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L'innovation managériale en pratique

Semaine 1

Introduction

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Lisez la vidéo à partir de :: et suivez la


transcription0:00

[MUSIQUE] [MUSIQUE]

[MUSIQUE] [MUSIQUE]

Bienvenue dans ce MOOC intitulé l'innovation


managériale en pratique.

Vous aurez l'occasion de voir les thématiques


suivantes.

Ce qui change aujourd'hui dans les organisations.

L'innovation managériale en pratique dans de


nombreuses organisations.

Les entreprises de demain avec les innovations


managériales d'aujourd'hui.

Lisez la vidéo à partir de ::39 et suivez la


transcription0:39

Michel Barabel et Olivier Meier nous proposent de


réfléchir à ce qui change

aujourd'hui dans le fonctionnement des entreprises

dans le cadre de la première partie.

Ils présentent les nouvelles règles,

les limites du modèle command- control et la


dynamique des minoritaires.

Au travers de trois modules,


ils nous montrent en quoi l'entreprise et le
management sont en train de changer.

Lisez la vidéo à partir de :1:1 et suivez la


transcription1:01

J'aurai le plaisir de vous proposer dans la deuxième


partie

deux modules qui visent à définir ce que nous


entendons par innovation managériale

et comment cela se concrétise dans les entreprises.

Lisez la vidéo à partir de :1:12 et suivez la


transcription1:12

Je vous ferai faire un petit détour par quelques


innovations managériales

autour du monde.

Lisez la vidéo à partir de :1:18 et suivez la


transcription1:18

Ces deux modules seront complétés par le


témoignage de deux entreprises qui se sont

lancées dans des programmes d'innovation


managériale de manière différente.
Il s'agit de Groupama et de la Française des Jeux.

Ces deux entreprises qui témoignent ont publié leur


expérimentation dans le cadre

d'ouvrages.

Groupama a publié en 2017 L'innovation managériale


comme

accélérateur de transformation aux Éditions Eyrolles.

La Française des Jeux a publié en

2017 également La parole libérée aux Éditions


Eyrolles.

Lisez la vidéo à partir de :1:50 et suivez la


transcription1:50

La troisième partie vise à s'interroger sur l'impact de


toutes ces innovations

managériales sur le fonctionnement des entreprises


aujourd'hui et demain.

Boris Sirbey nous livre une analyse sur l'émergence

d'organisations de plus en plus ouvertes et


collaboratives.

Lisez la vidéo à partir de :2:5 et suivez la


transcription2:05

En complément, Jérémy Lamri parlera des nouvelles


compétences managériales.

Toujours dans cette troisième partie, je présenterai le


processus d'innovation

managériale comme pratique récurrente des


organisations.

L'innovation pour jouer son rôle disruptif et d'énergie

doit être renouvelée régulièrement.

Aussi, tout au long de ce MOOC, nous ne valorisons


pas une innovation managériale

en particulier mais le processus qui vise à faire évoluer


régulièrement

les pratiques de management en lien avec les


évolutions sociétales.

Lisez la vidéo à partir de :2:38 et suivez la


transcription2:38
Les entreprises de demain auront un processus
d'innovation managériale

comme elles ont des processus de recherche et de


développement produit.

Lisez la vidéo à partir de :2:48 et suivez la


transcription2:48

>> Les propos de ce MOOC sont en lien avec les


travaux réalisés avec des partenaires

entreprises de la Chaire Innovation Managériale et


Excellence Opérationnelle.

Créée en 2017, cette chaire comporte une dizaine de


partenaires, avec lesquels nous

développons des recherches-actions dont les


publications profitent à tous.

Ce MOOC développe le contenu d'un ouvrage intitulé


Innovation managériale,

publié aux Éditions Eyrolles.

Merci à tous les contributeurs de ce MOOC, et aux


partenaires de la

Chaire ESSEC Innovation Managériale et Excellence


Opérationnelle.

Bon MOOC et dans l'attente de toutes les innovations


managériales que

vous allez tester.

[AUDIO_VIDE]

Je vous ferai faire un petit détour par quelques innova‐


tions managériales : ajouté à la sélection. Appuyer sur
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Semaine 1

Les nouvelles règles

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Lisez la vidéo à partir de :: et suivez la


transcription0:00

[MUSIQUE]

[MUSIQUE] [MUSIQUE]

[MUSIQUE] Bonjour à tous.

