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Collaboration.....................................................................................................................4
Coopération...................................................................................................................... 4
Définition collective.......................................................................................................... 5
Etre compatible avec le tout dont nous faisons partie : ses limites et sa finitude................8
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De l’utilité de se croire séparés.......................................................................................12
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Les différentes intelligences mobilisées dans l’Intelligence Coopérative............................23
Conclusion...............................................................................................................................27
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Résumé livre « L’intelligence collective »
Chapitre 1 : L’intelligence Collective, de quoi s’agit-il ?
Si l’étymologie entre collaborer et coopérer est proche, il existe des nuances, selon les
auteurs, qui portent principalement sur le sens et la manière de travailler ensemble, la
distribution des responsabilités et le partage de valeurs.
Collaboration
Coopération
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Définition collective
Le mystère du vivant, ses plus grandes créations, ses incroyables manifestations se jouent
autant dans le champ des interrelations entre tous ces éléments que dans la composition de
ceux-ci. En tentant de comprendre le tout par l’observation des parties, en cessant de
prendre en considération les relations entre elles, on observe le vivant « mort ».
On a détruit la terre depuis les révolutions industrielles en pillant ses ressources. De nos
jours, tous ces dérèglements nous amènent à prendre davantage conscience de l’effet de
nos actions sur l’environnement et à nous intéresser à nouveau à la nature et aux
mécanismes du vivant. Grâce à internet, aux relations marchandes, etc., on prend
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conscience que nos destins sont liés que ce soit entre les êtres humains mais aussi entre
toutes les autres espèces et la Terre.
La prise de conscience de chacun réside dans le fait qu’il n’est plus possible de rester seul
face aux enjeux de notre monde, comme aux effets des crises en chaîne. L’intelligence
Coopérative est alors la forme la plus élaborée que les êtres humains ont trouvée pour gérer
les problèmes qu’ils ont participé à créer ou à laisser se développer.
C’est le darwinisme social qui conditionne les représentations que nous avons des rapports
sociaux que ce soit dans la nature et par extension entre les êtres humains (une organisation
sociale inégalitaire fondée sur des conduites éliminatoires produisant des comportements
élitistes et sélectionnistes).
Les êtres humains sont capables de s’occuper des plus faibles, d’assumer tous les handicaps
et de trouver des modalités pour faciliter la vie aux plus démunis. La biologie évolue et met
en avant l’importance des mécanismes de coopération inter-espèces et de solidarité intra
espèces dans le vivant.
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enclin au partage, compassion mais c’est l’éducation qui modifie la nature fondamentale de
l’être humain.
Nous avons longtemps cru que nous pouvions dominer la nature et que nous étions
séparés du vivant. Aujourd’hui, nous redécouvrons notre interconnexion et notre
appartenance au vivant.
La complexité que nous avons co-créée nous conduit à développer le niveau de conscience
qui se manifeste par l’intelligence Coopérative. Celle-ci nous permet de nous réinventer et
de trouver collectivement des solutions pour maintenir notre pérennité avec l’ensemble
du vivant.
Les sociétés racines sont des sociétés qui n’ont jamais rompu leurs relations d’alliance avec
la nature. Elles y puisent leurs valeurs, leurs principes de fonctionnement et d’organisation.
Il est peut-être intéressant de donner vie à une éco-modernité, à savoir une modernité à
même de retisser des liens d’alliance avec le vivant.
La société Kogi et nombre d’autres traditions « vivantes » s’intéressent avant toute chose
aux chemins permettant d’être humain, c’est-à-dire de progresser en conscience de soi, de
ses conditionnements, de ses peurs, chemin nécessaire pour s’ouvrir aux autres et au
monde. Cette société s’est construite avec le vivant et non pas contre le vivant. Le « je »
individuel n’a de sens que relié aux autres « je/ individus » afin de nourrir un « Nous
collectif et intersubjectif » (« Tu es donc je suis »). Pour eux, échanger, faire circuler, est la
base du vivant. La nature « donne » pour nourrir l’échange. Les valeurs de coopération et de
solidarité sont également très présentes dans leurs sociétés. C’est également une société
autonome, libre et responsable, conduite par un système de valeurs.
Les Kogis sont des vivants, tous reliés dans un système d’interdépendance, de liens
visibles et/ou invisibles qui les agissent autant qu’ils les agissent.
