Le Francais en 3eme Exercices

M.
SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANÇAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-LOUIS
- GRAMMAIRE
LE
- ORTHOGRAPHE
- VOCABULAIRE
- CONJUGAISON
FRANÇAIS
- EXPRESSION ECRITE
EN 3ème
EXERCICES
M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANÇAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-LOUIS 1

M. SIDIBE – PROFESSEUR DE FRANÇAIS – FORMATEUR AU CRFPE DE SAINT-LOUIS

Exercices de grammaire
EXERCICE 1 :
Dites si la phrase est simple ou complexe.
1 - Les spectateurs applaudirent car ils ont bien joué. 2 - Il faudra bien que quelqu’un le
fasse ! 3 - Au bout d'un moment, la terre se mit à trembler. 4 - Il essaya de se rappeler ce
qu’on lui avait appris. 5 - Il avait travaillé durement et il fut récompensé. 6 - Il fallait agir
même malgré les grands risques. 7 - Il reprit sa marche à l'aveuglette. 8 - La brise entrant
par la fenêtre lui traçait un chemin de vent. 9 - Des meubles, qu’on ne fabrique plus depuis
le siècle dernier, ornaient le salon. 10 - L’itinéraire que parcourt l’invité pour aller chez la
jeune fille est jonché de lumières. 11 - Moussa a invité un de ses collègues de bureau et ami
en même temps chez elle. 12 - Le texte est composé de deux parties séparées par un blanc.
13 - Il se mit à chanter l’hymne national. 14 - Le directeur ne pouvait accepter qu’il vienne
toujours en retard. 15 - Dehors le soleil est ardent, mais la rue est devenue plus animée. 16
- Sur le champ la terre se mit à trembler. 17 - Etant trompé par cet homme, mon frère le
dénonça à la police. 18 - Il revint dans sa chambre et prit la montre qu’on lui avait offerte.
19 - Il rencontra le professeur allant chez le principal. 20 - Il fit les cent pas en lisant.
EXERCICE 2 :
Ranger les phrases suivantes phrases simples et phrases complexes
1 - Une seule idée était dans sa tête. 2 - Quand je pris congé de ma mère, j’éprouvai un
grand sentiment de tristesse. 3 - Quelques instants plus tard, le coup d’envoi fut donné. 4
- L’Afrique a beaucoup de cours d’eau qui peuvent irriguer les terres. 5 - Tous les fautifs
ont été sanctionnés. 6 - Ils ont fauté car ils n’ont pas respecté les règles. 7 - Le professeur
n’apprécie pas les retards. 8 - Sa mère travaille ardemment pour qu’il puisse avoir une bonne
éducation.
EXERCICE 3 :
Dites, pour chacune de ces phrases complexes, s'il s'agit de juxtaposition, de
coordination ou de subordination.
1 - Tu me racontes ton histoire, parce que tu l'as adorée. 2 - Le directeur entre, il parle à
la classe, il ressort au bout de quelques minutes. 3 - Les guides partaient avec les touristes
et ils revenaient toujours le soir. 4 - Lat Dior, qui est le héros national, est mort à Dékheulé.
5 - Sa fille ne sera pas contente, car elle ne veut pas être mariée contre son gré. 6 - La
cérémonie sera un succès, mais il sera d'abord un succès pour Fatou. 7 - Les Lions ont imposé
leur jeu, ils ont séduit le public. 8 - Le public a bien apprécié parce qu’ils ont bien joué. 9 -

Il se résigna à accepter les conditions qui lui étaient imposées. 10 - C'est à l'issue de la
dernière épreuve qu’il est déclaré admis.
EXERCICE 4 :
A partir des phrases simples, reconstituez une phrase complexe au moyen de la
coordination ou de la subordination
1 - Moussa n’est pas venu à l’école ce matin ; il est malade. 2 - Fatou va à la foire ; elle ne
pourra pas venir à la fête. 3 - Demain, dès l’aube, je partirai ; je sais que tu m’attends. 4 -
Il était très pauvre ; il avait payé les factures. 5 - Ces élèves ont bien travaillé ; ils sont
récompensés. 6 - Moussa et Ibrahima ont triché ; ils ont été sanctionnés. 7 - Travaillez
davantage. Vous réussirez. 8 - Il est venu à la fête ; il ne devait pas y participer. 9.
J’abandonnai. Je n’en pouvais plus. 10 - Il dit des sottises. Vous l’écoutez. 11 - Vous avez
raison. Je retire ce que j’ai dit. 12 - Il n’est pas venu. Il est malade. 13 - Le vent se lèvera ;
ces oiseaux s’envoleront. 14 - Je n’ai pas pris de vacances. Le temps me faisait défaut. 15 -
Il fait tout pour prendre le bus de 8h ; il n’arrive pas en retard. 16 - Il a roulé très vite. Il
a eu un accident. 17 - L’homme avait disparu à cet endroit ; le chien y est revenu. 18 - Elle a
mangé des mangues ; elles n’étaient pas mûres. 19 - Mon père a acheté cette voiture ; elle a
coûté cher. 20 - Il n’a pas eu une bonne note ; il se demande pourquoi.

EXERCICE 1 :
Ponctuer correctement les textes suivants
1. « Mais par-dessus leurs discours d’année en année une civilisation métisse s’organisait
n’obéissant qu’aux lois de la lutte pour la vie. » (Ousmane Socé Diop, Karim)
2. « A Saint-Louis l'élément mulâtre se distingue nettement de l'élément noir on dirait les
immigrants d'une race d'aristocrates déchus vivant dans un perpétuel effort pour en
imposer à leur entourage les nègres. » (Abdoulaye Sadji, Nini)
3. « La maison de Nini est située au bord du Petit-Bras du fleuve à Saint-Louis du Sénégal
elle fait partie d’un groupement de masures toutes vieilles toutes lézardées qui se tiennent
s’appuient les unes aux autres dans un suprême élan de solidarité. » (Abdoulaye Sadji, Nini)
4. « Je sentais que je n’étais moi-même qu’un voyageur mais une voix du ciel semblait me
dire Homme, la saison de ta migration n’est pas encore venue attends que le vent de la mort
se lève alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. »
(François René de Chateaubriand, René)
5. « Et les hommes déboulèrent ensuite deux mille furieux des galibots des haveurs des
raccommodeurs une masse compacte qui roulait d'un seul bloc serrée confondue au point
qu'on ne distinguait ni les culottes déteintes ni les tricots de laine en loques effacés dans
la même uniformité terreuse. » (Emile Zola, Germinal)
6. « On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs sauvez-la sauvez-la ne la
quittez pas. » (Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie)
7. « Où vais-je Je ne sais mais je me sens poussé
D’un souffle impétueux d’un destin insensé
Je descends je descends et jamais ne m’arrête. » (Victor Hugo, Hernani)
8. « Certes Golo le chef de la tribu des singes avait un peu exagéré en visitant cette nuit-là
le champ de pastèques de Demba. » (Birago Diop, Les contes d’Amadou Koumba)
EXERCICE 2 :
Trouver les bonnes ponctuations de ces textes
1. « Dans la plaine rase sous la nuit sans étoiles d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre
un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou dix kilomètres de pavé
coupant tout droit à travers les champs de betteraves devant lui il ne voyait même pas le
sol noir et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de
mars des rafales larges comme sur une mer glacées d'avoir balayé des lieues de marais et
de terres nues aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel le pavé. » (Emile Zola, Germinal)
2. « Jadis vivaient au ciel à une époque dont nulle mémoire n’a souvenance trois jeunes gens
dont les seules préoccupations étaient les jeux et les distractions de toutes sortes
L’un qui portait le nom d’Orilééméré était le fils de la nymphe Ijà le second Oriseeku était
la progéniture d’Ogun le belliqueux dieu du fer et de la guerre quant au troisième Afuwapé
ou plus rapidement dit Afwapé il avait pour père Ifa Obarisha le prince de tous les Orishas
dieu de la sagesse et de l’intelligence. » (Louis Camara, Le choix de l’Ori)
3. « Je vois, monsieur Perrin dit-elle que vous vous moquez de moi je ne suis peut-être pas
une Blanche mais je ne me marierai jamais avec un nègre serait-il président de la République
C’est votre droit le plus absolu mademoiselle Nini répond Perrin je m’excuse d’ailleurs de
vous dire le fond de ma pensée sur une question qui ne regarde que vous et N’Diaye Matar
Oh je ne suis pas du tout vexée vous savez je suis simplement étonnée que vous ayez l’air
d’admettre le principe de mon mariage avec un nègre
Mea maxima culpa dit Perrin pour clore l’entretien je suis prêt à faire chorus avec vous pour
proclamer partout et à haute voix que ce nègre est un rustre un inconscient un fou
Oh je suis assez grande pour le remettre toute seule à sa place et je vous assure qu’il
n’aura pas envie de recommencer avec une autre. » (Abdoulaye Sadji, Nini)

EXERCICE 1 :
Dites si la figure de style employée dans chaque phrase est une métaphore, une
comparaison ou une personnification.
1 - Tu es un ange. 2 - Tes yeux, qui rappellent ceux d’une biche, sont ravissants. 3 - La lune,
comme un point sur un i, resplendit dans toute la campagne 3 - La bouilloire chantait dans la
cuisine. 4 - Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose. 5 - Tu ressembles à un ange. 6 -
Tu es le soleil de ma vie. 7 – La douceur de tes mains était pareille à celle des prairies
caressantes. 8 - La lune nous souriait d'un air malade. 10 - La vie ressemble à un chemin qu’il
faut emprunter. 11 - Un lapin riait au soleil. 12 - Ses cheveux sont semblables à une rivière.
13 - Sa chevelure me parlait d'un autre monde. 14 - Tes mains sont des prairies caressantes.
15 - Tes yeux sont noirs comme le plumage d'un corbeau. 16 - L'arbre me regardait du haut
de ses cent ans. 17 - La tristesse en moi monte comme la mer.
EXERCICE 2 :
Dites si la figure de style employée dans chaque phrase est une métaphore ou une
métonymie
1 - Les cols bleus envisagent de faire la grève. 2 - C’est une vraie bombe, cette histoire. 3 -
Il a fini son assiette en un temps record. 4 - Ils ont baissé les bras devant l’apathie générale.
5 - Elle est entrée dans un café. 6 - Il est en train d’écouter Bob Marley. 7 - C’est l’enfer
dans cette pièce. 8 - Ce coup-franc est pour un pied droit. 9 - Vous avez choqué les oreilles
pudiques. 10 - Elle l’a foudroyé du regard.
EXERCICE 3 :
Identifiez la figure contenue dans chaque phrase (l’expression dans laquelle elle se
trouve est parfois soulignée)
1 – Le quadruple ballon d’or est convoité par beaucoup de clubs. 2 – D’une main d’acier, il a
terrassé son adversaire. 3 - Il a écouté Omar Pène toute la soirée. 4 - Peu à peu, la brume
se dissipa sous l’action des rayons solaires. L’astre radieux débordait de l’horizon oriental.
La mer s’enflamma sous son regard comme une traînée de poudre. (J. Verne, Vingt mille
lieues sous les mers) 5 - La vieille maison penchait un peu, il est vrai, et tendait le
ventre aux passants ; elle portait son toit incliné sur l’oreille. (Jules Verne, Voyage au
centre de la terre) 6 - Un marin n’éprouve point la même chose pour la mer. Elle est souvent
dure et méchante c’est vrai, mais elle crie, elle hurle, elle est loyale, la grande mer ; tandis
que la rivière est silencieuse et perfide. (Guy de Maupassant, « Sur l’eau ») 7 - Il a lu tous
les Senghor. 8 – Cet arbre robuste et jeune/Cet arbre là-bas/C’est l’Afrique… (David Diop)

9 – Il s’occupe de cet enfant comme il le ferait pour son propre fils 10 - La Maison
Blanche pense qu'il faut agir.
EXERCICE 4 :
Identifiez la figure de style contenue dans chaque phrase puis construisez à côté de
chacune d’elle une autre phrase contenant la même figure de style.
1 - La mer, rauque chanteuse, faisait entendre sa voix. 2 - Cet homme est petit par se taille,
grand par son esprit. 3 - Pour le poète David Diop, les colonisateurs sont des conquérants
aux yeux d’acier. 4 - Tel père, tel fils. 5 - Je me brûle et me noie. 6 - L'haleine glacée de la
nuit vint lui souffler au visage. 7 - Son regard est pareil au regard des statues. 8 - La rue
assourdissante autour de moi hurlait. 9 - La beauté de cette horreur conviendrait à un
artiste peintre. 10 - Ici le soleil pense tout haut, c'est une grande lumière qui se mêle à la
conversation.

EXERCICE 1 :
Indiquer la fonction du mot ou groupe de mots souligné.

1. Pour ne pas être en retard, Michel court. 2. Quand il vient chez moi, mon cousin apporte
toutes ses affaires. 3. Moussa est allé au tableau pour corriger l'exercice. 4. Sa mère n'a
pas voulu faire la vaisselle hier soir. 5. Parce qu'elle l'aide à faire ses devoirs, sa sœur a
beaucoup de travail. 6. Le vendeur lui conseillait le plus grand puisqu'il lui allait mieux. 7.
L'école est bien nettoyée cette année. 8. Les prix de l'essence sont élevés au Sénégal. 9.
Demain, nous avons un rendez-vous important. 10. Depuis les derniers contrôles, mes parents
sont fiers de moi.
EXERCICE 2 :
Indiquer la nature et la fonction des mots soulignés.
1. La tabaski est une fête musulmane. 2. La tabaski est une fête musulmane. 3. Elle se permet
beaucoup de caprices de jeunesse. 4. Elle se permet beaucoup de caprices de jeunesse. 5.
Elle se permet beaucoup de caprices de jeunesse. 6. La protection de la nature est une
priorité vitale. 7. La lecture de cet ouvrage m’ servi. 8. Le baobab, un arbre imposant, qui ne
laisse personne indifférent, pousse dans beaucoup de savanes. 9. Le baobab, un arbre
imposant qui ne laisse personne indifférent, pousse dans beaucoup de savanes. 10. On entend
les oiseaux chanter sur les arbres. 11. On entend les oiseaux chanter sur les arbres. 12. En
ce jour de l’an 2013, les gens s’envoient beaucoup de vœux. 13. En ce jour de l’an 2013, les
gens s’envoient beaucoup de vœux. 14. Ils se sont exposés à des radiations. 15. Il pleut
depuis quelques minutes. 16. La rue, une des plus passante, grouillait. 17. Les élèves se
comportent en vrais responsables. 18. Je les ai laissés sages. 19. Entre les branches fleuries
du cerisier, j'aperçois le fleuve. 20. Entre les branches fleuries du cerisier, j'aperçois le
fleuve. 21. Les chants des oiseaux le laissent indifférent. 22. Prudemment, il a arpenté les
rues de la ville. 23. Il est nécessaire de nettoyer les lieux. 24. Il est nécessaire de nettoyer
les lieux.
EXERCICE 3 :
Indiquer la nature et la fonction (si elles en ont une) des propositions soulignées.
1. Je pense beaucoup à mes enfants. 2. Il est nécessaire que je parte. 3. Etudiez afin que
vous puissiez réussir ! 4. Je suivrai qui partage mes idées. 5. Je souhaite que la fête
réussisse. 6. J'étudie bien que je sois fatiguée. 7. J'ai visité le pays dont vous m'avez parlé.
8. La vérité est que ce test est assez difficile. 9. « Etes-vous sages », demanda-t-il ? 10.
J'aurai vite fini si vous m'aidez. 11. Suivons Moussa qui connaît la route. 12. Je désire qu'il

parte immédiatement. 13. Qui veut réussir doit travailler. 14. Comme tant d'autres l'ont
fait, étudiez les langues. 15. C'est à quoi je pense depuis longtemps. 16. Je partirai dès qu'il
sera revenu. 17. Il a regardé les enfants courir dans la cour. 18. Son directeur étant très
regardant, il fait beaucoup attention.
EXERCICE 4 :
Indiquez le sujet de chaque verbe, en précisant sa nature
1. A l'horizon montait une fumée grise. 2. Tu as mal fermé le volet, qui a battu toute la nuit.
3. A quoi sert de se plaindre quand on ne peut pas faire autrement ? 4. Freiner brusquement
est imprudent sur l’autoroute. 5. Qui commet une faute sera sanctionné. 6. Qui a cassé le
vase du salon ? 7. Celui-ci fera l'affaire. 8. Sur une branche chantait un oiseau. 9. Vous
voulez me raconter vos ennuis ? Les miens me suffisent ! 10. Que celui qui ne s'est jamais
trompé lève la main ! 11. Crier n'est pas chanter. 12. On a beau tout lui expliquer, rien n'y
fait.
EXERCICE 5 :
Mettez les phrases suivantes à une tournure impersonnelle et indiquez les sujets
grammaticaux (apparents) et logiques (réels) obtenus
1. Deux bocaux seulement de cette excellente confiture nous restaient. 2. S'assurer de la
qualité des graines à vendre serait nécessaire. 3. Un jour arrivera où son innocence sera
reconnue. 4. Une drôle d'histoire lui est arrivée. 5. Un épais brouillard s'étendait sur la
région.
EXERCICE 6 :
Cherchez tous les mots ou groupes qui sont attributs ou appositions dans les phrases
suivantes (indiquez leur fonction précise)
1. Les villes de Dakar et de Ziguinchor abriteront les rencontres qui sont les plus
importantes. 2. Le nouveau professeur, encore tout jeune, tenait la classe avec une grande
autorité. 3. Mody n'avait pas l'air d'un mauvais garçon, mais certains le tenaient, à tort sans
doute, pour un voyou, à cause de ses tenues excentriques. 4. Cette rue, sombre et mal
entretenue, passe pour un vrai danger. 5. Ce garçon, mon ancien adversaire en athlétisme,
est devenu mon ami ; je le considère même comme un frère. 6. Il s'appelle Mohamed, mais
on l'appelle Grand. 7. L'école n'est pas restée longtemps le lieu de rencontre des
compétitions.
EXERCICE 7 :
Relevez les attributs en précisant leur fonction exacte
1. Notre maire a été élu au Conseil économique et social. 2. Notre maire a été élu député aux
dernières élections législatives, mais il n'a pas été maintenu comme président du conseil
régional. 3. Cet homme est un excellent entraineur de football, qui a fait de bien des joueurs

