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• L’exposition au CC est évaluée sur la base des aléas climatiques identifiées et les tendances dégagées à l’échelle spatiale considérée. Il s’agit
principalement d’identifier les milieux naturels, les systèmes productifs et les activités économiques qui sont les plus exposés aux impacts
actuels et futurs des aléas climatiques et du changement attendu.
• La sensibilité est évaluée en fonction de l’exposition au CC et de ses effets directs et indirects, en termes de pressions. Il s’agit d’une
appréciation du niveau de sensibilité de chacun des milieux naturels, des secteurs productifs et des secteurs sociaux aux pressions et stress
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liés aux aléas climatiques et au CC attendu.
Définition de la vulnérabilité
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1. Définition de l’adaptation
• L’ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques ou à leurs
effets, afin d’atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques (3ème
rapport de GIEC)
Opportunité d’adaptation : Facteurs qui facilitent la planification et la mise en place de mesures d’adaptation,
qui élargissent le choix des options d’adaptation ou qui fournissent des avantages connexes.
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1. Définition et objectif de l’adaptation
• L’adaptation est instinctive chez les êtres vivants. On la retrouve à tous les niveaux dans les modes de vie
passés des sociétés humaines, et ce bien avant que cette problématique du CC ne se présente.
• Les sociétés ont su s’adapter aux impacts des variabilités climatiques antérieures à travers une série de
pratiques : la diversification des cultures, l’irrigation, la gestion de l’eau, la gestion du risque de
catastrophes naturelles, etc.
• Avec le CC attendu, les capacités d’adaptation humaines classiques et leurs acquis s’avèreront insuffisantes
devant l’ampleur et la vitesse du CC.
• Même les efforts de réduction d’émissions les plus rigoureux ne pourraient nous éviter les divers impacts
du CC durant les prochaines décennies.
D’où l’urgence d’anticiper et d’avoir des stratégies et des moyens d’adaptation d’une autre
dimension
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1. Définition et objectif de l’adaptation
• Plusieurs indicateurs peuvent être utilisés pour évaluer la pertinence des mesures d’adaptation au CC.
Ainsi, les mesures d`adaptation doivent être :
• Simples à mettre en œuvre par les acteurs locaux concernés ;
• Dynamiques apportant des ajustements rapides et évolutifs dans le temps ;
• Efficaces avec des solutions à moindre coûts ;
• Appropriables et Reproductibles facilement dans d’autres territoires.
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1. Définition et objectif de l’adaptation
• Parmi les mesures d’adaptation, on trouve des mesures dites `sans regret`: Ce sont des mesures « utiles
en tout état de cause ».
• Ce sont des mesures dont les bénéfices sont au moins égaux à leurs coûts pour la collectivité, quels
que soient les avantages apportés par la réduction des incidences de l’évolution du climat.
• Les mesures « sans regrets » permettent de réduire la vulnérabilité au CC tout en ayant des bénéfices
immédiats et une efficacité indépendante de l'incertitude sur les évolutions climatiques.
• La mise en œuvre des mesures d’adaptation doit être suivie de prêt pour vérifier réellement leur effet
adaptatif. Il arrive par exemple qu`une mauvaise calibration des mesures d’adaptation consécutive à une
mauvaise anticipation de la nature ou de l’ampleur des changements futurs conduit à augmenter la
vulnérabilité au lieu de la réduire : on désigne cela par la mal-adaptation.
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Approches permettant de caractériser la
vulnérabilité/opportunité pour
un domaine impacté
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2. Approches permettant de caractériser la vulnérabilité/opportunité
pour un domaine impacté
• Approches qualitatives ;
• Approches quantitatives ;
• Approches mixtes.
• Comme les données quantitatives sont souvent peu fournies, l’appréciation de la vulnérabilité dans
notre contexte repose souvent sur les méthodes qualitatives ou mixtes.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
• Phase 2 : Définir les aléas climatiques et les phénomènes extrêmes qui affectent directement et/ou
indirectement chaque système et sous système du domaine en utilisant les résultats de l’état des lieux sur
le climat du Maroc et ses tendances.
