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Bien-être
Jean-Marie Defossez
Ouvrage dirigé par Anne Ghesquière
LES BIENFAITS
INSOUPCONNÉS
DU POTASSIUM
Agir sur l’HYPERTENSION, l’OSTÉOPOROSE,
le SURPOIDS, le DIABÈTE, la DÉPRESSION...
INCLUS
Des idées
de recettes
pour ajuster
vos apports
EYROLLES PRATIQUE
Bien-être
LES BIENFAITS
INSOUPCONNÉS DU POTASSIUM
Notre corps a des besoins fondamentaux : protéines, lipides de qualité,
vitamines et sels minéraux, parmi lesquels le potassium. Études scienti-
ques à l’appui, ce livre vous fera découvrir le rôle de ce dernier, notamment
sa façon d’interagir avec l’évolution et la gravité de nombreuses maladies
chroniques telles que l’hypertension, le diabète, le surpoids, la dépression,
les AVC, l’ostéoporose… Après avoir clarié les apports recommandés par
les autorités de santé et la manière dont le corps régule la concentration
de potassium dans le sang et dans les cellules, ce livre vous donne des
solutions concrètes sous forme de tables, de conseils, d’astuces ainsi que
des recettes. De quoi vous aider à vivre en bonne santé, longtemps !
LES BIENFAITS
INSOUPÇONNÉS
DU POTASSIUM
Éditions Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75005 Paris
www.editions-eyrolles.com
Depuis 1925, les éditions Eyrolles s’engagent en proposant des livres pour comprendre le
monde, transmettre les savoirs et cultiver ses passions ! Pour continuer à accompagner toutes
les générations à venir, nous travaillons de manière responsable, dans le respect de l’environ-
nement. Nos imprimeurs sont ainsi choisis avec la plus grande attention, an que nos ouvrages
soient imprimés sur du papier issu de forêts gérées durablement. Nous veillons également à
limiter le transport en privilégiant des imprimeurs locaux. Ainsi, 89 % de nos impressions se
font en Europe, dont plus de la moitié en France.
Sommaire 7
Plats végétariens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Chapitre 10 Rôle et régulation du potassium dans la prévention
des maladies chroniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
La régulation du potassium dans voscellules . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Les principaux facteurs inuençant lepompage du potassium
dans vos cellules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Le manque ou l ’excès de potassium danslacellule. . . . . . . . . . . . . . . 133
Le changement de la concentration de sucre dansle sang . . . . . . . . 133
Le changement de la concentration en hormone thyroïdienne . . . . 135
L’accroissement du stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
L’apport excessif de sodium (sel de cuisine, sel marin) . . . . . . . . . . . 136
La perte ou le manque de certains sels au niveau du corps . . . . . . . 137
Le changement de l ’acidité du sang et/ou des cellules . . . . . . . . . . . . 138
Le stress oxydatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
La régulation du potassium dans votresang . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Premier élément déterminant: les apportsde potassium
via l’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Deuxième élément déterminant: les réserves de potassium
de votre corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Troisième élément déterminant: les sorties de potassium
hors de votre corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Chapitre 11 Questions fréquentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Introduction 11
irremplaçable au point qu’il devrait être mis en avant et pris en
compte chaque jour. Qui donc parle du potassium aujourd’hui?
Dans ce livre, vous allez découvrir comment, études scientiques
à l’appui, le potassium interagit avec l’évolution et la gravité
de toutes les maladies citées au début de cette introduction. À
force de découvertes sur les rôles fondamentaux du potassium,
l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et des agences de
sécurité alimentaire de grands pays modernes, comme la France
et les États-Unis, soulignent son importance. Vous verrez que le
potassium est ainsi ociellement présenté par ces instances de
référence pour la santé comme le levier à mobiliser pour réduire
l’expansion de l’hypertension, des AVC (accidents vasculaires
cérébraux), des calculs rénaux et de l’ostéoporose (la perte de
masse osseuse5). Et de multiples études établissent également
des liens avec de nombreuses autres maladies chroniques.
Ce livre consacré au potassium est là pour informer, expliquer
et briser ce silence. Il est le fruit de dix années de recherches
personnelles sur les liens entre stress, inammation et nutri-
tion. À partir de sources scientiques valides, j’ai tenu à faire
comprendre les mécanismes en jeu an d’éviter les raccourcis
qui conduisent à des solutions ou à des argumentations erro-
nées. Des encadrés spéciaux, intitulés «Le coin des experts»,
permettront à celles et ceux qui le désirent d’aller dans une
compréhension encore plus approfondie.
Pour débuter, j’expliquerai à quel point le potassium est indis-
pensable à la vie. Vous verrez ensuite que les apports en potas-
sium recommandés par les experts ne sont quasiment jamais
atteints dans notre alimentation moderne. Les conséquences
de ces apports faibles en potassium, dans l’alimentation, seront
détaillées, maladie par maladie, études scientiques à l’appui.
Les lecteurs et lectrices qui le souhaitent apprendront, dans un
chapitre spécial, comment leur corps contrôle à chaque instant
ses concentrations en potassium, à la fois dans le sang et dans
Introduction 13
PARTIE 1
L’IMPORTANCE
INSOUPÇONNÉE
DU POTASSIUM
CHAPITRE 1
LE POTASSIUM,
UN ÉLÉMENT VITAL
NÉGLIGÉ PAR TOUS
AUJOURD’HUI
Au programme
• Le berceau de la vie était fait d’eau et de sels
• Les sels
• Sodium et potassium, deux ressorts du vivant
Les sels
Revenons à ces sels au pluriel. Quels sont-ils? Vous savez par
exemple que le sel de cuisine n’est pas exactement de la même
composition que le sel marin. Le sel de cuisine est composé
uniquement de chlorure de sodium. Le sel marin contient en
plus un peu de potassium, de calcium, de magnésium et d’autres
éléments chimiques en plus faibles quantités encore. Portons
notre attention sur deux sels que je viens de citer: le sodium et
le potassium.
Le sodium
Le sodium est assez bien connu de nom. Vous le rencontrez
essentiellement sous la forme de chlorure de sodium, dans le
sel de cuisine ou le sel marin employés pour saler les plats. Il se
présente alors sous forme de cristaux blancs. Ce sel se dissout
dans l’eau des aliments et devient alors invisible. Le sodium doit
sa célébrité surtout à sa mauvaise réputation pour la santé. En
eet, en cas d’excès prolongé, le sodium8 provoque entre autres
une élévation de la pression sanguine et, donc, un risque accru
d’accidents circulatoires tels les redoutables AVC (accidents
vasculaires cérébraux).