de véritables vedettes. 4. Grand-père est dans la cour ; va le voir si tu veux, mais il n'est
pas de très bonne humeur, 5. Il regarde une télé mal éclairée. 6. Il le prend pour son propre
père depuis qu’il lui a rendu ce grand service. 7. Vous êtes tout triste, tout froissé ! On vous
aurait pris pour un clochard. Si vous ne donniez pas tant d’importance aux rumeurs, on ne
vous prendrait pas pour ce que vous n’êtes pas.
EXERCICE 8 :
Cherchez les compléments déterminatifs (du nom, de l'adjectif...) dans le texte suivant
et donnez leur fonction précise
Du dépôt d'essence s'élevait un panache de fumée grise. La sirène des pompiers hurlait sans
discontinuer. Déjà les rues voisines de la raffinerie étaient noires de monde. La foule était
impatiente d'assister à une catastrophe de première grandeur.
Comme il était extrêmement dangereux de rester à proximité immédiate des réservoirs de
carburant qui pouvaient exploser à tout moment, le capitaine des pompiers fit évacuer la rue
et toutes celles du centre industriel ; las de cette curiosité malsaine, il fit établir en outre
un cordon de sécurité. Bien lui en prit : un quart d'heure plus tard, un réservoir d'essence
explosait, soulevant des flammes hautes de plusieurs mètres.
EXERCICE 9 :
Faites des phrases contenant un COD ou un COI avec verbes suivants ; précisez si le
verbe est transitif direct ou indirect ou s’il est tout simplement intransitif
- sourire - briller - confier - tinter - tomber - remuer - octroyer - fonctionner - ressembler-
se servir - manquer
EXERCICE 10 :
Cherchez les compléments circonstanciels et donnez leurs fonctions.
1. Dix minutes plus tard, les élèves entrèrent dans la cour de l’école, puis, en silence, tirèrent
du fond de leurs sacs des drapeaux blancs. 2. Dans cette école sont formés les plus hauts
cadres du pays. 3. C'était une grande bête ! Elle vint droit sur moi, d'un bond rapide et
puissant. 4. Il cassa à coups de marteau du charbon qu'il étala sur toute la largeur de la
grille. (Emile Zola) 5. Un seul d'entre eux avait réussi le concours avec brio. 6. La pêche en
question est celle que l'on pratique avec un petit filet dans les flaques d'eau claire que la
mer laisse entre les rochers. 7. L’homme leur paraissait haïssable en raison de son esprit
trop subtil. 8. Voyez si vous pourrez vous lever tous les matins avec plus de volonté que vous
n'en aviez la veille. (Balzac)
EXERCICE 11 :
Donnez la fonction des adjectifs soulignés
1. La grande rue était si déserte ce matin-là que le village semblait abandonné. 2. Nous
revînmes harassés de notre randonnée. 3. Surpris en plein mensonge, Moussa se tut en se

mordant les lèvres. 4. Les roches, un peu étroites par la base, s'étaient facilement abattues.
(Flaubert) 5. Elle acheté une voiture aussi vieille que celle qu’il a vendue. 6. Il retrouva avec
attendrissement ses vieilles affaires depuis longtemps inutilisables. 7. La tension nerveuse
rendait sa voix rauque et sa respiration haletante. 8. Cette femme avait toujours vécu
insouciante et joyeuse parce qu'elle avait toujours cru la jeunesse éternelle. 9. Ce garçon
maladroit fit une entrée bruyante et remarquée. 10. La ville s'étendait au-dessous de moi,
illuminée par un soleil étincelant.

EXERCICE 1 :
Dans les phrases suivantes, employez l’article défini ou l’article indéfini et justifiez
votre choix
1. ………….. professeur d’histoire de mon fils organise ………..… sortie à Gorée. 2. ………….. élèves
se sont portés volontaires pour ………….. exposés que j’avais proposés. 3. ………. homme est
venu te voir ce matin. 4. ………….. livres sont sur ………….. table ; ils peuvent les reprendre. 5.
…………..car en question est arrivé à destination.
EXERCICE 2 :
Employez dans chacune des phrases suivantes les adjectifs démonstratifs qui
conviennent.
1. Je prendrais bien un petit morceau de ………….. tarte. 2. ………….. gâteaux sont délicieux. 3.
L’école a dû refuser l’admission de ………….. élève. 4. La toiture de ………….. maison est en bien
piteux état. 5. Il voudrait que je le laisse tout faire lui-même. A mon avis ………….. idée est
mauvaise.
EXERCICE 3 :
Complétez les phrases suivantes par l’adjectif indéfini qui vous semble convenir.
1. Je ne connais…………..autre façon de procéder. 2. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter
car…………..solutions se présentent à nous. 3. …………..citoyen doit respecter les institutions de
la république. 4. Le surveillant a dit que…………..élève absent devra amener une justification.
5. Ils ont fouillé partout mais………...objets seulement ont été retrouvés.
EXERCICE 4 :
Dans les phrases suivantes, distinguez les adjectifs numéraux, les adjectifs exclamatifs
et les adjectifs indéfinis.
1. Nul bruit ne venait perturber toutes ses soirées. - 2. Il a fait mille voyages fascinants. -
3. Je ne connais aucune destination susceptible de te satisfaire entièrement. - 4. Quelle
agréable soirée nous avons passée ! - 5. Chaque citoyen doit faire son devoir.
EXERCICE 5 :
Analysez les mots soulignés dans ces deux textes
- TEXTE 1 :
« Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un
présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d’en jouir aussitôt qu’il jouit
de la raison. Si la nature a établi quelque autorité, c’est la puissance paternelle ; mais la

puissance paternelle a ses bornes ; et dans l’état de nature elle finirait aussitôt que les
enfants seraient en état de se conduire. ». (Denis Diderot, « Autorité politique »)
- TEXTE 2 :
« La tornade qui annonce le grand hivernage de notre peuple est arrivée avec les étrangers,
gens des Diallobé. Mon avis à moi, Grande Royale, c’est que nos meilleures graines et nos
champs les plus chers, ce sont nos enfants. (Cheikh Amidou Kane, L’aventure ambiguë, 1961)
EXERCICE 6 :
Complétez ce texte par les déterminants qui conviennent.
……….fin du monde a été annoncée pour 2012. Beaucoup de gens ont cru en cette théorie
et……….individus sont même allés jusqu’à faire……….provisions de vivres et d’eau. ……….naïveté
que de penser qu’………. fin du monde laisserait……….vivants sur terre ! Franchement,
……….personne normale croirait à cette ineptie ?……….individu devrait savoir ce que signifie
la fin du monde. Quand on dit « fin du monde », cela signifie qu’………être qui vit sur terre ne
sera épargné.

EXERCICE 1 :
Donnez la nature et la fonction des mots ou expressions soulignés
La maison de Nini est située au bord du Petit-Bras du fleuve à Saint-Louis du Sénégal. Elle
fait partie d’un groupement de masures toutes vieilles, toutes lézardées, qui se tiennent,
s’appuient les unes aux autres dans un suprême élan de solidarité. Rien ne l’embellit plus
depuis cinquante ans. Elle a pris le ton gris de toutes ces maisons de Saint-Louis qui
s’effritent, se désagrègent dans une hautaine vieillesse. Vue dans la nuit, elle semble morte.
La lumière, camouflée par un système de stores en nattes du pays, n’a même pas la force de
filtrer à travers les persiennes constamment fermées. Malgré sa jeunesse et sa bonne
volonté, Nini n’a pas réussi à mettre de la vie dans ce repaire plein de souvenirs. On y trouve,
sous une épaisse couche de poussière, des fauteuils modèle 1800, de petites tables garnies
de velours, des chaises mutilées, des armoires en ruine.
EXERCICE 2 :
Transformez chaque phrase en lui ajoutant un complément du nom, une apposition, une
épithète et une subordonnée relative (chaque phrase sera donc réécrite quatre fois)
Exemple : Les délégués sont revenus.
- complément du nom : Les délégués des travailleurs sont revenus.
- apposition : Satisfaits, Les délégués sont revenus.
- épithète : Les vrais délégués sont revenus.
- subordonnée relative : Les délégués qui étaient envoyés sont revenus.
1. Les élèves ont reçu leurs récompenses. 2. Les supporteurs ont été plus calmes que
d’habitude. 3. Ils ont fabriqué machine. 4. L’Afrique se doit de réagir.5. On a pu avertir les
populations.
EXERCICE 3 :
Complétez les phrases suivantes en s’appuyant sur les indications entre parenthèses
1. Une grande demeure, ……… (apposition), occupe toute la partie ouest de la surface. 2. Des
meubles,……… (subordonnée relative) sont exposés tout au long de la corniche. 3. Le salon
est orné de……… (épithète) tableaux……. (subordonnée relative)4. Des pots……… (complément
de nom) et des meubles……… (complément de nom) sont exposés à la foire. 4. Puis,……..
(apposition), elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, les yeux……… (épithète). 5. Cette
salle,………. (apposition), abritait les réunions………. (complément de nom). 6. Il y a une
profusion de choses.............. (deux épithètes juxtaposées)……........... (subordonnée relative)

la chambre. 7. Dans un angle est placée une armoire …….… (épithète)..….. (subordonnée
relative) à garder les objets récupérés. 8. Le jardin est recouvert de plantes ……….
(épithète). 9. ……… (apposition), le vieillard fume sa pipe et raconte aux enfants les
détails………. (complément de nom). 10. Tout cela brille sous la lumière ………. (épithète) d’un
projecteur………. (subordonnée relative) comme le soleil. 11. Dans cette école, ……..
(apposition), on a formé beaucoup de cadres ……… (épithète). 12. Entre les fauteuils se
trouvent des tables …….. (épithète) ……. (subordonnée relative) à quelque chose.

EXERCICE 1 :
Remplacez le mot souligné par un pronom ou un déterminant possessif, afin d’éviter la

répétition.
Le tigre aime chasser la nuit. Le tigre reste longtemps caché avant de sauter sur la proie du
tigre. Le pelage du tigre est brun et blanc, rayé de noir. Le tigre est un animal en voie de
disparition ; il faut protéger le tigre. Des chasseurs veulent tuer le tigre pour la fourrure
du tigre.
EXERCICE 2 :
A partir des éléments fournis dans ce tableau, écrivez un texte documentaire qui donne
des informations sur l’animal.
Le Mandarin
- oiseau facile à élever.- animal peu encombrant.- se reproduit bien en cage.- mesure
environ 10 cm.- a un plumage gris cendré avec de petites pointes de blanc.- se nourrit
surtout de graines.- a besoin d’eau ; - plante une plume devant l’entrée de son nid au
moment de la ponte.
EXERCICE 3 :
Relevez tous les mots (noms et pronoms) et expressions qui désignent le groupe nominal
souligné. Donnez ensuite la nature et la fonction de chacun d’eux.
« J’ai retrouvé le régisseur de prison en train « d’apprendre à vivre » à deux nègres
soupçonnés d’avoir volé chez Janopoulos ; en présence du patron du Cercle Européen, M.
Moreau, aidé d’un garde, fouettait mes compatriotes. Ils étaient nus jusqu’à la ceinture ; ils
portaient des menottes et une corde enroulée autour de leur cou et attachée sur le poteau
de la « place de bastonnade » les empêchait de tourner la tête du côté d’où leur venaient
les coups.
C’était terrible. Les nerfs d’hippopotame labouraient leur chair et chaque « han » me
tenaillait les entrailles. M. Moreau, échevelé, les manches de chemise retroussées,
s’acharnait sur mes pauvres compatriotes avec une telle violence que je me demandais s’ils
sortiraient vivants de cette bastonnade. Mâchonnant son cigare, le gros Janopoulos lançait
son chien contre les suppliciés. L’animal mordillait leurs mollets et s’amusait à déchirer leur
fond de pantalon. » (Ferdinand Oyono, Une vie de boy)
EXERCICE 5 :

Le texte suivant comporte trois personnages ; dites à quel personnage renvoie chacun
des mots soulignés.
La semaine dernière, en me rendant à l’improviste à l’école, je trouvai sur mon chemin
Moussa.
Il était plongé dans une grande conversation avec un homme d’un certain âge. J’allai me
retirer lorsque Moussa m‘arrêta d’un geste.
« Vous ne pouviez pas mieux tomber, Mody ! me dit-il gaiement. Monsieur Ndiaye, reprit-il
en se retournant sur son interlocuteur, puis-je vous présenter mon ami Mody ? »
Alors le visiteur se tourna vers moi avec un sourire modeste, visiblement ravi d’avoir été
présenté par mon ami.

EXERCICE 1 :
Indiquez si la phrase est active ou passive

1. Nous étions retenus par notre curiosité. 2. La lettre était partie par la poste, le mois
dernier. 3. Mon père était convoqué par le premier ministre. 4. Sa gourmandise lui était
souvent reprochée. 5. L'arbre qui nous gênait était mort depuis longtemps. 6. L'entrée de
l'immeuble était toujours surveillée. 7. Les pommes étaient tombées à cause du vent. 8. La
lumière était restée allumée dans le couloir. 9. La nouvelle était annoncée dans les journaux.
10. Le loup s'était mis à bondir parmi les vaches. 11. Mon père était déjà revenu de la banque.
12. Mes parents n'étaient jamais allés au Maroc. 13. La pièce était présentée par Amadou.
14. Le refrain était chanté par Coumba. 15. Le train était arrivé depuis une heure déjà. 16.
L'entrée de l'école était surveillée par Jean. 17. La voiture verte était conduite par le
chauffeur. 18. Les enfants étaient sortis vers 14 heures. 19. A huit heures, papa n'était pas
encore rentré. 20. Le courant était coupé deux fois dans la matinée.
EXERCICE 2 :
Ecrivez les phrases à la forme passive
1. Les villageois abandonneront les maisons. 2. La fumée obscurcissait le ciel. 3. Les
sauveteurs avaient évacué les populations menacées. 4. Les volcanologues étudiaient
l'éruption. 5. La lave du volcan enrichira le sol. 6. Les coulées de lave avaient abattu et brûlé
les arbres. 7. L'explosion aura pulvérisé le bouchon de lave. 8. Les savants et les techniciens
installèrent des appareils de mesure. 9. Les volcans causeront encore bien des catastrophes.
10. Moussa achètera une belle feuille de papier à lettres. 11. Son père lui a corrigé le
brouillon de sa réponse. 12. Sa mère postera la lettre quand elle ira au marché. 13. Le copain
de Moussa avaient lu ces mots avec attention. 14. Ibrahima a envoyé une réponse un peu plus
tard. 15. Tous les jours, le directeur reçoit les délégués. 16. Les autorités leur avaient payé
leurs primes. 17. On a vendu les marchandises à un très bon prix. 18. La police arrêtera les
voleurs un jour ou l’autre. 19. Le vent violent arracha beaucoup d’arbres. 20. Ces élèves
avaient reçu des félicitations. 21. On aura donné des récompenses aux meilleurs élèves. 22.
Les voleurs ont tout emporté.
EXERCICE 3 :
Ecrivez les phrases à la voix active
1. Avant chaque match, les mêmes conseils sont toujours répétés par l'arbitre. 2. Les tickets
seront distribués par le chauffeur dans le bus. 3. A l’opéra, les mêmes chansons étaient
toujours reprises. 4. Les toits ont été couverts par la neige qui est tombée cette nuit. 5. La

sauce de salade est faite avec de l'huile. 6. Le but adverse fut assailli par nos attaquants.
7. L’élève responsable est alors renvoyé chez lui par le directeur. 8. Le mariage de Moussa
et de Fatou sera célébré un peu plus tard. 9. La pièce était parfois encombrée par le matériel
des techniciens. 10. Les acteurs sont éblouis par la lumière des projecteurs. 11. Les décors
sont construits et installés sur le plateau par les menuisiers. 12. Un satellite construit au
Japon a été emporté par la fusée. 13. Désormais, des instruments beaucoup plus
perfectionnés seront utilisés. 14. Les naufragés seront récupérés dans la mer par des
hélicoptères. 15. Un trou a été creusé avec ses pattes par l’animal. 16. Le matériel qui sera
emporté par les voleurs ne sera pas retrouvé. 17. Aujourd'hui, les poissons rares de la mer
sont protégés. 18. Le message était bien compris par ceux qui étaient prévenus.
EXERCICE 4 :
A) Mettez les phrases à la voix passive :
1. Ses parents l'avaient un peu trop vite considérée comme une fille très intelligente. 2. Les
troupes de la CEDEAO auront déjà, au lever du jour, franchi les premières lignes de
fortification. 3. On a sans doute récompensé, lors de cette cérémonie, les meilleurs élèves.
B) Mettez les phrases à la voix active :
1. Un certain nombre d'erreurs auraient été décelées par hasard dans les comptes de
l'entreprise. 2. Le chef de service avait déjà été suspendu de ses fonctions pour faute grave
par la direction générale. 3. Apparemment, les billets ont été vendus plis tôt que prévu.
C) Mettez la subordonnée relative à la voix passive dans les phrases suivantes :
1. Les nouvelles qui ont enthousiasmé la population étaient malheureusement fausses. 2. Le
communiqué que la Présidence envoya aux journaux laissa les lecteurs insatisfaits.
EXERCICE 5 :
Pour chacune des phrases suivantes, relevez tous les verbes et indiquez leur voix.
Ensuite mettez les verbes actifs à la voix passive et réciproquement quand c'est
possible ; sinon, indiquez « impossible » pour le verbe concerné.
1. Une lettre recommandée a été apportée par un commissionnaire spécial. 2. Le nouveau
patron aura bientôt renouvelé toute l'organisation des bureaux, qui semblaient un peu
vétustes. 3. Cet ingénieur était très bien considéré de ses supérieurs. 4. La ligne de chemin
de fer sera bientôt supprimée. 5. Nous avons été prévenus de son mariage par un beau matin
d'avril. 6. Ce grand savant était très estimé de tout le monde. 7. Cette statue a été édifiée
par un jour de grand vent, et elle est restée un peu tordue. 8. Quand j'aurai été payé, je
viendrai régler mes dettes. 9. Ce gourmand aura mangé en fin de compte tous les gâteaux
qui restaient. 10. Les lignes électriques seront un jour remplacées par des câbles enterrés.

