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Document d’étude examen 2 – Neuro II

Lecture cours 1 : Chapitre 18 du livre obligatoire "Mécanismes centraux des processus


émotionnels "

 Premières théories des mécanismes des processus émotionnels


o Théorie de James-Lange (la théorie de l’émotion): l’émotion traduit la réponse
aux modifications physiologiques intervenant dans le corps (approche dépassée)
(l’organisme réagit avec l’émotion)
o Théorie de Cannon-Bard : l’expérience émotionnelle pouvait intervenir
indépendamment l’expression émotionnelle (émotions peuvent être ressenti
sans percevoir de modifications physiologiques; pas de corrélation entre
émotion et état du corps). Le thalamus joue un rôle particulier dans la
perception émotionnelle.
o Processus émotionnels inconscients : les informations sensorielles peuvent
induire des effets émotionnels sur le cerveau de façon totalement inconsciente
(Ohman, Dolan et all) (émotion comme inconsciente dans certains cas)
 Concept de système limbique
o Lobe limbique de Broca : cortex qui entoure le corps calleux (ne disait pas que
c’était impliqué dans les émotions; mais on s’est rendu compte après que oui)
(structures principales : gyrus singulaire, cortex temporal médian et
l’hippocampe)
o Circuit de Papez : système de l’émotion paroi médiane du cerveau (relie cortex à
l’hypothalamus). Il pensait que le cortex était impliqué dans l’émotion
(structures principales : néocortex, cortex cingulaire, hippocampe,
hypothalamus, thalamus antérieur)
o Difficultés posées par le concept d’un système de l’émotion unique : les
émotions sont très diversifiées; rien ne laisse penser que juste un système est
impliqué.
 Théories des émotions et représentations neuronales
o Théories actuelles des processus émotionnels fondamentaux : certaines
émotions jugées fondamentales apparaissent comme caractère unique et
universel, quelle que soit la culture des sujets qui les expriment ou les
ressentent. Émotions fondamentales : peur, joie, colère, tristesse, effet de
surprise (les différentes émotions auraient des circuits neuronaux spécifiques.
o Théories dimensionnelles des émotions : les émotions peuvent être dissociées
en éléments plus petits, susceptibles d’être combinés entre eux et en quantité
différentes (ex : émotion forte-faible, émotion agréable-désagréable) Sous-
variante : théories psychologiques constructionnistes des émotions (briques
élémentaires des émotions)
o Qu’est-ce qu’une émotion? Pas encore de réponse 100% précise à ce jour
 Peur et amygdale
o Syndrome de Klüver-Bucy : Suite à une lobectomie temporale pour diminuer la
peur, comportements particuliers (pas de reconnaissance visuel, troubles
émotionels (diminution de la peur et de l’agressivité), tendance orale,
hypersexualité)
o Anatomie de l’amygdale : partie inféromédiane du lobe temporal. Composée de
3 groupes de noyau : basolatéraux, corticomédians et centrale. L’info de tous les
systèmes sensoriels convergent vers les noyaux amygdaliens. Amygdale reliée à
l’hypothalamus par 2 voies : voie ventrale amygdalofuge et stria terminalis.
o Effets de lésions et de stimulation de l’amygdale : affaiblit les émotions, réduit la
peur et l’agressivité, déficit émotionel en lien avec la peur, la colère, la tristesse
et le dégoût, difficulté de reconnaissances des émotions
o Circuit neuronal de la peur apprise : conditionnement des neurones de
l’amygdale. L’info sensoriel → noyaux basolatéraux→ noyau central →
hypothalamus et substance grise périaqueducale
 Colère et agressivité
o Amygdale et agressivité
o Au-delà de l’amygdale, les circuits de la colère et de l’agressivité :
hypothalamus, mésencéphale
o Sérotonine et régulation de la colère et de l’agressivité

Cours du vendredi 10 février 2023 – Émotions (cours annulé… Les trucs importants pour
l’exam seront présenté en début de cours vendredi prochain)

Émotions – Plan

 Distinction entre émotion et sentiment


 Expérience émotionnelle
 Expression émotionnelle
 Six groupes neurofonctionnels impliqués dans l’analyse émotionnelle
 L’amour, l’amour, encore l’amour

Émotion (comportement)

 Patron de réponses produites par le cerveau lorsqu’il détecte la présence d’un stimulus
émotionnellement « compétent »
o Ex: figer ou prendre la fuite par peur
 Publique, directement observable pour le comportement
 Consciente pour le comportement ou non (automatique) (sans que ce soit volontaire)
 Façonnée par l’évolution (innée) afin de répondre à certaines classes de stimuli avec
certains répertoires d’actions
o Ex : réponse de peur qui est transmises aux générations futures pour assurer la
survie
 Par apprentissage associatif avec ce qui est inné, d’autres stimuli deviennent
émotionnellement « compétents »
o Ex : conditionnement classique; stimulus inconditionnel=sang; stimulus
conditionné=aiguilles
 Altère le fonctionnement cérébral (il y a un déplacement attentionnel vers quelque
chose potentiellement préoccupant)

Sentiment (cognitif)

 Représentation mentale des changements physiologiques qui caractérisent l’émotion


o Ex: peur = sentir son cœur battre
 Privé, subjectif, difficilement observable (prendre conscience des changements
physiologique)
 Conséquence consciente directe de l’émotion
 Amplifie l’impact d’une situation, l’apprentissage et la probabilité que des situations
semblables soient anticipées dans l’avenir (donner une saillance supplémentaire à un
événement pour que l’apprentissage se fasse; l’apprentissage est plus important
lorsqu’associé avec une émotion)

Expression et expérience émotionnelles

 Émotion = Expression (le comportement; ce qu’on montre)


 Sentiment = Expérience (aspect psychologique)


Expérience émotionnelle


 Axe des y : variation Axes des x : position de la lésion
 Plus la lésion est haute dans la moelle épinière, plus la perte d’expérience émotionnelle
est sévère Importance des marqueurs somatiques
 Pour avoir un sentiment, il faut capter l’information et donc les infos sensorielles sont
importantes
 Changements des expériences émotionnelles après une lésion à la moelle épinière
 Plus c’est haut, plus la perte émotionnelle est élevée, sauf pour la lésion au nerf sacré
(augmentation de la peur (serait lié à la perte de mobilité))

Technique de MEG

 Légende
o La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de mesure des champs
magnétiques à la surface du crâne induits par l'activité électrique des neurones;
elle est moins sujette aux distorsions que l’électroencéphalogramme (EEG)

Devis expérimental

 15 hommes âgés entre 20 et 45 ans


 180 films de 10s d’images plaisantes (érotique), déplaisantes (épeurant/dégoûtant),
neutres (nature/objet)


o Les gens devaient fixer l’ellipse pour ne pas avoir de mouvement des yeux et
interférer avec le signal
 Instructions: Fixer le centre de l’ellipse, porter attention aux stimuli, faire l’expérience
des émotions que les stimuli génèrent et coter l’émotion sur deux échelles (valence et
activation)
 Mesures: cotation des émotions, magnétoencéphalographie (MEG),
électrocardiogramme (ECG) (changements physiologiques)

Cotation valence et activation ressentie (donc le sentiment)


 Axe des y : intensité Axe des x : négatif-positif
 Validation de la valence:
o Images dites « déplaisantes » se voient attribuer une valence plus négative que
les images dites « neutres »; inverse pour les images dites « plaisantes »
 Activation ressentie:
o Déplaisantes > Neutres
o Plaisantes > Neutres
o Plaisantes > Déplaisantes
 Intensité en moyenne plus élevée pour les stimuli positifs
Changement rythme cardiaque au début du stimulus