Pour autant, chercher à exclure totalement le sodium de votre
alimentation serait une erreur, car le sodium est lui aussi indis-
pensable à la vie. Des études scientiques ont d’ailleurs prouvé
que les régimes alimentaires carencés en cet élément n’augmen-
tent ni la santé de votre cœur9, ni celle de vos reins10.
Le potassium
Le potassium, en revanche, est moins connu. Et pourtant… Il
est, lui aussi, un élément chimique indispensable à la vie. Àquoi
ressemble-t-il? Àl’état pur, le potassium est un métal brillant
très mou (comme le sodium) qui réagit rapidement avec l’air.
Il n’existe donc pas sous cette forme métallique dans la nature.
LES EFFETS
D’UN APPORT FAIBLE
EN POTASSIUM
Au programme
• L’hypertension
• Les AVC (accidents vasculaires cérébraux)
• Le diabète
• Surpoids et syndrome métabolique
• Les ulcères
• L’ostéoporose
• La santé de vos dents
• La fonte musculaire
• L’humeur et la dépression
• Les maladies nerveuses dégénératives
• Les maladies des reins
• Les troubles de la ore intestinale (dysbiose intestinale)
• Les cancers
• Les troubles du sommeil
• L’apnée du sommeil
• Les troubles du comportement (avec ou sans hyperactivité)
• L’asthme
Le diabète
Le nombre de diabétiques ne cesse d’augmenter dans le monde.
Et pourtant, qui donc a déjà entendu parler de l’importance
d’apports corrects en potassium pour prévenir et/ou limiter
cette maladie? Àce jour, aucun essai clinique, à notre connais-
sance, n’a évalué l’impact direct de la supplémentation en
potassium sur la gravité du diabète. Pourtant, dès 1973, puis à
nouveau en 1984, des chercheurs ont découvert que le manque
de potassium dans le sang entraîne une élévation du taux de
sucre dans le sang, ce qui est l’un des symptômes principaux du
diabète25,26 . Une élévation supérieure du taux de sucre, en cas de
manque de potassium dans le sang, a été clairement conrmée
par la suite27, y compris pour la concentration de sucre entre les
repas, c’est-à-dire à jeun28 .
Les liens entre potassium et diabète ne s’arrêtent pas là. Une
étude de 2017 a montré que, plus les personnes ont des concen-
trations faibles de potassium dans le sang, plus elles risquent
de développer un diabète de type229. Deux autres études ont
établi qu’une consommation plus élevée d’aliments riches en
potassium a été associée à un risque réduit de diabète30, 31. Le
manque de potassium accentue donc les excès de sucre (glucose)
dans le sang.
Enn, une étude menée sur un demi-million de Chinois indique
qu’une consommation plus élevée de fruits frais est associée à
un risque signicativement plus faible de diabète et, chez les
Les ulcères
Une étude suggère qu’un régime pauvre en sodium et naturel-
lement riche en potassium peut contribuer à la prévention et
aux traitements des ulcères gastriques et des inammations de
l’estomac37.
Les cancers
Puisque le potassium est si important et que son manque de
disponibilité stresse et fatigue profondément le corps, existe-
rait-il des eets positifs ou négatifs par rapport aux cancers? La
L’apnée du sommeil
L’apnée du sommeil est en progression dans tous les pays
modernes. Un nombre croissant de personnes sont concernées,
y compris des individus de plus en plus jeunes. Les explications
classiques évoquent une conséquence liée au surpoids et/ou des
L’asthme
Le potassium joue un rôle important pour le développement
et la santé des poumons. Chez les enfants, des apports faibles
de potassium (également de magnésium) via l’alimentation
réduisent la taille des poumons et la force du ux d’air qui les
traverse92 .
Il est prouvé également que les personnes sourant d’asthme
présentent de faibles concentrations de potassium dans le sang93.
Et qu’une alimentation riche en potassium réduit le risque de
développer de l’asthme94 .
LES BIENFAITS
INSOUPÇONNÉS
DU POTASSIUM
CHAPITRE 4
APPORTEZ-VOUS
ASSEZ DE POTASSIUM
À VOTRE CORPS?
Au programme
• Les recommandations ocielles concernant les apports en
potassium
• Quel est le but de ces recommandations?
• Des apports trop faibles pour la majorité de la population
POURQUOI VOS
APPORTS EN
POTASSIUM SONT-ILS
INSUFFISANTS?
Au programme
• La consommation de féculents
• La perte des eaux de cuisson et/ou de décongélation
• Les autres causes pouvant réduire vos apports réels en
potassium
La consommation de féculents
Nos ancêtres ne cultivaient pas la terre. Sans doute, un peu
comme les singes actuels, ils mangeaient ce que la nature voulait
bien leur orir au l des saisons. Et cela a duré des millions
et des millions d’années. Certes, durant les automnes, ils
pouvaient proter de certains fruits et graines riches en sucres.
Mais, le reste du temps, ils ne disposaient pour se nourrir que
de la viande des animaux qu’ils parvenaient à chasser et/ou des
végétaux sauvages qu’ils cueillaient. Les végétaux sauvages sont
le plus souvent riches en eau. Cette eau est celle que contiennent
leurs cellules. Or, rappelez-vous, c’est uniquement dans l’eau
des cellules que se trouve le potassium. La richesse en eau des
légumes va ainsi souvent de pair avec une richesse en sels de
potassium 112, mais aussi avec une pauvreté en calories. Pour
ne pas avoir faim, nos ancêtres devaient donc consommer de
grandes quantités de ces légumes riches en eau chaque jour,
ce qui implique de passer beaucoup de temps à collecter ces
végétaux puis à les mastiquer. Essayez de mâcher 500grammes
de végétaux crus, pour voir… Vous comprendrez pourquoi les
hommes préhistoriques avaient tous une mâchoire robuste et
des dents parfaitement alignées!
Il y a à peine 10000ans, l’alimentation de nos ancêtres, devenus
des hommes modernes, a profondément changé. Ils se sont mis
à cultiver la terre an de semer et récolter surtout des graines.
Les graines sont très riches en amidon mais, par contre, très
pauvres en eau et donc bien moins riches en potassium. Selon
le continent, il s’agissait par exemple du blé, du riz, du maïs…
Cette agriculture permettait de constituer des réserves et de
consommer ces graines tout au long de l’année. L’avantage de
consommer des graines plutôt que des légumes riches en eau est
que ces aliments sont très concentrés en calories.
Et pour la viande?
