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del Francés
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I. La notion d’embrayage............................................................................................ 58
A) Définition : ........................................................................................................ 58
B) Exemples d’embrayeurs. ................................................................................... 60
PHOTOCOPIE EXEMPLES EMBRAYEURS ......................................................... 61
II. Les repérages spatiaux ........................................................................................... 63
A) Mode de la référence. ........................................................................................ 63
B) Types de déictiques spatiaux ............................................................................. 68
III) Les repérages spatiaux dans les textes de fiction ................................................. 71
IV. Les repérages temporels. ...................................................................................... 81
A) Mode de référence. ............................................................................................ 81
V. LES REPÉRAGES TEMPORELS DANS LES TEXTES DE FICTION. ............ 90
VI. Un double repérage, les déictiques narratifs. ..................................................... 100
VI. Discours narrativisé : .......................................................................................... 104
EXERCICES EMBRAYEURS. ............................................................................... 104
EMBRAYEURS (2) ................................................................................................. 110
Tema 5. L’emploi des temps. ...................................................................................... 121
I. L’aspect. ................................................................................................................ 121
a) Perfectifs/Imperfectifs ...................................................................................... 121
b) Accomplis/Inaccomplis .................................................................................... 121
II. L’opposition passé simple/passé composé. ......................................................... 124
A. Les emplois habituels. ..................................................................................... 124
B. L’enchainement narratif. .................................................................................. 127
L'EMPLOI DES TEMPS Exemples (1) ................................................................... 128
III. L’opposition passé simple ou passé composé / imparfait. ................................. 130
A. Valeur aspectuelle de l’imparfait. .................................................................... 130
B. La mise en relief : ............................................................................................ 133
C. L’imparfait de rupture ...................................................................................... 136
IV. Autres emplois de l’imparfait. ............................................................................ 142
A. Valeurs temporelles : ....................................................................................... 142
B. Valeurs modales : ............................................................................................. 145
V. Le Présent. ........................................................................................................... 148
A. Le présent de l’énonciation.............................................................................. 148
B. Les présents décalés par rapport à leur énonciation......................................... 149
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Le présent prophétique. ........................................................................................ 151
Présent atemporel ................................................................................................. 152
Programa
Grado en Lenguas Modernas y sus Literaturas. Lingüística textual del francés
I. Programa de la asignatura
1. L’énonciation
2. La sémantique de la référence
3. Les personnes
4. Les embrayeurs, le discours rapporté.
5. L’emploi des temps verbaux.
6. Anaphore et cataphore
7. La cohérence textuelle. La répartition de l'information. Thème et rhème. Thématisation
et focalisation. La progression thématique.
8. La théorie des actes de langage.
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III. Evaluación
a) Análisis lingüístico de uno o varios textos en francés moderno, a partir del programa y
de los ejercicios realizados en clase durante el curso.
b) Varias preguntas teóricas sobre el programa. La nota del examen final es global,
aunque las dos partes deben aprobarse por separado. Si una de las dos estuviera
suspensa, la nota final será de suspenso.
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Tema 1. L’énonciation
I. L’énonciation, la phrase et l’énoncé.
A) Distinction entre la phrase et l’énoncé.
On va expliquer cela à travers d’un exemple. O. Ducrot est celui qui a développé la théorie
de l’argumentation.
Je dirai que dans ce cas on aura 3 énoncés successifs d’une seule phrase du français. Cela
signifie que l’énoncé est l’un type des multiples réalisations possibles d’une seule phrase
du français.
L’énoncé est une réalité empirique. Ce que nous observons lorsque nous entendons parler
les gens. Moi seulement je produis les énonces. L’énoncé est inobservable, une entité
empirique, la phrase par contre est une entité théorique. C’est une construction de
linguiste qui lui sert à expliquer l’infinité des énoncés. La phrase n’est pas observable.
Nous n’entendons pas et nous ne voyons pas des phrases. Nous ne voyons et n’entendons
que des énoncés. L’énoncé correspond au discours et la phrase correspond à la langue.
On dira que la phrase relève de la langue (la langue au sens technique de Saussure) tandis
que l’énoncé relève du discours.
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Saussure disait qu’une langue est un système où tout se tient (tous les éléments sont en
rapport avec les autres) et ce système peut être étudiée en synchronie sans tenir compte
de l’évolution historique de la langue (diachronie).
La langue, au sens technique de Saussure, est une institution sociale, un système partagé
par les membres d’une communauté linguistique. La langue s’oppose selon la distinction
saussurienne à la parole (discours) qui est la réalisation individuelle. La linguistique
contemporaine préfère le terme du discours au terme saussurienne de la parole. La langue
serait donc le système abstrait hors emploi tandis que le discours est l’usage qui est fait
de ce système par des locuteurs dans des contextes particuliers.
En revenant à l’exemple antérieur on dira qu’il signifie qu’il fait beau aujourd’hui le
03/10/17 à Ciudad Universitaria. Le locuteur sera moi. Si c’est quelqu’un d’autre qui
prononce l’énoncé ou si c’est demain qu’il le dit, la situation de l’énonciation aura
changée il n’est s’agira pas du même énonce mais il s’agira quand même de la même
phrase.
On peut trouver aussi une terminologie différente pour désigner l’énoncé et la phrase
comme par exemple : énonce-occurrence (énoncé) et énoncé-type (phrase).
Pour expliquer cela on se base sur les études d’Emile Benveniste. Né en 1902 et mort en
1976, Il s'est illustré par ses travaux tant dans le domaine de la grammaire
comparée des langues indo-européennes que dans celui de la linguistique générale. Ses
travaux sont la base de la linguistique énonciative en France. Il a publié un ouvrage en
deux volumes que s’intitule « Problèmes de la Linguistique Générale » qui est très
importante pour la linguistique.
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À partir des travaux de E. Benveniste, on définit l’énonciation comme l’acte individuelle
d’utilisation de la langue et on l’oppose à l’énoncé (l’objet linguistique qui résulte de cette
utilisation). L’énonce c’est ce qui est dit et l’énonciation c’est le fait de le dire.
L’énonciation c’est le fait de produire un énoncé. Donc l’énonce est un dit et l’énonciation
est un dire. Une autre façon de décrire l’énonciation c’est l’acte de production un énoncé
donné.
ENONCÉ ÉNONCIATION
- Un dit - Un dire
Exemple :
Est-ce que tu as soif ? Parce que j’ai de la bière dans le frigo. (Cet énonce ne
s’enchaine pas. Tu ne peux pas demander si quelqu’un a soif à cause de la bière
dans le frigo.)
Pierre est malade parce qu’il a puis froid. (Cet énonce s’enchaine)
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La linguistique moderne travaille surtout sur des énoncés et s’intéresse au discours et non
pas à la langue. La linguistique de l’énonciation étudie le mécanisme spécifique qui
intervienne lorsque le système abstrait de la langue est mis en exercice dans le discours.
Exemple :
« J’ai peu bu » peut dire après « je peux te ramener à la maison » mais si c’est
Rocio elle peut dire le contraire « j’ai un peut bu », elle ne peut pas même si
l’objet du monde c’est le même. En linguistique traditionnel cela ne serait pas
étudié.
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Exemple :
Exemple : si je prends deux articles de différent journaux ils n’ont pas la même
perspective et les mêmes arguments, chaque un essaient amener le lecteur aux
conclusions concrètes.
Un acte d’énonciation peut être décrit comme un événement, c’est une petite scène
inscrite dans un lieu et dans un temps donné/ précis et exécutée par des acteurs ou
interlocuteurs. Le temps, les lieux et les interlocuteurs sont les éléments principaux de ce
qu’on appelle la situation d’énonciation. Ces éléments sont évidents pour tout ce qui
assiste à l’acte d’énonciation. Etant donné qu’ils sont évidents, ils n’ont pas à très
spécifier à chaque fois dans chaque énoncé.
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III
Pour parler le
L’humeur, le contexte, le temps, la relation des interlocuteurs… tout cela est des éléments
pragmatiques qu’interviennent pour bien comprendre l’énonciation ou le dialogue. La
pragmatique est l’étude de la langue en contexte. L’étude des sous-entendus fait pratique
de la pragmatique.
Contexte → situationnel
Co-texte → Discursif
La seule situation qui peut être inscrit en langue c’est le cas de Tu et Vous. Ils sont des
morphèmes qui existent en langue et marquent la relation entre les interlocuteurs.
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III. L’énonciation dans la langue
Le locuteur dispose des moyens économiques pour évoquer les éléments principaux de la
situation de l’énonciation puis qu’ils sont évidents pour ce qui y participe.
Exemple : une conversation au téléphone. Marie est chez elle et elle téléphone à
son ami Max. Mais elle ne lui dira pas :
*Marie va aller voir Max le 10 Octobre 2017 mais elle reviendra chez elle ensuite.
Elle dira :
Je, tu, aujourd’hui, ici… Ils sont des embrayeurs ou déictiques et pour les interpréter il
faut avoir recours à la situation de l’énonciation.
On peut trouver des autres embrayeurs, qui sont les temps embrayés, par exemple dans
cette phrase on a le temps verbal du futur, un temps embrayé parce qu’il marque un
concept futur par rapport au présent du locuteur.
Pas tous les temps ne sont pas embrayés. On a les contraires que sont les temps discursifs,
qu’on n´a pas besoin de la situation de l’énonciation, on a besoin du texte, par exemple,
le passé simple.
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IV. Objet d’étude de la linguistique de l’énonciation.
La linguistique de l’énonciation étudie les traces de l’énonciation dans l’énonce, dans le
dire, ce qu’on voit de l’énonciation dans le dire.
Par exemple, les embrayeurs sont des traces de l’énonciation. Ce sont les embrayeurs ou
déictiques qui ne sont pas interprétables qu’à partir de la situation de l’énonciation. Ils
sont énonciatifs par eux-mêmes. Les embrayeurs sont des éléments énonciatifs prévus par
le système de la langue (au sens technique de Saussure). Ils sont inscrits en langue à un
niveau abstrait.
La linguistique de l’énonciation étudie aussi les temps verbaux qui peuvent être
embrayés. Certains cas de présent sont aussi des déictiques.
La linguistique d’énonciation étudie donc les éléments énonciatifs qui sont prévus par le
système de la langue (c’est-à-dire les déictiques) et qui sont repérables dans l’énoncé.
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Ils existent d’autres éléments qui interviennent dans une situation d’énonciation, par
exemple, ce qui a été dit antérieurement par les interlocuteurs, les relations entre eux, leur
humeur, les circonstances générales (politique, atmosphérique…) … Ces éléments sont
souvent importants pour la bonne compréhension d’un énoncé. Ce sont tous en
particulière qui permettent de déchiffrer le contenu implicite, par exemple le sous-
entendu.
Tous ces éléments sont importants pour la bonne compréhension de l'énonciation. Mais
ses éléments ne sont pas codifiés par la langue. Ils ne sont pas prévus par le système de
la langue. (Saussure). Il y a une seule exception, c’est l’opposition tu-vous, qui codifie en
langue certains relations entre les interlocuteurs. Ces sont des morphèmes qui existent en
langue et qui marquent le rapport entre les interlocuteurs. Ce sont ces éléments
situationnels extralinguistiques qui sont pris en compte par les études de pragmatique, par
exemple, pour déchiffrer les sous-entendus.
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La pragmatique est l’étude du langage en contexte (estudio del uso del lenguaje). On situe
dans le cadre de la pragmatique la théorie des actes de langage (elle a été développée par
un philosophe britannique, Austin dans son livre Quand dire, c’est faire.), l’étude de sous-
entendus, l’étude des connecteurs argumentatifs (mais, pourtant, donc). Ce qui étudie
aussi la pragmatique ce sont les verbes performatifs. Par exemple le verbe baptiser,
promettre… C’est John Austin qui a travaillé ces verbes.
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Tema 2. La référence.
I. Quelques définitions.
A) Référence et énonciation.
Les locuteurs doivent pouvoir désigner et décrire au moyen de la langue les objets du
monde qui constituent la réalité extra-linguistique.
Les langues naturelles (langues qu’on parle, par opposition au langage du mathématicien
et physiciens (langage logique)) ont ce pouvoir de construire les univers auxquels elles se
réfèrent.
Exemple→: Le petit garçon mange. S’il s’agit d’une phrase d’un exemple de
grammaire le group nominal « le petit garçon » ne désignera pas un petit garçon
concret, un objet du monde. Il s’appliquera à un animé humaine, male, non adulte
(traits sémantiques) et peu importe de savoir lequel.
Mais, si moi, locuteur, je dis par contre en contexte « le petit garçon mange » cela
devient un énoncé (ce n’est plus une phrase ou une unité abstraite de grammaire)
et le group nominale « le petit garçon » désignera un objet du monde identifiable,
un petit garçon concret qui correspondra à ce qu’on appelle le référent.
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D’un point de vue grammatical, les référents sont surtout les substantifs qui permettent
de renvoyer à des objets du monde (qui permettent la référence), les pronoms et les
déictiques ce sont aussi des référents. Lorsque les substantifs entrent dans un group
nominal déterminé, introduit par un déterminant défini, le référent sera présenté comme
identifiable.
Exemple : Léa veut épouser un Italien : réfèrent non identifiable. C’est un énoncé
ambigu. Elle veut épouser un Italien soit de Milan, de Rome… mais aussi peut
être un Italien concret mais que le locuteur considère que c’est une information
que l’allocutaire ne doit savoir.
Léa veut épouser l’Italien : C’est un réfèrent identifiable. C’est un garçon que les
interlocuteurs connaissent ou qui est devant elles.
Discursive : Tout ce que je peux comprendre par rapport à la situation discursive (dans
un texte). Cotexte o contexte/ référence discursive.
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Le petit garçon mange.
Dans cet énoncé le GN le « petit garçon » peut référer, peut renvoyer à un référent de
plusieurs façons. Premièrement le GN le « petit garçon » renvoie au petit garçon que les
interlocuteurs ont sous les yeux. On parlera à ce moment-là de référence situationnelle
parce que le référent fait partie de la situation de l’énonciation, il est là.
Le GN « le petit garçon » peut renvoyer au seul petit garçon auquel les interlocuteurs
puissent penser dans leur situation actuelle. Par exemple deux médecins qui se rencontrent
dans le couloir et l’un d’eux dit « le petit garçon mange » et tous les deux savent duquel
garçon ils parlent. Dans ce cas le GN « le petit garçon » serait aussi un référent
situationnel même s’il n’est pas présent au moment de parler mais il fait partie de
l’énoncé. Il serait un référent situationnel in absentia et dans l’autre cas un référent
situationnel in praesentia.
« Où sont passés Marie et Max ? » Réponse : « le petit garçon mange, la petite prend
son bain ». Cela c’est discursif parce que je comprends que le petit garçon c’est Max et
la petite est Marie par rapport à l’énoncé précèdent.
L’anaphore est la reprise d’un élément du contexte discursif (linguistique) par un élément
qui peut être coréférentiel ou non. Coréférentiel- que le réfèrent c’est le même. Les
étudiant du 4º année sont ou cours, certains ont mis la caméra. Certains c’est une anaphore
non coréférentielle.
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Pour avoir le référent du GN « le petit garçon » on doit avoir recours au contexte discursif,
c’est-à-dire linguistique. On parle alors de la référence discursive. Ce le contexte
linguistique qui permet d’identifier le référent. Lorsqu’il y a anaphore, il y a forcément
référence discursive.
Dans ce cas le GN « la jeune femme » est un anaphorique qui reprend Marie, anaphorise
Marie. Marie est l’antécédent ou la source sémantique qui permet l’attribution du référent.
On a référence discursive aussi parce qu’on repère le petit garçon grâce au texte de « de
la chambre huit »
Vidéo➔ Ducrot
Pour insister sous ce qu’il parle de l’aspect négative. Dualité saussurienne. Il décrit le
sens comme absent. Sens comme un objet réel. Il parle d’une double face du sens, de
l’aspect perspective et le signifiant
Terme signifier
3. Pour les philosophes et les linguistes médiévaux comme Occam, qu’est-ce que le
sens ? Même question pour Frege ? qu’est-ce que le sens pour la linguistique
véritative ?
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• Il disait que le sens ce sont les choses
• Le sens permit de repérer des objets de la réalité. Le sens est donateur de
la réalité
• D’Absent de condition de vérité. Faire appel à la réalité de vérité. – absent
de condition de vérité.
4. Est-ce que tout se réduit à la réalité dans une théorie des actes de langage ?
Consiste à introduire dans le sens des énoncés la grande dualité. Non. – il y a
deux composantes. 1º est la force illocutoire c’est par exemple un ordre 2º…
L’enfant ne sait rien de l’adjective. Sers à comprendre des ordres de ne pas toucher.
Pour l’enfant cette conclusion c’est interne à la signification du sale, c’est à travers de
l’idée de ne pas toucher que l’enfant comprendre le mot sale. – il comprend grâce à
la définition, pas grâce à la réalité du monde.
Exemple : Il fait beau. ➔ On observe à travers la fenêtre et s’il fait chaud l’énoncé
c’est vrai mais s’il fait mauvais il serait faux.
Cela c’est qu’on appelle langage descriptiviste : le langage sert en premier à décrire le
monde. À la théorie descriptiviste s’oppose la théorie ascriptiviste. C’est dont le cas de la
théorie de l’argumentation, selon laquelle le langage sert à agir sur l’autrui, à amener
quelqu’un a certain nombre de conclusions.
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TFG comparer le discours de Macron et celui de Sanchez- sont en train d’argumentaire
pour être d’accord avec ses conditions, ils essaient de convaincre.
Ces sont des expressions qui désignent les mêmes objets du monde, cela veut dire,
Napoléon Bonaparte. Cela veut dire qu’ils ont des mêmes références mais ils ont des sens
différents. C’est-à-dire qu’on a un même référent pour deux sens différents. C’est le
philosophe Frege qui a établi cette distinction (le sens vs la référence). Frege est un
philosophe, logicien, mathématique, allemand, il est né en 1848 et il est mort en 1925.
Supposant un énoncé P qui dise quelque chose de vraie à propos de certains objets
C’est une proposition qui est vrai et alors on a « l’auteur de fourberies de Scapin »
E1 Voyons qui se passe si on remplace l’expression E1 par une expression E2
désignant le même référent « Molière est l’auteur du Misanthrope » E2, les
conditions de vérités ne changent pas, les deux propositions sont vraies.
« S’il est vrai que l’étoile du matin est moins grosse que la terre il doit être vraie
aussi que l’étoile du soir est moins grosse que la terre »
L’étoile du matin et l’étoile du soir c’est le même référent : Venus. C’est pour
cette raison qu’on pense que tous les deux énoncés sont vrais. Ici on peut
substituer mains pas dans le cas de Molière.
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Il s’agit là d’un contexte oblique ou opaque où la substitution d’E2 et E1 risque de
modifier la valeur de la vérité de la proposition. Pour éviter cette irrégularité, Frege
distingue la référence d’une expression, (objets qu’elle designe) et son sens (la façon dont
elle le désigne, information que le mot donne pour pouvoir référer le réfèrent). Les
informations qu’elle donne pour permettre de le reprendre.
Etoile du matin, étoile du sud, étoile douce,➔ ces propositons ont donc un même
référent mais des sens différents.
Dans des contextes obliques ou opaques il est question du sens des expressions et non de
leur référent et c’est pour cette raison qu’on ne peut pas remplacer une expression par une
autre (dans les contextes obliques) lorsqu’ils ont un référent identique mais un sens
différent.
Exemple : Ce n’est pas le même de dire que : Le roi d’Espagne a inauguré une exposition
que Le citoyen d’Espagne a inauguré une exposition. → Le référent c’est le même mais
on le désigne d’une manière très différente.
Les descriptions définis ont été étudiés par Bertrand Russel, mathématicien et philosophe
britannique, né en 1872 et il est mort en 1970.
On comprend par description défini des expressions qui ont un nominal accompagné d’un
article défini suivi ou non d’une expansion. Un nominal peut être simplement un nom (le
livre), un nom suivi d’un adjectif (le livre rouge), un nom suivi d’un complément
adnominal (= complément du nom dans la grammaire traditionnel) (le livre de ma sœur),
un nom suivi d’une proposition relative (le livre que j’ai acheté).
On peut faire entrer dans cette catégorie de noms suivis d’un pronom possessif « mon
livre » parce que c’est égal que « le livre qui est à moi » » (déterminant + nom+
subordonnée relative).
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Souvent les descriptions définis sont utilisées pour designer des objets, emploi
référentielle, leur sens peut être compris alors, comme une description de leur réfèrent qui
permet de l’identifier. Mais, il peut arriver que la description définie n’ait pas de référent.
Il n’y a pas de roi de France aujourd’hui, l’objet que satisfait à la description définie
n’existe pas, c’est-à-dire, le référent n’existe pas et l’emploi de la description défini
apparait anormale et même absurde. Les descriptions définis présentent une
présupposition existentielle, les présupposés sont de contenu implicite.
Les philosophes de langage et les logiciens ont beaucoup débattu là-dessus et le problème
est de savoir si la proposition est vraie ou fausse. C’est toujours la sémantique
vériconditionnelle. Russel défend l’idée de qu’une proposition qui contient une
description définie sans référent est fausse. En fait, c’est la théorie de Strawson qui a
prévalue. Il dit, en revanche, que la proposition n’est ni vraie ni fausse lorsque la
description n’a pas de référent, la question de la valeur de la vérité ne se pose pas.
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Imaginez par exemple, le début d’un roman de science-fiction : « Les habitants de
Mars fêtaient le départ de leur troisième fusée terrienne.
3. Il y a un départ.
Tout cela est des contenus implicites et c’est que veut dire finalement d’une façon
explicite. Ces sont des emplois référentiels. A côté de ces emplois référentiels, les
descriptions définies peuvent avoir des emplois non référentiels. C’est le cas de l’emploi
attributif.
Les descriptions définies servent ici à décrire le référent. Elle réalise une qualification de
la personne en question et l’énoncé signifie alors que c’est seulement la qualification
« fille du patron » qui doit lui être attribuée. C’est-à-dire qu’il s’est marié par intérêt.
Donc c’est le sens qui est pris en compte et non pas le référent. De cette manière il n’est
pas un emploi référentiel mais attributif.
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II. La construction de la référence.
Un texte de fiction construit son propre univers de référence (On construit notre univers
de référence si on écrit un texte de fiction). Le narrateur dispose de deux façons
d’introduire dans son discours ce dont il va parler. Il peut présenter les objets du monde
dont il parle comme non-identifiables par son allocutaire ou bien comme identifiables par
lui (l’allocutaire).