• Phase 3 : Caractériser et apprécier les pressions et les stress, inhérents aux aléas climatiques, qui
s’exercent sur chaque système et sous-système du domaine : Il s’agira d’identifier, avec les parties
prenantes, les milieux naturels, les secteurs-clés et les sous secteurs qui sont les plus affectés ou
susceptibles d’être affectés à moyen terme par les aléas climatiques et les phénomènes extrêmes, compte
tenu des scénarii et des projections climatiques.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
• Phase 4 : Déterminer collectivement les systèmes et les sous-systèmes les plus exposés et les plus
sensibles aux aléas climatiques et aux phénomènes extrêmes : A partir des résultats de
l’appréciation collective de l’exposition (phase 3), Une évaluation qualitative des niveaux de
sensibilité des systèmes identifiés doit être réalisée. Il s’agira d’attribuer des scores de 0 à 5 en
fonction du niveau de sensibilité de chaque système et sous-système du domaine.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
• Etablir un premier bilan de situation sur les niveaux d’exposition et de sensibilité de chaque système et sous-
système du domaine sur la base des résultats obtenus dans les phases précédentes = fondation de base sur
laquelle reposera l’évaluation participative de la vulnérabilité du domaine.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
• Phase 5 : Evaluer de manière participative la capacité d’adaptation existante à l’échelle du domaine par
milieu naturel et par secteur d’activités : Cette action vise à dresser un état des lieux sur la capacité
interne d’adaptation du domaine sur la base d’un inventaire de l’ensemble des actions d’adaptation
existantes. Ensuite, la capacité d’adaptation du domaine doit être appréciée.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
• Phase 6 : Matrice de vulnérabilité du domaine au CC, identifiant les principaux enjeux climatiques et
leurs tendances.
L’évaluation collective de la vulnérabilité consiste en un croisement de l’ensemble des résultats dégagés
des tâches précédentes. Il s’agira d’attribuer un score de 0 à 4 à chaque milieu naturel, secteur
d’activités et secteur social, en fonction respectivement de son exposition, sa sensibilité et la capacité
d’adaptation existante.
• Les systèmes les plus vulnérables : Situation où l’exposition et la sensibilité sont fortes avec absence
ou quasi-absence d’actions d’adaptation.
• Les systèmes les moins vulnérables : Situation où les niveaux de l’exposition et la sensibilité sont
faibles à moyens, et la capacité d’adaptation existe, alors la vulnérabilité est jugée faible à moyenne.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
• L’exploitation des résultats de l’évaluation doivent être rapportés dans un tableau synthétique permettant
une identification partagée des principaux enjeux du domaine liés aux aléas climatiques et au CC
attendus.
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Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
L.STOUR 19
Phases de la méthode d’évaluation de la vulnérabilité au CC
L.STOUR 20
Maroc : Exemples du Processus d’intégration de l’adaptation dans la
planification territoriale à l’échelle communale
• Des études de cas de quatre communes oasiennes ont été faites utilisant cette démarche. Il s’agit
des communes de Fezna, Lakhmis Dadès, Tahala N et Tata.
• Pour ces communes, un portefeuille de projets a été identifié et ce selon 4 axes d`intervention :
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Maroc : Exemples du Processus d’intégration de l’adaptation dans la
planification territoriale à l’échelle communale
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Maroc : Exemples du Processus d’intégration de l’adaptation dans la
planification territoriale à l’échelle communale
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Maroc : Exemples du Processus d’intégration de l’adaptation dans la
planification territoriale à l’échelle communale
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Maroc : Exemples du Processus d’intégration de l’adaptation dans la
planification territoriale à l’échelle communale
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Vulnérabilité du Maroc face au CC
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Sensibilité et vulnérabilité du Maroc au CC
Causes multiples de la vulnérabilité du Maroc et facteurs de son accentuation
• Une grande fragilité de certains écosystèmes en l’occurrence les zones littorales ainsi que les
oasis ;
• Une économie basée en grande partie sur l`Agriculture et le tourisme : secteurs particulièrement
exposés au risque climatique ;
• Un secteur de la santé fragile avec des foyers de maladies (hydriques) risquant de se développer
en nombre et en type en relation avec le CC ;
• Une forêt marocaine qui se perd avec une pression anarchique des utilisateurs et la baisse des
apports pluvieux durant les dernières décennies : Recul de la surface forestière qui risque de
s`accentuer avec le CC.
