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Programmation

Urbaine et
Architecturale
Année Universitaire 2019/2020
BOUART Imen

Université Alger 1
D.A.A.
Programmation

La programmation, est une démarche stratégique de


questionnement de la demande, d’aide à la décision
Programmation politique et à la conception spatiale. Elle se développe de
Vs manière itérative tout au long du processus projet
(architectural ou urbain).
Programme
Elle vise à développer une double attitude, critique et de
veille pour les professionnels qui gravitent autour et dans
le monde de la production architecturale et urbaine.

Programmation Urbaine et Architecturale


Ca consiste en l’acte de programmer l’ensemble des actions et des opérations que
l’on prévoit de faire selon un ordre et des modalités déterminées.

Le concept de programmation renferme les notions respectives de prospection, de


prévisions, d’anticipation et de planification.

Tout projet réussit prend naissance avec un bon programme.


La programmation correspond à un moment du
processus projet de production d’études dites
préalables ou de définition des objectifs, des
contraintes et des besoins, aboutissant à

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l’élaboration d’un programme-cahier des
charges- précédant une phase de formalisation
spatiale appelée conception.
Principes de la Programmation
« tout le monde Selon François LOMBARD
programme et a toujours Toute réalisation doit être précède par une phase "
programmé ». étude de faisabilité", au cours de laquelle
s‘élabore le concept programmatique.

La rédaction du programme doit être adaptée a la phase de conception concernée:


-- programme général ou de base pour l'avant projet sommaire
-- programme détaillé pour l'avant projet détaillé
-- programme définitif pour le projet d'appel d'offre

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La conception, en réponse a ces programmes, ne se limite pas à la conception
architecturale, mais concerne aussi les équipements et la gestion.

L'adéquation entre le programme et le projet doit être contrôlée tout le long du


processus, sous peine de voir dévier son orientation initiale.

NB. L'évaluation des bâtiments en service, à la fois qualitative et quantitative,


constitue une source d'information importante.
- Toute opération architecturale suppose des choix à
faire. Ces choix exprimés dans le programme ou
cahier des charges, qui est donné à l’architecte ou
maître d’œuvre et sur la base duquel celui-ci
élabore le projet « la rédaction du programme est
à ce titre une activité politique : Elle consiste à
choisir, à arbitrer entre des objectifs concurrents,
d’une façon qui n’est jamais neutre par rapport à
la définition des objectifs. »
Les enjeux de la
Programmation - L’étude du programme et de son évolution est
révélatrice de la politique de l’administration ; Ils

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permettent, en fait, de mettre en évidence la
répartition du pouvoir entre services dans la
définition de ses préférences et de ses objectifs.

- Le projet doit répondre à des exigences souvent


contradictoires. Le travail du concepteur consiste
à proposer un choix et une hiérarchisation des
besoins, en tenant compte du plus grand nombre de
paramètres
Genèse Rarement employée jusqu’au milieu du XXe siècle, la
notion de programmation renvoie de façon générique
de la à une démarche rationnelle décrivant des actions à
programmation mener. Elle évoque aussi l’idée de normalisation des «
process ».

Dans L’art d’édifier (De re aedificatoria), Leon Battista Alberti énonce un certain
nombre de règles afin de permettre à l’architecte de définir le programme à travers un
dialogue entre lui et son commanditaire associé à un travail d’investigation personnel.
Trois dimensions doivent être articulées tout au long du « processus » de conception :
- Répondre à des besoins (necessitas).
- Des usages suscités par les désirs (commoditas).
- De la beauté qui suscite le plaisir (voluptas).

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Il considère que la conception des édifices peut être abordée de deux façons :
1. Soit en considérant que les édifices répondent (selon leur fonction générale), à des
principes d’organisation et de construction universels.
2. Soit en considérant que chaque construction est particulière car la demande de chacun
est singulière.

Il propose un démarche qui tient compte de ces deux dimensions son hypothèse stipule
que « les édifices, nécessairement différenciés par leurs conditions d’utilisation, n’en
obéissent pas moins à des règles universelles ».
Quatre siècles plus tard, Eugène Emmanuel Violletle-Duc reprend dans ses
entretiens sur l’architecture l’approfondissement des éléments du programme
comme base de toute réflexion constructive. Sa démarche répond à un souci de
rationalisation du processus de composition architecturale.
Alors que l’application de la raison cartésienne se limités à la détermination des
aspects techniques, la composition répondait à l’intuition et le sens artistique de
l’auteur. L’apport de Violletle-Duc fut d’y recourir pour l’ensemble du processus de
conception, il incluait la programmation en se basant sur le troisième pilier de
l’architecture selon la théorie de Vitruve l’UTILITAS
Pour lui, « les raisons premières, déterminantes en architecture » sont non
seulement « les moyens matériels » mais aussi « le programme». Il distingue
ainsi clairement le travail relevant de l’étude « des besoins » auxquels devait
répondre l’édifice, de celui qui consiste à définir les matériaux et les techniques

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constructives adaptés.
En adhérant à la pensé d’Alberti par rapport à la distinction entre le général et le
spécifique, il fait référence à deux types de programmes : l’un correspondant à la
vocation générale de l’édifice et exprimant des utilisations courantes censées être
bien connues quel que soit le contexte, l’autre mettant en jeu des contingences
singulières.
Il a été l’un des premiers théoriciens de l’architecture à avoir préconisé l’étude
des nécessités et des pratiques sociales, civiles ou religieuses, dans le processus
de conception en tant que démarche essentielle contribuant à l’élaboration d’un
programme.
Après la Seconde Guerre mondiale, elle prend une autre connotation plus
stratégique comme « démarche de résolution de problèmes ou d’aide à la
décision. »
Ses principes, basés sur des activités de diagnostic, de scénarisation et
d’évaluation, sont dans un premier temps définis et appliqués dans le cadre de la
planification économique et dans celui du management des organisations, avant
d’être étendus à l’aménagement de l’espace.

Vers le début des années 60’, la programmation, a fait l’objet de plusieurs


recherches-actions, ayant pour objet de tester la possibilité d’intégrer
progressivement les principes d'évaluation d'usages, de participation
citoyenne.

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Boulogne une 1er expérience.
Vers les années 80’ une multiplication des expériences : CUH (Conception et
Usages de l’Habitat)
Plusieurs mode de programmations furent élaborés: générative, participative,
collaborative …

NB. Ces diverses acceptions coexistent aujourd’hui conférant à la


programmation un caractère polysémique.
La commande est un paramètre majeure pour la
phase de diagnostic. Car, l’adéquation aux
De la contraintes mêmes de la commande et de son
Commande contexte opérationnel doit être considérée comme
la seule condition d’une liberté de création

DEFINITION:

La commande en architecture peut être considérée comme l’interface mettant en


relation le travail de l’architecte et les vœux du client.

La définition inadéquate de la commande constitue la principale cause de

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gaspillage des ressources et de mauvais fonctionnement des bâtiments.

Cela pose un problème sérieux quand les investissements sont importants et lorsque
les coûts de réparation des défauts constatés sont élevés .

L’inadéquation peut provenir de l’ambiguïté de la commande ou d’un manque


d’exhaustivité et de consultations lors de sa préparation”. COX Oliver
La conception et le choix d’une méthode pour définir la
commande est nécessaire, mais difficile à déterminer de
manière unique, généralisable indépendamment du client ou
de la nature du projet à concevoir et quelque soit l’architecte
(concepteur)

Il ne peut y avoir de méthode systématique d’élaboration de


la commande. Néanmoins des recommandations peuvent
améliorer sa définition.
La définition
La définition de la commande déponds de trois ensembles de de la
variables relatives à l’architecte, au client et au bâtiment en
question. commande

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Comment ?

Qui ? quoi? Pour


Pour Quoi
Qui ? ?
Quand ? Où?
Éléments de définition de la commande

Le Client
Le Projet L’Architecte

Définition de la Commande
(M.O.)

L’échelle Secteur - Taille


Organisation
Secteur Le budget
Connaissances
Taille Source(s)

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Compétences
Expertise Délais Méthodes
Capacité Complexité Savoir-faire
Usager ? Technicité Attitude vis-à-vis
des acteurs
Utilisateur? Usage(rs)
Esprit d’analyse et
Intermédiaire? Site de synthèse
Contexte Communication
Michel CONAN : connaitre le client informe sur la manière de conduire
l’échange pour définir la commande. Frank Lloyd Wright et ses clients, plan construction, Paris, 1986.

Projet à échelle maitrisable Ŕ est l’utilisateur et (peut-


être) l’usagers Ŕ ignore souvent les contraintes liées au
L’ordinaire projet Ŕ l’architecte se substitue au maitre d’ouvrage
dans la définition de la commande

Passe une succession de commandes pas de même


nature, mais appartiennent au même domaine d’activité
Le Client

L’habitué Ŕ une connaissance sur la question - établi une relation


de travail avec l’architecte facilitant la communication.

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Connais précisément ses besoins Ŕ est en mesure de gérer
l’opération Ŕ se considère comme spécialiste en son
L’expert domaine Ŕ emploie ses propre compétence pour
l’élaboration de la commande.

