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Chapitre 2
3.1 Introduction
Le cycle ayant lieu dans le cylindre d'un moteur à combustion interne est très complexe.
Tout d'abord, l'air (moteur AS) ou le mélange air-carburant (moteur AC) est ingéré et mélangé
avec une quantité résiduelle de gaz brulé. Ce mélange est ensuite comprimé et brûlé,
changeant la composition en produits constitués essentiellement de CO 2 , H 2 O et N 2 avec de
R R R R R R
de grandes erreurs dans l'analyse. L’air sera considéré comme un gaz parfait avec une
chaleur spécifique constante.
2. Le cycle réel, ouvert, est considéré comme un cycle fermé, en supposant que les gaz
refoulés sont réinjectés dans le système d'admission. En effet, les cycles
thermodynamiques théoriques à air, considèrent que les gaz d'admission et les gaz
d'échappement sont de l'air. La fermeture du cycle simplifiel'analyse.
3. Le processus de combustion est remplacé par un apport de chaleur Q in de valeur R R
énergétique égale.
5. Les processus réel du moteur sont approximées par des processus idéaux.
(a) Les temps d’admission et d’échappement de pression quasi-constante sont supposés
à pression constante. A papillon totalement ouvert, la phase d'admission est
supposée être à une pression P 0 d'une atmosphère. Au papillon partiellement fermé
R R
La caractérisation des performances d’un cycle théorique se fait grâce à la notion de deux
grandeurs essentielles : La puissance et le rendement. On peut par une approche très
simplifiée issue des cycles théoriques se rendre compte des premières différences essentielles,
en fonction d’un choix délibéré des transformations du cycle, principalement sur les
rendements.
déployée pour obtenir ce travail. L’expression finale est écrite en fonction des températures
des sources froide T 1 et chaude T 2 . Le niveau de la température maximale joue un rôle
R R R R
Ce rendement souvent appelé ‘’rendement de Carnot’’ est celui d’une machine thermique
motrice réversible, il ne dépend que des températures des sources. C’est la limite théorique du
rendement d’un moteur fonctionnant entre deux sources de chaleur.
Analyse thermodynamique :
Lors de l'analyse d'un cycle Otto, il est plus commode de travailler avec des grandeurs
spécifiques, en divisant par la masse dans le cylindre. La figure (3-2) montre le cycle d'Otto
en coordonnées P-v et T-S. Il n'est pas rare de trouver le cycle Otto montré sans les
transformations 6-1 et 5-6. Ceci est justifié par le fait que ces deux transformations s'annulent
thermodynamiquement et ne sont pas nécessaires à l'analyse du cycle.
P 1 =P 6 =P 0
R R R R R (3.2) R
w6 −1 = − ∫6 p dv = P0 ( v6 − v1 )
1
R R (3.3)
γ −1 γ −1
v V
T2 = T1 1 = T1 1 = T1 ( rc )γ −1 (3.4)
v2 V2
γ γ
v V
P2 = P1 1 = P1 1 = P1 ( rc )γ (3.5)
v2 V2
q1−2 = 0 (3.6)
w1−2 =
(P2v2 − P1v1 ) = r( T2 − T1 ) (3.7)
γ −1 γ −1
= u2 − u1 = cv ( T2 − T1 ) (3.8)
v3 = v2 = vm (3.9)
w2−3 = 0 (3.10)
Q2−3 = Qin = mc PCI ηc = mm cv ( T3 − T2 ) (3.11)
= ( ma + mc ) cv ( T3 − T2 )
D’où :
PCI ηc = (ψ + 1 ) cv ( T3 − T2 ) (3.12)
ma
Avec : ψ = : le rapport air-carburant
mc
q2−3 = qin = cv ( T3 − T2 ) = u3 − u2 (3.13)
Notons : T3 = Tmax
P3 = Pmax
q3−4 = 0 (3.14)
γ −1 γ −1 γ −1
v V 1
T4 = T3 3 = T3 3 = T3 (3.15)
v4 V4 rc
γ γ γ
v V 1
P4 = P3 3 = P3 3 = P3 (3.16)
v4 V4 rc
(P v − P v ) r( T4 − T3 )
w3−4 = 4 4 3 3 =
γ −1 γ −1
= u4 − u3 = cv ( T4 − T3 ) (3.17)
v5 = v4 = v1 (3.18)
w4−5 = 0 (3.19)
Q4−5 = Qout = mm cv ( T5 − T4 ) = mm cv ( T1 − T4 ) (3.20)
q4−5 = qout = cv ( T5 − T4 ) = u5 − u4 = cv ( T1 − T4 ) (3.21)
Transformation 5-6 : Temps d’échappement à pression constante P 0 R
P 5 =P 6 =P 0
R R R R R (3.22) R
w5−6 = P0 ( v5 − v6 ) = P0 ( v1 − v6 ) (3.23)
γ −1 γ −1
T2 v1 v T3
= = 4 = (3.26)
T1 v2 v3 T4
T4 T3
D’où : = (3.27)
T1 T2
L’expression du rendement peut être réarrangée comme suit :
T4
−1
T T
( ηt )Otto = 1 − 1 1
2
T T
T −1
3
2
Ainsi :
T1
( ηt )Otto = 1 − (3.28)
T2
Il peut aussi s’écrire en utilisant les volumes :
1
( ηt )Otto = 1 − γ −1
v1
v2
Avec v 1 / v 2 = r c , le taux de compression
R R R R R R
γ −1
1
( ηt )Otto = 1 − (3.29)
rc
Seul le taux de compression est nécessaire pour déterminer le rendement thermique du cycle
d’OTTO, à pleine charge. Quand le taux de compression augmente, le rendement thermique
augmente (Fig. 3.4). Ce rendement est le rendement thermique indiqué.