 Légende
o bpm: battements par minutes
o ms: millisecondes
o SNA: systèmes nerveux autonome
 Patron triphasique (décélération, accélération, décélération) illustre les différences de
vitesse entre SNA para- et sympathique
 Décélération initiale plus marquée si stimulus est compétent ET déplaisant
 Pic d’accélération à ±4000 ms plus prononcé pour plaisants que déplaisant
 Accélération soutenue pour stimuli compétents par opposition à alternance marquée
augmentation/ diminution d’un 500 ms au suivant pour stimuli neutres
 Il existe une signature physiologique pour chaque valence des stimuli
 Décélération est débalancement entre l’activation entre SN parasympathique et SN
sympatique.
 Décélération plus importante pour des images déplaisantes
 Les phases sont au niveau des lignes
 Augmentation soutenue pour les stimulus agréables
 Augmentation par phase pour stimulus neutre
 Augmentation soutenue pour les stimuli déplaisants
 Le cerveau capte et interprète les différences entre les patrons physiologiques de
valence et est capable de les interpréter

Propagation de l’activation cérébrale (statique)


 Les mêmes structures vont s’activer peu importe la valence du stimulus, c’est la force
d’activation qui va varier
 Trois périodes chronologiques:
o 1) À 70 ms, activation du Cx visuel primaire suivie, à 100 ms, d’une activation
précoce et brève du pole temporal, du cortex orbitofrontal et des amygdales;
entre 100 et 200 ms, l’activité s’étend au reste du Cx occipital puis dans la voie
visuelle dorsale (du Cx occipital au Cx pariétal) + Cx cingulaire postérieur
(localisation visuelle)
o 2) Entre 200 et 240 ms, l’activité se propage dans la voie visuelle ventrale (du Cx
occipital au pole temporal) + insula (cortex insulaire)
o 3) À 330 ms et après, une activité intense apparaît dans le Cx temporal, le Cx
orbitofrontal, le Cx frontal, le Cx somatosensoriel et l’insula (reconnaissance des
objets

Propagation de l’activation cérébrale (dynamique) (Voir vidéo sur mon portail)

Principaux constats

 Les aires visuelles primaires procèdent au relais rapide de l’information visuelle


primitive vers le « système affectif antérieur » (pole temporal incluant l’amygdale et Cx
orbitofrontal) (traitement initial pour savoir si c’est émotionnellement compétent ou
pas)
 Ce traitement précoce par le système affectif antérieur est rapidement suivi par
l’activation des aires striées et extra-striées, notamment la voie dorsale (occipito-
pariétale) responsable de l’attention visuelle puis la voie ventrale (occipito- temporale)
qui permet la reconnaissance visuelle
 Par conséquent, il semble que le traitement affectif précoce commande l’attention
visuelle avant même que le traitement visuel de base sur les stimuli ait été complété
 ** Activations plus intenses quand stimulus est émotionnellement compétent, ce qui
serait permis par un traitement précoce du système affectif antérieur, ce qui module le
reste de l’activation cérébrale pour avoir un traitement plus important de cette activité
là, ce qui augmente la saillance du stimulus et permet de lui porter attention
Corrélation activité ACC-INS et niveau d’activation perçu


 Corrélation est présente dans l’hémisphère gauche (graphique en haut à gauche)
 Même si on voit une augmentation de la corrélation, on ne voit pas une corrélation
significative, on atteint un plateau (graphique en bas à droite)
 Est-ce que l’activation ressentie est associée à une augmentation de l’activité cérébrale?
 Légende
o ACC: Cortex cingulaire antérieur; INS: insula
o Ligne supérieur pleine: seuil de signification corrigé; ligne inférieure pointillée:
seuil brut
o Cercle rouge: corrélation significative
o Zone grise: région d’intérêt

Corrélation activité SI-SII et niveau d’activation perçu


 Ici, on voit des corrélations significatives partout sauf dans le SII gauche
 Légende
o SI: Cx somatosensoriel primaire
o SII: Cx somatosensoriel secondaire

Conclusions

 À l’exception de INS, l’activité dans les régions connues pour être impliquées dans les
sentiments, comme ACC, SI et SII, corrèle à un seuil alpha corrigé avec l’activation
ressentie par les sujets entre 350 à 500 ms après le début d’un stimulus compétent
(image plaisante ou déplaisante) dans au moins un des deux hémisphères
 L’activité du ACC pourrait refléter une attention portée sur les changements corporels
qui accompagnent l’activation ressentie par les sujets et dans la genèse des actions
 Effets significatifs dans SI-SII indiquent que les informations provenant de la peau, des
muscles et du squelette jouent un rôle important dans la genèse des sentiments envers
les stimuli
 Absence d’effet significatif dans INS suggère que cette structure n’est pas nécessaire
pour générer les sentiments
 **L’information périphérique est plus importante que l’information interne dans la
genèse des sentiments

Les sentiments ne sont pas abolis par une lésion de l’insula (créé par une lésion due au virus de
l’herpès)


 Légende
o Ligne rouge: localisation de l’insula
o Ligne rouge pointillée: site de la lésion à l’insula consécutive à une encéphalite
due au virus de l’herpès
 Intacts après lésion
o Douleur
o Démangeaisons
o Chatouillement
o Plaisir
o Tristesse
o Appréhension
o Irritation
o Compassion
o Faim
o Soif
o distension de la vessie et du colon
 Comment expliquer que l’insula est activée durant l’expérience des sentiments alors
qu’elle n’est de toute évidence pas nécessaire à la genèse des sentiments?

Conclusions

 À l’exception de INS, l’activité dans les régions connues pour être impliquées dans les
sentiments, comme ACC, SI et SII, corrèle à un seuil alpha corrigé avec l’activation
ressentie par les sujets entre 350 à 500 ms après le début d’un stimulus compétent
(image plaisante ou déplaisante) dans au moins un des deux hémisphères
 L’activité du ACC pourrait refléter une attention portée sur les changements corporels
qui accompagnent l’activation ressentie par les sujets et dans le genèse des actions
 Effets significatifs dans SI-SII indiquent que les informations provenant de la peau, des
muscles et du squelette jouent un rôle important dans la genèse des sentiments envers
les stimuli
 Absence d’effet significatif dans INS suggère que cette structure n’est pas nécessaire
pour générer les sentiments
 Même si non nécessaire à l’étape de genèse, INS jouerait probablement un rôle
modulateur dans l’expérience des sentiments

Circuits intéroceptifs: genèse et modulation des sentiments


 L’information est relayée par l’insula ce qui lui donne un rôle de modulateur
(hypothèse)
 Un traitement grossier de l’info somatique se fait dans les structures de bases
 Ce qui a un impact sur la genèse de sentiments
 D’autres indirectes passent par la moelle
 Certaines projections plus directes vers le thalamus
 Légende
o C/Ad fibers: fibres nociceptrices impliquées dans la douleur et la température
o Lamina I: neurones de projection de la corne dorsale de la moelle
o AP: Aire postrema responsable des vomissements
o Vagus: nerf vague
o NTS: noyau du tractus solitaire sur lequel convergent les informations en
provenance des viscères
o PBN: noyau parabrachial impliqué dans le goût
o PAG: substance grise périaquéducale impliquée dans la douleur et les
comportements de défense
o SC: colliculus supérieur impliqué dans le mouvement des yeux

Sentiment et neuroanatomie

 A pour corrélats anatomiques des régions impliquées dans les sensations corporelles: Cx
somatosensoriel (sensations tactiles périphériques), Cx cingulaire (attention/genèse de
l’action, douleur), insula (intéroception)