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Sensibilité et vulnérabilité du Maroc au CC
Causes multiples de la vulnérabilité du Maroc et facteurs de son accentuation
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Contexte actuel du changement climatique au Maroc
Indice des
précipitations
Evolution de la
Température
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Contexte actuel du changement climatique au Maroc
Evolution climatique constatée
Une progression nette des vagues de chaleur au détriment des
vagues de froid
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Contexte actuel du changement climatique au Maroc
Intensification des événements extrêmes
Une augmentation importante de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes du type
sécheresses et inondations
Sécheresses, 1976-2006
• Allongement de la durée du nombre de jours consécutifs sans pluies durant la saison pluvieuse
(Septembre-Avril) de 15 jours.
• Baisse des précipitations durant cette saison pluvieuse de l`ordre de 23 mm en moyenne (38mm
dans la région Nord-ouest soit l`équivalent du tiers de la normale).
Inondations 1995-2010
• Inondations de plus en plus importantes ; tant au niveau de leur intensité qu`au niveau de leur
fréquence durant les 15 dernières années.
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Contexte actuel du changement climatique au Maroc
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Perspectives du changement climatique au Maroc
Projections des précipitations en
Scénario optimiste relation avec le CC Scénario pessimiste
RCP 2.6 RCP 8.5
Baisse des cumuls annuels des précipitations qui varie Baisse de 0 à 20% des cumuls annuels des précipitations
entre 10 et 20 % pour atteindre 30% sur les provinces pour les périodes 2016-2035 et 2046-2065 sur l’ensemble
sahariennes à l’horizon 2100 par rapport à 1986-2005. du pays, à l’exception des régions sahariennes (0% à
+10%) et baisse importante de 40% à l’Ouest des chaines
de l’Atlas et du Rif (Plaines du Saiss, du Loukkos, du
Ghrab et de la Chaouia) au cours 2081-2100
L.STOUR 35
Perspectives du changement climatique au Maroc
Projections des températures en
Scénario optimiste relation avec le CC Scénario pessimiste
RCP 2.6 RCP 8.5
Tendance à la hausse des T de 0,5 à 1°C à l’horizon 2020 et Tendance générale à la hausse des T sur l’ensemble du
de 1 à 1,5 °C aux horizons 2050 et 2080, sur l’ensemble du pays de 0.5°C à +1.5°C pour la période 2016-2035, et de
pays et cela par rapport à la période 1986-2005 . 1.5°C à +2.0°C pour la période 2046-2065, et de 3 à 7°C
pour l’horizon 2100 selon la région.
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Approches adoptées à ce jour au Maroc pour évaluer cette vulnérabilité
1. Avec les longues et fréquentes sécheresses des années 80 et les inondations exceptionnelles des
années 90/2000, le Maroc a dans un premier temps fait face au CC de façon réactive.
3. Ces dernières années, les stratégies nationales sectorielles ont cherché à intégrer au mieux le CC en
tant que facteur de risque : L’agriculture, l’eau, le littoral, la foret, et la santé, se sont dotés
d`approches, d`études et de compétences locales pour évaluer leurs vulnérabilités et intégrer au
mieux le CC dans leurs politiques.
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Besoins de stratégies d’adaptation anticipatives
• Pour faire face à sa vulnérabilité forte et plurielle au CC, le Maroc s’est déjà doté ‘naturellement’ et dès les
années 90 d’actions diverses et variées d’adaptation aux impacts des mutations de son climat, avec en
particulier:
• des politiques de l’eau plus économes,
• des choix agricoles plus adaptés au nouveau climat,
• des incitations financières pour préserver les ressources naturelles,
• des politiques de lutte contre les inondations,
• des systèmes d’assurances sécheresses.
Il s’agissait cependant d’actions éparses et variées d’adaptation réactives. Ces actions ont permis de créer
un savoir faire, et de tester des approches.
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Secteurs les plus vulnérables identifiés, impacts
attendus du CC et Adaptation associée
Eau - Agriculture – Littoral - Forêt – Hydroélectricité - Santé
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Vulnérabilité du Secteur Eau
Potentiel en RE limité
Le potentiel en RE au Maroc est estimé en année moyenne à près de 22 milliards de m³
Ce potentiel était évalué à près de 30 milliards de m3 par an, avant la prise en compte des années de sécheresse
qui ont marqué les trois dernières décennies par une nette diminution des apports des cours d’eau.
