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CHAPITRE I/ TERMINOLOGIE
I.1.NOTION DE PROJET
I.1.1. TYPOLOGIE DE PROJET
Il faut rappeler que la justification d’un projet découle d’une stratégie à mettre en
œuvre pour satisfaire un besoin identifié. Pour ce faire plusieurs options peuvent être
prises.
Définition d’un Projet : parmi plusieurs définitions, nous pouvons retenir «
qu’un
projet est un ensemble d’activités complexes, nouvelles, non répétitives et fortement
irréversibles et de ressources limitées mises en œuvre de façon optimale pour
atteindre un objectif devant satisfaire les besoins d’une population donnée dans un
temps limité ».
La typologie de projet nous amène aux notions suivantes :
- un macro projet est un projet à l’échelle nationale ; c’est l’exemple des projets
de lutte contre la pauvreté, des projets intervenant dans le domaine
agricole……..
Il faut noter que la gestion d’un projet est un processus allant du constat d’un
problème à résoudre jusqu’à sa solution. C’est toute une stratégie à suivre et le temps
imparti à chaque étape doit être maitrisé afin de générer à la fin du projet un
livrable
(produit ou service) perçu comme la satisfaction du besoin pour la satisfaction duquel
le projet est initié. Ces différentes étapes font chacune l’objet d’une validation qui
permet de vérifier la conformité avec ce besoin.
Les spécialistes du domaine se sont accordés principalement sur six phases qui
constituent le cycle de vie d’un projet :
1. Identification
La phase d’identification permet de situer les besoins, désirs ou problèmes et de
formuler les solutions envisageables. L’idée de projet est alors définie.
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2. Préparation
Pendant la phase de préparation, l’idée de projet par rapport au problème à résoudre
(voir arbre à problèmes) est examinée avec les bénéficiaires et parties prenantes.
3. Evaluation préalable (ex ante)
Pendant cette phase, l’étude de faisabilité est réalisée en vue d’apprécier
la pertinence du projet et de faire le choix de la meilleure option (cas de plusieurs
options possibles). Il en résulte également une estimation du coût du projet.
4. Négociation et Financement
Pendant cette phase, une fois le coût global du projet estimé et le besoin de
financement déterminé, les négociations sont engagées sur la base d’une
documentation comprenant le contexte du projet (problème à résoudre, objectif
poursuivi, solutions retenues…..), les tableaux de coûts, les principes de mise en
œuvre et de tout autre document indispensable. L’accord de financement (prêt,
subvention, dons…) est matérialisé par écrit sous forme de protocole ou convention.
5. Exécution
Pendant la phase d’exécution ou de réalisation, tous les moyens et ressources sont
déployés pour atteindre les objectifs fixés. Les activités de suivi, de contrôle et
d’évaluation sont menées pour une mise en œuvre adéquate du projet. Ainsi, au cours
de la mise en œuvre, l’évaluation à mi-parcours permet d’apporter des corrections ou
de réorienter le projet et de décider de la nécessité de prolonger ou non le projet.
6. Evaluation
L’évaluation peut intervenir à la clôture du projet (évaluation finale) pour mesurer les
degrés d’atteinte des résultats et des objectifs qui étaient attendus.
L’évaluation peut également avoir lieu après l’achèvement (évaluation ex post) :
dans ce cas, elle permet de tirer les leçons pour le futur et pour des projets similaires.
Nota bene : ces différentes phases peuvent être regroupées et l’on parlera de
phases :
Avant (identification, préparation, évaluation ex ante, négociation et
financement) ;
Pendant (exécution) ;
Après (évaluation finale, ex post).
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2. PRINCIPALE TERMINOLOGIE EN GESTION DE PROJET
Le suivi, le contrôle et l’évaluation sont des notions qui s’intègrent dans la même
sémantique, quand bien même elles présentent des nuances du point de vue
étymologique, comme le font ressortir les définitions ci-après :
- le suivi est une activité de veille permanente sur les opérations tant au plan
technique que financier, en vue d’assurer une mise en œuvre correcte du projet.
Son objectif est d’estimer les progrès réalisés par rapport au but à atteindre.