Expression émotionnelle

Conditionnement de peur

 Joseph LeDoux NYU


 Permet d’évaluer la réponse émotionnelle facilement

 Rappel du conditionnement classique
 Légende
o SN: stimulus neutre; SI: stimulus inconditionnel; SC: stimulus conditionnel
o RN: réponse neutre; RI: réponse inconditionnelle; RC: réponse conditionnelle

Exemples de peurs apprises

 Éclair
 Aiguille
 Peur du ridicule
 Chien
 Araignée
 Saveurs acides ou amères
 Les deux stimuli arrivent en même temps il est donc impossible pour le noyau latéral de
l’amygdale de faire la différence entre ce qui est aversif et ce qui ne l’est pas
 Peut quand même se faire quand les stimuli sont présentés de manière séquentielle
 Amygdale va attribuer la valence émotionnelle au stimulus ce qui explique pourquoi
l’apprentissage est robuste
 Amygdale est impliquée dans des réponses autres que la peur ex : amour,tristesse
 Hormone de stress, pression sanguine figer; ce qui fournit une réponse émotionnelle en
fait
 Légende
o CGM: corps genouillé médian
o VLP: ventrolatéral postérieur
o CG: noyau gris centraux
o LA: noyau latéral de l’amygdale
o CE: noyau central de l’amygdale
o LH: noyaux latéral hypothalamus
o PVN: noyau paraventriculaire de l’hypothalamus
o PLT : potentialisation à long-terme
 Légende
o PVN: noyau paraventriculaire de l’hypothalamus
o LH: noyau latéral de l’hypothalamus
o CRH: hormone de libération de la corticotropine
o ACTH: hormone adénocorticotropique
o SNS: système nerveux sympathique
 Réponse rapide à un stresseur:
o LH active SNS qui commande aux médullosurrénales de produire l’adrénaline
 Réponse lente à un stresseur:
o PVN libère la CRH vers la grande pituitaire qui libère l’ACTH vers les
corticosurrénales qui produisent le cortisol

 Rôle de l’amygdale à 2 niveaux : rapide et lent


 Face à un danger, le thalamus achemine une info grossière sur le stimulus en direction
de l’amygdale (voie rapide) (se questionne si l’on doit produire une réponse urgente)
 Plus tard, une information ayant subi une analyse plus poussée par les aires sensorielles
corticales est communiquée à l’amygdale (voie lente)
 L’aspect émotionnel a donc préséance sur le traitement plus poussé de l’info visuelle et
peut vraisemblablement exercer une influence sur ce traitement (vu que c’est
bidirectionnel, on vient moduler le traitement sensoriel (+ ou -) et l’activation
émotionnelle (amygdale))
 *Traitement affectif antérieur se fait vers l’amygdale, qui vient moduler le reste de
l’activation, par exemple à quel point il a besoin d'être traité ce qui explique pourquoi
les stimuli émotionnels sont traités de manière plus intense

Connectivité fonctionnelle de l’amygdale


 Thalamus et Cx sensoriel projettent l’info sur le stimulus vers l’amygdale
 Amygdale a des connections réciproques avec le Cx sensoriel, l’hippocampe
(apprentissage et mémoire) et le Cx préfrontal (fonctions exécutives)
 L’hippocampe a aussi des projections réciproques avec le Cx préfrontal
 Les interrelations entre ces structures et le Cx préfrontal assurent la mise en place
d’actions précoces et tardives face au stimulus
 Système limbique inclus amygdale et parfois hippocampe
 Cc préfrontal est surtout inhibiteur; hippocampe=contextualisation de l’émotion
 Sc contexte : rôle de l'hipp est d'apprendre dans quel contexte (lieu) on doit déclencher
une réponse de peur. Changement de localisation (ce changement se présente
seulement dans la condition contexte; effet beaucoup majeur ce qui permet de
contextualiser l'apprentissage de peur
 SC son : apparition ou disparition du champ loc. en fonction des cellules
o Gain d’activation associé à l’endroit du son
o Perte d’activation : pas expliqué
 On fait un conditionnement de peur avec le choc et le son et un avec l'environnement et
le son
 Généralisation des phobies serait due à un dysfonctionnement de l'hippocampe

Apprentissage de peur

 « Pour »
o Rapide et résistant
o Défense adaptée contre les dangers (fuite, évitement)
o Réduit le besoin de réapprendre face au danger
 « Contre »
o Manque de flexibilité envers les conditions changeantes de l’environnement
peut conduire à des réponses non adaptées
o Risque de troubles anxieux
 Conclusion:
o Capacité de renversement des peurs est essentielle

 Les cellules de place de l’hippocampe pourraient également contribuer à l’extinction de


l’apprentissage de peur par le changement de localisation (remapping) (À noter que ce
n’est pas le seul moyen)
 Même chose que l'autre étude mais avec une phase d'extinction même résultat de
remapping lorsqu'associé avec l'environnement sauf pour certaines cellules qui en ont
pas pendant la phase d'apprentissage, mais seulement pendant la phase d'extinction on
élargi le rôle de l'hippocampe

Procédure

 17 participants (9 hommes) de 18-31 ans


 Pour pas que l'apprentissage soit trop facile; dans la phase de renversement, c’était le B
qui donnait le choc
 Mesures recueillies: réponse galvanique (indice d’émotivité) et images d’IRMf montrant
l’activation dans le cortex préfrontal ventromédian (PFCvm) (niveau de sudation des
doigts)
 Légende
o Réponse galvanique: aussi appelée « électrodermale »; sous l’effet du stress ou
d’une émotion, l’épiderme sécrète une micro-sudation qui améliore sa
conductibilité électrique

Résultats galvaniques et PFCvm

 Couleurs= phases; quand la personne a appris, on voit une réponse préférentielle


 Réponse galvanique + intense au S+ durant l’acquisition précoce et avancée ainsi qu’au
nouveau S+ durant le renversement avancé
 PFCvm + activé par le S- aux deux stades d’acquisition et par le nouveau S- au stade de
renversement avancé
1) Dans chaque phase, PFCvm plus désactivé quand stimulus danger que stimulus sûreté
2) Différence d’activation du PFCvm entre danger et sûreté est + grande durant
renversement
3) Activation PFCvm au nouveau S- supérieure à celle du S- original de l’acquisition
4) Dans le cas des deux S+, la faible différence entre les phases n’est pas significative

Conclusions sur PFCvm

 Activation PFCvm associée au stimulus non prédictif (ou S-) du danger


 PFCvm capable de dissocier le stimulus non prédictif de la phase de renversement
(nouveau S-) du stimulus non prédictif de la phase d’acquisition (S- original)
o Activation PFCvm est la plus forte quand un stimulus auparavant dangereux (S+
original) est devenu sécuritaire (nouveau S-)
 Deux rôles possibles du PFCvm: offrir 1) un signal sélectif de sûreté pendant que prend
place la réponse de peur (pour projeter attention ailleurs) ou 2) un signal de
récompense associée à l’absence du choc suite à l’ancien S+ devenu nouveau S-
(permettrait d’expliquer pourquoi l’activation du PFCvm est plus forte pour le nouveau
S- que pour le S- original) (est important dans l’extinction de la peur)

Conclusions générales

 Le PFCvm, d’une part, et le striatum et l’amygdale, d’autre part, participent au


conditionnement de peur dans des directions opposées: le PFCvm répond de façon
préférentielle aux stimuli sécuritaires alors que le striatum et l’amygdale répondent aux
stimuli associés au danger
 Ainsi, la réponse de peur envers le S+ original et le transfert de cette réponse vers un
nouveau S+ est prise en charge par un réseau de structures impliquant l’amygdale et le
striatum
 De plus, l’activation de l’amygdale culmine au tout début du conditionnement de peur
tandis que celle du striatum est maximale durant l’acquisition avancée, ce qui appuie
l’hypothèse d’une place centrale de l’amygdale dans cette forme d’apprentissage
Émotion et neuroanatomie