Les réductions des apports d’eau observées au niveau de l’ensemble des barrages existants ont atteint 35% si on
compare 1970-2005 à 1940-1970.
Cette situation de déficit touche l’ensemble des bassins hydrographiques, à l’exception de ceux du Nord.
La situation est critique pour les quatre bassins hydrographiques les plus importants du pays (Oum Er Rbia, Sebou,
Moulouya et Souss-Massa)
Débit (Mm3)
Evolution interannuelle des débits La moy =128,3 Mm3
Evolution interannuelle des débits Débit (Mm3)
Courbe de tendance
600 Moy=565,3Mm3
1800
Tendance generale
500 1600
1000
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20
20
Année
Historique des apports au barrage HASSAN EDAKHIL Historique des apports au barrage IDRISS 1er
sur l’OUED ZIZ L.STOUR sur l’OUED INAOUENE (Bassin du SEBOU). 41
Vulnérabilité du Secteur Eau
Potentiel fortement sollicité
Capital en eau : 1960 : 2560 m3/hab./an, actuellement : 700 m3/hab./an (stress hydrique), 2020 : 520 m3/hab./an
(Pénurie hydrique)
Baisse alarmante dans la plupart des nappes : Souss : Baisse de 24 m en 34 ans, Volume surexploité en 25 ans : 4.2
Md m3 ; Haouz : Baisse de 18 m en 24 ans, Volume surexploité en 25 ans : 3.2 Md m3 ; Saiss : Baisse de 64 m en 25
ans, Volume surexploité en 25 ans : 2.5 Md m3.
Quasi-épuisement de certaines nappes : Effets conjugués des sécheresses et des irrégularités climatiques et de la
surexploitation par les usagers.
- 80%
L.STOUR 42
Vulnérabilité du Secteur Eau
Potentiel fortement sollicité
Débit avant 1980 : 400 l/s Débit avant 1980 : 300 l/s
Débit actuel : 23 l/s Débit actuel : 20 l/s
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Vulnérabilité du Secteur Eau
Potentiel en RE sous-valorisé
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Vulnérabilité du Secteur Eau
Potentiel en RE menacé
Pollution alarmante des ressources en eau :
750 Mm3/an d’eaux usées domestiques générées en 2010.
le volume des eaux usées épurées en 2015 était d’environ 313 Mm3, soit 41,8% du volume
global ;
3.3 Millions d’Équivalent Habitant rejetés sans épuration par les industries
Pollution des nappes par les engrais et les pesticides.
Envasement:
Sur 23 millions d’hectares en zones montagneuses, 75% sont touchées par l’érosion dont un
tiers de manière très critique.
Perte de capacité de stockage par envasement de 75 Mm3/an
Perte totale cumulée de capacité de 1 200 Mm3 sur 16 000 Mm3. soit près de 7% de la
capacité de stockage des barrages existants.
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Vulnérabilité du Secteur Eau
• Quelques Inondations au Maroc
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Impacts attendus du CC sur le Secteur Eau
Une évaluation détaillée appuyée par une modélisation de l’effet du CC sur le cycle de l`eau a été faite pour
deux barrages Hassan Addakhil et Idriss 1er : Baisse des RE comprise entre 7,6 % (scénario optimiste) et environ
40 % (scénario pessimiste) à l’horizon 2080.
Capital en eau (en m3/habitant/an) : Baisse importante dès l’horizon 2020, devant engendrer une situation de
pénurie d’eau entre les horizons 2020 et 2050 et ce quelque soit le scénario d’émission de GES considéré
L.STOUR 47
Impacts attendus du CC sur le Secteur Eau
Le CC attendu au Maroc aurait des impacts négatifs sur les ressources en eau des différents bassins
versants :
• Accélération de l’évaporation des plans d’eau naturels et artificiels (lacs, lacs collinaires,
barrages, etc.) ;
• Accélération de l’évapotranspiration des sols et des couverts végétaux ;
• Augmentation de la demande en eau (notamment en irrigation) ;
• Rétrécissement du manteau neigeux et réduction des taux d’enneigement ;
• Réduction des volumes d’eau souterraine ;
• Réduction du ruissellement ;
• Accentuation de la baisse des débits des sources;
• Augmentation de la salinité des nappes côtières en raison d’une invasion plus importante des
eaux marines ;
• Dégradation de la qualité des eaux superficielles en raison d’une baisse de la dilution,
notamment au niveau des oueds recevant des rejets d’eaux usées (domestiques et industrielles)
brutes.
