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Filière :
Géologie Mine Pétrole Environnement
Licence 2 GMPE
INTRODUCTION
Le déroulement classique d'un projet suit un enchaînement logique de phases et d'étapes, depuis
l'identification du besoin jusqu'à la mise en œuvre. Chacune de ces phases se doit d'être parfaitement
identifiée et valorisée avant le lancement du projet. C'est un gage de bon pilotage et donc de réussite
du projet. Voyons chacune de ces phases et étapes détaillées, indispensable pour conduire les projets.
Selon l'ampleur du projet, du délai imparti et des ressources disponibles, les phases seront détaillées
avec plus ou de moins de précision, voire regroupées afin de ne pas perdre de temps et d'énergie dans
un formalisme abusif.
Ce qui ne signifie pas pour autant, que sous la pression du temps, il est possible de faire l'impasse sur
l'une ou l'autre des phases du projet jugées peu importantes au vue de la finalité.
Un projet est un ensemble d’actions menées par une équipe projet, dans un but unique de répondre
à un besoin débouchant sur la production de livrables.
Un projet est aussi une entreprise temporaire qui a pour objectif de créer quelque chose d'innovant.
Dans un contexte professionnel, il s'agit de la réalisation d'un nouveau produit ou d’un nouveau
service.
Maître d'œuvre: C'est la personne que le maître d'ouvrage a choisi pour procéder à
l'établissement du projet et pour en contrôler l'exécution. Dans ce cadre, elle doit notamment établir
b) Motivations du projet
En principe un projet n'est pas une simple idée jetée en l'air, mais suppose d'être décrit et planifié, par
exemple selon la méthode QQOQCCP :
o démarrage
o planification
o déroulement
o contrôle / pilotage
o clôture
d) Les composantes d’un projet
Un projet repose sur trois composantes principales, avec lesquelles il faut jongler en permanence :
I – 1 – 2) Gestion de projet
La gestion de projet peut se définir par l’ensemble des moyens humains et matériels déployés pour
atteindre un objectif dans un temps imparti pour la réalisation d’un projet. Une bonne gestion de
projet se traduit donc par des délais respectés, mais également par le respect du budget et des
ressources déployées. Si vous avez atteint votre objectif sans encombre, alors on peut dire que vous
avez conduit votre projet de manière efficace !
Certaines d’entre elles s’appliquent à une étape précise de la gestion de projet. Par exemple :
D’autres méthodologies, plus globales, orientent la conduite du projet du début à la fin. Citons :
En fonction de vos objectifs, de la structure et de la culture de votre entreprise, vous serez amené à
choisir l’une ou l’autre de ces méthodologies de conduite de projet. Par exemple, la gestion de
projet informatique favorise souvent Scrum, qui permet aux équipes de s’impliquer plus dans
l’évolutivité du projet.
Il s'agit du processus de gestion de projet, composé de ses différentes étapes partant de l'identification
des besoins jusqu'à la clôture du projet.
I – 4 – 1) Cadrage
performances de l’entreprise,
À la fin de cette première étape, vous devez avoir une vision claire et précise de votre objectif, de
votre but à atteindre. Bénéficier d’une vision concrète et cohérente de votre projet est indispensable
pour faire adhérer l’équipe projet, d’une part, et pour appréhender sereinement les aléas du projet,
d’autre part. Ainsi, vous savez mieux vous adapter tout au long du projet.
Enfin, cette étape permet de définir la méthodologie de projet la plus adaptée au contexte de votre
entreprise. Travailler en mode projet, oui, mais selon quelle méthodologie ?
Il s’agit maintenant de comprendre la faisabilité du projet. Pour cela, fixez des objectifs
intermédiaires, appelés jalons, afin de faire progresser le projet de manière pérenne.
Il est important d'attribuer des dates précises à chaque jalon pour faire avancer le projet
concrètement. Il s’agit des dates d’échéance ou dates butoirs, ou encore de la fameuse «deadline»
en anglais.
Si vous ne le faites pas, vous courez le risque de rester bloqués dans un cadrage de projet flou, de ne
pas voir où vous allez, et de rester au point mort.
Quels livrables ?
Il est pertinent de marquer la réalisation d’une tâche clé du projet par la production d’un livrable.