La viande est rarement cuite à l’eau, mais un autre phénomène
se produit. Dès que la température dépasse précisément 65°C,
les bres musculaires des viandes se contractent dans le sens
de la longueur. Le morceau de viande se raccourcit alors. Cette
contraction provoque l’expulsion d’une part importante de l’eau
contenue dans les cellules qui constituaient le muscle. Cuire
une viande à plus de 65°C conduit donc, inévitablement, à une
sortie des minéraux hors de l’aliment.
Et la cuisson à la vapeur?
Dans ce cas, les aliments ne sont pas en contact direct avec l’eau.
Cependant, les parois des cellules sont tout aussi détruites dès
que les 65°C sont dépassés. De la vapeur d’eau va se conden-
ser sur la surface des aliments, ruisseler comme des gouttes de
rosée en attirant en elle une partie du potassium, par un eet
d’osmose. Ces gouttes retombent au fond du dispositif de cuis-
son à la vapeur. Si vous jetez cette eau, vous jetterez en même
temps du potassium, inévitablement.
Remarque: il existe des appareils de cuisson dite «à vapeur
douce » qui sont présentés comme permettant de conserver
les sels minéraux. Ne vous ez pas à ces allégations, même si
certaines analyses sont présentées comme preuve114 . Si vous
désirez savoir si vous perdez du potassium ou non, c’est tout
La diarrhée
Nous avons mentionné plus haut que la diarrhée et des intestins
enammés et/ou abîmés augmentent les pertes en potassium.
Si vous êtes concernés, cherchez à vous soigner. Et, le temps
de guérir, augmentez vos apports an de compenser ces pertes
supplémentaires en potassium. Veillez bien entendu à ne pas
prendre des apports qui soient laxatifs, évitez donc les aliments
de ce type. Notez d’ailleurs que des apports insusants de
potassium peuvent être à l’origine, justement, d’inammations
des intestins. L’une des raisons est que votre corps a besoin
d’assez de potassium disponible pour permettre un fonctionne-
ment parfait de l’estomac, notamment au niveau de la production
adéquate d’acide chlorhydrique. Sans cette production parfaite,
COMMENT APPORTER
SUFFISAMMENT
DE POTASSIUM
À VOTRE CORPS?
Au programme
• Apport minimal et apport idéal
• Quelques astuces pour ne pas perdre le potassium
de vos aliments
LES ALIMENTS
DONNEURS, PRENEURS
ET NEUTRES
EN POTASSIUM
Au programme
• Les aliments neutres, preneurs et donneurs de potassium
• Les aliments «donneurs» de potassium
• Les aliments «preneurs» de potassium
• Les aliments «neutres» en potassium
À RETENIR
• Si sa part « donneur » domine, il sera un « donneur de potassium ».
• Si sa part « preneur » domine, il sera un « preneur de potassium ».
• Si les deux parts s’équilibrent, l’aliment sera « neutre en potassium ».
En guise de mémo
Est-il exact de dire que «les fruits et légumes sont des sources de potassium»?
Oui, MAIS À CONDITION:
1. de ne pas perdre les eaux de cuisson et/ou décongélation;
2. de retenir que:
• certains fruits (pommes, agrumes) peuvent être assez pauvres en potassium;
• certains fruits (prunes, abricots) et légumes riches en potassium (tomates,
oseille, rhubarbe) peuvent contenir tellement de certains acides qu’ils sont au
final des «preneurs» de potassium;
• les légumes de la famille des légumineuses sauf le pois chiche (donc petit
pois, haricots, fève, lentille, soja …) et toutes les graines de la famille du blé
(kamut, épeautre, triticale, blé tendre, blé dur, seigle, avoine…) contiennent
tellement de soufre (via les protéines) et/ou de phosphore qu’ils sont au final
des «preneurs» de potassium;
• aucun fruit sec à coque (noisette, pistache, noix, amande…) n’est donneur de
potassium à cause de leur richesse en phosphore.
• En cas de doute, référez-vous aux trois listes données dans les pages
précédentes.
Retenez également que les viandes et le poisson sont aussi riches en potassium
que beaucoup de légumes. Cependant, les viandes et le poisson sont si riches en
protéines (et parfois en phosphore) que leur part «preneur de potassium» est
grande. Il sera donc d’autant plus important, là aussi, de ne pas perdre leurs eaux
de cuisson, afin de perdre le moins possible leur part «donneur de potassium».
Vous pouvez également bénéficier de leur côté «donneur de potassium» en ne
buvant que leur bouillon.
Pour les aliments preneurs de potassium, lisez la suite….
LES COMPLÉMENTS
ALIMENTAIRES EN
POTASSIUM
Au programme
• Les sels mélangés de potassium et de sodium
• Les sels de potassium seul
• En conclusion, que choisir?
Pourquoi se supplémenter?
Les meilleures sources de potassium sont les aliments. Le
potassium s’y trouve sous des formes «naturelles», que le corps
connaît et sait utiliser au mieux. Avant de songer à vous supplé-
menter, essayez en priorité de consommer chaque jour plusieurs
aliments donneurs de potassium 3 et 5étoiles. Et tenez compte
de votre consommation d’aliments preneurs de potassium.
Encore une fois, il n’est pas question de les exclure, car votre
corps en a besoin. L’idée est de compenser les aliments preneurs
par plus d’aliments donneurs.
Cela dit, il n’est pas toujours facile de fournir à votre corps
chaque jour un apport idéal en potassium uniquement par l’ali-
mentation. Je vais donc vous présenter diérents compléments
en potassium.
Dans tous les cas, il est sage que cette supplémentation reste
légère. Elle n’en sera pas moins une aide très appréciable pour
satisfaire plus facilement au besoin d’apport en potassium de
votre corps.
À titre personnel, voici quelques améliorations que j’ai vécues
depuis que je me supplémente en potassium. Cette liste n’a pas
valeur de preuves scientiques, mais elle est ma réalité:
• normalisation du rythme cardiaque (réduction s’il est trop
rapide en cas de tachycardie, accélération s’il est trop lent en
cas de bradycardie), réduction des arythmies;
• tranquillisation de l’esprit;
• retour à une respiration plus libre (que vous ayez tendance à
hyperventiler ou à sous-respirer);
• amélioration du transit intestinal – selles mieux formées
et sans odeur nauséabonde, signe d’une amélioration de la
digestion des protéines (arrêt des processus de putréfaction);
• sommeil plus réparateur;
• amélioration visible de la minéralisation des dents;
• gain d’énergie, diminution de la fatigabilité;
• amélioration de la circulation dans les jambes et réduction du
gonement sous les yeux.
Le chlorure de potassium
Il s’agit du sel de potassium le plus utilisé dans les études scien-
tiques et médicales. Sa formule chimique est KCl.