 Implique plusieurs régions du système limbique (en vert) dont les principales sont : Cx
préfrontal (but/plan d’action), ganglions de la base (ex. figer), amygdale (valence des
stimuli), hypothalamus (ex. élévation de la pression sanguine, hormones de stress),
thalamus (relais de l’information sensorielle)
 Hippocampe a un rôle indirect

Évolution de l’amour : de la date Tinder au mariage

 Nouvel amour entraînerait une activation dans des régions impliquées dans le système
de la récompense et de la motivation (p. ex., aire tegmentale ventrale, noyau caudé, cx
cingulaire antérieur, noyau accumbens et insula)
o On regarde le patron d'activation différentiel entre la photo du nouvel amour et
des proches
o Patron d’activation similaire à la dépendance aux substances

o
o Légende
 NAc: noyau accumbens
 STN: noyau sous-thalamique
 SN: substance noire
 VTA: aire tegmentale ventrale
 Activation du système de récompense/motivation (aire tegmentale ventrale, striatum,
noyau caudé, noyau accumbens) et de l’attachement (substance noire, cx insulaire, cx
cingulaire antérieur et postérieur) également présente chez les partenaires de longue
date

o
o Corrélation positive entre la durée de la relation et l'activation du noyau caudé
et de l'accumbens
o Légende
 NAcc: noyau accumbens
 SN: substance noire
 VTA: aire tegmentale ventrale
 Changements persistants dans la connectivité fonctionnelle des systèmes de la
récompense/motivation et des émotions (cx cingulaire antérieur dorsal, insula, noyau
caudé, amygdale, noyau accumbens) et de la cognition sociale (jonction temporo-
pariétale, cortex cingulaire postérieur)
o

o Sans même montrer de photos, on voit une plus grande connectivité


o Légende
 dACC : cx cingulaire antérieur dorsal
 TPJ : jonction temporopariétale
 PCC : cx cingulaire postérieur
 LG : in-love group
 SG : single group
o Relation longue date favorise l'interaction sociale plus régulière
Cours 5 – Émotions, mécanismes homéostatiques et motivation (Premier cours post-exam,
pour voir les notions importantes du cours sur les émotions, voir ci-dessus)

Motivation

 Homéostasie et motivation
 Thermorégulation
 Alimentation
 * À part la respiration qui est prise en charge par tronc cérébral, les autres mécanismes
de survie (alimentation, chaleur, hydratation) sont pris en charge par des mécanismes
d'homéostasie

Comportements motivés

 Régulateurs
o Motivés par la nécessité de survivre et contrôlés par des mécanismes
d’homéostasie (milieu interne?)
o Exemples: régulation de la température corporelle et de l’alimentation
 Non-Régulateurs
o Tout comportement non contrôlé par des mécanismes d’homéostasie et
influencé par le milieu externe (un peu plus influencés par les facteurs externes
que les régulateurs mais pas forcément)
o Exemples: sexualité, comportement parental, agression, curiosité
 Légende
o Homéostasie: Équilibre ou maintien d’un état interne stable; alternativement,
mécanismes responsables de ce maintien
 * On a des zones critiques où on doit se situer, si on en dévie, on a des comportements
motivés pour retourner à l'équilibre

Homéostasie

 ex. d'un mécanisme serait la réponse de stress, qui implique la libération de coristol, qui
fait une rétroaction négative pour cesser la réponse de stress
Mécanismes d’homéostasie

 1) Détection d’erreur: Compare l’état physiologique actuel à une valeur (zone) cible et
détermine si un déficit existe
 2) Correction d’erreur: Active les réponses appropriées à l’erreur détectée
 3) Rétroaction négative: Désactive les réponses précédentes suite à la correction du
déficit
 L’homéostasie est constamment compromise
 Les mécanismes d’homéostasie sont essentiels pour détecter les écarts, compenser
pour ces fluctuations et créer une relative stabilité dans le temps

Motivation

 Ensemble des pulsions qui poussent l’organisme à agir pour combler un déficit et
rétablir l’équilibre

 Fonction organisatrice: Combiner plusieurs composantes comportementales en une


séquence cohérente orientée vers un but (lien avec fonctions exécutives, mettre en
place les stratégies pour arriver à un but.)
 Fonction activatrice: Augmenter l’état général d’alerte et fournir l’énergie nécessaire à
la production des comportements (motivation va permettre d'activer l'organisme assez
pour qu'il soit capable d'aller combler le déficit)
 Fonction directrice: Détourner les comportements en cours dans la direction d’un but
spécifique

Thermorégulation

 Le corps doit travailler pour préserver cette température en dépit des conditions
environnementales

Trois thermostats du système nerveux

 Hypothalamus : Source centrale


 Tronc et moelle : Sources périphériques, Température des membres, du thorax, des
viscères et du visage (vont capter les infos en périphérie)

Circuit spinothalamique

 Informations de la température en périphérie


 Utilisent le même trajet que les sensations nociceptives

Trois thermostats du système nerveux

 Hypothalamus : Source centrale, Température du sang ainsi que infos prévenant du


tronc et de la moelle
 Tronc et moelle : Sources périphériques, Température des membres, du thorax, des
viscères et du visage


 Tronc est plus associé à la température du visage via les nerfs trijumeaux
 Différence sources d’information entre tronc et moelle??? C’est bien ce qui est noté
 Hypothalamus : détection et correction plus rapide
 La détection est de moins en moins précise plus on descend dans les structures
 Zone cible : zone où la structure détecte et corrige une erreur

Différences de sensibilité entre les thermostats

 Sang (hypothalamus) : avantage d’être plus précis


 Comme l’hypothalamus réagit avec une plus grande amplitude, la motivation va être
plus intense
 Peut commander des décisions vers les autres structures
 L'hypophyse peut déclencher le système endocrinien pour réguler la température

Hypothalamus et thermorégulation

Réponse au froid: Noyau hypothalamique postérieur


 Se fier au schéma sans image pour la cascade de réponse au froid
 Augmentation du métabolisme des cellules, production d'énergie est associée à une
production de chaleur

 2 voies : système endocrinien et système nerveux autonome sympathique
 Contractions musculaires : aide à se réchauffer
 Métabolisme des gras bruns; surtout au niveau du cou; gras abondants chez les animaux
qui hibernent mais aussi chez les humains, surtout chez les enfants (Blanc : tissus
adipeux qui protègent les tissus; Brun : riche en fer)
 Vasoconstriction : se contracte pour avoir moins de surface et réduire dim chaleur

Réponse au chaud: Noyau hypothalamique antérieur


 Pas le système endocrinien ici..
DÉPANNAGE 21 FÉVRIER











ALIMENTATION (REPRISE ICI 17 MARS)


Alimentation

 Le corps répond à une valeur cible en termes de nutriments


 Vont diviser en 3 groupes afin de faire varier leur poids
 On les laisse s'alimenter normalement après
 Le poids vient se réguler naturellement
 L'alimentation est régulée par des mécanismes physiologiques orientées vers des
valeurs cibles, davantage axées vers le rythme métabolique que le poids