Cela peut être crucial pour la bonne communication, si vous travaillez pour un prestataire par
exemple : vous lui prouvez l’avancement du projet ou, au contraire, justifiez un blocage.
Exemples de livrables :
un planning de projet,
une étude de faisabilité,
une étude de marché,
un cahier des charges,
un compte-rendu,
une maquette,
un logiciel ou une application,
un site web,
une présentation,
de la documentation technique,
de la documentation utilisateur,
un mémoire technique d'appel d’offres,
un plan de communication, etc.
Imposez (-vous) des livrables à produire à chaque début ou fin de tâche, afin de faire avancer
significativement votre projet. Commencez par fixer des dates fixes pour les jalons principaux ; vous
serez plus tard en mesure de fixer des dates pour les jalons moins importants, en fonction de
l’avancement du projet.
chiffres d’affaires,
taux de satisfaction client,
budget consommé,
taux d’utilisation des ressources,
tâches planifiées et réalisées,
jalons prévus et réalisés, etc.
Au moment d'effectuer le bilan, ces indicateurs permettent de tirer les conclusions du projet.
être complémentaires,
pouvoir aborder tous les sujets,
résoudre les problèmes au mieux, et dans les meilleurs délais.
Chaque membre de l’équipe projet se voit assigner un rôle précis :
La gouvernance d’un projet inclut d’une manière ou d’une autre la direction d’une entreprise,
notamment aux moments de prises de décisions majeures ou de validation de budget. Elle se distingue
de l’équipe projet qui, elle, est chargée de la gestion opérationnelle.
Pour faire face aux risques associés à votre projet, voici quelques conseils à appliquer :
lister tous les risques qui peuvent mettre en péril l’avancement du projet : pensez
au SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats, ou Forces, Faiblesses, Opportunités et
Menaces). Cet outil aide à avoir une vision globale de votre projet sur les quatre points cités
précédemment, dont les risques ;
définir une date d’échéance avancée pour les tâches ou les jalons critiques ;
anticiper des solutions aux problèmes posés par ces risques : par exemple, comment
remplacer un membre de l’équipe absent ? Comment recouvrer des données perdues ? Comment
convaincre ma direction de l’intérêt du projet ?
prévoir dans votre planning projet une marge pour la gestion des risques et la résolution des
problèmes, afin de minimiser les retards.
Des indicateurs projet, rassemblés dans un tableau de bord, facilitent le suivi et la prévention des
risques.
En gestion de projet, il est essentiel de réaliser une analyse de risques en cartographiant les risques
en fonction de leurs conséquences sur votre projet (indolore, faible, grave, critique) et de leur
probabilité à se réaliser (improbables, occasionnel, courant, très courant).
Ainsi, pour chaque risque identifié, évaluez les risques et développez une stratégie plan B pour être
sûr d’être bien préparé à toute éventualité. Pensez à chaque cas de figure potentiel et aménagez votre
planning plan B en conséquence. Cela vous évitera bien des mauvaises surprises.
Il s'agit de la mise en œuvre concrète des éléments planifiés (Séances créatives, ateliers de travail,
analyse de la valeur..). le groupe projet œuvre dans la recherche et déploiement de solutions pour
satisfaire les objectifs définis.
Le chef de projet contrôle l'avancée des activités, le respect du planning, des dépenses, des résultats
au regard du plan projet initial et l'ajuste si nécessaire. Il suit attentivement le tableau de bord
agrégeant les principaux indicateurs clés de performance pour s'assurer que l'exécution du projet
reste dans les clous.
Régulièrement, il communique avec les parties prenantes : il les tient informées de l'avancée du projet
et de toute dérive majeure.
Une fois toutes les opérations réalisées et validées, le client interne ou externe prend possession des
livrables : livraison de solution, formation, etc.
Il est important de conclure proprement en organisant une réunion dédiée avec les principaux acteurs
impliqués : parties prenantes, équipe projet, utilisateurs clés...
CONCLUSION
Voici quelques conseils pour surmonter les obstacles les plus fréquents en matière de gestion de
projets.
Faites des études de faisabilité détaillées pour évaluer l’ensemble des coûts. Au lieu d’estimer à la
baisse, il vaut toujours mieux estimer à la hausse, pour savoir si le projet est toujours rentable selon
le pire scénario.
