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SORTIE

OBJ : remonter le circuit du barrage jusqu’aux parcelles

 Nous sommes sur une partie du bassin de sebou, le bassin de sebou est un très grand bassin
hydraulique.
 Ce barrage est sur le fleuve de oued sebou, qui prend sa source du moyen Atlas et
L’embouchure est dans l’atlantique à côté de la ville de lmehdiya avec un parcours de 615
Km de longueur.
 Tous les barrages qui sont construits sur le bassin de sebou contribuent à 50% de la réserve
de l’ensemble des barrages des royaumes.
 Cette eau va servir à apporter de l’eau pour une surface agricole utile à hauteur de 20% de la
superficie nationale.
 Dans la région de Fes-Meknes il y a 2 grands bassins versants hydrauliques : Sebou et
Melouiya.
 Dans la région de Fes-Meknes a une partie du bassin Melouiya plus une très grande partie du
bassin du Sebou.
 Le bassin de Sebou est délimité en Nord par le Prérif, Sud moyen Atlas, Couloir Fes Taza vers
l’Est, Atlantique vers l’Ouest.
 Vocation de l’eau de barrage : Eau potable – Irrigation – Production de l’énergie électrique.
 Le plaine de sais où se trouve l’ENA fait partie du bassin hydraulique de Sebou.
 L’eau de bassin de Sebou va alimenter la nappe phréatique, ruisseler à la surface pour
alimenter le barrage et les surfaces libres d’eau, et continue sa trajectoire vers l’embouchure
de l’atlantique.
 Les réserves aquifères des nappes sont très maigres, car le bassin de Sebou est constitué de
substrat imperméable ce qui limite les infiltrations en profondeur, il y a des dalles calcaires
en bas, au-dessus de ces dalles généralement le sol est argileux limoneux avec des marnes du
coté de pré rif, ce qui fait que les nappes sont peu alimentées, donc il y a surtout des eaux
superficielles d’où la nécessité de récupérer ces eaux à travers les barrages.
 Problèmes du bassin :
- Erosion : le couvert végétal est très maigre et disparate, L’apport de sédiments en total
dans le bassin est 21 tonnes de matériaux solides par an et par hectare (c’est un bassin
qui connait une forte érosion). Une partie de ces matériaux se décanter, se sédimenter
dans le barrage réduisant ainsi sa durée de vie avec l’accumulation des sédiments.
 Nous sommes sur une zone karstique c’est-à-dire des zones calcaires avec des grottes, ce qui
pose un problème concernant les infiltrations latérales notamment sur les zones d’encrage
qu’il fallait imperméabiliser.

 Le type de barrage : c’est un barrage type poids en remblais, à masque alluvionnaire


(matériaux locaux), Le volume est à peu près 300000M3 de matériaux, hauteur 61-67 m,
Longueur de 340 m, avec un volume de retenu de 81,5 millions M3.
 Raisons de choix de barrage type poids :
- Dans le site il y a une très grande portée donc on ne peut pas installer un barrage de type
voute, car il faut avoir des falaises très encaissées parce que la portée des barrages voute
est très petite, et il avoir des zones d’encrage très solides étant donné que les efforts
transmis par la poussée des eaux sur le barrage sont transmises au niveau des zones
d’encrage pour les barrages voutes, et dans ce site on a des substrats rocheux très
fragiles notamment du calcaire avec beaucoup de grottes ça veut dire que les zones
d’encrage sont très fragile, Donc le barrage type poids convient le mieux, avec une
stabilisation des zones d’encrage en mettant beaucoup de matériaux compactés, on va
aller en profondeur de la roche et on va imperméabiliser les zones d’encrage.
 Le barrage poids convient le mieux : (Raisons de choix de barrage poids)
- La portée
- Fragilité des zones d’encrage
 Les barrages poids, on peut utiliser des matériaux en remblais ou en béton, le béton coute
cher.
 Barrage Allal Elfassi est constitué de matériaux en remblais.
 Barrage Allal Elfassi, achevé vers 1990-1991, mis en service 1992.
 Problèmes que reconnait Ce barrage :
- Accumulation des sédiments.
- La pollution : dans cette région il y a beaucoup d’olivier avec des unités de trituration qui
rejette les polluants, (les margines), ces rejets vont provoquer des problèmes
d’eutrophisation, de développement d’algues ce qui va provoquer des problèmes au
niveau de la canalisation de l’irrigation. (Colmatage-Bouchage)
 Les rôles de barrage : Retenir l’eau et tamponner les crues.
 Les évacuateurs pour réaliser des lâchers d’eau pour des raisons de sécurité.

