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Fiche d’observation de l’épeire diadème à la loupe binoculaire

1. Description générale

Nombre de parties : ……………..

Décris ces parties :

- Tête + thorax
Couleur : …………………..
Grandeur : …………………
Présence de poils : oui-non
- Abdomen
Couleur : …………………...
Grandeur : …………………
Présence de poils : oui-non

2. Observation du céphalothorax

2.1. La tête

2.1.1. Les yeux

Nombre : ………………………
Taille : ………………………….
Couleur : ………………………
Disposition sur la tête : ……………………….…
……………………………………………………

2.1.2. La bouche

1
- Pattes-mâchoires
Longueur : …………………………..
Présence de poils : oui – non

- Chélicères
Couleur : …………………………..
Orientation de la pointe du crochet : …………
…………………………………………………

2.2. Le thorax (pattes locomotrices)

- Nombre : ……………………
- Longueur : ………………….
- Nombre de segments : ………………..
- Que porte une patte sur toute sa longueur ? …………………………………………….
- Que porte une patte à son extrémité ?
……………………………………………………

3. Observation de l’abdomen
- Forme : …………………………
- Couleur : ……………………….
- Dimension : …………………...
- Présence de poils : oui – non

4. Représentation de l’araignée dans son ensemble

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Vue ventrale Vue dorsale

L’araignée : Epeire diadème

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1. Introduction

L’Epeire diadème est une araignée très connue dans les


jardins. Elle tisse sa toile le long des haies ou entre les
rameaux des arbres et arbustes.
On la reconnait par la croix blanche sur fonds jaune-brun
sombre qu’elle porte sur le dos.
L’Epeire diadème est un invertébré arthropode de la
classe des arachnides.

2. Anatomie externe

A. Parties du corps

Son corps est couvert de poils et se divise en deux parties non segmentées :
- Le céphalothorax = tête et thorax fusionnés (protégé de chitine dure)
- L’abdomen (protégé de chitine molle)
Ces 2 parties (avant et arrière) sont reliées entre elles par une section nettement plus fine : le
pédoncule qui contribue à la grande souplesse du corps de l'araignée.

En biologie, la chitine (C8H13NO5)n est l’un des principaux composant de l’exosquelette des
insectes et autres arthropodes.

B. Description du céphalothorax

- La tête porte : - 8 yeux simples ou ocelles servant à la vision.


- 1 paire d’appendices venimeux : les chélicères. Chaque
chélicère est formé d’un segment de base qui porte un crochet
relié à une glande à venin.
- 2 pattes-mâchoires formées de 6 segments articulés, couverts de
poils sensibles au goût et au toucher.
- Le thorax porte : - 4 paires de pattes locomotrices formées de 7 segments
articulés.
Elles sont pourvues, sur toute leur longueur, de poils
sensibles et à leur extrémité, de deux petites griffes courbes
et dentées (= peignes). Lors de la locomotion, elles sont
relevées afin de ne pas toucher le sol.

les 8 yeux et les chélicères : chélicère : extrémité de patte

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locomotrice :

C. Description de l’abdomen

Gros et globuleux, l’abdomen déborde le céphalothorax et le dissimule en partie.


Sa face ventrale porte, de l’avant vers l’arrière :
- 1 orifice génital
- 2 orifices respiratoires pulmonaires disposés de part et d’autre de l’orifice génital
- 1 orifice trachéen
- 3 paires de filières qui émettent à l’extérieur un liquide visqueux qui se solidifie à
l’air : la soie
- un anus

I. ………………………………… II.………………………………

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1. …………………………………….. 5. …………………………………

2. …………………………………….. 6. …………………………………

3. …………………………………….. 7. …………………………………

4. …………………………………….. 8. …………………………………

9. …………………………………

Face ventrale Face dorsale

3. Caractéristiques générales des arthropodes


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Les araignées sont des prédateurs invertébrés arthropodes de la classe des arachnides (ce ne
sont pas des insectes, mais un groupe plus vaste contenant également les scorpions, les
uropyges, les solifuges, les acariens, les tiques et les opilions).

Elles possèdent toutes huit pattes, pas d'ailes ni d'antennes, ni de pièces masticatrices dans la
bouche. Elles ont des yeux simples et multiples, et produisent de la soie (une solution
protéinée synthétisée par des glandes généralement situées à l’extrémité de l’abdomen). Cette
soie sert à produire le fil qui leur permet de se déplacer verticalement ou latéralement lorsqu’il
y a du vent, de tisser leur toile ou des cocons emprisonnant leurs proies ou protégeant leurs
œufs ou petits, voire de faire une réserve provisoire de sperme ou un dôme leur permettant de
stocker de l’air sous l’eau douce.

De nombreuses espèces chassent librement et sans faire de toile, en se déplaçant, ou à l’affût,


parfois dans un trou qui peut être construit comme un piège.

En tant que prédatrices, les araignées jouent un rôle majeur dans la régulation des populations
d'insectes, et elles sont elles-mêmes régulées par des prédateurs souvent spécifiques (reptiles,
oiseaux ou insectes de la famille des Pompilidae). Elles se sont adaptées à presque tous les
milieux, cavernicoles à montagneux, des milieux arctiques à équatoriaux. Seuls les eaux
salées, les très hautes altitudes et les milieux très froids n’ont pas été colonisés par les
araignées.