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Les applications à notre société moderne :
- Ecouter la nature
- Aux valeurs de compétition s’ensuivraient celles vécues de coopération
- A l’être humain, sorti de son corps, adviendrait l’homme réintégré dans la nature
- Les machines, resteraient au service de cette ou ces histoires
- Remplaçons le profit, le désir et les pulsions mortifères par des désirs mis au service
du vivant
Il ne s’agit pas de copier les sociétés racines mais plutôt de se réapproprier les concepts-clés.
Les peuples racines n’ont jamais rompu leur lien ni avec leur environnement ni entre eux.
Ils gardent vivante, à chaque instant de leur vie individuelle et communautaire, la
conscience du Tout dont nous faisons partie. C’est là qu’ils puisent leur liberté, dans cette
manière de vivre en intelligence avec le vivant, là où nous avons imaginé la trouver dans la
rupture de l’alliance avec lui.
Ils se vivent comme gardiens de la Terre et non comme possesseurs. Leur vie sociale n’est
pas régie par des lois mais par des valeurs acceptées en conscience et par la naturelle
responsabilisation de chacun dans leur application, par respect pour le corps social auquel
ils appartiennent et dont ils savent essentiel, voire vital de préserver l’équilibre.
Ils nous ouvrent grand la voie qui pourrait nous permettre d’inventer une « éco-
modernité » qui se laisserait réinvestir par les forces de la vie.
Etre compatible avec le tout dont nous faisons partie : ses limites et sa finitude
Les êtres vivants sont en interaction permanente les uns avec les autres. Les principes du
Vivant nous concernent tous et le principe des écosystèmes nous constituent intimement. Il
existe cinq familles parmi les êtres vivants : bactéries, protozoaires, plantes, champignons
animaux.
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L’être humain est interdépendant des autres espèces, avec lesquels il constitue un vaste
réseau, une vaste réunion de familles. En effet, nous avons besoin des plantes pour respirer
et la qualité de notre eau est due aux bonnes bactéries.
Dans notre société, un réflexe culturel bien ancré consisté à dire que les pénuries ne
peuvent conduire qu’à plus de compétition. Or, les biologistes qui se sont intéressés à ce
phénomène dans le monde végétal ont observé que des conditions défavorables se
traduisaient par une coopération accrue. En outre, 90% des espèces de plantes s’appuient
sur une collaboration avec des champignons pour vivre et prospérer. Comme les arbres
dont les racines sont en contact avec les champignons. Ainsi, l’intelligence est bien de type
« réseau », avec prises de décisions locales qui s’autorégulent tout en faisant émerger
l’adaptabilité et la durabilité de la forêt.
Le Vivant dont nous faisons partie favorise la coopération et les symbioses entre espèces
car il « souhaite », avant tout, rester vivant et se reproduire, toutes espèces confondues
puisqu’elles constituent toutes ensemble, les conditions propices à la vie ! Diversité,
coopération, recyclage, localisation, optimisation de l’existant, boucles de feed-back… sont
autant de stratégies qui fondent une intelligence coopérative qui fait ses preuves depuis
près de quatre milliards d’années.
Compétition vs. Coopération : Est-ce que les enseignements de la nature se vérifient dans
nos sociétés humaines ? Est-ce que les situations de pénuries génèrent la coopération
entre les individus ? Deux exemples (crise financière et catastrophe naturelle) OUI. Ce
qui va à l’encontre des crises de paniques véhiculées par les médias et le cinéma. Cette
tendance à la coopération est connue et étudiée.
Sommes-nous alors condamnés à une société de compétition de par le simple fait que
nous vivons dans une société d’abondance ? Une comptabilité coopération/abondance est-
elle possible ? Des processus coopératifs sont à l’œuvre tout autour de nous. Ceux qui
portent ces alternatives sont appelés « créatifs culturels ». Ces individus font le choix de
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revisiter chaque aspect de leur vie en inventant des réponses simples, souvent innovantes,
toujours cohérentes et responsables, pour transformer le monde.
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opportunité unique de trouver un nouvel élan vital, c’est l’occasion de rendre les
organisations vivantes, de créer des espaces organiques. Les créatifs commencent d’ailleurs
à faire des expérimentations dans les organisations avec l’aide de la génération Y = Créatifs
organisationnels.
