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COURS PROJET TECHNIQUE D’AMENAGEMENT

Filière : Génie civil niveau 5

PROGRAMME DU COURS

PARTIE 1 : Généralités

Introduction

 Définition des concepts

PARTIE 2 : Les différentes phases d’un projet d’aménagement/Montage


d’une opération d’aménagement

 Les acteurs et partenariats


 Initier et concevoir une opération d’aménagement
 Déterminer une stratégie opérationnelle adaptée à l’opération
 Etablir et optimiser le bilan financier d’une opération d’aménagement
 Mettre les documents de planification au service de l’opération
d’aménagement

PARTIE 3: Elaboration d’un projet d’aménagement (Travaux Pratiques)


PARTIE 1 : Généralités
Introduction Générale

D'après l'article L. 300-1 du code de l’urbanisme :

« Les actions ou opérations d'aménagement ont pour objets de mettre en œuvre


un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser le maintien,
l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement
des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de
recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité et l'habitat
indigne ou dangereux, de permettre le renouvellement urbain, de sauvegarder ou
de mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels.

L'aménagement, (...) désigne l'ensemble des actes des collectivités locales


ou des établissements publics de coopération intercommunale qui visent, dans le
cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou
des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer
l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations. »

Toute opération d’aménagement prendra place sur un territoire qui lui


préexiste. Sa situation au sein d’une commune, nécessite son intégration dans le
contexte communal mais également dans un contexte plus large, celui du grand
territoire.

Le grand territoire, souvent identifié au bassin de vie, est aussi le système


où vont évolué les futurs usagers de l’opération d’aménagement. Le grand
territoire donne un cadre large à la formalisation du projet communal ou
intercommunal et par conséquent à l’opération d’aménagement.

Ce grand territoire peut se définir comme la compilation des territoires qui


présentent, pour chaque thématique intéressant le projet (paysage, espaces
naturels, habitat, déplacements, activité économique, bassin hydraulique,
infrastructures...) un fonctionnement autonome ou homogène. Ces différents
périmètres dessinent ainsi un espace sur lequel peut se développer une réflexion
garantissant la cohérence du projet avec son environnement physique,
économique, politique et humain. Dans cette approche, ce territoire est aussi
dénommé territoire de cohérence.
Ainsi, avant d’initier la réflexion sur une opération d’aménagement, il est
essentiel de procéder à la définition de quelques concepts.
DEFINITION DES CONCEPTS
1. Urbanisme :

L’urbanisme désigne l’ensemble des sciences, des techniques et des arts


relatifs à l’organisation et à l’aménagement des espaces urbains en vue de
l’amélioration des conditions de bien-être des populations et l’amélioration des
rapports sociaux en préservant l’environnement.

Selon l’article 3 de la loi n°2004/003 du 21 avril 2004 régissant l’urbanisme


au Cameroun, l’urbanisme est «l’ensemble des mesures législatives,
réglementaires, administratives, techniques, économiques, sociales et culturelles
visant le développement harmonieux et cohérent des établissements humains, en
favorisant l’utilisation rationnelle des sols, leur mise en valeur et l’amélioration
du cadre de vie, ainsi que le développement économique et social. »

2. Aménagement :

C’est un mode d’action volontaire pour développer ou transformer les


territoires ; c’est aussi « l’ensemble d’actions concertées visant à disposer avec
ordre dans l’espace les habitants, les activités, les équipements et les moyens de
communications.»

L’aménagement du territoire intègre la planification spatiale et met en


pratique les méthodes de la planification au service de l’aménagement du
territoire et de l’urbanisme.

On distingue différentes échelles de la planification spatiale :

 Le territoire national : l’aménagement du territoire ;


 La région, le massif ou une bande littorale : la planification régionale ;
 Le quartier, la ville, jusqu’à l’agglomération : l’urbanisme
 L’îlot ou un groupe de bâtiments dont la composition n’atteint pas la
superficie du quartier : la composition urbaine ;
 Le bâtiment : l’architecture
3. Projet/ projet d’aménagement/projet urbain
3.1. Projet 

Il existe de nombreuses définitions du mot projet.


Un projet est « une action spécifique, nouvelle, qui structure
méthodiquement et progressivement une réalité à venir, pour laquelle on n’a pas
encore d’équivalent. » (AFNOR :

Le projet est un « ensemble d’actions à réaliser pour satisfaire un objectif


défini, dans le cadre d’une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a
identifié non seulement un début , mais aussi une fin. » (AFITEP, dictionnaire
de management de projet, 1996).

Le projet est un « processus unique qui consiste en un ensemble d’activités


coordonnées et maitrisées comportant des dates de début et de fin, entreprises
dans le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques telles
que des contraintes de délais, de coûts et de ressources. ». (ISO 10006, 1997)

3.2. Projet d’aménagement

Un type de projet d’aménagement fait l’objet de la question générale de


recherche. Le projet est tout d’abord lié à une volonté individuelle ou collective.
La définition du dictionnaire Larousse spécifie : « Un projet est un ensemble
d’actions relatives à l’organisation d’une volonté. »

Le projet donne forme à une intention particulière en détaillant un


cheminement d’actions à suivre.