- le contrôle est une activité généralement ponctuelle qui permet de vérifier le
respect des procédures afin de s’assurer que les normes de qualité des opérations
sont appliquées.
- l’évaluation est une investigation strictement ponctuelle qui met en perspective
les cohérences globales du projet. Elle permet une appréciation périodique en
termes d’efficacité, d’efficience et d’impact par rapport aux objectifs fixés, sur
la base d’indicateurs mesurables.
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CHAPITRE II/ ENVIRONNEMENT ET PARTIES PRENANTES
1. DEFINITION ET ANALYSE
1. ENVIRONNEMENT DU PROJET
La mise en œuvre d’un projet implique des organisations, cultures, intérêts
différents. C’est un environnement complexe, instable et parfois même hostile qu’il
faut identifier, comprendre et intégrer dans la stratégie d’intervention du projet. Il
s’agit essentiellement de :
- l’environnement politique : c’est le système politique en place et son mode
d’organisation ;
- l’environnement social : il comprend les caractéristiques de la société, les
groupes sociaux existants avec leurs problèmes et intérêts spécifiques ;
- l’environnement culturel : les religions et croyances, les diversités ethniques
et linguistiques, les comportements et normes ;
- l’environnement technique : disponibilité et coûts de la technologie,
l’expertise, la capacité économique ;
- l’environnement institutionnel et juridique : textes et règlements ;
- l’environnement écologique : conditions climatiques.
- minimiser les possibilités d’apparition des risques négatifs et, le cas échéant,
limiter la gravité de leurs conséquences.
Il faut noter que la gestion des risques porte plus sur les aspects négatifs et permet de
prévoir les facteurs dits exogènes et non maîtrisables par l’équipe du projet et qui
peuvent contrecarrer la bonne marche des activités et donc l’atteinte des résultats. Il
s’agit de les identifier et de rechercher des solutions à temps opportun. En effet, le
manager doit être capable de réagir face aux différents changements qui peuvent
survenir au cours du cycle de vie du projet.
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Le pilotage des projets exige l’intégration de ces hypothèses critiques, la
détermination d’indicateurs de risques et des moyens de les évaluer. Ceci permet à
l’équipe de projet d’anticiper sur les solutions à mettre en œuvre pour éradiquer les
risques encourus et, le cas échéant, d’atténuer les répercussions négatives sur les
résultats attendus.
Pour une gestion efficace des risques qui peuvent survenir, l’équipe chargée de la
mise en œuvre du projet doit élaborer un répertoire ou check-list de risques
Nota bene : il est aussi nécessaire d’estimer les coûts liés à certains risques et de les
intégrer au coût global du projet. Le plus souvent, les rubriques « imprévus et aléas »
prennent en compte ces montants estimatifs liés aux risques éventuels.
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II.2. CADRE LOGIQUE D’INTERVENTION
II.2.1.OBJECTIFS ET LIMITES
II.2.2.METHODOLOGIE
Il faut retenir que la représentation du Cadre Logique
d’Intervention varie
sensiblement selon les organismes d’aide au développement. Cependant, il est
schématisé par une matrice disposant de plusieurs lignes et colonnes ; on parle
souvent de matrice 4x4 ou 5x5, suivant le nombre de lignes et de colonnes de la
représentation graphique.
L’élaboration d’un Cadre Logique d’Intervention d’un projet nécessite les éléments
suivants :
- définition du but et de la finalité du projet ;
- définition des extrants en termes de résultats permettant d’atteindre les
objectifs globaux attendus ;
- identification des activités et ressources requises ;
- détermination des hypothèses critiques ;
- vérification de la logique verticale ;
- définition des indicateurs objectivement vérifiables (IOV) ;
- détermination des moyens ou sources de vérification ;
- révision de la logique horizontale et générale ;
- validation du cadre logique.
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Nota bene : élaboré à une période donnée du cycle de vie d’un projet, il est
indispensable que le CLI soit révisé pour tenir compte de l’évolution de la situation
au cours de la phase d’exécution du projet.
