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p. 98 - 116
https://www.nrt.be/fr/articles/trinite-humanite-du-christ-et-vision-de-gloire-chez-hans-urs-
von-balthasar-2079
qu’on ne voit pas bien ce qui, en dehors d’elle, pourrait avoir de l’intérêt), on
pourrait encore avoir dans le ciel une “joie accidentelle” grâce à l’humanité du
Christ» (ibid., p. 46-47).
6. Cf. La Gloire et la Croix. Les aspects esthétiques de la révélation, t. 1,
Apparition, Paris, Aubier, 1965 (désormais abrégé en GC I), p. 113; La Gloire et
la Croix. Les aspects esthétiques de la Révélation, t. 3, Théologie, 2, Nouvelle
Alliance, Paris, Aubier-Montaigne, 1975 (désormais abrégé en GC III/2), p. 244;
408; La Théologique, t. 2, Vérité de Dieu, Namur, Culture et Vérité, 1995
(désormais abrégé en TL II), p. 68; 136; 290; La Théologique, t. 3, L’Esprit de
vérité, Bruxelles, Culture et Vérité, 1996 (désormais abrégé en TL III), p. 432;
351; etc.
7. IRÉNÉE, Adver. Haer. IV, 6, 6 (DD IV, p. 370, n. 111; TL II, p. 70-71).
8. TL III, p. 437.
9. Ibid., p. 436; voir aussi p. 435.
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22. Balthasar cite IGNACE D’ANTIOCHE: «Une eau vive murmure en moi et
me dit: viens vers le Père» (Ad Rom. 7, 2), et NOVALIS: «Zum Vater wollen wir
nach Haus» (Sehnsucht nach dem Tode, Selig, 1945, I, p. 23) (TL III, p. 423). Le
Père est aussi le terme de l’histoire de l’humanité dans son ensemble (voir ibid.,
p. 427) et de la création tout entière (voir ibid., p. 423).
23. Voir tout particulièrement TL III, p. 423.
24. Ibid., p. 161. Balthasar cite ici littéralement S. BOULGAKOV, Le Paraclet,
Paris, Aubier, 1946, p. 142-143.
25. TL II, p.139, avec BONAVENTURE, Sent. I, 5, art. 4.
26. Respectivement: Pâques, le Mystère, Paris, Cerf, 19962 (désormais abrégé
en PM), p. 242; TL III, p. 430; 431; 433-434.
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32. «Ce qui surgit d’une liberté comme telle demeure mystère pour toute
autre liberté, parce que la raison suffisante de ce qui surgit ne peut se trouver
ailleurs que dans cette liberté même» (La Dramatique divine, t. 2, Les personnes
du drame, 1, L’homme en Dieu, Paris-Namur, Lethielleux-Culture et Vérité,
1986 [désormais abrégé en DD II/1], p. 224).
33. DD IV, p. 371. Balthasar poursuit: «Le processus trinitaire, au-delà des
notions de liberté et de nécessité, est toujours sans raison» (ibid.). Voir aussi TL
III, p. 431.
34. Voir DD IV, p. 365; 370; GC III/2, p. 250.
35. Voir TL III, p. 428-429.
36. Voir TL II, p. 93-94; DD IV, p. 368-369.
37. Voir DD IV, p. 369; TL II, p. 94.
38. Voir TL II, p. 69; 94.
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55. «Comme ardeur la plus intime de l’amour du Père et du Fils [l’Esprit] est
la connaissance la plus absolue de l’amour par l’intérieur. Comme produit, fruit
de cet amour, il est — en tant qu’amour — en même temps le témoignage objec-
tif du fait que cet amour se produit de toute éternité» (ibid., p. 236; voir aussi
p. 33s).
56. Cf. La Dramatique divine, t. 2, Les personnes du drame, 2, Les Personnes
dans le Christ, Paris-Namur, Lethielleux-Culture et Vérité, 1988, p. 149-151;
TL III, p. 298s.
57. GC III/2, p. 410.
58. Respectivement TL II, p. 20 et GC III/2, p. 409-410. «L’Esprit dirige
notre regard sur le Fils […]. Il ouvre nos yeux […] [Il permet] la vision du Fils
et […] la contemplation incessante de ce qui a été vu une fois» (TL III, p. 183;
voir aussi ibid., p. 184). Balthasar cite en ce sens IRÉNÉE: «Ni sans l’Esprit il
n’est possible de voir le Verbe de Dieu, ni sans le Fils on ne peut accéder au
Père: car la connaissance du Fils de Dieu, c’est par l’Esprit Saint qu’elle a lieu»
(ibid., p. 179 avec Epid. 7; SC 406, 93).
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66. GC I, p. 519.
67. TL III, p. 436; voir aussi TL II, p. 290; DD IV, p. 371.
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68. PM, p. 10. Voir aussi: «L’essence divine n’existe jamais que comme
“paternelle”, “filiale” et “pneumatique”» (TL II, p. 147-150, ici p. 148; cf. GC
III/2, p. 267).
69. Cf. THOMAS D’AQUIN, Somme contre les gentils, III, respectivement 51,
54, 55 et, de nouveau, 51.
70. «Il nous sera donné de contempler le Père, le Fils et l’Esprit divin des
yeux de notre esprit, renforcés d’une lumière divine, d’assister nous-mêmes de
très près pendant toute l’éternité aux processions des Personnes divines et d’être
comblés d’une joie très semblable à celle qui fait le bonheur de la très sainte et
indivisible Trinité» (Mystici corporis [DH 3815]). Cf. aussi le Décret pour les
Grecs du Concile de Florence (DH 1305) et Lumen Gentium 49.
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71. Cf., par exemple, THOMAS D’AQUIN, Somme contre les gentils, III, 53.
72. DD IV, p. 351; cf. aussi GC III/2, p. 250.
73. DD IV, p. 371. L’enseignement est fréquent chez Balthasar: voir GC
III/2, p. 234; 244; TL II, p. 162; TL III, p. 120-123; 202. Il rejoint par là une
autre thèse de l’article de K. RAHNER: «Éternellement, on ne verra le Père que
par [le Christ]. Et c’est justement comme cela qu’on le voit immédiatement, car
le caractère immédiat de la vision de Dieu n’est pas la négation de la médiation
éternelle du Christ comme homme» (art. cit. supra n. 4, p. 46).
74. A. VON SPEYR, Le Sermon sur la montagne, Méditations sur Matthieu 5-7,
coll. Le Sycomore (série Adrienne Von Speyr, 17), Paris, Lethielleux, 2001,
p. 199 (cité dans DD IV, p. 462-463).
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Conclusion