Dose et lieux où s’en procurer: en France, c’est la seule forme
que vous trouverez en pharmacie. Il s’agira le plus souvent de
gélules. Il est également possible, en cherchant bien, de l’ache-
ter en vrac sur internet. C’est alors moins cher. 1,2gramme de
chlorure de potassium permet de fournir autour de 0,6gramme
de potassium à votre corps.
Rappel: prenez votre potassium durant vos repas ou bien dilué
dans 500 ml d’eau que vous boirez au cours de la journée.
Le bicarbonate de potassium
Attention à ne pas confondre avec le bicarbonate de sodium
(NaHCO3) qui est en vente un peu partout, même dans les
grandes surfaces, et peut servir tout à la fois de poudre à lever
(levure chimique), de digestif et de produit de nettoyage. La
formule du bicarbonate de potassium est KHCO3.
Dose et lieux où s’en procurer: vous n’en trouverez pas en phar-
macie, mais bien dans certains magasins de sport. Il est possible
d’en acheter en vrac sur internet. 1,2 gramme de bicarbonate
de potassium fournira à votre corps 0,5gramme de potassium.
Le citrate de potassium
Il s’agit du complément alimentaire en potassium le plus popu-
laire. Il porte aussi le nom de tricitrate de potassium. Sa formule
est K 3C 6 H5 O 7. Il existe aussi, toujours en poudre, sous une
forme chimique hydratée: K3 C 6H5 O7 - H2 O.
Dose et lieux où s’en procurer : vous n’en trouverez pas en
pharmacie, mais dans beaucoup de magasins de sport. Il est
facile d’en acheter en vrac sur internet. 1,2gramme de citrates
de potassium fournira 0,4gramme de potassium.
Rappel: prenez votre potassium durant les repas ou bien dilué
dans 500 ml d’eau que vous boirez au cours de la journée.
RECETTES RICHES
EN POTASSIUM
Au programme
• Boisson riche en potassium
• Pâte à tartiner
• Ratatouille
• Vos sauces
• Vos salades
• Plats de poisson
• Plats végétariens
Ratatouille
Voici la recette de ma ratatouille «généreuse».
Pourquoi «généreuse»? Parce que l’idée est de manger autant
de cette ratatouille que des féculents qu’elle accompagne, par
exemple des nouilles (mais il s’agit de « preneurs de potas-
sium»), des patates douces, des pommes de terre cuites au four
ou du riz.
Ingrédients par personne (assurera 50 % de vos apports en
potassium):
• en fonction de la saison, trois tomates ou 100 à 150ml de
bonne sauce tomate;
• 1,2 gramme de bicarbonate de potassium pour neutraliser
l’acidité des tomates;
• trois cuillères à soupe rases d’huile ou de beurre ou d’huile
de coco;
• un oignon émincé;
• trois gousses d’ail écrasées;
Vos sauces
Sauce réalisée à partir des eaux de cuisson de légumes
Pour épaissir les eaux de cuisson que vous récupérez, utilisez de
la purée en poudre (sans sel de sodium ajouté) ou de la farine de
châtaigne, car ces aliments sont eux-mêmes riches en potassium.
Ajoutez la matière grasse de votre choix pour donner une belle
texture (huile d’olive, beurre de coco, beurre de vache nourrie à
l’herbe…). Et, bien sûr, mettez des épices an de rendre votre
préparation attrayante par ses saveurs. Veillez à ne pas mettre
trop de sel de sodium.
100grammes de cette sauce épaissie apporteront jusqu’à 25%
de vos apports en potassium.
Quinoa d’automne
Ce plat apportera jusqu’à 50% de vos apports en potassium.
Verser dans une casserole à fond épais (pour 1 personne):
• 50grammes de riz dans deux fois et demie son volume d’eau ;
• 80grammes de quinoa et deux fois son volume d’eau;
• 100ml de sauce tomate ;
• 1,2 g de bicarbonate de potassium (pour compenser les acides
de la sauce tomate) ;
• une cuillère à soupe d’huile de coco ou trois cuillères à soupe
d’huile d’olive ;
• une cuillère à café d’huile de tournesol ;
• 200grammes d’épinards.
Plats de poisson
Poissons blancs et pommes de terre aux fruits rouges
Ingrédients par personne (ce plat vous fournira des protéines
tout en assurant 25% de vos apports en potassium):
• 100grammes de let de poisson blanc ;
• 200grammes de pommes de terre ;
• une cuillère à soupe d’huile de coco ;
• une poignée de petits fruits rouges (les sachets de fruits
rouges congelés sont fort pratiques);
• du curry (de préférence sans poivre).
Dans une poêle, placer l’huile de coco et la faire fondre douce-
ment, incorporer alors le curry en poudre. Placer ensuite les
pommes de terre en petits dés répartis en une seule couche.
Poser délicatement le let de poisson dessus.
Ajouter au moins 50ml d’eau (le but est de garder de l’eau en
ébullition en permanence au fond de la poêle, an de ne pas
dépasser les 100 °C et préserver ainsi les graisses bénéques du
poisson, notamment les oméga-3).
Disposer les fruits rouges tout autour du poisson et couvrir la
poêle avec un couvercle le plus étanche possible.
Laisser cuire le temps nécessaire en rajoutant au besoin un peu
d’eau si elle s’évapore en excès.
Délice de courgette
Ingrédients par personne (ce plat vous fournira des protéines
tout en assurant 25% de vos apports en potassium):
• 40 à 50g de pois chiches déjà cuits et cassés en morceaux au
moyen d’une fourchette ou du fond d’une tasse;
• 180 à 200g d’une courgette coupée en petits morceaux;
• 20 ml de crème de coco;
• un verre d’eau (100 à 150ml);
• une cuillère à café de curry (sans poivre);
• variante pour changer la couleur et le goût: remplacez une
partie de l’eau par du coulis de tomate (avec 1,2g de bicarbo-
nate de potassium pour neutraliser son acidité).
Faire mijoter le temps nécessaire à la cuisson.
Goûter et ajouter du sel de cuisine si nécessaire.
Ajouter la quantité nécessaire de purée en poudre (sans sel ajouté)
pour transformer l’eau de cuisson en purée très onctueuse.
RÔLE ET RÉGULATION
DU POTASSIUM DANS
LA PRÉVENTION
DES MALADIES
CHRONIQUES
Au programme
• La régulation du potassium dans vos cellules
• Les principaux facteurs inuençant le pompage du potassium
dans vos cellules
• La régulation du potassium dans votre sang
L’accroissement du stress
La quatrième raison d’activation du pompage du potassium est
le stress.