Dans ce module, nous allons nous intéresser aux


caractéristiques de notre

environnement, de ce début du XIXe siècle et aux


conséquences que peut avoir cet

environnement sur les organisations.

En effet, en stratégie, on a un outil,

d'ailleurs vous le connaissez peut-être qui s'appelle la


PESTEL.

Chacune des lettres de cet outil correspondant a un


facteur environnemental

qui peut impacter de manière positive ou négative


l'organisation, soit à l'instant,
soit dans le futur, avec des opportunités et menaces
qu'ils peuvent générer.

Alors, le PESTEL, le P comme politique, le E comme


économique, le S comme

sociologique, le T comme technologique, le E comme


écologique et le L comme légal.

Lisez la vidéo à partir de ::57 et suivez la


transcription0:57

Quand on interroge les dirigeants et qu'on leur


demande les facteurs qui les

impactent le plus aujourd'hui et qui les impacteront le


plus demain,

ils citent systématiquement en premier le facteur


technologique.

Or, ce qui est intéressant, c'est qu'il y a une étude qui a


été réalisée en

2015 par le Forum Économique Mondial, qui montre


que dans les faits,

le facteur technologique est encastré avec d'autres


facteurs et que finalement,
les facteurs les plus impactants pour les organisations
de demain seront plutôt les

facteurs environnementaux avec des crises


écologiques majeures, économiques

avec l'augmentation des disparités de revenus et


peut-être un chômage de masse

avec l'arrivée des technologies et puis le facteur


étatique avec la crise des États.

Alors, qu'est-ce qu'on peut faire de tout cela quand on


est une organisation ?

La première question que j'ai envie de travailler avec


vous, c'est pourquoi

le facteur technologique est perçu comme la première


menace du côté des dirigeants?

C'est relativement simple.

En fait, il y a deux grandes lois en informatique.

La première s'appelle la loi de Moore.

Elle a édictée dans les années 50 et elle nous dit trois


choses
qui se sont vérifiées depuis les années 50.

La première, c'est que tous les deux ans,

la capacité de stockage est multipliée par deux.

Tous les deux ans,

la rapidité de diffusion de l'information est multipliée


par deux.

Et tous les deux ans,

la capacité de traitement des données est multipliée


par deux.

Grâce à la loi de Moore, on peut du coup avoir une


même capacité de traitement et

de puissance dans notre smartphone aujourd'hui que


ce qu'en avait la NASA à

l'époque pour lancer la fusée Apollo sur la Lune.

La conséquence, c'est de créer du nomadisme, de


nous permettre de pouvoir

travailler n'importe où, n'importe quand, sur n'importe


quel support et de générer
aussi des capacités de traitement et d'interprétation
des données comme jamais.

La deuxième grande loi de l'informatique, c'est la loi de


Metcalfe,

qui nous dit que dans le monde digital, un client acquis


est en réalité un

puissance deux, puisqu'on va aussi acquérir certains


membres de leur réseau,

ce qui fait que dans le monde digital,

on peut très rapidement acquérir un nombre de clients


conséquent

et atteindre des effets de seuil que le monde physique


ne permettait pas.

Lisez la vidéo à partir de :2:50 et suivez la


transcription2:50

Il y a une grande inflexion qui a été constatée par tous


les experts et qu'on

peut dater entre 2013 et 2014, qui est caractérisée par


deux choses.

Le premier, c'est que le smartphone est devenu un


outil universel qu'on utilise

pour notre vie privée et notre vie professionnelle, mais


aussi qu'il y a eu

à peu près dix technologies qui sont arrivées en même


temps à maturité.

Vous en connaissez certaines, le cloud, les


imprimantes 3D,

l'Internet des objets, la réalité virtuelle, la réalité


augmentée,

la Blockshell, l'intelligence artificielle et


l'automatisation.

Tout cela fait qu'aujourd'hui, notre monde

numérique nous impacte très fortement et change


notre rapport au monde.

Nous avons un nouveau rapport à la technologie.

Nous sommes tous devenus technophiles et accros à


nos outils.

