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Les actions en nullité des actes, des décisions ou délibérations, se prescrivent par trois (03) ans à compter du
jour où la nullité est encourue.
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La non communication des documents sociaux lors de l’Assemblé Générale Ordinaire
entraîne la nullité lorsque :
- L’actionnaire ou associé, son mandataire nommément désigné n’a pas pris connaissance au
siège social de l’inventaire, des états financiers de synthèse et de la liste des administrateurs
lorsqu’un Conseil d’administration a été constitué ;
- Des rapports du CAC et du Conseil d’administration ou de l’Administrateur Général ; la liste
des actionnaires... (Articles 525 alinéa 4, 547 alinéa 4 et 345 alinéa 5 de l’AUDSCGIE-R) ;
3- La tenue non conforme de l’Assemblée Générale
La tenue non conforme de la feuille de présence lors de l’Assemblée Générale, est
susceptible d’entraîner la nullité.
- En cas d’absence d’une feuille de présence lors des délibérations ou celle n’indiquant pas le
nombre d’actions dont dispose chaque actionnaire et le nombre de voix attachés à ces
actions (Article 532 alinéa 2 de l’AUDSCGIE-R) ;
- la feuille de présence doit être emmargée par les actionnaires présents et par les mandataires,
au moment de l’entrée en séance et, les procurations et les bulletins de vote par correspondance
y sont annexés (Article 533 de l’AUDSCGIE-R) ;
- La certification sincère et véritable de la feuille de présence par les scrutateurs (Article 534 de
l’AUDSCGIE-R).
La vie de la société est jalonnée par la tenue des Assemblées Générales. C’est un moment
saillant et crucial de prise des décisions qui vont impacter par la suite, tout le fonctionnement
de l’entreprise.
Merci de nous avoir écouté et à très bientôt pour un nouveau numéro des brèves de K2C.
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savoir si un camerounais en plus de sa nationalité d’origine peut-il bénéficier d’une autre
nationalité ?
La réponse à cette question pose un principe qui, soulève tout de même quelques exceptions.
1- Le principe de l’interdiction de la double nationalité au Cameroun
Aux termes des dispositions de l’article 31 (a) de la loi no 68/LF/3 du 11 juin 1968 portant code
de la nationalité camerounaise, le camerounais majeur qui acquiert ou conserve
volontairement une nationalité étrangère perd la nationalité camerounaise. Il ressort de
cette disposition textuelle qu’il est en principe impossible d’avoir une autre nationalité en plus
de celle camerounaise. Il s’agit d’un élément de fierté et de souveraineté propre à chaque Etat.
Cependant, ce principe souffre de quelques exceptions.
2- Les exceptions au principe
Bien que le législateur camerounais ait institué le principe de l’interdiction de la double
nationalité, il y a tout de même assorti des exceptions. Il est des cas où des personnes peuvent :
- Acquérir la nationalité camerounaise, en plus de la leur si leur loi nationale le permet,
- Jouir de la double nationalité jusqu’à six mois avant leur majorité où elles choisiront,
- Disposer de la faculté de décliner la nationalité camerounaise dans le cas où elles l’auraient
obtenu d’office.
En effet, aux termes des dispositions de l’article 11 (a) et (b) du code de la nationalité
camerounaise,
- L’enfant légitime, né au Cameroun de parents étrangers est camerounais si l’un d’eux y est né
(Art.11 (a)).
- L’enfant naturel, né au Cameroun est camerounais, lorsque celui des parents étrangers à
l’égard duquel la filiation a d’abord été établie y est lui-même né (Art.11 (b)).
Ces dispositions ne sont pas applicables aux enfants nés au Cameroun des agents diplomatiques
ou des consuls de carrière de nationalité étrangère qui ont toutefois la faculté d’acquérir
volontairement la qualité de camerounais au sens de l’article 20 de ladite loi (Art.16).
- L’enfant adopté par une personne de nationalité camerounaise peut déclarer, dans les six (06)
précédant l’accomplissement de sa majorité qu’il réclame la qualité de camerounais, pourvu
qu’à l’époque de sa déclaration il ait son domicile ou sa résidence au Cameroun (Art.21).
- La femme étrangère qui épouse un camerounais peut acquérir la nationalité camerounaise sur
demande expresse au moment de la célébration du mariage conformément à l’article 20 dudit
texte (Art. 17 et 18).
Telles sont donc quelques exceptions au principe de l’interdiction de la double nationalité au
Cameroun.
Chers camerounais, téléspectateurs à partir du moment où vous ambitionnez acquérir une
nationalité autre que celle camerounaise, sachez que vous perdriez d’office celle du Cameroun
et, vous ne la recouvrerez que selon des conditions et une procédure stricte de réintégration.
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