Projet d’échelle importante ; taille, complexité, coût,


L’extraordinaire
prestige, valeur symbolique…
UN PROJET POLITIQUE: Donner un sens à l'action
entreprise, intégrer le projet dans un programme d'ensemble,
rechercher la concrétisation d'une vision de la cité...
Définir la UN PROJET SOCIAL: Cibler une population comme
nature du clientèle, valoriser une volonté collective...
projet UN PROJET URBAIN: Ancrer un équipement dans un
quartier, lui affecter une image, valoriser un site,...
UN PROJET ECONOMIQUE: Assurer le meilleur usage
des biens publics, délimiter le niveau de charge de
fonctionnement acceptable,...

Les objectifs poursuivis, les savoirs nécessaires, les


contraintes sont de tous ordres, que l’on peut rassembler sous

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Définir les quelques titres :
- valeur culturelle - valeur sociale - valeur esthétique -
objectifs du valeur environnementale - valeur urbanistique - valeur
projet esthétique - valeur fonctionnelle - valeur technique - valeur
économique - respect des règlements et des normes.

Ceci résume la démarche « englobante » de l’architecte, nécessitant l’intervention


d’un acteur formé à la synthèse sur tous ces domaines et capable de coordonner,
quand elles sont utiles, les prestations des spécialistes.
Programme
Programme vient du grec programma et
Le signifie étymologiquement « ce qui est écrit
Programme à l’avance ».
Dans le sens commun, le programme
détaille ce qui va être organisé et comment.

En urbanisme et en architecture, il prend au moins deux acceptions :

1. Il peut désigner la fonction générale ou la destination sociale de l’espace ou de


l’édifice qui va être Construit.
2. Correspondre à un texte donnant des instructions pour réaliser l’opération.

L’idée de programme comme document donnant des prescriptions relatives à un

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ouvrage à réaliser trouve sa concrétisation dans les civilisations gréco-romaines. Il
s’apparente alors à un devis descriptif permettant au pouvoir politique de s’assurer,
lors de la conception d’édifices publics, du respect par les architectes ou les maçons
de l’utilisation de certaines règles constructives et des coûts d’exécution prévus.

La notion de programme exprime la destination ou la vocation générale de


l’espace à concevoir. Elle implique des contraintes à respecter, et renvoie à un
contrat passé entre le client et son architecte, voire à un règlement de concours. Le
programme, se présente comme un outil de contrôle technique et administratif de
l’acte de bâtir,
Deux Grandes Phase :
1er Phase :
Phase Pré-opérationnelle :
Évaluation de l’opportunité d’un projet et conditions de faisabilité. Elle se traduit
par le PRÉ-PROGRAMME.
C’est un document de synthèse : historique, exigences sociales et fonctionnelles,
moyens à mettre en œuvre, calendrier qui doit être clairement validé.

2ème Phase :
Phase Opérationnelle :
Le but est de fournir à la maîtrise d’œuvre un document exprimant la commande
en termes de besoins, exigences et contraintes performantielles: c’est le

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PROGRAMME.
Il doit exprimer les véritables objectifs du maître d’ouvrage.
Il se précisera et s’enrichira progressivement aux études d’avant projet.
Il deviendra contractuel entre le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre.

Processus d’élaboration du Programme


Demande Choix du scénario

Définition des Identification Élaboration Test de

Phase Pré-opérationnelle
objectifs des besoins de scénarios faisabilité

Détermination du champ Préprogramme


d’action

Analyse de
Études l’existant
Formulation Validation

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préliminaires Comparatives
Prospectives

Précision et affinement des


objectifs

Processus d’élaboration du Programme


Préprogramme Choix du maitre d’œuvre

Consultation Second essais Appelle


Gré-à-gré
d’offre

Phase Opérationnelle
Concertation de faisabilité

Programme Suivi de l’adéquation Projet-Programme

Réévaluation du Affinement et
Révision Validation

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préprogramme validation

Précision et affinement des


objectifs

Processus d’élaboration du Programme


Programme Vs Pré-programme

Pré-Programme Programme
Il est établi sous la responsabilité du
Se positionne en phase transitoire maitre d’ouvrage, est destiné aux
entre l’étude de préfaisabilité (de maitres d’œuvres
définition) et le lancement réel de

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l’opération Moyen de communication par lequel
le maitre d’ouvrage exprime sa
Il est destiné au maitre d’ouvrage. commande, ses ambitions et sa vision
du projet
Détermine les fondements du projets,
ses objectifs et les moyen nécessaire Moyen de sélection du maitre d’œuvre
pour la mise en œuvre de l’opération et de passation de commande
C’est une pièce de référence (contrat)
Opportunité, Pré-faisabilité, Diagnostic,
1 Montage de
Benchmarking, Site (s) potentiel(s), hypo.
l’Opération dévelloppement,Bilan, Décision de lancement

Faisabilité, Pré-programme,
2 Programmation Concertation, Budget, Programme
Processus Projet

3 Maitre-oeuvre, conception,
Conception
ETP,

4 Réalisation Travaux de réalisation

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5 Récépption Mise en service

6 Mesures corrective, retour


Évaluation
d’experience, benchmarking
Définition du Budget

Le coût de l’opération

Le coût du foncier
Le coût des différentes opérations :
- Etudes préalables
- Diagnostic et études techniques
- La programmation

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- La conception,
- Rémunérations des autres acteurs (Bureau de contrôle, Assistant à maitrise
d’ouvrage, …etc.)
- Assurances.
- Démarches administratives.
- Frais de raccordements aux réseaux.
- Frais de mise en service
- Frais financiers et de montage de l’opération.
Ajoutant une majoration de 5% (aléals de l’opération), en plus des frais des
traveaux et on multiplie par 1.3 à 1.5 pour obtenir le coût de l’opération
Définition du Budget

Le coût globale

Le coût global vise à définir le bilan de l’opération (plus élargie) en intégrant les frais
de fonctionnement sur 10, 15 ou 20 ans (ou plus). Cette durée doit être définie en
fonction des temporalités du projet (permanance de l’usage ou une transformation).
Cela permet de voir si des investissements complémentaires (acquisition de nouveau

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matériel, traveaux suplémentaires, extentions future, ...etc.) sont possibles sur le plan
financier (retour sur investissement).

Le coût global intègre en plus, sur une durée déterminée :


- Les coûts de fonctionnement et d’utilisation (eau, énergie, consommables…).
- Les coûts d’entretien (pour conserver le bien en bon état pour l’utilisation).
- Les coûts de transformation des locaux lors d’adaptations ponctuelles pendant la
vie du bâtiment.
- Les coûts d’éventuelles extensions.
N.B. Ceci est possible si l’organisme financeur EST utilisateur et/ou usager.
Définition du Budget

Le coût global élargie

Il s’agis d’étendre la question du coût global aux impacts sur l’environnement


(production de CO2, déplacement des personnes, transport induits,
déconstruction et recyclage en fin de vie, dépenses sociales liées à la santé).

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Cette vision du coût global reste difficile à chiffrer. Il est préférable d’integrer
ces prescription sous formes de recommandations ou bien de les prendre en
charge dans les études de définition et donc les intégrer dans le programme.
- l’implantation en centre-ville limitera les déplacements en facilitant l’accès au
personnels et au visiteurs
-favoriser l’adoption de matériaux locaux peut être plus efficace et aurait une
impacte directe sur le cout du projet.
- l’adoption de systèmes constructifs permettant l’évolutivité des espaces
permettra de reculer ou d’éviter la démolition, en autorisant la transformation
des espaces.
Programmation en Algérie

En Algérie, l’arrêté interministériel du 15 Mai 1988, portant modalités


d’exercice et de rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiments pour le
compte des administrations publiques et des établissements publics à
caractère administratifs, stipule que c’est au maître d’ouvrage d’élaborer
le programme de toute opération

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Article 17 :
Le maître d’ouvrage élabore le programme de l’opération sur la base
duquel sont lancées les (ou la) consultation(s) de maîtrise d’œuvre.

Le programme établi à partir d’une ou plusieurs études de définitions,


indique les besoins, les objectifs et les conditions auxquelles doit
satisfaire l’ouvrage. Il doit également fixer les caractéristiques
fonctionnelles et techniques correspondantes.
L’article 9 du titre I du décret présidentiel N°02-250 du 24 Juillet 2002 (portant
règlement des marchés publics) institue le cahier des charges, précise que ce dernier
en plus de contenir le cahier des clauses administratives générales (CCAG) et le
cahier des prescriptions communes doit comprendre le cahier des prescriptions
spéciales.

N.B. Le programme de l’opération se traduit au cahier des charges en termes


administratifs. Ce cahier des charges est loin de contenir le programme de
l’opération tel que défini par l’article 17.

Il se restreint au POS comme référence fondamentale et unique et comme seule


contrainte pour le concepteur, qui est plus une entrave à la bonne formulation de la
commande, qu’un outil d’aide à la conception.

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Le maitre d’ouvrage repose sur un programme sommaire et standardisé (l’unique
référence est l’enveloppe budgétaire) au lieu du programme de l’opération comme
référence pour l’évaluation des offres proposées ; la référence est le moins disant.