Nous avons aussi un nouveau rapport au temps et à


l'espace.
L'espace s'est rétréci et le temps s'est accéléré avec
des principes

d'impatience et d'immédiateté.

Nous avons aussi un nouveau rapport à l'autorité,

voire même parfois un rejet de l'autorité, et aux


institutions.

Regardez la crise que connaissent les politiques, mais


également les grands

groupes et parfois des institutions comme l'école ou la


police.

Et puis, nous avons aussi le nouveau rapport aux


événements,

à la connaissance, au savoir, au travail et à


l'apprentissage.

Ce nouveau monde a des conséquences sur les


organisations.

En fait, en gros ça change tout.

Nouveaux concurrents, des licornes, des smartphones,


de nouveaux acteurs qui
profitent de la technologie pour s'implanter sur notre
marché.

Nouveaux business d'affaires, nouveaux procédés


industriels.

On parle de l'usine 4.0.

Nouveaux procédés, nouveaux outils,

nouvelles organisations et bien entendu, nouveau


management.

C'est pour cela qu'aujourd'hui, on considère que les


organisations

vivent dans ce qu'on appelle l'hypercompétitivité,

à savoir qu'elles doivent affronter des concurrents


beaucoup plus nombreux,

beaucoup plus rapides, et que leurs barrières à l'entrée


se sont rétrécies.

Souvenez-vous, au XXe siècle,

les organisations avaient un certain nombre de


grandes caractéristiques.

Une puissance financière, une part de marché,


la loyauté de leurs clients qu'elles connaissaient
depuis longtemps.

Et ces acquis solides les protégeaient des nouveaux


entrants.

Au XXIe siècle, ces barrières à l'entrée se fracassent


beaucoup plus rapidement.

Une startup peut lever dix millions d'euros sur le


marché et avoir la même

puissance d'investissement qu'un grand groupe.

Et grâce à la loi de Moore et de Metcalfe,

elles peuvent conquérir des bases de clientèle très


rapidement.

C'est pourquoi au XXIe siècle, les organisations n'ont


pas d'autres choix

que d'innover, mais attention, pas simplement innover


en termes de produits,

de services ou de procédés, innover aussi en matière


de management,

car ce qu'on a déterminé et ce qu'on a pu identifier,


c'est que sans innovation

managériale, l'innovation produits et services est de


moins bonne qualité.

En effet, en stratégie, on a un outil, : ajouté à la


sélection. Appuyer sur [CTRL + S] pour enregistrer en
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L'innovation managériale en pratique

Semaine 1

Les limites du modèle commande/contrôle

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Les limites du modèle commande/contrôle

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transcription0:00
[MUSIQUE]

[MUSIQUE] [MUSIQUE]

[MUSIQUE] L'entreprise traditionnellement peut se


définir

comme une entité économique, juridiquement


autonome, qui produit et fournit des biens

et services à des clients ou usagers en contrepartie


d'un prix.

Pour atteindre ce résultat, l'entreprise a donc été,

dans un premier temps, conçue comme un système


avant tout productif qu'il s'agit

d'optimiser ou de rationnaliser à travers un certain


nombre de règles et de

contraintes en ayant notamment recours à des


principes et méthodes d'inspiration

scientifique ou mécaniste issus des théories


traditionnelles en management

autour d'auteurs majeurs tels que Taylor, Fayol ou


encore Max Weber.
On peut ainsi caractériser l'entreprise traditionnelle

autour des principes suivants.

Tout d'abord, l'unicité de commandement de direction


qui évite les risques de

confusion et de dispersion en ayant un seul référent en


matière de commandement.

On peut également citer la coordination hiérarchique

où les relations entre dirigeants et collaborateurs

sont codifiées dans le cadre de relations verticales.

La centralisation des décisions mais aussi la


supervision et les mécanismes

de contrôle avec un contrôle strict et systématique du


travail effectué.

Également, la spécification des tâches et des


fonctions où chaque poste,

tâche et responsabilité sont définis avec un profil de


compétences dédié.

Également, la standardisation des process à travers


des règles,

codes et méthodes définis de façon précise.

Enfin, la séparation entre le travail de préparation et


celui d'exécution.