Divisez les grands projets en petites étapes. Cela vous permettra de mieux naviguer dans la
complexité et d’éviter de revenir en arrière parce que vous avez oublié une activité préalable. C’est
également un excellent facteur de motivation pour les employés, qui voient les progrès accomplis.
Mettez en place des plans de contingence dès la phase de conception. Ceux-ci doivent comprendre
les signaux d’alarme à surveiller et les étapes à suivre selon les différents scénarios. Cette stratégie
vous aidera à évaluer les facteurs de risque et à mieux gérer les imprévus.
Gardez toujours en tête le «chemin critique» – les activités essentielles à la réussite d’un projet –
et suivez-le minutieusement.
Piloter en solo n’est pas conseillé. Reconnaissez le travail en équipe et demandez de l’aide pour les
projets complexes qui dépassent vos habiletés de gestion. Les consultants de BDC sont là pour vous
aider.
Libérez les employés qui participent au projet d’une partie de leurs tâches habituelles. Mettez de la
pression sur le processus, pas sur les personnes.
Chaque projet représente un changement. Mettez constamment les employés au courant de son
évolution, des bénéfices attendus et des difficultés éventuelles.
Prenez du recul. Plus vous passez de temps à élaborer et à planifier le projet, plus vous augmentez
vos chances de réussite.
Ce cours permet à l'étudiant de mettre en application les concepts fondamentaux et les méthodes de
terrain de la géologie. L'observation sur le terrain, la description d'objets géologiques, l'interprétation
des processus géologiques de formation et des évolutions spatiales et temporelles des systèmes
géologiques sont au cœur des activités du cours. Le cours implique des frais supplémentaires.
II – 1) OBJECTIF
L’objectif de la classe de terrain est de permettre aux étudiants d’appréhender avec une approche
scientifique concrète, les différents thèmes de géologie du programme ainsi que les méthodes de
travail du géologue.
Interpréter les paysages et les affleurements de roches afin de définir les mécanismes
géologiques
Pour se rapprocher de la pratique géologique sur le terrain et avoir une réflexion critique, l’étudiant
doit observer, choisir les échantillons pertinents, récolter, expérimenter en utilisant des méthodes et
des outils.
Il lui faudra distinguer les faits observés de leur interprétation en s’appuyant sur des modèles et sur
ses connaissances.
1- Poser le problème
Tenir compte des pré-recquis des étudiants et proposer un ou des modèles permettant d’envisager une
ou des solutions.
II – 2) PREPARATION ADMINISTRATIVE
1) Règlementation en vigueur :
II – 3) PREPARATION PEDAGOGIQUE
2) Sécurité
Eviter les difficultés d’accès (escalade, épineux, franchissement de cours d’eau…)
les élèves doivent pouvoir travailler en toute sécurité.
3) Exploitabilité
L’arrêt doit permettre la mise en situation active des élèves et la réalisation d’un travail
individuel (élève acteur).
Le professeur doit prévoir l’évaluation de ce travail et réfléchir à son intégration dans la
progression de la classe.
4) Légitimité
L’arrêt et les éléments d’analyse doivent permettre d’atteindre des objectifs cognitifs du
programme.
Une sortie géologique s’intègre dans une démarche de projet et suit une procédure qui peut se résumer
ainsi :
1. Aller sur place :
pour évaluer les ressources pédagogiques ;
rencontrer les propriétaires et/ou personnes responsables des sites, estimer le potentiel d’un
site et éventuellement convenir du programme de la sortie ;
estimer les problèmes d’intendance (temps de déplacement, accessibilité pour un bus,
nourriture, couchage…) ;
envisager les risques potentiels !
2. Budgéter le projet
C’est-à-dire prendre en compte les dépenses et les recettes (La phase d’élaboration et de conception :
organisation et planification).
Prévenir les participants le plus tôt possible (ceux qui partent comme ceux qui restent et doivent être
encadrés sauf autre organisation prévue).
L’étape de préparation d’un programme, projet ou d’une étude est extrêmement importante et le rôle
qu’y jouent les structures de financement et les bénéficiaires des financements est crucial. C’est dire
donc que toute activité a besoin d’être planifiée. Ce qui suppose l’identification de l’activité, la
définition des objectifs et des résultats attendus de l’exécution de l’activité, de son contenu et de sa
méthodologie, sans oublier l’évaluation des moyens.