 A partir de ce barrage le domaine L’ouata va utiliser l’eau d’irrigation, en transportant l’eau


du barrage jusqu’aux parcelles via un système de pompage.

 La station de tête qui se trouve au niveau de barrage va pomper l’eau et la déverser dans un
bassin de transition où on a une autre station de tête qui va pomper et refouler l’eau pour
irriguer directement des parcelles d’arboriculture en goute à goute, et pour alimenter un
autre bassin de stockage. Au niveau du bassin de stockage on trouve une autre station de
pompage qui va prendre le relais pour irriguer les parcelles de grandes cultures notamment
le colza, les céréales….

 Altitude de bassin versant : 419 m Par rapport au niveau de la mer. (Bassin de moyenne
altitude).

 Altitude de barrage : 419m

 Altitude de bassin de transition : 419 + 130 = 550m


BASSIN DE TRANSITION

Pour nettoyer le bassin des algues on utilise les sulfates de cuivre ou la carpe chinoise.
L’eau qui arrive est polluée, il se déverse sur le bassin pour qu’il y ait une décantation.
 L’eau est conduite de barrage vers ce bassin de décantation, comme les eaux sont des eaux
surface il y a un problème de pollution, il faut une décantation avant d’être filtrée et avant de
passer dans la station de tête.
 Traitement pour éliminer les algues c’est un traitement à base de cuivre (Ce qui est utilisé
dans L’ouata)

STATION DE POMPAGE

 Types des pompes :


- Pompe à axe horizontale
- Pompe centrifuge
- Pompe à axe verticale (Immergée)
 Au niveau de cette station on des pompes centrifuge à axe horizontale.
 Composante de l’unité de la pompe :
- Le moteur d’entrainement
- Axe de transmission
- Turbine
 Principe de fonctionnement d’une pompe : Aspirer et refouler l’eau.
 Donc il faut une conduite d’aspiration et une conduite de refoulement.
 Au niveau de barrage : les pompes existantes sont des pompes immergées.
 Il y a 4 courbes qui définissent les caractéristiques de la pompe :
- Une courbe Débit/Pression (HMT)
- Une courbe de rendement
- Une courbe de la puissance absorbée
- Une courbe d’aspiration (NPSH de la pompe – NPSH : c’est la hauteur manométrique de
l’aspiration) : NPSH requis est un croisement entre les exigences du réseau et la pompe.
 Le choix d’une pompe doit prendre en considération ces caractéristiques.
 On raisonne le choix d’une pompe en fonction de réseau d’irrigation et de la hauteur
d’aspiration.
 Hauteur : la pompe doit pomper l’eau avec une certaine énergie qui dépend de la hauteur
 Réseau d’irrigation : La pompe doit refouler l’eau pompée au réseau avec une certaine
pression. On va croiser les caractéristiques de la pompe avec les caractéristiques des
exigences du réseau.
 Au niveau du réseau d’irrigation il y a des pertes de charges linéaires et singulières. Ce qui
importe c’est d’avoir une pression de 1 Bar au niveau de dernier goutteur.

 Les filtres à disques : sans filtre il aura éclatement et endommagement des conduites, D’où
la nécessité des filtres quelle que soit la source d’eau.

 Une fois que la différence de pression entre l’entrée et la sortie dépasse un certain seuil, On
fait un nettoyage (Contre lavage : inversement du sens de l’eau). Si le problème persiste
après contre lavage on ouvre les filtres et on les traite par l’acide (Nettoyage).

Le déclenchement du contre lavage se fait soit manuellement soit automatiquement.


Tous les filtres ont une durée de vie.

 Dans cette station il 5 pompes :


- 3 pompes pour irriguer les parcelles qui se trouvent à coté, parcelles de poirier et
d’olivier.
- 2 pompes pour le bassin de stockage, et pour d’autres stations.

 Anti-bélier : son rôle est d’amortir le choc lorsqu’on coupe l’eau sur les parcelles. (Un
dispositif qui permet d'amortir les ondes de choc provoquées par la fermeture d'une vanne
ou d'un robinet. Cette fermeture est généralement rapide et engendre une onde de choc
qu'on appelle « coup de bélier ».)

FERTIGATION
 La ferti-gation (on mélange l’eau et l’engrais) : Le nombre et le volume des bacs de stockage
dépend de l’autonomie voulue. Autonomie élevée  Grand Nombre de bacs  Grand
bâtiment  Investissement élevé.

 On met plusieurs bacs pour des raisons de compatibilité des engrais.


