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Fiche livre Intelligence émotionnelle :

 Derrière toute pulsion se trouve un sentiment qui cherche à se traduire en acte… et s’il ne
peut pas, en posture.
 P 21 : l’émotion incite à l’action (animaux, enfants) mais pas chez l’adulte ‘’civilisé’’ qui
s’inhibe. L’éducation sociale apprend aux enfants par punition et récompense que la raison
doit dominer les émotions pour vivre en société. Or ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Les
émotions dirigent nos réactions soudaines aux stimuli sociaux et la raison les explique.
 On n’intègre jamais une raison, une morale sans qu’elle n’est était préalablement associée à
une émotion vécue lors de l’expérience.
 P 34-35 : rôle prépondérant de l’amygdale dans la mémoire émotionnelle. C’est aussi le
centre de l’affectivité. La voie thalamus-amygdale permet une réponse plus rapide (que
thalamus-néocortex) mais moins précise (donc moins adaptée = dommages collatéraux
possibles). Lorsqu’il s’agit par exemple d’un signal de peur, elle déclenche la sécrétion
d’hormones chargées de mettre l’individu en état de combattre ou de fuir, mobilise les
centres responsables du mouvement et stimule le système cardio-vasculaire, viscéral,
musculaire… Donc si le cerveau dans un 2nd temps inhibe la réaction physiologico-motrice de
peur, le corps peut se figer dans cet état déjà lancé ?
 P 38-39 : anatomiquement, le système qui gouverne les émotions peut agir
indépendamment du néocortex (les signaux sensoriels provenant des organes des sens,
passent par le thalamus puis via une seule synapse vers l’amygdale tandis qu’un second
signal par du thalamus vers le néocortex = cerveau pensant). Certaines réactions et certains
souvenirs émotionnels peuvent se former sans la moindre intervention de la conscience, de
la cognition. L’amygdale emmagasine tout un répertoire de souvenirs et de réactions dans
lequel nous puisons sans en être pleinement conscients.
 P 40 : lors des 1ères millisecondes de la perception nous savons la nature du stimulus (ce que
c’est) mais aussi l’opinion que nous en avons (bien ou mal). Nos émotions ont leur propre
esprit, un esprit qui a ses idées à lui, tout à fait indépendantes de celles de l’esprit rationnel.
 L’hippocampe a la fonction essentielle de mémoriser les contextes précis des évènements. Si
l’hippocampe mémorise les faits bruts, l’amygdale retient la saveur émotionnelle qui leur est
attachée. Concrètement, si nous évitons un accident en doublant une voiture, l’hippocampe
se souviendra de l’endroit où cela s’est produit, des personnes qui étaient avec nous ou
même la couleur de l’autre voiture. Si nous doublons plus tard dans des conditions similaires,
c’est bien l’amygdale qui déclenchera une poussée d’anxiété.
 P 42 : en cas de stress (forte peur ou forte joie), l’amygdale commande la sécrétion de
norépinéphrine. Le nerf vague qui va servir de contrôle des systèmes mis en alerte (comme
cardiaque) va également stimuler l’amygdale pour qu’elle prévienne les autres parties du
cerveau de mémoriser avec soin ce qui se passe. Ainsi ils vont mémoriser avec une force
inhabituelle, les moments d’émotion. Plus l’amygdale est excitée, plus profonde sera
l’empreinte des souvenirs de l’évènement. Le cerveau a donc deux systèmes de mémoire :
l’un pour les faits ordinaires et l’autre pour les faits chargés d’émotion. Ce dernier permet
pour l’évolution de garder les souvenirs vivaces de ce qui est dangereux ou plaisant.
 P 43 : les souvenirs émotionnels sont souvent de mauvais conseillés dans notre univers social
en constante évolution. L’amygdale scrute les expériences vécues par l’individu et compare
les évènements actuels à ceux passés. Elle procède par association : quand un élément clé de
la situation actuelle est semblable à un élément du passé, elle assimile immédiatement els
deux situations. En plus de ce système imprécis, un grand nombre de souvenirs chargés en
émotion proviennent des 1ères années de la vie de l’individu. Or, à cette période alors que le
néocortex n’est pas totalement développé, l’amygdale elle est proche de sa forme définitive.
A cette période, la vie affective est encore à l’état brut, l’enfant dispose d’aucun ensemble de
pensée lui permettant de comprendre la situation. L’enfant peut ainsi assimiler une émotion
intense à un évènement qui ne semble pas en cohérence (punition, traumatisme). C’est
pourquoi la nature des rapports entre le jeune enfant et ses proches marque profondément
l’individu. L’amygdale va les imprimer sous forme de schémas directeurs.
 P 47 : le centre qui tempère la réaction de l’amygdale est le cortex préfrontal. Son rôle est
d’inhiber ou de maitriser ses sentiments ou modifier totalement sa réaction si les
circonstances l’exigent. C’est également le point de départ de la planification et
l’organisation de toutes nos actions.
 P 50 : plus précisément, le lobe pré frontal D est le siège des sentiments négatifs comme la
peur ou l’agressivité tandis que le G tient ces émotions en bride, probablement en exerçant
une action inhibitrice sur le lobe D. Le lobe préfrontal G semble donc faire partie d’un circuit
neuronal capable de neutraliser, ou du moins de modérer, les émotions négatives, à
l’exception des plus fortes.
 P 51 : l’existence de circuits entre le cerveau limbique et les lobes préfrontaux a pour
conséquence que les signaux déclenchés par une émotion forte – angoisse, colère, etc-
peuvent provoquer une paralysie neuronale en sabotant les capacités du lobe préfrontal. Des
perturbations affectives peuvent ainsi porter atteinte aux facultés intellectuelles d’un
individu (empêcher un enfant d’apprendre par exemple).

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