Elle traduit une volonté de maîtrise sur l’espace terrestre pour l’aménager et
mieux l’habiter. L’enjeu du projet est de savoir pour prévoir, à travers sa
démarche il s’agit d’explorer le futur pour mieux le domestiquer. Le projet
s’inscrit dans le temps, il a une durée qui est déterminée par sa réalisation ; une
fois réalisé il cesse d’exister.

Pour son élaboration, sa mise en œuvre et son évaluation le projet nécessite


l’établissement d’une méthodologie.

a. L’élaboration

Elle est la première grande étape du projet ; elle peut se subdiviser en trois
sous-étapes qui sont :

- l’analyse de situation ou diagnostic,


- l’esquisse d’un projet possible,
- la stratégie entrevue.
L’objectif de l’élaboration est de passer de l’abstraction des idées à la
réalité spatiale.

L’analyse de la situation comprend quant à elle un examen minutieux et


objectif de l’ensemble des paramètres qui agissent sur l’auteur en train de
décider son projet. Cette étape a un double objectif ; elle doit permettre
d’appréhender avec plus de facilité le terrain mais aussi d’identifier les
opportunités existantes. De ces dernières va émerger un projet possible qui dans
ses aspects opératoires constitue un compromis entre les finalités et les besoins
du projet. Le projet justifie de sa faisabilité par les choix stratégiques énoncés
qui gouvernent l’action au regard des circonstances.

L’élaboration est suivie par la réalisation.

b. La réalisation

Elle-même peut se décomposer en trois sous-étapes :

- la planification,
- la gestion des écarts,
- l’évaluation.

La première incarne le futur désiré entrevu à travers les moyens perçus pour
y parvenir. Elle est détaillée dans une programmation des phases d’action à
mener. La gestion des écarts s’opère au cours de la mise en pratique du projet à
travers la réalisation des actions planifiées. Cette réalisation provoque des écarts
dans lesquels il appartient aux acteurs d’instaurer une limite de tolérance. Enfin,
le guide de la réalisation du projet est son évaluation qui peut intervenir durant
toute cette étape et est basé sur un ou plusieurs des indicateurs suivants qui sont
détaillés dans le dictionnaire de sociologie :

 « l’efficacité : rapport entre les objectifs d’actions fixés et les résultats


obtenus ;
 l’efficience : mise en relation entre les ressources utilisées, les modalités
de leur utilisation et les résultats produits ;
 la cohérence : rapport avec les objectifs fixés et les actions qui en
résultent;
 la pertinence : relation entre la cohérence et l’environnement du projet. »

La dernière grande étape est l’analyse du projet.


c. L’analyse du projet

Elle peut intervenir à tout moment au cours du processus. Elle vise à


apprécier la philosophie générale d’un projet à travers ses différents composants
et leurs relations et porte sur la prise en compte de sept paramètres essentiels :

 « la situation problème
 les acteurs engagés dans le projet
 les visées et buts explicités
 les motifs invoqués
 les stratégies en présence et les moyens utilisés
 les résultats obtenus à court et moyen terme
 les effets secondaires non voulus, engendrés et leurs conséquences. »

Le schéma ci-dessous résume les étapes d’un projet et leurs objectifs. (Voir
Schéma 1: les étapes clés d’un projet).

Le projet trouve un parfait domaine d’expression dans l’aménagement.


Boutinet décrit la visée de l’aménagement comme : « Une appropriation
collective de l’espace géographique par la médiation de réalisations
techniques : constructions spatiales visant à faciliter cette appropriation.»

L’aménagement passe donc par des réalisations techniques et est une activité
jamais terminée, toujours en mouvement comme le territoire auquel elle est
rattachée.

L’aménagement requiert ainsi l’anticipation du projet pour être réalisée. De


plus, la démarche de projet est largement utilisée en aménagement car le
contexte dans lequel il se développe lui est particulièrement propice et le rend
efficace.

En effet, l’aménagement est un domaine dont la pratique est à base


multidimensionnelle (spatiale, relationnelle et temporelle). L’aménagement fait
intervenir beaucoup d’acteurs d’origine, de profession, d’habitude différentes
sur un espace en constante évolution physique et sociologique. La condition de
complexité inhérente au choix du projet dans la résolution d’un problème est
ainsi pleinement remplie.

Les projets d’aménagement nécessitent ainsi la prise en compte de trois


paramètres fondamentaux :
- « la négociation permanente entre les différentes instances de la
collectivité qui cherche à maîtriser son espace ;
- le temps avec ses délais et son indétermination
- l’espace avec l’identification de contraintes et ce qui constitue sa
singularité. »
3.3. Le projet urbain

Une autre expression, projet urbain, a été identifiée au sein de plusieurs


références apparaissant proche de la notion de projet d’aménagement.