Impact, Finalité,
objectifs globaux
But, objectifs spécifique
Résultats, out put ou
extrants
Activités, in put ou
intrants
Ressources, Budget :in
put ou intrants
Eléments constitutifs :
- Résumé narratif : description sommaire ;
- Impact : c’est un phénomène qui peut arriver au niveau macroéconomique ;
c’est la contribution du projet à un objectif global ;
- pas d’activités sans ressources, ni de ressources sans activités ;
- Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV) ou critères de réalisation ;
- Moyens de vérification : ce sont les sources statistiques, les rapports,
etc.…..qui nécessitent des techniques de collecte ;
- Hypothèses ou conditions critiques : ce sont les facteurs exogènes non
maitrisables par le chef de projet et qui peuvent contrecarrer le projet.
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LA LOGIQUE VERTICALE
Les éléments de la logique verticale du CLI permettent de décrire la logique
d’intervention du projet ou programme. La logique verticale, par une lecture de bas
en haut, décrit les relations de causalité entre les différents niveaux du résumé
narratif. Elle garantit les relations suivantes :
1. si les moyens sont disponibles, on peut entreprendre les activités ;
2. si les activités sont réalisées, on enregistre des résultats ;
3. si les résultats sont obtenus, on cherche à réaliser les objectifs spécifiques ;
4. si les objectifs spécifiques sont atteints, ils vont contribuer à l’atteinte des
objectifs globaux.
Pour chaque niveau, il est important de déterminer les conditions critiques :
ce sont
les événements extérieurs indépendants de l’équipe de projet et qui sont nécessaires à
la réussite du projet. Il faut les évaluer : si la probabilité de réalisation du facteur
externe est grande, l’inscrire, sinon ne pas en tenir compte
LA LOGIQUE HORIZONTALE
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- fiabilité : une mesure est considérée comme fiable si elle donne les mêmes
résultats à la suite de plusieurs vérifications, toutes choses étant égales par
ailleurs. Pour y arriver, il faut de la rigueur dans la collecte des données et dans
la définition de l’objet de la mesure ;
- validité : elle est fondamentale en évaluation de la performance. Elle est
déterminée en fonction du contexte dans lequel elle est utilisée et elle doit
avoir une corrélation avec d’autres mesures révélatrices. Un moyen de vérifier
la validité d’une mesure est de la passer régulièrement en revue.
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Ainsi nous avons un indicateur objectivement vérifiable (IOV) correspondant à
l’objectif fixé : 8 000 enfants de 0 à 6 ans vaccinés contre la poliomyélite entre
octobre 2015 et Mars 2016 dans la Commune de Nguéniène.
Le Chef, Responsable ou Gestionnaire de projet doit s’assurer que le CLI est bien
élaboré, validé et compris par l’ensemble de l’équipe impliquée dans la mise en
œuvre du projet . Il doit également veiller à la révision du CLI, si la situation l’exige,
et procéder à la mesure des IOV pour connaitre les niveaux d’atteinte des résultats
afin de prendre des mesures correctives à temps opportun.
Tout ceci rentre dans ses responsabilités de produire des extrants en vue de l’atteinte
des objectifs qui lui sont fixés.