Il s’agit du résumé des travaux que vous allez réaliser lors d’une mission ou d’un stage dans le cadre
d’une entreprise, d’une association, d’une institution, etc.
Préparez une page de garde avec la mention claire “Termes de référence”, votre nom, le titre de
votre projet, le lieu et la date de votre mission, les logos des partenaires du projet ;
Consacrez la deuxième page à la réalisation de votre plan de TDR.
IV – 4) Quelques conseils
1) Contexte ou justification
2) Objectifs (Objectif général et objectifs spécifiques)
3) Résultats attendus
4) Déroulement
Date et lieu de la mission ;
Programme de la mission ;
Participants de la mission.
5) Budget.
INTRODUCTION
Préparer un mémoire est une affaire d’organisation rigoureuse. Pour la première fois au cours de
votre carrière universitaire, vous devez mener un travail sur une année entière. Il vous appartient de
gérer scrupuleusement votre calendrier, en prenant bien en compte la charge de travail qui varie
suivant les périodes de l’année, votre propre capacité d’investissement variable. (Fêtes, vacances,
période d’évaluations etc.). Inutile de penser réaliser son mémoire lors des dernières semaines de
l’année universitaire.
Rédiger un mémoire est toujours une aventure, une curiosité, une invention, mais aussi multiples
problèmes techniques.
C’est une période privilégiée au cours de laquelle vous pourrez vous attacher à définir et à analyser
un problème de manière approfondie et relativement autonome. Pour l’essentiel, cette partie de vos
études vous appartient, vous devez l’organiser ; à vous l’autonomie, à vous aussi les risques.
Beaucoup abordent cette étape de manière très détendue. La vie et les études les ont comblés, ils
disposent de temps et de ressources convenables, ils sont entourés de conseils. Plus, ils ont pu
bénéficier d’un enseignement explicite sur les modalités de réalisation d’un mémoire.
D’autres sont inquiets. Ils s’interrogent aussi bien sur la manière de choisir un sujet que sur
les modalités d’organisation d’un tel travail,… et, comment écrire ? Leur temps est compté ; ils
doivent réaliser leur mémoire parallèlement à la gestion de multiples responsabilités professionnelles
ou privées.
La réalisation d’un mémoire est une activité qui permet d’apprendre plusieurs choses :
à délimiter un problème ;
à découvrir et à rassembler une documentation à son propos ;
à ordonner des matériaux ;
à conduire une réflexion personnelle sur le problème choisi ;
souvent, à établir des contacts directs avec des personnes, des institutions, des champs
d’activités ;
à analyser l’information et à exercer son esprit critique ;
à exprimer par écrit, et donc à communiquer les résultats de cette procédure d’étude… et - à
“ faire avancer la science ”.
Le mémoire est un travail écrit et personnel par lequel le rédacteur montre qu’il est capable d’exposer
de développer une question relevant de sa spécialité et prouve sa capacité à mettre en œuvre les
connaissances selon une démarche argumentée, logique et cohérente.
Le mémoire est un travail d’intégration des connaissances. Qu’il soit orienté vers le développement
et/ou vers la recherche. Il prend la forme d’une contribution personnelle et originale dans un champ
d’étude déterminé des sciences de l’ingénieur.
V – 1 – 1) Structure du mémoire
1. Se doter d’un outil pour garder des traces de son travail comme les comptes rendus (tenir un journal
de bord, un carnet de recherche, un portfolio…sous format papier ou électronique) ;
3. Soigner le texte. Les fautes de forme et de grammaire agacent inutilement le lecteur : utiliser
systématiquement le correcteur et faire relire le manuscrit.
4. Faire preuve d’esprit de synthèse. La valeur du mémoire ne se mesure pas au nombre de pages…
5. Utiliser le « je » ou le « nous » de modestie relève de votre choix mais veiller à la cohérence. Les
remerciements, le cas échéant, s’écrivent toujours à la première personne du singulier.
6. Tenir à jour un planning et ne pas perdre de vue que la rédaction prend toujours plus de temps que
prévu.