La non spécification de la catégorie de complexité du projet (technique,


fonctionnelle, architecturale, échelle, ...) afin de fixé la rémunération du maitre
d’œuvre (conformément a l’Arrêté interministériel du 15 Mai 1988).

L’absence d’assistance à maitrise d’ouvrage. (études de définitions)


- La nature et l’objet de cette opération
Présentation
- Les objectifs de l’opération
générale de
- Les règles et normes a respecter

Que doit contenir un Programme ?


l’opération
- Les critères de choix

Résultent des diverses réglementations d’ordre


technique, urbanistique ou autre, qui s’imposent au
Présentation
des contraintes
maître d’œuvre, ainsi que les prescriptions
techniques et fonctionnelles, lorsqu’elles affectent
les coûts des ouvrages, lorsqu’ils sont normalisés.

- Description du site d’implantation de l’ouvrage

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Description du (environnement) en déterminant les contraintes et les
site potentialités
d’implantation - Description du terrain d’implantation (assiette foncière qui va
de l’ouvrage contenir le projet) en déterminant les contraintes et les
potentialités: Accessibilité, servitudes, surface, limites,….etc.

Description des - Définition des espaces en terme de fonctions et de surfaces


besoins en - L’organisation spatiale des espaces
terme d’espace - Les circuits de circulation des différents flux
et leurs - Le principe de fonctionnement des espaces et relations
relations (physiques et fonctionnelles)
fonctionnelle - Normes a respecter
La Programmation Urbaine

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Besoins Acteurs
Disfonctionnements
Méthodes
Outils
Objectifs

Échelle
Projet

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Territoriale
Échelles

Administrative Démarche de
Temporelle programmation

Les échelles et la programmation


Une définition.
Une démarche d’action rationnelle, qui prend
racine dans les principes de la planification
économique et le management qui ont ensuite été
étendus à l’urbanisme.
La Sa touche l’ensemble des composantes d’un tissu
Programmation urbain (le logement, les activités économiques, les
Urbaine équipements collectifs, les transports, la logistique

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et la circulation) qu’elle analyse, dimensionne et
organise au regard des besoins des usagers
(résidents, actifs, utilisateurs, visiteurs et touristes)
d’un territoire, d’un tissu existant et d’une
évolution à court, moyen et long terme. Dictionnaire de
l’urbanisme
Une évolution.

Après la guerre est né l‘urbanisme opérationnel pour


répondre aux besoins qui, selon Zucchelli (1983) avait
quatre objectifs
- Répondre aux problème de la croissance et des
activités urbaines selon des choix stratégiques et
tactiques
- Assurer les moyens financiers, techniques,
La administratives, juridiques et humains.
Programmation - Renforcer ou créer des structures de gestion et
d’intervention
Urbaine

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- Orienter et contrôler les impacts des interventions qui
dépassent le cadre urbain sous forme d’investissements
centraux mais qui s’inscrivent dans un système urbain.

Durant cette période les interventions sur l’urbain


obéissaient aux règles de l’urbanisme règlementaire et
opérationnel dicté par la Charte d'Athènes et de
l’urbanisme de composition, les actions sectorielles, un
nombre de disfonctionnement apparait et notamment les
zones de non-programmation
Depuis les années 90’ les pratiques ont changer, face à
un nouveau contexte social, conjoncture
économique, politique et urbain .

Une nouvelle manière de produire la ville avec de


nouveaux instruments à différentes échelles
La territoriales selon une vision nouvelle et de nouvelles
Programmation démarches est mise en place.
Urbaine

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Les années 2000’ marquent une nouvelle avec de
nouveaux changements dans la production urbaine, et
ce à travers un arsenal de lois ayant pour objectif
principal la mise en place d’un socle d’aménagement
territorial équilibré.
De 1830 à 1962

Synthèse des approches et des instruments


- Une évolution en plusieurs phases dans les modes et outils
d’aménagement des villes d’une période a l’autre selon les
enjeux, les priorité, et les contextes ; économiques, politiques,
sociaux.
- La dernière phase (1948 – 1962) a été marqué par l’adoption
de nouveaux outils, méthodes et instruments basé sur les
principes de l’urbanisme moderne et la méthode des ratios: Le

d’urbanisme
P.U.D. – Le P.M.E. – La ZUP – La grille des équipements

De 1962 à 1988
- Application de la loi d’urbanisme hériter de la période colonial

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- À partir de 1967 ( code communal) urgence de remédier au
déséquilibre territorial en matière de logement et
d’équipements par l’adaptation des instruments d’urbanisme (
hériter de l’avant 1962) :
Le P.U.D. - Les P.C.D. - Les P.M.U. - La grille des équipements
- 1980 : ministère de la planification et de l’aménagement du
territoire
- A.N.A.T. = élaboration du S.R.A.T. (loi 87-03 modifié et
complété par la loi 01-20)
À partir de 1988 pour faire face au nouveau contexte de
nouveau instruments sont mis en place progressivement

Synthèse des approches et des instruments


Le S.N.A.T. (loi 87-03 modifié et complété par la loi 01-20)
Le S.E.P.T. ( S.R.A.T.) ( loi 01 – 20)
Le P.A. T.W. (P.A.W.) (loi 90-09) (loi 01-20)
Le P.D.A.U. et le P.O.S.
Elles sont applicables par quatre décrets exécutifs - décret 91-175
(règles générales d’aménagement de l’urbanisme et de la
construction) – décret 91-176 (actes d’urbanisme) – décret 91-177

d’urbanisme
(PDAU) – décret 91-178 (POS)

En adoptant cette nouvelle démarche : la décentralisation en


matière de planification des équipements publics et la

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concertation entre les différents acteurs son misent en exergue
Par la suite les équipements publics ont été classé en deux
catégories ( selon les échelles ; territoriale et décisionnelle ):
- Les équipement publics centralisés planifié dans le cadre des
Schémas Sectoriels
- Les équipement publiques décentralisé planifier au seins des
collectivités territoriales : APW et APC en concertation avec les
différents acteurs de la ville et sujets a l’accord du wali de la
wilaya concernée. En plus de ces instruments s’ajoutent -à partir
des années 2000’- les PMU, les GPU et les SCU (loi 06-06)
Les instruments d’Urbanisme Opérationnel

Le PDAU
Un instrument de planification spatiale et de gestion urbaine. Fixe les
orientations d’aménagement et d’urbanisme sur une durée de 20 ans. Couvre le
territoire d’une ou plusieurs communes (intercommunalité)
Fixe les périmètres d’intervention des POS et divise le territoire en quatre
secteurs
- Le secteur urbanisé se constitue des terrains occupés et des terrains affectés
- Le secteur à urbanisé se constitue des terrains d’extension à court et moyen

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terme
- Le secteur d’urbanisation future se constitue des terrains réservés aux
extensions à long terme
- Le secteur non-urbanisable se constitue de deux catégories de terrains
1. Les terrains non-urbanisables à cause de leurs natures
2. Les réserves foncières

Le POS
Fixe les droits d’usage du sol et de la construction dans le cadre des orientations
du PDAU
Les objectifs de la programmation urbaine

À l’échelle du PDAU
- Estimer les besoins en terme de logements d’infrastructures et d’équipements
- Définir et répartir l’affectation des sols à grande échelle

À l’échelle du POS
- Définir, délimiter et affecter les assiettes foncières
- Dicter les règles d’urbanisme
- Fixer les droits de construire

Programmation Urbaine et Architecturale


Aboutira à
- L’évaluation des capacités d’une assiette foncière
- La définition des exigences de confort et de sécurités urbaines
- L’estimation des coups des opérations
- L’élaboration des cahiers des charges
Contraintes physiques et
techniques
Contraintes fonctionnelles Les Contraintes de la
Contraintes socioéconomiques Programmation Urbaine

Programmation Urbaine et Architecturale


Contraintes juridiques et
réglementaires
programmation et la planification urbaine en
Les organismes intervenant dans la
En tant que maître d’ouvrage
Ministère de l’aménagement du territoire et du tourisme
Ministère de l’habitat et de l’urbanisme

En tant que maître d’œuvre


DPSB Direction de Planification et de Suivi Budgétaire

Algérie
(ex Direction de planification et d’aménagement du
territoire DPAT)
CNERU Centre National d’Etudes et de Recherches

Programmation Urbaine et Architecturale


Urbaines
URBA établissements régionaux dont la mission consiste
en l’élaboration des PDAU et POS et la gestion du foncier
(Tiaret – Tlemcen – Tizi-Ouzou – Bouira – Sétif –
Constantine – Annaba – Batna)
Est l’instrument d'urbanisme réglementaire
qui permet l'articulation entre l'échelle de
l'urbanisme directeur (orientations du PDAU)
et les échelles du quartier jusqu'à la parcelle

Définit les modalités opérationnelles


Le Plan d’Occupation d'aménagement et les règles d'occupation du
des Sols sol et de construction pour un territoire au
moyen terme (5 à 10 ans)
(POS)
Définit les modalités d'occupation
morphologique et fonctionnelle de la

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parcelle, les principales caractéristiques
morphologiques du bâti (dans certains cas
des éléments de style urbain et architectural).

