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Les motorisations
Les motorisations de Formule 1 ont évolué de manière significative au fil des ans, en raison
des exigences de performance toujours plus élevées et des réglementations plus strictes en
matière d'émissions et de consommation de carburant.
Au début des années 1950, les moteurs utilisés en Formule 1 étaient des moteurs à essence à
quatre temps de type atmosphérique. Ces moteurs avaient des cylindrées relativement
importantes, allant de 2,5 litres à 4,5 litres, et produisaient environ 260 chevaux.
Au cours des années 1960, les moteurs étaient devenus plus compacts et plus puissants, grâce
à l'adoption de la suralimentation et de la technologie à double arbre à cames en tête. Les
cylindrées ont été réduites à 1,5 litre pour les moteurs atmosphériques et à 1,0 litre pour les
moteurs à soupape en tête. La puissance des moteurs a augmenté pour atteindre environ 380
chevaux.
Au cours des années 1970 et 1980, les moteurs de Formule 1 ont continué à évoluer, avec
l'adoption de la technologie turbo pour augmenter la puissance. Les cylindrées ont été réduites
à 1,5 litre pour les moteurs atmosphériques et à 1,5 litre pour les moteurs turbo. La puissance
des moteurs a augmenté jusqu'à environ 1000 chevaux.
Depuis 2014, les réglementations ont été mise en place pour limiter les émissions de gaz à
effet de serre et la consommation de carburant. Les moteurs de Formule 1 ont été remplacés
par des moteurs hybrides V6 turbo à combustion interne avec un système électrique et une
puissance totale de 1000 chevaux. Le moteur hybride F1 actuel est déjà le plus efficient au
monde, fournissant plus d’énergie avec moins de carburant, et donc de CO2, que n’importe
quelle autre voiture avec un consommation 40% inférieur au V8.
Ce nouveau moteur utilise également des systèmes de recyclage des gaz d’échappement et de
récupération d'énergie cinétique (ERS) pour récupérer de l'énergie perdue lors des freinages et
la réutiliser pour alimenter le moteur électrique. Cela permet aux voitures de Formule 1 de
consommer moins de carburant et de réduire les émissions de gaz d'échappement.
Il existe deux types de systèmes de récupération d'énergie : le système MGU-K (Motor
Generator Unit Kinetic) qui récupère l'énergie cinétique générée lors des freinages pour la
stocker dans une batterie, et le système MGU-H (Motor Generator Unit Heat) qui récupère
l'énergie thermique générée par les gaz d'échappement pour la transformer en électricité. Ces
deux systèmes travaillent ensemble pour améliorer l'efficacité énergétique de la voiture de
Formule 1.
En outre, les équipes ont l'obligation de se conformer à un plafond de puissance qui limite la
puissance globale des voitures, ainsi qu'à des limites de carburant qui réduisent les émissions
de gaz d'échappement. Les équipes doivent également respecter des normes strictes pour les
émissions de particules et les niveaux de bruit pour minimiser l'impact environnemental de la
Formule 1.
Depuis 2022, le nouveau carburant utilisé par les écuries, l’E10, contient 10% d’éthanol
renouvelable. Le carburant que la F1 utilisera d’ici 2026 sera unique et créé en laboratoire
dont l’empreinte carbone est totalement neutre. Un biocarburant 100% renouvelable a déjà été
développé par Shell et sera testé sur la course d’indycar aux états unis dès cette année.
D’ici 2025, la F1 entend avoir éliminé les émissions de gaz à effet de serre sur les Grands Prix
en revoyant sa logistique et ses déplacements. Le sport prévoit aussi l’utilisation de matériaux
durables, l’élimination de tous les plastiques à usage unique et la réutilisation, le recyclage et
le compostage de tous les déchets sur les Grands Prix.
Sitographie
Formule 1. Que deviennent les pneus après les week-ends de Grand Prix ? (ouest-
france.fr)
Que fait Roland Garros pour diminuer son impact écologique ? (ekwateur.fr)