Plusieurs approches existent pour faire évoluer les frontières d’une organisation. Toutes
s’appuient sur l’intelligence coopérative : le biomimétisme, le biomimicry, la coopération,
l’entreprise intégrale et l’entreprise libérée.
L’émergence des créatifs culturels, représentant plus d’1/3 de la population aux USA, au
Japon et en Europe de l’Ouest est significatif. Porteurs de valeurs écologiques et collectives
fortes, ce mouvement sans chef se différencie de celui des années 60 par sa manière de
transformer ses modes de vie à partir de ce qui existe sans chercher à rompre l’existant.
Des modèles plus agiles, moins globaux, complémentaires entre eux et coopératifs
naissent un peu partout et fleurent bon le surgissement d’un monde moins excessif,
envisagé dans sa nature systémique. Une merveilleuse occasion de nous ressaisir de notre
héritage vivant, celui de l’Intelligence Coopérative.
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CHRONO Flex : de l’idée à la success story – Témoignage Alexandre Gérard
Un univers qui sait se séparer de lui-même, de manière illusoire, comme nous le faisons avec
notre conscience individuelle séparée, un tel univers peut devenir conscient.
Arrêter de faire appel à des experts mais en IC, faire le pari que les personnes présentes
dans un collectif sont les bonnes pour croiser leur expertise, leur créativité et surtout faire
usage de leur aptitude naturelle à appliquer une solution qu’elles auront générées elles-
mêmes.
Leader a 2 challenges : voir ses employés créatifs (car il ne sait pas tout faire seul)
mais en même temps essayer de les contrôler aussi. Les attitudes managériales reposent
encore trop sur le contrôle des personnes et ça demande trop d’effort à LT pour toutes les
parties.
En IC, c’est différent, il ne faut pas tenir les personnes mais plutôt le processus pour créer
une membrane commune équitable et favorisant la liberté et la responsabilité de chacun.
Ces pratiques génèrent de l’implication des collaborateurs, de l’énergie, de la valorisation,
de l’envie à la place de l’effort plus de confiance et de durabilité.
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Efficacité = Pertinence x Acceptation2
En IC, le temps est considéré comme un véritable investissement pour construire une trame
interrelationnelle entre les acteurs d’un projet. Chercher à n’exclure personne ni aucune
richesse dès le départ, prendre le temps de bâtir une vision commune qui favorisera
l’initiative de chacun, cela fera gagner du temps à LT et rendra le gain encore plus important
grâce à la maturité relationnelle acquise entre les personnes.
Outil : Théorie U (P.97) : Méthode d’élaboration d’une vision et d’un passage à l’action
découpée en trois phases majeures : une phase de descente caractérisée par l’abandon de
nos habitudes relationnelles pour accéder à nos véritables désirs, un état de connexion au
vivant où nous parlons de ce qui nous traverse et nous laissons advenir le futur et émerger
l’Intelligence Coopérative, phase de remontée articulée autour d’une étape de Co-création
et Co-élaboration.
Dans les organisations, la définition de l’objectif à atteindre nous fait souvent confondre le
but et les manières de les atteindre, produisant des formulations d’objectifs peu motivants
et ne laissant peu de place aux talents des collaborateurs pour y arriver. En IC, il s’agit de
créer une émergence issue de la base qui garantira que l’objectif sera d’autant plus atteint
qu’il prend sa source dans les aspirations individuelles et se nourrit de la convergence de la
diversité de talents.
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Atteindre d’autres résultats
Les résultats obtenus sont plus créatifs, innovants, valorisants. Ils sont autodynamiques donc
moins « figés » et plus vivants, générateurs d’énergie, transformateurs de l’organisation, des
humains et des relations.
Outil : Elaboration collective de vision (P.100) : C’est une méthode d’élaboration de vision
d’entreprise, de projet, qui intègre toutes les personnes concernées par sa mise en œuvre
par le biais de techniques de futurisation, empruntées à la sophrologie.
Outil : Le World Café (P.102) : Processus d’échanges créatifs visant à partager des
connaissances et des initiatives au sein d’un groupe réuni autour d’un thème ou d’un projet
commun en reproduisant l’ambiance d’un café (petite table de 3-5) et à intervalle régulier,
les gens changent de table sauf un qui reste et explique au nouveau venu la discussion
d’avant comme ça les discussions finissent par se féconder les unes dans les autres.