L'entreprise traditionnelle se présente dès lors comme


un système organisé et

hiérarchisé, réparti en fonctions clés dont l'objectif


final est le développement

continu des activités et la productivité ainsi que la


recherche de stabilité

interne à travers un système de rémunération


acceptable et équitable.

Mais cette vision de l'organisation en silos,

hiérarchisée, s'est progressivement heurtée à une


autre réalité

marquée par des changements profonds de


l'environnement qui ont mis à mal

certains fondements de l'organisation traditionnelle.

Désormais, loin de pouvoir anticiper et à fortiori


maîtriser l'ensemble des

activités, l'entreprise doit faire face à un


environnement dynamique,

incertain, complexe, mondialisé.

Dynamique compte tenu des évolutions techniques et


technologiques qui rendent

plus difficile la reproduction des expériences et


pratiques passées.

Incertain compte tenu de la permanence des


changements

qui limitent les possibilités d'évaluation et de


prévision.

Complexe également en raison de la multitude des


données à traiter

qui réduit bien souvent la capacité à analyser des


phénomènes observés.

Enfin, mondialisé, ce qui demande de la part des


entreprises une ouverture plus

grande, une meilleure réponse à une concurrence


désormais internationale
et nécessite bien souvent l'apport de ressources
extérieures à travers

différentes formes de coopération compte tenu du


dimensionnement des activités.

Lisez la vidéo à partir de :3:9 et suivez la


transcription3:09

C'est ce que des entreprises comme Kodak ont appris


à leurs dépens

sur le marché par exemple de la photo numérique,

en prenant notamment conscience qu'une


organisation, aussi puissante soit-elle,

qu'une gestion interne des ressources aussi forte


soit-elle,

ne peuvent à elles seules faire face à un


environnement dynamique et ouvert,

source de menaces mais également d'opportunités.

De tels changements ont par conséquent conduit à


repenser les modèles

d'organisation des entreprises avec un changement de


paradigme caractérisé

par le développement de systèmes plus ouverts,

structurés autour de six dimensions constitutives de


l'entreprise de demain.

Tout d'abord, le collectif où l'on part du principe que les


salariés ont

des capacités, de l'intérêt pour leur travail, un sens des


responsabilités et

une envie réelle d'être associés au projet de


l'entreprise.

Le connecté car fondé sur des échanges et des


interactions multiples et variés

en temps réel et hors des frontières de l'entreprise qui


conduit à profondément

modifier les pratiques de recrutement, de formation et


de management,

comme on peut déjà le voir dans des entreprises


comme Sony ou Walmart.

Le collaboratif dans la mesure où l'engagement,


la coopération et la valorisation des différences se
substituent

aux principes de division du travail, de contrôle direct


et de conformité sociale.

Cela passe notamment par le développement des


espaces de coworking mais également de

corpoworking créés pour les entreprises mais aussi


pour des publics extérieurs.

Lisez la vidéo à partir de :4:41 et suivez la


transcription4:41

On peut citer encore le créatif axé sur des questions


d'apprentissage et

d'innovation où l'on encourage l'initiative et


l'expérimentation.

Le culturel également à travers un management par


les valeurs

où il s'agira de valoriser à la fois la diversité des profils

mais également la compatibilité culturelle et


motivationnelle des candidats

comme l'ont très bien montré des entreprises comme


Monkey tie.

Enfin, le critique avec une exigence de plus en plus


grande pour les

questions de responsabilité sociale et sociétale et les


enjeux éthiques.

Lisez la vidéo à partir de :5:14 et suivez la


transcription5:14

L'entreprise de demain se présente donc comme un


système ouvert et interconnecté,

où la valeur est à rechercher dans l'expérience des


clients,

des utilisateurs et des collaborateurs.

On s'achemine par conséquent vers des organisations


en mode projet,

fédérant des équipes internes et externes,

où la finalité est d'apprendre à apprendre en


permanence dans une vision test and

learn, et pas simplement d'appliquer et d'exécuter.

Néanmoins, il serait une erreur de voir dans ces


nouvelles tendances

une uniformité des méthodes et des actions.

En effet, si chaque entreprise est désormais


confrontée à ce changement de

paradigme, il n'y a pas non plus de méthode


universelle.

