LE PORT DE L’UNIFORME À L’ÉCOLE

PROBLÉMATIQUES : pourquoi encourager le port de l’uniforme à l’école ?

I. LES ORIGINES
II. LES ARGUMENTS POUR ET CONTRE
III. ACTUALITÉ
IV. PROPOSITION
V. CONCLUSION
VI. QUESTIONNAIRE

INTRODUCTION :

Abandonné depuis 1968 en France, car associés aux jeunesses hitlériennes. Ils étaient
pourtant très courants avant la seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui seulement quelques écoles comme les Maisons d’éducaUon de la Légion
d’honneur, l’internat d’excellence, l’insUtut de la Tour… exigent encore le port de l’uniforme
au sein de leurs insUtuUons.
Pourquoi encourager le port de l’uniforme à l’école ?
Premièrement nous allons vous présenter les origines de l’uniforme, ensuite nous verrons les
arguments qui sont pour et les autres contres. Pour finir nous parlerons de l’actualité et des
proposiUons possible.

I. LES ORIGINES + CARTE

D’origine Anglaise l’uniforme prend son origine en Angleterre au XVIe siècle au sein des
écoles de charité pour les enfants les plus démunis, l’uniforme scolaire est apparu en France
avec Napoléon. En 1802, l’Empereur crée en effet les lycées et impose le port de l’uniforme,
directement inspiré de l’armée. Ceae dernière mesure fait parUe de son projet de réforme
du système éducaUf, prônant une discipline militaire. Celui-ci est donc resté jusqu’en 1968.

En Angleterre, l’uniforme est un élément de fierté et un symbole de presUges pour les élèves
qui le porte.

Il est toujours composé d’une jupe et d’un chemisier/chemise blanc pour les filles, et un
pantalon coupe droite et d’une chemise de couleur claire ou blanche pour les garçons ainsi
qu’une cravate souvent obligatoire. Mais chaque pays, chaque école possède ses couleurs,
ses personnalisaUons… afin de se disUnguer des autres écoles de la même ville.

Aujourd’hui l’uniforme est très présent dans le monde, comme on le voit sur la carte il y a
beaucoup plus de pays pour que contre.
 II. LES ARGUMENTS POUR ET CONTRE

1. POUR

Les personnes qui plaident pour l’uniforme en France invoquent le plus souvent
les raisons suivantes. Le fait que tous les élèves soit habillé de la même manière
va perme<re de limiter les inégalités, surtout les moqueries et les jalousies les
uns envers les autres. En intégrant l’uniforme les vêtements de marques
disparaitront et la discriminaAon sur les classes sociales ne sera plus présente. Il
va surtout perme<re de marquer une disAncAon entre les loisirs et l’études,
cela leur permet de se confronter au futur avec la vie privée et la vie
professionnelle. Il va apporter une certaine élégance mais surtout une tenue
correcte au niveau des Aers. Cela montre qu’il y a certaines règles à respecter
et que chacun à ses droits et devoirs au seins de l’école. En instaurant
l’uniforme scolaire les élèves n’auront pas le choix de me<re ce<e tenue la tous
les jours d’école

Les arguments pour

Ceux qui plaident pour le port de l’uniforme invoquent le plus souvent les raisons
suivantes :

• Égalité, égalité des genres : L’uniforme diminue les occasions de moquerie

ou de jalousie entre élèves liés aux vêtements, potentiellement aussi la
pratique du racket
• L’uniforme permet de lutter, au moins dans ce petit périmètre des
vêtements pour l’école, contre l’emprise des marques et du
consumérisme(tendance à acheter des services et des produits de façon
cumulative , qui dépassent les besoins des individus). Il instaure aussi un
sens de l’élégance, de la décence (digne), de la tenue correcte vis-à-vis des
tiers.
• L’uniforme coupe court aux casse-têtes et aux disputes chaque matin pour
savoir comment s’habiller pour l’école.
• Sécurité : L’uniforme peut aider à identifier rapidement les intrus ou à
maintenir un environnement sécurisé
• Cohésion et appartenance : favorise le sentiment d’appartenance à un
groupe, renforçant l’esprit d’équipe et la cohésion
Les arguments contre
Face à ces arguments, ceux qui plaident contre le port de l’uniforme à l’école répondent
tout d’abord que l’uniforme ne saurait à lui seul atteindre les buts qu’on lui assigne. Les
inégalités sociales, si elles ne se manifestent plus par le vêtement, réapparaîtront dans
les chaussures, les stylos, les téléphones mobiles ou d’autres accessoires. De même, si
l’uniforme peut donner une certaine élégance à la tenue, il ne saurait conférer de
l’élégance aux comportements.