Le P.O.S. constitue, par conséquent, un véritable cahier des charges et une


référence réglementaire.
Le Plan d’Occupation des Sols (POS)

Indique aux acteurs de l'urbanisation et de la construction :


- Ce qui est autorisé
- Ce qui est interdit
- Les principales conditions et caractéristiques de l'urbanisation et de la
construction.

Fixe (de manière détaillée) les contraintes d'occupation des sols concernant :
- Les activités

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- Les conditions de construction des parcelles
- Les principales caractéristiques de la forme urbaine
- Les droits de construire appliqués (C.O.S. et C.E.S.).

Se compose de deux parties :


- Une partie réglementaire (rapport de présentation – règlement du POS –
servitudes légales)
- Une partie graphique (plans)
La densité nette
Prend en compte les surfaces des parcelles réellement occupées
(emprise du bâti, espaces libres à l’intérieur de la parcelle ou de
l’îlot, voies de desserte interne)
La densité brute
Prend en compte l’ensemble du territoire considéré sans exclusion
(équipements collectifs, espaces verts, voirie et infrastructures)
La densité de population (habts/ha)
Donne des analyses sur les tailles des villes, la croissance
urbaine, la répartitions spatiales de la population. Les
La densité résidentielle (lgts/ha) Densités
Donne une mesure de l’occupation du sol par le logement (faible,
moyen ou fort selon le type d’habitat) afin de définir des seuils

Programmation Urbaine et Architecturale


pour les besoins en équipements (scolaires en particulier).
La densité d’emplois (emp/ha)
Permet d’identifier les espaces concentrant le plus d’emplois et de
mesurer l’intensité d’un secteur d’activité en particulier.
La densité d’activité humaine (habitants + emplois/ha)
Permet de mesurer en partie la densité d’usage d’un espace
utiliser pour déterminer l'impact de l'implantation de nouveaux
équipements d'infrastructure ou de superstructure
Introduit un rapport entre la surface totale
des planchers (considérée hors œuvre nette)
et la surface foncière. (sont exclues toutes
les surfaces non habitables ou découvertes
Le Coefficient
d'une construction).
d’Occupation des Sols Est une donnée maximale et non absolue
(COS) du règlement,
Est un outil d'encouragement (incitation)
ou de découragement (dissuasion) de
l'urbanisation.

Programmation Urbaine et Architecturale


Représente le rapport entre la surface au sol
Le Coefficient de la construction et la surface foncière
d’Emprise au Sol (pourcentage des surfaces construites par
rapport à la surface foncière totale).
(CES) Est toujours compris entre les valeurs 0 et
1.
« Une limitation du droit de construire,
d'aménager ou d'utiliser une propriété afin
Les Servitudes que l'intérêt général et l'utilité publique soit
sauvegardé »

Sont fixées par des législations sectorielles et spécifiques dépassant le cadre de


l'établissement du P.O.S

Les servitudes légales ont des objectifs précis :


- Les exigences de sécurité
- Les besoins d'hygiène et de confort

Programmation Urbaine et Architecturale


- La sauvegarde, la protection et le respect de sites et de ressources.

Concrètement, les servitudes légales se traduisent par la définition de contraintes


concernant :
- La définition d'une zone de protection dite non aedificandi (contrainte la plus
courante)
- La définition de faibles densités des constructions (C.O.S.)
Les Servitudes

- Les servitudes militaires


- Les servitudes liées aux ouvrages d'intérêt général concernant le bon
fonctionnement des modes de transport particuliers
- Les servitudes de sécurité routière
- Les servitudes de cimetière
- Les servitudes de transport et de distribution de l'énergie

Programmation Urbaine et Architecturale


- Les servitudes concernant des exploitations spéciales (mines, carrières,
décharges)
- Les servitudes concernant la protection de ressources et de sites naturels
dans un but d'hygiène et/ou de sauvegarde de ressources
- Les servitudes de protection des fouilles archéologiques et celles
concernant la sauvegarde des sites et monuments historiques classés
- Les servitudes de protection du littoral
La grille théorique des équipements

Fut l’outils de base pour la programmation des équipements publics en Algérie


depuis 1948, elle a fait objet de modifications afin de remédier aux défaillances
constaté suite a son utilisation. Celle utilisée actuellement fut élaboré par le
C.N.E.R.U. afin de :
- assurer la meilleure desserte possible de la population, en tenant compte des
contraintes économiques de fonctionnement des équipements.
- maximiser les effets structurant des équipements par un groupement adéquat.

Programmation Urbaine et Architecturale


L’apport principale du CNERU fut l’élaboration de quatre grille se substituant a
la grille précédente pour une meilleur efficience et cela en procédant par la
correspondance d’une grille par type de ville , les villes les plus représentatifs
du système urbain, et cela après avoir recueillis un maximum d’information
concernant les grilles sectoriels et les attentes auprès des ministères concernés

Afin d’atteindre l’objectif les villes furent organisé en unités fonctionnelles


hiérarchisés, où chaque unité doit regrouper les logement et les équipements
nécessaires pour répondre aux besoin de ses habitants
- Ville de 12.000 habitants (de 5.000 à
25.000 habitants)
- Ville de 25.000 habitants (de 25.000 à
50.000 habitants)
- Ville de 100.000 habitants (de 50.000 à
150.000 habitants)
- Ville de 100.000 habitants (de 150.000 à
Les Types de Villes 250.000 habitants)
- Ville de 100.000 habitants (de 250.000 à
350.000 habitants)
Les villes de plus de 350.000 habitants
sont des cas particuliers pour lesquels une
grille spécifique à chaque ville devra être

Programmation Urbaine et Architecturale


élaborée.

- Unité de base
- Unité de voisinage
Les Entités Urbaines - Groupement d’unités de voisinage
- Quartier
- Ville
Les paramètre d’évaluation des besoins
pour chaque équipement sont variables
d’une ville à une autre ( y compris les
villes de même taille), et d’un espace à un
autres (y compris les espaces d’une même
villes)
- La structure démographique de la
villes
- Le rôle et l’importance de la ville dans Il faut noté que
l’armature urbaine

Programmation Urbaine et Architecturale


La grille théorique des équipement
s’applique différemment d’un tissu urbain
à un autre
- Intervention sur un tissu existant
- Création d’un nouveau tissu urbain
La Hiérarchie Le Cumul

Consiste à : Consiste à :
- Hiérarchiser les équipements Cumuler dans chaque entité
en les classant en fonction de urbaine les équipements des
Méthodologie d’étude

leurs natures et leurs niveaux entités urbaines de tailles


de service inférieures qui la compose
- Hiérarchiser les unités L’objectif étant d’éviter la
urbaines et les organiser en séparation entre la fonction de
fonction de leurs tailles et desserte et la fonction de centre
leurs fonctions des entités urbaines dont les

Programmation Urbaine et Architecturale


L’objectif étant d’assurer la mise rayons d’influence sont
en relation des niveaux de dépendants du niveau
services des équipements et la d’équipements et de celles dont
taille des unités urbaines. certains grands équipements sont
destinés à desservir des
périmètres qui dépassent ceux
des agglomérations
Ces deux principes s’applique sur les deux plans intra-urbain et
interurbain
Démographie Logement

Il faut définir la structure


démographique de la ville afin Le T.O.L moyen de 7,35 (2000)
de déterminer les besoins en Les seuils d’apparition des

Hypothèse de travail
équipements scolaires qui sont équipements exprimés en
directement déductibles du volume de population a été
volume d’enfants à scolariser. calculé sur cette base.
6-11 AEF/12-15 EF/ 16-18 sec

L’occupation de
L’activité

Programmation Urbaine et Architecturale


l’espace
Habitat (densité net/densité brute)
Équipements (surface foncière/surface de plancher)
Les besoins en emploi ont été
Activités (66 emploi/hectar micro zone)
évalués sur la base du taux
Voirie (absence de norme)
d’occupation de 22 % (2000)
Infrastructures (3,5m²/habitants)
dans le SNAT, ils ont été traduits
Espaces verts (10-15 m²/habit)
en besoins de surface.
Les ratios sont défini en
M²/ hab
Pour chaque ville type, une grille
théorique des équipements donné
par :
- Unité de structuration urbaine
- Les équipements
- Le ratio en m²/habitant et en
La grille théorique des
m²/logement
- Une estimation de l’emploi équipements

Programmation Urbaine et Architecturale


induit par équipement.
- Des ratios d’équipements globaux
et par secteur
- Des ratios d’habitat
- Des densités
La grille théorique des équipements Ville Type : 12.000
Habitants

Programmation Urbaine et Architecturale


La grille théorique des équipements Ville Type : 12.000
Habitants

Programmation Urbaine et Architecturale


La grille théorique des équipements Ville Type : 12.000
Habitants

Estimation des Besoins en Surfaces Clé de Préparation Optimale des


et Emplois Surfaces
Besoins en Surfaces m²/habitant Total Surface (ha) %
(m²) TOTAL………137,50 - 100,00 %
Equipements…11.270 135.240 Habitat………… 42,00 - 30,50 %
Habitat……….15.000 240.000 Equipement……13,50 - 10,00 %
Voirie…………1.919 22.960 Voirie…………. 2,00 - 1,50 %
Infrastructure… 3.500 42.000 Infrastructures diverses…… 4,00 -