Anabolisme associé à la prise alimentaire

 Chez l'humain, ce serait différent, parce que les facteurs environnementaux et exécutifs
viennent moduler ex. horaire, diète, etc. où on vient prendre des décisions qui rendent
ça plus complexes que la thermo régulation


 il y a une quantité max de glycogène qui peut être stocké (pas vrm de limite de
triglycérides)
 on dégrade les nutriments absorbés pour nourrir les tissus et les regénérer
 dans l'ananolisme, il y a un stockage qui se fait: glycogène au niveau du foie et des
muscles et triglycérides stockés au niveau des tissus adipeux
 Légende
o Anabolisme: assemblage des molécules formant les triglycérides et le glycogène;
contribue à la construction et au renouvellement des tissus
o Triglycérides: trois chaînes d’acides gras issues du glucose et stockées dans les
cellules adipeuses
o Glycogène: chaîne de glucose stockée dans le foie et dans les muscles
o Cétones: acides aminés; composantes de base des protéines

Catabolisme entre les repas


 Légende
o Catabolisme: dégradation des molécules complexes dont l’oxydation produit de
l’énergie (fournit de l’énergie entre les repas)

Catabolisme en période de jeûne


 si on ne renouvelle pas le stock de glycogène, il s'épuise le corps va aller chercher les
acides gras à la place du glycogène comme source d'énergie (ce qui permet de passer à
travers la famine)
 Les autres nutriments ne peuvent pas passer par la BHE, seul le glucose peut
 Le corps va donc utiliser les acides gras et les transformer en Acetyl-CoA, cette
transformation va produire comme déchet l'acide cétonique cette transformation va
permettre au glucose d'aller nourrir les neurones via la BHE
 La diète cétogène est d'obliger le corps à utiliser les acides gras en se nourrissant
seulement de cétones pour brûler les acides gras
 Légende
o Acetyl-CoA : Acetyl-coenzyme A (produit par le foie), molécule entre autres
utilisée par les mitochondries pour produire l’ATP

Diète cétogène et épilepsie

 Connu depuis 1920 que ce type de diète peut aider avec l’épilepsie chez l’enfant
 Pourrait faire diminuer de 30-40% les crises d’épilepsies chez l’enfant
 Chez l’épileptique, il y aurait une surproduction d’aspartate
 Les anticonvulsivants font augmenter le GABA pour inhiber les potentielles crises

Homéostasie dans l’alimentation

 Sous-tend une interaction très complexe entre les signaux périphériques provenant des
organes digestifs et le système nerveux central

 Ghréline : produit la faim
 CCK : le plus connu, coupe la faim
 Insuline et leptine : ont des effets paradoxaux
 Légende
o Peptide: chaîne d’acides aminés qui agit comme un neurotransmetteur

Structures hypothalamiques

 Par le manque de temps, on va juste s’intéresser au noyau arqué

Taux élevés de leptine et hypothalamus (LONG-TERME)



 Plus il y a de tissus adipeux, le taux de leptine augmente. Le taux de leptine élevé est
capté par l’hypothalamus et il va déclencher un processus pour réduire la prise
alimentaire.
 Les neurones du noyau arqué relâchent des peptides anorexiogènes qui ont pour but de
réduire la faim/la prise alimentaire.
 La TSH augmente le métabolisme cellulaire et l’ACTH active le SNA sympathique (la
réponse de stress)
 Tout ça inhibe le comportement alimentaire
 Il y a eu des études sur l’utilisation des leptines pour la perte de poids ou les excès
hyperphagiques, mais on ne trouve pas vraiment de bienfaits pour les effets négatifs
que cela peut avoir.

Taux bas de leptine et hypothalamus (LONG-TERME)


 Les effets ressentis sont opposés à l’augmentation des taux de leptines
 Lorsqu’il y a moins de tissus adipeux, le taux de leptine dans le sang diminue.
 Certains neurones du noyau arqué relâchent des peptides orexigènes (stimulent la faim)
puisqu’ils sont sensibles à la baisse du taux de leptine
 Il y a aussi inhibition de ACTH et de TSH. Il y a donc par le fait même une inhibition du
stress et du métabolisme cellulaire.
 Le système nerveux parasympathique va donc venir stimuler le comportement
alimentaire.

Principaux constats

 Une élévation des taux de leptine, en réponse à l’élévation des tissus adipeux, inhibe la
prise alimentaire
 Une diminution des taux de leptine, en réponse à la diminution des tissus adipeux,
stimule la prise alimentaire
 Ces mécanismes régulent la prise alimentaire à long terme


 Estomac vide va faire qu’il y aura libération de ghréline qui envoient des signaux au nerf
vague, au noyau arqué, au circuit anabolique…
 Légende
o CCK: Cholecystokinine; Ghrelin: peptide qui signale un estomac vide au nerf
vague; NTS: Noyau du tractus solitaire; ARC: Noyau arqué de l’hypothalamus;
POMC: proopiomélanocortine; AgRP: Agouti-related peptide; NPY:
Neuropeptide Y; ACTH: Corticotropine; PVN: Noyau paraventriculaire de
l’hypothalamus; LH: Noyau latéral de l’hypothalamus

 Estomac plein libère du CCK qui envoie des signaux au nerf vague, au foie (insuline) qui
stimule le noyau arqué et d’autres structures pour activer les signaux de satiété.


 Selon les taux de tissus adipeux de l’organisme, il y aura soit catabolisme ou anabolisme

Principaux constats

 L’estomac vide stimule la sécrétion de ghréline, participant au signaux orexigènes, qui


favorisera la prise alimentaire
 L’estomac plein stimule la sécrétion de CCK, participant aux signaux de satiété, ce qui
inhibera la prise alimentaire
 L’élévation des taux d’insuline, après la prise alimentaire, contribue aux signaux de
satiété, tandis que la diminution des taux contribue aux signaux orexigènes
 Ces mécanismes régulent la prise alimentaire à court terme

Autres effets des signaux impliqués dans la prise alimentaire

 Leptine module les signaux sensoriels (Si on a très faim (bas taux de leptine), la
nourriture sera beaucoup plus attirante visuellement, olfactivement aussi…)
 Leptine et insuline agissent sur la dopamine et le « Wanting » (la recherche de la
nourriture)
o Réponse de l’accumbens aux images de nourriture plus élevée lorsque
déficience en leptine (donc il y a une influence sur le circuit de la récompense)
 Ghréline augmente analyse de récompense et recherche d’aliments
 Ghréline et neurogenèse dans l’hippocampe (la ghréline favoriserait la neurogenèse)


 Légende
o Bleu/Violet: régulation de l’équilibre métabolique et énergétique (on a surtout
vu ça)
o Rouge/Rose: communication avec le monde extérieur via processus
cognitifs/émotionnels (Cela va avoir un effet sur la prise alimentaire)
o Liking: valeur hédonique (on aime ou pas); Wanting: salience incentive (le
besoin)
Modèle résumé

Lecture cours 2 : Chapitre 16 du livre obligatoire "Motivation" sauf les sections sur la soif aux
pages 575-576 ainsi que les informations sur la soif dans le Tableau 16.1 de la page 578