Avant de développer, précisons en quoi consiste le stress pour
votre corps. Un stress, c’est une menace de déséquilibre consti-
tuant un danger pour votre survie. Il peut s’agir d’une maladie
due à un microbe, d’une carence alimentaire, d’une inamma-
tion dans vos intestins, de stress nerveux… Il existe donc de
nombreux types de stress.
Dans tous les cas, lorsque vous stressez, votre corps libère des
molécules messagères qui ont pour but de vous mettre tout
Le stress oxydatif
La huitième situation qui augmente l’activité de pompage a été
découverte récemment. Il s’agit du stress oxydatif 172. Qu’est-ce
que le stress oxydatif? Il s’agit d’attaques chimiques dues à l’oxy-
gène lorsque le corps manque d’antioxydants. L’antioxydant le
plus connu est la vitamine C, mais d’autres sont nécessaires.
Ces substances, présentes surtout dans les épices et les légumes
et fruits colorés et crus, aident votre corps à se protéger de ce
stress particulier.
À l’inverse, certains aliments transformés amplient le stress
oxydatif. Il s’agit entre autres des aliments frits, des huiles
RAPPEL
Parmi tous les sels minéraux, le cas du potassium est particulier. En eet, avoir des
concentrations parfaites en potassium dans le sang et les cellules ne sut pas.
Le corps fonctionne au mieux lorsqu’il active le moins possible de mécanismes
d’urgence pour assurer ses équilibres intérieurs. C’est dans ces conditions qu’il
s’économise au maximum et vieillit le plus lentement et le mieux possible. Tout
se passe donc comme si le corps avait besoin de potassium « en trop» pour
fonctionner de cette manière. Pourquoi en « trop » ? Parce qu’il est possible
pour le corps de maintenir ses concentrations en potassium même si assez peu
de potassium lui est fourni. Ainsi, lorsque vous fournissez plus de potassium à
votre corps, ses concentrations dans le sang et les cellules, et donc vos analyses
sanguines, ne changent pas. Par contre, ce potassium « en trop » permet au
corps d’assurer certains équilibres de manière plus économique et plus sereine.
Ce «trop» de potassium fourni chaque jour est donc bien utile en réalité.
Point fort pour le potassium: vos reins sont très ecaces pour
l’éliminer (fort utile quand il y en a trop).
Point fort pour le sodium: vos reins sont très ecaces pour le
récupérer (fort utile quand il y en a très peu).
Point faible pour le potassium: vos reins sont très peu ecaces
pour le récupérer (gênant seulement quand il y en a très peu).
Point faible pour le sodium: vos reins sont très peu ecaces
pour l’éliminer (gênant seulement quand il y en trop).
QUESTIONS
FRÉQUENTES
Est-il possible de sentir à chaque instant si je fournis trop,
assez ou trop peu de potassium à mon corps?
La réponse est non. Le manque de sucre dans le sang provoque
la faim, le manque d’eau ou l’excès de sel provoque la soif, mais
le manque de potassium ne provoque aucun signal spécique.
La seule manière de contrôler vos apports en potassium est de
les estimer grâce aux tableaux donnés au chapitre7 et d’éviter
certains modes de cuisson (voir chapitre 6).
Cela dit, j’estime que certains signaux du corps indiquent (même
isolément) des apports trop faibles en potassium. En voici cinq:
• gonements permanents sous les yeux (= fatigue des reins);
• hyper-ventilation (= respiration le plus souvent par la bouche,
ronements très bruyants);
• sous-respiration (= respiration comme «bloquée»);
• faible ecacité du magnésium pour réduire la nervosité;
• cœur trop lent ou trop rapide;
• déminéralisation.
Parmi les autres signes, regardez également la liste des maladies
que des apports susants en potassium contribuent à éviter ou
limiter. De mon point de vue, ces maladies sont au moins en
partie de simples réactions du corps à un manque continuel de
disponibilité en potassium.
Une alimentation très riche en potassium (plus de 5grammes
par jour) peut-elle être dangereuse?
Les reins sont très bien équipés pour éliminer le potassium. Ce
point fort des reins humains est connu depuis 1955. Il a été
montré que, chez des volontaires en bonne santé qui ne prenaient
aucun médicament et dont les reins fonctionnaient parfaite-
ment, des apports en potassium aussi élevés que 16grammes
par jour (pris en quatre fois) ne créaient pas de concentration
anormalement élevée en potassium dans le sang185. Des travaux
de 2020 indiquent que, même chez les personnes dialysées, une
alimentation riche en potassium ne pose pas de souci, ni au
niveau du potassium sanguin, ni concernant l’augmentation de
la mortalité186.
Sur cette base, une alimentation riche ou même très riche en
potassium apparaît donc sans danger si vous êtes en bonne
santé. Si vous prenez des médicaments, certains d’entre eux
réduisent la capacité naturelle des reins à éliminer le potas-
sium excédentaire. Dans ce cas, il est indispensable que votre
médecin surveille, via des analyses de sang, si oui ou non vous
pouvez fournir plus de potassium à votre corps.
J’ai tout juste 50ans et déjà des soucis aux reins, précisément
je commence à sourir de décience rénale. J’ai toujours été
un gros consommateur de viandes rouges et consomme (très)
peu de légumes. D’avoir lu ce livre, je comprends que ce type
d’alimentation a obligé mon corps à vivre avec des apports
faibles en potassium vraiment disponible. Y a-t-il un lien
avec mes problèmes aux reins?
L’une des conséquences des apports faibles en potassium est
précisément que les reins sont obligés d’activer des mécanismes
d’urgence pour compenser. Ces mécanismes les fatiguent et les
font vieillir plus vite et plus mal. Le lien entre consommation
massive de viande rouge et risque de développer des maladies
des reins est d’ailleurs dénitivement établi aujourd’hui 187,
tout comme le risque d’hypertension, d’ailleurs. D’après les
recherches médicales, orir à votre corps des apports plus idéaux
en potassium et privilégier des sources de protéines végétales
plutôt qu’animales pourrait réduire l’évolution de votre mala-
die. Cependant, à présent que vos reins sont abîmés, vous ne
devez pas changer vos apports en potassium sans en parler à
votre médecin an qu’il vous accompagne dans cette démarche
et suive vos analyses de sang, pour vérier que tout va bien.
Conclusion 165
NOTES
1 Matta. Santé publique France. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire, 2016,
n°35-36, p.640-646.
2 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2010-f
3 https://www.inserm.fr/dossier/osteoporose/
4 En réalité, les maladies chroniques sont juste le signal que le corps est dans cet état
d’urgence entrainant fatigue et usure accélérée. Vouloir eacer ces «symptômes»,
sans tenir compte d’abord des besoins nécessaires du corps, créera bien souvent
d’autres soucis de santé.