Par exemple : Imaginons qu’on écrit un roman. Tout d’abord pour commencer
notre roman des indéfinies. Notre première phrase sera : Un homme se promenait
dans une petite ville de province par une belle journée de mai.
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Ce sont des objets indéfinis pour lesquels l’identification référentielle ne se
poussera pas. Ces groups nominaux indéfinis sont repris par la suite de façon
anaphorique. Dans la deuxième phrase de mon roman je pourrai dire l’homme,
cet individu, il… et dans ce cas il sera identifiable parce que j’ai parlé de lui
antérieurement. De la même manière je pourrai changer une belle matinée pour
ce jour, même chose pour la ville. Tout cela ce sont des reprises anaphoriques.
Ces objets nous sont présentés comme identifiables. Ce sont ceux dont on nous a
déjà parlé.
Ces objets nous sont présentés comme identifiables→ ce sont ceux dont nous a déjà parlé.
Ce sont des renvois internes d’un texte. On parle dans ce cas de référence discursive.
(Les reprises anaphoriques sont toujours discursives).
- De manière objective par les noms propres (Louis XIV, Julien Sorel, Marseille…)
ou des noms qui sont assimilés à des noms propres, par exemple, de noms uniques
(le soleil, la lune), les concepts (la vertu, le temps, l’amour…) et les dates
complètes (le 3 avril 2013). Dans ce cas on parle de repérage absolu.
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Différence entre référence discursive, référence situationnelle et repérage absolu.
Repérage absolu : c’est ce qu’on trouve toujours avec les noms propres et les dates
complètes.
b) Il partit le lundi 10 mai 2010. → C’est un récit classique basé sur la combinaison il+
passé simple, c’est aussi un récit coupé de l’instance de l’énonciation. Le passe simple se
repère les uns par rapport aux autres de façon discursive. C’est une localisation temporelle
à repérage absolu puisque c’est une date complète.
c) Il partit deux jours plus tard. → C’est un récit classique basé sur la combinaison il+
passé simple. Ce temps n’est un temps embrayé mais un temps discursif parce qu’il
marque un procès passé couper de l’instance énonciative. Le passe simple se repère les
uns par rapport aux autres de façon discursive. Deux jours plus tard c’est un repérage
temporel à référence discursive, cela se repère par rapport à un repère temporel présent
dans le contexte linguistique antérieur.
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SOMOLINOS➔
2. « Le bateau partit le lundi. Paul avait débarqué la veille » → Type= écrit classique
car nous avons une combinaison de base des récits de fiction (il/je + passé simple).
– dans le discours oral il n’y a pas cette combinaison
3. « Il partit le lundi 10 mai 2010 » → récit classique puisque nous avons combinaison de
base (il+ passé simple). Reference temporel, repérage absolu parce que c’est une date
précise (fonction comme un nome propre).
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Tema 3. Les Personnes
I. Personne et non-personne.
A) Les personnes « je » et « tu »
[On doit souligner je et tu parce qu’on parle avec une fonction métalinguistique]
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Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. ➔ Mas vale pájaro en mano que ciento
volando. (C’est un proverbe pourtant c’est un énoncé générique)
Lorsque je parle ici de je et tu je renvoi en fait à un classe plus large. Il y a d’abord des
variantes atones de je et tu comme me et te. Les variantes toniques, moi et toi. Je et tu
figurent aussi dans les formes du pluriel nous et vous et figurent aussi dans les
déterminants possessifs. Tout ceci constitue le système de je et tu.
- Déterminants possessifs
Quant aux déterminants possessifs, ils ne sont qu’une variante morphologique de je, tu,
nous et vous.
Les déterminants possessifs appartiennent au système de je/tu et sont dont des embrayeurs
au même titre que je/tu.
Vidéo➔
1. Es ce que les grammaires de langues rares sont plus tardives que celle de français ?
3. Comment voit-on que l’on projetée le modèle latin sur la description du monde ?
30
Quand meurt le dernier locuteur
6. D’ici 20 ans d’après certains spécialistes croient des langues auront disparu ?
90 %
Le chinois
- Pronoms possessifs
Les pronoms possessifs réalisent une reprise pronominale. Ils contiennent des
embrayeurs, des personnes :
Nous et vous font partie du système de je et tu. En réalité nous et vous ne constituent pas
à proprement parle les pluriels de je et tu de la même manière que chevaux constitue le
pluriel de cheval, par exemple. Les personnes dites pluriels ne sont pas des vrais pluriels
puisqu’il ne peut pas y avoir plus d’un je et un tu par énonciation. Selon Benveniste, nous
et vous ne correspondent pas à des pluriels mais à des personnes amplifiées ou diffuses.
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Nous désigne je+ d’autres et vous désigne tu+ autres. On constate que nous et vous sont
des formes essentiellement ambiguës. Cela peut correspondre à :
Nous : je+je (+je) (nous de mageste, nous d’auteur( cientifique)) Vous : tu+tu (+tu)
Je+il (+il)
Nous c’est avant tout moi avec lui ou moi avec toi. Il n’y a pas réellement multiplication
de je, mais extension. Il peut être inclusif ou exclusif. Cela explique également qu’il soit
possible dans l’usage de vous dit de politesse de dire vous à un individu unique. Il s’agit
d’une amplification de la personne et non d’une addition d’unité.
Exemple : Un odeur qui vous (nous) prend à la gorge → Un olor que se te agarra
a la garganta o bien, un olor que se le agarra a uno a la garganta. Ese UNO
significa que se hace un uso genérico.
Exemple : je vous demande un peu➔ que morro tiene este, c’est une marque
d’indignation. Ese je no significa nada
Ce que nous appelons incorrectement la troisième personne est en fait une non-personne
qui peut référer à des objets, des abstraits, des neutres et même a rien (par exemple : il
pleut). En discours la non-personne peuvent servir à designer à l’allocutaire (par
déférence, respect).
Exemple : « madame est servi/ vous êtes servie, Madame. » très poli
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Donc ici, la non-personne est employée par référence (pour se référer au locuteur). Par
contre, cela est tout à fait habituel dans la forme de politesse de l’allemand ou l’espagnol
(Par exemple : usted tiene).
Exemples : Mais c’est qu’il me cherche, celui-là ! → Este busca pelea. Ici la non-
personne cherche un mépris.
Par exemple : Paul… il, c’est un antécédent. Il tire son réfèrent de ce groupe nominal
anaphorisé. On dira que le pro-nom il/elle fonctionne les plus souvent en référence
discursive (c’est un anaphorique, il est mis à la place d’un nom). On le rencontre parfois
aussi rarement en référence situationnelle.
Par exemple : des gens reviennent d’un rendez-vous important et quelqu’un les
accueille, alors, qu’est-ce qu’il a dit ? Dans ce cas le référent n’est pas "Il". Il
renvoie directement à un objet du monde qui fait partie de la situation d
l´énonciation-> il n´est pas un anaphorique. (Reference situationelle in abstencia)
Il est le plus souvent un anaphorique mais parfois il peut avoir un emploie situationnelle
➔ Chapitre Benveniste
33
II. Le pronom « on »
*Moi/toi/eux… on danse
On désigne toujours un être humain, mais il peut changer de référent à l’intérieur du même
énonce.
On peut avoir une valeur générique et il aura des formes correspondantes à vous et pour
forme réfléchi, soi
Exemples : La musique vous rapproche de l’être que vous aimez/que l’on aime.
→ La música le acerca a uno al ser que uno ama. Cela signifie qu’on a un emploi
générique.
On a souvent besoin d’un plus petit que soi. → A menudo uno necesita a alguien
más pequeño que uno mismo. "soi" forme réflexive qui correspond à "On"
34
Dans la plupart de ces empois le fonctionnement du on est proche de celui de l’article
indéfini (un). C’est-à-dire qu’il a un référent non-identifiable extrait aléatoirement d’un
ensemble.
Par exemple si jeux analyser « un livre » je désigne un ensemble de tous les livres
possibles et j’extrais un de tout le reste. Par ailleurs, on peut avoir un référent
concret mais non précisé.
Dans ce sens on est très proche de l’article indéfini puisque tous les deux présentent la
même ambiguïté référentielle.
1º. Il s’agit d’une suédoise n’importe laquelle pourvue qu’elle soit suédoise. Là,
c’est un référent non identifiable, extrait aléatoirement d’un ensemble et cela c’est
le fonctionnement référentiel du mot générique.
2º. C’est quelqu’un précise, une suédoise que je connais bien. Cependant, je ne
précis pas l´identité. Référence concrète mais non précisé. C´est un emploi qui est
rapproché d´on frappe la porte.
On réfère toujours à des humains et de ce fait il peut représenter de façon indéfinie toutes
les personnes du discours.
Mon frère et moi, on est allés au cinéma. → Nous sommes allés cinéma. Ici on
l’utilise avec un sens très familier. On a un accord du participe selon le sens, on a
un accord sémantique.
35
Tu : Alors, on est toujours fâchée ? → ¿Qué, seguimos enfadada?
Il est difficile d’analyser le fonctionnement du on. Une chose est sure : il subvertit
l’opposition entre personne et non-personne. De même, il présente les humains à la fois
comme définis et comme indéfinis, comme des êtres parlants et comme des individus
indépendants de la parole.
Nous avons vu que on peut s’interpréter selon le contexte comme toi et nous… mais il
n’a pas exactement la même valeur que ses éléments. Il faut tenir en copte que le pronom
on va à ajouter quelque chose de plus que les autres pronoms.
Exemple : Alors, on va bien ? → Alors, vous allez bien ? Il est vrai qu’on,
s’interprète ici plutôt comme vous mais sa valeur excède cette interprétation. On
est un élément essentiellement instable, ambigu.
36
« ON » a un rôle particulier dans le discours indirect libre (depuis le Moyen-Âge). Propre
à l’écrit et particulièrement au roman à partir du XIXème siècle. Cela est très commun
dans Madame Bovary.
Vidéo➔ la virgule :
Tous les ans, c’est-à-dire le dernier et l’autre, parce qu’avant c’est trop vieux et je
ne me rappelle pas, Papa et Maman se disputent beaucoup pour savoir où aller en
vacances, et puis Maman se met à pleurer et elle dit qu’elle va aller chez sa
maman, et moi je pleure aussi parce que j’aime bien Mémé, mais chez elle il n’y
a pas de plage, et à la fin on ( veut dire nous) va où veut Maman et ce n’est pas
chez Mémé.
— Ecoutez-moi bien ! Cette année, je ne veux pas de discussions, c’est moi qui
décide Nous irons dans le Midi. J’ai l’adresse d’une villa à louer à Plage-les-Pins.
37
Trois pièces, eau courante, électricité. Je ne veux rien savoir pour aller à l’hôtel et
manger de la nourriture minable.
— Eh bien, mon chéri, a dit Maman, ça me paraît une très bonne idée.
— Tu vas voir, Nicolas, m’a dit Papa, nous allons faire des parties de pêche
terribles, tous les deux. …
Il apparait surtout ou texte du XIX siècle et au moyen âge. C’est difficile à repérer parque
que c’est un mélange entre les autres deux discours et on peut trouver des embrayeurs. Le
DIL permet de faire entendre la voix du personnage
Deuxième proposition : Ce que Pierre est en train de penser. Ce que Pierre se dit
-même
38
“Pierre sourit. Ils allaient voir !”
L1 : narrateur
L2 : Pierre
Il faut bien comprendre que le discours indirect libre est du discours indirect sans qu’il y
ait de verbe introducteur. Il n’y a pas des marques univoques du discours indirect libre. Il
n’est interprétable comme tel contexte. C’est l’imparfait qui permet l’interprétation
comme discours indirect libre.
Le D.I.L mélange la voix du narrateur avec celle du personnage, on entend les deux voix
« Sarah se leva tard. Il était un peu plus de 10h. La chaleur était là, égale à elle-
même. Il fallait toujours quelques secondes chaque matin pour se souvenir qu’on
était là pour passer des vacances. Jacques dormait toujours, la bonne aussi. »
On peut modifier le texte, on peut dire : Il lui fallait toujours quelques secondes
chaque matin pour se souvenir qu’elle était là pour passer des vacances.
39
➔Si on change la phrase, ça devient un récit ou un discours pris en charge par le
narrateur. C’est la structure impersonnelle mais c'est surtout le elle avec le sens
de on, c’était le on comme structure qu’il fallait. C’est plus proche d’un récit non-
embrayé pris en charge par le narrateur. L’ambiguïté référentiel du on permet au
narrateur de citer des propos qu’il ne prend pas en charge lui-même, mais qu’il
attribue de façon assez imprécise au personnage de Sarah. Le on et son ambigüité
permet d’effacer la frontière entre le narrateur et ce personnage. Il laisse affleurer
les penses de Sarah.
Jusqu'ici nous avons considéré l'emploi référentiel de je/tu, c’est-a-dire, il renvoi à des
individus bien définis. Il remplisse les fonctions syntaxiques d’un élément nominal dans
l’emploi référentiel.
A) Tu/Vous génériques
Exemple➔ la musique vous rapproche de l’être que vous aimez. C’est une phare
générique (il y a un autre sens mais on ne fait pas attention maintenant)
Il s’agit d’un énonce qui est générale mais qui pourtant maintient une relation vivante
avec la situation de l’énonciation. Tout se passe comme si l’allocutaire parle le tu
générique participait au procès (en tant que bénéficiaire, en tant que victime…). Le
tu/vous génériques permettent d’enserrer l’allocutaire dans l’énoncé.
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Exemple : Avec cette auto tu te sens un autre homme.
Exemple : Quand on lui demande quelque chose, il ne te/vous répond même pas.
Le « on » n’est pas générique =on frappe la porte
Exemple : Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. Ce te ce n’est pas spécifique,
même en espagnol
B) Le datif éthique
C’est un COI qui ne devrait Être pas là car le verbe est intransitif, exemple « quiereteme »
La position et la morphologie de deux (te- tu) sont ici celle d’un complément datif (COI)
du verbe. Un verbe comme dormir est un verbe intransitif qui n’admet pas de complément
datif. C’est ce qu’on appelle un emploi explétif. Cela veut dire que d’un point de vue
strictement syntaxique, le pronom est en trop (sobra) et on peut le supprimer sans altérer
en rien l’énoncé.
41
Paul dort 12h d’affilée. (C’est-à-dire, je peux enlever le pronom et la phrase
est parfaite) ➔Ce te n’a pas de valeur syntaxique, il a une valeur purement
énonciative.
Le datif éthique est réservé à la langue parlée et aux énoncés rapportant des évènements
spectaculaires ou inattendus. Il s’interprète comme une opération de prise à témoin de
l’allocutaire. L’allocutaire individualisé est inséré dans l’énoncé à titre de témoin fictif,
mais il ne joue aucun rôle dans le procès.
Lorsque le verbe peut avoir un datif (COI), le datif éthique n’est pas toujours
immédiatement repérable comme tel.
b) Paul t’a donné un livre fabuleux. → Te est le COI et c’est impossible de lui
interpréter comme un datif éthique parce que le verbe donner se construit avec un
COI.
Le datif éthique est parfois dit bénéfactif lorsqu’il indique le bénéficiaire ou la victime du
procès. Il est associé à des verbes qui n’exigent pas de complément ou de datif.
Exemple : a) Il nous a tué tous les lapins. → Le possesseur des lapins dira cela.
cela le touche de certaine façon, il est la victime
42
On peut parler aussi de datif éthique pour certains emplois de la première personne.
Cette structure suppose qu’il y a une relation de proximité quelconque entre le locuteur
et les actants du procès. Il y a une différence si on supprime le pronom me. Dans notre
énoncé, le locuteur se sent concerné ou responsable de Jean. Ces énoncés ne se
comprennent que si le locuteur est la mère ou la professeure de Jean par exemple et qu’il
veut marquer que l’évènement l’affect.
En espagnol : C’est très courant, par exemple lorsqu’une mère dit : este niño no me come
→ no come y eso me importa, el me es el interès que tiene la madre en que el niño coma.
Les locuteurs francophones doivent choisir à chaque instant entre le tu et le vous dit de
politesse quand ils s’adressent à quelqu’un.
Les énoncés doivent être bien formés, non seulement linguistiquement, mais aussi
socialement. C’est un savoir de type pragmatique en rapport avec l’usage du langage. En
principe le tu s’oppose au vous singulier comme une forme de familiarité, d’égalité à une
forme de distance et de politesse.
43
Le principe qui guide le choix de tu et de vous c’est l’appartenance ou la non-
appartenance à la même sphère de réciprocité. Il y a des gens qui se tutoient dans certaines
circonstances quand ils appartiennent à la même sphère et qui se vouvoient dans d’autres
circonstances (en absence de sphère commune).
Ce n’est pas que vous soit plus ou moins poli, il y a beaucoup de cas ou le vouvoiement
serait marque d’impolitesse, ilserait interprété comme une mise à distance déplacée. On
peut vouvoyer pour marquer l’exclusion, la mise à distance et non pas par respect.
44
FICHE DES EXEMPLES DE ON :
I. Analysez les différents emplois de on dans cet extrait.
Tous les ans, c'est-à-dire le dernier et l'autre, parce qu'avant c'est trop vieux et je ne me
rappelle pas, Papa et Maman se disputent beaucoup pour savoir où aller en vacances, et
puis Maman se met à pleurer et elle dit qu'elle va aller chez sa maman, et moi je pleure
aussi parce que j'aime bien Mémé, mais chez elle il n'y a pas de plage, et à la fin on va où
veut Maman et ce n’est pas chez Mémé. Hier, après le dîner, Papa nous a regardés,
l'air fâché et il a dit : « Écoutez-moi bien ! Cette année, je ne veux pas de discussions,
c'est moi qui décide. Nous irons dans le Midi. J'ai l'adresse d'une villa à louer à Plage-les-
Pins. Trois pièces, eau courante, électricité. Je ne veux rien savoir pour aller à l'hôtel et
manger de la nourriture minable. -Eh bien, mon chéri, a dit Maman, ça me paraît une très
bonne idée. [...] -Tu vas voir, Nicolas, m'a dit Papa, nous allons faire des parties de pêche
terribles, tous les deux. » [...] Moi, j'étais pas tellement content : c'est vrai, chaque fois
45
qu'on va à la pêche avec Papa c'est la même chose, on ne ramène rien. Papa est revenu
et puis il a pris son journal. « Et alors, j'ai dit, des poissons pour la pêche sous-
marine, il y en a où ? -Demande à ta mère, m'a répondu Papa, c'est une experte. -Il y en
a dans l'Atlantique, mon chéri, m'a dit Maman. » Moi, j'ai demandé si l'Atlantique
c'était loin de là où nous allions, mais Papa m'a dit que si j'étudiais un peu mieux à l'école,
je ne poserais pas de questions comme ça et ce n'est pas très juste, parce qu'à l'école on
n'a pas de classes de pêche sous-marine. [...] « Moi je veux aller à Bains-les-Mers ! j' ai
crié. Moi je veux aller à Bains-les-Mers ! -Mais, mon chéri, a dit Maman, il faut être
raisonnable, c'est Papa qui décide. »
Extrait du Petit Nicolas → Le premier on c’est équivalent à nous (le papa, la maman et
Nicolas). Le deuxième on fait référence à je (cependant il est très ambigu). Le troisième
on fait référence à Nicolas et son papa. Le dernier on fait référence à Nicolas et ses
collègues de l’école.
Quelle singulière idée j'ai eue, vraiment, ce soir-là, de choisir pour reine Mlle Perle! Je
vais tous les ans faire les rois chez mon vieil ami Chantal. Mon père, dont il était le plus
intime camarade, m'y conduisait quand j'étais enfant. J'ai continué; et je continuerai sans
doute tant que je vivrai, et tant qu'il y aura un Chantal en ce monde.
Les Chantal, d'ailleurs, ont une existence singulière; ils vivent à Paris, comme s'ils
habitaient Grasse, Yvetot ou Pont-à-Mousson.
Ils possèdent, auprès de l'Observatoire, une maison dans un petit jardin. Ils sont chez eux,
là, comme en province.
46
De Paris, du vrai Paris, ils ne connaissent rien, ils sont si loin, si loin! Parfois, cependant,
ils y font un voyage, un long voyage. Mme Chantal va aux grandes provisions, comme
on dit dans la famille. Voici comment on va aux grandes provisions.
Il s’agit d’un récit (donc il y a un narrateur qui parle à partir de son présent), on voit le
temps de base « Je + présent ». Il y aussi des passés composés donc temps embrayés.
II. Indiquez les interprétations possibles de tu/te et de me/moi dans les énoncés
suivants, en justifiant vos choix:
47
• TU → Désigne l’allocutaire, c’est un embrayeur/déictique il y a donc un emploi référentiel
et on trouve aussi situation référentiel, il s’agit pas d’un « TU » générique.
• TE → C’est un datif éthique el il a donc une fonction énonciative et pas syntaxique, il s’agit
d’un emploi explétif. L’allocutaire est intéressé dans l’énoncé à titre de témoin fictive mais
ne joue pas aucun rôle dans le procès.
• MOI →Il s’agit d’un datif éthique avec fonction explétif et énonciative, le locuteur se sent
concerné, l’intérêt que l’allocutaire porte à la question.
• TE → Il s’agit d’un datif éthique à valeur énonciatif et explétif, il n’a pas de fonction
syntaxique.
• TE → C’est un « tu » générique qui désigne l’allocutaire, il s’agit d’un C.O.I., c’est un datif
syntaxique, un embrayeur.
• MOI → C’est un datif bénéfactif avec empli explétif, fonction énonciative, relation de
proximité entre le locuteur et l’allocutaire, il y a un rapport d’hiérarchie.
• TE → Il s’agit d’un datif éthique à valeur énonciatif et explétif, pas fonction syntaxique.
III. Analysez d'abord le système des personnes dans cet extrait de Labiche. Étudiez
ensuite le passage du tu au vous et du vous au tu dans ce même texte.
(Un couple de boutiquiers enrichis, les Potard, se font appeler "Baron" et "Baronne de
Fourchevif":)
48
LA BARONNE: Vous êtes insupportable avec vos souvenirs.
LA BARONNE: Quelle nécessité y a-t-il de venir exhumer après dix-huit ans ce nom?...
FOURCHEVIF: C'est connu! Lorsque nous avons acheté, il y a dix-huit ans, la terre de
Fourchevif, tu m'as dit, en visitant le château... tiens, nous étions dans la seconde tourelle,
tu m'as dit: "Il est impossible d'habiter ça et de s'appeler Potard". Je t'ai répondu: "C'est
vrai, ça grimace..." Alors nous nous sommes mis à chercher un nom et, à force de
chercher, nous avons trouvé celui de Fourchevif, qui était là, par terre, à rien faire.
