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extérieure si elle n'est pas isolée des ouvrages structurels intérieurs par des éléments

de coupure thermique.

2) Assurer la continuité parfaite du complexe d'isolation thermique. C'est le principe du


"pull-over" où le complexe isolant enveloppe complètement le bâtiment avec une
attention particulière portée aux joints entre matelas ou panneaux isolants, aux
faiblesses thermiques induites par leurs fixations ainsi qu'aux raccords entre les
différentes parties du complexe isolant, notamment au droit de la jonction dalle de
rez-de-chaussée/parois verticales extérieures, de la jonction parois verticales
extérieures/fermetures des baies extérieures, de la jonction parois verticales
extérieures/toiture, des passages de conduites et de canalisations.

3) S'assurer de la pérennité de la continuité dans le temps des performances de


l'isolation thermique, notamment de sa résistance aux tassements, de sa résistance à
ou de sa protection contre l'humidité et les agents bioclimatiques. Il y a actuellement
débat quant à la préférence de matériaux isolants dits "écologiques" comme la laine
de chanvre, la fibre de cellulose, la fibre de bois agglomérée, le liège dans la mesure
où ces matériaux présentent généralement des "performances moindres" et sont d'un
coût supérieur.

4) Vérifier que la conception de l'immeuble lui permet d'éviter les risques de


condensation par la pose de freins-vapeur partout où nécessaire en évitant leur
rupture, notamment au droit des canalisations et des équipements techniques
encastrés et des baies.

5) S'assurer de l'étanchéité à l'air de l'immeuble, au besoin par la pose d'un pare-vent.

Renforcer l'isolation thermique consiste à en renforcer l'épaisseur ou les performances:

1) Au niveau des dalles de sol, qu'il est désormais indispensable d'isoler, l'emploi, en
continuité avec le complexe isolant sous dalle, de verre cellulaire de type Foamglas
Périnsul qui peut reprendre des charges pouvant atteindre 6 Kg/cm², permet d'éviter
le pont thermique classique au droit des appuis des parois verticales portantes;

2) Au droit des parois verticales extérieures, un niveau d'isolation élevé peut être atteint
en combinant un panneau isolant extérieur en mousse de polyuréthane, en
polystyrène extrudé ou en fibre de bois et un remplissage entre les profilés porteurs
en acier de 100 ou de 150 mm de largeur au moyen de feutre de laine minérale ou de
chanvre ou encore de fibres de cellulose insufflées;

3) En ce qui concerne les toitures inclinées, la solution la plus simple et la plus


performante consiste à utiliser des panneaux préfabriqués de support de couverture à
base de bois, chevronnés ou non, et intégrant une isolation thermique que le marché
propose soit en polystyrène expansé, soit en mousse de polyuréthane, soit en laine
minérale. Une autre solution consiste à serrer des panneaux ou des rouleaux de laine
minérale semi-rigide ou de fibre de cellulose entre chevrons, la face inférieure étant
munie d'un frein-vapeur;

4) L'isolation thermique des toitures plates se réalise toujours sur pare-vapeur et au-
dessus de la forme de toiture, soit en polystyrène extrudé, soit en mousse de
polyuréthane, soit en laine minérale. L'utilisation de panneaux à pente intégrée
permet d'éviter la nécessité de réaliser une forme de pente mais s'avère coûteuse.

5) Les châssis de fenêtres qui présentent les meilleurs coefficients d'isolation sont les
châssis en bois et les châssis en PVC multichambres "basse énergie". Les vitrages
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