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EXEMPLE DU CADRE LOGIQUE D'INTERVENTION D’UN PROGRAMME INTERVENANT DANS LE DOMAINE DU TRANSPORT
BUTS
-Réduction de la pauvreté en améliorant les conditions de Accroissement du PIB/ habitant en milieu -Rapports des services de la
vie de la frange la plus défavorisée de la population urbain Statistique -politiques économique et
Diminution des externalités des transports
Collectifs (TC)/gains de temps sociale favorables
-Amélioration des conditions écologiques en milieu urbain baisse de la teneur en plomb du carburant -rapports des stations de mesures -réglementation des importations
amélioration de la qualité de l'air - enquêtes de véhicules d'occasion
OBJECTIF SPECIFIQUE
Elaboration et mise en application d'un Plan -rapports des comités de pilotage
Améliorer l'efficacité, la fiabilité, la qualité et la des déplacements et de suivi -coordination avec les
sécurité des Transports Urbains à Dakar Réductions des embouteillages - données d'enquête autres intervenants
Augmentation de la vitesse commerciale des
TC -Rapports /campagnes de mesures
-Rapports du Bulletin d’Analyse
Diminution des accidents de la route des Accidents Corporels (BAA C) -subventions des tarifs
RESULTATS (les out put des composantes) -rapports des MOD (Agences de - crédits de l’Etat mobilisés à temps
1) les principaux axes routiers destinés à favoriser le 1a) longueur en km de routes construites l’Etat)
transport en commun sont construits ou réhabilités 1b) nbre de zones urbaines désenclavées -tableaux de bord Suivi-Contrôle
par ces routes –
-impenses disponibles
Evaluation ( SCE )du
Programme tenus par les chefs - coordination avec les autres
de projets intervenants
-PV de réception définitive
des travaux
- rapports d'enquêtes
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DESCRIPTION SOMMAIRE IOV (INDICATEUR OBJECTIVEMENT MOYEN DE VERIFICATION HYPOTHESES CRITIQUES
VERIFIABLES) (SOURCES)
(suite résultats)
2a) longueur en km de voies ferrées
2) le trafic ferroviaire est amélioré et sécurisé construites ou réhabilitées -rapports du MOD - crédits de l’Etat mobilisés à temps
-impenses libérées à
2b) longueurs de murs de clôtures temps opportun
2c) gares ferroviaires -tableaux de bord du SCE du - diligence des autorités
réaménagées 2d) attribution de la Programme administratives
concession
-convention de mise en
concession
3a) nombre de véhicules de transport en
3)- les services de transport collectif sont améliorés commun de personnes - procès-verbaux de réception - conditionnalités du
et sécurisés de plus de 15 ans remplacés bailleur sont remplies
- la part de marché des TC dans l'offre de transport a dans le cadre de l'opération de leasing -primes à la casse payées
augmenté 3b)taux de fréquentation des nouveaux bus -rapports d’enquêtes -tarifs appliqués
3c) nbre de passerelles construites, -rapports des MOD -budgets disponibles
superficies de trottoirs, nbre de barrières et -tableaux de bords des chefs
de signalisations aménagées de projet
3d) utilisation des passerelles -rapports d'enquêtes - sensibilisation des piétons
et des trottoirs
3 e) vitesses de rotation des véhicules de TC -campagnes de mesures
3 f) taux d'occupation par type de véhicule - rapports/missions de comptage
-archives du ministère de
4) stratégie efficace de gestion de la qualité de l'air 4a) nouveau code de l'environnement l'environne- - implication des sociétés
élaborée et mise en œuvre élaboré et appliqué ment de raffinage
4b)- populations formées sur le nouveau - rapports de consultants - terrains et budgets disponibles
code de l'environnement
4c) - populations sensibilisées sur
les problèmes de pollution
-nombre de formés et dates
4d) nombre de stations de mesure de la - pv de réception des travaux et
pollution construites, équipements acquis des équipements -contrôle effectif des
4e) baisse du niveau des émissions de gaz émissions de gaz toxiques
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DESCRIPTION SOMMAIRE IOV (INDICATEUR OBJECTIVEMENT MOYEN DE VERIFICATION HYPOTHESES CRITIQUES
VERIFIABLES) (SOURCES)
(suite résultats)
5)- Compétences techniques de l'équipe du projet et des
agents de l'administration impliquée dans la mise en
œuvre du programme renforcées 5a) les acteurs sont formés aux modules -rapports de séminaire, de stage budgets disponibles
suivants: pré requis assurés
management du projet
économie du transport
renforcer les capacités des agents de l’administration et planification urbaine
du secteur privé impliqué dans la mise en œuvre sécurité routière
sensibiliser sur la sécurité routière et sur le VIH SIDA pollution atmosphérique
-nbre d'agents formés
- dates
populations sensibilisées sur la sécurité -rapports des consultants
routière et sur le VIH SIDA
- nombre de campagnes de sensibilisation
-rapports des consultants
