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En 1977, le projet 822 naît de l'imagination de Jean Terramorsi, sous-directeur à la direction du produit,

chargé des petites séries à l'usine Alpine de Dieppe et d'Henry Lherm, son jeune adjoint. Ce véhicule
est destiné à dynamiser les ventes de la Renault 5 de base et doit aussi répondre à un cahier des
charges précis pour s'inscrire en compétition en FIA Groupe 3 et Groupe 4. Les deux chargés de projet
réussissent à convaincre la direction d'étudier ce projet et dont l'étude est effectuée à Dieppe,
chez Renault Sport avec l'aide de la société Alpine Renault, de la Régie Renault et du BEREX (Bureau
d'Étude et de Recherches EXploratoires2).
Le style est confié à Yves Legal, tandis que Serge Masset et Philippe Chasselut sont chargés du
moteur. Finalement, l'étude du prototype roulant est réalisée par Joël Michel. Le premier prototype subit
de nombreuses évolutions et fait l'objet de nombreuses configurations et motorisations. Ce prototype
noir (châssis 822-01) roule pour la première fois dans la nuit du 9 mars 1978. Partie d'une coque nue,
l'équipe du Berex modifie l'arrière de la Renault 5 afin d'y loger le moteur de la Renault 5 Alpine équipé
d'un turbocompresseur et de la boîte de vitesses de la R30 TX avec un couple conique plus courtD 2.
Ses 1 397 cm3 suralimentés font entrer la future R5 Turbo dans la catégorie des moteurs 2 litres en
compétitionNote 1. Le poids, capital pour ce genre de véhicule, doit être contenu à 950 kg et fait l'objet
de nombreuses recherches.
Une première maquette, sans moteur, est présentée au public du Salon de l'auto de Paris en octobre
1978. Deux versions de pré-série, légèrement différentes de la version définitive, sont présentées à la
presse internationale. La version finale est dévoilée au Salon de l'auto de 1980, aux côtés de la R5
Alpine Turbo et de la R18 Turbo.
En 1985, la Renault Super 5 GT Turbo la remplace et gagne deux titres au championnat du monde des
rallyes.

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