« Celle-ci désigne une démarche faisant partie de la planification urbaine, mais


faisant partie ou ayant des caractéristiques du champ de l’action. »

Plus simplement, le projet urbain vise plus particulièrement une ou des


transformation(s) urbaine(s), le plus souvent articulée(s) à une stratégie urbaine
d’ensemble.

Cette notion recouvre une multiplicité de significations selon les catégories


d’acteurs considérés liées à leur profession respective. Elles vont du simple
dessin urbain, appliqué à l’échelle du quartier, à la définition d’une stratégie
d’agglomération, voire à sa programmation. Des composantes peuvent être tout
de même identifiées. Le projet urbain représente une forme d’action sur les
territoires qui peut se justifier notamment par la nécessité de réguler les effets
des logiques socio-économiques engendrant des processus d’occupation
spontanée des territoires. Il répond de plus à une démarche de conception
globale notamment sur le contenu programme même si la phase de réalisation
obligera un partage sectoriel du projet.

Cette expression est notamment souvent utilisée par les responsables


politiques locaux dans leur présentation des actions qu’ils entendent mener sur
un territoire. Dans ce cas le projet urbain, initialement appliqué à la ville et donc
touchant à l’intérêt public, est confronté à la contradiction suivante : «
L’élaboration d’une stratégie à moyen terme et le rythme beaucoup plus court
de la vie municipale. ».

La portée stratégique du projet urbain peut être limitée et celui-ci ne devenir


qu’un outil de légitimité.
D’après le livre de Boutinet J.P., 1996, Anthropologie du projet, 4ème édition
PUF.
4. Stratégie/ planification/ projet d’aménagement stratégique

Ces termes sont utilisés dans le développement notamment afin de


différencier les projets d’aménagement.

4.1. La stratégie

« La stratégie est par son sens étymologique liée à deux notions : l’armée et
le fait de conduire. La stratégie est l’art de coordonner une action. »

Contrairement à la tactique dont l’enjeu est limité dans le temps et dont les
activités sont spécifiques, la stratégie a un objectif global à plus long terme.
Appliqué au domaine de l’aménagement du territoire, un projet stratégique est
donc caractérisé par l’élaboration d’un document détaillant des enjeux, dont
découlent des objectifs pour un territoire donné ; les objectifs peuvent être
ensuite détaillés en propositions d’actions.

Les documents d’aménagement stratégiques ont été instaurés par le


législateur afin que les opérations d’aménagement aient une cohérence entre
elles et qu’il y ait une unité d’ensemble. Ils permettent aux personnes publiques
de mieux gérer l’utilisation de leur territoire.

« Les documents stratégiques précisent le parti pris en matière


d’aménagement, ils donnent les orientations principales en matière
d’urbanisme, et pour certains édictent les règles applicables sur un espace
déterminé. »

Ces documents, essentiellement régis pas le code de l’urbanisme n’ont pas


tous la même valeur.

4.2. La planification

« Contrairement à la stratégie, la planification quant à elle détaille une


programmation d’actions et d’opérations à mener sur un domaine précis, avec
des objectifs et des moyens précis et sur une durée précise. »

Le plan concrétisant la planification peut faire partie d’une stratégie, celle-ci


étant plus générale et permanente et moins détaillée. Ainsi, en théorie la
stratégie vient donc en amont de la planification et un document de planification
peut faire partie d’un document stratégique. Les deux notions sont même parfois
associées par l’expression « planification stratégique », pour définir la suite
d’étapes s’étendant en amont vers le projet et sa conception, en aval vers sa
réalisation. Elle assure l’articulation entre l’amont du projet et son aval
opératoire.

Dans les références consultées et dans la pratique de l’aménagement, il


apparaît que les deux qualificatifs sont utilisés pour désigner les mêmes
éléments.

4.3. Un projet d’aménagement stratégique

Un projet d’aménagement stratégique a une portée temporelle et établit la


programmation des opérations futures sur sa durée légale de validité ou au-delà.
Ce type de projet d’aménagement se différencie des projets qualifiés
d’opérationnels.

5. Opération/urbanisme opérationnel/projet d’aménagement


opérationnel

Ces termes sont utilisés au sein du développement dans le même but que le
précédent.

5.1. Une opération

« Une opération désigne une suite d’actions en vue d’obtenir un résultat. »

« En aménagement, l’urbanisme opérationnel se caractérise par un ensemble


d’actions, conduites ou contrôlées par les pouvoirs publics, qui peuvent avoir
pour objet la fourniture de terrains équipés (aménagement), la construction de
bâtiments ou le traitement de bâtiments existants (rénovation, restauration,
réhabilitation). »

Les types d’opérations d’urbanisme sont variés suivant les objectifs


poursuivis. Elles peuvent comporter des acquisitions foncières, la réalisation
d’équipements (ex : infrastructure, superstructure), des constructions (ex : ZAC,
lotissement), ou des restaurations d’habitations existantes (restauration
immobilière). Un projet d’aménagement opérationnel aboutira donc à la
transformation physique ou à l’acquisition d’un élément bâti ou non bâti. Ce
type de projet d’aménagement est encadré par des procédures juridiques
spécifiques.