-développement des capacités des 5b) les Opérateurs, chauf.et receveurs sont formateurs
Opérateurs, chauffeurs et receveurs formés aux modules suivants: taux de présence optimal
gestion commerciale agents alphabétisés
conduite et entretien de véhicules agents sensibilisés
sécurité routière
secourisme
-nombre de formés
gestion et supervision efficaces et efficientes du
programme niveaux de facturations satisfaisantes - tableaux de bords du projet budgets disponibles
-montants - états financiers entreprises stables
- dates - rapports de suivi financier
- taux de décaissement satisfaisant - site web des bailleurs emprises libres
- taux - aides mémoires
- dates - revues à mi-parcours
suivi budgétaire efficace - états de suivi budgétaire budgets disponibles
management des ressources hum. efficace - rapports de contrôle interne
audits conformes - rapports audit des états financiers
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DESCRIPTION SOMMAIRE IOV (INDICATEUR OBJECTIVEMENT MOYEN DE VERIFICATION HYPOTHESES CRITIQUES
VERIFIABLES) (SOURCES)
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DESCRIPTION SOMMAIRE IOV (INDICATEUR OBJECTIVEMENT MOYEN DE VERIFICATION HYPOTHESES CRITIQUES
VERIFIABLES) (SOURCES)
(suite activités)
Composante "renouvellement du parc automobile Véhicules de transport public de personnes
-acquérir des véhicules neufs de plus de 15 ans à remplacer rapport de la commission de retrait -fonds de l’Etat mobilisés
dans le cadre de l'opération de leasing dans les délais
-nombre de cars
Procès de réception des nouveaux
-délais impartis bus
Composante "amélioration de la qualité de l'air centres de contrôle technique des véhicules
-construire des centres de contrôle technique des
véhicules et stations de mesure de la pollution à procès-verbaux de réception -diligences des administrations
-construire des stations de mesure de la pollution construire concernées
-créer un observatoire de suivi des indicateurs de al
pollution observatoire de suivi de la pollution à créer
-mettre à jour le code de l'environnement personnes à sensibiliser
-sensibiliser sur le nouveau code de l'environnement -nombre rapport de la commission de retrait
-sensibiliser sur les problèmes de pollution -délais impartis rapport des séminaires et
campagnes de sensibilisation
organisées
Composante "Renforcement des capacités"/
Gestion du projet/Appui institutionnel -nombre d'agents formés
-sensibilisation des opérateurs
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EXERCICE D’APPLICATION : élaboration d’un cadre logique d’intervention d’un projet
de développement
Objectifs spécifiques: - augmenter l’accès des femmes enceintes aux soins de santé
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DEUXIEME PARTIE : SYSTEMEDE PLANIFICATION D’UN PROJET
1. DEFINITION
La planification est un processus continu par lequel le manager fait une programmation
logique des différentes actions ou activités à mener afin de les réaliser dans des
conditions optimales, dans le but de générer des résultats qui vont concourir à l’atteinte
des objectifs.
Nota bene : la planification doit précéder l’action ; ainsi, elle permet au manager
d’intégrer la dimension « prévision » dans sa démarche et de répondre à des questions
fondamentales : qui fait quoi ? Le pourquoi de l’action? Quand et Comment s’y prendre?
Avec quoi (les moyens, le budget)?
Un système adéquat de planification doit être sous tendu par les éléments suivants :
- les besoins : ce sont les préoccupations à satisfaire et qui permettent de définir les
orientations pour la réalisation des activités.
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- les objectifs : pour chaque activité à mener, il y a nécessairement un résultat
recherché et qui permet la satisfaction d’un ou des besoins déjà identifiés. Ils
doivent être «SMART » (simples, mesurables, acceptables, réalistes et inscrits dans
le temps).
- les ressources : il est nécessaire de les évaluer en fonction des activités à mener.
Ces ressources sont techniques, financières et humaines. Elles intègrent également
l’aspect délais, donc le facteur « temps ».
- le système d’informations : la planification permet de renseigner sur le projet par
le billet d’une documentation appropriée mais aussi par des séances de
communication sur le déroulement des activités et sur les résultats ou
effets générés.
- le plan d’actions : c’est une programmation logique et séquentielle des activités à
exécuter avec des indications sur la durée, les dates de démarrage et d’achèvement,
les personnes responsables.
- le processus : c’est la démarche à entreprendre pour aboutir à une planification
efficace : programmation des activités (échelons du bas vers le haut), validation en
tenant compte des objectifs poursuivis et des contraintes de budget et de
temps,
informations des agents concernés sur les plans retenus afin d’en garantir une
exécution correcte.
