Vous êtes sur la page 1sur 23

Dr. Ir.

Djigbo Félicien BADOU


Ph.D. Changement Climatique & Ressources en Eau
Ingénieur Eau
Ecole d’Horticulture et d’Aménagement des Espaces Verts (EHAEV)
Université Nationale d’Agriculture (Bénin)
Email: fdbadou@gmail.com

1
Chapitre 2:
Risques hydro-climatiques
majeurs de la zone de projet

2
Consignes
 Objectif du cours: approfondir les connaissances fondamentales à prendre en compte
pour l’élaboration et/ou l’implémentation d’un projet de GIRE dans un contexte de
changement climatique (CC).
 Chapitre 2 : Risques hydro-climatiques majeurs de la zone de projet
 Objectifs spécifiques : Ce chapitre vise à permettre aux apprenants de déterminer les
risques hydroclimatiques majeurs de la zone de projet qui sont à considérer dans
l’élaboration ou la mise en œuvre de la GIRE
 Contenu: Introduction-Définition-Méthodes
 Procédure: le travail sera organisé en deux temps: travail individuel (120 mn), la
restitution (120 mn)
 Consignes: Lis entièrement le support (chapitre 2) puis réponds à chacune des
questions suivantes:
1) Décris les méthodes de caractérisation des risques hydroclimatiques
2) Laquelle de ces méthodes vous parait la plus indiquée?
Introduction
• Comme discuté dans le chapitre 1, le CC est global mais ses manifestations
varient d’une région à une autre même au sein d’un même pays ou d’un même
bassin versant.

• Ainsi, pour chaque région ou bassin versant, il importe d’identifier les risques
hydro-climatiques majeurs puis de les caractériser.

• L’élaboration d’un projet de GIRE doit nécessairement prendre en compte ces


risques hydroclimatiques majeurs.

• Avant d’aller plus loin, faisons quelques clarifications conceptuelles.


1. Définition
• Jusque là et pour des raisons de simplicité, nous avons parlé de manifestations et
d’impacts du CC. A présent, de nouvelles terminologies sont introduites
 Aléas
 Exposition
 Sensibilité
 Impact
 Capacité d’adaptation
 Vulnérabilité
 Risque

5
1. Définition
Aléa: Evènement/phénomène [naturel] aléatoire,
qui se produit par hasard, plus ou moins prévisible,
hors de contrôle.
• Un aléa est caractérisé par: sa nature – sa
localisation – sa fréquence – son intensité.

 Enjeux/unités d’exposition: Ensemble des intérêts


menacés (population, activités humaines,
infrastructures, etc.)

 Risque: rencontre entre aléas et unités


d’exposition.
6
1. Définition
 Remarque: en l'absence d’unités d’exposition, il n'y a pas de risque.

Ainsi, il n'y a pas de risque si des pluies extrêmes (même fréquentes et intenses)
touchent une zone non peuplée, non-exploitée.

 Exemples d’aléas: pluies torrentielles, crues, vents forts, tempête, vagues de


chaleur, tsunami, éruption volcanique, etc.

 Exemples de risques: inondations, ruptures de barrage, érosion, pollution, etc.

• En faisant un parallélisme avec le chapitre 1, une manifestation du changement


climatique peut être pris comme aléa climatique tandis qu’un impact du
changement climatique comme un risque climatique

7
 Exposition: variabilité et changements actuels et futurs des paramètres climatiques
qui peuvent affecter une unité d’exposition (4ième rapport du GIEC ou AR4)
 Exemples: évolution/tendance de la pluviométrie moyenne sur 30 ans,
augmentation/diminution du nombre de jour de pluie, évolution de la vitesse moyenne du vent

 Sensibilité: degré d’affectation d’un système par une exposition dû aux


caractéristiques de l’environnement naturel et physique de ce système (AR4)
 Exemples: topographie, type de sol, diversité floristique et faunique, diversité d’habitat, état de
conservation, état des infrastructures, situation géographique de l’infrastructure
 Capacité d’adaptation: Capacité d’un système à générer et à mettre en œuvre des
mesures d’adaptation (AR4)
 Exemples: existence de plan d’aménagement, inclusion des communautés locales dans la
gestion, existences de structures de gestion dédiées, système d’alerte précoce, existences de
programmes et projets de renforcement de la mobilisation de l’eau, diversification des sources
d’approvisionnement en eau
 Vulnérabilité: fonction de l’exposition, de la sensibilité et de la capacité
d’adaptation (AR4)
 Cotonou peut être plus sensible aux inondations que Abomey-Calavi mais moins vulnérable
8
1. Définition
• La sensibilité selon le 4ième rapport du GIEC désigne les caractéristiques du
système qui amplifie ou attenue les effets du changement climatique.