6. Procédure
Le terme de procédure est utilisé dans le développement afin de spécifier le
type de modèle recherché et énoncé dans la problématique spécifique.

Une procédure décrit des opérations à effectuer, des précautions ou des


mesures à prendre dans un domaine. Elle représente une manière de procéder,
d’exécuter une activité ou un processus pour aboutir à un certain résultat. Une
procédure comporte l’objet et le domaine d’application de l’activité ou du
processus et décrit:

- « ce qui doit être fait ;


- qui doit le faire ;
- quand, où, comment cela doit être fait ;
- quels moyens doivent être utilisés ;
- et comment cela doit être enregistré/validé et maîtrisé. »

Dans la majorité des cas, une procédure est formalisée dans un document.
Quand il s’agit d’une procédure juridique, c'est-à-dire ayant trait au droit, ce
document se nomme un code. Dans le domaine de l’aménagement, celui-ci
s’appelle le code de l’urbanisme.

Ce code regroupe en droit camerounais les dispositions législatives et


réglementaires relatives au droit de l’urbanisme. Celui-ci englobe l’urbanisme
opérationnel et notamment la procédure de ZAC (Zone d’aménagement
concerté).

La simulation des interventions privées et la pratique des interventions


publiques dans ce domaine sont donc encadrées par un ensemble de procédures
juridiques. La réalisation des projets d’aménagement stratégiques et
opérationnels obéissent ainsi à des procédures juridiques spécifiques. Au fil du
temps et de la pratique, ces procédures se sont confondues avec le projet lui-
même.

En effet, on parle de lotissement, tant pour désigner la procédure elle-même


que pour désigner l’aménagement concret du territoire. Dans l’utilisation de ces
termes, une attention particulière sera donnée à la spécification du sujet afin
d’identifier s’il s’agit du projet d’aménagement ou de la procédure juridique.

L’ensemble des procédures juridiques liées à l’urbanisme opérationnel est


présentée et classée dans la troisième partie.
7. Modèle/ modèle procédural

Un modèle est un objet concret ou abstrait résultant d’une activité humaine


qui se nomme la modélisation. En sciences humaines et sociales, deux
définitions principales sont données dans l’encyclopédie universalis.

La première indique : « Le modèle représente une structure formalisée pour


rendre compte d’un ensemble de phénomènes, qui possèdent entre eux
certaines relations. »

Le modèle mathématique comme représentation mathématique d’un


phénomène physique, économique ou humain en est un exemple. Celui-ci est
exprimé sous forme de relations mathématiques entre les variables qui peuvent
être considérées comme les caractéristiques des éléments constituant un
système. Le modèle mathématique apparaît ainsi comme la formalisation
mathématique d’un système.

La deuxième définition donnée se rapproche davantage du modèle procédural


qui fait partie de la question générale de recherche : « Le modèle en tant que
représentation schématique d’un processus, d’une démarche raisonnée. »

Ce modèle utilise généralement des graphes afin de représenter le processus


ou la démarche raisonnée.

« Le modèle schéma est alors une représentation du modèle-structure, en


somme un modèle du modèle. »

Dans les différentes références, trois grandes catégories de modélisations et


donc de modèles sont présentées. Cette classification est déterminée par son
objectif. Ainsi il existe :

- « la modélisation explicative qui consiste à trouver une loi générale


extérieure à l’objet.
- la modélisation compréhensive qui consiste à saisir les motivations qui
ont un sens pour chaque homme.
- La modélisation interprétative qui a la volonté de donner une signification
par mise en relation d’un champ de représentation (signifié) avec un autre
(signifiant). »
En aménagement, le modèle procédural formalisant un déroulement d’actions
se rapproche davantage du modèle explicatif, celui-ci servant de base de travail
pour les professionnels.

Dans le dictionnaire de sociologie, deux aspects énoncés caractérisant le


modèle sont importants afin de mieux cerner la notion de modèle procédural.

« Le modèle serait une réalité que l’on s’efforce de reproduire, et la


méthodologie de son élaboration serait construite autour d’une représentation
plus ou moins abstraite d’une réalité sociale. »

Le modèle s’apparente donc au réel et son objectif est d’être reproductible.