5 Scialla. Dietary acid load: a novel nutritional target in chronic kidney disease? Adv
Chronic Kidney Dis. 2013 Mar;20(2):141-9.
6 Àl’exception de certaines bactéries.
7 Cet océan portatif est aussi constitué par la lymphe, ce liquide qui entoure vos
cellules et dont la composition en sels est quasi identique à celle du sang.
8 L’eet du sodium sur la tension artérielle semble maximal surtout sous forme
de chlorure. Des études montrent par exemple que le bicarbonate ou l’acétate de
sodium n’auraient pas cet inconvénient.
9 Gonçalves et al. Sodium and Potassium Intake and Cardiovascular Disease in
Older People: A Systematic Review. Nutrients. 2020 Nov; 12(11): 3447.
10 Clegg et al. Impact of Dietary Potassium Restrictions in CKD on Clinical
Outcomes: Benets of a Plant-Based Diet. Kidney Med. 2020 Jul-Aug; 2(4):
476-487.
11 Les oligo-éléments sont nécessaires au corps, mais à l’état de traces. Aussi, de très
faibles apports quotidiens susent. Ce n’est pas le cas du potassium.
12 Cette perméabilité à l’eau oblige le corps à équilibrer les concentrations en sels (ou
en substances équivalentes) dans ses cellules et dans le sang, pour éviter que l’eau
n’en sorte ou n’y entre en excès par eet d’osmose.
13 À prononcer « N-A-K-T-P-ase ». Le « ase » indique qu’il s’agit d’une enzyme,
c’est-à-dire une protéine qui facilite une réaction chimique. Précisément ici cette
enzyme brise les molécules d’ATP.
14 Sauf situation de maladie, ce qui sort du cadre de ce livre. Si vous sourez d’excès
de potassium (= hyperkaliémie) ou de manque de potassium (= hypokaliémie),
consultez d’urgence un médecin.
15 Précisément la teneur en potassium dans votre sang restera comprise entre 3,5 et
5mEq/litre. Ce qui équivaut à 0,14 à 0,2g/l.
16 Tout manque de potassium accroît encore la boulimie de votre corps en sodium
par stimulation des changeurs Na/H, via l’acidose intracellulaire et la stimulation
du système nerveux sympathique (le système nerveux autonome excitant) et du
système hormonal nommé rénine-angiotensine, qui règle l’hydratation du corps.
17 Zisimopoulou et al. Potassium et pression artérielle, une vieille histoire revisitée.
Revue médicale suisse. 2016. n°530.
18 Ibidem.
19 Whelton et al. Eects of oral potassium on blood pressure. Meta-analysis of rando-
mized controlled clinical trials. JAMA. 1997 May 28;277(20):1624-32
20 Poorolajal et al. Oral potassium supplementation for management of essential
hypertension: A meta-analysis of randomized controlled trials. Plos one. 2017 ;
12(4).
21 Une forme de potassium présente naturellement dans les fruits et les légumes.
22 Zisimopoulou et al. Potassium et pression artérielle, une vieille histoire revisitée.
Revue médicale suisse. 2016, n°530.
23 Jeemon et al. World Heart Federation Roadmap for Hypertension – A 2021
Update. Glob Heart. 2021; 16(1): 63.
24 Seth et al. Potassium intake and risk of stroke in women with hypertension and
nonhypertension in the Women's Health Initiative. Stroke. 2014 Oct;45(10):2874-
80. doi: 10.1161/STROKEAHA.114.006046. Epub 2014 Sep 4. PMID:
25190445; PMCID: PMC4175295.
25 GordenP. Glucose intolerance with hypokalemia Failure of short-term potassium
depletion in normal subjects to reproduce the glucose and insulin abnormalities of
clinical hypokalemia. Diabetes. 1973;22(7):544-551.
26 Norbiato et al. Eects of potassium supplementation on insulin binding and insu-
lin action in human obesity: protein-modied fast and refeeding. Eur J Clin Invest.
1984 Dec;14(6):414-9.
27 Ferrannini et al. Potassium as a link between insulin and the renin-angiotensin-al-
dosterone system. JHypertens Suppl. 1992 Apr;10(1):S5-10.
28 Chatterjee et al. Potassium Measures and eir Associations with Glucose and
Diabetes Risk: e Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA). (2016) PLoS
ONE 11(6).
29 Peng. Potassium measurements and risk of type 2 diabetes: a dose-response
meta-analysis of prospective cohort studies. Oncotarget. 2017 Nov 21; 8(59):
100603-100613.
30 Chatterjee et al. Potassium and risk of type 2 diabetes. Expert Rev Endocrinol
Metab. 2011 Sep; 6(5): 665-672.
31 Chatterjee et al. Am J Clin Nutr. Eects of potassium supplements on glucose
metabolism in African Americans with prediabetes: a pilot trial. 2017
Dec;106(6):1431-1438.
32 Du et al. Fresh fruit consumption in relation to incident diabetes and diabetic
vascular complications: A 7-y prospective study of 0.5 million Chinese adults.
PLoS Med. 2017 Apr; 14(4): e1002279.
33 Conen et al. Eects of potassium citrate or potassium chloride in patients with
combined glucose intolerance: A placebo-controlled pilot study. J Diabetes
Complications. 2016 Aug;30(6):1158-61.
34 Buch et al. 24-h Potassium Excretion Is Associated with Components of the
Metabolic Syndrome: Results from a National Survey Based on Urine Collection
in Adults. Nutrients. 2021 Aug 3;13(8):2689.
35 Sous forme de chlorure de potassium.
Notes 167
36 Chatterjee et al. Preliminary evidence of eects of potassium chloride on a meta-
bolomic path to diabetes and cardiovascular disease. Metabolomics. 2020 Jun
18;16(7):75.
37 McCarty. Nutritional modulation of mineralocorticoid and prostaglandin
production: potential role in prevention and treatment of gastric pathology. Med
Hypotheses. 1983 Aug;11(4):381-9.
38 ierry Souccar, Lait, mensonges et propagande , Éditions Souccar, 2008.
39 Il est nommé «équilibre acide-base», un terme que nous avons évité ici par souci
de simplicité.
40 D’ailleurs, il n’alcalinise pas forcément non plus les urines.
41 Nous développerons ce sujet en détail dans notre prochain livre consacré à la
respiration.
42 Dans ce cas, nous verrons plus loin que les citrates devront être transformés pour
neutraliser l’acidité.
43 Granchi et al. Role of Citrate in Pathophysiology and Medical Management of
Bone Diseases. Nutrients. 2019 Nov; 11(11): 2576.