En août, dans nos pays, un peu avant le soir, une puissante chaleur embrase les champs.
Il n’y a rien de mieux à faire que de rester chez soi, au fond de la pénombre, en
attendant l’heure du dîner. Ces métairies (finca) que tourmente les vents d’hiver et que
l’été accable, ont été bâties en refuge et, sous leurs murailles massives, on s’abrite tant
bien que mal (como bien ha podido) de la fureur des saisons. Depuis dix ans j’habite le
mas Théotime. Je le tiens d’un grand oncle qui portait ce nom. Comme il est situé en
49
pleine campagne, la chaleur l’enveloppe et, du moment que juillet monte, on n’y peut
respirer avec plaisir qu’aux premières heures du jour ou bien la nuit. Encore faut-il
(aunque para ello) qu’il passe un peu de brise. Alors on peut se tenir près de la source,
sous le buis, car c’est là qu’on rencontre un air doux, qui sent l’eau vive et la feuille.
J’étais seul et je jouissais de cette solitude qu’exaltait la chaleur environnante.
Mais dans le deuxième paragraphe il introduit le Je parce qu’il parle de lui et de son
grand-oncle. C’est à partir d’ici que le on change. Donc, le deuxième on peut faire
référence aux gens de la champagne mais aussi à lui et de son oncle, moi et les autres
on respire bien... il équivaut au narrateur, il et un peut générique parque ce équivaux
aussi aux gens➔ como no podemos respirar, el nosotros aquí va bien, tambien aqui no
se respira bien.. Le troisième on fait référence à lui, son grand-oncle et les gens de la
champagne, aussi comme le dernier on. ➔en ese momento uno puede estar cerca de la
fuente. Ce sont des on génériques. Ici on est en face d’un roman regioniste dans lesquels
l’on est très pratique pour faire des descriptions et de générer ambiguïté. Description
de la champagne, mais au même temps de la vie du protagoniste
V. Pour la semaine prochaine il faut faire exercice 4 de la fontaine. Faire un analyse des
diffèrent types de on.
50
SOMOLINOS➔
1. L´emploi d´On :
On en était venu naturellement à causer des Variétés. Fontan, qui n´était pas de la
nouvelle pièce, ni de celle qu´on répétait. On avait tiré le gâteau des Rois
Explication général des discours: Il y a deux locuteurs. Discours direct libre 2 ligne :
discours direct :est-ce que ce canaille ne crèvera jamais ?
Discours source : est-ce que ce canaille ne crèvera jamais ? Ses males reparaissent et le
… hier, pendant la répétition, il a gelé tout le temps contre Simone. En voilà un que les
artistes ne pleureront guère !
En discours direct : le futur : temps embrayé. En voila un que les artistes ne pleureront
guère !
51
Elle parlait de ne plus jouer : d.indirect> elle disait : je ne plus jouer
Le theatre ne valait pas sin chez soi : D.I.LIBRE . no hay verbe introducteur. Nace para
no repetir il disait le theatre…
Dans le primer phrase, c´est le récit, c´est une narration objective qui prend en charge par
le narrateur, il n´a pas de déictique ni de présence d´une subjectivité. C´est le narrateur
qui parle de l´extérieur des personnages.
On la deuxieme phrase sert de transition vers le discours indirect libre, prise en charge
par le narrateur, temps non embrayé, mais le on reste dans le registre de la non personne,
tout se raprochant du point de vu des personnages. L’ambiguité de on. Annoce le discours
indirect libre qui suitet il sert à l’introduire.
52
Le seconde « On » -> le référent n´est pas le même que dans les trois autres « ON ». il ne
situe pas dans la frontière, no aparece au début ou a la fin. No mismo referente. No es
generico, el otro uso : Non identificable. On présente l´avantage de faire glisser le réfèrent
et c´est ailleurs la seule occurrence ( =vez) qui n´est pas de fonction textuelle
strategique/valeur narrative stratégique. Les trois « On » apparaissent au début de phrase
ou encore au début ou enfin de paragraphe et ils apparaissaient sur la frontière textuelle
(ils ont une fonction textuelle).
2.
53
énonciative. Le datif éthique permet d´insérer le locuteur dans l´énoncé. C´est comme
une opération de prise à témoin de locuteur. L´locuteur individualisé se trouvent inséré
dans l´énoncé à titre de témoin fictive mais sans jouer aucun rôle dans le procès.
Il m´a encore fait une rougeole ! ( me ha cogido el sarampión otra vez): « me » renvoie
au locuteur, c´est un emploi énonciative qui présent la relation d´affection ou proximité
entre le locuteur et l´actant « il »c´est très probablement c et sala mer qui parle de son
enfant et le datif éthique qui marque l’intérêt qu´il porte à la question., (c´est un emploi
explétif), car c´est un datif éthique, le « me n´a pas de fonction syntaxique
Dès que tu as posé le pied sur la piste de l´aéroport, tu es un autre homme : c´est un « tu »
générique qui peut être remplacé par l´On générique. La fonction de « tu » générique »
permet d´insérer le locuteur dans l´énoncé, c´est un énoncé général mais qui pourtant
maintient une relation vivante avec la situation de l´énonciation. C´est un énoncé
événementiel. C´est un présent générique
Il te raconte ces histoires : le « tu » a une valeur générale qui ne désigne pas un locuteur.
Le temps est le « présent générique » a une fonction générique, c´est un énoncé général
Allez-moi mettre votre blouse : le « moi » : c´est un emploi énonciatif qui montre
l´implication du locuteur dans l´énoncé et c´est un datif éthique pour montrer
l´implication du locuteur dans l´énoncé et on peut supprimer le « moi » et fonction
syntaxique (coi-moi)
54
Il te donne ça à une de ces vitesses ! le « tu » générique avec une valeur générale qui ne
désigne pas locuteur et le temps responsable c´est le présent générique. C´est un énonce
général « tu » a une valeur générale.
A quelle heure madame voudra-t-elle dîner : C´ est une troisième personne du singulier.
C´est un emploi de la non-personne (3ºpersonne) à la place de « vous » de la deuxième
personne : à quelle heure voudriez-vous madame ? C´est la forme de respecte par
excellence, c´est un emploi vieilli, c´est une forme de désuète. Cet usage subsiste dans
certaines zones rurales, il marque le respect et la différence dans le niveau social des
interlocuteurs. Par exemple, l´artisan d´un village qui s´adresse à une université
parisienne qui la commande un escalier et l´artisan dira « est-ce qu´il est pressé par est-
ce que vous êtes pressé ? l’artisan empli la non-personne, il refuse à l´autre le statu du
locuteur. Il n´y a pas de réciprocité du change et de la relation. C´est une moyenne
débande effective un distance réelle pensée ou ressenti avec le locuteur
3.
C´est une farce, c´est une bouffonnerie car c´est le trait de la vulgarité de la vanesse et de
l´absurdité triomphante. La farce est énorme et il n´aspire pas à représenter le réelle, il
s’agit du fantastique de l’invraisemblance. Cette pièce de théâtre est due au terme
« ubuesque », synonyme de grotesque et c´est l´origine du théâtre de l´absurde.
Après d´avoir été roi d´Aragon vous vous contentez de mener aux revues une cinquantaine
d´estafiers armés de coupe-choux, quand vous pourriez faire succéder sur votre fiole la
couronne de Pologne à celle d´Aragon ?
L´emploi de "vous" est utilisé ici pour marquer désigner la mère Ubu, c´est le « tu »
amplifié de la forme dite de politesse qui désigne la locuteur . Le « votre » est un
déterminant possessif, c´est un embrayeur ou déictique qui appartient au système du tu,
il s´agit de la tête de l’allocutaire. Le pronom possessif est une anaphorique, ne font partie
du système de « je » et « tu » qui a une distance entre l´énonciateur et son interlocuteur
parce que la figure à ce qu´il se dirige est supérieur, c´est l´ancien roi d´Aragon
55
Je ne comprends rien de ce que tu dis : Avec l´emploi de "tu", on établit une certaine
confiance entre l´énonciateur et l´interlocuteur. -> c est le je qui renvoie au locuteur et il
y a tu qui renvoie à l’interlocuteur. « Tu » est un embrayer qui désigne le locuteur
Passage de tu et vous
➔ L´usage typique dans l´aristocratie en France, elles se vouvoient tandis que dans
l´usage de la petite bourgeoisie, ils se tutoient. Ils sont passés comme le roi
d´Aragon. Elle le vouvoie pour l´inciter à poursuivre sa glorieuse carrière (pour
qu´il devienne roi). Nous avons vu que du point de vue de l´activité énonciative
du locuteur dire tu ou vous à quelqu´un ce n´est pas obéir à un code prêtable mais
plutôt imposer aux dialogues à déconstruire dans certaines cadres
➔ 1ºLa mère Ubu cherche imposer un cadre aristocratique à la conversation et
➔ 2º le père Ubu refuse ce cadre en répondant par un « tu ».
Ce « tu » situe les époux dans la même sphère de réciprocité. La familiarité
marquée par le « tu » ainsi que le refus de vous servent à rajouter les suggestions
de la mère d´Ubu qui utilise le « tu » pour insulter à son mari. Le « tu » impose
un cadre d´intimité de familiarité entre les époux.
Finalement, père Ubu revient à Ubu pour donner plus de solennité à sa menace et
pour rompre l´intimité avec son épouse. Le père Ubu ne se situe dans une sphère
de réciprocité avec elle.
Le passage de tu à vous signale ici une disparité hiérarchise.
Le vous instaure une distance qui marque le mépris plus que la courtoisie.
L´ emploi de tu et de vous change ainsi en fonction du thème abordé et de
l´évolution de rapport entre les interlocuteurs.
C´est le récit prend par le narrateur :(cependant, la soirée se passa bien. On était
venu naturellement à causer des variétés). A partir de « Cette canaille », le
narrateur rapport ce qu´il dit les personnages sur la forme d´un discours indirect
libre. Ce discours commence dès canailles. Le récit est tout direct, qu´il ne va
intervenir. Les exclamassions se renvoies sur la subjectivité des personnages dans
les propos on rapporte. Ce discours indirect libre va dès cette canine jusqu´à guère.
56
Après, on va « nana dit que (discours indirect qui prend en charge le narrateur
(passe simple), qui va jusqu´à promener ». Après, c´est le narrateur qui parle et
après c´est un discours indirect libre.
57
Tema 4. Les embrayeurs ou les déictiques.
I. La notion d’embrayage.
A) Définition :
La notion d'embrayage (EMBG) recouvre en partie celle de référence situationnelle mais
elle est cependant plus restreinte. La description définie est une expression qui comporte
un nominal avec un article défini. Elle comporte la présupposition existentielle.
Exemple : Où est passé le chat ? Le chat est une description défini (DD) qui
présente une référence situationnelle (RS) in absentia, mais ce n'est pas un
embrayeur (EMB).
Les embrayeurs sont des éléments du lexique qui ont des référents très différents, très
variables qui dépendent de la situation de l’énonciation en d’autres termes, le référent
d’un embrayeur ne peut être établi que si l’on connait la situation de l’énonciation. Il faut
savoir qui parle, á qui, où et quand. = Explication : D’un point de vu référentielle est
situationnelle parce que cette description renvoi à un objet du monde précis, (comment)
parce qu’on a pas parlé du chat avant et aussi le réfèrent n’est pas là mais fait partie de la
situation de l’énonciation (situationnel in absentia)
Où= l'espace
Quand= le temps
58
Max dit à Marie le 6 janvier : J'irai te voir aujourd'hui.
Aujourd'hui : coïncide avec le temps du premier exemple. A chaque fois, le référent varie
en dépendant de la situation de l'énonciation.
Pour pouvoir interpréter les référents, il faut avoir accès à la situation de l'énonciation. Il
faut savoir : qui parle, à qui, où, et quand.
PHRASE : Les phrases ont une signification, une valeur sémantique stable en langue hors
situation. C’est une phrase du français qui peut donner lieu à toute sorte d’énoncés
différents. (Signification de la phrase)
ÉNONCÉ : Les énoncés ont un sens en fonction de leur énonciation. Selon la situation de
l’énonciation dans laquelle cet énoncé sera produit, le sens de l’énoncé variera. Un mot
comme « je » se charge d’un sens différent à chaque énonciation. (Sens de l'énoncé)
Chaque embrayeur possède une signification général propre. Ils ont une signification
stable, mais c’est vrai que ce n’est pas la même chose de définir un embrayeur qu’un nom,
ce n’est pas comparable. Le nom est plus stable. Pour connaitre le sens d’un embrayeur
je dois savoir la situation de l’énonciation. (…)
59
B) Exemples d’embrayeurs.
- Embrayeurs au sens strict : Eléments qui sont toujours embrayeurs : ici, je, tu,
maintenant, aujourd’hui, hier, demain…
- Embrayeurs occasionnels : celui-ci, celui-là, celle, ce, ce, ça, là, là-bas… dans
certains de leurs emplois mais pas toujours.
Exemples :
Regarde Marie et Max : Celui-ci est toujours mal habillé, celle-là est toujours très
élégante. → Ici ce sont des anaphoriques avec référence discursive (Pour cette raison
ils ne sont pas toujours déictiques, ils peuvent être anaphoriques)- référence
discursive parce que pour avoir le référent de celui-ci il me faut chercher le référent
qui est l’antécédent (lequel permet l’attribution du référent)
Où as-tu mal ? –Là. → C’est un déictique aux sens strictes parce qu’il y a une
monstration, deixis. Il y a référence situationnelle.
Les pronoms il/elle (ils/elles) ne sont presque jamais embrayé. Il est presque toujours un
pro-nom, un anaphorique qui reprend un nom énoncé auparavant. Très rarement il peut
être employé comme un démonstratif, c’est-à-dire, comme un déictique.
- Les appellations papa/maman : Ils désignent la mère et le père de celui qui parle
(locuteurs)
- Embrayeurs temporels : La mode actuelle impose des couleurs vives. (Ici signifie
contemporaine de la présente énonciation, se repère par rapport au présent du
locuteur). Actuellement, en ce moment, à présent, le mois dernier, la semaine
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prochaine… Tous eux sont des embrayeurs temporels parce qu’ils se repèrent au
moment présent du locuteur. (À présent, en ce moment, prochain, dernier, l’an
dernier, la semaine prochaine)
- Les jours de la semaine :
o Lundi, j’irai au cinéma. C’est un repérage temporel à référence
situationnelle. C’est un embrayeur/déictique qui se repère au présent du
locuteur. Il désigne le lundi prochain parce qu’on trouve un futur (Temps
embrayé). ➔ lundi prochain. Tout d’abord il faut voir de qu’elle type d’énoncé
il s’agit. C’est un discours oral, c’est un locuteur qui parle à partir de son présent
donc « lundi » on pourra dire lundi prochaine, c’est le lundi qui suive le
présent de l’énonciation. On aussi le futur, temps est embrayé.
o Marie est arrivée mardi. C’est la même chose mais il désigne le mardi
dernier parce qu’on trouve un passé composé (temps embrayé qui marque
un procès par rapport au passé de l’énonciation). Les jours de la semaine
employés sans article, ce sont des embrayeurs.
C’est un récit avec une combinaison de base (je+présent). Il est pris en charge par le
narrateur. Il n’arrive pas à interpréter l’emploi « demain » parce qu’il y a deux
interlocuteurs : le locuteur 1 (je) et le locuteur 2 (celui du télégramme). Donc il y a deux
temps d’énonciation. Le narrateur connait son « aujourd’hui » mais il ne connait pas le
temps de l’énonciation du télégramme, ça veut dire, quand le télégramme a été envoyé.
C’est la raison pour laquelle il n’interprète pas bien ce « demain » parce qu’au moment
du télégramme a été envoyé. Ce télégramme fonctionne comme un discours direct→
discours rapport. Le discours rapporté conserve toujours la situation de l’énonciation
d’origine. C’est la raison pour laquelle il y a 2 situations d’énonciation. Celle du narrateur
et celle du télégramme et pour les interpréter il faut saucier le temps de l’énonciation du
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télégramme. Ce qui est intéressant c’est qu’il nous présent deux situations de narrateur,
deux narrateurs et le narrateur ne comprend pas les embrayeurs du télégramme.
SOMOLINOS➔ C’est un récit, la combinaison de base. C’est un narrateur qui parle, qui
dit je et qui parle à partir de son présent donc la combinaison de base est je+ présent. Ce
texte est en souvent raconté en passé composé, cela est très rare dans un récit. Camus fait
cela exprès. « Maman » est un déictique. On a le texte du télégramme, et le narrateur dit…
demain→ déictique par rapport au locuteur du télégramme. Par contre quand il dit cela
ne veut rien dire … hier→ se repère par rapport au présent du locuteur, il y a deux
locuteurs, le narrateur et ce qui a écrit le télégramme donc il y a deux tems de
l’énonciation (deux aujourd’hui). Le texte du télégramme est du discours rapporté. Le
discours direct conserve la situation de l’énonciation de l’origine (cela est très
importante), il conserve le temps de sa situation. Il y a deux locuteurs toujours dans le
discours rapporté, le L1 qui rapporte dans son récit le propos du L2, à savoir, le
télégramme.
Il dit cela ne veut rien dire car le narrateur connaît le moment où il parle mais le présent
du locuteur du télégramme ne le connaît pas et il ne peut pas l’interpréter. Ce qui nous
montre le texte est qu’On ne peut pas assigner du référent à un embrayeur lorsqu’on ne
connaît pas les conditions de son énonciation.
62
7. Il y a-t-il beaucoup des termes étrangers en français ?
Oui, mais il n’y a pas plus des termes nouveaux dans notre siècle qu’au XVI.
8. Combien des mots on invente par un ?
20.000
9. Grace a qui au XVIII le français était la langue par excellence ?
…
Vidéo Carolina➔
A) Mode de la référence.
Les déictiques spatiaux s'interprètent grâce à une prise en compte de la position du corps
du locuteur et de ses gestes. C'est un repérage situationnel relatif au locuteur.
Le récit classique construit son propre univers de référence. Il doit introduire les
personnages et les situer dans l’espace et dans le temps. Il doit établir les coordonnées
spatio-temporelles, ce qu’on appelle la construction de la référence.
(1) “Virginie aimait à se reposer sur les bords de cette fontaine, décorés d'une
pompe à la fois magnifique et sauvage. Souvent elle y venait laver le linge de la
famille à l'ombre des deux cocotiers.” (Bernardin de Saint Pierre. Paul et
Virginie.)
Le propre d’un récit classique c’est de construire un réseau des relations dans le texte de
manière que les repérages spatiaux se font sans faire intervenir la situation de
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l’énonciation. « Paul et Virginie » est un récit basé sur la combinaison NON PERSONNE
(il/ elle) + PASSÉ SIMPLE. Dans ce type de récit les localisations se font de façon
discursive. « Cette fontaine » ne désigne pas un objet que le narrateur montrerait du doigt
mais d'un GN antécédent, déjà introduit dans la narration. « y » tire son sens de son
antécédent.
En principe, le passé simple est incompatible avec les déictiques mais un récit au passé
simple peut contenir des déictiques spatiaux à l’intérieure d’un discours direct. Le
discours direct conserve la situation d'énonciation d’origine. Cette situation nous ne
l'avons pas sous les yeux et c'est le récit qui permet d’interpréter les déictiques du discours
direct.
Il y a une autre reprise « souvent il y est... » Y, c’est un pronom qui reprend la fontaine en
question, c’est un pronom anaphorique qui reprend l’antécédent « cette fontaine » Ce y
n’a pas de signification en langue par lui-même, hors contexte ne renvoie rien ne signifie
rien. Il tire son sens de son antécédent qui fournit aussi le référent. Le propre d’un récit
classique c’est justement de construire un réseau de relation dans le texte de manière que
les repérages spatiaux se font sans faire intervenir la situation de l’énonciation. Paul et
Virginie est un récit basé sur la combinaison non-personne+ passé simple, cela ne se voir
pas dans notre extrait. Dans ce type de récit les localisations se font de façon discursive,
cette fontaine ne désigne pas un objet que le narrateur montrerait du doit, donc ici ça
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désigne un groupe nominal antécédent qui reprend, et c’est un procédé tout à fait
classique.
SOMOLINOS➔ Début c’est le narrateur qui prend en charge, « ça, c’est la tente- abris.
» c’est un discours direct. La caractéristique principale du discours directe est qu’il
conserve la situation d’énonciation d’origine, c’est-à-dire que conserve le temps, le lieu,
les locuteurs
Dans un récit, il faut que le texte s’arrange pour éclairer des références déictiques
Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des
regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui
donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un
jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il
était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine
violette.
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Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l'esprit un peu
romanesque de Mme de Rênal eut d'abord l'idée que ce pouvait être une jeune
fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire. Elle eut pitié de
cette pauvre créature, arrêtée à la porte d'entrée, et qui évidemment n'osait pas
lever la main jusqu'à la sonnette. Mme de Rênal s'approcha, distraite un instant
de l'amer chagrin que lui donnait l'arrivée du précepteur. Julien tourné vers la
porte, ne la voyait pas s'avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout
près lui dit tout près de l'oreille : – Que voulez-vous ici, mon enfant ?
On peut voir les déictiques seulement dans le discours direct. Récit classique NON
PERSONNE + PASSÉ SIMPLE. Et on a « ici », on le comprend grâce au contexte
discursive. Ce le narrateur dans le récit qui nous indique comment interpréter le « ici ».
SOMOLINOS➔
Lorsque Mme de Rênal voir Julien par la première fois elle lui demande » que voulez-
vous ici, mon enfant ? » Ici-→ déictique qui renvoie à l’endroit où se trouve mm Rênal.
Le déictique ici est interpréter par ce qui a dit plus haut le narrateur, la scène se passe prés
de la porte d’entrée de la maison de Rênal, donc ce le narrateur dans le récit qui nous
indique comment il faut interpréter ici. Dans un récit il faut que le texte s’arrange pour
éclairer les références déictiques.
(4) Le soir où j'ai écrit cela est le soir où j'avais rencontré, sur le boulevard, cette
fille aux grands yeux vagues, qui marchait, languissante, en son costume
d'ouvrière besogneuse, sous les arbres nus et le frais du soir clair de mars.
(Edouard Dujardin. Les lauriers sont coupés.)