Le deuxième aspect nuance l’idée de réel en ajoutant que le modèle ne reproduit
pas la réalité, mais la simule ; la simulation étant une méthode consistant à
remplacer un phénomène par un modèle plus simple mais ayant un
comportement analogue. Le modèle n’incarne donc qu’une représentation
approximative de la réalité. Le modèle procédural est proche de cette idée. En
effet, malgré son objectif de reproductibilité, son utilisation nécessite une
adaptation à un contexte. Le modèle procédural est ainsi manipulé et altéré par
les facteurs humains inhérents à son emploi « sur le terrain ».
PARTIE 2 : Les différentes phases d’un projet
d’aménagement/Montage d’une opération d’aménagement
La construction collective d’un projet urbain demande de mettre en place
des étapes précises, dans lesquelles la participation du public doit être de plus en
plus forte et accompagnée par des démarches professionnelles.

Depuis les années 60, de très nombreuses initiatives ont été prises sur le
thème de la participation des habitants aux décisions d’urbanisme, et de
multiples expériences, souvent passionnantes, ont été lancées. Pour autant, les
pratiques d’implications des habitants dans les projets urbains peinent à sortir du
stade expérimental et à se généraliser.

Par ailleurs, l’élévation du niveau scolaire et la montée des classes


moyennes font que les dispositifs prévus par la loi en faveur de la participation
sont parfois « captés » par des groupes qui se mobilisent contre les initiatives
publiques, au point que certains élus en viennent à redouter le blocage de
dossiers importants (d’équipements publics ou de logement sociaux par
exemple), et à préférer les passer sous silence ou les intégrer dans une stratégie
de pure communication, plutôt que de mettre des mécanismes de participation
qui consomment du temps , et qui risquent de se retourner, finalement, contre
l’intérêt général. La question des années qui s’ouvrent pourrait donc être :
comment capitaliser les résultats des expériences passées, généraliser et
professionnaliser les pratiques d’implications des habitants, tout en minimisant
les risques de captation des processus par des minorités peu soucieuses de
l’intérêt général ?

1. Les cinq étapes du projet urbain

La notion de « projet urbain » est complexe.


Pour faire court, nous la définissons par les caractéristiques suivantes : le
projet urbain est l’acte fondateur d’un morceau de ville ; le projet urbain est
évolutif et porte sur le long terme ; le projet urbain intègre plusieurs échelles ; le
projet urbain est unique et local dans un monde « absorbe » et traduit les
aspirations des habitants : et, enfin, le projet urbain est fonctionnel, durable et
économiquement faisable.

Tout projet urbain passe peu ou prou par les cinq étapes suivantes :

1. Découverte et diagnostic,
2. Hypothèses de programme(s),
3. Images-exemples et concertation,
4. Plan-guide, négociations et communication,
5. Premières réalisations et « retour sur projet ».

La prise en compte des habitants (actuels et futurs) à chacune de ces cinq


(05) étapes est plutôt rare ! Et pourtant, c’est de la qualité du travail de
diagnostic et de programmation en amont (travail « sérieux » et peu
médiatisable), que dépend la réussite des étapes suivantes, dont le caractère
public est plus affirmé.

A chacune des cinq étapes, le travail « d’accouchement du projet » doit être


simultanément spatial et social.

Par exemple, au stade de la découverte des lieux du diagnostic, non


seulement on procèdera à des déambulations de « lecture du site » partagées
entre « experts » du spatial et social avec des habitants, y compris les plus
modestes, mais on s’intéressera à l’histoire sociale du site et de son
environnement, et à l’identification des acteurs sociaux en place.

a) Au stade des réflexions sur le programme,

On mettra en place un groupe de travail restreint élus – professionnels –


habitants, en veillant soigneusement à la représentation des plus modestes et en
veillant à réaliser une initiation au langage de l’espace et à la réalité économique
des opérations d’aménagement. Mais surtout, on veillera à lancer des enquêtes
susceptibles de mettre à jour les « attentes en profondeur » de la population sur
l’aspect local des grandes problématiques sociétales (par exemple, le logement
des personnes âgées, la progression et les attentes spécifiques des familles
monoparentales et recomposées, les modes de vie adaptés à des objectifs de
consommation énergétiques plus faibles, etc.).

Il ne s’agit bien sûr pas de faire de simple sondage, mais un vrai travail
sociologique à base d’entretien approfondi, qui servira de base à des scénarios
sociaux spatiaux. Ces scénarios, élaborés au sein du groupe de programmation,
ne sont pas des projets. Ce sont des images simplifiés destinés à tester des
parties de programmation, à voir ce qui rentre et ce qui ne rentre pas sur le
terrain, à tester les principes de densités, des ratios de coûts voire un pré-bilan
d’aménagement.