7. Un bon ingénieur est un ingénieur qui respecte les délais. Remettre en première session dans
l’intérêt de vos démarches de recrutement et de vos vacances. L’aptitude à respecter un planning fait
partie intégrante des critères d’évaluation d’un mémoire.
V – 1 – 3) Détermination du sujet
Un sujet de mémoire est d’abord une question d’intérêt personnel. Il vous faut trouver un sujet capable
de vous intéresser tout au long de l’année.
Un sujet faisable répond d’abord à votre curiosité et surtout, réalisable (capacité d’accès aux sources
d’information, archives officielles ou personnelles, capacité d’accès aux personnes ressources, etc.).
Sujet de recherche
Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de rédaction d’un mémoire. Sa
détermination dépend de plusieurs choses :
Le choix du directeur de mémoire est une étape importante pour la concrétisation de votre projet.
Certaines questions peuvent vous aider lors de ce choix :
N’oubliez pas que ses remarques ont pour but de vous aider plutôt que de vous contrarier. Mais
attention, il ne faut pas confondre enseignant et tuteur. Lorsque vous avez rendez-vous avec
lui, il faut impérativement préparer l’entretien en élaborant des questions précises à poser.
V – 1 – 4) Recherche de la documentation
V – 1 – 5) Construction de la problématique
Après avoir choisi un sujet, il faut construire celui-ci en objet scientifique.
La problématique est l’ensemble construit, autour d’une interrogation principale, des questions ou
des hypothèses qui permettent d’aborder scientifiquement le sujet choisi. Votre problématique, en
tant que telle, est la matrice de tout votre mémoire
La problématique démontre que vous vous êtes approprié le sujet. Elle doit refléter votre réflexion et
pourra répondre aux interrogations suivantes :
Pourquoi : l’objectif de l’introduction est justifier les raisons pour lesquelles vous avez choisi
ce sujet. Il faut donc faire œuvre de démonstration pour emporter la conviction de votre lecteur.
Comment : il s’agira d’expliciter comment vous avez l’intention de traiter ce sujet. Il faudra
donc justifier votre protocole de recherche (utilisation de telle source et pas telle autre, utilisation de
telle démarche et pas telle autre...).
La problématique se construit à partir d’une réflexion basée sur des lectures, des entretiens,
une exploration d’un secteur professionnel (analyse organisationnelle, étude d’un secteur d’activité).
V – 1 – 6) Construction du mémoire
La construction doit être rigoureuse, rigueur de l’enchaînement, utilisation des données, interprétation
logique des données, mises en perspective comparative, etc.
Avant de vous lancer dans la rédaction, il est conseillé de prendre rendez-vous avec votre directeur
de mémoire pour faire valider votre PLAN.
8) La réalisation du plan
Le plan répond à une logique rigoureuse. Il doit être mis en relation avec la problématique.
Le plan est une stratégie de démonstration. Il ne peut donc être construit qu’après que la
problématique ait été clairement formulée et les hypothèses énoncées et les conclusions validées par
le directeur.
V – 2) REDACTION DU MEMOIRE
L’élaboration du plan (= squelette du mémoire) est une étape indispensable car elle facilite la
rédaction du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à développer ne seront pas
oubliés et que l’enchaînement des idées suivra une logique claire et structurée.
Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ; mais en aucun cas il ne doit
être rigide. Il n’existe pas de plan type, mais un mémoire de recherche se compose des éléments
suivants :
Introduction
Généralités
Matériel et méthodes
Résultats, Interprétation et ou Discussion
Conclusion suivie de perspectives et ou recommandations
Bibliographie
V – 2 – 1) Introduction
L’introduction est essentielle car elle représente le premier contact avec le lecteur. Elle doit donc
l’accrocher et susciter son intérêt. Elle comporte une seule partie (pas de sous-chapitre) et se structure
en entonnoir. Elle doit guider progressivement le lecteur vers le fond du sujet. Cette dernière
comprend en général les points suivants :
V – 2 – 2) Généralité
V – 2 – 3) Matériel et Méthode
Avec quels moyens vous comptez vérifier votre hypothèse ? Il faut expliquer en détail comment vous
avez mené votre étude. Il faut respecter l’ordre chronologique de l’expérience.