 Comment préparer la solution mère : On choisira les engrais selon 3 critères :
A- La nature d’eau

B- La compatibilité des engrais en solution mère


C- La solubilité des engrais
 On prépare la solution mère qui a une forte concentration puis on la stocke dans des bacs, et
avec un quitte d’injection on règle les quantités injectées de la solution mère, en injectant la
solution mère dans le réseau on obtient une solution fille qui va aller dans le système
d’irrigation. Généralement le pourcentage d’engrais dans la solution fille ne doit pas
dépasser 2 pour mille pour ne pas avoir une grande salinité.

REMARQUES :

 Cette station irriguer un certain nombre de parcelle comme celles du poirier.


 Dans un système d’irrigation on trouve plusieurs vannes.
 Lors de l’installation d’un projet d’irrigation il faut vérifier est ce que tous les goutteurs
débitent le même volume. (Uniformité).
 Il faut que la pression au dernier gouteur égale à 1 bar.
 Au niveau des filtres il y a des ventouses d’air pour se débarrasser de l’air.
 Aussi au niveau des vannes il y a toujours une ventouse d’air, pour chasser l’air des conduites
car il pourra créer des problèmes de cavitation et conduira par la suite à une obstruction des
conduites. Ces ventouses d’air appelées aussi purge ont un rôle dans la chasse d’air de
l’intérieur des conduites et lorsqu’on veut les nettoyer.
 La conduite la plus adaptée aux rosacées à pépins est la conduite en axe.
PARCELLE D’OLIVIER
 Les pompes de la station précédente refoulent l’eau à une autre station de tête qui
va s’occuper de la parcelle d’olivier.
 Dans cette petite station il y a aussi un système de filtration et un système d’injection
des engrais.
 Cette parcelle est constituée de 2 secteurs d’irrigation, chaque secteur contient un
nombre défini de vannes.
 Le choix du nombre des vannes est fonction de la superficie.
 Lors de l’installation d’un système d’irrigation il faut prendre plusieurs choses en
considération :
- La superficie de la parcelle.
- La topographie.
- La culture à installer.
 Dans cette parcelle il y a deux secteurs, et chaque secteur est constitué de 20 vannes.
 De la station de tête on a une canalisation qui sort puis des portes rompes et ensuite
des rampes qui portent les gouteurs.
 Les types des gouteurs sont nombreux.

Gouteur Autorégulant :

L’eau empreinte un circuit et à un moment donnée il passe sous une membrane, quand la
pression est grande la membrane se dilate vers le haut ce qui fait que la pression chute au
niveau du goutteur, (sans cette déformation il y aurait une grande pression au niveau du
gouteur ce qui augmenter son débit), Le gouteur suivant reçoit une pression inférieur à celle
du premier, mais cette pression est toujours supérieur à ses capacité don il y aura une
dilatation de la membrane, et ainsi de suite jusqu’au dernier gouteur.
Si les pertes sont importantes et la pression avec laquelle la pompe refoule l’eau est
insuffisante, alors on n’aura pas une pression de 1 bar au niveau du dernier gouteur.
Les pertes de réseau : il y a les pertes de charges linéaires (dépend seulement de la longueur
de la conduite et les parois de la conduite [rugosité interne], et des pertes de charges
singulières [les coudes …]
REMARQUE : Si on veut dimensionner le réseau, on commence par le gouteur le plus éloigné
et on calcule les pertes de charge au niveau des gouteurs, les pertes de charge linéaires, et
on remonte jusqu’aux portes rompes, les pertes de charges singulières au niveau des
coudes…etc. tout ça en tenant compte de la pente. (Pertes de charges négatives et
positives), on remonte jusqu’à la conduite de refoulement de la pompe, ensuite on
comptabilise les pertes au niveau de la pompe et on comptabilise l’effort que doit faire la
pompe pour pouvoir pomper l’eau de la source. A partir de là on a les caractéristiques du
réseau.
Les caractéristiques de la pompe doivent répondre aux exigences du réseau, et doit dépasser
un peu ces exigences (une marge de sécurité)

OLIVIER :

 Variété arbozana
 Variété Arbiqueen Variétés espagnoles
 Variété Coriniqui

 Il y a 3 types de système de conduite :

- EXTENSIF :
Dans les compagnes marocaines, 10 m entre les arbres avec des cultures
intercalaires.