 Hypothalamus, homéostasie et comportements motivés


o 3 composantes de la réponse de l’organisme : réponse humorale, réponse
viscéromotrice, réponse motrice somatique
 Régulation à long terme des conduites alimentaires
o Besoin du cerveau en nourriture sous forme de glucose sont importants
o Une des motivations principales à se nourrir : maintenir les réserves de glucose
à un niveau suffisant pour faire face à une baisse d’énergie brutale
o Équilibre énergétique : énergie stockée de 2 façons (glycogène et triglycérides;
assemblage de ces molécules nommé Anabolisme). Le processus qui conduit à la
dégradation de ces molécules complexes pour fournir de l’énergie est dénommé
catabolisme (opposé de l’anabolisme). Si prise de nourriture et stockage
dépassent les besoins, obésité (masse graisseuse augmente). Si besoins pas
comblés, déperdition de tissus adipeux (inanition).
o Régulation hormonale et hypothalamique des conduites alimentaires et du
tissus adipeux
 Tissus adipeux et prise alimentaire : hypothèse lipostatique (le cerveau
régule les taux de graisse de l’organisme et agit pour défendre son
potentiel énergétique contre tout perturbation), les souris oblob, le
gène ob et la protéine leptine (pour réverse l’obésité)
 Hypothalamus et comportement alimentaire : lésions bilatérals de
l’hypothalamus latéral cause anorexie (syndrome hypothalamique
latéral), lésions à l’hypothalamus ventromédian cause stimulation de la
prise alimentaire (jusqu’à l’obésité) (syndrome hypothalamique
ventromédian), conception dualiste
 Effets d’une augmentation des taux de leptine sur l’hypothalamus :
implication de la TSH et de ACTH
 Effets d’une diminution des taux de leptine sur l’hypothalamus
 Contrôle de la prise de nourriture par les peptides de l’hypothalamus
latéral.
 Régulation à court terme des conduites alimentaires
o Avoir de l’appétit, manger, digérer et ne plus avoir faim
 3 phases : Phase cérébrale, Phase gastrique et Phase intestinale
 Ghréline : conception de faim, estomac qui gargouille
 Distension gastrique
 Cholécystokinine : pour induire la satiété
 Insuline : traitement du glucose
 Pourquoi mangeons-nous?
o Pour le plaisir, pour la motivation (nous avons faim donc nous voulons manger,
le manque nous motive)
o Renforcement et récompense : l’autostimulation électrique
o Rôle de la dopamine dans les processus motivationnels
o Sérotonine, prise alimentaire et l’humeur
 Autres comportements motivés
o Régulation de la température corporelle

Lecture cours 3 : Chapitre 15 du livre obligatoire "Cerveau et comportement : aspects


neurochimiques" de la page 548 "Psychotropes et systèmes modulateurs diffus" à la page 550
excluant "Conclusion"

 Hallucinogènes
o Le Lsd : structure très proche de la sérotonine (suggère qu’elle agit sur les
systèmes sérotoninergiques); agoniste puissant de la sérotonine, agissant sur les
récepteurs localisés sur les terminaisons présynaptiques des neurones, dans les
noyaux du raphé. Il reste de la recherche à faire pour trouver précisément où
jouent et comment le LSD
 Stimulants
o Cocaïne et amphétamine : bloquent le processus de récupération des
catécholamines en général. Autres travaux suggèrent que cocaïne est
l’inactivation sélective de la recapture de la dopamine et amphétamine bloque
la récupération de noradrénaline et de dopamine et stimulent la libération de
dopamine (prolonge et intensifie action de dopamine et noradrénaline). Cocaïne
et amphétamine créent souvent dépendance sévère chez les consommateurs
(viendrait d’une augmentation de dopamine dans le système
mésocorticolimbique (circuit de la récompense))

Article Dong et al. 2014


 Voir l’article surligné

Cours du 24 février 2023 (Cours en ligne pour éviter le piquetage de la grève) (COURS ANNULÉ)
(reprise le 3 mars si non piquetté) (ANNULÉ) (REPRISE DE CETTE MATIÈRE LE 17 MARS)

Dépendances & compulsions

 Classification et principales actions des substances psychoactives


 Dimensions sous-corticales de la dépendance
 Dimensions cortico-frontales de la dépendance
 Impact du stress dans le développement de la dépendance

Classification des substances psychoactives (peut être légale; peut être illicite, peut être abus,
peut être dépendance)

 I. Agents sédatifs et anxiolytiques


o Propriétés anesthésiantes tranquillisantes
 II. Agents antipsychotiques
 III. Antidépresseurs et thymorégulateurs
 IV. Analgésiques opioïdes
o Inhibition de la douleur et induction du sommeil
 V. Psychotropes
o Psychostimulants : Activation motrice, élévation de l’humeur, éveil
o Drogues psychédéliques/hallucinogènes : Altération des processus sensoriels et
cognitifs
I. Agents sédatifs (Barbituriques) et anxiolytiques (ils sont dans la même catégorie, mais ont un
effet un peu différent sur les récepteurs gabaergiques)

 BARBITURIQUES
 Ex: Pentobarbital (nembutal)
 Somnifères courants dans la 1ère moitié du 20e siècles maintenant concurrencés par les
benzodiazépines
 Fête en l’honneur de leur découverte le jour de la Sainte-Barte, le 4 décembre 1864
 Utilisations présentes: anesthésie générale et traitement des convulsions épileptiques
 À dose modérée, effets similaires à l’ivresse (désinhibition)
 À forte dose, risque de décès; utilisé pour euthanasie vétérinaire (dangereux, arrêt
complet du SNC)
 Risque d’abus: élevé
 agonistes GABA dépresseurs du SNC (ils imitent donc l’effet du GABA)
 Légende
o GABA: acide y-aminobutyrique
o SNC: système nerveux central
 Marilyn Monroe, Dalida et Jimmy Hendrix : décès par barbituriques

I. Agents sédatifs (Éthanol) et anxiolytiques:

 ÉTHANOL
 Alcool produit par la fermentation de sucres naturels
 Utilisations: solvant, désinfectant, consommation
 Preuves de fabrication de la bière et du vin remontent à l’empire babylonien 3000 ans
av. JC
 Enivrement lié à l’alcool présent dans la mythologie et l’histoire sainte
 Illégal durant la prohibition (Québec, 1919)
 OMS (Organisation mondiale de la santé) distingue alcoolisme aigu (binge drinking) et
chronique (régularité au-delà du seuil de toxicité de 2 à 3 unités/jour)
 Risques: dépendance, coma éthylique (2 à 4g/litre de sang), dysfonctions digestives, etc
 Associé à des cancers et au syndrome de Korsakoff


Syndrome de Korsakoff

 DSM-5 : Trouble neurocognitif induit par l’alcool à type amnésie confabulatoire (c’est
comment on l’appelle dans le DSM) Pour le dx, le patient doit être abstinent et le
syndrome doit être permanent.
 Associé à amnésie rétro (les souvenirs du passé) et antérograde (souvent le plus
proéminent, déficit dans l’encodage de l’info, on arrive plus à apprendre) sévère,
confabulations (on compense les trous de mémoire en inventant des choses),
anosognosie (inconscience de la pathologie)
 Sur un continuum avec l’encéphalopathie de Wernicke (on la retrouve parfois avant le
syndrome de Korsakoff; c’est un forme atténuée)
o Associée à une déficience en thiamine (B1)
o Troubles oculomoteurs, ataxie, confusion, déficits de la mémoire à court terme
o C’est possible de le renverser si on traite la carence en thiamine. Mais si pas
traité, peut être permanent et décliner rapidement

Atrophies et syndrome de Korsakoff


 Légende
o Structures en orange et en rouge impliquées dans le circuit de la mémoire et
atrophiées dans la maladie: 2) nx thalamique dorsomédian; 3) nx thalamique
antérieur; 4) corps mamillaires; 5) prosencéphale basal; 6) nx dorsal et médian
du raphé
 Atrophie spécifique au syndrome de Korsakoff principalement au noyau thalamique
antérieur
 Les autres structures mentionnées plus haut ont souvent aussi des atrophies, mais elles
ne sont pas spécifiques au Syndrome de Korsakoff
I. Agents sédatifs et anxiolytiques (Benzodiazépines) :