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Mesures d’adaptation concernant le secteur de l’eau
• Loi sur l’eau mise en place en 1995 (loi 10-95) et actualisée en novembre 2015 (projet de loi 10-36).
• Stratégie nationale de l’eau adoptée en 2009 et couvre la période 2010-2030 :
• Rétablir les bilans hydriques dans tous les bassins d’ici à 2020 ;
• Améliorer la situation dès 2015 grâce à la mise en œuvre de quelques mesures importantes dans le
court terme comme la gestion de la demande en eau ;
• Reconstituer en partie les nappes surexploitées ;
• Disposer de nouvelles infrastructures et capacités de stockage pour mieux se protéger face aux
sécheresses et aux inondations.
• Cette stratégie globale du secteur de l’eau couvre 3 axes avec des mesures qui sont pour la plupart
des actions d’adaptation.
• Pour consolider les acquis et relever les défis susmentionnés, le Ministère Délégué chargé de l’Eau a
élaboré le Plan National de l’Eau (PNE 2020 - 2050), constituant un prolongement des orientations de la
stratégie nationale de l’eau.
L.STOUR 49
Mesures d’adaptation concernant le secteur de l’eau
• Les grands principes pris en considération dans l’élaboration des plans d’actions du PNE portent
essentiellement sur :
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Mesures d’adaptation concernant le secteur de l’eau
Stratégie de l’Eau
Axe 1 : Gestion de la demande et valorisation des ressources en eau
Stratégie de l’Eau
L.STOUR 52
Mesures d’adaptation concernant le secteur de l’eau
Stratégie de l’Eau
AXE 3 : Protection des ressources en eau et du milieu naturel et adaptation au changement climatique
• Accélération du rythme de mise en œuvre du :
• Programme National d’Assainissement et d’Epuration des Eaux Usées (90% à l’horizon 2030) ;
• Programme National d’Assainissement Rural (taux de raccordement 90% à l’horizon 2030) ;
• Programme National de Prévention et de Lutte contre la Pollution Industrielle ;
• Plan National de Gestion des Déchets Ménagers et Assimilés ;
• Programme de Protection Contre l’Erosion des Bassins Versants à l’amont des barrages ;
• Programme de Protection des Zones Humides et Lacs Naturels ;
• Programme de Préservation des Oasis et de Lutte Contre la Désertification ;
• …….
• Amélioration de la connaissance dans le domaine de la prévision météorologique et de l’hydrologie urbaine ;
• Développement de l’annonce de crues et de plans de secours ;
• Développement de modèles numériques de prévision hydrologique pour les bassins vulnérables ;
• Mise en place de réseaux et de systèmes de télémesure pour la gestion prévisionnelle des RE (suivi des bilans, aide à
la décision pour l’optimisation des procédures de gestion des retenues des barrages, suivi des crues et de la
sécheresse, ...) ;
• Intégration du risque d’inondation dans les plans d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’aménagement des
bassins versants ;
• Développement de mécanismes financiers, tels que lesL.STOUR
assurances et les fonds de catastrophes Naturelles. 53
Vulnérabilité du Secteur agricole
• L’agriculture est un secteur d’importance stratégique au Maroc, du point de vue économique, social et
environnemental: 19% du PIB, 45% de l’emploi (85% dans les zones rurales), 85% de l’usage totale de l’eau,
et concerne plus de 70% de la population.
• Les zones cultivées couvrent environ 9 millions d’ha soit 15% du territoire.
• Le Bour représente 81% de la surface agricole utile : directement tributaire des eaux pluviales et
particulièrement vulnérable suite à l’augmentation des T et la baisse des P:
• Baisse des rendements de l’orge de 0.26% par an (1960-2004)
• Réduction du cycle biologique des productions agricoles,
• Accentuation du processus de désertification,
• Rabattement de la nappe souterraine, et
• Prolifération des ravageurs.