- les critères d’évaluation : ils permettent de mesurer les niveaux d’atteinte des
résultats et objectifs attendus.
1. PLANIFICATION STRATEGIQUE
La planification stratégique est un processus par lequel les hauts responsables prennent
des décisions pour apporter des réponses à des problèmes déterminés en terme d’option
par rapport à plusieurs solutions possibles. C’est le niveau décisionnel qui détermine les
orientations et objectifs généraux.
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I.2.2. PLANIFICATION TACTIQUE ET STRUCTURELLE
La planification tactique est liée à la manière la plus adéquate pour mener les opérations
en toute efficacité et efficience. En quelque sorte, c’est la recherche de la meilleure façon
de mettre en œuvre la solution retenue.
3. PLANIFICATION OPERATIONNELLE
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CHAPITRE II/ TECHNIQUE DE LA PLANIFICATION OPERATIONNELLE
Illustration
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- la Méthode PERT ou du Chemin Critique qui vient du terme Program Evaluation
and Review technology en anglais et « technique d’élaboration et d’examen de
programmes » en français.
La méthode PERT est créée en 1958 à la demande de la marine américaine qui a voulu
planifier la durée de son programme de missiles balistiques nucléaires. L'enjeu principal
c’était de rattraper le retard en matière de balistique par rapport à l'URSS. Cette méthode
a permis la réduction de la durée de conception et de réalisation de ce programme de 7 à
4 ans.
Nota bene : le chemin critique, c’est le chemin qui comporte des activités sans latitude
de temps (marges nulles) qu’il faut surveiller pour éviter tout dépassement de délais dans
l’exécution du projet.
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tâches et de déterminer le chemin critique qui est égale à la durée minimale pour
réaliser toutes les activités d’un projet.
Nota bene : l’efficacité de la méthode ABC repose sur une estimation pertinente des
durées et sur une succession logique des tâches.
Telle que soit la méthode de représentation utilisée, il faut une méthodologie, un travail
préalable pour passer à la représentation graphique des activités. En effet, il faut identifier
les différentes tâches, déterminer leurs durées, leurs successions et enchainements
logiques. Pour cela, on applique la méthode appelée Structure de Découpage du Projet
(SDP) ou Structure de Fractionnement des Travaux (SFP) dont l’objectif est d’arriver à
une organisation efficace et efficiente des tâches.
Nota bene : les conditions suivantes doivent être satisfaites pour avoir un bon SDP :
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II.1.3. METHODES DE REPRESENTATION GRAPHIQUE
PRINCIPES ET CONVENTIONS
Tâche ou activité : c’est toute opération ou travail élémentaire dont l’exécution exige
l’utilisation de ressources en terme de temps, de budget et d’hommes : Elle est
représentée sous forme de case rectangle qui indique le nom de la tâche, son numéro, sa
durée, les dates de début et de fin (au plutôt et au plus tard).
Activités en séries : A B et C sont des opérations qui se succèdent et dont les relations
séquentielles sont interdépendantes
Les activités ABC sont en série : B ne peut démarrer sans la fin de A ; C ne peut démarrer
sans l’achèvement de B ; A est antérieure à B qui est antérieure à C.
Activité A
Activité B
Case de début et case de fin : tout diagramme doit commencer par une case de début et
se terminer par une case de fin.
Cas impossibles :
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Méthode des antécédents : soient deux activités qui se suivent A (activité
« prédécesseur ») et B (activité « successeur »). Il existe quatre possibilités :
Date de début au plus tôt : première date possible à partir de laquelle une activité peut
commencer, compte tenu des contraintes.
Date de Fin au plus tôt : première date possible à laquelle une activité peut être achevée
: c’est la Date de Fin au plus tôt + la durée de l’activité.
Date de début au plus tard : la date la plus reculée possible à partir de laquelle l’activité
peut commencer sans retarder le projet. c’est la Date de fin au plus tard - la durée de
l’activité.
Date de Fin au plus tard : date ultime pour terminer l’activité sans retarder le projet.
Nota bene : pas de délais trop longs ou trop courts mais des délais réalistes, donc
possibles.