4. L’alimentation

Toutes les espèces connues d'araignées sont prédatrices, exeptée Bagheera kiplingi, araignée
sud-américaine, qui se nourrit principalement de pousses d'acacia. Elles se nourrissent
exclusivement de proies vivantes qu'elles chassent soit à l'aide de pièges, soit à l'affût. Pour ne
pas perdre sa proie, elle l'enroule de soie. Nombre d'espèces sont plus actives la nuit.

Comme tous les arachnides, l'araignée n'absorbe que des liquides : elle doit donc lyser ses
proies (c'est-à-dire les liquéfier au moyen d'enzymes digestives injectées par les chélicères)
avant de pouvoir s'en nourrir.

5. La soie

Les glandes séricigènes produisent de la soie filée par de petites protubérances articulées (les
filières), le plus souvent au nombre de 6, situées sur la face ventrale plus ou moins à
l'extrémité de l'abdomen. La soie est liquide dans les glandes, mais se solidifie en fibrilles une
fois sortie par les fusules, sous l'effet de la traction exercée par les pattes de l'animal. Les
araignées produisent plusieurs types de soies en fonction de l'usage qu'elles vont en faire. La
soie collante n'est qu'un des types existants.

Principaux usages de la soie :

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 emballage des œufs (cocon)
 tapissage du terrier des espèces qui vivent sous terre
 confection d'armes de chasse (bolas des Mastophora, filets des Dinopis)
 fabrication d'abri subaquatique (cloche à plongeur des argyronètes)
 fil de sécurité pendant un saut ou une chute volontaire pour fuir
 fil de déplacement (fil d'Ariane)
 emmaillotage des proies capturées
 tissage des toiles de mue (matelas)
 tissage des toiles spermatiques
 tissage des toiles de piégeage des proies

La construction de la toile des araignées débute par l'édification d'un cadre: des fils flotteurs
sont tendus horizontalement entre les supports puis des fils suspenseurs les relient
verticalement. Des fils de soie sont ensuite tendus en une structure rayonnée dont le centre est
renforcé. Puis, en partant du centre, l'araignée dispose en spirale centrifuge un fil de
consolidation non collant, à spires espacées. Enfin, en partant de l'extérieur, l'animal tisse une
spirale centripète à spires rapprochées, fait de soie gluante, et détruit la première spirale. Un
fil d'alarme, destiné à transmettre les vibrations d'une proie potentielle vers le refuge de
l'araignée, est parfois filé. La toile est reconstruite chaque jour, à peu près au même endroit, le
matin ou le soir selon leur rythme d'activité, diurne ou nocturne.

Ordinairement, la
construction ne prend pas
plus d'une heure. Avant
de reconstruire son piège,
l'araignée avale les fils de
sa vieille toile et récupère
les précieux acides aminés
et glucides qui composent
la soie.

6. Le venin
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La plupart des espèces d'araignées possèdent des glandes à venin. Très peu d'espèces
présentent un danger pour les êtres humains. Soit parce que les araignées sont trop petites
pour pouvoir percer la peau humaine, soit parce qu'elles n'ont pas de comportement agressif.
Également, des espèces appartenant aux mygalomorphes possèdent, sur l'abdomen, des poils
urticants. Parmi les espèces dangereuses, citons la veuve noire présente dans les régions
chaudes, l’Atrax robustus présent en Australie, Phoneutria Nigriventer et Phoneutria Fera,
les "Araignées bananes" du Brésil.

Les araignées possèdent deux chélicères à l'avant du corps qui encadrent la bouche : ce sont
ces appendices qui injectent du venin. Elles sont constituées d'un gros stipe et d'un crochet
mobile au bout duquel débouche le canal à venin. Ces chélicères peuvent aussi servir à
transporter des proies, à transporter le cocon, etc.

Le venin peut être composé de nombreuses neurotoxines. Il existe beaucoup de molécules


décrites provenant de venin d'araignée. Leur étude a permis le développement de plusieurs
molécules d'intérêt clinique.

7. La vision

Les yeux simples (pourvus d’une


seule lentille), placés à l'avant du
céphalothorax sont au nombre de 8,
selon les espèces. La disposition
oculaire, souvent un trait distinctif,
est propre au taxon. Parfois une
paire d'yeux est plus développée que
les autres, qui alors ne détectent que
des vibrations autour de l'araignée.
La vision est généralement
mauvaise, bien que certaines
espèces activement chasseresses
possèdent une très bonne vision.

8. Appareil respiratoire et circulatoire

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Les araignées ont un système circulatoire ouvert. Leur corps est rempli d'hémolymphe, qui
est pompée par le cœur aux organes. Les araignées respirent soit par des poumons en feuillets,
soit par un système trachéen, soit, chez quelques petites espèces, directement à travers la
peau.

9. Cycle de vie et reproduction

 Les araignées saisonnières vivent de 6 à 8 mois et meurent après avoir pondu leurs
œufs.
 Les araignées annuelles vivent de 1 à 2 ans et meurent après l'éclosion des jeunes.
 Les araignées pérennes vivent plusieurs années (mygales, filistates)

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