44 L’explication plus complète est la suivante : les apports susants en potassium
permettent aux reins de cesser d’éliminer l’acide sous forme d’ammonium, ce qui
s’accompagne d’une augmentation de l’élimination des citrates par les urines. Cette
élimination de citrates par les urines est le signe que les citrates sont abondants.
C’est dans ces conditions, que les cellules du foie et des os pourront les transformer
à volonté en bicarbonates et assurer ainsi le plus économiquement possible l’équi-
libre de l’acidité du sang et des cellules.
45 Granchi et al. Role of Citrate in Pathophysiology and Medical Management of
Bone Diseases. Nutrients.2019 Nov; 11(11): 2576
46 Je parle ici de l’acidité réelle de l’aliment due à la présence d’acides, comme dans
la tomate et les fruits juteux. La majorité des légumes très juteux et non acides,
comme la carotte ou le concombre, sont des aliments pourvoyeurs de citrates.
47 He et al. Benecial eects of potassium on human health. Physiol Plant. 2008
Aug;133(4):725-35.
48 Dawson-Hughes et al. Potassium Bicarbonate Supplementation Lowers Bone
Turnover and Calcium Excretion in Older Men and Women: A Randomized
Dose-Finding Trial. Bone Miner Res. 2015 Nov;30(11):2103-11.
49 Kong et al. Dietary potassium intake is benecial to bone health in a low calcium
intake population: the Korean National Health and Nutrition Examination Survey
(KNHANES) (2008-2011). Osteoporos Int. 2017 May;28(5):1577-1585.
50 Ha et al. e association of potassium intake with bone mineral density and the
prevalence of osteoporosis among older Korean adults. Nutr Res Pract. 2020 Feb;
14(1): 55–61.
51 DiNicolantonio et al. Not Salt But Sugar As Aetiological In Osteoporosis: A
Review. Mo Med. 2018 May-Jun; 115(3): 247–252.
52 Kim et al. Association between low potassium intake and the number of teeth
in Korean adults: based on the national data (2013-2015). Sci Rep. 2021 Feb
4;11(1):3058.
53 Lee et al. Potassium intake, skeletal muscle mass, and eect modication by sex:
data from the 2008-2011 KNHANES. Nutr J.2020; 19: 93.
Notes 169
75 Yachantha et al. Eect of potassium depletion on urinary stone risk factors in
Wistar rats. Urol Res. 2009 Dec;37(6):311-6.
76 Ferraro et al. Dietary Protein and Potassium, Diet-Dependent Net Acid Load,
and Risk of Incident Kidney Stones. Clin J Am Soc Nephrol. 2016 Oct 7; 11(10):
1834–1844.
77 Wang et al. Associations of sodium and potassium consumption with the gut
microbiota and host metabolites in a population-based study in Chinese adults.
Am J Clin Nutr. 2020 Dec 10;112(6):1599-1612.
78 Vodnala et al. T cell stemness and dysfunction in tumors are triggered by a common
mechanism. Science. 2019 Mar 29;363(6434):eaau0135.
79 Frajese et al. Potassium increases the antitumor eects of ascorbic acid in breast
cancer cell lines in vitro Oncol Lett. 2016 Jun;11(6):4224-4234.
80 Le rôle du ribose est d’aider à restaurer une concentration normale en potassium à
l’intérieur des cellules cancéreuses.
81 Paoli. e biomagnetic nature of cancer and the role of potassium ascorbate and
ribose against cellular degeneration. Journal of New Energy. 2003;7(3):114-119.
82 Du et al. Ascorbic acid: chemistry, biology and the treatment of cancer.Biochimica
et Biophysica Acta (BBA) - Reviews on Cancer. 2012;1826(2):443–457.
83 Certains chercheurs estiment que cet eet protecteur face aux eets secondaires
des chimiothérapies est néfaste car il découlerait d’un aaiblissement de la force
du traitement. Le risque pour la personne malade serait alors qu’il y ait moins de
chances que le cancer soit éliminé. L’étude citée ici a pris en compte cette hypo-
thèse et a démontré que les guérisons étaient au contraire, elles aussi, améliorées.
84 Cavicchio et al. Potassium Ascorbate with Ribose: Promising erapeutic
Approach for Melanoma Treatment. Associations of sodium and potassium
consumption with the gut microbiota and host metabolites in a population-based
study in Chinese adults. Oxid Med Cell Longev. 2017; 2017: 4256519.
85 Cavicchio. Potassium Ascorbate with Ribose: Promising erapeutic Approach for
Melanoma Treatment. Oxid Med Cell Longev.2017; 2017: 4256519.
86 You et al. Association between dietary sodium, potassium intake and lung cancer
risk: evidence from the prostate, lung, colorectal and ovarian cancer screening trial
and the Women’s Health Initiative. Transl Lung Cancer Res. 2021 Jan;10(1):45-56.
87 McCarty. Nutritional modulation of mineralocorticoid and prostaglandin
production: potential role in prevention and treatment of gastric pathology. Med
Hypotheses. 1983 Aug;11(4):381-9.
88 Heizhati. Decreased serum potassium may disturb sleep homeostasis in essential
hypertensives. Hypertens Res.2019; 42(2): 174-181.
89 Drennan et al. Potassium aects actigraph-identied sleep. Sleep. 1991;14:357-60.
90 Voilà sans doute pourquoi les carences en magnésium sont souvent associées à des
manques en potassium. En conséquence, prendre du magnésium sans consommer
assez de potassium peut ne servir à rien. Tant que votre corps ne dispose pas d’assez
de potassium, il puisera dans le magnésium à la place.
91 Mousain-Bosc. Hyperactivité, la solution magnésium. 2010. Soccar.
92 Gilliland et al. Dietary magnesium, potassium, sodium, and children’s lung func-
tion. Am J Epidemiol. 2002 Jan 15;155(2):125-31.
Notes 171
114 La seule analyse qui aurait valeur de preuve serait celle de l’eau au fond du dispositif
en n de cuisson. Et curieusement, cette valeur n’est pas donnée.
115 Précisément, il s’agit d’acideD-lactique, qui dière de l’acideL-lactique produit
par vos muscles, que votre corps gère sans problème.
116 Halperin et Kamel. Fluid, electrolyte and acid-base physiology. 2016. Elsevier
limited. 528p. (p.158).
117 Melamed. Chronic metabolic acidosis destroys pancreas. JOP. 2014 Nov
28;15(6):552-60.
118 Schuck Urinary. Excretion of Citric Acid: II. Eect of Ingestion of Citric
AcidSodium Citrate and Sodium Bicarbonate. e Journal of Nutrition, Volume7,
Issue6, June 1934, Pages 691-700.