• L’agriculture irriguée est aussi vulnérable:
• une gestion peu efficiente des eaux dans les périmètres irrigués
• la disponibilité des eaux d’irrigation dans les barrages est largement affectée par les hauteurs de pluies
reçues et l’enneigement.
L.STOUR
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Impacts du CC futur sur le Secteur agricole
• Accroissement des besoins en eau des cultures irriguées compris entre 7 et 12% en raison de
l’augmentation prévisible des températures et de l’évapotranspiration;
• Réduction des rendements des céréales de 10% en année normale et de 50% à 75% en année sèche à
l’horizon 2080.
• Rétrécissement des superficies de terres à aptitudes moyennes au détriment de terres inaptes à
l’agriculture.
• Décalage des premières pluies significatives à la fin de l’année.
Impact des changements climatiques
Actuellement sur la vocation agricole des terres
Agriculture pluviale, Scénario A1B (émissions C0 2 maîtrisées)
2050
2100
Inapte (N)
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Mesures d’Adaptation concernant le Secteur de l’agriculture
L’intérêt du secteur agricole pour l’adaptation au CC est important et date des années 80 avec les sécheresses
fortes vécues et leurs impacts dans le domaine. Trois groupes de mesure d’adaptation ont été identifiées pour
ce secteur et sont en cours de mise en œuvre :
L.STOUR 57
Mesures d’Adaptation concernant le Secteur de l’agriculture
• Création des variétés de blé tendre avec les caractéristiques de tolérance à la sécheresse et de résistance
aux principales maladies et parasites ;
L.STOUR 59
Vulnérabilité du Littoral marocain
L.STOUR 60
Impacts du CC sur le Littoral marocain
• Littoral sollicité (Concentration des activités socio-économiques),
fragilisé par l’activité anthropique et exposé à ENM :
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Mesures d’Adaptation concernant le littoral
• L’adaptation du littoral du Maroc au CC et ses effets, dont l’ENM, passe en premier lieu par une meilleure
connaissance des points du littoral les plus vulnérables et de la conséquence attendue de cette élévation au
niveau de ces points critiques ;
• Une fois ces informations, données et résultats de simulations acquis on pourrait par la suite et par zones
identifier trois stratégies de réponse distinctes à l’ENM : Le retrait, l’accommodement et la protection.
• Les premières études menées à ce jour en la matière étaient qualitatives et ont concerné uniquement deux
zones limitées (Tanger et Saidia). Ils ont montré qu’il est important et urgent pour protéger ce patrimoine
national de :
• Mener des actions permettant d’appréhender avec plus de précisions, les effets possibles sur les
différentes franges littorales du Maroc,
• limiter les impacts négatifs et surtout adapter la gestion et l’aménagement de ce littoral aux situations
futures pouvant se présenter ;
• Mettre en en œuvre de politiques Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC) intégrant le risque climat ;
• Développer des études et des recherches sur ce système qui pourraient être des outils allant dans le sens
d’une adaptation anticipée du littoral marocain au CC.
L.STOUR 62
Mesures d’Adaptation concernant le littoral
• La vulnérabilité de la forêt au climat est accentuée par des facteurs anthropiques notamment, le
pastoralisme, le défrichement, les incendies…etc.
L.STOUR 64
Mesures d’Adaptation concernant le Secteur de la forêt
• Exploiter l’analyse des différentes espèces introduites pour être testées dans les différents étages
bioclimatiques du Maroc et dans les différentes parcelles expérimentales pour être utilisées dans la
reconversion des forets naturelles ;
• Mise en place d’une politique forte en matière de lutte contre la déforestation et la dégradation des
forêts (Sa mise en œuvre pourra être soutenue dans le cadre du nouveau mécanisme en cours de finalisation au niveau de la
CCNUCC : La REDD (Réduction des Emissions en lien avec la Déforestation et la Dégradation de la foret))
L.STOUR 65
Mesures d’Adaptation concernant le Secteur de la forêt
Plans et programmes nationaux pouvant contribuer à l’adaptation de la foret au CC :
• Plan Directeur de Reboisement ;
• Plan Directeur des Aires Protégées ;
• Plan Directeur de Lutte Contre les Incendies de Forêts ;
• Programme National de Protection et de Valorisation de la Biodiversité ;
• Programme Forestier National ;
• Programme d’Aménagement d’Espaces Récréatifs dans les Forêts ;
• Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification.