EXERCICE 1 :
Mettez ces phrases à la forme impersonnelle à chaque fois que c’est possible ou bien
vous employez le même verbe dans une autre phrase à la forme impersonnelle.
1. Une voiture manque le virage. 2. Des pièces manquent dans la maquette. 3. Des monstres
existent dans ce lieu d. 4. Les monstres existent. 5. De nouveaux élèves arrivent tous les
jours. 6. Le nouvel élève arrive demain. 7. Un miracle va se produire. 8. Cette découverte
produira des effets catastrophiques. 9. Elle paraît satisfaite de cette réponse. 10. Plusieurs
nouvelles revues paraissent chaque année.
EXERCICE 2 :
Mettez à la forme impersonnelle les phrases suivantes.
1. Tromper son prochain n'est jamais permis. 2. Le travail est nécessaire. 3. Bien des choses
se passent autour de nous sans que nous en doutions. 4. Un inspecteur est venu pour visiter
l'école. 5. Le départ est dangereux. 6. On admet aujourd'hui que d'autres planètes peuvent
être habitées. 7. Se taire vaut mieux que trop parler. 8. La chasse des petits oiseaux est
heureusement interdite. 9. Pas un sou ne vous reste de toute cette somme ! 10. Des milliers
de réfugiés sont arrivés. 11. L'écriture est utile pour mieux s'exprimer. 12. Un accident est
arrivé.
EXERCICE 3 :
Mettez les phrases suivantes à une tournure impersonnelle et indiquez les sujets
apparents réels obtenus
1. Six joueurs manquaient à l’appel du sélectionneur. 2. S'intéresser de près à ce qui se passe
dans ce pays ami est une obligation. 3. Beaucoup d’élèves sont concernés par ces
récompenses. 4. Il fait souvent ces rêves bizarres. 5. Beaucoup de catastrophes sont
arrivées à Haïti.
EXERCICE 4 :
Choisissez la forme convenable.
1. Il faut lui en …………………………. (parler/en parlant). 2. Il faut que vous me ………………..
(racontez/racontiez) cette histoire. 3. Il convient que vous ………………… (êtes/soyez)
récompensés. 4. Si l’affaire ne réussit pas, il se peut que nous y …………
(renonçons/renoncions) définitivement. 5. Il est utile que vous …………………..
(comprenez/compreniez) la leçon. 6. Il faut que je …………………. (peux/puisse) travailler.

EXERCICE 5 :
Mettez les verbes à la forme qui convient
1. Il convient que vous vous en (occuper). 2. Il faut que tu (faire) ton travail. 3. Je crois que
vous (manquer) de force. 4. Crois-tu tout ce qu’on te (dire) ? 5. Je sais qu’elle vient, mais je
ne suis pas sûre qu’elle (être) seule. 6. Il se peut que vous (se tromper).

EXERCICE 1 :
Indiquez la nature des verbes pronominaux soulignés dans les phrases suivantes
(réfléchi, réciproque, simplement pronominal).
1. Ils se sont vus une fois à Dakar. 2. Ce garçon se moque gentiment de son ami. 3. Quel
erreur ! Il y a des moments où je me donnerais des gifles ! 4. Coumba et moi, nous nous
appelons une fois par semaine. 5. Mais elle ne veut toujours pas se marier. 6. Cette leçon de
grammaire s’assimile facilement. 7. Cette voiture se vend bien, on en voit partout. 8. Moussa
se confiait au premier venu. 9. Ils se tutoient depuis le premier jour. 10. Ils font partie du
même parti mais ils se détestent. 11. Nous nous sommes cherchés toute la nuit. Nous sommes
enfin tombés l'un sur l'autre. 12. Ils se sont rencontrés par le plus grand des hasards. 13. Je
me félicite de n'avoir rien révélé. 14. Ces deux nations se sont battues pendant des siècles.
Elles se sont réconciliées plus tard. 15. Il s'est blessé en réparant sa machine. 16. Ils se
voient en secret.
EXERCICE 2 :
Indiquer si le verbe pronominal est de sens réfléchi ou réciproque
1. Ma sœur se peigne longuement tous les matins. 2. Ces enfants se disputent souvent. 3.
Alain et son frère s'affrontent à l'escrime. 4. Cette personne s'écoute parler en société.
5. Je m'enlève une écharde du pied. 6. Mes parents s'entraident à la cuisine. 7. Tu
t'appliques un nouveau produit de beauté. 8. Les deux adversaires se regardent
méchamment.
EXERCICE 3 :
Mêmes consignes qu’au 2
1. Ces enfants se jettent des pierres. 2. Je me douche à l'eau froide tous les matins. 3. La
mère s'exclame d'indignation. 4. Elle se blesse en coupant du pain. 5. Ils s'accusent du même
vol. 6. Tu te soucies peu de ton avenir. 7. Je me souviens de ma jeunesse heureuse. 8. Vous
vous dénoncez sans le savoir.
EXERCICE 4 :
Indiquer la fonction du pronom réfléchi
1. Elle se nettoie les ongles.
2. Je m'habille en tenue de soirée pour le bal. 3. Tu te fais un petit plaisir de temps en
temps. 4. Vous vous racontez des histoires. 5. Paul se nuit par sa franchise. 6. Il s'inscrit au
concours. 7. Elles s'écoutent avec intérêt. 8. Nous nous parlons depuis longtemps. 9. Il se
plaît à dire des bêtises.
EXERCICE 5 :
Soulignez les verbes pronominaux dans les phrases suivantes. Déterminez à quels types
de verbes pronominaux ils appartiennent. Quand le pronom réfléchi possède un sens et
une fonction, encadrez ce pronom et indiquez sa fonction. Dans le cas contraire,
indiquez : « Le pronom n'a pas de fonction ». Quand le verbe pronominal a un sens
passif, transposez la phrase à la voix passive.
1. Il se félicita d’avoir réussi cette mission. 2. Internet est un outil de communication qui ne
se donne pas gratuitement. 3. Nous nous demandions l'un l'autre s’il était nécessaire
d’entreprendre cette démarche. 4. Je me parle sans m’en rendre compte. 5. Les rebelles se
sont emparés de la ville la plus proche de la frontière. 6. Les billets se vendent bien
actuellement. 7. Nous nous donnions des conseils avant de lever le camp quand la pluie nous
surprit. 8. C’est un jeu dans lequel on se fuit les uns les autres, on se cherche, on se retrouve.
9. L’issue de cette rencontre se laisse aisément deviner.

EXERCICE 1 :
Transformez les expressions soulignées en subordonnées circonstancielles de temps
1. Rentrons avant la pluie. 2. Attends-moi ici jusqu’à mon retour. 3. J'ai loué une voiture en
attendant la réparation de la mienne. 4. Attends-moi là le temps de finir mes exercices. 5.
Il était midi à son réveil. 6. Je t'aiderai aussi longtemps que possible. 7. J'allais sortir au
moment de son arrivée. 8. Le temps passait, la fièvre augmentait. 9. Prépare le repas et je
mets la table. 10. Nous l’interrogerons à son réveil et après ses explications. 11. Il tient son
ballon tout en jouant avec le chien. 12. Une fois les résultats sus, je te les communiquerai.
13. Aussitôt la lecture d’un livre finie, il en commence un autre. 14. Depuis son départ, tout
le monde est triste. 15. Une fois ton diplôme obtenu, tu pourras chercher un travail. 16. La
grève étant interrompue, les voitures de transport circulent normalement.
EXERCICE 2 :
Ecrivez les verbes des propositions subordonnées aux temps qu’il faut tout en justifiant
le choix
1. Quand …………….. (finir) de manger, sa femme débarrasse la table. 2. Lorsqu’ils ……………
(finir) de travailler, le gardien fermera la porte. 3. Une fois que la police …………. (arrêter)
son complice, le voleur avouait tout. 4. Quand ils …………. (finir) de regarder le film, les
enfants se couchèrent. 5. Quand je ……………. (fermer) la porte à clé, je le vis arriver. 6. Tu
jouais pendant que je ………… (faire) mes exercices.
EXERCICE 3 :
Dites par quel moyen le temps est exprimé dans les phrases suivantes
1. En mangeant, il regarde la télévision. 2. Avant son arrivée chez nous, il ira saluer les
dignitaires religieux. 3. Tout à coup, il buta sur quelque chose qui le fit tomber. 4. Nous ne
travaillons pas aujourd’hui. 5. On entendit un grand bruit quand la foudre s’abattait sur
l’arbre.
EXERCICE 4 :
Complétez les phrases suivantes par la conjonction, la préposition ou l’adverbe qui
conviennent en les choisissant dans cette liste : après, après avoir, après que, avant,
avant de, avant qu’, depuis, depuis que
1. Il a quitté la Côte d’Ivoire en 1956 et nous ne l’avons pas revu …………... 2. Réfléchissez
bien ………… répondre. 3. ………. la saison des pluies, les routes seront refaites. 4. ……… mon
amie s’est mariée, je la vois rarement. 5. Dépêchons-nous de rentrer ……….. il ne se remette
à pleuvoir. 6. Réfléchissez …. ; vous parlerez ……………... 7. ……...... la mort de sa femme, mon
oncle sort peu. 8. ………… l’explosion a éclaté, les habitants sont descendus dans la rue. 9. Ce
bâtiment a été construit dans les années 30, ….. la guerre. 10. …………..corrigé les copies, le
professeur les a distribuées.
EXERCICE 5 :
Remplacer le groupe nominal complément circonstanciel par une subordonnée
circonstancielle de temps.
1. Il n’y avait personne au moment de l’éclatement de l’incendie. 2. Au début du feu, le vent
se leva. 3. Avec l’intervention des pompiers, le feu fut rapidement circonscrit. 4. Il persista
longtemps une forte odeur de brûlé après l’extinction du feu. 5. J’étais tout essoufflé à
mon arrivée. 6. Les poules regagnent leur poulailler à la tombée de la nuit. 7. Les spectateurs
quittent la salle dès la fin du spectacle. 8. A mon retour, nous ferons la fête. 9. Nous sommes
arrivés à la fermeture du magasin. 10. Elle ne veut pas être dérangée pendant sa lecture.
11. Ils partirent en excursion avant le lever du jour. 12. Il ne souhaite pas de visite pendant
son installation. 13. J’ai acheté cet appareil avant l’augmentation des prix. 14. Nous recevons
ce catalogue dès sa parution.
15. Vous serez bien seule après son départ.
EXERCICE 6 :
Remplacez la subordonnée de temps par un groupe nominal complément circonstanciel
de temps de même sens.
1. Il lit son journal en attendant que le train parte. 2. Dès que le jour se lève, ils partent à
la pêche. 3. Depuis que les criquets pèlerins sont revenus, les paysans ne sont plus tranquilles.
4. Sitôt que les travaux seront terminés, nous habiterons la maison. 5. Nous nous baignons
chaque semaine depuis que la piscine est ouverte. 6. Dès qu’on arrêtera le coupable, tout le
monde sera soulagé.
EXERCICE 7 :
Réunissez les deux phrases à l’aide d’une conjonction de subordination de temps.
1. Le stade fut en délire. L’équipe nationale marqua un but. 2. Cascas est maintenant facile
d’accès. On a construit le pont de Médina Ndiatbé. 3. La sirène a retenti. L’incendie s’est
déclaré. 4. Ils nous téléphonèrent. Ils furent arrivés. 5. Aucun bateau ne sortira du port. La
tempête durera.
EXERCICE 8 :
Transformer les deux phrases pour obtenir une subordonnée circonstancielle de temps.
1. Je lui racontais mon histoire, il me regardait d’un air de compassion. 2. Je mangeais debout
devant la table ; mon père me regardait faire avec plaisir. 3. Le docteur m’examinait ; je
voyais dans ses yeux une grande surprise.
EXERCICE 9 :

Compléter par une subordonnée circonstancielle de temps.

1. Les troupes de la CEDEAO interviendront
2. Les employés ont repris le travail
3. La retransmission du match commença
4. Le premier candidat fut interrogé
5. Ils ne pourront sortir de l’école que

EXERCICE 1 :
Ecrivez correctement les infinitifs mis entre parenthèses

1. Nous allons l'appeler pour qu'il (venir) ……………..avec nous. 2. Je l'ai beaucoup aidée afin
qu'elle s'en (sortir) …………………. 3. Il vous donne de bons conseils de sorte que vous (réussir)
……………………. 4. Le guide fait des signes de façon à ce que nous le (voir) ……………………... 5. Je
vais en vacances pour (se reposer) ………………….. 6. Elle s'est déguisée de manière à ne pas
(reconnaître) …………………….. 7. Il suffisait de peu de choses pour qu'ils (être)
………………contents.
EXERCICE 2 :
Remettez à la bonne place les expressions suivantes : de sorte à, de sorte que, pour ne
pas, pour que.
1. Ils ne font pas de bruit……………..réveiller l'enfant qui dort. 2. Ils ne font pas de
bruit……………..l'enfant dorme. 3. Ils ne font pas de bruit……………..l'enfant ne se réveille pas.
4. Ils ne font pas de bruit……………..ne pas réveiller l'enfant qui dort.
EXERCICE 3 :
Complétez les phrases en utilisant afin de - afin d' - afin que ou de peur de - de peur d' -
de peur que.
1. Marie prépare des repas très copieux ………………. ses invités ne mangent pas à leur faim. 2.
Mon père a acheté une maison au bord de la mer …………..toute la famille puisse s'y retrouver
en vacances. 3. Moussa a réservé une table dans un grand restaurant ……………faire découvrir
à son amie ivoirienne la cuisine sénégalaise. 4. Tu devrais présenter ta carte d'abonnement
………………..obtenir des réductions au cinéma, au théâtre, etc. 5. Mody n'a pas dit à son père
qu'il avait perdu son portable ……………………..se faire gronder. 6. Nous limiterons le temps de
parole à dix minutes ………………………….chacun puisse donner son opinion.
EXERCICE 4 :
Récrivez et reliez les phrases en utilisant afin que ou afin de et faites les changements
nécessaires.
1. Je lui ai laissé mon adresse; il pourra me joindre. 2. Le gouvernement a pris des mesures;
les OGM ne seront pas commercialisés. 3. Les agriculteurs doivent réduire l'emploi de
substances chimiques; ils n'aggraveront pas le problème de la pollution. 4. Il cachait la
lettre; je ne la lisais pas. 5. Mon voisin ferme ses volets; on ne le voit pas. 6. Il fait tout son

possible; il acquiert de l'expérience. 7. Prenez un fauteuil; asseyez-vous plus

confortablement. 8. Parle-lui; il reviendra sur sa décision.
EXERCICE 5 :
Reliez les phrases en utilisant les éléments donnés entre parenthèses et en faisant tous
les changements nécessaires.
1. Il nous a parlé; nous pouvons l'aider. (afin que) 2. J'ai pris un parapluie; il va pleuvoir. (de
peur que) 3. Je vais t'expliquer par où passer; tu ne te perdras pas. (de façon à ce que) 4.
Il faudra l'aider; il résoudra ses problèmes. (de sorte que) 5. Il gronde son fils; il ne suit
pas ses conseils. (de crainte que) 6. L'usine fait le tri sélectif des déchets; elle ne pollue
plus. (de manière à)
EXERCICE 6 :
Réunissez les deux phrases à l’aide d’une conjonction de subordination ou d’une locution
conjonctive de but.
1. J’ouvre la fenêtre. L’air frais pénètre dans la pièce. 2. Il taille ses rosiers. Les fleurs sont
plus belles. 3. Elle s’enferme dans sa chambre. On ne la dérange pas. 4. Mody n’ouvre pas la
cage. L’oiseau s’envole. 5. Je le surveille. Il ne fait pas de bêtises