• C’est le cas de la topographie du terrain (l’indice de pente), et de l’occupation du


sol (le taux de transformation des végétations naturelles en zones de cultures et
en agglomérations) contribuent à la vitesse d’écoulement de l’eau

• C’est aussi le cas de la densité de la population, etc.

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 9


Selon le 5ième
rapport ou AR5
 Vulnérabilité ~
sensibilité et capacité
d’adaptation

 Exposition: présence
objet d’intérêt - Enjeux

10
2. Méthodes
• Cette étape aide à évaluer les risques associés aux aléas climatiques et sur cette base à
classer les aléas par ordre de priorité.
• Il s’agit ici de hiérarchiser les aléas en se basant sur les risques hydro-climatiques qu’ils
engendrent. In fine, il faut à cette étape identifier les risques hydroclimatiques majeurs.

• Pour y parvenir, il existe plusieurs méthodes.


 Méthode tabulaire d’estimation des risques
 Matrice de vulnérabilité
 Chaîne d’impacts
03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 11
2.1. Méthode tabulaire d’estimation des risques
 Méthode tabulaire d’estimation des risques
• Cette méthode consiste à renseigner un tableau à 6 colonnes:
• Dans la colonne A, notez la variable hydroclimatique d’intérêt

• Dans la colonne B, notez les unités d’exposition d’intérêt

A B C D E F
Variable
hydroclimati Unité
que d’exposition Impacts du CC Importance Probabilité Risque

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 12


2.1. Méthode tabulaire d’estimation des risques
• Dans la colonne C, en vous référant aux informations collectées (chapitre 1),
notez les détails des éventuels impacts du CC sur les populations et leurs activités
et environnements. Il est possible que certaines populations et activités ne
subissent aucun impact climatique tandis que d’autres en subissent plusieurs.

• Dans la colonne D, marquez l’importance des impacts en considérant les facteurs


comme la valeur des activités, l’amplitude de l’impact, la durée et la réversibilité
ou non de ces effets.

A B C D E F
Variable
hydroclimati Unité
que d’exposition Impacts du CC Importance Probabilité Risque

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 13


2.1. Méthode tabulaire d’estimation des risques
• En fonction de l’importance, attribuez les valeurs suivantes:
Code Signification Commentaire
4 Fort impact Cet impact signifie que les activités ne peuvent plus se faire.
3 Impact modéré Cet impact aura une incidence considérable sur la réussite des activités
2 Importance relative Cet impact aura une certaine influence sur la réussite des activités.
1 Peu ou pas Cet impact est négligeable pour la réussite des activités.
d’importance

A B C D E F
Variable
hydroclimatique Unité d’exposition Impacts du CC Importance Probabilité Risque

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 14


2.1. Méthode tabulaire d’estimation des risques
• Dans la colonne E, marquez la probabilité de survenance des impacts
Code Signification Commentaire

4 Forte probabilité de survenance de l’impact 75 à 100% de probabilité que l’impact ait lieu dans (par exemple) les
5 ans à venir..
3 Probabilité modérée de survenance de l’impact 50 à 75% de probabilité que l’impact ait lieu dans (par exemple) les
5 ans à venir.
2 Probabilité relative de survenance de l’impact 25 à 50% de probabilité que l’impact ait lieu dans (par exemple) les
5 ans à venir.

1 Peu ou pas de probabilité de survenance de 0 à 25% de probabilité que l’impact ait lieu dans (par exemple) les 5
l’impact ans à venir.

A B C D E F
Variable
hydroclimatique Unité d’exposition Impacts du CC Importance Probabilité Risque

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 15


4. Classer les aléas climatiques par ordre de priorité
• Dans la colonne F, notez le risque

A B C D E F
Variable
hydroclimatique Unité d’exposition Impacts du CC Importance Probabilité Risque

• En se basant sur le risque, classez les aléas par ordre de priorité

• Les activités qui affichent un score de risque situé entre 6 et 16 sont ceux pour
lesquels les aléas doivent faire l’objet d’une plus grande attention.