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Co-créons ensemble un autre avenir sur cette Terre
Une autre façon de vivre ensemble et d’assumer notre rôle social, notre mission en tant
qu’espèce humaine consiste à trouver des solutions qui nous permettent de rester vivant
en préservant notre environnement.
L’IC n’est pas dénué de structure ni de hiérarchie. Chacun a droit à une place mais chacun
doit aussi être à sa place ! La structure et la hiérarchie en IC sont très importants pour créer
de la clarté et de la sécurité pour ceux qui la pratiquent et dépasser ainsi leurs peurs et
croyances à propos des autres. Cette hiérarchie est de type horizontal et possède ses
propres règles à connaitre et reproduire en toute transparence.
L’IC ne fait pas vivre un collectif au pays des « bisounours ». La coopération entre humains
et la maturité relationnelle sont possible mais le chemin pour y parvenir peut bousculer,
chacun a sa place mais chacun doit aussi assumer sa part de responsabilité par rapport à
l’ensemble.
L’IC n’est pas la panacée. L’IC peut être vécue comme extrêmement agressive par un
système pas prêt à se transformer (où encore forte hiérarchie, peurs, croyances limitantes,
etc.).
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Exemple : Les difficultés à mettre en place l’IC (P.110)
Exemple : Etre plus en interaction et efficients dans une organisation en silos (P.111)
On ne fait pas de « coups » en IC. Il n’est pas question de s’en servir de manière
opportuniste ni de tenter de manipuler le système. Faire émerger l’IC d’un groupe est bien
autre chose que la simple mise en place d’outils d’animation de réunion. C’est d’abord la
compréhension et l’intégration profonde et consciente de ce qui se joue d’un point de vue
systémique, de la responsabilité que l’on a lorsque l’on met en œuvre de tels processus.
Implanter une culture d’IC est un processus lent, progressif et qui fonctionne en impliquant
tous les acteurs.
Dans toutes les situations où on pense que l’être humain gagnerait à partager ses richesses
et à s’enrichir de celles des autres, à développer plus d’innovation, plus d’intelligence
partagée, plus d’agilité. Toutes les situations où notre ambition de grandir ensemble, de
participer à l’évolution de notre conscience et de nos pratiques sur notre planète pourrait
s’exprimer.
Quand démarrer ? A l’occasion d’un projet ou quand organisation se rigidifie, que les
collaborateurs perdent sens de leur participation, quand on veut s’inscrire dans une
dynamique d’innovation, etc.
Comment démarrer ? En répondant d’abord aux quatre questions P.113 et en fonction des
réponses à celles-ci, en adaptant l’approche aux besoins de l’entreprise.
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cadre, de contrat, de rémunération et de dirigeant. Personne n’impose de façon de faire ou
de partager les ressources. Diversité forte et chacun veut avoir son mot à dire. Rassemble
des gens motivés à innover pour agir autrement. Aspects de l’IC à nourrir en priorité : la prise
en compte des différences, se donner un cadre construit ensemble, les choix de
gouvernance.
De nouveaux leviers : Reconnaissance des contributions est un nouvel atout dans notre
société où nous en recevons peu, que ce soit des reconnaissances en rémunération ou bien
par un feedback sur notre contribution. Ce manque conduit au désengagement du projet
par lassitude à donner de son temps sans retour. Confusion peut mener à l’échec du projet
et créer du mal-être là où l’intention était sociale et solidaire.
Le grand changement est de passer du contrôle sur les humains et sur le résultat que l’on
attend qu’ils produisent à l’exercice de « content un processus » laissant toutes les
intelligences s’exprimer au service d’une intention.
L’IC est une approche systémique. Tous les « systèmes » ne sont pas prêts à en accueillir
les innovations et le système l’emporte toujours sur le désir que l’on peut avoir à le
changer. Humilité, observation, apprivoisement sont à préférer à volonté et imposition.
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INNOLLIGENCE, l’intelligence collective facteur d’accélération de l’innovation –
Témoignage Jérôme Lavens
Il n’y a pas d’innovation issue du collectif, si nous ne créons pas un espace pour l’innovation
personnelle et pour la mobilisation de l’énergie individuelle au service d’une vision CO-
définie.