Ce n’est pas un anaphorique, ce n’est pas non plus un déictique. C’est la première fois
qu’on parle de cette fille. Ce fait semblant d’évoquer un référent bien connu mais le
narrateur se force de donner en même temps le renseignement qui permet au lecteur de
savoir de qui il s’agit. Cette fille c’est quelle fille en fait ? « Cette » les expansions du
groupe nominal, c’est qu’on appelle un démonstratif mémoriel.
Le narrateur fait comme si le lecteur savait de qui il s’agit. Le référent est présenté comme
identifiable mais il est en fait précisé par les expansions du groupe nominal. Le
démonstratif mémoriel permet de saisir les événements narrés à partir de l’intériorité d’u
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personnage ou d’un narrateur personnage comme c’est le cas ici. Il facilite ainsi
l’identification du lecteur avec lui. Il ne s’agit pas d’une anaphore, il ne s’agit pas d’une
cataphore, ce n’est pas non plus un emploi déictique qui désignerait un référent présent
dans la situation et accessible au lecteur.
SOMOLINOS➔
Cette fille c’est la première fois qu’on parle d’elle. Cette fille » -→ cette fait semblant
d’évoquer un référent bien connu, mais le narrateur se force de donner au même temps
les renseignements qui permettront au lecteur de savoir ce qu’il s’agit. Cette est un
démonstratif mémoriel, on le l’utilise pas à l’oral, c’est une technique narrative. Le
narrateur fait comme si le lecteur savait de qui il s’agit, le référent est présenté comme
identifiable mais il est en fait précisé par les expansions du groupe nominale, le GN c’est
la fille, les expansions sont « aux grand yeux vagues, etc. ». Le démonstratif mémoriel
permet de saisir les événements narrés, à partir de l’intériorité des personnages ou du
narrateur-personnage, comme c’est le cas ici. Il facilite ainsi l’identification du lecteur
avec lui. Il ne s’agit pas d’une anaphore car on n’a pas parler avant de cette fille, pourrait
être une anaphore, il ne montre pas la fille dans la situation. Ce n’est pas non plus un
emploie déictique qui désignerai un référent présent dans la situation et accessible au
lecteur.
Le récit est basé sur la combinaison de la non-personne + présent narration (il se tend, il
récit, il répète…). Les événements sont perçus à travers la conscience du personnage de
Napoléon. C’est lui (Napoléon) qui juge les français orgueilleux. « Ces » : c’est un
démonstratif mémoriel. Il marque la perception subjective de Napoléon sur les français il
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donne accès à l’intériorité du personnage. Il permet l’identification du lecteur avec le
personnage de Napoléon.
1) DÉMONSTRATIFS :
Regarde ça➔ ça déictique- c’est un déictique parce il désigne un référent qui est
dans la situation et devants il
“Paul a été gentil, ça m’étonne de lui.” ➔ “Ça” reprend “Paul a été gentil”, donc
c’est un anaphorique.
68
C’est la même chose avec ce.
69
Dans la fonction déictiques ces morphèmes accompagnent aux gestes du locuteur
indiquant à l’allocutaire un objet perceptible dans la situation de l’énonciation. La notion
de la situation de l’énonciation, si on la prend dans un sens large, fait intervenir plus que
les personnes et leur cordonnés spatio-temporelles, elle inclut également tout un
environnement socio-culturel, l’ensemble des circonstances qui détermine un acte
d’énonciation, ce qu’on appelle le « savoir partagé ». Un locuteur peut employer ce +
nom pour référer à des objets qui appartiennent à l’univers de discours comme aux
interlocuteurs.
2) PRESENTATIFS :
3) ADVERBIAUX :
Ils s’agissent d’un ensemble d’adverbes et des locutions adverbiales repartis en divers
microsystèmes d’opposition : ici/ la / là-bas, près/loin, devant/derrière. Ces éléments
prennent tout leur valeur en fonction du geste de la position où de l’orientation du corps
du locuteur. Parmi les axes d’opposition sémantique, la langue privilège l’opposition de
proche et du de lointaine, il s’agit de l’opposition proximité de locuteur , opposition que
l’on retrouve dans “ceci” “cela” “celui-ci” “celui-là”. En français contemporaine
l’opposition ci/là tend à se faiblir, on utilise contentement les formes en-là, ou l’adverbe
70
là pour désigner n’importune quel objectif, qu’il soit proche ou éloigné, on utilise très peu
le forme ci.
Lorsqu’un narrateur veut localiser quelque chose dans son texte il peut avoir recours à
plusieurs procédés. Il peut utiliser le point de vue d’un narrateur omniscient, ce qui
éliminera tout repérage déictique (subjectif) qu’il soit fondé sur la subjectivité du
narrateur ou sur celle des personnages. C’est une vision du dehors entièrement objective
mais l’objectivité totale n’existe pas.
Les localisations effectuée par le roman oscillnte entre un repérage objectif non-déictique
et un repérage subjectif déictique. Les romans classiques à la troisième personne
emploient des repérages objectifs par des noms propres, ex “en France”, et par
l’introduction des GN indéfinis qui sont ensuite l’Object d’une reprise anaphorique. Un
homme — Cet homme/ L’homme.
71
TRABAJO :
Présentation cohérente
Ce sont les trottoirs et la chaussette de la rue en question, la même chose pour numéro.
On parle dans ce cas, d’anaphore associative. Il s’agit de trottoirs, de la chaussette et de
numéro de cette rue. L’anaphore associative fait appel à un savoir extra-linguistique.
Nous avons par expérience que les rues ont des trottoirs, des numéros… c’est le savoir
partagé qui nous permet d’établir les liens anaphoriques. Ce texte n’a pas éliminé toute
dimension subjective. Le démonstratif de cette initiale marque une… en désignant au
lecteur un lieu que constitué une réalité par son geste même. Une fois que le récit est lancé
il devient en quelque sorte autonome. Il organise sa propre joue de renvoi interne, de
renvoi du type discursif. Cette objectivité a néanmoins cette limite. L’ouest n’été
interprétable que pour un lecteur qui s’oriente dans l’espace culturel français.
72
Dans un roman américain, l’Ouest posséderait une autre valeur donc il y’a une certaine
subjectivité. Au repérage objectif, on opposera le repérage subjectif qui s’organise autre
d’une subjectivité. Il peut s’agir d’un narrateur qui parle à la premier personne (narrateur
personnage) ou d’un personnage de l’histoire, surtout s’il y’a des discours rapportés mais
il peut s’agir aussi d’un sujet implicite qui n’est pas un personnage de l’histoire
(normalement le narrateur)
SOMOLINOS➔
La construction du repérage spatial est tout à fait classique-> de l´ensemble de tous les
objets du monde pour dénommer rue, ils ont été extraits une qui n´est pas présente comme
identifiable par l´allocateur puisque le déterminant une est un indéfini.
La question de l´identification de référence ne se posait pas. Dans la suit du texte, une rue
est reprise par la rue. La est un défini est le référent est présente comme identifiable, c´est
un anaphore nominale fidèle parce que le nom ne change pas et référence discursive parce
que c´est une anaphore.
Des trottoirs, la chausse sont des groups nominales définis -> ce sont encore des éléments
anaphores. On appelle des anaphores associative-> il s´agit des trottoirs et de la chaussé
de la rue des numéros de cette rue. L´anaphore associative fait appeler à un savoir
extralinguistique. Nous avons par expérience la rue, des trottoirs, des numéros, etc.…
C´est notre connaissance du monde qui nous permet d’établir le lien anaphorique
Dans une ville de l´ouest -> GN indéfini (une ville), c´est une localisation spatiale. Pour
ce texte, il y a de repérage discursif.
Cependant, ce texte n´a pas éliminé toute dimension subjective. Le démonstratif de c´était
initial marque l´entrée dans l´énonciation narrative.
Le narrateur ouvre le récit en s´désignant au lecteur un lieu qui est constitué en réalité par
son geste même. Un fois que le récit est lancé, il devient, en quelque sorte, autonome, il
organise son propre « je » de renvoie interne. Cette objectivité a néanmoins se limite qui
son inévitable dans une ville de l´ouest -> L´ouest n´est interprétable que pour le lecteur
73
qui s´oriente dans l´espace culturel français dans un roman américain. L´ouest posséderait
une toute valeur dans qu´il y a une certaine subjectivité dans ce passage.
(7) La salle est haute et vaste (grande, amplia). Elle est longue, et se prolonge
dans une ombre où elle s'enfonce (penetrar) sans finir. Il fait nuit. Deux poêles
(estufa en masculino) jettent par leur porte ouverte une lueur (resplandor) rouge.
De distance en distance, des veilleuses (lamparillas de noche), dont la petite
flamme décroît (disminuye) à l'œil, laissent tomber une traînée de feu sur le
carreau (azulejo) luisant (luire – briller). Sous leurs lueurs douteuses et
vacillantes, les rideaux blanchissent confusément à droite et à gauche contre les
murs, des lits s'éclairent vaguement, des files de lits apparaissent à demi que la
nuit laisse deviner. A un bout de la salle, dans les profondeurs noires, quelque
chose semble pâlir, qui a l'apparence d'une vierge de plâtre (...). Là-bas où une
lampe à bec (lámpara de aceite) est posée, à côté d'un petit livre de prières, sur
une chaise dont elle éclaire la paille (a paja), une grosse fille qui a les deux pieds
appuyés au bâton de la chaise se lève, les cheveux ébouriffés (desarreglado) par
le sommeil, du grand fauteuil recouvert avec un drap blanc, où elle se tenait
somnolente. (Edmond et Jules de Goncourt. Sœur Philomène.)
74
Localisation des déictiques : à droit et à gauche, et l’adverbe là-bas.
SOMOLINOS➔
À droite et à gauche et là-bas-> ce sont des localisations spatiales et par ailleurs, le mode
de référence, ce sont des déictiques, référence situationnelle. L´ensemble de la
description est construit en fonction d´un observateur placé à un bout de la salle qui
contemple celle-ci dans le sens de la longueur. Nous voyons la salle à travers des yeux
d´un sujet de conscience qui coïncide avec le narrateur, c´est un sujet implicite.
75
On trouve des multiples compromis entre ces deux systèmes. Il peut avoir aussi des
passages en ce sens de l´une à l´autre, à l´intérieure d´un même texte et repérage mixte,
c´est le compromis entre les deux.
Repérage mixte. Passage qui à l’aire d’être objective, qui combine la non personne
avec le passé, mais on trouve du déictique. Et on doit voir à qui appartient ces
déictiques : personnage comme dans Camus ou au narrateur comme le récit avant
Ici➔ c’est le narrateur. Il nous fait une description, il n’est pas un personnage de
l’histoire, donc c’est de nouveau un déictique narratif.
76
dénonciation qui a produit le récit. On peut penser que l’histoire ce le réfèrent, le
récit équivaudrait …
Dans un récit, les déictiques servent dans un certain contexte à présenter les événements
narrés à travers l’intériorité d’un personnage. Si on le lit on n’a pas la scène devant et le
dramaturge n’e fait pas la description, mais juste avant l’énonciation on peut trouver un
petit paragraphe qui explique un peu, on peut trouver ce type comme didascalie, et on
peut savoir à quoi il fait référent. Mas ce référente est très vague o il n’y a même pas.
Cela implique que le lecteur dans une pièce de théâtre se trouve dans une situation
beaucoup plis inconfortable que dans un pièce de roman. Le roman construit lui-même se
propre repaire, il construit son univers de fiction, ‘espace qui a besoin. La pièce de théâtre
a besoin de plus d’imagination, le lecteur doit faire preuve d’imagination pour cet espace.
Le déictique sont narrés de l’intérieur d’un personnage (?)
SOMOLINOS➔
* outre : además de-> La combinaison de base du texte est composée par la non personne
et le présent de narration, récit basé sur.
Le repérage, n´est pas entièrement objective, il n´y a pas dans le texte de personnages
effectives sou virtuelles à qui on puisse rapporter le deux apparaissaient des embrayeurs
« ici, plus exactement" entre guillemets qui puissent soutenir l´énonciation de ces
77
embrayeurs, c´est le narrateur lui-même s´adressant au lecteur. Dans ce texte, les ici ne
désignent la ville thermale content qu´elle figure sur la scène narrative repéré par rapport
au narrateur et au lecteur. Les ici appartiennent à la narration et non pas au récit. Il renvoie
à la narration et se sont des déictiques narratives ->
En ce moment-là, ce sont des repérages spatiaux discursives-> là-> cette ville, repéré par
rapport au discours antérieur dans faire intervenir l´énonciation. Si je dis là ou ici, c´est
toujours la ville mais le mode de référence est tout à fait différent avec ici, il y a un
glissement discret du récit des événements à la narration. Le narrateur intervint dans ce
récit, il est posé au témoin actif et ironique des aventures de ce personnage
Dans ce récit, les déictiques servent dans certains contextes à présenter les événements
narrés à travers de l´intériorité d´un personnage
(9) Lorsqu'il entend les arguments échangés, lorsqu'il constate avec quelle
passion les notables débattent, il mesure son indifférence. Il est spectateur. Ce qui
lui importe, c'est son destin, qui est lié à celui de la Corse. Mais, pense-t-il, ce qui
se passe ici, dans ce royaume qu'il sert, pèsera sur l'avenir de sa patrie insulaire.
(Max Gallo, Napoléon, Le chant du départ, 1997)
Il y a un glissement au discours indirect libre qui est marqué par le verbe « pense-t-il ».
Le rôle du présent dans ce récit est de faciliter le passage d’une vision extérieure du
narrateur à la vision antérieure du personnage de Napoléon. Ces sont là des procèdes
linguistiques et narratives qui permettent l’identification du lecteur avec le personnage de
Napoléon.
78
Dans le discours indirecte libre on entend 2 voix, la voix du narrateur et la voix des
personnages, qui sont mélangés _______ Parfois c’est plus objectif on entend d’avantage
la voix du narrateur, et plus subjective quand on entend la voix du personnage.
“Mais Napoléon se dit que ce qui se passe là, dans ce royaume qu’il sert pèsera
sur l’avenir de sa patrie insulaire”. DISCOURS INDIRECTE Mais si on respecte
les verbes on dit e qui s’est passé là… il sert pèserait (imparfait)
On remplace “ici” qui c’est un déictique par “là” (on ne peut pas avoir des déictiques dans
le discours indirecte)
Il faut noter que le rôle de présent du narration, on passe d’une vision plus objective du
narrateur a une vision plus subjective comme si on entend la pensée du napoléon, cela
permet d’identifier le texte et que le lecteur puisse se sentir plus proche de napoléon.
SOMOLINOS➔
C´est un récit basé sur la combinaison non personne + présent de narration. Dans la
première phrase, les prises en charge par le narrateur mais il y a un glissement au discours
indirect libre marqué par le verbe pestyle qui est pris en charge par le narrateur, c´est un
discours cité (ce sont les pensées de Napoléon et ils ont rapporté par le narrateur dans son
récit. On peut voir aussi du discours indirecte->
Ce qui se passe ici, dans ce royaume que je sers, pèsera sur l´avenir de ma patrie
insulaire-> discours- source. -> le « je embrayeur » est remplacé par il qui est un élément
discursif dans le discours direct que on peut voir dans le texte.
Ici est clairement déictique du discours indirect libre, il renvoie au lieu de l´énonciation
du discours- source, ça veut dire, ici désignent l´endroit où il se trouve Napoléon->
locuteur 1 est le narrateur qui rapport les pensées de napoléon (locuteur 2).
Le ce est un démonstratif mémoriel qui permet d´insérer les éléments narrés à travers d e
l´intériorité du personnage de Napoléon. Il est par ailleurs des éléments discursifs dans le
discours indirect libre et le temps de base est le présent de narration. Le rôle de présent
dans ce récit est de faciliter justement ce passage d´un vision extérieur d´un narrateur à la
79
vision intérieur du personnage de Napoléon-> ce sont là de procèdes linguistiques et
narratives qui permettent l´identification du lecteur avec Napoléon. Imaginez que
Napoléon se dit que ce qui se passe dans son royaume qu´il sert, pèsera sur l´avenir de sa
patrie insulaire-> discours indirect-> on ne peut pas de déictiques (en principe) parce que
tous se repère par rapport au discours cité, ce qui se passe là, c´est un élément de référence
discursive-> il faut remplacer les déictiques par l´élément discursive-> la seule différence
c´est le verbe qui change dans le discours indirect et direct
3. Quelle sont les avantages d’apprendre une langue étrangère qu’on est enfants ?
C’est plus facile grâce à la plasticité de leur cerveau en développement leur permet
d’utiliser les deux hémisphères lors de l’apprentissage. Apprendre une langue
pendant qu’on est enfants pourrait permettre une compréhension plus globale de
ses contexte émotionnels et sociaux.
Une densité plus importante de matière grise qui contient la plupart des neurones
et synapses du cerveau, et plus d’activité dans certains régions en pratiquant une
seconde langue. Peut aussi retarder l’apparition de maladies dès 5 ans comme
Alzheimer et la démence
5. Que pense-t-on du bilinguisme dans les années 60 ?
80
Le bilinguisme était considéré comme un handicap qui ralentissait le
développement de l’enfant
A) Mode de référence.
Il faut distinguer entre repérage absolu (15 mai 2021) , référence situationnelle (les
indications temporelles à repérage déictique situationnel) et référence discursive (non-
déictiques discursif).
Alors tout d’abord il faut voir le type de texte. Ici c’est un locuteur qui parle à
partir de son présent donc on dira que c’est un discours directe.
On utilise aussi le passé composé qui est un temps embrayé qui marque un procès
passé par rapport au présent du locuteur.
Les indications temporelles non déictiques ont pour repère un élément du contexte
linguistique.
81
Exemple : Le lendemain de la fête, Paul s’est promené avec Sophie.
Les embrayeurs temporels se présentent sous deux formes. D’une par des éléments
adverbiaux (demain) ou des syntaxe prépositionnel (dans dix mois). D’autre part, nous
avons en plus les marques de temps inscrites dans la morphologie verbale. Elles se
répartissent dans les trois dimensions du présent, du passé et du futur.
Note➔ Le passé composée est un temps embrayé qui se repère par rapport au présent du
locuteur à la différence du passé simple. Le passé simple c’est un temps discursif (c’est à
dire que le passé simple se repère les uns par rapport aux autres, c’est un temps objectif
utilisé aux récits)
Il y a des temps verbaux qui peuvent être situationnel ou discursive. Par exemple, le
présent, parce qu’on a le présent d’énonciation, mais nous avons aussi le présent
historique ou de narration et ici le présent n’est pas embrayé.
82
Le présent de narration ou historique marque un procès contemporain d’un repère
temporel donné par le contexte linguistique. Le présent de narration permet de faire
revivre le passé sous les yeux du lecteur. On se situe au présent du moment du passé. Le
présent est une forme temporellement neutre qui présente les procès dans son
accomplissement même. On voit les procès dans son déroulement. Le présent de narration
est une forme non déictique du verbe et il génère sa propre actualité, c’est-à-dire que c’est
le procès lui-même qui fournit son propre repère. Dans un récit ce point de repère est par
définition mobile, il suit le déroulement des procès (la succession des procès dans un
récit). Le présent de narration crée sa propre actualité par son énonciation même il se
auto-repère, il saisit le procès dans son accomplissement, cela va dire qu’on a l’impression
de voir le procès se dérouler devant nos yeux. On peut coir cela dans l’exemple suivant.
(9) Lorsqu'il entend les arguments échangés, lorsqu'il constate avec quelle
passion les notables débattent, il mesure son indifférence. Il est spectateur. Ce qui
lui importe c’est son destin…
(10) Puis il regarde longuement vers l’est. La chaleur est encore accablante
(abrumadora) (..). Des grondements (estruendosa quí, pueden ser gruñido) s se
font entendre. L’orage se prépare, zébrant de longs éclairs le crépuscule rouge
de ce lundi 22 juin 1812 (ce lundi… c’est un démonstratif mémoriel, c’est un
repérage absolu). Napoléon galope maintenant dans la nuit qui tombe, dans le
quartier général établi dans le village de Naugardyski. Sur les routes, au-delà de
la forêt, des régiments sont en marche. (Max Gallo, Napoléon, L’immortel de
Sainte-Hélène, 1997, p.14-15)
On voit ici la combinaison de base (non personne+ présent de narration) qui alterne avec
le passé simple. Ici le réfèrent du présent de narration est précisé par la date complète
c’est donc le contexte linguistique qui explicite le référent du présent de narration. Cela
dit. Ce présent n’est pas un temps discursive ni déictique. Le repérage absolu ne fait
qu’expliciter le référent. Le présent de narration se auto-repère, il pose lui-même un
repère temporel sur lequel il s’appuie.
83
Ce que nous intéresse dans ce passage c’est le maintenant. C’est un déictique associé au
présent de narration et il prend appui à son tour sur ce présent. Donc ici, maintenant se
limite à marquer un jour qui coïncide avec le repère fournit par le procès réel au présent.
Maintenant est enserré dans un passage au récit, il est pris en charge par le narrateur et il
ne renvoi aucunement au propos de Napoléon, ce n’est pas de discours rapporté.
Maintenant est un déictique associé au présent de narration.
Le rôle du présent dans cette biographie de Napoléon est de faciliter le passage d’une
vision extérieure d’un narrateur à la vision intérieure des personnages. L’embrayeur
maintenant (subjectif, il renvoie à la subjectivité du narrateur, on a l’impression de
galoper avec lui), tout comme le présent et le discours indirect libre fait partie des
procèdes linguistiques qui permettent la perception des évènements à partir de la
conscience du personnage de Napoléon et par conséquent ils permettent l’identification
avec lui. L’embrayeur maintenant renvoie à la fois à la subjectivité du narrateur et à celle
du personnage de Napoléon.
84
CLASSIFICATIONS DES REPÈRAGES TEMPORELS :
Hier, Paul était très fatigué. La veille de son départ, Paul a décidé de
se coucher tôt.
Maintenant Alors
Hier La veille
Jusqu’ici Jusqu’alors
85
Prochainement (dentro de poco) Un peu après
Vidéo➔ la métaphore
On relie la forme plus ronde au sons plus rond, et la forme plus point tu au sons
plus pointu
5. Par rapporta la phrase « certains emplois sont des prisons » littéralement est ce
qu’elle est vrai au fausse ?
Littéralement fausse, métaphoriquement vrai.
6. Qu’est-ce que ça peut emplie de dire que l’immobilier est de plus en plus haut ?
Que cela ne va pas s’arrêter, cela chez les gens vont Être plus sure et qui vont
prendre des emprunt (hipotecas) qui ne pourront pas payer.