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 16


2.1. Méthode tabulaire d’estimation des risques: exemple
A B C D E F
Variable Unité
hydroclimatique d’exposition Impacts du Changement Climatique Importance Probabilité Risque
Les eaux de ruissellement intenses
réduisent la qualité du sol. 3 4 12

La modification des pluies entraîne


une reproduction plus rapide des
Pluie nuisibles des arbres ; les arbres
Mise en place meurent. 4 4 16
de pépinières
pour le
Programme Le risque d’inondations pourrait entraîner la destruction
d’Action du des maisons des bénéficiaires. Cela pourrait avoir une
Gouvernement incidence sur leur participation au projet. 4 4 16

Chaleure excessive

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 17


2.2. Matrice de vulnérabilité
• La matrice de vulnérabilité résume les effets du changement climatique passée et
actuelle telle que perçue par les populations
• Elle indique comment les activités et les moyens de subsistance des populations (eau
de boisson, maraîchage, pisciculture, production végétales et animales, activités de
transformation) peuvent être impactés

• Pour l’établir, il faut remplir un tableau à 4 colonnes


Variable Aléas / Perception Éléments de sensibilité Impacts directs et indirects
climatique des populations
Sur la production végétale (soja, mais, karité, igname, sorgho, produits
maraichers, l’anacarde)

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 18


Exemple de matrice de vulnérabilité: commune de Bopa
Variable
climatique Aléas Élément de sensibilité Impacts
cible
Pluie intense Augmentation de la fréquence des Unité d’exposition: infrastructures d’AEP
inondations qui ont surtout lieu à
 ???? ?????
partir d’avril (depuis une dizaine
d’années presque tous les ans contre
une période de retour de 3 ans au
cours des 3 dernières décennies)
Unité d’exposition: Production halieutique
 Baisse de la profondeur du Lac Ahémé dû à
 Comblement du cours
l’ensablement
d’eau par les sédiments et
 Destruction des zones de frayères
Augmentation du ruissellement les branchages d’acadja
 Baisse de la capture de poissons estimée de 66 à
intense  Destruction des
75% (depuis une quinzaine d’années une nuit de
plantations de mangroves
pêche rapporte 200f à 1000 FCFA contre 3000-
 Utilisation des engins de
4000 FCFA au cours des années 1980)
pêche prohibés

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 19


Variable
climatique Aléas Élément de sensibilité Impacts
cible
Pluie Augmentation de la Unité d’exposition: Production végétale (cultures prioritaires : maïs, soja, haricot, palmier sélectionné) autres cultures : canne à sucre, tomate
intense fréquence des inondations et
qui ont surtout lieu à partir Activités de transformation du manioc en gari, du maïs en farine et galettes, du palmier à huile en l’huile de palme, savon et liqueur (sodabi), du
d’avril (depuis une dizaine soja en lait et fromage etc.
d’années presque tous les  Sol hydro-morphes (67% des sols de la  Destruction des cultures estimée en moyenne à 75%
ans contre une période de commune)  Maïs: destruction des champs et perte de l’ordre de 100% en cas d’inondation (300 000 à
retour de 3 ans au cours des  Position des exploitations agricoles 600 000 f pour les bonnes années contre 0 pour les mauvaises années)
3 dernières décennies) (exemple dans les dépressions)  Soja : destruction des champs de soja et perte 100% lorsque les pluies intenses surviennent
 Engorgement des sols dû à l’excès à la récolte ;
d’eau des forages artésiens  Destruction des cultures L’évaluation des pertes est passée à l’intervalle de 40%-100% de
 Retard dans la mise à disposition des pertes il y a 30 ans, à 60%-100% de pertes (depuis près de 10 ans) pour les cultures comme
semences améliorées (cas du maïs) le maïs.
 Absence de semenciers dans la  Disponibilité limitée de la matière première soja pour la transformation en fromage et lait.
commune  Faible disponibilité de matières premières émanant de la production agricole (maïs, manioc,
soja, palmier à huile) pour les activités de transformation
Unité d’exposition: Production animale (volaille, lapins, caprins et porcins, abeilles)
 Augmentation de la prévalence des maladies aviaires ;
 Augmentation de la mortalité
 Restriction de la mobilité et augmentation du stress
 Faible disponibilité d’aliments pour l’alimentation des animaux du faite de la
destruction de la production par les inondations et pour la production de provende
 Disponibilité limitée de résidus de transformation du manioc utilisée pour
l’alimentation des porcs en raison du faible rendement des champs de manioc
 Faible disponibilité d’aliments pour l’alimentation des animaux du faite de la
destruction de la production par les inondations et pour la production de provende
 Augmentation du coût de production induite par l’achat de provende pour les porcs de
race métissée
 prolifération de pathogènes conduisant à la mort des bétails
 Mortalité élevée comprise entre 50%-100%
03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 20
Exemple de matrice de vulnérabilité: commune de Bassila
Variable Aléas / Perception des Éléments de sensibilité Impacts directs et indirects
climatique populations
Changement dans l’installation Unité d’exposition: production végétale (soja, mais, karité, igname, sorgho, produits maraichers, l’anacarde)
et la cessation de la saison des Mise en bail de terres rurales à des  Perturbation des activités de semis et de récolte occasionnant
pluies qui sont devenues particuliers et ou groupes d’individus une baisse de rendement des cultures prioritaires
aléatoires au point de confondre dénommées «colons agricoles » qui  Sorgho: abandon de la culture du sorgho (forte sensibilité au
les populations quant au semis déboisent et pratiquent l’agriculture stress hydrique) qui a auparavant était suffisamment produit dans
et à la récolte extensive. la commune
 Maïs : Baisse de production du maïs comprise entre 30 et 37% (18
Rareté des Une trentaine d’années plus tôt sacs /ha auparavant contre 11 à 12 sac/ha de nos jours pour
pluies les populations distinguaient certains producteurs; 33 sacs/ha auparavant contre 20-26 sac/ha
clairement la saison des pluies de nos jours pour d’autres producteurs)
(juin à septembre voire octobre,  Manioc: Baisse de 60% de la production de manioc utilisée par les
novembre) de la saison sèche femmes transformatrices de manioc en gari (avant 3 pieds de
(février à mai) et la période manioc permettaient d’obtenir 2 à 3 sacs de gari tandis que de
Pluies d’harmattan (mi-novembre à nos jours. 3 pieds ne permettent que d’obtenir 1 sac de gari)
tardives janvier). Depuis une dizaine  Anacarde: Les pluies précoces de mars (comme celle du 10 mars
d’années ce calendrier est 2021) perturbe la maturation et sont donc néfastes pour
comme bouleversé avec une l’anacarde
installation précoce des pluies  Maraichage: désormais uniquement possible qu’au niveau des
(désormais mars ou avril) et une berges des cours d’eau
cessation précoce (désormais en  Karité : baisse de la cueillette de l’ordre 80% (il faut aujourd’hui
septembre) parcourir environ 10 km pour remplir 2 sacs tandis qu’auparavant
il fallait parcourir juste 1 km pour remplir 10 sacs)
Augmentation de la longueur  Miel : baisse de la production de miel d’environ 57% (de nos jours
des poches de sècheresses une ruche produit 5-10 L contre 15-20 L auparavant)
(3-4 à semaines pendant les  Cette baisse de rendement contraint les populations à prendre
mois les plus pluvieux de juillet d’assaut les forêts environnantes.
et aout)
03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 21
Variable Aléas / Perception des populations Éléments Impacts directs et indirects
climatique de
sensibilité