Programmation Urbaine et Architecturale


Espaces verts… 30.000 360.000 3,00 %
Activité Espaces verts et réserves………
Besoin en emploi total…… 2640 36,00 - 26,00 %
Emploi total compris dans les micros Activité (1200 m² x 2000)……
zones d’activité… – 40,00 - 29,00 %
Emploi induit par les équipements (25 Densite Brute Optimale…12
%)……. 660 Logts/ha (114 m²/habitants)
Reste emploi et emprise
propre……1980
La grille théorique des équipements Ville Type : 12.000
Habitants

Programmation uUrbaine et Architecturale


A : Au centre de la ville ou du quartier.
B : au centre du groupement d'unité de voisinage
C : Centre d'une unité de voisinage
D : au centre d'une unité de base.
Le choix d’une assiette foncière pour
l’implantation d’un équipement publics est une
opération délicate qui peu contribuer aussi bien
à la réussite du projet qu’à l’échec

L’assiette foncière ne peu pas (ne doit Le choix de l’assiette


pas) être choisis qu’en fonction de la
disponibilité foncière d’autres critères doivent
foncière
entrer en jeux

Programmation Urbaine et Architecturale


Un examen des assiettes (sites)
potentielles est nécessaire pour identifier le site
le plus adéquat
L’analyse se fait autour des thèmes suivants:

L’insertion urbaine : La santé et la sécurité de la


1- La planification et les possibilités population:
spatiales 1- La santé des usagers et des
2- Le fonctionnement urbain riverains
3- Les accès 2- La sécurité face aux risques
4- La connexion aux réseaux La cohésion sociale et l’identité
5- Le climat culturelle:
6- Les impacts visuels 1- La compatibilité historique et
La protection de l’environnement: culturelle

Programmation Urbaine et Architecturale


1- La faune et la flore 2- Les attentes des habitants
2- Le changement climatique et les 3- La cohésion sociale
ressources naturelles L’économie et la réduction des couts
La facilité et le déroulement des 1- Le coût d'acquisition
opérations : 2- Le coût d'investissement
1- L'organisation du chantier 3- Les coûts de fonctionnement
2- Les délais de réalisation 4- L'impact sur l'économie locale
Rentabilité foncière: le sol est une ressource à
rentabiliser (Densité résidentielle brute minimale admise
(Hab/Ha) )

Capacité de charge foncière :


- Densité résidentielle nette maximale admise
- Densité d’occupation
- Type d’activités et densité d’activité humaine

Capacité de charge technique: (réseaux et La Capacité


équipements techniques)
- Système de distribution
de Charge

Programmation Urbaine et Architecturale


- Age, diamètre des conduites d’approvisionnement et
d’évacuation
- Capacité des réseaux câbles.
- Capacité de la voirie et du stationnement

Capacité de charge environnementale:


- Approvisionnement en eau potable
- Approvisionnement en énergie
- Absorption des déchets liquides et solides
L ’Inscription et le Financement

Programmation Urbaine et Architecturale


Décret exécutif N° 98-227:
Le financement des équipements publics
est régie par le décret exécutif N° 98-227 du 13
juillet 1998, qui précise les procédures
L’Inscription et le
d’inscription, de financement et de suivi des
Financement dépenses d’équipements publics de l’état
Le présent décret a été consolidé par les
amendement du décret exécutif N° 09-148 en
2009

Programmation Urbaine et Architecturale


Classement des dépenses :
Le présent décret classes les équipements publics de l’État en deux
catégories
- Les équipements publics centralisé P.S.C.
- Les équipements publics déconcentrés :
- les programmes sectoriels P.S.D.
- les plans communaux de développement P.C.D.
Les Équipements Publics Centralisés
Les équipements publics centralisés concernent :

- Les équipements des administrations centrales


- Établissement publics administratifs
- Les institutions dotés de l’autonomie financière

Les équipements cités ci-dessus doivent faire l’objet d’une


inscription en étude au titre du budget annuel d’équipement publics
de l’état

Programmation Urbaine et Architecturale


Le projet en vue d’une inscription doit faire l’objet du dossier
technique suivant :

- Rapport de présentation du projet


- L’engagement sur la coordination intersectorielle
- Le choix de la stratégie de réalisation
- Une fiche technique (le cout, l’échéancier de réalisation,
l’échéancier de payement)
- Les résultat de l’appel d’offres
Les équipements publics inscrits dans le cadre des Programmes
Sectoriels Déconcentrés P.S.D. sont inscrits à l’indicatif du Wali de la
Les Équipements Publics Déconcentrés
Wilaya concernée, l’autorisation de programme est notifié par décision
du ministre chargé des finances et qui doit être conforme au
programme annuel d’équipement retenu par le conseil du gouvernement
Pour faire l’objet d’une inscription les projets doivent faire l’objet
d’une étude et atteint la maturation:
-L’assiette foncière de la construction doit être connue
-Les études justifiant l’opportunité du projet
-L’évaluation du projet
-L’échéancier de réalisation
-L’échéancier de payement
-Les résultats de l’appel d’offres

Programmation Urbaine et Architecturale


N.B. dans le cas ou l’équipement nécessite un financement conjoint
entre l’Etat et la collectivité territorial (établi par le wali de la wilaya
concernée), la contribution de l’état est unique et non réévaluable ;
elle est au maximum égale aux deux tiers (2/3) du cout initial du projet
lors de l’inscription, l’excédent est à la charge de la collectivité
territorial

Les Plan Sectoriels de Développement (PSD)


Le "Plan Communal de Développement" est un plan d’orientation
Les Équipements Publics Déconcentrés
stratégique qui définit les objectifs et le cadre décennal des actions
prioritaires envisagées pour le développement des communes, il est
établi dans le cadre d’une démarche participative et concerté (entre élus,
services techniques, représentants de la société civile,…
Les équipements publics inscrits dans le cadre des Plans
Communaux de Développement P.C.D. Regroupe les actions
prioritaires nécessaires au développement des communes constituant le
territoire de la wilaya concernée :
-Font l’objet d’une autorisation de programme global (l’ensemble des
communes par wilaya)

Programmation Urbaine et Architecturale


-Font l’objet de l’avis du ministre chargé des collectivités territoriales
-Sont notifiés par le ministre chargé du budget
-Font l’objet de notification par le Wali à l’Assemblé Populaire
Communale (A.P.C.) pour mise en œuvre

Les Plan Communaux de Développement (PCD)


Les Grands Projets D’équipements Publics De L’état

Les grands projets d’équipements publics de l’Etat, englobent les grands projets
d’infrastructures de développement économique et social, dont la mise en
œuvre nécessite la mobilisation de moyens financiers importants
Leur financement est assurer par:
-le budget de l’Etat
-des prêt du trésor publics
-le financement est garantie par l’Etat
Pour qu’un équipement soit classé dans le cadre des grands projet, il doit

Programmation Urbaine et Architecturale


répondre aux critères qui sont fixés par un arrêté conjoint entre le ministre
chargé du budget et le ministre du secteur concerné, et doit satisfaire les
éléments suivants:
- L’importance des moyens financier nécessaire à l’investissement
- L’impacte du projet sur l’environnement
- La nature du projet
- La complexité technique du projet
N.B. leur mise en œuvre se fait sur deux étapes distinctes: études et réalisation et
donc fait l’objet de deux décisions de programme différentes
La modification ne doit pas dépasser les 15%
Définition des équipements publics contribuant aux
Schéma sectoriel développement du secteur concerné aux différentes
échelles soumis à l’approbation du conseil des ministres

-Études d’identification
-Études de faisabilité
Maturation des projets -Études de préparation de réalisation et du mode
d’exploitation

-Finalisation, réception et validation des études


Inscription en d’exécution
réalisation

Programmation Urbaine et Architecturale


-Notification par les services du ministre chargé des
Programme annuel finances aux structures concernées par une A.P. –
d’équipement Autorisation de Programme -

Lancement de
l’opération
Opportunité, Pré-faisabilité, Diagnostic,
1 Montage de
Benchmarking, Site (s) potentiel(s), hypo.
l’Opération dévelloppement,Bilan, Décision de lancement

Faisabilité, Pré-programme,
2 Programmation Concertation, Budget, Programme

Maitre d’oeuvre, conception,


Processus Projet

3 Conception
ETP,

Inscription, Notification et
4 Financement
Financement

Programmation Urbaine et Architecturale


4 Réalisation Travaux de réalisation

5 Récépption Mise en service

6 Mesures corrective, retour


Évaluation
d’experience, benchmarking
Exemple programmation d’espace extérieur pour une
unité urbaine

La surface brute du logement est inhérente au nombre de pièces; le logement


moyen actuellement en Algérie est celui de 03 pièces ( de 01 à 05 pièces), de
ce fait la surface moyenne devrait être 80 m2 (entre 50 m2 et 110 m2)
La politique de densité constitue le critère majeur (et l’outils) de distribution
des population, de définition du bâti. Elle est exprimée en terme de surface
libre par habitant. Elle comprends : espaces entre bâtiments, les terrain de
jeux, les espaces verts.