EXERCICE 1 :
Précisez le moyen utilisé pour exprimer la cause dans les phrases suivantes
1. J'aime cette forêt pour son calme. 2. Parce que leur fils a échoué les parents sont déçus.
3. Il s’est blessé car il n’a pas su se maitriser. 4. Pierre a été puni à cause de ses absences.
5. Il arrive en retard sous prétexte que sa montre est en retard. 6. Grâce à votre aide nous
avons réussi.
EXERCICE 2 :
Exprimez le rapport de cause dans ces phrases en utilisant les expressions entre
parenthèses
1. Elle a un bon caractère / Elle est aimée de tout le monde (car). 2. Tu dis que tu es plus
fort que moi /.Tu vas soulever ce colis (puisque). 3. Tu as été puni/ Tu es coupable. (parce
que) 4. Il est resté au lit / il est fatigué (à cause de). 5. Il a invité tous ses amis / Il fête
son anniversaire (pour). 6. Cette fille aura une belle situation / Elle est courageuse. (grâce
à) 7. Le magasin est fermé / on le réfectionne (parce que). 8. Il reste à la maison/ Il est de
repos (sous prétexte que). 9. Il a échoué / Il est paresseux (comme). 10. Je fais du sport /
je veux maigrir (car).
EXERCICE 3 :
Réunir les deux phrases à l’aide d’une conjonction de subordination ou d’une locution
conjonctive exprimant la cause.
1. J’aime cette histoire village. Elle me rappelle toujours ma jeunesse. 2. La route est barrée.
La rivière déborde. 3. Il est inutile de prendre ce médicament. Tu ne souffres plus. 4. Khady
est très fatiguée. Elle ne s’est pas reposée. 5. On a appelé le médecin. Moussa s’est
gravement blessé.
EXERCICE 4 :
Compléter par à cause de ou grâce à
1. Il a été renversé ………………. de son imprudence. 2. C’est …………………….sa volonté qu’il a
réussi. 3. Nous n’avons pu sortir …………..du mauvais temps. 4. ………………de la pollution, on ne
peut plus se baigner dans cette rivière. 5. Nous avons trouvé facilement notre route
………………….ce plan.
EXERCICE 5 :
Complétez les phrases avec une expression de conséquence

1. Pierre a vu de la lumière, ............... il est entré. 2. J’ai été ........ mal reçue dans cette
boutique, les vendeuses ont été ........ désagréables ............... je n’y remettrai jamais les pieds.
3. Il a eu de la grippe. ...................... il n’est pas allé à l’école. 4. Elle a ................... changé et
maigri ......... je ne l’ai pas reconnue. 5. Création de richesses, ............. création d’emplois. Il
s’agit maintenant de savoir comment !
EXERCICE 6 :
Dans les phrases suivantes, dites le moyen utilisé pour exprimer la conséquence
1. Il a tant travaillé qu’il a fini par réussir. 2. L’incendie a produit des dégâts matériels
importants. 3. Ils n’ont pas beaucoup travaillé ; ainsi ils ne pouvaient pas réussir. 4. Elle ne
faisait pas attention. Elle est tombée. 5. L’équipe a tellement bien joué cette année qu’elle
est devenue championne. 6. Elle ne faisait pas attention. Voilà pourquoi elle est tombée. 7.
L’équipe a dominé tout le match : elle a été récompensée par cette victoire. 8. Elle ne faisait
pas attention de sorte qu’elle est tombée. 9. Son inattention a entraîné sa chute.
EXERCICE 7 :
Transformez les phrases de l’exercice 6 en usant des mêmes moyens pour exprimer la
cause cette fois-ci.
EXERCICE 8 :
Complétez les phrases suivantes par une conjonction de subordination ou une locution
conjonctive exprimant la cause ou le but ; précisez la fonction de la subordonnée
obtenue
1. Les marcheurs grimpaient lentement .................... le chemin était accidenté. 2. Elle n’a pas
crié ……………….. son enfant ne tombe. 3. Le petit groupe ne pouvait revenir en arrière puisque
la carte avait disparu. 4. Je ne l’ai pas trouvée ……………….. elle était sortie. 5. Je lui ai donné
mon adresse ………………..elle m’écrive. 6. Il faut que la tempête se calme ……………….. le bateau
puisse quitter le port. 7. ………………..il pleut, le match sera remis. 8. On l’avait appelé d’urgence
………………..il l’examinât. 9. Il a dérapé ………………..il roulait trop vite. 10. Je lui ai prêté mon
échelle ……………….il coupe cette branche. 11. Nous allons à la piscine ………………. mon frère
apprenne à nager. 12. ………………. il fait beau nous pique-niquerons.
EXERCICE 9 :
Reliez les phrases par des expressions de cause ou de conséquence
1. Je vous connais bien; je suis votre voisine. 2. Il arrive trop souvent en retard ; il a été
averti. 3. Je m’ennuie ici ; il ne s’y passe rien d’intéressant. 4. Nous avions trop de bagages
; nous avons pris un taxi. 5. Je n’ai pas réussi à mon examen : je n’ai pas beaucoup travaillé,
je n’avais pas la volonté. 6. Il faisait tellement froid. Nous sommes allés nous mettre au
chaud.
EXERCICE 10 :
Remplacez le groupe nominal complément circonstanciel par une subordonnée

circonstancielle dont vous préciserez la fonction.
1. Le joueur a été sanctionné pour sa brutalité. 2. Khady a pris rendez-vous chez le médecin
pour une auscultation. 3. Il est venu à bout de ce problème en raison de sa patience. 4. Nous
les avons appelés pour l’extinction du feu. 5. Il réussit grâce à sa persévérance. 6. Le match
de tennis est suspendu en raison de la pluie.
EXERCICE 11 :
Remplacer la subordonnée circonstancielle par un groupe nominal exprimant la même
idée.
1. Marie s’est trompée parce qu’elle est étourdie. 2. On avait sollicité Moussa pour qu’il
organise la fête. 3. On l’avait choisi parce qu’il était dynamique. 4. On avait protégé les
plantes fragiles de peur qu’elles ne meurent. 5. Elle a été récompensée parce qu’elle était
sage. 6. Nous l’avons élu pour qu’il défende nos intérêts.

EXERCICE 1 :
Soulignez la comparaison dans chaque phrase et dites quel est le moyen utilisé pour
l’exprimer
1. Puis, les mains aux hanches, telles les matrones noires quand elles se défient, la mulâtresse
prend une attitude tragique. (Abdoulaye Sadji, Nini, mulâtresse du Sénégal)
2. Des camions et des camions de tirailleurs armés de fusils filaient à toute allure vers le
bureau du commandant, vous savez, tirailleurs qui viennent du côté du Gabon, qui sont noirs
comme un fond de marmite, ont une tête en forme de bourse de bélier et les dents
semblables à celles d’une scie. (Ferdinand Oyono, Le vieux nègre et la médaille)
3. Ils se sont comportés pareillement.
4. Il s'en détachait sans cesse des nuages d'une forme horrible qui traversaient le zénith
avec la vitesse des oiseaux, tandis que d'autres y paraissaient immobiles comme de grands
rochers. (Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie)
5. Ton visage est des plus radieux ; on dirait quelqu’un qui a reçu une bonne nouvelle.
6. Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l'autre sur son cœur, et
levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux. (Bernardin
de Saint-Pierre, Paul et Virginie)
7. Il a des airs de quelqu’un qui va en guerre.
8. Cette nuit, j’avais rêvé que j’étais plus grand qu’un éléphant. (Ferdinand Oyono, Le vieux
nègre et la médaille)
9. C’est le plus grand spectacle auquel j’ai jamais assisté.
10. Les nègres s’affaissaient et se relevaient pour s’affaisser sous un autre coup plus violent
que le premier. (Ferdinand Oyono, Une vie de boy)
11. Il s’agit du moins connu des élèves de cette promotion. 12. Les penchants que tu m’as
donnés seront-ils plus trompeurs qu’une raison qui m’égara tant de fois ? (Jean Jacques
Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse) 13. Je voyais la lune sillonner les nuages
amoncelés, comme un pâle vaisseau qui laboure les vagues. (Chateaubriand, René)
14. A la manière d’un acrobate, il escalada facilement le mur.
15. En marge de ces trois catégories, il faut placer certaines mulâtresses échappées du
troupeau, qui ont fait piquer au noir leur lèvre inférieure, tout comme les négresses noires.
(Abdoulaye Sadji, Nini, mulâtresse du Sénégal)
16. Les neuf heures du matin on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme
si des torrents d'eau, mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des montagnes.
(Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie)

17. De même que Mody le fait, Moussa travaille inlassablement.

18. L’hospitalité est aux Sénégalais ce qu’est la liberté aux Américains.
EXERCICE 2 :
Complétez les phrases en tenant compte des moyens de comparaison exprimés entre
parenthèses
1. ……………….. le lutteur bondit sur son adversaire et le terrassa. (adjectif + GN) 2. Il porte
une tenue ………………..celle que revêt un militaire en guerre. (adjectif) 3. C’est ……………….. il
préparait un combat. (locution conjonctive) 4. ………………., je sautais sauter de joie, tellement
j’étais contente. (conjonction + GN) 5. Il était aux anges ; on ………………. quelqu’un qui est au
paradis. (expression verbale) 6. L’autre, par contre, ……………….. quelqu’un qui a reçu une
mauvaise nouvelle. (verbe) 7. Il a agi de la même façon que son père l’aurait fait. (locution
conjonctive) 8. Celui-là m’a tout l’air de quelqu’un qui va renoncer. (expression verbale) 9.
C’est ……………….. joueur de tous les temps. (superlatif - supériorité) 10. Ce séjour en France
………………… celui de l’année dernière. (comparatif - infériorité) 11. Son frère qui travaille à
Dakar ……………….. lui. (comparatif - supériorité) 12. Il se comporte …………………………. de la
classe. (conjonction + superlatif) 13. La télévision ……………….. au public ……………….. l’école ………
à l’élève, c'est-à-dire un moyen d’apprentissage.

EXERCICE 1 :
Complétez avec alors que, tandis que, quand, si, même si, quand bien même
1. Je ne te pardonnerai jamais ton oubli pour mon anniversaire …………………. tu m'achèterais
un bijou de grande valeur. 2. Les élèves qui ont réussi à leur examen, ils passeront de bonnes
vacances, ………………… ceux qui ont échoué devront travailler pour préparer la deuxième
session. 3. La pratique de l’excision, …………………….. elle est de plus en plus combattue, résiste
toujours dans certaines régions du monde. 4. ……………………… les autres élèves sont en train
de travailler, lui pense à jouer. 5. les joueurs de l’équipe vainqueur chantent …………………. ceux
de l’autre camp pleurent. 6. La tabaski est une fête religieuse …………………… le 4 avril est une
fête civile.
EXERCICE 2 :
Reliez les éléments pour en faire des phrases.

Où que soit l'heure, téléphone-moi.
Qui que soit le problème, ne lui dites rien.
Quoi que tu aimes, nous l'accepterons.
Quelle que tu dises, elle ne te pardonnera jamais.
Quel que nous allions, elle vient avec nous.
EXERCICE 3 :
Complétez avec quoique, quoi que, quelles que, quels que, qui que
1. ……………….. soient les transports publics, je ne les prends jamais. 2. Nous voyageons en
voiture ……………….. les routes sont dangereuses. 3. ……………….. tu sois, je ne te crains pas. 4.
Il sera toujours en retard ……………….. tu fasses. 5. ………………… soient les faveurs, les banques
se valent toutes.
EXERCICE 4 :
Complétez avec loin de, quitte à, au risque de, sans, au lieu
1. ....................changer de coiffure, teins-toi les cheveux. 2. ..................... riche, nous avons les
moyens de nous offrir des vacances à l’étranger. 3. ...................lui en vouloir, il lui a acheté un
cadeau. 4. ................se brûler, il a saisi le plat encore chaud. 5. ................choisir une bande
dessinée, tu devrais prendre un roman.

EXERCICE 5 :
Complétez les phrases avec tandis que, quoique, quoi que, quelque…que, tout…que.
1. .............. il ait promis de venir, je ne compte guère sur lui. 2. .............. Fatou est en train de
cuisiner, sa sœur est devant la télévision. 3. .............. courageux ..........il est, il a peur d'une
souris. 4. .............. raison .............elle me donne, elle est inexcusable.
5. .................il arrive, nous sommes là pour lui prêter assistance.

EXERCICE 1 :
Reliez ces phrases avec une conjonction de sorte à avoir subordonnée d’hypothèse.
1. Je ne crois pas que tu saches parler anglais. Mais si tu en es capable, alors tu traduiras
ce que je dirai à cet homme. 2. Il est peut-être passé ici ce matin. La concierge l’aura vu. 3.
Les enfants mangeraient tout le plat. Tu leur as donné beaucoup de croquettes. 4. Tu as
vraiment parlé avec Fatou ? Alors tu dois savoir qu’elle est mariée maintenant. 5. Il va peut-
être pleuvoir cette nuit. Ton linge sera mouillé demain.
EXERCICE 2 :
Reliez ces phrases en introduisant une préposition qui exprime une hypothèse.
1. Il va t’offrir des fleurs ce soir. Ou il aura peut-être oublié que c’est ton anniversaire. 2.
Tu pourras cuisiner un gâteau. Il faudra acheter des œufs avant quand-même. 3. Tu peux
reprendre un carré de chocolat. Tu dois le demander poliment à la dame.
EXERCICE 3 :
Mettez le verbe au temps qui convient.
1. Si j' (avoir) le temps, je viendrai te voir demain. 2. Si je (manger) trop, je grossirai. 3. Si
vous m' (écrire), je vous répondrai. 4. Si tu m' (écouter), tu comprendras la situation. 5. Si
nous (acheter) trop de choses, nous n'aurons plus d'argent. 6. Si ton chien (être) méchant,
attache-le ! 7. Si j' (avoir) le temps, je viendrais te voir. 8. Si je (rencontrer) un fantôme,
j'aurais très peur. 9. Si vous me (rendre) visite, je serais très content. 10. Si tu (vivre) en
Mauritanie, tu ne supporterais pas la chaleur. 11. Si nous (avoir) plus de place dans notre
chambre, nous pourrions acheter une armoire. 12. Si Fatou (prendre) ses médicaments, elle
irait mieux. 13. Si j' (avoir) le temps, je serais venu te voir. 14. Si j' (prendre) l'avion, je
serais allé plus vite. 15. Si vous (aller) à l’école, vous auriez rencontré les artistes. 16. Si tu
(partir) plus tôt, tu n'aurais pas manqué l'autobus. 17. Si Yacine (voir) ce film, elle l'aurait
sûrement aimé. 18 Si nous (pouvoir) te prévenir, nous l'aurions fait. 19. Si tu (être) aimable,
tu aurais des amis. 20. S'il (faire) plus chaud, je serais allé me baigner. 21. Si tu (venir)
chez moi, je te montrerai ma nouvelle télévision. 22. Si vous (vouloir) faire un effort, vous
comprendriez. 23. Si tu (savoir) la vérité, est ce que tu me la dirais ? 24. Si vous gagniez un
beaucoup d’argent, que (faire)-vous ? 25. S'il était arrivé en retard, qu'est-ce que tu lui
(dire) ? 26. Si Jules et Pape se rencontrent, qu'est ce qui se (passer) ? 27. Si tu ne veux
pas voir ce film, nous (aller) en voir un autre. 28. Si mon frère avait eu plus d'argent, il
(partir) aux Etats-Unis.
EXERCICE 4 :
Conjuguez les verbes entre parenthèses.

1. Si vous comprenez bien la leçon, vous (pouvoir) ………….……. faire cet exercice. 2. Si vous
(chercher)........................ bien, vous trouverez le coupable. 3. Les suspects
(fournir)..................... des renseignements seulement si l'inspecteur trouve leurs
coordonnées. 4. Si Mody (étudier)................... plus sérieusement, il réussirait à cet examen.
5. Si les parents d’élèves promettent des récompenses aux meilleurs élèves, ceux-ci se
(surpasser) ……………………… 6. Si vous croyez qu’il le fait pour de l'argent, vous (se
tromper)....................... . 7. Mon père et moi (être) ……………. actuellement à Saint Louis si on
n’avait pas cet empêchement de dernière minute. 8. Si le coupable a un alibi, le tribunal (ne
pas pouvoir)...................... le condamner à la fin du procès. 9. Fatou et sa sœur pourront venir
avec nous si elles le (vouloir) ………………………... 10. En général, les professeurs (être).....................
plus indulgents si les élèves font des efforts. 11. Si mon père (découvrir) ..........................
cette négligence, il me rouerait de coups.
EXERCICE 5 :
Reliez les propositions par une conjonction de subordination ou une locution conjonctive
qui exprime la condition ou la conséquence.
1. Il a beaucoup plu ; le torrent a débordé. 2. La fièvre peut peut-être revenir ; n’hésitez
alors pas à appeler le médecin. 3. Les routes sont très embouteillées ; nous serons surement
en retard. 4. On a annoncé un bon hivernage ; nous aurons certainement une belle récolte. 5.
Les deux équipes ont bien joué ; le public est debout pour l’applaudir. 6. Yacine et son amie
partiront demain ; en principe leur voiture sera prête. 7. Moussa est tombé malade ; le
départ en vacances est reporté. 8. Les enfants seront autorisés à se baigner, mais il faut
que le vent se calme. 9. Les travailleurs se sont beaucoup investis ; ils méritent bien ces
récompenses. 10. Nous trouverons la route plus facilement mais il faut me donner la carte.
11. Cette vedette reçoit énormément de courrier ; elle ne peut pas répondre à tous.
EXERCICE 6 :
Reliez les propositions suivantes de sorte à obtenir une subordonnée circonstancielle de
but, de condition ou de conséquence
1. Nous sommes arrivés en retard ; nous n’avons pas vu le début du spectacle. 2. Je jouerai
avec toi mais tu ne triches pas. 3. Il y a beaucoup de bruit ; ne s’entend pas. 4. Je le recevrai.
Tout le problème est de savoir s’il viendra. 5. Nous formons des vœux ; nous espérons que
leur séjour se passera bien. 6. Tu pouvais m’aider, j’aurais pu réussir cette épreuve difficile.
7. Prête-moi un parapluie ; je dois m’abriter. 8. Il fera peut-être beau temps ; nous nous
baignerons alors 9. Nous ferons une courte escale à Kaolack ; nous aurons peut-être le
temps.