Ces trois cadres symboliques sont en fait les fondamentaux de l’analyse stratégique de toute
organisation dont le déploiement repose sur trois éléments cruciaux qui doivent être
alignés :
Se focaliser uniquement sur l’objet sans tenir compte de l’écologie individuelle et groupale
est source de stress et de contre-performance articuler le sens de l’action, le comment
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faire et les moyens, en intégrant à la fois la dimension individuelle et la dimension collective
permet d’ajuster l’efficience.
IC repose sur les interactions des individus, c’est de la nature de leurs échanges, de la
profondeur de leur authenticité partagée qu’une intelligence collective dédiée à la
coopération avec le vivant va pouvoir émerger. Mais les relations humaines ne sont pas
visibles, ce sont leurs composants que nous pouvons observer et apprécier. Le non-verbal
et les attitudes des individus rendent compte de leur état émotionnel intérieur et
renseignent les interlocuteurs sur leurs humeurs.
Pendant longtemps on n’a pas eu les clés pour décrypter les mécanismes de l’invisible. On a
souvent une méfiance des choses invisibles il faut donc encore attendre un certain temps
avant que les mentalités aient intégré les changements majeurs de nos représentations du
réel. Les interactions non visibles renvoient à 2 éléments : les architectures invisibles et les
systèmes dans lesquels nous sommes pris et qu’il convient de rendre accessible pour en
faciliter le pilotage
L’architecture d’une pièce, visible, peut induire des architectures invisibles et agissantes qui
donnent la possibilité d’interaction ou non et donc à des postures actives ou passives des
collaborateurs (ex : auditoire). Alors que se mettre en cercle par ex permet à tous de
participer activement au processus car ça facilite la parole.
Outil : Constellation systémique d’organisations (p. 129) : Mise en espace des différents
éléments conscients et inconscients d’un système, d’une situation, d’un problème et des
rapports qui existent entre eux. Permet d’entendre ce qu’exprime chacun de ces éléments,
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de visualiser ce qui empêche l’énergie de circuler librement et de mettre en place les bonnes
ressources pour permettre qu’une dynamique constructive anime le système.
Que sont les architectures invisibles ? mais qui influent sur l’être humain. Mécanisme dans
les entreprises entre les Toutes les constructions invisibles organigrammes officiels et les
officieux, ce qui se voit et ce qui ne se voit pas mais que tout le monde reconnait et qui est
opératif. Ces architectures invisibles constituent et forgent notre système de croyance et
orientent nos représentations, décisions, actions. Un moyen de les rendre visibles est
l’utilisation des constellations systémiques familiales ou organisationnelles selon le domaine.
Tout ce qui est vivant est système : les systèmes sont omniprésents et ils agissent quelle
que soit leur taille (Ex. terre dans système solaire). Souvent, on ne prend conscience des
forces qui agissent et de la sensibilité de leurs interactions que lorsque l’équilibre ne
fonctionne plus.
Interdépendance : Quel que soit le niveau auquel nous considérons les systèmes, ce qui se
passe en eux est extrêmement complexe et obéit à certaines lois et il en va de même pour
les humains, qu’il s’agisse de systèmes économiques, politiques, professionnels, privés, …
Comprendre ce que sont les systèmes et les architectures invisibles est une chose, savoir
les piloter, composer avec leurs logiques et gérer des systèmes humains en est une autre.
Des lois permettent une lecture plus aisée et des choix de fonctionnement favorisant « des
systèmes sains », à savoir, des systèmes dans lesquels tous les éléments tangibles et
intangibles, peuvent se mouvoir et évoluer librement.
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Une sorte de peau va permettre de focaliser les énergies du groupe vers un but, une vision
commune tout en laissant libre cours à la diversité et créativité. Ces membranes se
concrétisent au travers de 5 éléments :
Il est important que ces fondamentaux soient affichés, explicités pour que le facilitateur
puisse en être le gardien. L’affichage rend la membrane visible.
1) La membrane est posée, chacun constate qu’il a une influence dans la réflexion.
2) Le résultat est meilleur que celui auquel chaque participant avait pensé mais en
l’incluant l’autre n’est plus un danger mais une ressource.
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3) Chacun a compris qu’il a tout intérêt à partager ses ressources les idées
s’enrichissent les unes les autres la peut disparaît.