Programmation Urbaine et Architecturale


En Algérie cette surface est évaluer à 75m2 / logement.
Le TOL est égal à 6 on peut déterminer la surface plancher par habitant
Nous pouvons résumé les paramètres nécessaires au programmation:
- Surface de logement moyenne 80m2
- TOL = 6 personnes / logement
- TOP = 2 personnes / Pièce
- Surface plancher / habitant =13m2
- Surface libre / habitant =12.5 m2
S.P.

Terrain de jeux

Exemple programmation d’espace extérieur pour une unité


Distance jusqu’à l’axe
de la rue

S.S.T.

D. S.V.T.

Programmation Urbaine et Architecturale


S.B.
Espace vert S.F.
S.P. = Surface Planchers totale
S.S.T. = Surface de Stationnement
S.V.T. = Voirie Tertiaire
S.B. = Emprise au sol du Bâtiment
D. = Distance entre Bâtiments
S.F. = Surface Foncière
S.A. = Surface Accessoires
S.L.B. = E. jeux, D, Places, …etc.
S.F. = S.B. + S.A.
S.A. = S.V.T. + S.S.T. + S.L.B.

Exemple programmation d’espace extérieur pour une unité urbaine


COS = Surface Plancher / Surface Résidentiel Nette
COS = SP/SF SP = COS x SF 1
CES = SB / SF SB = CES x SF 2
SP = SB x N (nombre de niveaux) N = SP / SB SB = SP / N 3
CES = (SP/N) / SF
CES = (COS x SF/N) / SF CES = COS/N

SA se calcule en fonction de SP et du Coefficient K


K est déterminé en fonction du nombre de logement, nombre de place
de stationnement, de la voirie tertiaire, et les espaces libres rattaché au

Programmation Urbaine et Architecturale


logement.
SA = K x SP
K = SA / SP
K = K1 + K2 +K3
K1 = SVT / SP SVT = 5% K1 = 0.5/COS
K2 = SST / SP SST = (NPS x 25 m²)/ N (nombre de niveaux de stationnement)
K2 = 0.16
K3 = SLB / SP SLB = 75m²/log K3 = SLB/SP = 0.9
COS = 0.5 K = 1.16 SA = 92.80 m²
COS = SP / SF
N = SP / SB
SF = SB + SA

Exemple programmation d’espace extérieur pour une unité urbaine


K = SA / SP
CES = SB / SF

SF = SP/N + SA
SF = (COS x SF)/N + K x COS x SF
SF = COS x SF x (1+ NK/N)
COS = N/1 + NK

La densité résidentielle nette, c’est le nombre de logements sur un


hectare de surface résidentielle nette SF = SB + SA

Programmation uUrbaine et Architecturale


Dn = Nb Logts / SF
Nb Logts = SP / surface Lgt moyenne, SP = COS × SF
Dn = (COS × SF / surface Lgt moyenne ) / SF
Exemple programmation d’espace extérieur pour une unité urbaine
Par exemple:
Si nous optons pour une typologie en collectif avec :
N=4
K = 1,12

Nous avons:
COS = 4 / ( 1+ 4 ) × 1,12 = 4 / 5,48 = 0,73

Ce qui nous donne pour un hectare de surface résidentielle:

Programmation uUrbaine et Architecturale


SP = 0,73 × 10000 = 7300 m2
SB = 7300 / 4 = 1825 m2
SA = 10000 – 1825 = 8175 m2

Vérification :
K = SA / SP = 8175 / 7300 = 1,12
En ce qui concerne les équipement, ils sont déterminés en nature, nombre
et qualité des prestations selon la taille de la population prise en compte.
Ces équipements se traduisent en surface construite et accessoire, que

Exemple programmation d’équipement pour une unité urbaine


nous pouvant mettre en relation avec la surface plancher affectée à cette
même population considérée. Cette relation nous permet de déterminer un
coefficient d’équipement exprimé par le rapport entre la surface
équipement par habitant et la surface plancher par habitant.

COE = surface équipement par habitant / surface plancher par habitant

Il existe des normes urbaines en la matière permettent de définir la surface


équipement / habitant.
en Algérie, cette surface est évaluée à 6 m2 environ par habitant soit 36

Programmation uUrbaine et Architecturale


m2 par logement (1). De ce fait:

COE = surface équipement par habitant / surface plancher par habitant


= 6 m2 / 13 m2 = 0,46 m2

COE = surface équipement par logement / surface plancher par logement


= 36 m2 / 80 m2 = 0,45 m2

N.B: cette surface est plus importante de celle définie par l’application
stricte des normes relatives aux divers équipement.
Programmation Architecturale

Programmation uUrbaine et Architecturale


Une fois les objectifs, les principaux enjeux du
De l’Intention à la projet et les attentes du maitre d’ouvrage
définis et analysés, on doit assurer le passage
Réalisation de l’intention de projet au « Projet »

Intention de
Programmation Le Projet
Projet

Ils sont exprimées en rapport avec : En plus à


- L’inscription urbaine du bâtiment - La durée de vie prévisible du bâtiment
- Le traitement de l’accueil - S’il doit être relayé à terme par un
- L’ambiance générale autre équipement

Programmation uUrbaine et Architecturale


- Les conditions de travail - S’il est susceptible d’être sujet à des
- Le fonctionnement extensions ultérieures
- La gestion et l’entretien - Si le bâtiment peut subir un
- La sécurité et l’hygiène changement de fonction à terme ou
non
Les objectifs sont classés en deux catégorie :
- La qualité du service à rendre
La mise en rapport
- La qualité du cadre bâti et des espaces extérieurs.
Consiste à structurer et définir les principales
notions et concepts qui permette de cerner et de
définir le projet J ZETOUN « Espace Urbain Et Équipement »
Approche Ont se retrouve avec trois sortes d’espaces
Thématique - Espace conceptuel
- Espace physique
- Espace urbain

De l’Intention à la Réalisation
Trois étapes clés
- L’équipement générique
1. Problématique thématique
2. les thèmes génériques

Programmation uUrbaine et Architecturale


3. définir le concept/thèmes
4. analyser des exemples
- L’objet équipement
1. Références
2. Définition des entités
3. Définition des fonctions
- L’équipement objet
1. prise en compte des spécificités du projet
2. aboutis à une programmation sommaire puis au programme détaillé
Fonctions - Les services offerts
- Les personnes qui vont les
Activités dispenser
Usages - Leurs activités et leurs pratiques.

Le service à rendre : la nature, le niveau et les particularités du service à


mettre en place résultent de la politique locale et du conteste particulier de

De l’Intention à la Réalisation
l’opération (culture, usages, locaux, profils de la clientèle visée, etc.…)
Les usagers du bâtiment la fréquentation d’un édifice, son utilisation et
son appropriation par l’ensemble de ses usagers, accompagnée de leurs
principales caractéristiques ainsi que leurs comportements (horaires,
localisation, habitudes, organisation hiérarchique, modes de travail …) et

Programmation uUrbaine et Architecturale


leurs attentes, de comprendre et de s’approprier les données du programme
qui reposent sur l’analyse des usagers et de leurs pratiques.
Les usagers sont à classer en plusieurs catégories en parlant de la nature et
du rythme des rencontres au sein d’une même catégorie, entre les
différentes catégories, leurs horaires, leurs habitudes et leurs relations.
En effet pour une même activité, chacune des catégories d’usagers de
l’édifice a des besoins spécifiques.
Exemple : usagers d’une crèche

- Cible potentielle théorique : familles pouvant avoir des enfants de


moins de 3 ans.
- Cible potentielle réelle : familles ayant des enfants de moins de 3ans

De l’Intention à la Réalisation
dont les deux parents travaillent.
- Catégorie géographique de population visée : la population du centre
ville. Catégorie du public direct : les enfants de moins de 3ans
- Catégorie du public indirect : les parents d’enfants de moins de 3 ans
- Catégorie de personnel principal : les gestionnaires, permanents,

Programmation uUrbaine et Architecturale


temporaires, et bénévoles.
- Catégorie de personnel annexe régulier : les livreurs, le pédiatre, le
médecin inspecteur…
- Catégorie d’utilisateurs annexes épisodiques : les pompiers, le
médecin du travail…
- Prospectives : le programme doit aborder le chapitre des évolutions
probables, quantitatives et qualitatives, dans le temps et dans l’espace,
des usagers de l’équipement et de leurs pratiques.
Fonctions Un bâtiment public se défini par ses fonctions. A ces
fonctions correspondent un certain nombre d’activités
Activités pratiquées selon les usages en vigueur, ce qui peut
Usages générer des processus plus ou moins complexes.