EXERCICE 1 :
Récrire les phrases en conjuguant les verbes au présent et au futur de l’indicatif

1. Si j’ (ouvrir) la fenêtre, la porte (claquer) sûrement. 2. Si tu (prendre) ce médicament, tu
(guérir) plus vite. 3. Tu ne (s’essouffler) pas si tu (courir) moins vite.
4. Tu (entrer) en sixième si tu (travailler) sérieusement. 5. Elle te (proposer) de garder ton
chat si tu (partir) en vacances.
6. Yacine (venir) à la piscine si son frère l’ (accompagner).
EXERCICE 2 :
Récrire les phrases de l’exercice 1 en conjuguant les verbes à l’imparfait et au présent
du conditionnel.
1. Si j’ (ouvrir) la fenêtre, la porte (claquer) sûrement. 2. Si tu (prendre) ce médicament, tu
(guérir) plus vite. 3. Tu ne (s’essouffler) pas si tu (courir) moins vite. 4. Tu (entrer) en
sixième si tu (travailler) sérieusement. 5. Elle te (proposer) de garder ton chat si tu (partir)
en vacances. 6. Yacine (venir) à la piscine si son père l’ (accompagner).
EXERCICE 3 :
Récrire les phrases en conjuguant les verbes à l’imparfait et au présent du conditionnel.
1. Nous (sortir) les moutons si le temps (s’adoucir). 2. Nous (marcher) plus vite si les feuilles
ne (joncher) pas le sol. 3. Si Moussa ne (s’opposer) pas à tout, nous (pouvoir) avancer le
projet. 4. Tu (entrer) en sixième si tu (travailler) sérieusement. 5. Si le vent (se calmer),
les pompiers (maîtriser) rapidement l’incendie. 6. Si l’eau ne (sembler) pas si froide, je (se
baigner) peut être.
EXERCICE 4 :
Récrire les phrases de l’exercice 3 en conjuguant les verbes au présent de l’indicatif
et au futur.
1. Nous (sortir) les moutons si le temps (s’adoucir). 2. Nous (marcher) plus vite si les feuilles
ne (joncher) le sol. 3. Si Moussa ne (s’opposer) pas à tout, nous (pouvoir) avancer le projet.
4. Tu (entrer) en sixième si tu (travailler) sérieusement.
6. Si le vent (se calmer), les pompiers (maîtriser) rapidement l’incendie. 7. Si l’eau ne (être)
pas si froide, je (se baigner) peut être.
EXERCICE 5 :
Récrire les phrases en conjuguant les verbes entre parenthèses au futur simple ou au
présent du conditionnel.
1. Si tu les arroses trop, ces plantes (pourrir). 2. Si tu appelles Cassandra, tu lui (donner) le
bonjour. 3. Les plantes (pourrir) si tu les arrosais trop. 4. Nous (former) une équipe si la
compétition avait lieu ce dimanche.
EXERCICE 6 :
Récrire les phrases en conjuguant les verbes entre parenthèses au temps qui convient.
1. Si vous aimiez les contes, nous vous (prêter) un livre merveilleux. 2. Mes parents (acheter)
une nouvelle voiture, s’ils pouvaient vendre celle-là. 3. Si tu pulvérisais ce produit, les
mousses (disparaître) 4. Coumba (aller) demain chez son dentiste, si elle avait encore mal
aux dents. 5. Quand tu auras essuyé la vaisselle, tu la (ranger) 6. Quand tu avais essuyé la
vaisselle, tu la (ranger) 7. Quand tu as essuyé la vaisselle, tu la (ranger) 8. Quand il a vérifié
la cuisson du gâteau, il le (sortir) du four. 9. Quand il eut vérifié la cuisson du gâteau, il le
(sortir) du four. 10. Quand il aura vérifié la cuisson du gâteau, il le (sortir) du four. 11. Dès
que la lumière était éteinte, il (s’endormir) 12. Mes parents (vendre) l’appartement, quand
ils auront trouvé une maison. 13. Lorsque julien aura obtenu son permis, (acheter)-t-il une
voiture ? 14. Quand le jeu sera terminé, Mody et Coumba (ranger) le matériel. 15. Quand
Julien aura compris la consigne, il (faire) son exercice. 16. Quand Julien eut compris la
consigne, il (faire) son exercice. 17. Quand Julien a compris la consigne, il (faire) son
exercice. 18. Dès que le feu d’artifice sera terminé, mes amis (rentrer) chez eux. 19. Dès
que le feu d’artifice était terminé, mes amis (rentrer) chez eux. 20. Dès que le feu d’artifice
est terminé, mes amis (rentrer) chez eux.

EXERCICE 1 :
Rapportez indirectement les propos entre guillemets

Exemple :
- Les journalistes affirment : « Une jeune femme vient d'être assassinée. »
- Les journalistes affirment qu'une jeune femme vient d'être assassinée.
1. La mère de Fatou interroge Momo : « Quand arriveras-tu à Dakar ? » 2. Le père de la

victime demande : « A-t-on déjà une idée de l'identité du criminel ? » 3. La direction précise
aux parents : « Nous vous tiendrons au courant des progrès de votre enfant. » 4. Le
président prévient : « Je ne répondrai pas aux questions qui me sembleront indiscrètes. »
5. Les journalistes avouent : « Nous avons eu tort de parler de cette histoire dans nos
articles. » 6. Le président de la fédération déclare aux joueurs : « Je vous confirme notre
match à Abidjan le mois prochain. » 7. Un témoin raconte : « J'ai vu plusieurs fois cette
femme dans mon quartier, mais elle n'y habite pas. » 8. L'inspecteur demande au père de la
victime : « Quand et où avez-vous vu votre fille pour la dernière fois ? » 9. Coumba répond
: « Je viens de recevoir une lettre de ma sœur, mais je ne l'ai pas encore lue. » 10. Quand
le juge interrogera le suspect au tribunal, il répondra peut-être : « Je suis innocent, je ne
connais pas cette femme et je ne l'ai jamais rencontrée. »
EXERCICE 2 :
Rapportez indirectement les propos entre guillemets
1. Les élèves ont dit au professeur : « Nous n’avons pas compris votre leçon ». 2. Le
surveillant a affirmé aux parents : « Je n'ai pas vu vos enfants ce matin ». 3. Le suspect a
déclaré à la police : « Je ne suis pas sorti de ma maison ». 4. Il m'a dit : « Je vais détruire
votre maison ». 5. Mody a répliqué : « Je la réorganiserai, cette équipe ». 6. Le gérant du
magasin m’a dit : « Cet appareil est à toi ». 7. Il lui a répondu : « Cette voiture n'est pas à
moi ».
EXERCICE 3 :
1. Il y a quelques jours il disait : « Je vais gagner le match ». 2. Il avait affirmé sans hésiter
: « je serai présent à la cérémonie ». 3. Le chef des chantiers avait dit au propriétaire :
« Nous aurons terminé la chambre avant de venir au salon ». 4. Les voleurs avaient dit à la
police : « Nous avons tout vendu ». 5. Mon père, ce héros infatigable, disait toujours à ses
enfants : « Il faut que vous fassiez comme votre vieux père ».

EXERCICE 4 :
1. Moussa disait avec certitude : « Je marquerai un but aujourd'hui ». 2. Mon père lui a
répété en face : « J'ai été à la police hier ». 3. Et il a ajouté : « Ils ne viendront que demain ».
4. Il avait fini par avouer : « L’argent ne sera pas perçu avant mardi prochain » !
EXERCICE 5 :
1. Le professeur dit aux élèves : « Est-ce que vous viendrez à la conférence » ? 2. Son père
lui a dit : « Qu'est-ce que tu veux comme cadeau ? » 3. Le principal a dit : « Qui est-ce qui
veut participer à ce concours » ? 4. Il m'a posé cette question : « Qu'est-ce que tu veux
faire plus tard ? » 5. Il lui dit : « Croyez-vous qu'elle acceptera ce mariage ? » 6. Il me dit :
« Depuis quand refuses-tu de faire tes exercices ? » 7. « Que regardes-tu ? » 8. Il m’a alors
répondu : « exécute cet ordre et tais-toi ! »
EXERCICE 6 :
Mettez ces phrases au style indirect
1. Il déclara : « Nous ne serons plus ici demain ». 2. Pierre m'a dit : « Manges-tu ici ce midi »?
3. Mody m'a dit : « Je travaille ici ». 4. « Coumba arrivera à 21 heures » me dit Demba. 5.
« Accepteras-tu de relire mon texte »? me demande Moussa. 6. « Venez tout de suite dans
mon bureau » dit le principal aux élèves. 7. Mon collègue m'a dit : « Je ne m'occupe pas de
ce secteur aujourd'hui ». 8. Yacine m'a affirmé : « J'ai toujours eu peur du noir ». 9. Sidy
me dit : « Veux-tu me prêter ton stylo » ? Je lui ai répondu : « je suis d'accord mais rappelle-
toi qu'il est à moi »

EXERCICE 1 :
Classez en trois colonnes les adverbes de temps, les adverbes de lieu et les adverbes
de manière:
bien - mieux - hier - soudain - ailleurs - là-bas - aussi - toujours - dedans - après - plutôt
- lentement - enfin - ici - dessus - autour - jamais - vite - mal - depuis
EXERCICE 2 :
Indiquez la nuance de chaque adverbe : temps, lieu, manière, quantité.
- assez - ensuite - violemment - ici - impatiemment - beaucoup - tranquillement - aujourd’hui -
calmement - tout de suite - ailleurs
EXERCICE 3 :
Transformez l’adjectif entre parenthèses en adverbe.
La journée semble (vrai) ……….… mal commencer : le réveil n’a pas sonné, il y a (probable)
…………… une panne de courant dans le quartier. Je me lève (rapide) ………….… à tâtons, je
bouscule (malencontreux) ……………… le chat qui miaule (plaintif) …………… ; sa gamelle doit être
vide et il attend (patient) …………….… ses croquettes. Dénicher une bougie et des allumettes
devrait être (simple) …………….. l’affaire de trois minutes, ce qui n’est pas le cas! Enfin je
retrouve (successif) …………..… le placard, la boîte de croquettes et l’assiette du chat, puis je
vais préparer le café. La cafetière ne fonctionne pas, (évident) ……………. ! Je me contente
(seul) …………..… de trois biscottes tartinées de beurre et de confiture, et d’un grand verre
de jus de fruits. À la lueur de la bougie, je jette (machinal) …………. un coup d’œil sur la
pendule de la cuisine : quatre heures trente-cinq!(heureux) …………..… qu’elle fonctionne, elle
! Je peux retourner me coucher deux heures de plus !
EXERCICE 4 :
Réécrivez ces phrases en changeant les adverbes par des adverbes de sens contraire.
Exemple : Nous avons bien mangé. = Nous avons mal mangé.
1 - Ils avancent rapidement dans le couloir. 2 - Thomas a pris plus de poids que sa sœur. 3
- Il est toujours présent quand on a besoin de lui. 4 - Heureusement, nous étions arrivés
avant lui. 5 - Les élèves sont entrés bruyamment en classe. 6 - Dès qu’il trouve des saumons,
l’ours brun en mange beaucoup.
EXERCICE 5 :
Dans les phrases suivantes, relevez les adverbes circonstanciels et donnez leurs
fonctions

1 - Cette équipe gagne très régulièrement. 2 - Maintenant le vent souffle plus fort.
3 - Tout à coup, la voiture freina brutalement. 4 - La vie n’est pas forcément plus facile
ailleurs. 5 - Autrefois, de grandes épidémies décimaient fréquemment la population. 6 - Nos
enfants ont brillamment passé leurs examens et nous sommes ravis. 7 - Les touristes étaient
ici hier.
8 - Les graines sont partout répandues dans ce lopin de terre ; là-bas, elles sont séchées
9 - Nous entrons bientôt dans la saison des pluies. 10 - Il faut que vous vous mettiez devant.
11 - C’est par là qu’il est parti. 12 - Il faut faire vite si on veut arriver à temps.
EXERCICE 6 :
Dans les phrases suivantes, relevez les adverbes circonstanciels et donnez leurs
fonctions
1 - Cette équipe gagne très régulièrement.
2 - Maintenant le vent souffle plus fort. 3 - Tout à coup, la voiture freina brutalement. 4 -
La vie n’est pas forcément plus facile ailleurs. 5 - Autrefois, de grandes épidémies
décimaient fréquemment la population. 6 - Nos enfants ont brillamment passé leurs
examens et nous sommes ravis. 7 - Les touristes étaient ici hier. 8 - Les graines sont partout
répandues dans ce lopin de terre ; là-bas, elles sont séchées 9 - Nous entrons bientôt dans
la saison des pluies. 10 - Il faut que vous vous mettiez devant.
11 - C’est par là qu’il est parti. 12 - Il faut faire vite si on veut arriver à temps.
EXERCICE 7 :
Complétez chaque phrase par un adverbe circonstanciel en puisant dans cette liste
proposée : partout – contre – ici – derrière – dehors – près – au-dessus – avant -
autour
1. J'ai installé une clôture tout ………. de mon pré. 2. J'ai mis l'échelle ………. le mur. 3. ……….
où je vais, je le rencontre. 4. J'irai chez le coiffeur ………. de passer à la pharmacie. 5. Un
oiseau est passé juste ………. de ma tête. 6. Mon fils habite ………. de chez moi. 7. Il fait froid
………. ; je préfère rester dans la chambre.
8. J'ai fait installer une piscine dans le jardin situé ………. ma maison.
Nous irons le voir ………. avoir pris notre petit déjeuner. 10. ………., il fait toujours beau.
EXERCICE 8 :
Complétez les phrases ci-dessous par l’adverbe qui convient.
1. Elle était (mal, plutôt) habillée. 2. Le vieil homme se dirigeait (gentiment, lentement) vers
une maison qu’il distinguait au loin. 3. C’est (terriblement, presque) cher pour un si petit
tableau. 4. (aujourd’hui, parfois), il se mettait à penser à ses années d’enfance. 5. Cet enfant
est (encore, soudain) bien jeune pour sortir si tard le soir. 6. Allez donc voir (ailleurs, où) si
j’y suis. 7. (où, quelque part) chercher? Il peut être n’importe où!
8. Il voyage (volontiers, oui). 9. Il est (précisément, certainement) très aimable.

EXERCICE 9 :
Retrouvez l'adverbe de lieu ou la locution adverbiale de lieu qui correspond le mieux à
la phrase donnée (vous pouvez trouver un adverbe de votre choix ou puiser dans cette
liste : ailleurs – ci-joint – au-dessus – au-delà – çà et là – côte à côte – par ici – nulle
part – en amont)
1 - Le travail réalisé……….était considérable. 2 - Elle n'avait……….où aller. 3 -
C'est……….Mesdames et Messieurs, suivez-moi ! 5 - Les 2 voitures étaient…........de telle sorte
que l'on pouvait ouvrir la portière. 6 - Il restait……….des traces de l'accident. 7 - ……….la
pluie se déchainait, nous poussant à rester à l'abri. 8 -…….de ces basses questions
matérielles, demeurait les pertes humaines 9 - Mets un couvercle……….de la casserole pour
ne pas qu'elle déborde. 10 - ……….les documents nécessaires à mon inscription. 11 - Le ciel
est dégagé dans le Sud ; ……….la pluie tombe sans cesse.