Ces scénarios vont permettre aux élus de jouer pleinement leur rôle en
procédant à un premier calage de programmes en amont d’une concertation
publique.

b) Au stade de concertation publique, et des « images-exemples »,

On veillera à respecter quelques règles déontologiques fondamentales :

- Les grandes réunions publiques seront systématiquement précédées par


une phase d’exposition, permettant à des individus ou à des petits groupes
de comprendre et de s’approprier les projets, et de laisser la trace de leur
questionnement ;
- Le public sera considéré comme adulte et non pas comme une cible de
communication. C’est-à-dire que l’on sollicitera l’intelligence des gens en
leur faisant comparer des images d’ambiance (plus séduisantes) et des
images plus techniques montrant l’échelle ou « l’ossature » d’un lieu.
Les projets, strictement comparables (même angle de vue, même
technique de représentation, etc.), dès lors qu’ils sont intégrés dans une
consultation avec mise en concurrence, seront présentés par des personnes
compétentes et pas seulement par des machines, même si celles-ci sont
dites « interactives ».
- Les groupes d’approfondissement, chargés de « creuser » les idées émises
lors de la concertation ne seront pas laisser à la seule initiative des
concepteurs mis en présence du public, mais coanimés par les concepteurs
et les urbanistes connaissant bien le public, les projets et les enjeux.
c) Au stade des arbitrages, du « plan-guide » et de la communication,
Le groupe retreint de programmation (élus, habitant, techniciens) sera à
nouveau solliciter pour tirer le bilan de la concertation et participer aux
négociations du bilan et des missions de l’aménageur. Le parti validé par les élus
sera présenté et médiatisé sous forme de plan-guide ou de plan de référence
largement diffusé, donnant les bases des cahiers de charge de section des îlots à
bâtir, des espaces publics, des grands équipements, etc.

Ces cahiers de charges pourront préciser les conditions dans lesquelles les
futurs habitants pourront être appelés à la conception de leur logement.

d) Au stade des premières réalisations,

Un travail d’observation-évaluation sera entrepris pour vérifier le degré


d’atteintes des objectifs et revoir la suite des programmes…

Pas d’urbanisme participatif sans outil professionnel spécifique. Sans


démarche professionnel associant durablement des compétences sociales et
spatiales, il est fort difficile qu’il y ait des projets urbains correspondant
réellement aux attentes des habitants.

Or il est frappant qu’aujourd’hui beaucoup de communes renforce ou crée


des «  services de l’urbanisme » qui ne font quasiment que du réglementaire ou
de l’instruction de dossier présenté par des lotisseurs et des promoteurs. Par
ailleurs, l’échelle du voisinage inter communal, qui correspond souvent à une
réalité vécue par les habitants, n’a le plus souvent pas d’existence en matière
d’urbanisme…

2. Synthèse : à toute démarche de montage de projet.

Point de vue méthodologique

«Les projets passent par un certain nombre de phases successives, aux


objectifs bien définis. A chaque phase correspond un travail à effectuer, des
décisions à prendre» V. Giard, Gestion de projets, Economica, 1991.

A. Phases amont
a) Émergence du projet
b) Conception de l’opération
c) Élaboration du programme d’action
d) Mise en œuvre
e) Suivi

*Etapes logiques mais pas invariables. Ce qui importe c’est que les
intervenants aient tous la même vision de l’objectif de chacune des phases et la
même perception à tout instant de la phase dans laquelle le projet se trouve.

B. Les différents points des deux phases amonts :


- Objet
- Contexte
- Localisation
- Durée
 ACTEURS ET PARTENAIRES

Qui sont-ils ? Quel sera leur rôle ? A quelle phase/étape du projet interviennent-
ils ?

Typologie des partenaires

 Par compétences :
- Partenaires techniques (administration, architectes, juristes, ingénierie,
aménageur, BTP…)
- Partenaires financiers (entreprises, banques, collectivités, gestionnaires de
patrimoine, épargne publique…)
- Partenaires relais (aménageurs, associations, consultants, communes,
population…)
 Par type de motivations:
- Financières et commerciales (négociations),
- Politique,
- Juridique…
 Par qualité
- Public
- Privé…

A chaque étape du projet correspond alors une action auprès d’acteurs


spécifiques

 CONTEXTE FINANCIER
- Moyens dédiés au projet? Qui finance le projet ? (collectivités,
banques…)
- Pour quel montant ?
- Existe-t-il un financement particulier (subvention, participation,…).
Exemple: subvention européenne, ANRU…
- Des recettes contractuelles sont-elles envisagées dans le cadre du projet ?
- Est-il envisagé une plus-value/un déficit ?
- A la charge de qui est ce résultat ? Collectivité, aménageur?

PARTIE 3: Elaboration d’un projet d’aménagement (Travaux


Pratiques)
Il existe différents types d’urbanisme :

 L’urbanisme de planification (les études d’urbanisme)


 L’urbanisme des opérations
 L’urbanisme des règlements (les lois et règlements)

L’urbanisme des opérations ou opérationnelle est un projet d’aménagement


effectué dans une zone bien définie (occupée ou non occupée) pour
l’amélioration des conditions de vie des populations (avec la contribution des
riverains)

PROJETS A EFFECTUER

A. Aménagement des abords du Palais des sports de WARDA


B. Aménagement du nouveau centre administratif de Yaoundé
C. Restructuration urbaine, cas d’Ekounou

REVISION

Qu’entend-on par Prospective urbaine ?