Exercice d’application :
combustion sont 100 kPa et 60°C. On peut considérer qu’il reste 4% de gaz résiduel du cycle
précédent. Faire l’analyse thermodynamique complète de ce moteur.
γ : c p /c v
R R R
β =V 3 /V 2 =v 3 /v 2 =T 3 /T 2
R R R R R R R R R R R
β est définit comme étant la variation de volume qui apparait lors de la combustion
Remarque :
Si des valeurs représentatives sont introduites dans l'équation de (η t ) Diesel , la valeur du R R R R
terme entre crochets est supérieur à 1. Lorsque cette équation est comparée avec de (η t ) Otto , il R R R R
peut être constaté que pour un taux de compression donné, le rendement thermique du cycle
d’Otto serait supérieur au rendement thermique du cycle diesel. La combustion à volume
constant au PMH est plus efficace que la combustion à pression constante. Cependant, il faut
se rappeler que les moteurs à allumage par compression fonctionnent avec des taux de
compression beaucoup plus élevés que les moteurs à AC (12 à 24 contre 8 à 11) et ont donc
un meilleur rendement thermique.
lorsque le piston est PMH, et la combustion de ce carburant garde la pression élevée dans la
course de détente.
γ =c p /c v
R R R
β =V 3 /V x =v 3 /v 2 = V 3 /V 2 =T 3 /T x
R R R R R R R R R R R R R R R
α =P x / P 2 =P 3 / P 2 = T x / T 2 =(1/ r c ) γ (P 3 /P 1 )
R R R R R R R R R R R R R R P P R R R R
α est définit comme étant la variation de pression qui apparait lors de la combustion
En raison des différences entre les cycles réels et ceux théoriques, les résultats d’analyse
thermodynamique sont entachés d’erreurs et s'écartent des conditions réelles. Toutefois, ces
erreurs ne sont pas très importantes, et les valeurs des températures et des pressions sont très
représentatives des valeurs réelles du moteur, dépendant de la géométrie et des conditions de
fonctionnement du moteur réel. En modifiant les conditions de fonctionnement telle que la
température et/ou la pression d'admission, le taux de compression, etc., dans l'analyse du
cycle, de bonnes approximations de variations de performances peuvent être obtenus par
rapport à ce qui a lieu dans un véritable moteur. De bonnes approximations de la puissance,
du rendement thermique, et de la PME peuvent être calculées.
• Afin de prendre en considération la différence de rendement entre un cycle réel et le
cycle théorique le modélisant, un rendement appelé rendement de forme (R f ) est R R
utilisé, tel que le rendement thermique indiqué du cycle réel ((η th, i ) réel ) est égale au R R R R
• Le rendement thermique indiqué d'un véritable moteur quatre temps à AC est toujours
légèrement inférieur à celui prédit par l’analyse du cycle théorique d’Otto. Ceci est dû
aux pertes de chaleur, aux frottements, au délais d’allumage, à la distribution des
soupapes, à la durée finie de la combustion et de la purge (blowdown), et la déviation
du modèle de gaz parfaits par rapport au moteur réel.
Sur une large plage des conditions de fonctionnement, le rendement thermique indiqué
d’un moteur réel, quatre temps à AC peut être approchée par :
Celle-ci est une approximation à quelques pourcents pour des plages importantes de
richesse, d’instant d’allumage, de vitesse du moteur, du taux de compression, de
pression d'admission, la pression d'échappement, et de distribution.