Augmentation de la fréquence et de la sévérité de la Unité d’exposition: production végétale et les ressources forestières
Température chaleur excessive (vague de chaleur)  Augmentation de l’évapotranspiration et des besoins en eau des
Une trentaine d’années plus tôt, le pic de chaleur couvrait cultures qui n’étant pas satisfaits conduit à la baisse en continue
la période de mars-mai, mais, depuis une dizaine des rendements contraignant les populations à prendre d’assaut
d’années, déjà en février les pics de chaleurs sont les forêts environnantes
atteints)  Exacerbation des feux de végétation (en termes de dégâts et de
Elle est ressentie 12 mois sur 12 même pendant le superficie)
harmattan (vent frais mais sec) qui auparavant était  Plus grande difficulté à lutter contre la propagation des feux de
associée à de fortes températures minimales végétation
Seul le mois de mars était le mois de chaleur excessive Unité d’exposition: production animale
 Augmentation de l’évapotranspiration et des besoins en eau des
Auparavant les mois de Décembre à-Février était la
animaux contraignant les pasteurs à conduire les troupeaux vers
période d’harmattan avec froid intensif. Ce n’est plus le
les forêts
cas aujourd’hui
 Baisse de la capacité de pondaison des pintades en raison de la
chaleur excessive et d’un mauvais abreuvement
Vents forts/ Augmentation de la fréquence et de la Unité d’exposition: production végétale
Vents forts sévérité des vents forts) Usage des  Chute des fleurs d’acajou et des noix non-mûrs entrainant une
pesticides ; baisse de la cueillette d’anacarde. Malgré l’amélioration végétale,
Avant les vents forts étaient cycliques (3 à 5 ans et en
début de saison) ; aujourd’hui ils sont plus réguliers et le rendement aujourd’hui n’est que de 500-600 kg/ha contre 390
le
violents en raison de la régression du couvert végétal qui kg/ha avant. A titre de comparaison, (avant) et auj. () en côte
déboiseme
joue un rôle de brise vent. nt d’ivoire, de nos jours, le rendement est de l’ordre de 1200 kg/ha.
 Impacte négativement la floraison et par ricochet la possibilité
pour les abeilles de produire du miel
03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com
 Déracinement et destruction plus prononcés des cultures 22
2.3. Chaîne d’impacts
• Cette Section sera traitée sous forme d’étude de cas
• (lire le Powerpoint correspondant)

03/02/2023 Dr. Ir. Djigbo Félicien BADOU - fdbadou@gmail.com 23

Vous aimerez peut-être aussi