BFEM 2012
La fusion de l’or.
Il m’est arrivé de penser que tout ce travail de fusion, mon père l’eût aussi bien confié à l’un
ou à l’autre de ses aides : ceux-ci ne manquaient pas d’expérience ; cent fois, ils avaient
assisté à ces mêmes préparatifs et ils eussent certainement mené la fusion à bonne fin. Mais
je l’ai dit : mon père remuait les lèvres ! Ces paroles que nous n’entendions pas, ces paroles
secrètes, ces incantations qu’il adressait à ce que nous ne devions, à ce que nous ne pouvions
ni voir ni entendre, c’était là l’essentiel. L’adjuration des génies du feu, du vent, de l’or, et
la conjuration des mauvais esprits, cette science, mon père l’avait seul, et c’est pourquoi,
seul aussi, il conduisait tout.
Telle est au surplus notre coutume qui éloigne du travail de l’or toute intervention autre que
celle du bijoutier même.
Et certes, c’est parce que le bijoutier est seul à posséder le secret des incantations, mais
c’est aussi parce que le travail de l’or, en sus d’un ouvrage d’une grande habileté, est une
affaire de confiance, de conscience, une tâche qu’on ne confie qu’après mûre réflexion et
preuves faites.
Camara Laye, L’Enfant noir, Plon, Paris, 1954
QUESTIONS :
III - Grammaire et maniement de la langue :
4 - Donnez la nature et la fonction des mots soulignés dans le texte.
5 - « ... ce travail de fusion, mon père l’eût aussi bien confié à l’un ou à l’autre de ses aides :
ceux-ci ne manquaient pas d’expérience ».
a) Récrivez cette phrase en établissant entre les deux propositions un rapport de
subordination.
b) Quelle est la fonction de la proposition subordonnée ainsi obtenue ?
6 - « Telle est au surplus notre coutume qui éloigne du travail de l’or toute intervention
autre que celle du bijoutier même ».
Faites l’analyse logique de cette phrase.
7 - « ... ils eussent certainement mené la fusion à bonne fin » :

a) Donnez le temps et le mode du verbe.

b) Récrivez la phrase en mettant le sujet du verbe au singulier.
BFEM 2011
L'humiliation
Devant sa case Mari-Djata, assis sur ses jambes impuissantes, mangeait tranquillement dans
une calebasse. Ne pouvant plus se contenir Sogolon éclata en sanglots, se saisi d'un morceau
de bois et frappa son fils (...)
Mari-Djata saisit le morceau de bois et dit en regardant sa mère :
- Mère, qu'y a-t-il ?
- Tais-toi, rien ne pourra jamais me laver de cet affront.
- Mais quoi donc ?
- Sassouma vient de m'humilier, pour une histoire de feuille de baobab. A ton âge son fils à
elle marchait et apportait à sa mère des feuilles de baobab.
- Console-toi, mère, console-toi !
- Non, c'est trop, je ne puis.
- Eh bien, je vais marcher aujourd'hui, dit Maria-Djata. Va dire aux forgerons de mon père
de me faire une canne en fer la plus lourde possible.
- Mère, veux- tu seulement des feuilles de baobab, ou bien veux-tu que je t'apporte ici le
baobab entier ?
- Ah fils ! Je veux pour me laver de cet affront, le baobab et ses racines à mes pieds devant
ma case (...)
Sogolon s'était assise devant sa case; elle pleurait doucement en se prenant la tête entre
les deux mains; Mari-Djata revint tout tranquillement à la calebasse de riz et se remit à
manger comme si rien ne s'était passé; de temps à autre il levait un regard discret sur sa
mère qui murmurait tout bas: « Je veux l'arbre tout entier, devant mas case, l'arbre entier
».
Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l'épopée mandingue
QUESTIONS :
III/ Grammaire et maniement de la langue :
1) Donner la nature et la fonction des 3 mots ou groupe de mots soulignés.
2) « A ton âge son fils à elle marchait et apportait à sa mère des feuilles de baobab. »
Réécrivez la phrase en remplaçant les groupes « à sa mère» et « des feuilles de baobab »
par les pronoms personnels correspondants.
3) « Mère, veux- tu seulement des feuilles de baobab, ou bien veux-tu que je t'apporte ici
le baobab entier ? »

Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte. Vous commencerez

votre réponse par « Mari-Djata demanda à sa mère ... »
4) Reliez les deux phrases « Elle pleurait doucement. Mari-Djata revint à sa calebasse de
riz» de manière à avoir une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel
de temps.
5) Faites l'analyse logique de cette phrase : « De temps à autre il levait un regard discret
sur sa mère qui murmurait tout bas ».
BFEM 2010
L’arrivée de la voiture
La voiture se dirigeait vers le milieu de la cour, suivie par la foule de gamins nus qui criaient
avec frénésie. Méka était assis à côté de l’homme qui conduisait. Il se penchait de temps en
temps à la portière pour que tout le village pût le voir.
Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main et l’aida à
descendre une caisse qui devait être bien lourde, à en croire les efforts que faisaient les
deux hommes. Le chauffeur repartit ensuite en faisant de grands signes à Méka
qui lui répondit en agitant son casque tant que la voiture fut en vue. Sa femme courut à lui.
Ferdinand OYONO, Le vieux nègre et la médaille
QUESTIONS :
C - Grammaire et maniement de la langue
4) - Donnez la nature et la fonction des quatre mots soulignés dans le texte.
5) - « II se penchait de temps en temps à la portière pour que tout le village pût le voir. »
a) - A quel temps et à quel mode est le verbe pût ?
b) - Faites l’analyse logique de cette phrase.
c) - Récrivez la phrase en mettant le premier verbe au présent de l’indicatif et le second au
temps exigé par cette modification.
6) - « Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main et l’aida à
descendre une caisse. »
Récrivez la phrase en mettant les mots soulignés au pluriel.
7) - « Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main »

Rebâtissez la phrase en mettant la partie soulignée à la voix passive.
BFEM 2009

Le roi des poids lourds

Seul un homme qui sait ce qu’est la défaite peut plonger jusqu’au fond de son âme pour
y puiser l’once (1) supplémentaire de force qu’il lui faut pour gagner quand le match est à
égalité. Je sais que George tient à son titre. Il veut la couronne, mais est-il prêt à payer le
prix ? Est-ce qu’il engagerait sa vie ?
Il est temps d’y aller à fond. Pied à pied, George lance une longue gauche et contre de
la droite par-dessus. Maintenant je dois y mettre le paquet. Si le prix de la victoire est une
mâchoire fracturée, un nez cassé, un crâne fêlé, une face défigurée, on le paie si l’on veut
être le roi des poids lourds. Si l’on veut porter la couronne, on peut mener prudemment son
jeu mais seulement tant qu’on ne se trouve pas en face d’un homme prêt à mourir plutôt qu’à
vous laisser gagner. Alors on doit tout mettre en jeu ou battre en retraite et être damné à
jamais.
La foule me pousse : « Ali ! Ali ! Bomaye ! Ali ! Ali ! Bomaye ! » J’entends Kid Gavilan,
le vieux champion cubain aux mille combats me dire : « Ali, la foule, les gens te pousseront
comme si quelque chose en eux dépendait de ta vie ou de ta mort. » (…)
Je vois George essayer de revenir, de retrouver son assurance. J’expédie un direct
du droit à sa mâchoire en y mettant tout mon punch, toute la puissance qui sont en moi. Je
le frappe à la pointe du menton, et il ne bouge plus. (…) L’arbitre commence à compter. (…)
« Six…sept…huit… » George se retourne lourdement. « Neuf…dix ! ».
George est debout, mais c’est fini. L’arbitre lève mon bras en signe de victoire. Et le
stade explose.
Mohamed Ali et Richard Durham, Le plus grand
Note (1) once : ancien poids
QUESTIONS :
III/ Grammaire et maniement de la langue :
8 – Donnez la nature et la fonction des quatre mots ou expressions soulignés dans le texte.
9 – Mettez les paroles de Kid Gavilan au style indirect.
10 – « Je vois George essayer de revenir. »

a – Faites l’analyse logique de cette phrase.
b – Transformez la phrase de manière d’abord à avoir une subordonnée relative, ensuite
une subordonnée conjonctive complément circonstanciel de temps, enfin une subordonnée
conjonctive complément circonstanciel de cause.
11 – « Il veut la couronne. »

Mettez la phrase au futur simple de l’indicatif, au conditionnel présent et au présent du

subjonctif.
BFEM 2008
Préparatifs pour la chasse au crocodile
Nous voici maintenant témoins des « fifiré », ces battues que les pêcheurs avaient
organisées autrefois pour chasser les crocodiles mangeurs d’hommes et de bêtes. Plusieurs
jours à l’avance, chacun se prépare pour cette battue qui est aussi une cérémonie où l’on
rivalise d’adresse et de science.
Les écorces et les feuilles de certaine plantes du bois voisin ont servi à préparer les
mixtures où l’on plonge les harpons destinés à la chasse. Dans le secret des cases, les
vieillards ont murmuré dans l’oreille des jeunes en âge de chasser les formules secrètes
jalousement gardées car elles appartiennent à la tradition familiale…
De toutes les régions les hommes arrivent avec leurs pirogues, certains pour défendre
une renommée établie, d’autres pour tenter de remplacer une vieille gloire par une jeune
étoile. On garde l’anonymat comme on peut pour éviter le jeu du sort d’un concurrent sans
scrupule. Les pirogues sont peintes. Des dizaines de petits drapeaux donnent une note gaie
à l’embarcadère.
Longtemps à l’avance, les harpons sont limés et affutés. De longues cordes solides
sont attachées au manche.
Youssouf GUEYE, La longue liste
QUESTIONS :
III/ Connaissance et maniement de la langue :
6 – Recopiez la phrase suivante en remplaçant « embarcadère » par un pronom personnel

puis précisez sa fonction : « Des dizaines de petits drapeaux donnent une note gaie à
l’embarcadère. »
7 – « De longues cordes solides sont attachées au manche. »

a - A quelle voix est la phrase ?
b - Mettez-la à la voix inverse.
8 – « … les vieillards ont murmuré dans l’oreille des jeunes en âge de chasser les formules
secrètes jalousement gardées car elles appartiennent à la tradition familiale. »
Remplacez la coordination par la subordination en faisant apparaitre une proposition
subordonnée de cause, puis par deux propositions subordonnées relatives.
9 – Indiquez la nature et la fonction de :

- mangeurs d’hommes
- que les pêcheurs avaient organisées autrefois
- chacun
BFEM 2007
Le père Benfa était fier de son mouton. Les vieux du quartier l'admiraient ; il était bien
nourri et propre. Il accompagnait souvent son maître dans la rue et ne le quittait pas d’un
pouce. Le père Benfa le caressait jalousement et devenait furieux lorsque les enfants
s’amusaient à faire tinter la clochette que le mouton portait au cou.
A plusieurs reprises, des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa, mais
il ne voulait à aucun prix se séparer de son mouton, car l’embonpoint de ce dernier témoignant
de la bonne chère dont jouissait la famille.
Le père Benfa faisait voir son mouton à tous les visiteurs.
- Il y a seulement six mois que je l’ai acheté, il était aussi maigre qu’une biche ; à présent,
voyez-le ; dans un an, il ne pourra plus passer la porte.
Ce mouton était si choyé par le maître qu’aucune de ses femmes n’osait se plaindre quand
l’animal leur mangeait de la farine de mil ou des brisures de manioc.
Seydou BADIAN, Sous l'Orage

QUESTIONS :
III.- Grammaire et maniement de la langue :
6°/ Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés dans le texte.
7°/ « L’embonpoint de ce dernier témoignait de la bonne chère dont jouissait la famille. »

a) Relevez la proposition subordonnée dans la phrase, puis donnez sa nature et sa fonction.
b) Quelle et la fonction de « dont » ?
8°/ « Des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa ».

a) A quelle voix est la phrase ?
b) Donnez la voix inverse de cette phrase.
9°/ « Les vieux du quartier l’admiraient : il était bien nourri et propre ».

Reliez ces deux propositions par la subordination en exprimant :
a) Un rapport de cause
b) Un rapport de conséquence
10°/ Faites l’analyse logique de la phrase suivante :

« Le père Benfa le caressait jalousement........que le mouton portait au cou »

2ND TOUR BFEM 2007
Vernet au piquet
L’après-midi en classe de mathématiques, Pétunia (1), devant le tableau noir, fit pour nous
quelques variations sur la réduction des fractions au même dénominateur, exploit qu’il
réussissait infailliblement. Il s’aperçut bientôt que chacun de ses triomphes était salué par
une rossignolade discrète. Il en fut longtemps intrigué, lorsqu’il remarqua, au troisième rang,
le jeune Vernet. C’était un externe, aussi sage qu’un portrait ; mais lorsqu’il écrivait avec
application, il faisait, sans s’en rendre compte, une petite moue pointue : de loin, on eût pu
croire qu’il sifflait. Pétunia le crut en effet. C’est pourquoi il félicita Vernet de son « Joli
talent de société », et le mit au piquet près du poêle, en lui promettant une retenue.
Berlaudier craignit un instant que cet externe ne le dénonçât. Mais Vernet, dont la timidité
était extrême, n’osa pas dire un seul mot, et resta jusqu’à la fin de la classe dans le coin
d’infamie, les bras honnêtement croisés sur sa poitrine résignée, si bien qu’il nous donnait le
modèle du bon élève au piquet, et que la perfection de son attitude suffisait à prouver son
innocence.
Marcel Pagnol, Le temps des secrets.

(l) le professeur de mathématiques
QUESTIONS :
II./ Grammaire et maniement de la langue :
6. « Chacun de ses triomphes était salué par une rossignolade discrète »

a) A quelle voix est le groupe verbal ?
b) Mettez-le à la voix inverse.
7. « Vernet, dont la timidité était extrême, n’osa pas dire un seul mot »
a) Quel est la nature et la fonction de la subordonnée soulignée ?
b) Remplacez-la par un groupe dont le noyau sera un participe présent.
8. « II en fut longtemps intrigué, lorsqu’il remarqua, au troisième rang, le jeune Vernet. »

a) Quelle est la nature et la fonction du groupe de mots souligné ?
b) Réécrivez la phrase en la remplaçant par un pronom.
9. « Berlaudier craignit un instant que cet externe ne le dénonçât »

Donnez le temps et mode du verbe souligné.

BFEM 2006
Les craintes d’un jeune garçon
La rentrée des classes approchait et il me fallait un costume neuf. Tous les dimanches,
maman Tine soliloquait sur les différentes étoffes qu’elle avait marchandées en vue de
m’acheter un costume. Cette perspective aurait pu me donner du cœur à endurer mes
journées au champ si, en même temps, n’était pas arrivée l’affreuse période des pluies. Etais-
je devenu plus sensible à ces ondées féroces, aux bruits épouvantables des orages ?
Toujours est-il que je ne pouvais plus me laisser mouiller avec la même passivité qu’autrefois.
J’éprouvais pour maman Tine la même pitié, la même désolation qui la tourmentait pour moi.
Je n’aurais pas voulu qu’elle se laissât mouiller. Mais elle ne s’échinait que davantage à tirer
la houe. Mon chagrin se contenait tellement qu’à la fin, les champs de canne m’apparaissaient
comme un danger. Ce danger qui avait tué. M. Médouze sans que personne n’eût vu comment,
et qui pouvait d’un moment à l’autre, surtout un jour d’orage, tuer aussi ma grand-mère sous
mes yeux.
Joseph Zobel, La Rue Case-Nègre

QUESTIONS :
III.- Grammaire et maniement de ta langue
5°/ Donnez la nature et la fonction des mots soulignés.
6°/ a) Remplacez la coordination dans la première phrase du texte par une subordination.
b) Faites l’analyse logique des phrases ainsi obtenues.
7°/ Dans la phrase : « II me fallait un costume neuf. »

Remplacez l’adjectif qualificatif par une subordonnée relative de même sens.
8°/ « « Etais-je devenu plus sensible à ces ondées féroces, aux bruits épouvantables des
orages ? »
Remplacez l’interrogation directe par une interrogation indirecte à l’aide d’un verbe
introducteur au présent de l’indicatif.
BFEM 2005
Je passai encore une semaine au village à préparer mon départ pour la pêcherie. La grande
saison de la pêche allait commencer. Dans tout le village, des équipes étaient au travail
raccommodant des filets, ajoutant des plombs aux éperviers. Des écheveaux entiers de fils
blancs et noirs de toute grosseur étaient enfilés dans des navettes de bois dur. Lestes, les
navettes allaient et venaient à travers les mailles et créaient d’autres mailles. Le filet

grandissait, grandissait, encouragé par les chants et les sifflements des travailleurs.
D’autres s’occupaient des provisions : [on allait partir pour un mois, un mois pendant lequel il
allait falloir se nourrir convenablement pour avoir la force d’affronter les vagues hautes de
la mer houleuse...] Tout le monde se préparait fébrilement. Puis le matin du départ arriva.
Notre équipe comptait six hommes, tous des gaillards connaissant bien la tâche rude et
passionnante à la fois qui les attendait. « La haute mer, je la connais, sûr que je la connais ;
j’y suis allé des centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire chacun de nous. Et c’était
vrai, nous la connaissions très bien avec ses gros poissons et ses petits poissons et ses
requins hideux et ses tempêtes apocalyptiques et la solidarité entre tous les hommes de
bonne volonté qui la fréquentaient au mépris du danger.
Francis Bebey, Le fils d'Agatha Moudio
QUESTIONS :
III./ Grammaire et maniement de la langue :
7°/ Donnez la nature et la fonction de :

- « Dans tout le village » ;
- « encouragé par les chants »
8°/ Soit la phrase « La haute mer... des centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire
chacun de nous.
Transformez-la en commençant par : chacun de nous pouvait dire que ....
9°/ Dans la phrase : « La grande saison de la pêche allait commencer » mettez en relief le
groupe nominal sujet par une méthode de votre choix.
10°/ Faites l’analyse logique de la phrase :

« On allait partir pour un mois ... de la mer houleuse ».
BFEM 2004
Mon ardeur visionnaire s’effondra brusquement sous un choc imprévisible. Un cousin installé
à côté de mon père, l’avertissant sur un ton de reproche ; - Rombaye tu devrais savoir que
les maîtres frappent beaucoup les élèves. Je pense que Bangui est trop jeune pour supporter
ça et qu’il n’est pas prudent de l’envoyer à l’école !
- Oui, oui, lui rétorquait papa sans laisser transparaître le moindre émoi, on m’a souvent
raconté que le régime y est très sévère. Mais Bangui grandit, ce n’est plus un bébé ! Il faut
qu’il apprenne à supporter les épreuves. Crois-tu que ce que l’on fait subir aux enfants dans
cette école de Bossangoa soit plus dur que notre « beul » ? Nous y sommes tous passés et

nous n’en sommes pas morts ! Je vous le dis, moi Rombaye, il faut que l’un d’entre nous se
fasse « nassara », et ce sera Bangui ! Il aura bientôt neuf ans !
Les dernières paroles de mon père éveillèrent en moi un secret orgueil. Il avait raison !
Quelques coups ne m’effraieraient pas ! Ce ne serait pas eux qui m’empêcheraient
d’apprendre à lire et à écrire, maintenant que j’étais presque grand. Mais le cousin ajoutait
sentencieusement :
- Rombaye ! Il est rare que les enfants d’un bon cultivateur ne le deviennent pas aussi. Tel
père, tel fils ! Tu le sais mieux que moi ! Bangui semble beaucoup promettre ; alors pourquoi
te priver d’une aide efficace ? Et puis, tous ici nous considérons que le travail de la terre
est le seul valable ! Dans sa bouche, « valable » ne pouvait avoir qu’un seul sens, celui
d’honorable. J’écoutais leur discussion, perdu dans un enchevêtrement de sentiments
contradictoires, Mon regard inquiet allait de l’un à l’autre. Saisi d’une douloureuse
incertitude, je craignais fort que le cousin ne l’emportât ! Son raisonnement
m’apparaissait inattaquable, et je me demandais comment papa pourrait résister à d’aussi
sages arguments. Mais, moi, je voulais ardemment aller à l’école, et plus tard, me
transformer en un élégant « boy coton » ! L’ardeur de la discussion me faisait mésestimer
l’entêtement de Rombaye. Lorsqu’une idée avait germé dans son esprit, elle s’infiltrait si
tenacement que personne, non, personne n’aurait pu l’en arracher. Alors, une idée pareille,
qui avait si patiemment mûri, sous le soleil des champs, chaque jour, à chaque tour de houe
et de bras, ne risquait en rien d’être ébranlée, même par les coups de boutoir d’un solide
bon sens paysan.
Antoine Bangui, Les ombres de Kôh , 1983
Beul : nom de l’initiation chez les Gois
III./ Grammaire et maniement de la langue :
1. Donnez la nature et la fonction des mots soulignés.
2. « Je craignais fort que le cousin ne l’emportât »

a) Indiquez la nature et la fonction de la subordonnée.
b) Indiquez le mode et le temps du verbe « emportât » et justifie ta réponse.
3. Recherchez dans le texte une subordonnée interrogative indirecte.
4. Faites l’analyse logique du passage allant de : « Lorsqu’une idée... arracher »
5. Ecrivez ces phrases au style indirect. Opère les transformations nécessaires : « Oui, oui,
lui rétorquait papa ...... épreuves ».
6. Reliez les propositions suivantes de manière à obtenir une subordonnée de concession :

