar/#:~:text=La%20programmation%20architecturale%20(PA)%
20fait,de%20ce%20processus
• https://www.narbonne.fr/sites/default/files/users/admin/travaux/salle-
multimodale/Programme/Programme%20architectural%20technique%20et%2
0d%C3%A9taill%C3%A9.pdf %20de%20r%C3%A9alisation.

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