Outil : Le Forum Ouvert (P.137) : Réalisation de réunions créatives, où les participants (en
grand nombre) créent et gèrent eux-mêmes un ordre du jour comprenant divers groupes de
travail ayant un thème commun. Le cercle est la forme constitutive du Forum Ouvert. La
règle est celle des 2 pieds, c’est-à-dire que chacun est libre de se rendre quand il veut où il
veut et les participants peuvent passer à autre chose s’ils ne sont plus en train d’apprendre
ou de collaborer, rien ne les retient.
Outil : Le Pro Action Café (P.139) : Méthodologie qui permet à plusieurs porteurs de projet
de bénéficier simultanément d’une sorte de coaching collectif avec les apports en
compétences, expériences, qualités humaines des autres participants. A chaque table,
pendant 20’, l’hôte et ses invités répondent aux questions posées par le facilitateur et
destinées à challenger le projet. Les invités en contribuant aux projets des autres, vont aussi
avancer sur leur propre projet, par effet miroir.
Pourquoi ça marche ? Ces processus fonctionnent, c’est parce que les fondamentaux et
protocoles installent les conditions d’un system sain, ils sont le miroir des lois systémiques
de la dynamique des groupes.
Quelques vigilances :
- Poussez les tables : on évite de mettre des « obstacles » entre les participants.
- Oser changer de rapport au temps : Il est préférable de répartir le processus sur
deux temps de réunion que de limiter les tours de parole qui entraineront une fatale
perte de richesse, frustreront les participants et créeront l’insécurité.
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- L’IC ne résout pas les conflits profonds : Dans ce cas, il est préférable de refaire
d’abord du lien, comprendre et régler la cause du conflit avant d’initier un processus
d’IC.
- Mélange de casquettes : manager et facilitateur : Manager doit proposer l’IC mais
ensuite avoir de la neutralité et faire monter ses équipes en compétence et en
responsabilité.
D’abord prendre soin des membranes, de ce qui va permettre de mettre les participants
« en sécurité » : le lie, l’équipe, le processus clair et rigoureux, les fondamentaux, le
facilitateur, … leur permettant de se consacrer à l’œuvre d’émergence.
Ces membranes installent les conditions d’un système sain où chacun a une place, où
l’équité et les responsabilités individuelles et collectives fondent les relations.
Ces conditions emmènent les humains qui en font l’expérience à vivre des interrelations
d’une qualité neuve et extrêmement « guérissante » pour toutes les blessures et
croyances que nous nourrissons dans le champ de notre relation aux autres, dans la
logique de compétition dans laquelle nous baignons généralement.
Liberté et responsabilité sont les ingrédients de base qui emmènent bien mieux les
humains que nous sommes vers le meilleur d’eux-mêmes que contrôle et obligation.
Quelles sont les intelligences mobilisées pour parvenir à manifester une IC au sein d’un
groupe ?
Intelligence est la capacité de relier les choses entre elles pour leur donner du sens, avec l’IC
on met l’accent sur la notion de reliance, c’est-à-dire le lien entre les personnes vers un but
partagé. Plusieurs types d’intelligences spécifiques à l’IC :
Intelligence de la pleine conscience : être en pleine conscience, c’est passer du faire à l’agir,
c’est-à-dire : faire en conscience de l’être.
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Comment mesurer l’IC ?
Posture de l’intervenant en IC
Celle-ci est déterminante pour faire émerger l’IC. L’expérience de l’animation sera
essentielle pour faciliter des collectifs et permettre à l’IC de se déployer mais l’essentiel
réside dans la PRESENCE qui constitue l’essence de la posture de l’intervenant pro ou
amateur.
La présence est la capacité à être pleinement présent à ce qui se passe ici et maintenant.
Plus un facilitateur est préoccupé par des considérations personnelles, plus les risques de
dérapages sont importants. Il faut s’assurer qu’on soit bien dispo à ce qui se déroule dans la
salle, avec et entre les personnes qui participent à la réunion.
Les quatre rôles principaux du métier de facilitateur (suivant sa propre expérience de l’IC et
la connaissance et l’autonomie des participants) :
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Le facilitateur est un récipient des possibles, il est en quelque sorte le liant, la sauce qui va
permettre aux ingrédients (participants) de composer une salade singulière. Le processus, le
cadre et la qualité intrinsèque du facilitateur permettent l’autonomie des participants vers
un rôle de facilitateur.