« Nous y sommes tous passés et nous n’en sommes pas morts. »
BFEM 2003
Le rêve de Maïmouna
Yaye Daro triait le reste invendu de ses poissons secs. Il y avait encore un peu de clarté
dans l’atmosphère. A côté d’elle, Maïmouna, assise sur un banc, avait la tête baissée, l’index
de sa main droite traçant des arabesques sur le sol.
- Pourquoi ne causes-tu pas ? dit tout à coup la mère. Maïmouna ne répondit pas. Sa mine
parut devenir plus sombre à cette question.
- Dis donc quelque chose à ta maman, reprit Daro, sans se distraire de sa besogne. Causer
ne m’empêche pas de travailler, j’ai l’habitude.
Elle mettait d’un côté les pièces les plus épaisses, de l’autre celles auxquelles il ne restait
que la peau et les arêtes jaunies.
- Dis-moi donc quelque chose, Maï tu es trop silencieuse.
- Yaye Daro, articula Maïmouna, je veux aller à Dakar, auprès de Rihanna ; je suis trop seule
ici et plus tard quand je serai grande, je n’aurai pas l’éducation qu’il faut à une femme.
Daro interrompit un geste commencé et regarda sa fille avec un étonnement douloureux.
- Aller à Dakar ! dit-elle, presque rêveuse ; puis elle tourna la tête du côté où l’espace fuyait
illimité.
Abdoulaye SADJI, Maïmouna
QUESTIONS :
III. Grammaire et maniement de la langue :
4. Nature et fonction des mots soulignés.
5. « Causer ne m’empêche pas de travailler, j’ai l’habitude ».

Transformer la phrase de façon à ;
a) établir par coordination le rapport de conséquence ;
b) établir ensuite par subordination un rapport de cause.
6. « Je suis trop seule ici... une femme ».

Mettre ce passage au style indirect en commençant par « Maïmouna disait ... »
7. Relevez dans le texte les différents degrés d’emploi de l’adjectif qualificatif et précisez-
les.
8. « Daro regarda sa fille avec un étonnement douloureux »

Mettre en relief le complément circonstanciel.


Exercices d‘orthographe
EXERCICE 1 :
Ecrire au singulier
1- des maisons délabrées. 2 – leurs jeunes cuisiniers 3 - ces puits profonds 4 - mes bateaux
bleus 5 - les tribunaux exceptionnels 6 - des étages supérieurs 7 - ses souris apprivoisées
8 - des millions dépensés 9 - tes fautes corrigées 10 - des carreaux cassés 11 - des feux
tricolores 12 - les souris blanches 13 - des bouteilles entamées 14 - tes timbres oblitérés
15 - mes draps bleus 16 - nos chevaux fougueux 17 - nos classes nettoyées 18 - ses croix
rouillées 19 - les doigts tendus 20 - des écoliers paresseux
EXERCICE 2 :
Ecrire au singulier
1 - ces souris voraces 2 - des gaz inodores 3 - mes pneus crevés 4 - tes livres abîmés 5 -
des histoires drôles 6 - tes croix vertes 7 - les puits artésiens 8 - ses chevaux sauvages 9
- des coups durs 10 - leurs travaux pénibles 11 - les châteaux médiévaux 12 - ces avions
supersoniques 13 - ses journaux habituels 14 - des souris grises 15 - mes yeux ouverts 16 -
tes couteaux affûtés 17 - des villages abandonnés 18 - les pays voisins 19 - leurs salles
spacieuses 20 - nos cheveux gris
EXERCICE 3 :
Ecrire au féminin
1 - un élève attentif 2 - un acteur débutant 3 - mon grand étalon gris 4 - un beau chat noir
5 - le frère de Demba 6 - le travailleur manuel 7 - ce garçon peureux 8 - cet élève craintif
9 - son petit bélier noir 10 - le cousin de Michel 11 - un agriculteur âgé 12 - le danseur
débutant 13 - un héritier heureux 14 - un musicien talentueux 15 - ce conducteur grossier
16 - un gros chien noir 17 - mon grand-père paternel 18 - un beau bouc 19 - le lièvre indélicat
20 - mon ancien ami
EXERCICE 4 :
Ecrire au féminin
1 - mon étalon impulsif 2 - son ami chanceux 3 - un garçon blond 4 - un facteur allemand 5 -
le vieux dompteur fatigué 6 - cet ancien artisan 7 - le grand-père de Jean 8 - le vieux
conteur fascinant 9 - un cavalier expérimenté 10 - un expert réputé 11 - mon ami d’enfance
12 - ce garçonnet peureux 13 - un téléspectateur attentif 14 - un bel âne gris 15 - un

conducteur débutant 16 - l'oncle de Lucien 17 - mon gros canard blanc 18 - un boulanger

connu 19 - ce joueur malchanceux 20 - ton cousin ivoirien
EXERCICE 5 :
Ecrire au masculin singulier
1 - mes gentilles petites chiennes 2 - les bonnes gardiennes 3 - ces courageuses fermières
4 - des spectatrices attentives 5 - d'excellentes chanteuses 6 - ses sœurs cadettes 7 - des
belles chattes noires 8 - des dames aux cheveux blancs 9 - des élèves attentives 10 - de
belles lionnes 11 - des factrices allemandes 12 - les cavalières expérimentées 13 - des
calculatrices malhonnêtes 14 - de vieilles conteuses 15 - des filles peureuses 16 - mes amies
canadiennes 17 - Les musiciennes talentueuses 18 - de grosses chiennes noires 19 - des
journalistes expérimentées 20 - les petites sœurs
EXERCICE 6 :
Ecrire au masculin singulier
1 - mes juments impulsives 2 - les dompteuses fatiguées 3 - ses amies chanceuses 4 - ces
anciennes artisanes 5 - des romancières inventives 6 - de belles chattes noires 7 - les
petites-filles du vieux Thierno 8 - des agitatrices sénégalaises 9 - ces bouchères
grisonnantes 10 - les étudiantes meneuses 11 - ses voisines turques 12 - des rédactrices
calomnieuses 13 - ces élèves craintives 14 - ses petites brebis noires 15 - les cousines de
Michel 16 - des agricultrices âgées 17 - ces conductrices grossières 18 - les danseuses
débutantes 19 - des héritières heureuses 20 - de vieilles femmes
EXERCICE 7 :
Ecrire au pluriel
1 - un chou blanc 2 - le hibou solitaire 3 - le carnaval annuel 4 - cet animal blessé 5 - cette
souris grise 6 - son jeu subtil 7 - ton chandail épais 8 - une cour goudronnée 9 - mon total
intermédiaire 10 - ce prix élevé
11 - notre magasin habituel 12 - mon caillou pointu 13 - ce souterrain profond 14 - ton cadeau
superbe 15 - son orteil cassé 16 - l'œil averti 17 - le nez aquilin 18 - leur plaisir personnel 19
- un vitrail coloré 20 - ce signal strident
EXERCICE 8 :
Dans le texte suivant, accorde les adjectifs et les participes entre parenthèses comme
il convient (ne pas modifier si vous jugez l’orthographe correcte).
« En marge de ces trois catégories, il faut placer certaines mulâtresses (échappé) du
troupeau, qui ont fait piquer au noir leur lèvre (inférieur), tout comme les négresses (noir),
tresser leurs cheveux à l'indigène, et qui mordent avec dignité, en (plein) rue, l'habituel
« sotiou », morceau de bois tendre qui rend les dents (éclatant) de blancheur. (...)

Le sort des mulâtresses de première et de seconde classe est digne d'attirer le psychiatre.
Elles ont (grandi) dans l'idée qu'autrefois tous les noirs de Saint-Louis étaient leurs
esclaves, que malgré la pseudo-abolition de l'esclavage et les efforts de la démocratie qui
voudrait l'égalité des races et des classes, il est impossible qu'elles condescendent à
considérer les noirs comme des égaux. Les (vieux) grands-mères et les (vieux) tantes qui
représentent l'ordre (ancien) montent la garde. (Conservateur) farouches en matière
(religieux) ou sociale, elles tiennent à conduire à bon port leurs petites filles, les Nini, les
Madou et les Nénettes. » (Abdoulaye SADJI, Nini)
EXERCICE 9 :
Dans le texte suivant, les mots soulignés sont délibérément mal orthographiés ;
récrivez-les correctement.
« Cette salle, entièrement boisé, fut jadis peint en une couleur indistinct aujourd’hui, qui
forme un fond sur laquelle la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des
figures bizarre. Elle est plaqué de buffet gluant sur lesquels sont des carafes échancrées,
terni, des ronds de moiré métallique, des piles d’assiette en porcelaine épais, à bords bleus,
fabriqué à Tournai. Dans un angle est placée une boite à case numérotée qui sert à garder
les serviettes, ou taché ou vineux, de chaque pensionnaire. Il s’y rencontre de ces meubles
indestructible, proscrit partout, mais placé là comme l’est les débris de la civilisation... Vous
y verriez … des gravures exécrable qui ôtent l’appétit, toute encadré en bois noir verni à
filets dorés ; … des chaises estropié,…. » (Honoré de Balzac, Le Père Goriot)
EXERCICE 10 :
Accorder les participes passés

Les châteaux de la Loire sont très visit…… Les blessés furent soign….. sur place. Ces toits
sont couvert…… de très jolies tuiles. Les ambulances sont repart…. à vive allure. Nous serons
redescend……. quand vous arriverez. Il est rest… chez lui. Mes chaussettes sont mouill…. Les
bateaux sont rentr…. au port. Je crois qu’ils sont sort…. . Mes lunettes étaient pos…. sur le
bureau.
EXERCICE 11 :
Accorder les participes passés

Elle est ven…. en courant dès qu’il l’a appel…… . La tranquillité m’a permi…… de travailler. Il
se promenait avec sa petite sœur, mais il l’a perd….. . Il a emport….. la voiture que nous avions
fabriqu….. pour lui. Les travaux que j’ai commenc….. à Noël ne sont pas encore termin….. . Je
l’ai félicit….. . A qui ces bijoux ont été vend…. . Les fusées qu’ils ont lanc….. ont provoqu…….
des accidents. Ils étaient quatre, je l’ai bien entend……. . Les petits sont maintenant couch……
Tous ses frères sont déjà mari…… . Ils ont eu….. une amende parce qu’ils avaient dépass…. la
vitesse autorisée.

EXERCICE 12 :
Réécrivez ces phrases en mettant au pluriel les groupes verbaux soulignés
1 - L'hirondelle, cherchant un abri, est entrée dans la grange. 2 - J'ai connu un homme qui
ne s'était jamais risqué à se marier. 3 - Tu as déjà mangé le gâteau qu'il t'a apporté ce
matin ! 4 - L'avion qui atterrissait sur la piste avait été frappé par la foudre. 5 - La personne
qui a oublié ses papiers doit venir se présenter au guichet. 6 - La voile du bateau a sifflé et
claqué durant toute la tempête. 7 - Le motard, en payant son essence au guichet, a oublié
son casque. 8 - L'ourson qui tremblait de froid est entré dans la tanière, pour se blottir
contre sa mère. 9 - Le petit groupe de manifestants qui criait des slogans a décidé de
s'asseoir sur la place. 10 - Les pirates se battaient pour ouvrir le coffre qu'ils avaient pillé.

EXERCICE 1 :
Accentuez correctement les mots dans les phrases suivantes.
1 - L'ete dernier, nous avions brievement fait un voyage en Cote d’Ivoire ou nous avons vu
des elephants. 2 - Son frere ne se trouve pas la ou on l’attendait. 3 - Il est vraiment au bord
de l’abime. 4 - Il nous a raconte une drole d’histoire. 5 - Ces mangues ne sont pas tres mures.
6 - Il a pris un coup de rateau sur la têee. 7 - Il est sur de lui au moment de parler a son
directeur. 8 - L’annee derniere, mon pere s’etait paye une belle chevre. 9 - Le proces fut
tres mediatise. 10 - Il a fait expres de se rendre aupres de son ennemi.
EXERCICE 2 :
Dans le texte suivant, il manque les accents aux mots soulignés ; réécrivez-les
correctement.
« Le faisceau avançait. Meka entendait un bruit d’eau pilée par des bottes. Il essaya de
détourner les yeux du faisceau qui l’aveuglait.
- Ne braque pas la lumière dans mes yeux, ô étranger providentiel ! Eclaire la terre du
Seigneur où je cherche ma piste… ô étranger ! la piste seulement…
- La ferme ! Non mais… ! fit une voix sépulcrale.
La lumière s’éteignit aussitôt, noyant Meka dans les ténèbres de la Création. Avant qu’il ne
fût revenu de sa surprise, une main de fer s’abattit sur sa ceinture, lui coupant le souffle.
Meka se sentit soulevé de terre. Etait-il entre les serres d’un aigle qui l’emportait au ciel ?
L’éclair qu’il avait tant attendu lui dévoila deux formes noires presque coniques dans leurs
manteaux à capuchon. Ce fut en vain que ses pieds cherchèrent le sol. Il poussa un cri
guttural, bientôt happé par le clapotis de son corps s’abimant dans l’eau. Ce baptême
l’assomma tout à fait.
Quand, péniblement, il revint à lui, un faisceau de lumière l’inondait. Il perçut les visages
balafrés des policiers qui braillaient au-dessus de lui. »
EXERCICE 3 :
Certains mots de ce texte ne sont pas accentués. Identifiez-les et accentuez-les
correctement.
« Je viens vous dire ceci : moi, Grande Royale, je n’aime pas l’école etrangere. Je la déteste.
Mon avis est qu’il faut y envoyer nos enfants cependant. »
Il y eut un murmure. La Grande Royale attendit qu’il eut expiré, et calmement poursuivit.
« Je dois vous dire ceci : ni mon frere, votre chef, ni le maitre des Diallobé n’ont encore
pris parti. Ils cherchent la vérité. Ils ont raison.

Quant à moi, je suis comme ton bébé, Coumba (elle désignait l’enfant à l’attention generale).
Regardez-le. Il apprend à marcher. Il ne sait pas ou il va. Il sent seulement qu’il faut qu’il
leve un pied et le mette devant, puis qu’il lève l’autre et le mette devant le premier. »
La Grande Royale se tourna vers un autre point de l’assistance.
« Hier, Ardo Diallobé, vous me disiez : « La parole se suspend, mais la vie, elle, ne se suspend
pas. » C’est tres vrai. Voyez le bébé de Coumba. »
L’assistance demeurait immobile, comme petrifie. La Grande Royale seule bougeait. Elle
était, au centre de l’assistance, comme la graine dans la gousse.
« L’école ou je pousse nos enfants tuera en eux ce qu’aujourd’hui nous aimons et conservons
avec soin, à juste titre. Quand ils nous reviendront de l’école, il en est qui ne nous
reconnaitront pas. Ce que je propose c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants et
que les etrangers qui nous ont défaits prennent en eux toute la place que nous aurons laissée
libre. »
Elle se tut encore, bien qu’aucun murmure ne l’eut interrompue. Samba Diallo perçut qu’on
reniflait près de lui. Il leva la tete et vit deux grosses larmes couler le long du rude visage
du maitre des forgerons. » (Cheikh Amidou Kane, L’aventure ambiguë)

EXERCICE 1 :
Le mot latin « caballus » a donné le français « cheval », mais aussi cavalier. Trouvez
les mots qui correspondent aux définitions suivantes (vous pouvez vous aider du
dictionnaire pour certains cas)
1 - Boucheries qui vendent de la viande de cheval. 2 - Corps d'armée constitué par des
troupes à cheval. 3 - Personne qui monte à cheval. 4 - Courir à toutes jambes. 5 - Support
en bois sur lequel le peintre pose sa toile. 6 - Être à califourchon. 7 - Sorte de grosse bague
ornée d'une initiale ou d'armoiries. 8 - Noble du Moyen Âge qui faisait la guerre à cheval.
EXERCICE 2 :
Voici quelques préfixes d'origine latine et leur signification. Trouvez un mot pour chacun
(nom, adjectif ou verbe) .
1 - con- ou com- (= avec). 2 - ex- (= en dehors de). 3 - inter- (= entre). 4 - trans- (= à travers,
au-delà)
EXERCICE 3 :
Voici quelques mots ou préfixes d'origine grecque et leur signification. Trouvez un mot
pour chacun (nom, adjectif ou verbe) .
1 - poly- (= plusieurs) 2 - hyper- (= au-dessus de la moyenne) 3 - hémi- (= moitié, demi) 4 -
kilo- (= mille) 5 - hexa- (= six)
EXERCICE 4 :
Soulignez la signification de la racine latine de ces mots dans ceux qui sont entre
parenthèses.
1 - aquarium - aquarelle – aquatique (air - eau - terre) 2 - réfrigérateur - frigoriste –
frigorifier (faire -froid -fuir) 3 - agricole - agriculture – agriculteur (animal - champ -
culture) 4 - pédaler - bipède – quadrupède (patte - père - pied)
EXERCICE 5 :
Trouvez les mots qui correspondent à ces définitions suivantes.