Il importe à chaque fois de tenir compte de la diversité


des marchés

et de la spécificité du contexte de chaque entreprise.

[AUDIO_VIDE]

d'optimiser ou de rationnaliser à travers un certain


nombre de règles et de : ajouté à la sélection. Appuyer
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Semaine 1

La dynamique des minoritaires


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La dynamique des minoritaires

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transcription0:00

[MUSIQUE]

[MUSIQUE] [MUSIQUE]

[MUSIQUE] Traditionnellement, les normes, attitudes

et pratiques en vigueur dans une équipe de travail sont


régies par la majorité.

C'est en effet la majorité qui généralement

dispose des meilleures informations et qui est donc


normalement

la plus à même de remettre des récompenses ou des


sanctions.
Les travaux de Serge Moscovici en psychologie sociale
apportent un éclairage

original sur cette question en venant enrichir notre


compréhension des

phénomènes d'innovation et de changement dans le


cadre de relations de groupe.

À une vision unilatérale de l'influence qui prévalait


jusqu'ici,

Moscovici propose une vision plus dynamique et


symétrique

considérant que tout membre d'un groupe, quelle que


soit sa position,

est à la fois source et récepteur potentiel d'influence


sociale.

Selon cette conception, une minorité dans un groupe


peut donc aussi conduire à une

innovation en introduisant par exemple des modes de


pensée ou comportements nouveaux

ou en modifiant des visions préexistantes.

En particulier,
des innovations significatives peuvent se produire
lorsque la majorité

n'a pas de réponse a priori par rapport à un problème


qui lui est posé.

Elle peut dans ce cas laisser le champ libre à d'autres


initiatives

et interprétations.

C'est ainsi qu'une minorité, dotée d'un savoir-faire


spécifique, pourra dès

lors exercer une influence sur la majorité si elle


dispose d'une norme de rechange.

Elle s'efforcera alors de la faire connaître

en adoptant un comportement affirmé et déterminé.

Nous sommes alors dans le cas d'une majorité


anomique et d'une minorité

nomique, où l'innovation va s'opérer par influence


minoritaire,

mais encore faut-il comprendre comment s'opère une


telle dynamique et
la façon dont une minorité peut réussir, sans pour
autant recourir à la force,

à créer de l'innovation qui soit acceptée et reconnue


par tous.

À l'appui de l'observation et de différentes études de


cas,

il est possible d'identifier un certain nombre d'actions


qui peuvent contribuer

à augmenter les chances de succès d'une dynamique


collective, source d'innovation.

Lisez la vidéo à partir de :2:27 et suivez la


transcription2:27

Il convient tout d'abord de valoriser les différences.

La dynamique d'un groupe doit dans un premier


temps

viser à préserver les normes, valeurs et compétences

associées aux différents membres de l'organisation ou


du groupe de référence.

Le management doit notamment veiller à limiter le


risque de

domination culturelle d'une partie du groupe sur


l'autre.

Il importe également de développer son esprit


d'ouverture.

Dans ce type d'approche, il est essentiel

de développer une compréhension mutuelle entre les


membres d'un groupe.

Une façon de favoriser cette compréhension peut être,

au-delà des réunions de groupe, d'améliorer la

connaissance des profils existants et des


compétences à disposition,

afin de favoriser les interactions et les échanges entre


les personnes.

Lisez la vidéo à partir de :3:18 et suivez la


transcription3:18

L'objectif ici est de mieux évaluer les futures


combinaisons possibles de

ressources disponibles qui pourraient être utiles dans


le cadre de projets communs.

Lisez la vidéo à partir de :3:28 et suivez la


transcription3:28

Autre point important, le fait de mobiliser les équipes


autour d'un

problème d'ordre général d'intérêt supérieur.

Si l'on veut favoriser l'intelligence collective et


l'innovation,

il est essentiel que la coopération entre les membres


d'un groupe repose sur des

compétences de résolution de problème, d'intérêt


général supérieur.

Il importe ici de mettre en avant un enjeu concret,

réel et légitime, qui pourrait affecter l'avenir de


l'équipe,

comme par exemple une menace de disparition, un


changement d'organisation,

une question de survie économique ou d'obsolescence


d'activité.
Lisez la vidéo à partir de :4:7 et suivez la
transcription4:07

Naturellement, ces événements ne sont pas toujours


prévisibles ou souhaitables

mais ils illustrent la portée du problème

où une dynamique de groupe peut prendre forme et se


développer.