Marge : c’est la différence entre la date de début au plus tard et la date de début au plus
tôt ou bien : la date de fin au plus tard moins la date de fin au plus tôt.
Exemple : une structure est chargée de la mise en œuvre d’un projet dont l’objectif est de
lutter contre le paludisme dans une localité donnée. Afin de générer les résultats qui
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permettront l’atteinte de l’objectif visé, l’équipe de projet a identifié les activités à mener
avec une indication de leurs durées. A partir des données du tableau qui suit, il vous est
demandé, en votre qualité de spécialiste en GP, de faire une représentation graphique des
activités par la Méthode ABC, afin de déterminer le chemin critique de ce projet.
2 12 14 19
10 S B 5S D
2 12 19 24
0 0 0 2 2 14 14 17 24 25 25 25
0S Début 2S A 12 S C 3S G 1S H 0S Fin
0 0 0 2 7 19 21 24 24 25 25 25
2 10 12 24
8S E 12 S F
4 12 12 24
Tâches critiques : A, B, F, H : elles ont des marges nulles ; tout retard dans leur
exécution va entraîner un retard dans la mise en œuvre du projet. Un suivi et un
contrôle accrus est requis : le gestionnaire de projet doit être très regardant sur la
réalisation de ces activités dites « critiques ».
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2. ESTIMATION DES COUTS ET BUDGETISATION
La planification opérationnelle s’intéresse aussi bien aux délais qu’aux coûts des
ressources affectées à l’exécution des différentes activités du projet.
L’estimation de ces coûts permet au gestionnaire de projet d’apprécier et de
suivre correctement les niveaux de consommation des ressources (financières,
matérielles et humaines). En effet, il a la responsabilité des écarts entre
prévisions et réalisations sur les dates d’achèvement et sur les coûts des
opérations.
Pour une estimation correcte des coûts des activités d’un projet, il est nécessaire
de définir une méthodologie. Pour cela, la connaissance de la nature des coûts
permet, à partir de méthodes d’affectation, de procéder à leur affectation aux
différentes activités, de la manière la plus adéquate. Ainsi, nous pouvons
distinguer :
- les coûts variables : ce sont les coûts qui sont proportionnels au temps
d’exécution d’une activité ; exemple : prix de la location d’un matériel,
salaires, coût du carburant, etc. ;
- les coûts fixes : inversement aux coûts variables, ils ne dépendent pas de
la durée des activités; exemples : le coût d’acquisition d’un équipement ;
- les frais généraux : ce sont des coûts induits par le projet mais qui ne
peuvent être imputés à une activité donnée. Ils sont liés à la gestion
courante par opposition aux frais de production ; exemples : charges liées
à la consommation en eau, électricité, loyer… ;
- les coûts de gestion : ce sont les coûts qui sont associés au projet, d’une
manière globale ; exemples : charges de personnel, équipements ; ces
coûts de gestion sont composés, à la fois, de charges fixes et de charges
variables ;
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- les coûts directs : ils sont spécifiques à une activité donnée et sont alors
affectés directement à cette activité ; ex : frais de communication, frais de
déplacement;
- les coûts indirects : contrairement aux coûts directs, ils sont facilement
identifiables comme ayant encouru à la réalisation d’une activité donnée
mais ne peuvent être liés directement à cette seule activité.
La répartition des charges indirectes, qu’elles soient fixes ou variables,
fait appel à la notion de « coût de l’unité d’œuvre ». L’unité
d’œuvre permet l’affectation de ces coûts indirects sur la base de clés de
répartition
tels que : temps, volume, nombre de salariés, quantité utilisée.
- les imprévus : il s’agit de réserves provisionnées pour faire face, en cours
d’exécution du projet, à des dépenses supplémentaires en cas d’inflation,
d’ activités nouvelles jugées nécessaires, d’ aléas et autres risques.