C’est une vision futur de la ville dans le très long terme c’est-à-dire
imaginer ce que sera la ville dans le très long terme.

Urbanisme des règlements : c’est l’ensemble des clauses qui permettent le suivi
et la réalisation d’un projet.

La zone faisant l’objet d’un urbanisme opérationnel doit être bien définie
pour une meilleure évaluation des coûts pour réaliser une opération concrète.

INTRODUCTION A L’AMENAGEMENT

L’aménagement est un ensemble d’opérations qui vise à améliorer les


conditions de vie des populations par l’intégration des équipements et des
services de base.

L’infrastructure de base est une infrastructure initiale qui permet de


rendre la vie agréable (l’éclairage public par exemple) ; différemment de
l’infrastructure structurante qui commande l’espace (les hôpitaux).

Aménager : c’est rendre fonctionnel.

Le mobilier urbain : les bancs publics, les lampadaires. Il ne se place que


là où se trouve les piétons.

A. PRESENTATION DU PROJET D’AMENAGEMENT DES


ABORDS DU PALAIS DES SPORTS DE WARDA

Groupe n° 1 : Situation et état des lieux

Groupe n° 2 : Création d’une voirie de contournement du Palais Polyvalent des


Sports

Groupe n° 3 : Elargissement des voies existantes


Groupe n° 4 : Parkings et autres équipements complémentaires

Groupe n° 5 : Autres fonctions et activités nécessaires

Groupe n° 6 : Plan d’ensemble

Définition du travail

Groupe n° 1

Définir :

 Les objectifs globaux


 Les objectifs opérationnels

Faire, voire établir le diagnostic urbain dans la ville.

Groupe n° 2

 Création d’une voirie de contournement :

Est-ce qu’il faut effectivement la créer ?

De quoi a-t-on besoin ?

Comment fonctionnera-t-elle ?

Avantages et inconvénients apportés ?

Groupe n° 3 : Elargissement, embellissement et création des voies

Groupe n° 4 : Comment procéder pour les parkings ?

Groupe n° 5 : Ceci pour les fonctionnements du Palais Polyvalent des Sports

Quels autres équipements pourraient aussi être prévus ?

Groupe n° 6 : Aspect fonctionnel du Palais Polyvalent des Sports et de tout ce


qu’il aura été mis

Penser aux fonciers, à la faisabilité du projet

Si le projet en soi (foncier, programmation, exécution) pourra être


réalisable.
THEME 1

Pourquoi est-ce que le Palais Polyvalent est-il placé à cet endroit et non
pas à un autre endroit (Historique de la mise en place du Palais Polyvalent des
Sports de Warda)

Situation et interprétation du contexte lequel il a été mis en place.

THEME 2 ≈ THEME 3

Réviser la constitution et la configuration de l’axe de Tsinga et de la


Briquetterie ; pareil que celui de Bastos.

THEME 4 

Pensez-vous que si place de parking prend 25m² pour 3500 places, on


aura besoin de 8ha pour avoir des parkings, la réalisation pourrait-elle vraiment
être effective (≈500m).

THEME 5

Regarder les fonctions commerciales, de l’habitat et de détente et voir


dans quelles mesures elles pourront se structurer avec l’habitat.

Quelle pourra être la forme d’habitation qui pourra prévaloir ?

 Construction des immeubles collectifs dus à la cherté du terrain


 Quelle rentabilité donnée aux multiples espaces ? devrait-on en créer
d’autres au Bois St Anastasie ?

Plan à suivre lors de l’exposé

a. Objectifs (général, opérationnel)


b. Etat des lieux
c. Prévisions et justifications des choix
d. Observations
1. Travail dans le groupe

Objectifs, l’approche, le plan de l’exposé, problèmes de groupe ; ce qu’il


faudra revoir dans cet aménagement.