 BENZO
 Ex: Valium (diazépam); Xanax (alprazolam); Ativan (Lorazépam)
 Traitement anxiété, insomnie, convulsion, sevrage alcoolique
 Découverte au milieu des années 1950 par Leo Sternbach (U Caroline du Nord)
 Réactions secondaires et paradoxales nombreuses, risque de dépendance, sevrage
prolongé
 7e rang des drogues les plus dangereuses (Grande Bretagne, 2006)
 Le risque de surdose est moins élevé que les barbituriques, mais leur potentiel de
dépendance est beaucoup plus élevé

La tolérance

 Réduction de réponse à une substance au fil de la consommation


 Tolérance métabolique
o plus d’enzymes hépatiques accélère le métabolisme de l’alcool, ce qui réduit le
taux alcoolémie plus rapidement; une plus grande quantité d’alcool devient
requise pour ressentir le même enivrement qu’au début (Plus on consomme
longtemps, plus la substance se dégrade rapidement)
 Tolérance cellulaire
o adaptation de l’activité neuronale minimise les effets de l’alcoolémie (s’habitue
à la présence de la substance dans l’organisme);
o ↓ impacts sur perception (vue embrouillée), motricité (démarche chancelante,
bredouillage), etc.
 Tolérance apprise
o apprentissage de stratégies minimise l’impact de l’intoxication sur la vie; limiter
les situations exigeantes, parler le moins possible, etc. (on apprend à masquer
les effets, c’est comportemental)
 Tolérance croisée
o Tolérance à une substance se généralise aux autres substances apparentées ex.
agents sédatifs (barbituriques, alcool) et anxiolytiques (Valium) (plus de
tolérance pour une même classe)

Liaisons GABA et sédatifs sur récepteurs GABAA



 Fixation du GABA (en quantité limité dans l’organisme) sur son site de liaison rend le
canal perméable au chlore (Cl-), ce qui diminue la probabilité d’un potentiel d’action
(hyperpolarisation)
 Idem quand un sédatif (peut être en quantité illimité dans l’organisme) se fixe sur son
site
 Plus la concentration ou la dose de sédatifs est élevée, plus l’effet d’inhibition sur la
membrane est marqué
 En fait, le GABA et les sédatifs (alcool ou barbituriques) jouent sur les mêmes
récepteurs, mais ont des sites différents sur le même récepteur.
 Tolérance croisée : risques de surdose +++ et plus d’effets délétaires.

Liaisons anxiolytiques sur récepteurs GABAA


 Benzodiazépine se fixe sur un 3ème site de liaison sur le même récepteur et a pour effet
d’augmenter la fixation du GABA à son propre site (il ne permet pas l’ouverture du
canal)
 Donc, l’efficacité de la benzodiazépine dépend de la disponibilité du GABA (peu de
risque de surdose)

Liaisons combinées sur récepteurs GABAA Niveau d’activité


 Le benzo vient donc aussi favoriser la fixation de l’alcool et barbituriques sur leurs
récepteurs tout comme le GABA
 Potentialisation des effets : dangereux

IV. Analgésiques opioïdes :


 On a des opiacés synthétiques, des opiacés endogènes (endorphines)
 Morphine et codéine dérivés de l’opium extrait de la graine de pavot
 Héroïne synthétisée de la morphine
 Provoquent euphorie et engourdissement
 Traitement: insomnie, douleur, toux
 Propriétés addictives très puissantes
 Commerce opium depuis 3000 avant JC (Irak); introduit en Inde en 1527
 Tentative interdiction par la Chine (1729) crée des tensions avec Grande Bretagne et 2
guerres de l’opium (1839-1842/1856-1860)
 1900: 1,5% population mondiale; 2000: 0,5% (Iran)
 Selon le site de l’ONU, 5% de la population mondiale en consommerait au moins une
fois par année de manière illicite
 « L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes, Allonge l'illimité, Approfondit le temps,
creuse la volupté, Et de plaisirs noirs et mornes Remplit l'âme au-delà de sa capacité. »
Le Poison - Charles Baudelaire

V. Psychostimulants :
 Ce sont des substances qui activent l’organisme
 Le coca-cola avait de la cocaïne dedans pour aider avec les troubles de l’esprits

V. Drogues psychédéliques et hallucinogènes (catégorie très vaste; beaucoup d’effets variés):

 Atropine : relaxant musculaire, peut entraîner un certain déficit moteur pendant


l’intoxication (syndrome de bella)
 Mescaline : touche le sn sympathique; provoque des sensations bizarres, des
hallucinations

 LSD
o Agoniste sérotonine : meilleur humeur
o Antagoniste noradrénaline : bloque l’activation (détente)
o Associé au mouvement peace and love (détente, heureux…)
 Cannabis
o Effet relaxant; affecte mémoire, apprentissage et plusieurs autres fonctions
Cas particulier de la Kétamine (nous montre que la catégorisation en 5 classes du début est
peut-être un peu simpliste)

 Kétamine : Dépresseur du SNC et psychédélique/hallucinogène (perturbateurs) (entre


dans 2 catégories…)
o Anesthésiant dissociatif et antagoniste du glutamate
o Utilisée en clinique comme anesthésiant pour les chirurgies et en médecine
vétérinaire
o Aussi utilisé illicitement comme le GHB
o On l’étudie présentement comme un potentiel traitement dans la dépression

Dépression réfractaire

 Dépression majeure réfractaire


o 23% des personnes qui se suicident recevaient pourtant un antidépresseur
 Délais d’action de plusieurs semaines des antidépresseurs classiques
 1/3 seulement répondant au 1er antidépresseur
 1/3 présentent des symptômes réfractaires même après 2 essais
o Atrophies : régions corticales et limbiques impliquées dans la régulation des
émotions
 Dysfonctionnement de la neurogenèse et de la synaptogenèse relié à la
neurotransmission du glutamate?
o Majorité des antidépresseurs régulent les mêmes neurotransmetteurs (p. ex.,
sérotonine)
 Est-ce qu’il serait possible de développer une nouvelle classe
d’antidépresseurs?

Traitement complémentaire : la Kétamine

 Kétamine et dépression réfractaire : effets rapides (heures) et persistants (jours) et


augmente la connectivité synaptique dans le cx préfrontal (dans 30% des patients selon
les études) (pas une administration chaque jour)
o Diminution rapide des idées suicidaires
o Récemment approuvée par la FDA, sous forme de vaporisateur nasal (toujours
en étude au Canada) (eskétamine c’est un dérivé de la kétamine…)

Mécanismes d’action

 1. Blocage des récepteurs NMDA de l’interneurone GABAergique par la Kétamine
 2. Désinhibition du neurone glutamatergique, entraînant un flux important de glutamate
 3. Fixation du glutamate sur les récepteurs AMPA post synaptiques, entraînant la
dépolarisation de la membrane et l’entrée d’ions calcium par les canaux à récepteurs
NMDA
 4. Augmentation de la synthèse de BDNF (facteur de croissance des neurones), qui
activent les récepteurs TrkB
 5. Cascade d’évènements menant à l’activation de la protéine mTORC1, favorisant la
synaptogenèse
 Légende
o BDNF : brain-derived neurotrophic factor
o TrkB : tropomyosin receptor kinase B = récepteur du BDNF
o mTORC1 : mammalian target of rapamycin complex 1
 À gauche du graphique, ça représente le cerveau en dépression où on a moins de
neurogenèse et de synaptogenèse
 À droite : comment on peut réguler un cerveau déprimé à l’aide de la kétamine. Ça
permet de rétablir des meilleures connexions entre les neurones comme c’était avant la
dépression. Tout ça est lié à la potentialisation à long-terme