V – 2 – 4) Résultats
On y présente un résumé des données collectées et les résultats statistiques qu’elles ont permis
d’obtenir. On décrit les résultats, on ne les discute pas encore !
Discussion
C’est également le moment de comparer vos résultats avec les données obtenues par d’autres
chercheurs (dans la littérature) avant vous, expliquer les différences.
S’il y a des résultats surprenants, vous pouvez vous pencher sur les éléments méthodologiques
susceptibles de les expliquer. Comment pourriez-vous améliorer votre protocole ? Mentionner les
limites de l’étude, de la méthode.
Si vos résultats donnent lieu à de nouvelles interrogations, essayez de suggérer des pistes de
recherches susceptibles d’y apporter des réponses.
Rappel du (des) résultat(s) principal (aux) de l'étude (un paragraphe qui répond à votre
question) ;
Comparaison des résultats avec la littérature ;
Discussion des résultats ;
Limites méthodologiques ;
Conclusion.
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière impression au lecteur
du mémoire. En aucun cas, elle ne devra laisser le lecteur sur une impression d’inachevé !
La suggestion vient proposer des solutions pour les prochains travaux de recherche.
V – 2 – 6) Bibliographie
Après la conclusion, toute une section (bibliographie) reprend tous les auteurs qui ont été cités dans
le corps du texte.
Tout d’abord, lorsqu’il y a des références dans le texte, elles s’inscrivent entre parenthèses :
- Si un seul auteur :
- Si deux auteurs :
Exemple :
- les ouvrages
- les articles
Les références sont alors présentées par ordre alphabétique en fonction du nom de famille du premier
auteur (et, pour un auteur, par ordre chronologique des dates de parution).
Une bibliographie s’adresse autant au spécialiste qu’au non-initié. Elle permettra de compléter la
connaissance de l’un, ou au contraire, d’initier l’autre. N’oubliez pas que pour construire votre
mémoire vous avez utilisé les bibliographies des autres et pu apprécier celles qui étaient bien faites.
Il s’agit d’un très bref résumé (entre 150 et 250 mots) du mémoire permettant au lecteur de décider
si son contenu l’intéresse. Le résumé est placé en général dans la couverture (sur la page de reliure
au dos du mémoire).
V – 2 – 8) Annexes
Elles font l’objet d’une pagination à part et doivent être numérotées en chiffres romains en majuscule
(I, II, III, IV,…).
On y place les copies du matériel utilisé dans l’expérience, trop volumineux pour être inclus dans le
corps du texte : questionnaire, images, résultats périphériques ou trop détaillés. Mais il ne doit y
avoir que les informations pertinentes, ciblées et, nécessaires à la compréhension du travail.
Il est très important d’inclure tous vos résultats. Cela permet à votre directeur, par exemple, de
déterminer si vous avez utilisé les analyses statistiques qui s’imposaient.
V – 3) PRESENTATION DU MEMOIRE
V – 3 – 1) Dactylographie
Page de couverture ;
Dédicaces, s’il y a lieu !
Remerciements, s’il y a lieu !
Table des matières ;
Listes des tableaux et des figures (avec indication des pages) ;
Abréviations, termes à définir ;
Résumé et Abstract
Introduction ;
Généralité ;
Matériel et méthode ;
Résultats
Conclusion ;
Bibliographie.
V – 3 – 3) Page de garde
La page de garde (voir modèle de l’école) doit contenir les éléments suivants :
le titre du mémoire ;
le thème ;
le nom de l’étudiant ;
le nom du directeur/rice ;
l'intitulé de la licence visée ;
la session de l’examen (mois, année).
V – 3 – 4) Pagination
La pagination en chiffre arabe commence à partir de la page de l’introduction. Les pages de garde, de
titre, les dédicaces, les remerciements, la table des matières, la liste des schémas et des tableaux
doivent faire l’objet d’une pagination à part (chiffres romains en minuscules :i, ii, iii ,iv, etc.). Les
Lorsqu’ils sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée juste après. Une liste des
tableaux et des figures doit être dressée si ceux-ci sont suffisamment nombreux.
Conclusion
La rédaction d’un mémoire est une belle aventure qui obéit au respect d’un certain nombre de
règles.