2. Le secteur opérationnel de l’habitat au Cameroun


a) Définir le cadre institutionnel, juridique, financier, et économique de
l’habitat au Cameroun
 Institution
- SHELTER AFRIC
- ONG (ONU Habitat, PNUD, UE, BM, Coopérations bilatérales)
- MAETUR, SIC, CFC, MIPROMALO, FEICOM, SAD, LABOGENIE, INC)
- MINDUH, MINATD, MINEPAT, CTD, MINDAF, MINTP, MINEPN,
MINAS, MINCOMMERCE,…
- ONG (ASSOAL), Société civile
- Promoteurs et agents immobiliers, Banques, Tontines, Coopératives ;
- Ordre nationaux (ONUC, ONAC, ONIGC, OGEC, …) ;
- Institutions de recherche (ENSTP, ENSP, IUSTE, …)
- Bureaux d’étude, entreprise de BTP ;
- Association des habitants.
 Cadre Juridique
- Loi régissant l’urbanisme au Cameroun
- Loi régissant la promotion immobilière
- Loi-cadre sur l’environnement
- Loi applicables aux communes
- Loi sur la décentralisation
- Loi foncière (régime foncier et domanial)
- Loi relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique
- Décret d’application de la loi de 2004 régissant l’urbanisme au Cameroun
- Les décrets réglementant les mini-cités
- Loi sur la copropriété
- Décret sur l’obtention du titre foncier
- Textes sur les actes d’urbanisme (certificat d’urbanisme, permis de
construire)
- Règlements d’urbanisme, cahier de charges des lotissements
- Décret d’application de la loi (décret fixant le régime des sanctions
applicables aux infractions et règles d’urbanisme, décret portant
organisations des procédures pour modalités de l’aménagement foncier,
décret fixant les règles d’utilisation du sol et de la construction, décret fixant
les règles de sécurité, d’hygiène et d’assainissement en matière de
construction, décret fixant les modalités d’élaboration et de révision des
documents de planification urbaine)
- Machine judiciaire (magistrats, avocat, huissier de justice, notaire, experts
immobiliers,…)
 Cadre Financier
- Financement CFC, BM
- Financement des organismes multilatéraux (BM, PNUD, BAD, BID,
SHELTER AFRIC, BDEAC)
- Financements des organismes bilatéraux (Coopération, GIZ, C2D, DED)
- Financement des ONGs internationales (CORDAID, Ingénieurs Sans
Frontières)
- Financement des ONG locales (RNHC)
- Sources de financement étatique (BIP, CFC, FEICOM)
- Sources de financement informel (Tontines)
- Sources de financement formel (Banques, Coopérative)
 Cadre économique
- Location/Vente des immeubles SIC et CFC
- Location/Vente des terrains MAETUR, particulier
- Location/Vente des matériaux de construction
- Promotions des matériaux locaux
- Promotions des nouvelles technologies en matière de logement (énergie
solaire, nouvelles approches de l’assainissement, bourse des matériaux
locaux)
- Planification des zones d’habitat
- Aménagement des zones d’habitat
- Importation des matériaux de construction
- Respect des normes de construction
- Paiement des amendes liées au non-respect des normes et réglementations
- Fiscalités foncières et immobilières
- Réserves foncières
- Respect de la réglementation urbaine

Comment mobiliser les ressources pour développer le secteur immobilier au


Cameroun ?

Comment rendre le partenariat Public-Privé efficace en matière de


logement ?

Résumé du cadre économique

a. Commerce immobilier
b. Matériaux de construction
c. Technologie du logement
d. Planification / Aménagement
e. Normes et règlements
f. Fiscalité
 2éme séance de préparation de la présentation (WARDA)

B. NOUVEAU CENTRE ADMINISTRATIF DE YAOUNDE

On aura beaucoup plus à faire dans les équipements administratifs

Groupe n°1 : Evaluation des besoins des ministères et autres institutions en


terme de locaux administratifs

Groupe n°2 : Enquête et analyse du site naturel

Groupe n°3 : Enquête et analyse du site créé

Groupe n°4 : Découpage parcellaire et voirie

Groupe n°5 : Affectation des sols et équipements

Groupe n°6 : Règlement d’urbanisme du lotissement et cahier des charges

5. L’affectation des sols correspond au zonage du sol

Equipement : équipent en centre de santé, espace de loisir, équipement de


sécurité : équipement de superstructures, habitats et administratifs ; Equipement
culturel : église ou lieux de prières) ; équipement culturel, scolaire, équipement
sportifs,…

On peut avoir l’habitat en pavillon ou en collectif, de même l’hôtellerie,…

6. Le cahier de charges précise le rôle que doit jouer chacun des intervenants
(communes, aménageurs, associations des habitants, …).
LOTISSEMENT

 Faire un lotissement au titre de l’habitat sociale, dire quelque chose en


matière de logement social ;
 Faire une analyse situationnelle du site (géographique, commune)
contexte de planification s’il y a un plan qui sous-tend ;
 Faire l’analyse du site naturel du site créé (relevez les blocages, les atouts
de l’aménagement) ; bilan diagnostic ;
 Faire des propositions d’aménagement (infrastructures, activités en
fonction du poids démographiques de la zone) ;
 Présenter une cartographie lors du cahier de charges pour la
réglementation ;
 Programmer l’aménagement ;
Partir du fait que c’est l’habitat social et mettre des équipements pas trop
coûteux (réseaux électrique aériens, pas de fibre optique pour le téléphone,
beaucoup plus l’ADSL pour le téléphone filaire)

Toujours développer des principes d’aménagement avant de programmer


l’aménagement ;

 Programmation des équipements devant répondre au critère social en


fonction des populations et du nombre à y mettre ;
 Faire un plan d’aménagement ;
 Règlement de lotissement et cahier de charges.

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