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euphonie et elision

Les bases de la langue française

Par :
KOUAKOU ASTRID
DIARRA MAGA
BONI NAOMIE
Élèves de Madame BOHOUSSOU

[DATE]
[Nom de la société]
[Adresse de la société]
INTRODUCTION
L’euphonie et l’élision sont des structures utilisées en orthographe et en linguistique. Leurs
fonctionnements s’appuient sur l’harmonie de la sonorité des mots qui se succèdent pour éviter la
dissonance ou la cacophonie . Utilisées beaucoup par le grand public sans connaitre leurs rouages ,
ces termes seront éclaircis dans notre analyse où l’on définira d’abord les deux termes étudiés et
ensuite les cas dans lesquelles ils s’utilisent.

1) DEFINITION
L’euphonie est tout d’abord la qualité des sons agréables à entendre, c’est le résultat harmonieux de
leurs combinaisons, particulièrement dans le mot ou la phrase. Elle consiste par la suite à ajouter des
consonnes dites euphoniques entre la succession de deux voyelles . Quant à l’élision , elle joue un
rôle inverse, elle consiste à changer certains mots en apostrophe en supprimant la voyelle finale qui
les composent. Ces structures sont toujours utilisées pour des raisons euphonique , c’est- à-dire pour
éviter l’hiatus qui est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes.

2) QUELQUES CAS D’EUPHONIE ET D’ELISION

A) Quelques cas d’euphonie


 Au niveau de la conjugaison

Lorsque le temps d’un verbe terminé par une voyelle (a, e, i, o, u, y) ou par c est
suivi immédiatement des pronoms( il ,elle,on) , on ajoute « t » entre le verbe et
le pronom encadré par des tirets

Exemple : Dira-t-on du mal de lui ? ; Fera-t-elle la vaiselle ?

Certains mots peuvent changer de forme en fonction du mot qui suit. Nous vous
présentons aujourd’hui le phénomène de l’euphonie

 Au niveau des adjectifs qualificatifs

Le phénomène d’euphonie touche la forme de cinq adjectifs :


BEL, NOUVEL, VIEIL, MOL, FOL

Comparons :

Le beau lion; le bel éléphant.

Un nouveau bureau; un nouvel ordinateur.

Ce vieux monsieur; ce vieil homme.

Il en est de même pour mou et fou, qui deviennent mol et fol :

Un mol oreiller , un fol amour.

Ces cinq adjectifs subissent une modification à l’oral et à l’écrit au masculin singulier uniquement
devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet.
 Au niveau du déterminant « CET »

Le déterminant « ce » subit, lui aussi, un phénomène d’euphonie dans les


mêmes contextes. Il se change alors en cet.

Ce sapin

Cet arbre (et non *Ce arbre).

 Au niveau des adjectifs possessifs


MON, TON, SON
Observons maintenant une transformation surprenante :

Ma grande maison prestigieuse


Ma maison prestigieuse
Ma grande école prestigieuse
Mon école prestigieuse (et non *Ma école prestigieuse)

Soudainement, le déterminant féminin singulier ma prend la forme mon, même


devant un nom qui est pourtant bien féminin!
C’est un fait de la langue française : les
déterminants ma, ta et sa deviennent mon, ton, son au féminin singulier s’ils
sont devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet. Ce mot peut être
un nom féminin, ou un adjectif féminin, en autant qu’il ne commence pas par une
consonne ni par un h aspiré.

Sa femme
Son adorable femme (et non *Sa adorable femme).

B) QUELQUES CAS D’ELISION

 Au niveau des déterminants

Les déterminants le et la subissent l’élision, c’est-à-dire qu’ils se changent


en l’ quand ils sont devant un mot commençant par une voyelle (a, e, i, o, u, y) ou
par un h muet. En effet, pour des raisons d’euphonie (combinaison harmonieuse de
sons), on évite que les mots le et la rencontrent une voyelle. On remplace alors la
voyelle e ou a par une apostrophe à l’écrit. Le même phénomène se produit pour les
pronoms le et la devant un verbe

Comparons :

Le garçon

L’homme

La copine

L’amie

Je la déteste.
Je l’aime.

D’autres mots subissent l’élision devant une voyelle ou


un h muet : de, que, ne, je, me, te, se, ce, jusque, lorsque, puisque, quoique.

Exemples :

Jusqu’ici, je n’avais pas tout lu.

Puisqu’il est préférable que j’avoue, je vous dirai que je ne m’étais rendu qu’à la page
25 du manuel.

C’est ce qui expliquait mon manque de connaissances lorsqu’on m’a interrogé.

 Exceptions :
 Certains mots commençant par une voyelle bloquent tout de même l’élision. C’est le
cas des nombres huit et onze, et parfois un (lorsqu’il désigne une mesure).

Exemple : J’ai besoin de huit pinceaux et de onze cartons.

J’ai besoin d’un cadre qui mesure moins de un (ou d’un) mètre de largeur.

 Un mot comme ouate permet de façon facultative l’élision :

Exemple : Un tampon de ouate ou un tampon d’ouate.

 Plusieurs mots commençant par y ne permettent pas l’élision :

Le yogourt, le yoga (jamais *l’yogourt ni *l’yoga).

 Notez qu’à l’impératif positif, les pronoms le et la placés après le verbe ne s’élident
pas, et les pronoms me et te deviennent moi et toi, sauf s’ils sont suivis du
pronom en ou y :

Exemple : Tu l’amènes devant son école immédiatement.

Amène-le immédiatement. Amène-l’y.

Tu te recouvres d’une couverture et tu m’en apportes une .

Toutes ces informations sont généralement données dans les dictionnaires.


 Noms propres et élision

Devant les noms propres commençant par une voyelle, l’élision est préférable, mais elle est
facultative :

Exemple : Je me souviens d’Alain (ou de Alain).

Lorsqu’un nom commun est précédé de l’ (comme l’avion, l’ascenseur, l’armoire…),


l’indice sur le genre (le ou la) est absent, d’où la difficulté de savoir si ce mot est masculin ou
féminin.

 Quelque et Presque

Les mots quelque et presque, pour leur part, se trouvent avec une apostrophe uniquement
dans les mots quelqu’un et presqu’ile (sans accent circonflexe en orthographe moderne,
ou presqu’île avec un accent circonflexe en orthographe traditionnelle). Dans les autres
contextes, quelque et presque ne s’élident pas, même si le e final ne s’entend pas :

Exemple : Quelque aimable qu’il soit habituellement, Luc nous a mis à la porte d’une
façon presque irrespectueuse.

 Si

Le mot si s’élide uniquement et obligatoirement devant il et ils.

S’il revient, je l’accueillerai avec plaisir.

La séquence « *si il » est donc toujours fautive.

CONCLUSION :

Au terme de notre analyse, nous pouvons affirmer que le but de l’euphonie et l’élision
à travers ces différentes techniques est l’harmonie des sons . Connaitre leur
mécanisme est indispensable pour une meilleure utilisation de la langue française.
Cependant, ces outils ne se limitent pas seulement à la langue de Molière . De
nombreuses langues l’utilisent, telles le latin, le grec,le gaélique , l’italien…

Sources :

 Le site internet https//bescherelle.ca/elision/


 Le Grand Larousse 2019 illustré
Sommaire :
I- Introduction
II- Definition
III- QUELQUES CAS
D’EUPHONIE ET
D’ELISION :
 A- Quelques cas
d’euphonie
 B- Quelques cas
d’elision
IV-Conclusion

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