86
7. Quelle sont les trois mot connu de la philosophie occidentale et qu’elle est le sens
de ce tris mots ?
Cogito ergo sum
Il y a une certaine correspondance mais tous les déictiques n'en ont pas. Et il y a des
correspondances plus instables. Par exemple Tout à l'heure peut signifier : il y a un
moment / dans un moment.
En ce qui concerne les deux derniers exemples, il peut y avoir intériorité ou extériorité.
Par exemple Tout à l'heure peut signifier : il y a un moment / dans un moment.
Ex : Tout à l'heure je dois voir Jack. Postérieur. Dans quelques instants, plus tard.
Pour tout à l’heure il peut avoir antériorité ( hace un momento) ou postériorité (dentro de
un momento) par rapport au repère. Et même chose pour lundi, ça peut signifier lundi
dernier ou lundi prochain. Ne fonction pas tout-à-fait comme en espagnol. Lundi dernière.
87
../ lundi, on commencera avec les verbes… En espagnol on doit dire el lunes si on dit le
D’autres expressions temporelle sont neutralisantes et elles n’entrent pas dans ce tableau
d’opposition. Car ils peuvent Être déictiques et discursives.
Par exemple : Bientôt, jadis, autrefois… sont tantôt déictique tantôt discursif.
L’équivalence entre ces deux types de repérages temporels est très visible dans le discours
rapporté.
EX : Lundi dernier, Paul m'a dit : « Je passerai te voir demain. » (Discours direct)
88
« Lundi dernier » : C’est un embrayeur à référence situationnelle qui se repère par
rapport au temps de l’énonciation du discours citant (présent du Locuteur 1. C’est
le lundi dernier du présent du L1).
Pour le passé composé : temps embrayé qui se repère par rapport au temps de
l’énonciation du discours citant. - Pour le discours cité : « je » renvoie au locuteur
2 Paul. « Te » renvoie au locuteur 1. Même chose pour le futur.
Embrayeurs de personne : je et te
Il y a un rupture qu’on voit avec les deux point et les guillemets. Un expert du
discours direct es Authier- Revuz
Dans le discours indirect nous n’avons plus qu’une seule situation de l’énonciation : celle
du discours citant. Tout se repère par rapport au discours citant. Les déictiques vont se
repère par rapport à ces discours.
Ici on aurait EX : « Lundi dernier, Paul m'a dit qu'il passerait me voir le lendemain
». Tout se repère par rapport au discours citant. Dans le discours indirect il y a un
verbe introducteur suivi d’une subordonnée. Dans le passage du DD au DI, les
embrayeurs disparaissent remplacés par des éléments à référence discursive, dans
ce cas-là « demain par- le lendemain » « Je - par - Il » → un embrayeur a été
changé par un discursif anaphorique et « futur par conditionnelle ».
Le conditionnel est un temps discursif, c'est un futur dans le passé. Il n'y a pas de
déictiques dans le DI mais s'il y en a, ils se repèrent par rapport à la situation d'énonciation
du discours citant. Donc, il peut y avoir.
89
ANALYSE DU D.I : « Lundi dernier, Paul m'a dit qu'il passerait me voir le lendemain
Le temps futur passe au conditionnelle, qui n’est pas un vrai conditionnelle. Parfois les
linguistes parlent de forme en –rais qui marque un procès futur qui nous est donné dans
le discours citant. La grammaire traditionnelle le décrit comme le futur dans le passé. Il
se repère par rapport à un temps donné auparavant. Il n’a pas de valeur modale mais de
futur. C’est un futur discursif.
« Le lendemain » c’est une localisation temporelle à référence discursif qui se repère par
rapport au temps de l’énonce, du discours cité. Il se repère par rapport au lundi dernier.
Dans le discours indirect en principe on n’aura des embrayeurs, surtout des embrayeurs
temporels ou de localisation.
Cette distinction est très importante dans la narration. Et les récits ne suivent pas en
général un même type de repérage d’un bout à l’autre. La règle générale c’est le mélange
des trois procèdes. Même les romans les plus objectifs, laissent toujours une place au
déictiques temporels surtout si les personnages s’expriment au discours direct. Ils existent
des textes dans lesquels le repérage subjectif (c’est-à-dire situationnel) domine. C’est le
cas en particulier des textes qui utilisent la technique du monologue intérieur. Cette
technique consiste à raconter à travers la conscience d’un narrateur-personnage qui
organise tout à partir de son présent, donc le repérage est subjectivé.
90
(1) La rue est sombre; il n'est pourtant que sept heures et demie; je vais rentrer
chez moi; je serai aisément dès neuf heures aux Nouveautés. L'avenue est moins
sombre que d'abord elle ne le semblait ; le ciel est clair ; sur les trottoirs une
limpidité ; la lumière des becs de gaz, des triples becs de gaz (lampadaire- farola)
; peu de monde dehors ; là-bas l'Opéra, le foyer (ou s’assoient les spectateurs)
tout enflammé de l’Opéra ; je marche au côté droit de l'avenue, vers l'Opéra.
J'oubliais mes gants ; bah ! je serai tout à l'heure à la maison ; et maintenant on
ne voit personne. Bientôt je serai à la maison. (Edouard Dujardin. Les lauriers
sont coupés.)
« Bientôt » : est un déictique qui marque un moment futur par rapport au présent du
narrateur-personnage.
91
Dans ce type de texte du monologue intérieur on peut trouver aussi des repérages
temporels discursifs. Le personnage central peut évoquer des évènements passés qu’il
articule les uns sur les autres à l’intérieur du texte.
(2) J'avais été la voir la veille pour la première fois; c'est à minuit, quand j'ai été
la demander chez le concierge du théâtre, qu'on m'a remis ce billet (dans ce cas
c’est une note). Et le jour suivant? C'est le jour suivant que chez le concierge elle
m'a envoyé promener (mandar a paseo). (Edouard Dujardin. Les lauriers sont
coupés.)
« Le jour suivant » : repérage temporel à référence discursive. C’est le jour qui suive le
jour
Les indications temporelles ne sont pas repérées par rapport au présent du narrateur. Par
rapport au présent du narrateur on aura eu hier Donc « la veille » et « jour suivante » se
sont repères par rapport à un moment donné du contexte linguistique.
Les romans classiques à la troisième personne emploient des repérages objectifs on utilise
par des noms propres ou des dates complètes. Il peut introduire des groupes nominaux
indéfinis qui sont repris de façon anaphorique. C’est – à-dire, ou repérage Absolut ou
repérage discursive
92
(3) Un petit train traversait avec une pénible lenteur la plate campagne
hollandaise par un après-midi de janvier, en 1915, aux environs de Bodergraven.
Il transportait un groupe d'officiers anglais prisonniers. (Charles Morgan.
Fontaine. Livre de Poche.)
Ce sont-là les lignes initiales du roman, ce qu’on appelle « l’incipit ». On l’étudie pour
voir comment se fait les repérages temporels.
« Un petit train » (group nominal indéfini) est repris par « Il » anaphore pronominale.
La plus grande partie des récits oscille entre ces deux extrêmes que sont un texte ou
repérage objectif et un texte ou repérage subjectif.
Cet exemple est une autobiographie d’un explorateur Norvège de l’arctique qui à passe
dans l’expédition trois ans. Il a rédigé ce récit en utilisant un journal de voyage (c’est pour
cela qu’il raconte jour par jour en présent). Il utilise le présent de la narration qui n'est pas
un temps embrayé. C'est une forme non déictique du verbe qui génère sa propre actualité.
Le présent crée sa propre actualité par son énonciation même et y saisit le procès dans
93
son accomplissement (on a l’impression d’assister aux évènements dans leur
déroulement, présent historique).
Le présent de narration marque son propre point de repère qui n’est pas définition mobile
parce qu’il suit le déroulement des procès dans le récit. Dans notre texte le référent du
présent est précisé par des repères temporels dans le récit même. C’est donc le contexte
linguistique qui explicite le référent du présent de narration. Le présent de narration
s'auto-repère : Il pose lui-même un temps temporel sur lequel il s'appuie. Le présent de
narration remplace le passé simple.
« Disparut » : Avec le passé simple le repérage est différent. Le passé simple est un passé
coupé de l'instance d'énonciation. Il met les événements en perspective ; ce sont des
événements qui appartiennent à un passé révolu (coupé du présent d'énonciation). On
aurait pu y avoir un présent. Le passé simple souligne la rapidité avec laquelle la glace
fonde, par la valeur aspectuelle d’accompli tu temps verbal.
Il utilise le passé simple, car le passé simple c’est un temp qui marque le début et la fin,
donc il souligne la rapidité dans laquelle la glace est fondue.
Si on change le texte au passé simple on devrait lui combiner avec des imparfaits. Le
passé simple se repère par rapport au temps de l’énoncé (c’est-à-dire de façon discursive)
En principe, le passé simple est incompatible avec les embrayeurs donc on devrait
changer les suivants :
94
banquise voisine de la côte fondait, la glace, formait d'eau douce provenant du
Mackenzie et toute souillée de boue, disparut promptement (là on perd la rapidité
et le changent entre présent narration et passé simple). Dès lors (à partie de ce
moment notre bon temps était passé. Le 28, au soir, à la suite d'une tempête de
sud-est, les moustiques arrivèrent ( passé simple car on a la date précis on peut
aussi mettre le plus-que-parfait – étaient arrivés). (R. Amundsen. Del ‘Atlantique
au Pacifique par les glaces arctiques, 1903-1906).
« Dans quelques mois » par « quelques mois après » parce que c’est un repérage temporel
à référence discursive. Il se repère comme le passé simple, au temps de l’énoncé.
« Recevra » par « Recevrait » : il ne s'agit pas d'un véritable conditionnel. Il n'a pas de
valeur modale, il a une valeur purement temporelle. Il marque un futur de façon
discursive. C'est un futur par rapport au temps de l'énoncé (événements racontés).
« Maintenant » par « dès lors » qui est un repérage temporel discursif. Il se repère «
Recevrait » : il ne s'agit pas d'un véritable conditionnel. Il n'a pas de valeur modale, il a
une valeur purement temporelle. Il marque un futur de façon discursive. C'est un futur par
rapport au temps de l'énoncé (événements racontés). On aurait pu utiliser aussi
« désormais » aussi.
« Le 14 juillet 1789, les Parisiens prennent la Bastille ; ils guillotineront leur roi
quelques mois après ».
« Guillotineront » est un futur par rapport au point de repère posé par le présent de
narration, au présent de narration.
95
(5) Il rapporta le petit cercueil à ma mère, et l'ouvrit avec empressement. Le
pauvre enfant était bien mort, mais ma mère se plut à lui faire elle-même une
dernière toilette. On avait profité de son premier abattement pour l'en empêcher.
Maintenant, exaltée et comme ranimée par ses larmes, elle frotta de parfums ce
petit cadavre, elle l’enveloppa de son plus beau linge (...). (G. Sand Histoire de
ma vie, 1855).
C’est un récit classique basé sur la combinaison non personne+passé simple. Dans ce récit
tout à fait classique on a un maintenant. Ce maintenant est enserre dans un récit au passé.
Il renvoie à la narration au temps spécifique du déroulement du récit (C’est à ce moment
de mon récit que moi narrateur, je suis en train de faire et vous le lecteur, vous êtes en
train de lire). C’est un déictique narratif qui renvoie à la narration. Ce déictique appartient
au narrateur, mais en quelque sorte appartient aussi au lecteur.
Donc, il y a deux repérages dans le récit : le passé simple, et « maintenant » qui renvoie
à la narration. À la place de « maintenant », in peut dire « alors », « à ce moment-là » qui
renvoie à un repérage temporel à référence discursive.
Dans les textes narratifs au passé et à la troisième personne, les déictiques renvoient d’un
certain contexte à la subjectivité d’un personnage derrière lequel le narrateur se fasse
autant que possible. Le discours indirect libre donne accès à l’intériorité di personnage.
(6) Alors, sautant plusieurs lignes, elle aperçut : "Dans vingt-quatre heures pour
tout délai." Quoi donc ? "Payer la somme totale de huit mille francs." Et même, il
y avait plus bas : "Elle y sera contrainte par toute voie de droit, et notamment par
la saisie exécutoire (embargo) de ses meubles et effets. “Que faire ?... C'était dans
vingt-quatre heures ; demain ! L’heureux, pensa-t-elle, voulait sans doute
l'effrayer encore... (Flaubert. Mme. Bovary.)
96
» Cela c’est discours indirect libre marqué par l'imparfait. Ce sont des interrogations, c’est
bizarre. On a une incise : « Pensa-t-elle »
Ce passage au discours indirecte : Elle se demanda ce qu’elle aller faire. Elle se dit que
c’était 24h plus tard/ après le lendemain.
Il y a plusieurs déictiques du DIL. On dira que ces déictiques comme « dans 24 heures »,
« demain » se repèrent par rapport au temps de l'énonciation du discours-source. Les
déictiques se repèrent par rapport à la situation d'énonciation de Mme. Bovary, au
moment où elle se dit cela.
Il y a plusieurs déictiques du discours indirect libre. On dira que ces déictiques comme «
dans 24 heures », « demain » se repèrent par rapport au temps de l'énonciation du
discours-source. Les déictiques se repèrent par rapport à la situation d'énonciation de
Mme. Bovary, au moment où elle se dit cela.
Si on passe cela au discours indirect : « Elle se demanda ce qu'elle allait faire. Elle savait
que c'était 24 heures après, le lendemain ». L'interrogation disparaît et aussi l'exclamation.
Les embrayeurs disparaissent et sont remplacés par des éléments discursifs.
Au discours direct on aurait : « Mme. Bovary s'interrogea : « Que faire ? C'est 24 heures,
demain. L’heureux veut sans doute m'effrayer encore » ».
97
Le discours indirect libre peut conserver les énoncés interrogatifs et exclamatifs du
discours direct, alors qu'au discours indirect, l'exclamation et l'interrogation disparaissent.
Le discours indirect libre peut conserver également l’embrayeur du discours direct (du
discours source) mais il pourrait mettre à la place des repérages de type discursif. Ce
procédé du discours indirect libre est bien admis ; il est même valorisé par la norme, il
implique clairement une parole ou une pensée représentée. Il faut cependant noter qu'il y
a une tendance à préférer la référence.
Récit basé sur la non personne + présent de narration. Le référant du présent est donné
par la date complète, repérage absolu. Le présent de narration n’est pas ni anaphorique ni
déictique, il s’auto-repère.
Hier matin : c’est un déictique associé au présent de narration. Il se repère par rapport au
présent de narration. Il est pris en charge par le narrateur même à la fois aussi par le
personnage, il renvoi à la subjectivité du personnage de Napoléon.
98
« On chuchote » ce sont les personnes chez Napoléon. « Il faut » cela donne accès à
l’intériorité de Napoléon, le lecteur voit les événements avec lui.
« Exprimé des craintes » cela veut dire que le texte qui le suive sont des pensé des
personnes qui sont chez Napoléon. Il faut interpréter ce qui le suive un discours indirecte
libre. Le discours-source est le même que le discours indirecte libre. Le rôle du présent
dans le récit est de faciliter ce passage d’une vision extérieure d’un narrateur à la vision
intérieure des personnages.
Dans un récit au présent de narration, le temps du discours indirect libre sont les mêmes
que ce du discours-source. Présent-présent / futur-futur. Il n’y a pas de décalage entre le
discours directe et discours directe libre. Il n’y a pas d’effet de contraste. Par ailleurs, les
limites entre le récit et le discours directe libre sont très flous. Il n’y a pas de distinction
nette. Le présent permet de glisser facilement du récit au propos de personnages.
Avec le présent du narration on a un glissement vers le regard subjective des partisans de
Napoléon.
99
Ce jour-là : c’est un repérage temporel à référence discursive ; jour précisé auparavant. Il
devient un déictique narratif parce qu’il renvoi à la narration, c’est une sorte
d’intervention du narrateur dans son récit.
« Hier matin » doit être forcément remplacé par « la veille matin », par une localisation
temporelle à référence discursive. « La veille matin » se repère par rapport au temps de
l’énoncé. « Hier matin » ne peut pas fonctionner comme un déictique narratif. Les
déictiques narratifs ne sont possibles qu’avec un petit nombre d’embrayeurs temporels
(aujourd’hui et maintenant).
« Hier on l’avait emporté par surprise » on peut conserver dans le discours indirect libre.
On a emporté le passé composé par un plus-que-parfait, qui est un temps discursif. Là, le
décalage est plus grand entre le discours indirect libre et le récit. Il y a davantage de
contraste.
Hier : Il pourrait être substitué par « la veille » mais avec « hier » on entend la voix du
narrateur, c’est plus subjectif.
Les textes basés sur le passé simple ne peuvent pas présenter en principe des déictiques
puisqu’ils sont coupés de la situation de l’énonciation. Il est possible, cependant, de
rencontrer des textes en passe simple qui présentent des déictiques combinés : soit avec
un passé simple, soit avec l’imparfait.
100
(1) « Mathilde avait de l'humeur (n’aimait pas) contre le jardin, ou du moins il lui
semblait parfaitement ennuyeux ; il était lié au souvenir de Julien. Le malheur
diminue l'esprit. Notre héros eut la gaucherie (torpez- maladresse) de s'arrêter
auprès de cette petite chaise de paille, qui jadis (antaño, en el pasado) avait été
le témoin de triomphes si brillants. Aujourd'hui personne ne lui adressa la parole
; sa présence était comme inaperçue et pire encore ». (Stendal, Le Rouge et le
Noir)
Récit classique basé sur la combinaison de base (non personne+passé simple). C’est un
énonce générique qui exprime quelque chose vraie. C’est un présent de vérité générale.
Ce passé simple suggère que du point de vue du narrateur adapté par le lecteur, les
évènements décrits ici appartiennent à un passe relativement lointaine et coupés de
l’instance d’énonciation (du présent). Dans ces conditions la présence du déictique
aujourd’hui est surprenante. En fait, l’embrayeur ne se définie pas par rapport au même
repère que le passé simple. Il y a un double repérage.
Le passé simple se repère par rapport au temps des évènements racontés, au temps de
l’énoncé… tandis qu’aujourd’hui marque un repérage temporel par rapport à la scène
narrative. C’est ce qu’on appelle un déictique narratif parce qu’il renvoi à la scène
narrative, à la narration. Un déictique renvoi toujours à une subjectivité, à un sujet de
conscience. Ici il renvoi au narrateur (le sujet de conscience). Si je veux donner un
paraphrase d’aujourd’hui, je dirai à ce moment de mon récit, du récit que moi (narrateur)
je suis en train de raconter et que vous (lecteur) vous êtes en train de lire.
101
La forme attendue par contre qu’aujourd’hui sera ce jour-là.
Le passé simple se repère par rapport à l’énoncé, mais les embrayeurs se repère par
rapport à la scène narrative, donc on a un double repérage.
Les romans du XIX siècle, Dumas par exemple, présentent très fréquemment le lecteur
comme le témoin direct des évènements du récit.
(2) Voilà ce qu'il était nécessaire d'apprendre au lecteur avant de lui montrer M.
de Cagliostro causant d'affaires avec M. de Crosnes. Maintenant, nous pouvons
l'introduire dans le cabinet du lieutenant de police. (A. Dumas, Le collier de la
reine)
« Nous » c’est le narrateur qui s’adresse au lecteur. Le narrateur introduit le lecteur sur la
scène où se déroulent les événements. Celui qui parle c’est le narrateur qui parle au lecteur
et lui explique comment il va présenter les évènements. On a un « nous d’auteur » aussi
qui renvoi au narrateur évidement parce que le lecteur ne peut pas ajouter rien de tout. Le
texte met en place une véritable fiction secondaire à l’intérieure de la fiction principale.
La fiction principale ce sont les évènements racontés. Cette fiction secondaire implique
le narrateur et le lecteur et elle est de type narratif.
(3) Gonzague était absent (..). Outre (en plus) le siège qui l'attendait, il y avait
trois autres sièges vides. D'abord celui de doña Cruz (..). Le second siège vide
n'avait point encore été occupé. Le troisième appartenait au bossu Esope II (on
lit deux), dit Jonas, que Chaverny venait de battre en combat singulier, à coups
de verres de champagne. Au moment où nous entrons, Chaverny, abusant de sa
victoire, entassait (amontonados) des manteaux, des douillettes, des mantes de
femmes sur le corps de ce malheureux bossu. Paul Féval (1817-1887), Le bossu,
1858.
102
Ce qui frappe ici c'est « au moment où ». Normalement, l'expression signifie que
l'événement décrit dans la subordonnée est contemporain de celui que représente de la
principale, ça se passe ou même temps. Or, nous avons ici un présent « entrons » à côté
d'un imparfait « entassait ». Par ailleurs, ce présent n'est pas un présent de narration (qui
pourrait être remplacé par un passé).
Ce présent « nous entrons » exprime que l'entrée du narrateur et du lecteur, entrée fictive,
est contemporaine du moment de la lecture des mots qui la décrive. Cela signifie que le
procès est représenté par la principale.
On est devant un récit basé sur la combinaison non personne+passé simple. C’est un récit
classique parce que c’est un roman du XIX siècle.
103
« Un quart d'heure plus tôt » c’est un repérage temporel discursif parce que c’est un jour
précisé auparavant, c’est-à-dire qu’il se repère par rapport à un jour donne par le contexte
linguistique.
« Maintenant » c’est un déictique narratif. Il est subjectif comme tous les déictiques. C’est
un repérage temporel à référence situationnelle. Il a une valeur purement narrative. Le
lecteur est présenté comme assistant aux évènements à mesure qu’ils se déroulent dans le
temps, et ça c’est le maintenant. Les évènements se succèdent dans le passé mais ils
coïncident aussi avec le présent de leur lecture. Comme on a un texte avec le temps verba
de base passé simple on ne pouvait pas avoir des déictiques. Alors c’est un déictique
narratif, il renvoie à la scène narrative, à la narration. On pouvait avoir « à ce moment-
là ».
« il rît » ………………………………………………………………
Il a été décrit par G. Genette. C’est l’un des formes complexes du discours rapporté. Il y
a eu des questions posés, de discours qu’ont été tenus mais ils ne sont pas rapportés telle
quels. C’est lui qui pose la question et après « ils habitaient » c’est Mme. Arnoux qui
reprend le récit.
EXERCICES EMBRAYEURS.
I je ne suis plus malade.