Illustrations
Exemple d’application : pour le même projet, il est prévu une équipe composée
de 04 personnes pour mener à terme l’activité B « information et sensibilisation
des populations cibles » dont la durée d’exécution est de 2 semaines. L’équipe
est composé d’un gestionnaire de projet (salaire mensuel : 850 000 f CFA) qui
travaille sur toute la durée de B ; 3 agents enquêteurs (salaire mensuel : 350 000
f CFA, chacun) qui interviennent pendant une seule semaine. Pour estimer le
coût de la ressource humaine pour réaliser l’activité B, il faut déterminer le
nombre d’ « homme –semaine » et le coût « homme –semaine » pour chaque
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catégorie d’emploi. L’unité de mesure, « Homme-Semaine » correspond au
travail d’une personne pendant une semaine.
Coût
Ressource Quantité unitaire Coût total
h-s F CFA F CFA
C’est l’agrégat des coûts des ressources utilisées pour exécuter l’activité B qui
permet d’estimer son coût global constitué des charges directes engendrées par
la seule activité B (exemples : coût des spots publicitaires réalisés, frais des
missions d’informations et de sensibilisation comprenant, les perdîmes, le
carburant et autres ) et des charges indirectes (services de reprographie,
ressources humaines) .
Soit les montants de 95 000 F CFA et 160 000 F CFA les coûts estimés
respectifs des spots publicitaires et des missions ; le coût estimé de B est calculé
comme suit :
Montant en F
Rubriques CFA
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Nota bene : les sources d’informations pour arriver à l’estimation de ces coûts
sont multiples : base de données de la comptabilité (générale, analytique,
comptabilité-matière) ou du contrôle de gestion, fournisseurs et prestataires
divers, états financiers et tableaux de bord de projets similaires exécutés dans le
passé.
2. BUDGETISATION
Sur cette base, une note d’orientation budgétaire est établie afin de donner les
grandes lignes du budget en termes de possibilités (ressources financières
disponibles et/ou attendues) et de dépenses à engager durant l’exercice
concerné. Une séance de travail communément appelé « débat d’orientations
budgétaires » est organisée entre l’équipe chargée de la mise en œuvre et les
principaux acteurs (comité-directeur, conseil d’administration, etc..). Les
observations et suggestions sont recueillies dans le but de faire les meilleurs
choix concernant les interventions devant permettre l’atteinte des résultats et
objectifs visés.
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La budgétisation consiste à faire la répartition des crédits (ressources) entre les
différentes activités (emplois), suivant une classification déterminée (le plan
budgétaire). Il en découle un tableau récapitulatif des prévisions pour l’exercice
budgétaire qui correspond à l’année civile, avec les données suivantes : codes
budgétaires, intitulés des dépenses, montants prévus, sources de financement.
- Les emplois
Les investissements sont les dépenses à caractère durable, qui ont pour effets
d’augmenter le patrimoine : exemple : construction de bâtiments, de châteaux
d’eau, de routes ; acquisition de véhicules et de matériels informatiques, achat
de mobilier et matériel de bureau, les études (si elles débouchent sur un
programme d’investissements), la formation (renforcement des capacités dans le
cas d’activités de recherche et développement) etc.
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les dépenses de fonctionnement
- Les ressources
Le budget doit faire l’objet d’une rédaction pour permettre une bonne
compréhension du document par les destinataires (personnel, Etat,
administration, partenaires…).Il s’agit de commenter les tableaux en donnant
des informations détaillées sur les missions, sur la planification des activités et
sur les fonds utilisés.
Dans certains cas, le budget initial comme modifié est soumis au vote ou
approbation du Conseil d’Administration ou du Comité directeur…..
Nota bene : dans les projets et ONG, il est très courant que le budget soit établi
pour une période bien définie ou pour une activité donnée. Il s’agit souvent,
d’une présentation comptable qui décrit les tâches à exécuter ainsi que les
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ressources financières allouées. Un compte rendu est attendu, une fois l’activité
réalisée.
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Nota bene : le budget est un outil de planification, de coordination, de suivi, de
contrôle et d’évaluation des réalisations dans le cadre d’un projet. En effet, le
suivi de son exécution permet au gestionnaire de projet d’identifier les lenteurs
et les écarts notés en termes de délais et de dépenses. Des mesures correctives
peuvent alors être prises en temps opportun pour une mise en œuvre du projet
dans les meilleures conditions d’efficacité et d’efficience.
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