Fonctions : se décrit en termes d’objectifs, de services, de cibles, de pratiques,


d’impacts, d’évolution. La fonction affectée à une partie d’un édifice renvoi à
des notions d’utilité, de rôle, de nécessité fonctionnelle. En général, un espace

De l’Intention à la Réalisation
rempli une fonction unique
Activité : La description d’une activité se fait en termes d’action,
d’occupation des usagers. Il arrive souvent qu’un espace affecté à une fonction
précise dans l’édifice héberge des activités différentes. Exemple d’activité :
étudier, faire du sport, lire, …

Programmation uUrbaine et Architecturale


Usages : Il s’agit des coutumes, pratiques, matériels et espaces liés aux
activités…pratiquer une activité selon les usages propres au contexte nécessite
des espaces adéquats, du matériel, une ambiance particulière, etc.
Process : présenter l’enchainement des actions qui produisent un service.

Le programme détaille la vie de l’équipement au travers de ses grandes


fonctions, des relations entre elles, des process particuliers qui s’y déroulent,
des diverses activités, des relations entre l’équipement et d’autres services,
entre l’équipement et la ville. Les relations entre les fonctions sont définies en
fonction de leur intensité, leur fréquence, leur durée, leurs modalités, leurs
interactions et nuisances réciproques.
Exemple LA FONCTION D’ACCUEIL
L’accueil constitue une fonction première et majeure. De par le fait d’être
directement liée à l’appropriation d’un édifice par ses usagers habituels ou
occasionnels, la qualité générale de l’accueil d’un bâtiment est
immédiatement perceptible. Il est nécessaire d’établir une distinction entre
la qualité d’accueil de l’ensemble de la construction et de la qualité de
l’espace affecté à l’accueil.

De l’Intention à la Réalisation
La qualité d’accueil de l’ensemble du bâtiment dépend :
- Du choix du site, son exploitation judicieuse : le repérage aisé, les
facilités d’accès et de desserte, les possibilités de stationnement
- Des qualités architecturales et techniques de la construction : la

Programmation uUrbaine et Architecturale


perception globale de l’identité de l’édifice, la lisibilité des différentes
fonctions, le repérage des accès, le déplacement, la circulation et
l’orientation dans l’équipement et enfin la qualité des espaces d’accueil
et de circulation (matériaux, mobilier, éclairage, colorimétrie, textures,
signalétique…)
- Accessibilité pour tous (accéder et circuler, même de séjourner dans un
lieu pour tous) : enfants, personnes à mobilité réduite (femmes
enceinte, personnes âgées, handicapés moteurs, malvoyants) et même
les illettrés. Aussi bien pour les parties accessibles au public qu’aux
locaux destinés au personnel.
- Circulation et signalétique (Pouvoir circuler sans trop de difficulté
d’orientation et de repérage).
- L’entrée C’est un espace de transition et de jonction entre l’extérieur
et l’intérieur. Communément appelé « entrée » l’accueil général ou
principal abrite de nombreuses activités qui diffèrent d’un
équipement à un autre : réception, orientation, information, attente,
contrôle, communication / exposition, vestiaire/sanitaires, activités

De l’Intention à la Réalisation
commerciales.
Toutes ces activités doivent être identifiées de manière précise, l’espace
leur étant destiné doit être défini aussi bien en termes quantitatifs que
qualitatifs et réfléchi quant à son organisation, au confort des
utilisateurs, aux mesures capables d’améliorer le fonctionnement

Programmation uUrbaine et Architecturale


Le Modulor de LE CORBUSIER
Approche Ayant consacré sa vie aux recherches sur
l’habitat collectif, dans un souci de
Ergonomique reconstruction lié à l’après guerre, il décide
de travailler sur un système de mesures
harmoniques en accord avec la stature
humaine.
Sa réflexion sur le comportement de l'homme,
sur l'équilibre des volumes, de leurs

De l’Intention à la Réalisation
dimensions et proportions l'amène à établir une
grille de mesures s'appuyant sur le "Nombre
d'Or". Il construit sa grille par rapport aux
différentes parties du corps humain et

Programmation uUrbaine et Architecturale


l'appelle "le Modulor". Il construit et
représente sa grille de proportions sur la
silhouette d'un homme debout, levant un bras,
déterminée par la hauteur moyenne d’un
Individu : 1,83 m.

Au Modulor va s’ajouter un besoin de normalisation aussi bien en


architecture qu’en construction mécanique. L’échelle du modulor suit la
progression de FIBONACCI
Le Corbusier choisit de composer cette gamme
Approche de mesures en deux séries dont les termes
Ergonomique successifs sont dans un rapport égal au nombre
d’Or (1,618).

La première série que Le Corbusier nomme série ROUGE est la suite de


FIBONACCI établie sur l’unité de 1,13 m correspondant au plexus solaire de

De l’Intention à la Réalisation
l’homme. Par division ou multiplication par le nombre d’Or, on obtient tous
les autres termes de cette série, comme la hauteur au sommet de la tête qui est
183cm. Cette série correspond aux mesures du corps humain.
La seconde la série BLEUE est établie sur le double de la première et donne
par exemple 226cm qui est la hauteur de l’homme le bras levé, ce qui

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correspond à la mesure d’un homme qui prend possession de l’espace.
Approche Les valeurs du Modulor sont issu d’un tracé
géométrique basé sur la diagonale de deux
Ergonomique carrés accolés

De l’Intention à la Réalisation

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Approche Ergonomique

Quelques unes des mesure les plus


courante
Hauteur de plafond : 226 cm
Hauteur de table : 70 cm

De l’Intention à la Réalisation
Hauteur d'un élément de cuisine : 86 cm
Hauteur de chaise : 43 cm
Hauteur de bar : 113 cm
Ces valeurs sont utilisées pour mettre en
œuvre un milieu de vie dans lequel on se

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sent bien.
Approche Ergonomique

- Définir la fonction, activité et usages


- L’espace nécessaire pour le
mouvement de l’homme
- Définir le matériel, l’équipement ou le

De l’Intention à la Réalisation
mobilier (surface nécessaire)

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Les Espaces Nécessaires Aux Activités

Informations sur les espaces


- La définition des espaces et leurs grandes caractéristiques pour l’ensemble de
l’équipement et pour chaque entité fonctionnelle
- La description de l’organisation spatiale attendue, pour l’ensemble de

De l’Intention à la Réalisation
l’équipement et pour chaque entité fonctionnelle
- La description des différents circuits de personnes ou de matériels
- La précision d’attentes particulières par espace dans lesquels vont se dérouler
les mêmes activités. Tout doit être présenté en tenant compte de la
hiérarchisation des exigences du maitre d’ouvrage

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Les fiches d’espaces doivent contenir
Activités prévues (Nature, type, hiérarchie, fréquence, durée, succession,
relations avec d’autres activités, nuisances, nombre d’usagers, de personnels
concernés et leurs évolutions probables. )
Attentes quantitatives (Superficie, volume, équipement immobilier nécessaire,
mobiliers et matériels prévu.)
Attentes qualitatives (Ambiance souhaitée, performances techniques attendues
à préciser en fonction du niveau du programme, préoccupations particulières
d’entretien de fonctionnement ou de maintenance. )
Attentes spécifiques
Plusieurs expression sont utilisés pour indiquer
Les superficies la superficie dans la programmation des
bâtiments publics

Surface Hors Œuvres (S.H.O.) : c’est la somme des surfaces de planchers de


chaque niveau hors toitures, terrasses, combles, sous-sols non aménageables et
balcons-calculés au nu extérieur des murs de pourtour.
Surface Dans Œuvre (S.D.O.) : c’est la surface hors œuvre nette, déduction

De l’Intention à la Réalisation
faite des éléments de structure (poteaux, murs porteurs, cloisons….) et des
éléments techniques (gaines de ventilation…).
Surface Utile (S.U.) : c’est la surface dans œuvre de toutes les surfaces
d’activités, elle recouvre essentiellement la notion de superficie réellement

Programmation uUrbaine et Architecturale


utilisable pour les activités.
NB Dans le programme, il est préférable de ne donner qu’une fourchette de
superficie.
Les surfaces d’accueil résultant d’un élargissement des surfaces de circulation
sont des surfaces utiles.
Surfaces Utiles et Annexes : les surfaces annexes ne doivent pas être
minimisées ; les surfaces de circulation, comme la répartition des locaux
techniques participant au confort et à la qualité de vie d’un équipement, à son
image et à sa souplesse d’utilisation.
Extensions prévues : envisagées à court, moyen ou long terme (les
caractéristiques provisoires ou définitives à rechercher, etc. )
La Sécurité et l’Hygiène

Dans une construction destinée à recevoir du public, sécurité et sureté sont


deux domaines dans lesquels la responsabilité du MOE est engagée
pleinement. Le programme décrit les performances attendues de la
construction concernant sa sécurité et sa sureté et précise les moyens qui
seront mis à cet effet par le MOE
Ces mesure dépendent de l’activité du bâtiment, qui est systématiquement
présente dans les études. Elle est associée au secteur d'activité dans lequel on