Principaux neurotransmetteurs


 Légende
o Signe « moins »: inhibition
o Signe « plus »: activation


 Légende
o Nora: noradrénaline

Dimension sous-corticale de la dépendance

Activation voie dopaminergique commune (voie mésocorticolimbique) à toutes les drogues


(toutes les drogues vont avoir un effet plaisant, de bien-être quelconque)

 High : effet plaisant, l’euphorie


 La dépendance avec la voie dopaminergique serait de plus en plus relié au wanting. Il y
aurait supposément une plus grande libération de dopamine pendant la recherche de
drogue (craving)
 Ce sont des opioïdes endogènes qui font effet pendant le liking
Deux voies d’activation de DA par les drogues

 par stimulation directe des décharges des neurones DA (agonistes DA, e.g., cocaïne,
amphétamines) (potentiel de dépendance plus élevé)
 par désinhibition des neurones DA (toutes les drogues) (effet indirect, désactivation de
certains interneurones)
 Nora Volkow NIDA, NIH
 Note: La dopamine est élevée autant chez les personnes dépendantes que non
dépendantes à une drogue
 On doit aller au-delà du circuit de la récompense pour expliquer la dépendance

Recension 18 études IRM (2001-2007)

 Quelles anomalies structurales résultent d’un abus chronique?


 “Barry Everitt’s research has contributed immensely to our understanding of the neural
mechanisms of reward mechanisms, drug-seeking behavior and relapse. [His]… work has
had a tremendous impact on the field … he is among the world’s 100 most highly cited
neuroscientists.”
 « Trevor Robbins has made innovative and landmark contributions to understanding
monoaminergic and glutamatergic regulation of corticostriatal-limbic function and its
involvement in psychological processes and pathological states such as addiction,
depression, schizophrenia, and attention-deficit/hyperactivity disorder. »

Anomalies de volume/densité dans le thalamus lors d’usage chronique


 Alcool, nicotine et cocaïne sont associé à l’atrophie du thalamus
 Thalamus: Relais sensoriel vers le cortex, impliqué dans la perception = * Effets
sensoriels des drogues (distorsions sensorielles, expériences sensorielles anormales) *
(À court terme dû aux effets de la consommation, à long-terme dû à l’atrophie du
thalamus
 Légende
o th: thalamus
o Ngc: noyaux gris centraux (striatum, NAc)
o Striatum: caudé + putamen
o NAc: noyau (nucleus) accumbens
o App.: apprentissage
o Signe « + »: hypertrophie
o Signe « - »: atrophie


 Ici hypertrophie des noyaux gris centraux
 NAc (noyaux accubens): Récompense = Propriétés renforçatrices des drogues (drug-
seeking) * Recherche de drogues * (craving)
 Striatum (nx caudé et putamen) : Apprentissage procédural = Routine dans l’usage,
automatismes (drug-taking) * Compulsions (rituels), habitudes comportementales plus
fortes, fréquentes et rigides *

 La grosse différence est que la nourriture est nécessaire à la survie et est régulée par des
mécanismes homéostasiques alors que la drogue non.
 Légende
o Bleu/Violet: régulation de l’équilibre métabolique et énergétique
o Rouge/Rose: communication avec le monde extérieur via processus
cognitifs/émotionnels
o Liking: valeur hédonique; Wanting: salience incentive

Étude faisant une sorte de parralèle entre drogue et bouffe

Participants: cocaïnomanes; Vidéo: neutre ou cocaïne


 Moins de récepteurs D2 disponibles dans condition cocaïne p/r à neutre = Perte de la
capacité à inhiber l’action (de consommer) dans condition cocaïne
 Plus il y a de dopamine associée à la condition cocaïne, plus fort est le manque ressenti
(craving)
Participants: Poids normal affamés; Conditions: parler de généalogie ou exposition à de la
nourriture


 Moins de récepteurs D2 disponibles dans condition nourriture p/r à neutre (donc grande
libération dopamine)
 Plus le % de changement de DA associé à la nourriture est grand, plus fort est le désir de
nourriture

 Les récepteurs pour les opiacés endogènes diminuent en densité au fur et à mesure de
la consommation (pourrait être lié à la perte de plaisir que l’on ressent quand on avance
dans la consommation)

Dimension cortico-frontale de la dépendance

Perte de volume/densité dans le Cx frontal lors d’un usage chronique



 Atrophie au niveau frontal
 Cx cingulaire antérieur : autosurveillance (monitoring) et émotions = Incapacité à
détecter les erreurs(conflits) en lien avec la consommation *Poursuite de la
consommation malgré les conséquences déplaisantes *


 Cx orbitofrontal : inhibition et inversion des apprentissages = Incapacité à cesser la
consommation * Chronicisation de la consommation aux dépens de stratégies
adaptatives*

Volkow et al 2008: Impact de l’abus de cocaïne sur DA



 Système de récompense serait comme épuisé, donc moins de dopamine.
 Il y a sous activation du préfrontal donc par le fait même moins de contrôle, d’inhibition

Volkow et al 2008: Impact de l’obésité sur DA

 On retrouve le même patron chez les obèses morbides que chez les ex-cocaïnomanes
 On aurait donc une moins bonne régulation des comportements de dépendance liés à la
nourriture chez les obèses morbides

Circuiterie fronto-striatale (ici c’est pas d’apprendre les structures par-cœur, mais plutôt de
comprendre le rôle de chaque circuit)
Circuit cx préfrontal dorsolatéral


 Impliqué dans les fonctions exécutives (p. ex., planification, organisation, flexibilité
mentale et attention)
 Peut donc identifier et sélectionner des actions, pour les guider vers un but, en fonction
des conséquences positives et négatives
 Dysfonctionnement = mauvais choix d’actions, comme continuer de consommer, malgré
les conséquences négatives

Circuit cx orbitofrontal

 Impliqué dans la prise de décisions et la régulation de l’impulsivité
 Prise de décisions en prédisant les conséquences d’un comportement
 Dysfonctionnement = désinhibition comportementale et impulsivité, pouvant entraîner
des compulsions (la personne n’arrive pas à inhiber ses comportements de
consommation) et mauvaises décisions (continuer de rechercher la drogue, malgré les
conséquences négatives)

Circuit cx cingulaire antérieur


 Impliqué dans l’évaluation des conséquences d’une action et la détection d’erreurs
 Dysfonctionnement = manque de conscience sur les problèmes de consommation (ne
peut détecter et bien évaluer les conséquences)

Circuit gyrus frontal inférieur



 Impliqué dans la résolution des conflits et l’inhibition des réponses automatiques
 Dysfonctionnement = mauvaises capacités à gérer et à résoudre des problèmes,
poussant l’individu vers des réponses automatiques, comme la consommation, plutôt
que réfléchies

Plusieurs structures associés potentiellement à des comportements d’addiction (mais c’est très
difficile de couper tout ça au couteau…)

Étude pour démontrer l’impact du stress dans l’obésité et l’addiction


Résultats Stress-Dépendance

 Plus on a de stresseurs, plus on a des comportements du type dépendance

Résumé des bases neurobiologiques de la dépendance

 La décision de prendre une drogue siège au niveau du cortex préfrontal.


 Le désir de consommer des drogues peut aussi venir de l’activité de la voie
mésocorticolimbique ; il s’agit d’une voie dopaminergique activatrice.
 L’acte volontaire de consommer une drogue cède la place à des processus inconscients
— une habitude (ganglions de la base, p. ex., striatum).
 Les drogues activent les systèmes opioïdes liés à des expériences agréables.

Dépannage du 21 mars (DERNIER DÉP. AVANT l’EXAMEN – Révision de l’ensemble des 2 cours)

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