EMBRAYEURS (1)
I. Analysez les mots en caractères gras d'un point de vue énonciatif et référentiel.
1. La première fois que nous sommes venus ici, c'était il y a dix ans... tiens, juste un mois
avant que Jean, il parte pour le service. Je me souviens qu'à cette époque-là toi tu ne
voulais pas venir avec nous... et puis l'année d'après tu voulais plus partir à la montagne...
je vois ça encore, t'étais là-bas, à gauche, et tu te cramponnais à mon bras en criant : “Je
ne veux pas aller avec toi !"
104
Nous → ce n’est pas un vrai pluriel, c’est une forme amplifié ou diffuse. Désigne je+
quelqu’un d’autre = je amplifié. Il y a un deuxième locuteur par conséquence. Emploi
référentiel.
Ici → c’est un déictique, repérage spatial à référence situationnelle. Il se repère par rapport
au lieu de l’énonciation, au lieu où locuteur parle. Repérage relatif au locuteur, il a une
subjectivité par rapport au locuteur.
Toi → c’est un variante tonique de tu lequel a une valeur énonciative pour s’adresser à
l’allocutaire.
Tu →
L’année d’après → repérage temporel à référence discursive. Une année qui a été précise
auparavant. Si c´´était un déictique – l’année prochain.
105
devient « tu ». Embrayeur à référence situationnelle. Le locuteur devient l’allocutaire et
l’allocutaire devient le locuteur.
Quelques mois plus tard→ Repérage temporel a référence discursive parce que se repère
par rapport à un moment précisé auparavant (le début de l’été prochain)
II. Analysez les expressions en italiques du point de vue des mécanismes référentiels.
2. Il est malade aujourd'hui. Lundi, il a mangé des huîtres. → C’est un récit oral. C’est un
locuteur qui parle à partir de son présent et pourtant c’est un présent de base. Aujourd’hui
c’est un repérage temporel à référence situationnelle (toujours déictique). Cela se repère
par rapport au présent d’énonciation du locuteur. Lundi c’est repérage temporel.
Embrayeur.
3. Le dimanche, je vais au cinéma. → Ça va dire que tous les dimanches donc c’est
aréférenciel.
106
4. Je viendrai ici demain. → Ici c’est un repérage spatial à référence situationnelle qui se
repère par rapport à l’endroit où se trouve le locuteur dont parle. C’est un embrayeur
spatial. Demain c’est un repérage temporel à référence situationnelle qui se repère par
rapport au présent du locuteur (parce qu’on a un locuteur).
5. Paul partit là-bas le lendemain. → C’est un récit classique. Là-bas c’est un repérage
spatial à référence discursive qui désigne un endroit précisé auparavant. Le lendemain
c’est un repérage temporel à référence discursive qui désigne le lendemain d’un jour
précisé auparavant.
6. Monique m'a appelé pour me dire qu'elle ne partirait pas. → C’est un discours oral
parce que le locuteur parle par rapport à son présent. C’est un discours indirect. Partirait
c’est un conditionnel discursif qui n’est un vrai conditionnel mais il marque un futur
discursif parce qu’il marque un procès futur par rapport au temps des évènements raconté.
Ça marque une postériorité qu’a été marque par le passe composé. Le futur dans le passé
selon la grammaire traditionnelle.
10. J'ai voulu rencontrer le futur* ministre des loisirs. → Dans ce contexte il y a deux
interprétation possibles parce qu’on a l’énoncé hors contexte. Si on l’interprète dès
aujourd’hui il serait un déictique, un repérage temporel à référence situationnelle. Si on
dit cela il y a dix ans, ce serait un repérage temporel à référence discursive.
12. Le modern style. La querelle des Anciens et des Modernes. → C’est le nom d’un style
artistique donc c’est un repérage absolu. Ce sont des syntagmes figés, donc il ne renvoie
107
plus à la situation de l’énonciation. Pour la querelle c’est la même analyse. Au principe
ambos étaient des déictiques mais maintenant c’est un nom propre donc repérage absolu.
*Normalement, futur et contemporaine ce sont des embrayeurs mais son référence peut
changer en fonction du contexte.
III. Relevez les déictiques et étudiez ces textes en fonction des ancrages énonciatifs :
1. La semaine dernière, sept moines français trappistes ont disparu de leur monastère
de Tibéhirine...Ils ont été enlevés en pleine nuit. Depuis, on est sans nouvelles d’eux.
A une heure du matin, dans la nuit du 26 au 27 mars, des hommes armés envahirent le
monastère de Tibéhirine, près de Médéa... Ils réveillèrent sept moines trappistes, âgés de
50 à 80 ans. Ils demandèrent le frère médecin pour soigner un de leurs compagnons. Le
commando emmena de force les sept moines.
On ne s’est rendu compte de leur disparition que le lendemain matin, quand deux autres
moines du monastère qui dormaient à côté dans une ferme, ont donné l’alerte. (D’après
le Journal des enfants, 5 avril 1996).
108
Le lendemain matin : Repérage temporel a référence discursive parce qu’il se repère par
rapport à un moment précisé auparavant.
2. Le soleil se glissa dans l'angle de la fenêtre et vint caresser la joue de Jérémie. Il ouvrit
un œil, le referma prestement et se coula sous ses draps. Il aimait ce moment, où son
corps et son esprit flottaient dans une demi-somnolence, comme un nageur entre deux
eaux.
Il entendait papa aller et venir dans la salle de bains en chantonnant. Le bruit du rasoir
électrique le berça un moment. Il serra dans ses bras son ours, compagnon inséparable
de ses nuits, prêt à replonger dans le sommeil. Hélas ! la porte s'ouvrit et maman annonça
d'une voix claire : -Debout Jérémie ! C'est l'heure de te lever pour l'école... (M.
Lagabrielle, Les deux vies de Jérémie.Eds.de l'Amitié, 1986.)
C’est un roman moderne et c’est pour cela que la chose es plus complique. La
combinaison de base est de non-personne plus passe simple, mais cela n’est pas le récit
classique. C’est-à-dire qu’en principe, le récit est pris en charge par un narrateur extérieur.
Le problème c’est que ce texte n’est pas entièrement objectif. Il y a des moments
subjectifs comme par exemple le « Hélas ! » c’est un discours indirect libre parce que
c’est la pensée de Jérémie. ----------------
3. L’Assemblée siège. Dans l’entrée du bâtiment, Napoléon rédige sur ses genoux une
lettre pour Barras et une autre pour Fréron. De temps à autre il s’interrompt. Il reconnaît
cette atmosphère, c’est le vent d’une tempête qui se lève. Il se souvient du 20 juin, puis
du 10 août 1792. Il était à quelques pas des émeutiers, non loin d’ici, spectateur, persuadé
qu’il aurait été capable de changer le cours des événements. Il saurait mieux encore
maintenant. Mais il est hors de la scène. Alors autant s’éloigner du théâtre, puis qu’on
ne peut y jouer le premier rôle. Il faut partir à Constantinople, obtenir cette nomination
déjà rédigée. (M. Gallo Napoléon, vol.1, p.257)
109
Loin d’ici : Déictique spatial. On trouve ce déictique dans ce type de texte parce que c’est
le souvenir de Napoléon (cela est introduit un peu avant avec le « il se souvient ») Donc
on a un discours indirect libre qui nos rapporte à la pensée de Napoléon qui commence
avec « Il était à quelques pas… » Le verbe il se souvient marque une transition au discours
indirecte libre. Napoléon se rappelle le passé et donc il y a un passage à l’imparfait du
discours indirect libre pour rapporter des éléments passé pour le locuteur 2, Napoléon.
Par conséquence ici serait un déictique du discours indirect libre. Il se repère par rapport
au lieu où se trouve le locuteur 2 (Napoléon)
EMBRAYEURS (2)
1. Vers la fin de mars 1867, à la nuit tombante, comme il était seul dans son cabinet, une
femme entra. - Madame Arnoux ! - Frédéric ! (...) Quand elle eut déposé au bord de la
cheminée un petit portefeuille de velours grenat, elle s'assit. Tous deux restèrent sans
pouvoir parler, se souriant l'un à l'autre. Enfin, il lui adressa quantité de questions sur
elle et son mari. Ils habitaient le fond de la Bretagne, pour vivre économiquement et payer
leurs dettes. Arnoux, presque toujours malade, semblait un vieillard maintenant. Sa fille
était mariée à Bordeaux, et son fils en garnison à Mostaganem. Puis elle releva la tête :
On est devant le récit classique dont la combinaison de basse c’est la non personne+ passé
simple. Au début on a un repérage absolu et c’est le récit pris en charge (c’est le narrateur
qui assume la responsabilité de ce qu’il dit) par le narrateur. Puis on trouve un discours
direct, un dialogue. Après le discours direct on retourne au récit du passé simple pris en
charge par le narrateur et qui se finit avec « mari ». « Il lui adressa quantité des
questions… » C’est un discours narrativisé dont le locuteur 1 est le narrateur. Puis, avec
« ils habitaient… » C’est Mme. Arnoux qui reprend le récit en répondant les questions
110
posés, on est donc devant un discours indirect libre qui se finit avec « Mostaganem ».
C’est elle le locuteur 2. On retourne au récit classique avec la phrase « Puis il releva la
tête ».
---------------------------------------------------------------
Dans le passage du discours source au discours indirect libre, les embrayeurs sont
remplacés par des éléments discursifs. Il y a une seule exception, à savoir le maintenant
qui est un déictique qui est conservé.
C’est un récit autobiographique mais c’est une autobiographie fictive parce qu’on trouve
un narrateur qui dit « je » mais qui ne doit pas forcement coïncider avec Proust. Il y a un
narrateur adulte que dit « je » auquel on appelle « je narrant » et il rapporte le propos qu’il
a tenu lui-même quand il était enfant. Il y a donc deux jeux qui son référentiellement
différents et deux temporalités aussi parce qu’on a le narrateur narrant (locuteur 1) et le
narrateur enfant (locuteur 2). La combinaison de basse plus commun c’est « je+passé
simple » cependant l’imparfait c’est aussi très commun dans cette œuvre parce qu’il est
utilisé pour décrire des choses qui se passaient avec une certaine habitude. Dans ce
passage on peut parler d’un imparfait pseudo-itératif.
L’auteur est un être du monde, le narrateur est un être du discours (il n’existe que dans le
discours). On ne peut pas confondre le narrateur avec Proust (auteur).
--------------------------------------------------------------------
111
Jusqu’au lendemain → Repérage temporel à référence discursive enserré dans un discours
indirect libre parce qu’il se repère par rapport au temps de l’énoncé. Les localisations
temporelles employées dans le discours indirect libre ne sont pas forcément des
déictiques. Le discours indirect libre a le choix de conserver les déictiques ou les
remplacer par des éléments discursifs. Il faut mettre en rapport cela avec le temps employé
« durerait ». C’est un futur discursif ce n’est pas un vrai conditionnel. C’est un futur par
rapport à un temps par rapport au temps de l’énonciation.
3. Quand j'ai rencontré Pierre il y a quinze jours, il m'a dit qu'il devait passer ses
vacances en Auvergne. Mais je l'ai revu il y a une semaine, et tout était changé.
L'Auvergne, c'était sans intérêt. Il partait le jour même pour Katmandou. Et voilà-t-il pas
qu'hier je reçois un coup de fil de lui : il m'appelait de la pointe du Raz !
C’est un discours oral, c’est un locuteur qui dit « je » et qui parle à partir de son présent.
Le temps de base c’est le présent d’énonciation.
« L'Auvergne, c'était sans intérêt. Il partait le jour même pour Katmandou. » → Discours
indirect libre. C’est la pensée de Pierre. Dans le discours direct Pierre aurait dit :
« L’Auvergne c’est sans intérêt. Je pars aujourd’hui pour Katmandou ».
Lorsque le discours indirect libre apparaît dans le cadre d’un échange verbale ordinaire
(discours oral), les déictiques temporels du discours source ne peuvent pas être conservés
et ils sont remplacés par des expressions à repérage discursif. Les déictiques du discours
112
indirect libre ne sont possibles que dans le cadre de récit de fiction surtout lorsqu’il s’agir
de non personne+passé simple (récit classique).
II. Voici un corpus d'extraits de copies d'étudiants en français langue étrangère. Pour
quelle raison ont-ils été censurés ? Proposez les modifications pertinentes.
1. Au prochain moment, elle traversa la rue. Maintenant il la vit encore mieux. → C’est
un récit classique avec le non personne+ passé simple. On doit donc changer « Au
prochain moment » par « L’instance d’après /peu après ». À la place de « maintenant »
on mettra « alors »
2. Quand j'ai ouvert la porte, j'ai remarqué une personne dans la pièce qui avait une
apparence extrêmement bizarre. En ce moment, elle a bougé et je me suis rendu compte
que cette personne, c'était moi. → On doit changer « En ce moment » par « En ce
moment-là » parce que c’est un discours oral et on doit remplacer les déictiques par des
éléments discursifs.
3. Après une longue concentration sur des fiches qu'il devrait rendre au directeur dans
deux jours, le téléphone sonna. → On doit changer « Dans deux jours » par « Le
surlendemain/deux jours plus tard ». On devrait aussi changer le conditionnel par un
imparfait « devait »
4. Il se mit à faire le sport de son choix. Mais hélas, il comprit vit e que sa femme avait
raison. Dans très peu de temps, il se sentit tellement fatigué et déçu qu'il ne trouva la
consolation qu'à reprendre les mauvaises habitudes qu'il avait justement voulu éliminer.
→ La combinaison de base de ce récit c’est non personne-passé simple. On devrait
changer « dans très peu de temps » par « peu de temps plus tard/ peu après »
113
III. Même question, cette fois-ci sur des productions de francophones :
1. Dans un restaurant, Trachan commanda un steak au poivre, avec des tomates, des frites
et un truc vert qu'il ne parvint pas à identifier. Il mangea un gâteau au chocolat, demanda
à la serveuse jeune, charmante et fatiguée, ce qu'elle faisait ce soir ; elle haussa les
épaules, dit avec fatalisme : retrouver son mari ! (T. Batoille, Je vous salis ma rue). →
C’est un roman. C’est un récit classique avec la combinaison de base non personne+ passé
simple. On devrait changer « ce soir » parce qu’il vient du discours source qui pose une
question : Que faites-vous ce soir ? Dans cette question il est bien mais dans notre récit
on a le discours rapporté donc on doit le changer par « ce soir-là » On devrait aussi
changer « son mari » par « mon mari » parce que le récit a changé au discours direct et
n’est pas plus un discours rapporté donc elle dirait « mon »
2. "Allez, à ce soir !" [...] En s'en allant, Catherine pensa à ce soir, elle rêva tout en
marchant qu'elle allait bien s'amuser. (Copie d'élève). → Récit basé sur la combinaison
non personne+passé simple. C’est un discours direct. Repérage situationnelle, c’est le soir
du jour ou le locuteur parle. Ce soir (la deuxième) est un déictique et il n’est pas
compatible avec le passé simple donc on emploi « ce soir-là » qui est un repérage
discursif.
3. (Récit) Le lendemain matin, ils discutaient longuement d'hier. Aurélien pensa à une
idée pour qu'elle n'ait plus peur la nuit. → Il s’agit d’un récit basé sur la combinaison non
personne+passé simple. Alors, on met à la place de « d’hier », « le jour précèdent, la
veille ». C’est-à-dire qu’on remplace le déictique par des repérages discursifs. « Le
lendemain » c’est correct parce qu’il est un repérage temporel à référence discursive et il
est compatible avec le passé simple.
114
4. Ce matin-là, je me levai inquiet, non pas à l'idée qu'aujourd'hui c'était la rentrée, mais
par crainte de ne pas me retrouver avec mes camarades de l'an dernier. → C’est un récit
basé sur la combinaison je+passé simple. « Ce matin-là » c’est un repérage temporel à
référence discursive (c’est un jour précisé auparavant). …………………… « L’an
précèdent » on le remplace par « l’année précédente » parce que c’est un déictique qui ne
va pas avec le passé simple donc il faut un repérage discursif
5. Il se présenta : "Je suis votre professeur principal." Ensuite, il nous distribua des feuilles
à remplir. Il nous expliqua ce que l'on allait faire au cours de l'année. Un moment plus
tard, il nous fit visiter le collège en nous disant qu'il ne fallait pas prendre ce couloir car
il était réservé à la directrice... → Récit de combinaison non personne+passé simple. On
trouve un discours direct « Je suis votre professeur principal ». Au cours de l’année et un
moment plus tard ce sont des repérages discursifs donc il ne pose aucun problème. On a
un discours rapporté : « nous disant qu'il ne fallait pas prendre ce couloir car il était
réservé à la directrice » Il n’est pas un discours indirect libre parce qu’on trouve un verbe
de parole introductoire suivi d’une subordonnée. « Ce couloir » c’est un déictique alors
on ne peut pas lui conserver, on doit dire « un certain couloir » ou « le couloir qu’il
signalait ».
II.
Hier➔
Me➔
Lundi prochain➔
Ce jours-là élément discursive qui reprend la veille du 1º mai, c’est une anaphore
Ton- embrayeurs
115
c) Elle était….
Depuis une semaine- éléments discursive car on le comprend par rapport « quand tu l’as
vu ». Si on passe à embrayeurs- il y a une semaine
Tu- déictique
Nous- embrayeurs
d) Il restera
e) Le surlendemain de ton
f) Voilà vingt…
g) Dans un mois
Neuf jours plus tard- discursive. Car ce neuf jours plus tard par rapport un élément du
discours, « la veille »
116
III
Tu es rentré fatigué.➔
• Te➔ C’est un datif éthique el il a donc une fonction énonciative et pas syntaxique,
il s’agit d’un emploi explétif. L’allocutaire est intéressé dans l’énoncé à titre de
témoin fictive mais ne joue pas aucun rôle dans le procès.
• Tu➔
• Tu➔
• Te➔
• Tu➔
117
IV
1. Au prochain moment, elle traversa la rue. Maintenant il la vit encore mieux. → C’est
un récit classique avec le non personne+ passé simple (lequel est discursive). On doit
donc changer « Au prochain moment » (embrayeur) par « L’instance d’après /peu
après ». À la place de « maintenant » (embrayeur) on mettra « alors ».
2. Quand j'ai ouvert la porte, j'ai remarqué une personne dans la pièce qui avait une
apparence extrêmement bizarre. En ce moment, elle a bougé et je me suis rendu compte
que cette personne, c'était moi. → On doit changer « En ce moment » par « En ce
moment-là » parce que c’est un discours oral et on doit remplacer les déictiques par des
éléments discursifs. La phrase utilise le passé composé, le narrateur est en train de
raconter quelque chose qui s’est passé il y a du temps, donc « à ce moment » nous fait
revenir au présent, et ce n’est pas le pèsent, c’est une histoire au passé.
3. Après une longue concentration sur des fiches qu'il devrait rendre au directeur dans
deux jours, le téléphone sonna. → On doit changer « Dans deux jours » par « Le
surlendemain/deux jours plus tard ». On devrait aussi changer le conditionnel par un
imparfait « devait »
4. Il se mit à faire le sport de son choix. Mais hélas, il comprit vit e que sa femme avait
raison. Dans très peu de temps, il se sentit tellement fatigué et déçu qu'il ne trouva la
consolation qu'à reprendre les mauvaises habitudes qu'il avait justement voulu éliminer.
→ La combinaison de base de ce récit c’est non personne-passé simple. On devrait
changer « dans très peu de temps » (embrayeur) par « peu de temps plus tard/ peu après »
118
V
1. Dans un restaurant, Trachan commanda un steak au poivre, avec des tomates, des frites
et un truc vert qu'il ne parvint pas à identifier. Il mangea un gâteau au chocolat, demanda
à la serveuse jeune, charmante et fatiguée, ce qu'elle faisait ce soir ; elle haussa les
épaules, dit avec fatalisme : retrouver son mari ! (T. Batoille, Je vous salis ma rue). →
C’est un roman. C’est un récit classique avec la combinaison de base non personne+ passé
simple. On devrait changer « ce soir » parce qu’il vient du discours source qui pose une
question : Que faites-vous ce soir ? Dans cette question il est bien mais dans notre récit
on a le discours rapporté donc on doit le changer par « ce soir-là » On devrait aussi
changer « son mari » par « mon mari » parce que le récit a changé au discours direct et
n’est pas plus un discours rapporté donc elle dirait « mon »
2. "Allez, à ce soir !" [...] En s'en allant, Catherine pensa à ce soir, elle rêva tout en
marchant qu'elle allait bien s'amuser. (Copie d'élève). → Récit basé sur la combinaison
non personne+passé simple. C’est un discours direct. Repérage situationnelle, c’est le soir
du jour ou le locuteur parle. Ce soir (la deuxième) est un déictique et il n’est pas
compatible avec le passé simple donc on emploi « ce soir-là » qui est un repérage
discursif.
3. (Récit) Le lendemain matin, ils discutaient longuement d'hier. Aurélien pensa à une
idée pour qu'elle n'ait plus peur la nuit. → Il s’agit d’un récit basé sur la combinaison non
personne+passé simple. Alors, on met à la place de « d’hier », « le jour précèdent, la
veille ». C’est-à-dire qu’on remplace le déictique par des repérages discursifs. « Le
lendemain » c’est correct parce qu’il est un repérage temporel à référence discursive et il
est compatible avec le passé simple.
119
4. Ce matin-là, je me levai inquiet, non pas à l'idée qu'aujourd'hui c'était la rentrée, mais
par crainte de ne pas me retrouver avec mes camarades de l'an dernier. → C’est un récit
basé sur la combinaison je+passé simple. « Ce matin-là » c’est un repérage temporel à
référence discursive (c’est un jour précisé auparavant). …………………… « L’an
précèdent » on le remplace par « l’année précédente » parce que c’est un déictique qui ne
va pas avec le passé simple donc il faut un repérage discursif
5. Il se présenta : "Je suis votre professeur principal." Ensuite, il nous distribua des feuilles
à remplir. Il nous expliqua ce que l'on allait faire au cours de l'année. Un moment plus
tard, il nous fit visiter le collège en nous disant qu'il ne fallait pas prendre ce couloir car
il était réservé à la directrice... → Récit de combinaison non personne+passé simple. On
trouve un discours direct « Je suis votre professeur principal ». Au cours de l’année et un
moment plus tard ce sont des repérages discursifs donc il ne pose aucun problème. On a
un discours rapporté : « nous disant qu'il ne fallait pas prendre ce couloir car il était
réservé à la directrice » Il n’est pas un discours indirect libre parce qu’on trouve un verbe
de parole introductoire suivi d’une subordonnée. « Ce couloir » c’est un déictique alors
on ne peut pas lui conserver, on doit dire « un certain couloir » ou « le couloir qu’il
signalait
120
Tema 5. L’emploi des temps.