Le fonctionnement organique s’appuie sur une co-construction avec le groupe, basé sur la
confiance dans la qualité de contribution de chacun, peu importe la personne.
Il est primordial d’apprécier la maturité du groupe, comme de chacun de ses membres, afin
de choisir les modalités les plus appropriées aux étapes de la réunion d’équipe.
Souvent, les managers évitent au maximum les échanges personnels. Pourtant, c’est en
apprenant à laisser le lien s’établir entre les personnes, en sachant écouter émotions
individuelles ou collectives, etc. que bien des problèmes sont résolus et que des liens riches
se créent et amènent à des innovations inattendues.
Les processus d’IC installent les conditions de développement des intelligences qui lui sont
nécessaires. A l’instar de la vie qui crée les conditions de la vie, l’IC crée les conditions de
l’IC. La pratique développe de manière autodynamique les aptitudes qui, elles-mêmes
viennent augmenter la qualité des pratiques.
Réussir une facilitation en IC et dans un pilotage organique implique d’avoir une confiance
sans réserve à la fois dans les participants et dans le processus global du fonctionnement
du groupe.
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Le facilitateur développe un leadership facilitant l’évolution, l’autonomie, l’empowerment
des personnes, la montée en compétences de chacun.
Il est possible d’accompagner un projet ou une organisation sur le LT avec les approches en
IC. La pratique ponctuelle de ce type de méthodes produit des résultats intéressants mais ne
fait pas changer fondamentalement le niveau de conscience et la qualité de collaboration
des participants. Il s’agit d’une démarche de développement personnel solidaire qui a
besoin de temps et d’intentionnalité pour s’installer durablement.
Les étapes et les outils utilisés seront déterminés en fonction du 1 er objectif que l’on
souhaite atteindre et de la culture du groupe. On va préférer une politique des petits pas qui
donne davantage de réussites motivantes que de grands plans à LT rarement tenables.
« Sentir et réadapter » sont donc les maîtres mots, sans pour autant lâcher de vue de
l’objectif qui se retrouve bien souvent atteint plus tôt que ce que l’on ne le pense.
Chaque étape détermine la suivante principe d’émergence, de lâcher prise sur les
attentes liées au résultat, accueillant les surprises. Pas facile pour ceux qui aiment contrôler
mais fluides lorsqu’ils découvrent la qualité des résultats au final.
Lorsque l’on met en place un accompagnement dans la durée en IC, il ne faut pas créer de
rupture, de ne pas subtiliser au groupe le résultat de son travail pour lui en rapporter une
version qui conviendrait au seul dirigeant. Sauf dans certains cas majeures (crise soudaine,
danger pour l’organisation, etc.) alors il faut expliquer pourquoi on fait ce choix et surtout
essayer de rester le plus possible dans la logique du collectif (plus de ressources dans 10
cerveaux que 1).
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Exemple : Quand l’IC est la stratégie de collaboration choisie (P.163)
Exemple : Première vertu cardinale de l’IC : oser remettre en question ses croyances et
projections (P.164)
Mettre l’IC au sein d’un groupe, d’une organisation, est une œuvre subtile, complexe. Les
outils sont toujours les mêmes mais leur mise en œuvre varie en fonction de chaque
écosystème et de chaque étape à franchir. Il faut commencer un profond dialogue entre
êtres humains souhaitant créer un espace de confiance et d’innovation pour d’autres.
Mettre en œuvre l’IC demande, pour réussir, de bousculer tellement les habitudes, les
attendus, de fouiller l’identité de l’organisation, celle de la posture du manager, qu’elle ne
peut se vivre qu’entre partenaires.
Exemple : l’IC un processus plus long qui fait arriver plus vite au bout (P.165)
Conclusion
Nous avons vu un certain nombre de pratiques qui bousculent les habitudes managériales et
celles de l’animation classique des groupes. Sur le plan théorique, l’IC ne trouve d’ailleurs
pas encore sa place dans les disciplines existantes et il faut donc ouvrir un nouveau champ
d’étude que nous pourrions appeler « science de la coopération » ou « du vivre ensemble ».
L’IC est un art qui vise à l’atteinte de la sagesse et de la présence à ce qui est, combinant la
discipline de la pratique de l’art avec la fluidité de la maitrise de l’invisible. L’IC nous invité
donc à devenir artiste des relations, de la coopération et du vivre ensemble.
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