Au-delà de cela, ils pointent des risques supplémentaires :

• La manière de s’habiller fait partie des moyens dont dispose un enfant pour
exprimer son identité, son originalité, voire sa créativité. En prescrivant
l’uniforme, l’école étoufferait dès lors la construction de la personnalité de
chacun.
• La société dans laquelle nous vivons est faite de différences. Imposer
l’uniformité des tenues à l’école contribueraient à retarder la confrontation des
enfants à la diversité, leur capacité à s’y trouver à l’aise.
• A moins que l’uniforme ne soit offert par l’école, l’achat d’une tenue scolaire
spécifique représente un coût que les familles les plus modestes pourraient avoir
du mal à supporter.
 A. ACTUALITÉ (vidéo)

Une expérimentation sur l'uniforme scolaire a été menée à Provins durant

l’année scolaire 2018-2019, consistant à proposer le port de l’uniforme dans les
six écoles publiques de la ville, mais uniquement sur la base du volontariat. 62%
des parents avaient voté pour ce projet, afin d’« éviter la discrimination » et
« créer un environnement propice( une influence positive sur l’état de santé
des individus ) aux apprentissages ».

Gabriel Attal, nouveau ministre de l’Éducation nationale, a annoncé qu’une

expérimentation sur le port de l’uniforme à l’école sera lancée « assez vite ».

https://www.dailymotion.com/video/x8nqruj

« J’annoncerai, à l’automne, les modalités de l’expérimentation qui nous

permettront de tester cette solution », a-t-il également annoncé. Elle pourrait
débuter après les vacances de la Toussaint.

Pour « faire avancer le débat », Gabriel Attal est convaincu qu’il faut tester le
port de l’uniforme unique dans « une série d’établissements au primaire, au
collège et au lycée », a-t-il précisé.

Le président du parti de droite assure avoir « évoqué cette candidature avec

Gabriel Attal » et demande au gouvernement « d’avancer vite ». Louis Aliot,
maire RN de Perpignan, a aussi proposé le port d’une « tenue uniforme » dans
les écoles de la ville catalane.

Ils ont visiblement été entendus par le gouvernement. Gabriel Attal ne devrait
pas avoir de difficulté à trouver des volontaires pour son expérimentation.
des propositions, pourquoi pas ?
Pour dépasser la controverse, certains participants au sondage ont émis des
propositions de nature, selon eux, à rendre le port de l’uniforme plus pertinent, plus
acceptable, plus consensuel :

• Étendre le port de l’uniforme aux éducateurs, et non seulement aux élèves.

Après tout, si le but est de construire une communauté éducative, de marquer les
rôles des uns et des autres dans le contexte scolaire, alors les professeurs,
surveillants et autres adultes qui encadrent les élèves devraient être logés à la
même enseigne.
• Permettre aux élèves de personnaliser leur uniforme – En ajoutant des
accessoires (foulards, ceintures, chapeaux, …) ou en ayant une marge de choix,
par exemple entre plusieurs couleurs ou plusieurs pièces de vêtement (pull ou
sweat-shirt, polo ou chemise, etc).
• Pour les filles, proposer mais pas imposer la jupe – La présence d’une jupe dans
un uniforme scolaire constitue un point de crispation particulier. Les uns plaident
pour que les filles puissent porter des tenues féminines, donc ne soient pas
obligées de porter le pantalon ; d’autres, à l’inverse, estiment que les filles
devraient pouvoir choisir le pantalon et ne pas être contraintes de porter une
jupe. Au total, l’idée qui ressort – et qui a d’ailleurs fait l’objet de dispositions
législatives dans plusieurs Etats australiens, dont nous nous sommes fait
l’écho ici – c’est que les filles aient toujours le choix entre jupe et pantalon.
• Rendre l’uniforme accessible à moindre coût – Sans même aller jusqu’à
subventionner l’achat des vêtements pour les familles modestes, l’école pourrait
organiser une bourse aux vêtements entre familles pour permettre l’achat
d’articles d’occasion.

L’uniforme a souvent tendance à accentuer les stéréotypes de genre : jupe pour les filles ,
pantalon et cravate pour les garçons.

CONCLUSION
Les opinions sur cette question varient et que les avantages et les inconvénients de
l’uniforme scolaire peuvent dépendre du contexte spécifique et des objectifs de
l’établissement scolaire