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classe le bâtiment.
Une typologie des bâtiments en dénombre trois grands secteurs :
- Bâtiment résidentiel
- Bâtiment tertiaires
- Bâtiment industriels
Un autre classement permet de définir ces bâtiments et les normes qui y sont
liées, c’est pourquoi on retrouve trois catégories
- Les ERP
- Les BH
- Les IGH
La notion d‘ E.R.P. est clairement définie dans l'article 5
du décret n° 76-36 du 20 février 1976 relatif à la
protection contre les risques d'incendies et de panique
Les ERP dans les ERP:
Établissements «Sont considérés comme établissements recevant du
Recevant du public, tous ceux dans lesquels des personnes sont
admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou
Public une participation quelconque, ou dans lesquels sont
tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur
invitation payante ou non. »
Le classements des établissements recevant du public
Les mesures de sécurité, seront édictées par arrêtés n° 007/ DGPC/ SDSR du 13
mars 1977 portant approbation du règlement de sécurité contre les risques d’incendie

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et de panique dans les ERP. Elles comprennent des dispositions générales
communes et des dispositions particulières propres à chaque type d'établissement.
« Les mesures de sécurité que ces établissements doivent observer dépendent de la
nature de leur activité, de leurs dimensions, de leurs installations, du mode de
construction des bâtiments et du nombre de personnes qui y sont admises. »

Ils sont classés par type selon la nature de leur exploitation (représenté par une lettre)
Et par catégories, selon le nombre maximal de personnes susceptibles d'être
présentes simultanément (représentée par un nombre de 1 à 4).
Classement par type

A : Les salles de spectacles ou d’auditions et en général tous les


établissements comportant soit un aménagement scénique, soit des
appareils de projection cinématographique
B : Scène ne comportant pas de dessous, mais dont la surface est égale
ou inférieure à 150 m2, dont le volume est égal ou inférieur à 1200 m3,
et dont chacune des dimensions linéaires est inférieure à 24 mètres.

Classement des ERP


C : Estrade fixe, adossée à un mur de salle; y compris les prosceniums.
D : Estrade non adossée, pistes, plateaux ou planchers fixes.
E : Pistes, plateaux ou dispositifs mobiles installés dans une salle et
actionnés par engins mécaniques.

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F : Installations cinématographiques pour films sur support de sécurité
de tous les formats.
G : Installations cinématographiques pour films sur support de sécurité,
mais n’utilisant qu’un seul appareil avec source de lumière en enceinte
étanche. Deux projecteurs dits jumelés fixés sur même pied sont
assimilés à un appareil unique lorsqu’ils n’utilisent que des films d’un
format inférieur à 35 mm.
L : Bains à vapeur et douches publiques.
M : Magasins de vente. Centres commerciaux.
N : Restaurants, cafés, brasseries, débits de boissons, bars, etc.
O : Hôtels à voyageurs, hôtels meublés, pensions de familles, etc.
P : Bals ou dancings, salles de réunions, salles de jeux.
Q : Salles de conférence.
R : Etablissements d'enseignement public et d'enseignement privé.
S : Bibliothèques et archives, centre de documentation, musées publics
et privés. T : Halls et salles d’expositions.
U : Etablissements sanitaires publics ou privés.

Classement des ERP


V : Etablissements de culte.
W : Banques, administrations publiques ou privées.
X : Piscines.

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Classement par catégorie

1ère catégorie : effectif > 1500 personnes ;


2ème catégorie : 700 < effectif ≤ 1500 personnes ;
3ème catégorie : 300 < effectif ≤ 700 personnes ;
4ème catégorie : ≤ 300 personnes;
Le calcul de l'effectif du public est obtenu
d'après :
- Le nombre de personnes admises
- Le nombre de places assises
- La surface réservée au public
- La déclaration contrôlée du chef de
l'établissement
- L'ensemble des indications fournies par
ces divers éléments.
Calcul de l’effectif des
Le personnel employé n'entre pas en ligne
ERP de compte pour déterminer l'effectif

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fréquentant l'établissement si des locaux
indépendants possédant leurs propres
dégagements lui étaient prévus.

NB Dans le cas contraire, il y a lieu de


majorer toujours l'effectif du public par le
nombre de personnes employées par
l'établissement.
Les groupements d'exploitation

Plusieurs exploitations ayant des activités similaires ou des activités de types


différents peuvent coexister dans un même bâtiment (Article 9 du décret n°
76-36 du 20 février 1976)

« La répartition en types d'établissements, prévue à l'article 7 ci-dessus ne


s'oppose pas à l'existence, dans un même bâtiment, de plusieurs
établissements de types divers ou similaires ne répondant pas
individuellement aux conditions d'implantation et d'isolement. »

« Toutefois, un tel groupement ne doit être autorisé que si les établissements

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sont placés sous une direction unique responsable auprès de l'autorité
communale et de la commission de prévention et de protection civile de la
wilaya.»

« Un tel groupement doit faire l'objet d'un examen spécial de la commission


de prévention et de protection civile de la wilaya qui selon la catégorie et le
type, doit déterminer les dangers que présente pour le public l'ensemble des
établissements regroupés. »
Les principales règles à prendre en compte dans un E.R.P. concernent :

- l'implantation du bâtiment. Ce point intéresse les modalités de desserte de


l'établissement par les engins de secours et son isolement par rapport aux
tiers ;
- les dispositions constructives. Cet aspect porte sur des points tels que la
résistance au feu des structures, les conditions de réalisation de la
distribution intérieure ou l'isolement de locaux à risques
particuliers (locaux de stockage, locaux techniques...) ;

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- les aménagements. Une réaction au feu est exigée pour les matériaux de
revêtement (exemple : local, escalier en cloisonné), de décoration ;
- les dégagements tant du point de vue de leur nombre, de leur largeur ou de
leur répartition ;
- les installations techniques parmi lesquelles on retrouve les installations
électriques et d'éclairage, de gaz, de chauffage, les équipements de
désenfumage… ;
- les moyens de secours tels que les extincteurs, les équipements d'alarme et
d'alerte.
La notion de BH est définit par le Décret N° 76-35 du 20
de février 1976 relatif à la protection contre les risques
Les BH d’incendie et de panique dans les IGH.
« Constituent des bâtiments d’habitation, tous les
bâtiments Basse bâtiments dont le plancher bas du logement le plus haut
Hauteur est situé à moins de 50 mètres au-dessus du sol utilement
accessible aux engins de secours et de lutte contre
l’incendie. »

Le classements des bâtiments d’habitation


Ils sont classés en quatre catégories

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1er Catégorie Habitations Individuelles
(R+1 max) « Sont classés en première
famille, les habitations individuelles à un
étage sur rez-de-chaussée groupées en bande,
lorsque les structures de chaque habitation
concourant à la stabilité du bâtiment sont
indépendantes de celles de l'habitation
contiguë. »
2ème Catégorie les Habitation
Individuelles (+ de R+1) et les
Habitations Collectives (comportant au
plus 3 étages sur rez-de-chaussée) « sont
classées en 2ème famille quelle que soit
la hauteur du plancher bas du logement
le plus haut par rapport au sol, c'est un
allègement sensible de la
règlementation. Le seuil de 8 mètres lié à
la hauteur de l'échelle à coulisse
disparaît, mais il est exigé d'encloisonner
l'escalier si le plancher bas du logement
le plus haut est situé à 8 mètres du sol

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(mesure d'autoprotection de
l'immeuble). »

3ème Catégorie Habitations


Collectives dont le nombre d'étage est
supérieur à (R+3) mais dont le plancher
bas du logement le plus haut est situé à
28 mètres au plus au dessus du sol
utilement accessible aux engins des
services de secours et de lutte contre
l'incendie,.
4ème Catégorie Habitations dont le
plancher bas du logement le plus
haut est situé à plus de 28 mètres et
à 50 mètres au plus au dessus du
niveau du sol utilement accessible
aux engins des services publics de
secours et de lutte contre
l'incendie.

Cependant, une grande nouveauté par rapport à l'arrêté du 10 septembre 1970 est
introduite : « les prescriptions concernant le désenfumage peut être réalisé par la
mise en surpression de l'escalier à l'abri des fumées dans les circulations

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horizontales classées à l’abri des fumées. »

NB Si un immeuble de la 4ème Famille doit contenir des locaux autres que


d'habitation, il est classé comme Immeuble de Grande Hauteur et non plus
bâtiment d'habitation de la 4ème famille.
La notion de IGH est définit par le Décret N° 76-35 du
20 de février 1976 relatif à la protection contre les
Les IGH risques d’incendie et de panique dans les IGH.
« Tout corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier
Immeubles de niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut
Grande Hauteur utilisable pour les engins des services publics de secours
et de lutte contre l'incendie. »
NB le règlement ERP peut s’appliquer aux IGH

Le classements des immeubles à grande hauteur


Ils sont classés en deux catégories

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1er Catégorie les bâtiments à plus de 50 mètres pour les immeubles d'habitation.
GHA : immeubles à usage d’habitation
GHO : immeubles à usage d’hôtel

2ème Catégorie les bâtiments à plus de 28 mètres pour les autres immeubles.
GHR : immeubles à usage d’enseignement
GHS : immeubles à usage d’archives
GHU : immeubles à usage sanitaire
G.H.W.1 : immeubles à usage de bureaux 28 m < PBDN ≤ 50 m,
G.H.W.2 : immeubles à usage de bureaux PBDN > 50 m,
GHZ : immeubles à usage mixte

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