- INTENSIF :
Les densités entre 380-600 plantes par hectare. [EL=5m | Ea=3m] ou (6,4) ou
(7,5).
On peut mettre toutes les variétés en intensif.
Les variétés marocaines et les variétés espagnoles.
Dans le domaine L’ouata on les récolte d’une façon semi-mécanique, avec des
vibreurs de tronc qui font vibrer le tronc et les fruits tombent sur une bâche de
récupération.
Les vibreurs de tronc nécessitent la main d’œuvre.
Le vibreur de tronc ne fait pas tomber toute la production (80%), il y a des
peignes électriques qui font la finition.
- SUPER INTENSIF :

Le nombre de plantes par hectare est très élevé, entre 1000-1600 plantes par
hectare, on adopte ce système pour les variétés les moines vigoureuses.
Les variétés marocaines HAOUZIA, MENARA, PICHOLINE MAROCAINE ne sont pas
adaptées à ce système.
Le super intensif est un mode de conduite d’une société, l’investissement est très
important, et les besoins en eau sont très élevés car les densités sont élevées.
En super intensif la récolte est totalement mécanisée, on utilise pour la récolte
des olives en super intensif on utilise les enjambeurs.
Ecartement= (Ea=1,35-1,50) ; (EL=4).
Les arbres entre les lignes ont une forme d’une haie, ce qui facilite la récolte pour
les enjambeurs, et avec ces machines on n’a pas besoin des enjambeurs, La
récolte de 500ha peut se faire par deux personnes.
L’objectif du super intensif est la mécanisation : la récolte est mécanisée, la taille
est mécanisée…
AVANTAGES de super intensif :

- La mécanisation (la main d’œuvre est devenue rare)


- Le retour sur investissement est rapide (la première production est à partir de la
3ème année après installation – 8ème année où il y a la pleine production)
- Le problème d’alternance est moins important pour les variétés étrangères par
rapport aux variétés marocaines.
INCONVENIENTS de super intensif :
- Problème de tuberculose (mais il n’affecte pas le rendement)
- La durée de vie d’un verger planté en super intensif est très limitée, il y a 3 ans
latente, à partir de la 4ème année la production commence, la 8ème année on a
pleine production, la 9ème 10ème 11ème année les rendements commencent à
chuter, à ce moment on doit faire le renouvellement de la parcelle. Soit par
l’arrachage des arbres soit par les techniques de la taille de rajeunissement (on
fait encore des essais sur ces techniques de rajeunissement).

REMARQUE : Avant d’adopter un mode de conduite (extensif-intensif-super intensif) il faut


penser toujours :
- Climat
- Ressources hydriques
ENJAMBEUR

ENJAMBEUR

Principe de fonctionnement des enjambeurs : il y a des mécanismes (des bras) qui font vibrer les
branches et les fruits tombent (sorte de peignes), ces fruits seront transportés par une bande
transporteuse vers une cuve de chargement.
VIBREUR DE TRONC

PEIGNE ELECTRIQUE
Principe de vibration : faire vibrer le fruit jusqu’à son arrachement, le fruit avec son pédoncule est
assimilé à une masse à ressort, si on le secoue il va vibrer avec un enregistrement sous forme d’une
sinusoïde amorti avec une même période donc la fréquence est la même (fréquence de résonance)
[La résonance est un phénomène selon lequel certains systèmes physiques sont sensibles à certaines
fréquences. Un système résonant peut accumuler une énergie, si celle-ci est appliquée sous forme
périodique, et proche d'une fréquence dite « fréquence de résonance »]

La machine doit coïncider la fréquence de vibration (de secoueur) avec la fréquence de résonnance
(de l’olive). Lorsque ces deux fréquences coïncident le fruit chute.
BASSIN DE STOCKAGE
Altitude : 260m par rapport au barrage.

 Une autre station de tête qui se trouve au niveau de ce bassin, et irrigue les parcelles
qui se trouvent à côté.
 Une partie de l’eau de ce bassin irrigue les grandes cultures (les céréales – Le colza).
 270ha des grandes cultures irriguées en pivot.
 Besoins en eau : Rosacées > Olivier > Grandes cultures.
 Pour chaque pivot il y a une pompe qui prend de l’eau du bassin de stockage et la
refoule vers le pivot pour irriguer les parcelles.
 La conception d’un bassin d’irrigation doit tenir compte des besoins des cultures dans
la période de pointe.
 Au niveau du pivot il y a une différence de débit, le débit est plus élevé en extrémité
qu’au centre.
 La partie proche du centre a un débit faible.
 La partie éloignée a un grand débit.
 Il y a un moteur qui fait rouler les roues.

Il y un tableau central qui


contrôle les pressions (des
buses) et l’électricité (contrôle
les moteurs des roues) Débit élevé
Vitesse des roues élevée

Débit faible
Vitesse des roues faible
 Dans le centre il y a un tableau central d’électricité qui contrôle les variations des
vitesses des roues, et un tableau central de pression qui contrôle les pressions au
niveau des buses.
 L’objectif : il faut que le débit soit le même en fonction de la vitesse.
Pour un même angle de déplacement on doit avoir la même quantité d’eau par unité
de surface.

REMARQUE :
La réussite de colza est très délicate, le lit de semence le plus fin possible.

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