I. L’aspect.
L’aspect constitue une (in ?)formation sur la manière dont le locuteur envisage le
déroulement d’un procès. C’est la façon dont le procès est présenté. En français, l’aspect
concerne surtout les verbes. En Français la catégorie de l’aspect permet d’opposer d’une
part, les temps perfectifs au temps imperfectifs, d’autre part l’accompli à l’inaccompli.
L’inchoativité
Jaunir
a) Perfectifs/Imperfectifs
Par exemple, Le passé simple est un temps perfectif. C’est-à-dire, Il présente le procès
comme un tout indivisible saisit du dehors à un moment déterminé. Le déroulement se
réduit à une sorte de « point (.) » qui fait coïncider le début et la fin d’un procès.
L’aspect imperfectif saisit le procès de l’intérieur dans son déroulement, sans prendre en
compte son début et sa fin.
Les divers temps présentent un aspect spécifique au passé, le passé simple et le composé
sont des formes perfectives qui s’opposent à l’imparfait qui est un temps imperfectif.
b) Accomplis/Inaccomplis
Cette opposition est clairement marquée par la morphologie verbale et elle correspond à
l’opposition entre forme simple (je mange/je mangerai) et formes composés (J’ai
mangé/j’avais mangé).
121
La marche prend place bientôt ou quand il est arrivé. Le procès est saisi dans son
accomplissement. Il est en train de s’accomplir, il n’est pas achevé.
L’aspect accompli, en revanche, indique que le procès est achevé au moment considéré
que l’on envisage donc son résultat.
Dès que Paul eut bu, il sortit. → Passé antérieur, passe simple.
Dès que Paul aura bu, il sortira. → Futur antérieur, futur (subjonctif en
espagnol)
Dans ce cas Le passé composé indique qu’au moment de l’énonciation le procès est
accompli. Si je donne une paraphrase je dirai que « Je suis en situation de quelqu’un qu’a
terminé de boire ». Il s’agit donc d’un résultat présent d’un procès achevé. Donc on peut
dire que Le passé composé a ici la valeur d’un présent accompli, ce n’est pas un passé.
Mais par ailleurs, le passé composé est aussi un temps du passé, c’est un temps perfectif.
Le passé composé est un temps ambiguë : Il peut être un présent accompli ou encore un
passé perfectif (dans un récit qui raconte des évènements passés au passé composé).
122
La valeur aspectuelle d’accompli subsiste nécessairement mais elle est interprétée comme
une valeur temporelle d’antériorité.
Le passé composé que marque l’accompli par rapport à un autre procès au présent. Le
procès est présenté comme achevé, on considère le résultat.
https://www.ted.com/talks/anne_curzan_what_makes_a_word_real/up-next#t-912154
Quand le mot est inclus dans un dictionnaire et quand les gens emplois ces mots.
Elle écoute et elle lit ce que dit les gens. Même s’il y a des mots qu’elle n’aime pas.
123
8. Il y a des mots nouveaux qu’on n’aime pas ?
Exemple : Je voudrais que vous fissiez attention à vos études – à nos jours on mettrait le
subjonctif.
Il est vrai que le passé simple apparaît essentiellement à la langue écrite, ce qui est une
conséquence de sa valeur énonciative (celle de séparer l’action du locuteur). Le passé
simple envisage le procès en dehors de ses relations avec le moment de l’énonciation. Il
marque un passé révolu, qui est coupé du présent. Le passé simple est coupé de l’instance
de l’énonciation. Il suppose d’une absence d’embrayage. Le locuteur qui rapporte au
passé simple un événement passé ne se considère pas comme prenant part, effectivement,
au fait qu’il énonce.
En opposition avec le passé simple, le passé composé présente un rapport étroit avec le
présent. On rapportera au passé composé toute action passée qui même si elle est achevée
au moment qu’n parle qui est supposé exercer des conséquences sut le moment de
l’énonciation où toute action passé par laquelle le locuteur se sent encore concerné d’une
façon ou d’une autre dans le présent.
124
Exemple : Pourquoi cette canne ? Je me suis cassé la jambe il y a 2 mois.
Le passé composé marque que l'événement passé a des conséquences évidentes sur le
moment de la parole et par ailleurs le passé simple serait incompatible avec l'embrayeur
« il y a 2 mois ».
Exemple : César a vaincu Vercingétorix à Alésia. Je peux dire ça dans un cours d’histoire,
je suis en train de le raconter et on est en train d’actualiser l’histoire, les événements.
Le passé composé c'est un procès qui exerce des conséquences sur le moment de
l'énonciation. Sous-entendus possibles : il me reste de bons souvenirs, cela me manque,
c'est pourquoi je suis en pleine forme maintenant. On aurait pu avoir parfaitement un
passé simple « César vainquit Vercingétorix à Alésia » mais à ce moment-là le passé est
présenté d’une manière tout à fait différente, coupé de l’instance d’énonciation.
C’est un évènement historiquement lointain qui reprend une certaine actualité du fait
même qu’il est évoqué dans un cours d’histoire. Je présent l’évènement comme ayant des
répercussions sur le présent. Par contre si je dis « vainquit » c’est un passé révolu, coupé
du présent. Cela dépend de la façon dont on veut présenter le procès.
Le passé composé est employé de façon presque exclusive (par rapport au passé simple)
dans la langue parlée courante. Il est aussi un usage dans le style épistolaire dans
l’autobiographie fictive ou réelle.
À l’écrit on pourrait employer le passé simple dans un récit de type journal à la premier
personne : « Nous fîmes un voyage qui me laissa malade ». Avec le passé simple le temps
sera très diffèrent, les évènements rapportés sont présents comme quelque chose de
lointaine et d’objectif, ils ne sont pas en rapport avec la sphère d’énonciation. De même,
le passé simple n’est pas tout à fait impossible à l’oral. Par exemple on a entendu à la
125
télévision française un ancien résistant énoncer au passé simple tout un récit
autobiographique : « je fus arrêté en janvier 1943, je réussis à m'évader dès février ». →
Un passé simple employé à l'oral c'est un phénomène exceptionnel mais qui est
significatif. Le locuteur considère son passé comme coupé de son présent. Il y a une
séparation complète entre le « je » de l'énoncé et le « je » de la personne qui parle. En
dehors d'exemples de ce type, le passé simple a entièrement disparu de l'usage oral du
français standard.
Exemple : J’ai rencontré M. Henriet qui fut mon professeur d’Histoire➔ loin est coupé
de mon présent, pas de rapport avec mon présent.
126
Au XIX et au début du XX, les journaux utilisaient couramment le passé simple ;
aujourd'hui, ils ne l'utilisent plus guère, sauf dans la rubrique sportive où il est nécessaire
de raconter des séries successives d'événements ou parfois encore dans les faits divers.
Le passé simple subsiste dans les récits des historiens, dans les livres d’histoire (et pas
toujours). Le passé composé produirait un effet étrange, celui de la présence du sujet de
l'énonciation (l'intervention directe de l'historien).
B. L’enchainement narratif.
Le passe simple est un temps narratif non embrayé (ça veut dire, discursive). Une forme
de passé simple ne s’emploi qu’associée à d’autres ( avec le passé simple il y a de
l’enchainements des évènements, on ne le trouve pas tout seul, cela est bizarre) . Le passé
simples se repère les uns par rapport aux autres de façon discursive. Chaque passé simple
sert de repère à celui qui suit sans qu’il y ait repérage par rapport au moment de
l’énonciation. Le passé simple se repère par rapport au temps de l’énoncé. Une narration
au passé simple se présente comme un enchainement rigoureux d’actions successives.
En revanche, le passé composé est peu compatible avec l’enchaînement narratif. Parce
qu’il pose le procès comme disjoints tous passés par rapport au moment de l’énonciation.
Le passé composé c’est un passé perfectif dans un récit. Le passé composé, par ailleurs
peut avoir une valeur aspectuelle d’accomplie et de ce fait il présent les procès comme
statiques au lieu de les tourner vers les événements qui suivent.
127
Exemple : Il acheta un gâteau et il prit le train. → Cela sera interprété comme une
succession d'événements
De même, il est impossible d'exprimer au passé simple une antériorité par rapport à un
autre passé simple dans une proposition postposée.
Exemple : * Marie épousa Paul qu'elle rencontra dans un café cet été-là.
Marie épousa Paul qu’elle avait rencontré dans un café cet été-là. (plus-que-
parfait)
Il n’est pas possible d’exprimer une antériorité par rapport à un événement postposé, il
faudra employer le plus-que-parfait. Le PC par contre, peut marquer l'antériorité parce
qu'il peut avoir une valeur aspectuelle d'accompli. On pourra dire parfaitement : « Marie
a épousé Paul qu'elle a rencontré dans un café cet été-là »
(1) Quand il revint du métro, le boulevard Richard-Lenoir était désert, et ses pas
résonnaient. Il y avait d'autres pas derrière lui. Il tressaillit, se retourna
involontairement... (Simenon, Maigret et son mort.)
Au passé composé ➔il a Revenu // il a tresailli
Récit basique avec la combinaison de base non personne plus passé simple (il revient).
C’est une histoire raconté par un narrateur omniscient qui sais tout et qui raconte cela du
dehors
Différence vers le passé simple dans « il tressaillit… » avec le passé simple il y a une
succession des événements, le passé composé, p simple on a narrateur omniscient qui
raconte cela de dehors. Le passé composé suppose une relation avec un sujet
d’énonciation, avec le passé composé on obtient un texte très différent, ce n’est plus un
récit, une histoire racontée par un narrateur mais le propos d’un témoin.
128
Le PC qui présente les événements successifs comme isolés les uns des autres n’est pas
bien adapté à la narration. Dès ce point de vue l’usage du passé composé dans L’étranger
de Camus est très significatif, Camus utilise presque exclusivement la combinaison je +
passé composé, cela donne l’impression d’une série des événements qui s’ajoutent les uns
aux autres sans qu’il y ait des rapports de cause à effet. Les actes du personnage
s’accumulent en quelque sorte sans qu’aucun ne semble indiquer le suivant. Le PC
provoque une décomposition de la continuité narrative, la narration ne parait pas orientée
vers une fin. Cela coïncide avec la vision de l’existence qu’incarne le personnage de
Meursault, il n’y a pas de totalisation signifiante de l’existence, ce qu’on appelle
généralement l’absurde (la vie na pas de sens). L’intérêt de ce roman c’est qu’il ne
développe pas explicitement cette thèse (la thèse de l’absurde), il utilise une technique
narrative qui est en accord avec sa thèse de départ, il y’a adéquation entre l’histoire
raconté et la technique narrative. Le PC n’est pas bien adapté à la narration, c’est pour
cette raison que lorsqu’on veut éviter le passé simple dansa une narration au “je” on utilise
de préférence le présent de narration plutôt que le PC.
SOMOLINOS➔ Récit classique passé simple. Dans le texte au passé simple nous avons
un récit, une histoire racontée par un narrateur omniscient qui raconte cela du dehors.
Différence vers le passé simple dans « il tressaillit… » avec le passé simple il y a une
succession des événements, le passé composé, p simple on a narrateur omniscient qui
raconte cela de dehors. Le passé composé suppose une relation avec un sujet
d’énonciation, avec le passé composé on obtient un texte très différent, ce n’est plus un
récit, une histoire racontée par un narrateur mais le propos d’un témoin.
129
s’accumulent en quelque sorte sans qu’aucun ne semble implique dans le suivant. Le
passé composé provoque une décomposition de la continuité narrative. La narration ne
parait pas orientée vers une fin cela coïncide avec la vision de l’existence qu’incarne le
personnage de Meursault. Il n’y a pas de totalisation dignifiant de l’existence, c’est-à-
dire que la vie n’a pas de sens, ce qu’on appelle l’absurde. L’intérêt de ce roman c’est
qu’il ne développe pas explicitement cette thèse, il utilise une technique narrative (je +
passé composé) qui est en accord avec sa thèse de départ. Il y a adéquation entre l’histoire
raconté et la technique narrative. Le passé composé n’est pas bien adapté à la narration,
c’est pour cette raison que l’hors qu’on veut éviter le passé simple dans une narration au
je on utilise en préférence le présent de narration, plutôt que le passé composé.
L’imparfait est un temps imperfectif par opposition au passé simple et au passé compose
qui sont des temps perfectifs. Il existe une complémentarité aspectuelle entre l’imparfait
et les temps perfectifs. L’imparfait constitue un micro-système avec ces deux autres
temps. Le passé simple et le PC marquent par eux-mêmes un repère temporel, il suffise
inscrire un énoncé dans la temporalité. Un récit peut être constitué par une succession des
PS ou de PC. En revanche, un énoncé constitué uniquement d’imparfait sera perçu comme
incomplet ou sera au mieux(en el mejor de los casos) interprété comme exprimant
l’habitude.
Exemples :
a) Ce matin, je me suis levé de bonne heure : Le PC suffit à inscrire l’événement
dans le temps
130
b) Ce matin, je ne levais de bonne heure : Semble incomplète, comme en suspens on
aura besoin de quelque chose de plus « ... et je suis allée a l’université ». on attend
la suite et il faut ajouter un repère pour résoudre l’incomplétude.
c) Chaque matin, je me levais de bonne heure : Imparfait d’habitude signalé par
“chaque matin”, donc c’est un énoncé tout à fait possible.
Exemple : Paul dormait quand je l’ai vu ➔ Ici, c’est “je l’ai vu” qui relève du
passé “Paul dormait” est seulement présenté comme contemporain de cet
événement. Le sommeil de Paul n’appartient pas forcément au passé. Paul peut
dormir encore au moment où l’on parle.
Ce qui veut dire que l'imparfait ne tient pas compte du début et de la fin du procès. De
ce fait, l'imparfait ne peut guère être utilisé tout seul et il a besoin d'un repère explicité
pat le contexte et ce rôle est tenu par les temps perfectifs en général (PS/ PC). L'imparfait
présente donc le procès dans son déroulement, il n'envisage pas ses limites temporelles.
131
Exemple de l’opposition➔ Les élèves chahutaient abominablement quand le
proviseur entra .le PS prend en considération le début et la fin. D’une durée limite
bref mais on pourrait le mettre avec une durée longue. Il n’y a pas ce début et fin,
pour cela est imperfectif.
TED TALK➔
https://www.ted.com/talks/erin_mckean_the_joy_of_lexicography/up-next#t-934702
Avec la Pêche ( parce qu’il y a beaucoup des mots, il n’ y a pas de bons et mauvais
mots, il faut prendre tour les mots)
Qui
Critique de refaire des erreurs par tradition sans savoir pourquoi. L’arrière grand mère
le faisait parce que les plats étions trop petits.
132
B. La mise en relief :
L’imparfait est complémentaire des formes perfectifs, sur lesquels il s’appuie. Cette
complémentarité joue en rôle essentiel dans la narration littéraire. Dans la narration, il
faut distinguer 2 niveaux :
- D'une part, les verbes à un temps perfectif constituent les événements qui font
progresser l'action,
- D'autre part, les verbes à l'imparfait qui présentent la toile du fond, des
indications sur le décor, des descriptions, des commentaires du narrateur, etc.
(2) Les jours commencèrent à s'allonger mais le froid resserra son étreinte. A
moins d'entretenir sans relâche un feu d'enfer dans la cheminée de la maison
forestière, les nuits canadiennes devenaient une épreuve assez rude, et Tiffauges
les espaçait tout en appréciant leur pureté tonique après la moite promiscuité des
baraques. Un matin que les étoiles rendues pelucheuses par le gel intense
brillaient encore dans le ciel noir, il fut réveillé par un coup frappé à la porte. A
moitié endormi encore, il se leva en maugréant (refunfuñando), et alla quérir
(=chercher. Archaïsme) quelques ronds de rutabaga (type de raisin d’arbre) qu'il
avait posés sur le bord de la cheminée. Il savait qu'il était inutile de faire la sourde
oreille aux invites de l'élan (=alce) dont l'insistance devenait inlassable
133
(=infatigable) dès lorsqu'il avait senti une présence dans la maison. Il dut lutter
un moment avec la porte que le gel avait bloquée et qui céda tout à coup, s'ouvrit
toute grande et découvrit la haute silhouette d'un homme botté et en uniforme.
(Michel Tournier, Le Roi des Aulnes.)
Il faut distinguer dans ce texte, deux niveaux différents. Les PS, d'une part, qui assurent
la progression de l'histoire et d'autre part, les imparfaits qui marquent les procès qui ne
participent pas à cette progression.
Nous allons séparer les 2 niveaux : en lisant les passages au PS nous avons un récit tout
à fait cohérent. Les passages à l'imparfait n'ont pas de sens.
Les formes d'imparfaits sont associées aux formes perfectives et c'est ainsi que la
deuxième phrase est inséparable de la première phrase. De même, l’avant derrière phrase
dépend de la phrase qui l’accompagne.
Ce qui vaut pour le PS est aussi valable pour les PC perfectifs même si comme on l'a vu,
ils sont peu propices à la construction d'un enchaînement narratif. On parle aussi de la
combinaison mise en relief avec le PC et le PS.
(3) J'ai fait quelques pas vers la source. L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout, il
était encore assez loin. Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air
de rire. J'ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j'ai senti des gouttes
de sueur s'amasser dans mes sourcils. C'était le même soleil que le jour où j'avais
enterré maman et, comme alors, le front surtout me faisait mal et toutes ses veines
battaient ensemble sous la peau. À cause de cette brûlure que je ne pouvais plus
supporter j'ai fait un mouvement en avant. (A. Camus, L'étranger.)
C'est un récit basé sur le PC. Les passages au PC font un récit et ceux à l'imparfait ne le
font pas. Les extrait à l’imparfait sont un peu bizarre, ils ont besoin de quelque chose.
Le PC ne va pas très bien avec les enchainement, Camus l’utilise et on a des actions qui
ont l’air d’être séparées les unes de les autres. A l’imparfait on a la description.
134
Le linguiste allemand Harald Weinrich a proposé dénommer mise en relief ce phénomène.
Il parle de cela dans son ouvrage « le temps », Seuil, 1973. Weinrich utilise une
métaphore de type picturale : il parle de premier plan pour les formes perfectives et
d'arrière-plan ou second plan pour les formes d'imparfait. Cet arrière-plan sert
essentiellement à la description par opposition à la progression narrative. L'arrière-plan
est destiné à préciser le caractère, l'identité des personnages, leurs émotions, etc. il fournit
aussi des informations sur l'atmosphère, il sert à donner des commentaires, etc. Tout ce
qui est descriptive et en dehors de la description., de la progression de l’action.
Par contre, si on met uniquement les formes d’arrière-plan l’un près de l’autre isolées du
premier plan sur lequel elles s’appuient, on obtient une séquence assez décousue
(incohérente). Il faut savoir qu’il n’y a pas des verbes du premier plan et des verbes du
second plan, cela dépend de la forme que présent l’écrivain. Elle est décousue parce que
les passages au passe s’appuient sur le passe simple, c’est pourquoi les séquences au passe
simple ne sont pas cohérentes elles-mêmes. Il faut bien savoir qu’il n’existe pas a priori
des verbes de premier plan ou d’arrière-plan. C’est le locuteur qui opère la répartition et
non le sens des verbes.
(4a) Jeanne alla à la grange. Le soleil brillait davantage ; le chien sautait de joie.
Elle comprit qu'elle était seule. En PS les événements qui sont importants
(4b) Jeanne allait à la grange. Le soleil brilla davantage ; le chien sauta de joie.
Elle comprenait qu'elle était seule. ➔ Les 2 passages sont tout à fait possibles.
Cette répartition différente des 2 plans suffit à changer complètement la
signification des 2 textes.
Dans la fiction littéraire, la répartition des énoncés entre les 2 plans obéit à des contraintes
(impératives) essentiellement textuelles. Tout dépend de la façon dont le narrateur veut
présenter les procès. Le sens des énoncés n'a pas des rôles déterminants dans la répartition
des 2 plans. C’est comment le narrateur veut repartir les deux plans.
135
La répartition des procès entre le passé simple et le passé composé d'une part, et
l'imparfait d'autre part, se fait en fonction du statut qui est accordé à ce procès dans la
narration. On trouvera au passé simple et au passé composé les événements qui ont une
importance particulière dans le déroulement du récit.
Les événements qui font progresser le récit. On trouvera à l'imparfait ce qui relève du
cadre, du décor ou des circonstances accessoires de la narration. L'auteur répartit à sa
convenance les énoncés sur les 2 plans. La proportion des formes d’arrière-plan varie
considérablement d’un texte à l’autre.
D’après Weinrich on pourrait établir ainsi une typologie des textes. On placerait à une
extrémité les histoires ou le premier plan l’emporte très nettement ou le rythme semble
particulièrement rapide. Ce serait le cas de Candide de Voltaire (c´est un conte où il y a
beaucoup des séquences au passé simple avec un rythme rapide). À l’autre bout, il faudrait
placer le récit dans lequel les formes de premier plan ne sont pas nombreuses. C’est le cas
de Madame Bovary de Flaubert. (Verbes à l’imparfait)
En tout cas, il faut bien comprendre que ce n'est pas l'imparfait en tant que tel qui attribue
à un énoncé le statut de forme d'arrière-plan, c'est la relation entre l'imparfait et les formes
perfectives (Passé simple/Passé composé/Présent de narration), ce combinaison. Employé
différemment l’imparfait peut prendre d’autres valeurs.
C. L’imparfait de rupture
Dans certaines séquences au PS/PC suivies d'un imparfait, l'imparfait peut ne pas marquer
l'arrière-plan.
(5a) Paulette se tut ; on arriva à Rome et on n'en parla plus. ➔ Tut- PS de taire
(callarse). Pas de mise en relief, on a un enchaînement des événements. La
séquence présente des actions successives de premier plan.
136
(5c) Paulette se tut ; le lendemain on arrivait à Rome et on n'en parlait plus. ➔
Nous avons un imparfait de rupture, qui prend ici la place d’un passé simple. On
se serait attendu à trouver un passé simple au lieu d'un imparfait. L'énoncé peut
être interprété comme une succession de procès perfectifs qui ont un début et un
fin. Cet imparfait vient prendre la place d'un PS. Normalement ce passage fait
partie d'un récit au PS.
Ex : À dix heures, la voiture s’écrasait contre un arbre. Le plus normal sera mettre
écrasa ➔Conformément à la valeur aspectuelle de l'imparfait, les 2 limites
temporelles du procès visé (début et fin) ne sont pas prises en compte. Le procès
est présenté dans son déroulement et l'imparfait efface ses limites qui sont pourtant
bien réelles. Ce procédé (Imparfait de rupture) sert paradoxalement, à mettre en
relief le fait d’évoquer qui acquière de l'importance par le temps ouvertement
consacré à le considérer dans son déroulement.