La Stratégie Nationale de l’Environnement préconise la focalisation des efforts sur cinq axes stratégiques principaux
(période 2012-2016) :
• Conservation des eaux et des sols en zone de montagne ;
• Réhabilitation et reconstitution des écosystèmes forestiers ;
• Renforcement de la lutte contre l’ensablement en zone littorale et saharienne ;
• Préservation et valorisation de la biodiversité ;
• Renforcement des capacités et mise à niveau des interfaces du secteur.
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Impacts du CC sur la production hydro-électrique
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Impacts attendus du CC sur la Santé
Impacts attendus du CC sur la santé directs et indirects
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Vulnérabilité de la Santé
Au Maroc, la vulnérabilité de la santé est expliquée par :
L.STOUR 69
Mesures d’Adaptation concernant la santé
• Amélioration des connaissances sur les aspects épidémiologiques du CC ;
• Conduite d’évaluation de l’impact du CC sur la santé et de la capacité de riposte du Secteur de la Santé au
moyen d’études sectorielles ou thématiques ciblées ;
• Intégration des risques actuels et prévus du CC aux programmes existants pour mieux contrôler les effets
sur la santé ;
• Plaidoirie pour l’implication des autres secteurs dans le développement de politiques sanitaires
protégeant la santé et diminuant les effets du CC ;
• Mise en place des institutions politiques d’aide et de coordination des activités d’adaptation du
changement et de la variabilité climatique (Création d’un bureau national sur les changements et variabilités
climatiques et la santé, un fond d’appui au CC, etc.) ;
• Mise en place de plans d’alerte aux conditions météorologiques extrêmes en vue de la prévention de leurs
effets sur la population ;
• Mise en réseau des compétences ;
• Formation de personnel qualifié : Infectio-logues, épidémiologistes, entomologistes, etc. familiers avec les
questions du CC ;
• Sensibilisation à l’hygiène et l’assainissement dans les collectivités rurale et urbaine ;
• Renforcement des capacités de prévention et de riposte
L.STOUR aux maladies à fort potentiel épidémique. 70
Mesures d’Adaptation concernant le Secteur de la météorologie
• La mise en place d’un système d’information dédié à la vigilance climatique et à l’alerte aux
événements extrêmes facilement consultable par tous les acteurs sectoriels ;
L.STOUR 71
Mesures d’Adaptation concernant l’espace urbain
En matière de planification Urbaine :
L.STOUR 72
Mesures d’Adaptation concernant l’espace Rural et Périurbain
• Intégrer les actions d’adaptation au CC dans les programmes de l’INDH visant la réduction de la
pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale, à travers des actions de :
• Soutien aux activités génératrices de revenus ;
• Amélioration des conditions d'accès aux services et infrastructures de base (éducation, santé,
culte, route, eau et assainissement, protection de l’environnement etc.) ;
• Soutien aux personnes en grande vulnérabilité.
L.STOUR 73
Besoin d’intégration, de suivi et d’évaluation
d’approches adaptatives engagées
Le Maroc dispose aujourd’hui de stratégies et de programmes d’action donnant à ses choix et à sa
dynamique de développement une visibilité pour le moyen et le long terme. Le CC est un facteur de risque
pour la réussite de ces stratégies et programmes qu’il faudra surmonter :
L.STOUR 74
Besoin d’intégration, de suivi et d’évaluation
d’approches adaptatives engagées
• Dans la plupart des secteurs ou ces stratégies sont développés, le souci de l’adaptation au CC a été pris en
compte, parfois au cours de l’élaboration des stratégies mais souvent après avec donc une modification
limitée de celle-ci.
• On se retrouve avec un nombre considérable d’actions d’adaptation, dans différents secteurs, qui parfois
se chevauchent.
• D’ou le besoin d’une approche intégrée en matière d’adaptation avec la mise en place d’une stratégie
nationale transversale d’adaptation. Elle permettrait en particulier de :
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Besoin d’intégration, de suivi et d’évaluation
d’approches adaptatives engagées
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