Lisez la vidéo à partir de :4:20 et suivez la


transcription4:20

On retrouve ici l'idée de problématisation

développée par des auteurs comme Callon et Latour


en sociologie de l'innovation.

Il s'agit ici de faire prendre conscience à un certain


nombre d'acteurs

qu'ils sont concernés par un problème d'ampleur et


que tous

peuvent trouver intérêt à coopérer dans le cadre d'une


solution commune.

Lisez la vidéo à partir de :4:41 et suivez la


transcription4:41
Il convient aussi de favoriser un mode de participation
spontanée,

consensuelle plutôt que normalisée, en s'intéressant


avant tout aux problèmes

à résoudre et non pas au processus de résolution.

Il s'agit dans ce domaine d'éviter d'appliquer des


procédures et techniques

existantes qui limitent bien souvent la créativité et


donc l'innovation.

Autre action utile, le fait d'équilibrer coopération et


hiérarchie.

Bien qu'il soit indéniable que le succès d'intégration

dépende des contributions de chacun, il est nécessaire


d'éviter le statu quo.

D'ailleurs un processus caractérisé par la recherche de


solutions acceptables

sous forme de compromis ou de consensus mou, pour


éviter les désaccords,

peut conduire à des résultats contraires à ceux


escomptés.

Il est donc essentiel que le nouveau groupe

repose sur un système d'autorité unique.

Cela ne signifie pas que la majorité doit se comporter


comme un conquérant,

bien au contraire.

Elle doit d'abord assurer la cohérence et fournir un


cadre de collaboration.

De même, les membres du groupe minoritaire doivent


être considérés comme une minorité

influente et doivent être intégrés au projet,

à l'instar de ce que suggèrent Callon et Latour en


matière d'intéressement,

lorsqu'ils évoquent l'importance de l'engagement des


acteurs

dans toute dynamique collective importante et


innovante.

Autre élément important,


admettre ses propres faiblesses pour légitimer les
contributions de l'autre.

Dans ce type de situation, la majorité doit savoir


reconnaître des insuffisances

ou des limites pour mener à bien le projet.

En effet, c'est la condition indispensable pour qu'une


véritable collaboration

entre les parties puissent s'opérer et conduire à des


initiatives fortes

de la part de la minorité.

L'innovation managériale en pratique

Semaine 2

Définition de l'innovation managériale

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Lisez la vidéo à partir de :: et suivez la


transcription0:00

[MUSIQUE]

[MUSIQUE] [MUSIQUE]

[MUSIQUE] Pourquoi et comment l'innovation


managériale?

Pourquoi? Parce qu'il faut adapter en permanence les

modes de management à l'évolution sociétale et aux


besoins des entreprises.

Lisez la vidéo à partir de ::31 et suivez la


transcription0:31

Aujourd'hui, pour caractériser cette évolution très


forte,

nous utilisons deux notions, la notion CODI et la notion


opt-in.

Lisez la vidéo à partir de ::40 et suivez la


transcription0:40

Que signifient ces deux notions?

CODI, c'est l'association de CO et DI, CO pour


collaboratif et DI pour digital.

Le collaboratif signifie le fait de faire participer de


nombreuses

parties prenantes à la décision et à l'innovation dans


l'entreprise.

Lisez la vidéo à partir de ::59 et suivez la


transcription0:59

Le digital est devenu une technologie

prépondérante dans nos modes de fonctionnement.

On parle de révolution digitale, de transformation


digitale.

Quel est d'après vous l'objet que l'on manipule le plus


dans une journée?

Lisez la vidéo à partir de :1:12 et suivez la


transcription1:12

Il s'agit du smartphone.
On le manipule 221 fois en moyenne par jour.

Peut-être que certains le manipulent beaucoup plus et


peut-être êtes-vous

en train de regarder un certain nombre de choses en


ce moment même.

La deuxième notion est opt-in, opt pour optimisation, in


pour innovation.

Un travail que nou


Dernière modification : 4:29 PM

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