Certains linguistes comparent l'effet produit par l'imparfait de rupture avec ce qu'est au
cinéma le ralenti (cámara lenta). Cet effet de ralenti disparaît si on remplace l'imparfait
par le passé simple. Les imparfaits de rupture sont apparus dans la littérature dans la
seconde moitié du XIXème siècle. Ils sont souvent employés pour clore un récit passé.
On les rencontre à la fin de nombreux contes de Maupassant.
(6) La nuit vint. Il fallait partir. Il se mit en route avec trois voisins à qui il
montra la place où il avait ramassé le bout de corde ; et tout le long du chemin il
parla de son aventure. Le soir, il fit une tournée dans le village de Bréauté, afin
de la dire à tout le monde. IL ne rencontra que des incrédules. Il en fut malade
toute la nuit. Le lendemain, vers une heure de l'après-midi, Marius Paumelle (..)
rendait le portefeuille et son contenu à maître Houlbrèque, de Manneville. (G. de
Maupassant, La ficelle).
137
Le conte est sur un paysan est accusé injustement de ramasser un portefeuille et de l'avoir
gardé alors qu'il avait ramassé un bout de ficelle. Le passage correspond à toute la fin du
conte.
C’est un texte narratif dont la combinaison de base c’est non personne+passé simple.
L'imparfait de rupture évite au récit une fin nette et brutale et lui confère une fin ouverte.
L’imparfait ne peut pas situer temporellement les énoncés de ce fait, l'imparfait de rupture
devra suivre nécessairement une forme perfective qui introduit le cadre narratif. De
même, il est accompagné d'un circonstant temporel « le lendemain » dans l'exemple de
Maupassant, qui joue le rôle de repère narratif indispensable sur lequel s'appuie tout
imparfait.
SOMOLINOS➔: c´est un récit classique qui a une combinaison de base non personne +
passé simple. Le lendemain c´est la circonstance. Le temps au final est un imparfait de
rupture. L´imparfait de rupture évite au récit une fin nette et brutale, il lui confère une fin
ouverte. L´imparfait ne marque pas les limites de procès, il ne marque pas la fin du procès
et il donne l´impression d`inachevé et il laisse à tendre une suite
L´imparfait ne peut pas situer temporellement les énoncés. De cet effet, l´imparfait de
rupture devra suivre nécessairement une forme perfective qui introduit le cadre narratif et
il suit une succession de passages simples. De même, il est accompagné obligatoirement
d´une circonstance temporelle qui joue le rôle de repère narrative indispensable sur lequel
s´appuie tout imparfait.
138
Le procès est présenté comme lié au reste du récit mais il est même souligné dans une
chronologie.
Il devait faire des choix doucereux entre un terrain et Être à côté des gens qui parler ce
langue et une fille, abandonner une par rapport à l’autre de l’autre.
Il attend l’arrive des gens qui sont des guides de la pensée. Le point de la pensée unique
Pansée libertaire, défendre la liberté contre ce libéralisme qui pense seulement dans
l’argent
- il se plaint de que nous jours on a pas de guides spirituels ou des grands pensée. A os
jours on a des grands équipes
Il se plaint de la pensée néolibéral qui est la cause des crise actuels. Pas de pensée unique
• Il dit qu’a une époque le français a dominée l’anglais, de l’époque parle-t-il et Que
c’est que s’est passe ?
La variante normande. Guillaume arrive avec une langue qui est la variante normand du
français.
139
Les seigneurs avaient des Gens qui tiens le borde de grand costume, qui exécutent les
ordres, ce terme prend une extension considérable et il garde les sens médiévaux.
L’anglais avait de particulier parce qu’il garde leur richesse sémantique, mais en français
a perdu une richesse. C’est qu’opposition
Des mots qui ont deux sens. Bœuf, opposition entre deux termes qui montrent une même
réalité. Les termes anglais pour définir ce même réalité- il parle de bif et ox qui désigne
le même animal, bif c’est l’anial dans l’assiete et ox ce quend il est encore vivant.. en
espagnol on a pescado et pez, même type de doublez
Il faut se bat pour la diversité des langues. Il se bat pour ce diversité. L’anglais se
diversifiera, le latin est un langue de culture, mais pas d’une pays.
-L’anglais a une diffusions plus mondial que ce langue du latin qui est une langue de
culture.
(7) Sur le coup de huit heures, Pietr-le-Letton sortit de sa chambre (..). Il fumait
encore une cigarette russe à tube de carton (fumait-arrière plan). Il passa très près
de Maigret, marqua un temps d'arrêt, le regarda comme si l'idée le séduisait de
lui adresser la parole, puis, préoccupé, il se dirigea vers l'ascenseur. Dix minutes
plus tard (delimite l’espace temporelle, c’est nécerrsaire) , il prenait place
(l’unique passé de rupture, les autres sont…) , dans la salle à manger, à la table
de M. et Mrs. Mortimer Levingstone, qui était le centre de l'attention (..). Tous
140
trois bavardaient gaiement (alegremente). Pietr-le-Letton parlait beaucoup.. (G.
Simenon. Pietr-le-Letton.)
C’est un récit classique basé sur la combinaison non personne+ passé simple. On a une
succession de passe simple et puis dans un moment donné on trouve un imparfait de
rupture qui vient prendre la place du passé simple. C’est juste un évènement qui est mis
en relief par rapport à un évènement antérieur. L’imparfait de rupture sers à progresser,
c’est pour souligner l’événement, et dont il appartient au première plan)
Cet emploi contraste nettement avec les emplois habituels de l'imparfait. L'imparfait de
rupture permet au récit de progresser, il appartient au premier plan (comme la succession
des passés simple), alors que l’imparfait d’arrière-plan appartient comme son nom
indique à l’arrière-plan. La plupart des imparfaits sont des imparfaits d’arrière-plan.
Il y a un emploi très proche de l'imparfait de rupture qui est très utilisé dans le discours
journalistique : l'imparfait narratif (qui est très proche à l’imparfait de rupture). On
rencontre fréquemment dans la narration journalistique des séries d'imparfaits à valeur
perfective employés de la même manière que des PS. C’est le même que celui-ci de
rupture. Narratif- presse/ rupture- littérature.
141
Cet emploi est une expansion dans le français actuelle et notamment dans les textes
journalistiques. Ce type d’emploi permets parfois de donner la première place à la
chronologie des évènements plutôt aux évènements eux-mêmes. L’imparfait est dépourvu
d’un point des points d’appui perfectifs (pas de passé simple). On peut alors penser qu’il
accélère la progression du texte. On a une impression d’accélération, on a l’impression
que les évènements se succèdent très vite avec l’imparfait de narration. Comme
l’imparfait envisage le procès de l’intérieure dans son déroulement on a un peu
l’impression de se trouver au milieu d’une action dont on ne maitrise ni le début ni la fin.
Ici nous avons un récit conventionnel qui respecte la distinction premier plan / arrière-
plan.
L’imparfait narratif permet d’éviter la mise en relief du texte assuré par l’alternance
imparfait/passé simple. Cela donne un ton plus neutre, plus objectif aux événements qui
ne sont plus pris en charge par un narrateur qui sépare ce qui est essentiel de ce qui ne
l'est pas.
- De rupture ou narratif
-Itératif → Il marque l’habitude. Par exemple : Tous les soirs, il passait chez le
bouquiniste. -grâce à tous les soirs on voit que c’est une habitude
- L’imparfait de discours indirect → Ici c’est une question de concordance des temps
Exemples :
142
Marie s’écria qu’elle était heureuse. /*fut heureuse → discours indirect. Ce n’est
pas possible d’utiliser fut heureuse, il faut utiliser l’imparfait. Je ne peux pas
conserver le présent d’énonciation et c’est pour cette raison qu’on utilise
l’imparfait. Cet imparfait se repère par rapport au temps de l’énoncé parce que
c’est un temps discursif.
Exemple :Lea dit « Ici je serai heureuse »➔ DIL- Ah ! là elle serait heureuse/
ah ! elle serait heureuse ici.- on a l’embreyeur ici qu’on peut changer par là mais
on a ! qui est du DIL
Je voulais vous dire que l’électricité va être coupé cette après-midi → On emploi
ce tournure lorsqu’on veut demander quelque chose à un allocutaire socialement
supérieur ou avec qui on n’a pas de familiarité. Ce phénomène concerne
essentiellement la combinaison je+imparfait et un nombre très limité des verbes
modaux (désirer, vouloir, tenir à (tener mucho interés en), souhaiter). Tout se
passe comme si ces verbes étaient porteurs d'une charge d'agressivité à l'égard de
l'allocutaire. (à écouter ou parler) quand j’utilise la parole je suis en train d’obliger
a mon allocutaire à répondre, c’est pour cela qu’on parle d’agressivité Lorsqu'on
143
parle, on impose sa parole à autrui. On constitue l'autre en allocutaire, on fait
pression sur lui. Le fait de poser une question présent l’autre comme étant obligé
de répondre. Le fait de donner un ordre, présent l’autre comme étant oblige à obéir.
S’il n’y a pas de familiarité suffisante entre les interlocuteurs, le locuteur aura
tendance à atténuer, à euphémiser la violence inhérente à son énoncé. Cette
atténuation se traduit par un déplacement du présent d'énonciation vers l'imparfait.
La demande est alors exclue de l'actualité, elle est renvoyée vers un passé fictif.
Elle est alors, moins agressive pour l’allocutaire. Si le locuteur n’emploie pas le
passé composé c’est que ce temps introduirait une rupture avec le présent de
l’énonciation. En revanche, l’imparfait ne marque pas une telle coupure. « Je
désirais » constitue un procès qui n’est pas fermé sur droite et qui peut se
poursuivre de façon continue jusqu’à moment présent.
-Imparfait « hypocoristique » → C'est un terme qui vient du grec qui veut dire employer
un diminutif affectueux. C'est en général, les noms qui sont hypocoristiques (diminutivo
cariñoso). Cet imparfait est particulier au français, c’est impossible en espagnol.
Il s'agit de la langue absurde que les adultes emploient pour s'adresser aux petits enfants
ou aux animaux familiers. Nous avions déjà vu que la non personne « il » ou le « je »
remplacent « tu » lorsque l'allocutaire n'est pas doué de parole. Cette substitution
s'accompagne très souvent d'une autre : l'imparfait remplace le présent. C'est ce qu'on
appelle l'imparfait hypocoristique.
L'impossibilité de l'échange ( que le bébé ne puis pas répondre) est marquée à la fois dans
les personnes et dans le temps verbal.
Il faut dire qu'il n'y a pas de distinction nette entre les valeurs temporelles et modales de
l'imparfait. Ces deux derniers emplois sont proches des valeurs modales.
144
B. Valeurs modales :
Exemple : Si Marie montait sur une chaise, elle serait aussi grande que Paul.
On a ici une phrase hypothétique avec une subordonnée introduite par « si ». Dans cet
exemple l’imparfait sert à créer un monde dans lequel Marie monte sur une chaise. Sert à
crée un monde hypothétique, dans ce cas c’est possible, dans des autres cas parles des
monde contrefactuel, un monde inverse que le monde réel. Par exemple :
L’imparfait modal peut fonctionner aussi sans « si » pour créer le monde contrefactuel du
jeu. C’est l’imparfait qu’utilisent les enfants lorsqu’ils jouent.
Dans cette valeur modale, l’imparfait n’a plus aucun rapport avec le passé. Les mondes
dont il crée le décor sont futurs ou présents. Imparfait préludique.- On était des grandes
personnes et toi tu étais la fermière. Présent ou futur.
On peut faire allusion à deux échelés temporels. Il faut savoir qu’elle est la référence
temporelle. Apparait une autre notion, que cela de la mort. De la vie ou de l
Parce que ce qui s’est mise en cause c’est une chaine des références, les choses non
dites.
145
Nous, vous l’offrons…
Nous- le lecteur comprend que c’est l’auteur du journal. Nous offrons le journal. Le
chien vous offre le journal.
Le journal.
Parce que le sens passe les mécanisme du texte. L’ordinateur produit des texte, le
problème est comment à partir des formalismes.. Dont il faut pour comprendre les
problèmes, c’est définir du sens- le sens est un petit sache des relations--- les éléments
nous permet de créer des liens, des connaissances du monde qui sont à la fois collectives
ou parfois individuels, des interprétation différents. En tirer des conséquences qui sont
programmables. Le sen existe à travers la langue, pas dans la langue. La langue ne porte
pas le sens, elle nous permet d’accrocher du sens dans les textes. A cause des
connaissances on peut penser qu’il y a du sens ou pas. Le sens est une mise en contexte
• Est-ce que c’est plus simple que programmer un roman ou un bulletin de la météo
146
C’est possible parce que c’est relativement fermé. Pour avoir une compréhension,
malgré les ambiguïtés. Dans le romans est plus difficile car on ne connait pas le
métatexte.
Exemple : Cinq minutes plus tard, je manquais mon avion. → Ici on aurait pu avoir une
phrase hypothétique : si j'étais arrivé (pqp) 5 minutes plus tard, j'aurais manqué mon
avion. L'imparfait qui nous intéresse « manquais » se trouve dans la principale et non plus
dans la proposition en «si ». La réalisation du procès est rendue impossible par une
condition qui n'a pas été remplie. L’imparfait équivaut à un conditionnel passé marquant
l’irréel du passé (cela va dire que le procès ne s’est pas réalisé dans le passé). A la
différence du conditionnel, l'imparfait permet d'envisager fictivement le procès comme
déjà en cours de développement, ce qui augmente la dramatisation du récit.
Exemple : Cinq minutes après, tu ne me trouvais pas. → Ici on aurait pu avoir une
phrase hypothétique : si tu m’avais appelé cinq minutes après. Tu ne m’aurais pas
trouvé. / si tu étais arrivé 5 min après/ plus tard, tu ne m’aurais pas trouvé
Lorsque la condition est réduite à un circonstant (5-10 mn plus tard) et qu’on n’a pas
recours au contexte, l’énoncé est ambigu.
147
Le train a vraiment déraillé. La circonstance ici a une valeur temporelle et non pas
conditionnelle.
Dix minutes plus tard et je ratais mon avion- diez minutos más tarde y pierdo el avión o
si hubiera llegado 10 min más tarde, habría perdido el avión- si j’étais arrivée 10 min plus
tard, j’aurais raté mon avion.
TFG- les temps verbaux- l’imparfait qui est pas le même en espagnol qu’en français.
V. Le Présent.
A. Le présent de l’énonciation.
Le présent d’énonciation est un temps embrayé qui marque une coïncidence entre le
procès de l’énoncé et le moment de son énonciation.
Très généralement il n’y a pas coïncidence exacte entre les limites temporelle de l’acte
dénonciation et celle du procès visé. Mais Cette coïncidence n’est pas absolu.
148
Il faut accorder une place spéciale au dit « présent d'habitude » (ou fréquentatif).
Ce n'est pas le présent qui marque par lui-même le procès habituel, dans notre exemple,
c'est chaque matin qui exprime l'habitude. L'habitude n'est pas marquée par le temps mais
par le circonstant. Le présent est simplement compatible avec une interprétation
habituelle.
Exemple : Stéphanie a les yeux bleus. Elle va continuer à avoir les yeux bleus
mais cela ne coïncide avec le présent d´énonciation
Exemple : Jean chasse le lapin. Sens- qu’il est en train de le chasser. Qu’il est chasseur
/Max joue du piano. Sens : max est en train de le jouer, ou phrase générale qu’il est
pianiste- hors de contexte sont des phrases ambiguës.
Ce qu’il faut bien retenir c’est que le présent d’énonciation peut être un temps embrayé,
il se repère alors par rapport au présent du locuteur mais ce n'est pas là le seul emploi
possible du présent.
Le présent est la forme non marqué de l’indicatif, c’est une forme neutre et il peut donc
entrer des énoncés exprimant le passé ou le futur.
J’arrive : C’est un présent décalé qui marque le passé immédiat. Le procès est déjà achevé
mais cependant il est considéré comme encore présent par ses conséquences. Je viens
d’arriver.
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Exemple : Je suis prêt, je pars (à l’instant) → Futur immédiat. On pourrait dire au
lieu de « je pars », « je vais partir ».
Dans les cas de passé ou futur immédiat, l’acte énonciatif est décalé par rapport au procès
visé qui se trouve fictivement intégré à l’instance d’énonciation par l’une au moins de ses
limites temporelles. Le procès est rattaché fictivement au présent (dans les deux cas).
Lorsque le présent est employé pour référer au passé/ futur immédiat, on peut considérer
qu'on demeure dans le cadre du présent. Mais, le présent peut cependant exprimer un
procès futur ou passé qui présente un décalage plus grand par rapport au moment de
l'énonciation. On pourrait avoir des choses comme :
Dans les énoncés exprimant un futur, le procès est si proche ou si inéluctable que son
déclinement est considéré comme déjà présent.
Exemple : Hier, je vais chez lui, sa mère ne veut pas que je rentre. → C’est un
présent à valeur de passé qui est caractéristique de la langue parlé. ON pourrait
continuer : "elle me crie dessus et me chasse ».
Dans les énoncés exprimant au passé le procès est si proche est inévitable que son
déclanchement est considéré comme présent par ses conséquences, même s'il est achevé.
Dans les 2 cas, les procès sont rattachés d'une certaine manière au présent. Dans le futur
parce que je vois comme inéluctable, et dans le passé peut-être parce qu’il y a des
conséquences dans le présent. Dans tous ses exemples, ce n'est pas le présent qui exprime
le futur ou le passé, c’est la combinaison du présent avec les adverbes ou les circonstants
qui portent l'information temporelle de l'énoncé. Et la langue parlée recourt beaucoup à
ce procédé. Cet usage est une forme possible parce que le présent est une forme
aspectuelle peu définie, il est neutre, il est compatible avec d’autres interprétations Quand
il marque la coïncidence avec le moment de ..il est imperfectif, mais employer avec une
valeur passé ou futur il est imperfectif (min 11). Il existe toutefois une dissymétrie entre
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le futur et le passé. L'emploi des présents à valeur de futur peut concerner des énoncés
isolés. Cependant, le présent a valeur du passé normalement il vont s’associer en séquence
(il y a plusieurs de suite).
S’il faut une série d’évènements dans ce cas-là, c’est que chaque présent comme le passé
simple s’appuie sur le précèdent au lieu d’être repéré par rapport au moment de
l’énonciation, c’est-à-dire, qu’il a un fonctionnement très proche du passé simple (il faut
se rappeler que le PS permet très bien l’enchainement narratif il va normalement s’en
tenir sur d’autres passés S. Donc, s’il faut de l’enchaînement sera donc que chaque présent
s’appuie sur le précédent) En revanche, le présent se substitue sans difficulté au futur
(comme : demain je pars en vacances) parce que le futur est avant tout une projection à
partir du présent. Il ne faut pas confondre le présent qui exprime le futur ou le passé, donc
le présent décalé, avec le présent de la narration ou avec le présent historique. Le présent
a fonction du passé correspond à la langue parlée. Le présent de narration c’est un
remplacement du passé simple dans des textes écrites qui relèvent du récit.
Le présent prophétique.
Dans ce cas-là, nous allons parler d’un présent prophétique. C’est une idée du futur qu’on
ne sait pas si va arriver, mais si j’ai le prix, je prends la retraite. Nous avons là une phrase
hypothétique en si+ présent. Dans la principale, « je prends ma retraite » le présent a
remplacé un futur, on a pu avoir « si j’ai le prix G., je prendrai ma retraite ». ce procès (
je prends ma retraite »est fictivement projeté dans l’avenir. C’est pour cela qu’on va parler
du présent prophétique. Et nous allons finir avec le présent atemporel.
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Présent atemporel
Un présent présenté comme un présent valable tout le temp pour tout personne. Parler du
présent atemporel équivaut à parler du présent générique. Il va servir pour les phrases
génériques et pour les formules sentencieuses. Il se présent Indépendamment de son
énonciation et indépendamment du locuteur .
Dans ce cas-là normalement il n’y a pas d’embrayeur et le présent du verbe ne peut pas
être opposé à un passé ou un futur, c’est qu’il est vrai tout le temps. Celui-ci ne peut pas
être considérée de façon isolée. Ce n’est pas seulement le présent qui lui donne cette
caractéristique de générale. C’est le temps verbal combiné à d’autres élément de
l’énonces.
Exemple : Chien qui aboie ne mord pas/ les cordonniers sont toujours les plus mal
chaussés.
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Ce sont génériques au présent et ils se présent comme que sont vrais pour tout le monde.
Cette généricité ne vient pas seulement du présent, mais de la combinaison, par exemple,
du syntagme nominal avec l’article pluriel « Les cordonniers » qui est générique parce
que cela veut dire tout les cordonniers. Et de « chien qui aboie » parce que le syntagme
qui se présent aven un article Zéro, c’est-à-dire, avec une absence d’article, il sont
génériques.
Il y a aussi des textes dans lesquels le présent de narration se substitue au passé simple
alors que l’imparfait se maintient.
C’est un récit dont la combinaison de base est non personne+ passe simple. Au début on
a quelques passés simples et puis au premier paragraphe on a un discours indirect dans
lequel on trouve un imparfait de discours indirecte et un plus-que-parfait.
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Puis on a le récit qui se poursuit, avec le non personne+ présent de narration. « Tout
l’appartement était… » C’est un imparfait d’arrière-plan.
C’est un récit de passe simple avec l’arrière-plan conservé. S’on met tout ça au présent
on efface l’opposition entre les plans. Stendhal a choisi de conserver la mise en relief avec
des présents de premier plan et des imparfaits ou des plus-que-parfaits de second plan.
Dans l’écriture contemporaine on remarque chez des nombreux écrivains une tendance à
remplacer la narration au passé par une narration au présent. Le présent ne se substitue
plus pour provisoirement au passe simple. Toute la narration se fait au présent.
On a des présents presque par tout avec deux exceptions : La dernière phrase c’est un
passe composé avec une valeur aspectuelle d’accompli qui marque l’antériorité. Et même
chose avec « nous nous sommes rencontres ».
Ce type de narration efface toute opposition entre le premier plan et l’arrière-plan, il n’y
a pas de mise en relief. D’ailleurs, si on met le texte au passé on pourrait rétablir la mise
en relief.
Examen➔ présentiel.
Théorique et pratique.
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