119 Précisément, ici, une fonction dite «carboxylique».
120 L’acide L-lactique est celui produit par les muscles. L’acide D-lactique, produit par
les bactéries lactiques, n’est pas concerné par ce mécanisme.
121 Halperin et Kamel. Fluid, electrolyte and acid-base physiology. 2016. Elsevier
limited. 528p. (p.370).
122 Granchi et al. Role of Citrate in Pathophysiology and Medical Management of
Bone Diseases. Nutrients. 2019 Nov; 11(11): 2576.
123 Granchi et al. Role of Citrate in Pathophysiology and Medical Management of
Bone Diseases. Nutrients. 2019 Nov; 11(11): 2576.
124 Herbert et al. Absorption and oxidation rate of arginine and malate. 1978
Dec;8(6):347-52.
125 EFSA Panel on Food Additives and Flavourings (FAF), Younes et al. Re-evaluation
of l(+)-tartaric acid (E 334), sodium tartrates (E 335), potassium tartrates (E 336),
potassium sodium tartrate (E 337) and calcium tartrate (E 354) as food additives.
EFSA J. 2020 Mar 11;18(3).
126 Crivelli. Contribution of Dietary Oxalate and Oxalate Precursors to Urinary
Oxalate Excretion. Nutrients. 2020 Dec 28;13(1):62.
127 Castellaro et al. Oxalate induces breast cancer. BMC Cancer.2015 Oct 22;15:761.
128 Ouerghemmi et al. Phenolic composition and antioxidant activity of Solanum
sodomeaum fruit extract during two ripening stages. Journal of New Science.
2017. Vol. 46(3).
129 Voir note 33.
130 Jiang et al. Ascorbic Acid Supplements and Kidney Stones Incidence Among
Men and Women: A systematic review and meta-analysis. Urol J. 2019 May
5;16(2):115-120.
131 Kang et al. D-lactic acidosis in humans: review of update. Electrolyte Blood Press.
2006 Mar;4(1):53-6.
132 Durant nos études, un de nos professeurs estimait le coût de sa fabrication à 2ATP.
133 Sans doute en partie parce qu’elles s’associent à l’ingestion de citrates (source de
bicarbonates) ou d’autres sels organiques transformables en citrate.
134 Ceglia et al. Potassium bicarbonate attenuates the urinary nitrogen excretion that
accompanies an increase in dietary protein and may promote calcium absorption.
JClin Endocrinol Metab. 2009 Feb;94(2):645-53.
Notes 173
154 Notamment si le sang contient déjà une forte concentration en bicarbonates, ce qui
peut arriver en cas de sous-respiration chronique.
155 Rappelez-vous, l’un des points faibles de vos reins est d’être peu doués pour récu-
pérer le potassium, même s’il vient à manquer.
156 Granchi et al. D. Role of Citrate in Pathophysiology and Medical Management
of Bone Diseases. Nutrients. 2019 Oct 25;11(11):2576 et Zakharchenko et al.
Ionized Magnesium and Regional Citrate Anticoagulation for Continuous Renal
Replacement erapy. Blood Purif. 2016;41(1-3):41-7.
157 Il y aura des citrates mais aussi des malates, des tartrates, des ascorbates (vita-
mineC)… De quoi éviter un apport constitué à 100% de citrates.
158 Je salue ce médecin qui était le premier à tenter de communiquer sur le potassium
auprès du grand public.
159 Pour information, le trempage des pois chiches dans l’eau fraîche n’entraîne quasi-
ment aucune perte de potassium.
160 Et certaines cellules des reins.
161 Shin et al. e gastric HK-ATPase: structure, function, and inhibition. Pugers
Arch. 2009 Jan;457(3):609-22.
162 C’est en brûlant du glucose que le corps fabrique l’ATP qui est la source d’énergie
du corps. Rappelez-vous, c’est grâce à l’ATP que vos pompes à potassium peuvent
tourner.
163 DeFronzo et al. Eect of graded doses of insulin on splanchnic and peripheral
potassium metabolism in man. Am J Physiol. 1980 May;238(5):E421-7. doi:
10.1152/ajpendo.1980.238.5.E421. PMID: 6990783.
164 Kim et al. erapeutic approach to hyperkalemia. Nephron. 2002;92 Suppl
1:33-40.
165 Halperin et Kamel. Fluid, electrolyte and acid-base physiology. 2016. Elsevier
limited. 528p. Page368.
166 Halperin et Kamel. Fluid, electrolyte and acid-base physiology. 2016. Elsevier
limited. 528p. Page369.
167 Cette activation est d’autant plus forte que la concentration du sang en potassium
est able. Cette situation à marche forcée peut devenir épuisante pour le corps.
168 Les réponses aux messagers du stress sont multiples et complexes. Parfois, elles
agissent même dans des sens opposés. Les hormones de la famille de l’adrénaline
(nommées les «catécholamines») ont ainsi été classées en alpha-adrénergiques1 et
2 et béta-adrénergiques1 et 2. Notamment, les stimulations alpha-2 adrénergiques
sont réductrices des eets des stress. Elles entraînent en eet une inhibition de la
libération de catécholamines supplémentaires, mais aussi une baisse de la pression
sanguine et un ralentissement du cœur. Elles entraînent également une diminution
de la sécrétion d’insuline. Les sur-stimulations de ce type sont tellement calmantes
qu’elles peuvent aggraver un état dépressif.
169 Le sang humain est en réalité légèrement basique (« basique » est l’inverse
d’«acide», de même que «alcalinité» est l’opposé de «acidité»). Pour simplier,
j’utiliserai surtout les mots «acide» et «acidité».
170 Les spécialistes parlent alors respectivement d’acidose ou alcalose respiratoire.
171 Les spécialistes parlent alors respectivement d’acidose ou alcalose métabolique.
Notes 175
185 T J Rabelink et al . Early and late adjustment to potassium loading in humans.
Kidney Int. 1990 Nov;38(5):942-7.
186 Palmer et al. Dietary Potassium Intake and All-Cause Mortality in Adults Treated
with Hemodialysis. Clin J Am Soc Nephrol. 2021 Dec 1.
187 Mirmiran et al. A Prospective Study of Dietary Meat Intake and Risk of Incident
Chronic Kidney Disease. J Ren Nutr. 2020 Mar;30(2):111-118.
188 T Remer et F Manz. «Potential Renal Acid Load of Foods and its Inuence on Urine
pH». Journal of the American Dietetic Association, vol.95, no7,1995,p.791-797.
189 T Remer. Dietary potential renal acid load and renal net acid excretion in healthy,
free-living children and adolescents. Am J Clin Nutr. 2003 May;77(5):1255-60.