1. Sport qui se joue à 13 ou à 15 joueurs. 2. Joueur qui empêche le ballon des adversaires de
rentrer dans les buts. 3. Se joue avec un ballon rond, avec les mains et de chaque côté d'un
filet. 4. Se joue avec un ballon et avec les pieds. 5. Se joue à deux ou à quatre avec une balle
et des raquettes.
EXERCICE 6 :
Souvent, les mots anglais existent à côté des mots français. Trouvez les équivalents
anglais de ces mots français.
1. la fin de semaine 2. le chariot 3. un casse-croûte4. le baladeur 5. Le survêtement 6. faire
les magasins 7. l'adresse électronique

EXERCICE 1 :
Soulignez le radical des mots suivants
- ligne ; aligner ; interligne ; lignée ; surligner
- laver ; lavable ; laveur ; laverie
- long ; longer ; longueur ; allongé
EXERCICE 2 :
Dans chaque liste, barrez le mot qui n’est pas de la famille

- rouge ; rougir ; rougeoyant ; rougeâtre ; rogner
- digital ; doigté ; digestion ; digitigrade ; doigt
- porter ; emporter ; portuaire ; porteur ; portable
- nageoire ; nage ; natalité ; natation ; nageur
EXERCICE 3 :
Complétez les phrases avec des mots de la famille de « charge » en puisant dans la
liste suivante : décharger ; chargement ; décharge ; charger ; recharge ; chargeur.
1. Le soldat a rempli son ............................ de cartouches. 2. Mon père a emporté tous ces vieux
cartons à la ........................... municipale. 3. Le ......................... de ce camion se composait de
fruits et de légumes. 4. Avant de partir à l’aventure, les chercheurs d’or devaient ..................
tout le matériel. 5. Mon grand-père m’a demandé de lui acheter une ........................... pour son
réchaud 6. Les déménageurs attendaient le camion pour ........................... tous les meubles.
EXERCICE 4 :
Classez les mots en deux colonnes selon leur famille.

- plantation ; plat ; planter ; replanter ; plateau ; platitude ; plantoir ; plate-forme ; plate ;
plant ; plantule ; platée ; platement.
EXERCICE 5 :
Complétez les phrases avec des mots de la famille de « mont » en puisant dans la liste
suivante : montagnardes ; surmonter ; montagneux ; monter ; montée ; montagnards ;
monticule ; montagne.
1. L’arrivée du Tour de France a lieu en pleine ............................... . 2. Dans les Alpes on trouve
un relief ....................................... . 3. Le jardinier a édifié un petit ..................... de terre pour
isoler le terrain de la route. 4. J’aime me promener en ............................. . 5. Les vieux

........................ nous apprennent des choses sur les traditions ..................... 6. Moussa doit
........................... sa peur pour ......................... plus haut.
EXERCICE 6 :
Classer les mots en trois colonnes selon leur famille
- chantage ; souterrain ; chant ; camp ; atterrir ; chanson ; terre ; campeur ; terrestre ;
chanteur ; enchanté ; camping ; parterre ; chansonnette ; campement ; terrier ; terrasse ;
décamper ; camping-car ; déchanter.
EXERCICE 7 :
Pour chaque mot, cherche un mot de la même famille qui justifiera la lettre en gras
1 - Un rabais. 2 - Le goût. 3 - Un tas. 4 - Un boulanger. 5 - Un éternuement. 6 - un engrais.
7 - le bois. 8 - un outil. 9 - le galop. 10 - un bonhomme.
EXERCICE 8 :
Pour chaque mot, cherche un mot de la même famille qui justifiera la lettre en gras.
1. Un fusil 2. Le dévouement 3. Un avis 4. Un alphabet 5. Un accord 6. Un récit 7. Une féerie
8. Un remerciement 9. Le sport 10. Un rang Recycler 11. Un poing 12. S’efforcer 13. Un robot
EXERCICE 9 :
Pour chaque mot, trouve un mot de la même famille contenant les lettres en gras.
1. Le respect 2. Un éventail 3. Une pensée 4. Maîtriser 5. Un cerceau 6. La dentelle 7. Un
abattage 8. Horrifier 9. Un pansement 10. Un suspect
EXERCICE 10 :
Retrouvez le nom à partir duquel chacun des mots suivants est formé.
1. Numéroter 2. Dénoyauter 3. 4. Saluer 5. La tuyauterie 6. Importer 7. Abriter 8.
L'apprentissage
EXERCICE 11 :
Pour chaque adjectif qualificatif trouve le nom en ence ou en ance qui lui correspond.
1. Correspondant 2. Indulgent 3. Excellent 4. Patient 5. Intelligent 6. Impuissant 7.
Abondant 8. Indifférent 9. Indépendant 10. Imprudent

EXERCICE 1 :
Dans les phrases suivantes, formez des adverbes à partir des mots mis entre
parenthèses
1. On retrouve la foule (habituelle) à chaque tournoi. 2. Il a été (prétendu) que je cherche
une promotion. 3. Fatou m'a (assuré) qu'il viendrait ce soir. 4. J'ai pourtant été (claire) dans
ma diction. 5. Elle n'a pu échapper à l'issue (fatale). 6. Je me souviens de sa (récente)
visite. 7. Pierre est toujours (différent) en présence de ses parents. 8. Aminata est
(consciente) de son erreur. 9. Ce mouton est (doux) avec les enfants. 10. Ce lutteur était
(fort) car il terrassait tous ses adversaires. 11. Quand te montreras-tu (franc) envers ta
femme ? 12. Moussa est (assidu) à ses cours de d’histoire. 13. Je serai (bref) car il n'y a
rien à ajouter. 14. Cette vallée est (immense) ! 15. Le facteur enverra le colis en (express).
EXERCICE 2 :
Mettez les adjectifs qualificatifs suivants au féminin puis transformez-les en adverbe.
Faible 2. Pauvre 3. Fatal 4. Brutal 5. Tardif 6. Actif 7. Curieux 8. Silencieux 9. Réel 10.
Actuel 11. Fier 12. Léger 13. Gai 14. Poli 15. Joli 16. Vrai 17. Eperdu 18. Gentil 19. Impuni 20.
Frai
EXERCICE 3 :
Transformez les adjectifs suivants en adverbe.
1. Suffisant 2. Fréquent 3. Constant 4. Prudent 5. Puissant 6. Intelligent 7. Vaillant 8.
Apparent 9. Abondant 10. Différent 11. Elégant 12. Evident 13. Méchant 14. Patient 15.
Etonnant 16. Conscient
EXERCICE 4 :
Indiquez la nature des mots suivants.
1. Médicament 2. Complètement 3. Aliment 4. Complément 5. Lentement 6. Librement 7.
Heureusement 8. Renseignement 9. Moment 10. Document

EXERCICE 1 :
Ecrivez correctement le participe passé des verbes entre parenthèses
1. Les hirondelles se sont (envoler). 2. Les enfants se sont (masquer) le visage. 3. Ses
employées se sont (tromper) mais elles se sont rendu compte de leurs erreurs. 4. Les
maladies contagieuses se sont (succéder). 5. Ils se sont (plaire) tout de suite. 6. Mon ami et
moi, nous nous sommes (plaindre) auprès des responsables. 7. Fatou s'est (douter) de quelque
chose. 8. Les joueuses se sont (disputer) la victoire. 9. Elle s'est (casser) la cheville en
tombant dans l'escalier. 10. Mes parents se sont (absenter) quelques instants. 11. L'accident
a été terrible mais nous nous en sommes (sortir) indemnes. 12. La jupe qu'elle s'est (faire)
faire est très moderne. 13. Ils ne se sont plus (parler) depuis cette soirée. 14. Les filles se
sont (déplaire) au premier regard. 15. La remarque qu'elle s'est (permettre) m'a déplu. 16.
Comme par hasard, ils se sont (taire) dès notre arrivée. 17. La bague qu'elle s'est (acheter)
est trop petite. 18. Elles se sont (soucier) de lui tous les jours. 19. Les lumières se sont
(éteindre) avant que les voisins soient partis. 20. Les femmes portaient une perruque pour
ne pas être (reconnaître). 21. Les enfants se sont (parler) toute la nuit puis se sont quittés
la tête remplie de souvenirs. 22. Cette femme est plus méchante que je ne l'aurais
(croire). 23. Coumba s'est (donner) beaucoup de mal et elle en est récompensée. 24. Ils sont
(revenir) de Tambacounda. 25. La valise qu'elle s'est (offrir) est trop grande.
EXERCICE 2 :
Ecrivez correctement le participe passé des verbes entre parenthèses et justifiez
l’accord
1. Elles se sont (laver) les mains. 2. Ils se sont (jeter) des cailloux. 3. Elles se sont (lever) 4.
Ils se sont (jeter) sur la nourriture. 5. Elles se sont (acheter) des pantalons. 6. Ils se
sont (aimer) 7. Les rois se sont (succéder) 8. La soupe qu'elles se sont (préparer) était
bonne. 9. Elles se sont bien (amuser) 10. Elles se (plaire) sont mutuellement.
EXERCICE 3 :
Même consigne qu’au 2
1. Moussa s'est (faire) punir pour n’avoir pas fait ses exercices. 2. Les hyènes se sont
(enfuir). 3. Les membres des deux délégations et se sont (rencontrer) hier. 4. Ils se sont
longtemps (regarder). 5. Ils se sont (parler). 6. Ils se sont (plaire.) 7. Un peu plus tard ils se

sont (dire) des mots tendres. 8. Ils se sont (rendre) compte qu'ils ont commis une erreur.
10. Après de nombreuses aventures, ils se sont (marier).
EXERCICE 4 :
Ecrivez correctement les participes passés des verbes entre parenthèses.
Dès qu’ils se sont (voir), ils se sont (reconnaître) et se sont longtemps (embrasser). Ils
s’étaient seulement (parler) au téléphone. Leurs deux mères, elles, s’étaient déjà
(rencontrer) et s’étaient (serrer) la main lors d’une cérémonie. Elles s’étaient (promettre)
de se rencontrer souvent pour mieux raffermir leur relation. En dépit de cette promesse,
elles ne se sont (revoir) qu’une fois lors d’une autre cérémonie qui s’était (dérouler) au même
endroit et durant laquelle elles s’étaient (faire) remarquer.

EXERCICE 1 :
Mettez au pluriel les noms composés suivants et justifiez votre réponse

1 - Un après-guerre. 2 - Un chef-lieu 3 - Un lave-vaisselle 4 - Un sans-abri 5 - Un faire-part
6 - Un casse-croûte 7 - Une longue-vue 8 - Un hors-la-loi
EXERCICE 2 :
Ecrivez correctement les mots entre parenthèses.

1. La chasse aux (oiseau-mouche) est interdite dans cette zone. 2. On a créé des (avant-
poste) de surveillance le long de la frontière. 3. Les (sous-sol) de cet immeuble abritent les
parkings. 4. Il y a maintenant plusieurs (rond-point) à Dakar. 5. Il a besoin de beaucoup d’
(électro-aimant) pour réparer les machines. 6. On s’est vraiment régalé avec les (pince-sans-
rire) (= personne qui plaisante ou ironise en gardant son sérieux) 7. Il faut des (cache-nez)
à ces travailleurs. 8. On ne peut pas enlever à ces gens leurs (gagne-pain). 9. Il a des (arrière-
pensée) sur notre relation. 10. Cette entreprise a besoin de deux (aide-comptable) 11. C’est
une brasserie qui produit des (eau-de-vie). 12. Les (demi-finale) se joueront la semaine
prochaine. 13. Il leur a acheté des (cerf-volant). 14. Les (rouge-gorge) sont des oiseaux de
petite taille. 15. Cet homme fait des (va-et-vient) incessants.
EXERCICE 3 :
Décomposez les noms suivants puis mettez-les au pluriel.
Exemple : une longue-vue (adjectif + nom) → des longues-vues
1 - Une basse-cour. 2 - Un chef-d’œuvre. 3 - Mon arrière-grand-mère. 4 - Un porte-clés. 5
- Un essuie-glace. 6 - Un sourd-muet. 7 - Un amour-propre. 8 - Un papier-filtre. 9 -
Une semi-remorque. 10 - Un chou-fleur.
EXERCICE 4 :
Accordez comme il convient les noms composés entre parenthèses.

1 - Autrefois, les barbiers rasaient avec des (coupe-chou). 2 - Les (petit-four) du buffet
sont délicieux. 3 - Les (plate-forme) pétrolières sont nombreuses au large des côtes
norvégiennes. 4 - Les (rhino-pharyngite) doivent être bien soignées. 5 - Certains (cerf-
volant) restent en l’air très longtemps. 6 - Les (appuie-tête) sont obligatoires dans les
voitures. 7 - Son père vend des (chauffe-eau). 8 - Ces garçons sont de vrais (casse-cou)
(casse-cou = personne audacieuse qui aime le risque et ne tient pas compte du danger). 9 -
Cette pelouse est parsemée de (bouton-d’or). 10 – Beaucoup de (sans-abri) ont été recensés.


Exercices de vocabulaire
EXERCICE 1 :
Rangez chaque liste dans l’ordre alphabétique.
1. midi ; mesure ; partie ; louer ; museler
2. brebis ; bulletin ; bâcler ; but ; balayer
3. escroquer ; errer ; escorte ; espace ; escapade
4. perpétuel ; permission ; perroquet ; périlleux ; personnage
5. film ; finir ; page ; fixe ; fiole ; fille ; finesse.
6. œillet ; octave ; occuper ; oiseau ; obus ; œuf.
7. chasse ; chasuble ; châtaigne ; châssis ; chat.
8. lundi ; lui ; luge ; lumière ; lucarne.
9. pointilleux ; pointu ; pointillé ; pointer ; poids.
EXERCICE 2 :
Classez les mots suivants dans l’ordre alphabétique.
semestre ; olive ; bûcheron ; roue ; semelle ; rue ; quart ; scolaire ; objet
EXERCICE 3 :
Ecrivez les mots placés avant « radeau » dans le dictionnaire.
radiateur ; rabattre ; racine ; radar ; ballon ; radical ; quotient ; rafale.
EXERCICE 4 :
Ecrivez les mots placés après « droit » dans le dictionnaire.

durée ; eau ; drap ; douloureux ; dromadaire ; masque ; azalée ; donner ; drame ; duvet.
EXERCICE 5 :
Ecrire les mots placés avant « vertébré » dans le dictionnaire.
- vertige ; vertement ; version ; vertu ; verrou ; vernir ; vérité verveine.
EXERCICE 6 :
Recopiez chaque liste en plaçant le mot en gras à sa place dans l’ordre alphabétique.
- moderne : ancien ; double ; isolé ; lunaire ; pauvre ; véritable.
- essai : élève ; époque ; erreur ; espoir ; étendard ; évadé.
- tressaillir : tracter ; traiter ; tressauter ; tresser ; treuiller.

EXERCICE 7 :
Dans les définitions des mots suivants, certaines parties sont en italique ; soulignez-
les et dites pourquoi elles sont ainsi écrites et pas le reste.
1. Bouillotte n.f.
Pour chauffer son lit, grand-père y met une bouillotte, un récipient plein d’eau bouillante.
2. Dévorer v. 1er groupe.
SENS 1. Le chien a dévoré sa pâtée, il l’a mangée.
SENS 2. Je suis dévoré par l’impatience, tourmenté par ce sentiment.
3. Foncer v. 1er groupe.
Tes cheveux ont foncé, ils sont devenus plus sombres (≠ éclaircir).
EXERCICE 8 :
Ecrire pour chacun des mots la forme sous laquelle on peut le trouver dans le
dictionnaire.
- Exemple : vernissez = vernir
1. Naïve 2. Vitraux 3. Originales 4. Aspirera 5. Civiles 6. Puissions 7. Municipaux 8. Nouvelle
9. Signaux 10. Déploie
EXERCICE 9 :
Chaque mot défini ci-dessous fait partie d’un ensemble. Dites lequel, comme dans
l’exemple.
Exemple :
Football n.m. le football est un sport d’équipe qui se joue avec un ballon rond.
Le football fait partie d’un ensemble désigné par le mot « sport ».
1. carpe n.f. La carpe est un grand poisson d’eau douce.

2. bouvreuil n.m. Un bouvreuil est un petit oiseau qui a le ventre rouge et un gros bec.
3. bouillotte n.f. Pour chauffer son lit, grand-père y met une bouillotte, un récipient plein
d’eau bouillante.
4. bruissement n.m. Le bruissement des feuilles est le bruit léger qu’elles font quand le
vent les agite.
5. basilic n.m. le basilic est une plante aromatique utilisée comme condiment.
6. chou n.m. Le chou est un légume dont il existe de nombreuses variétés
EXERCICE 10 :
Complétez les phrases suivantes par un mot désignant un ensemble. Vous pouvez vous
aider de cette liste : fleur - habitation - siège -. auto - mammifère - ruelle - route
- sport - véhicule - code - reptile - boire - manger - fruit - maison - récipient -
champignon - insecte - amusement

1. iguane n.m. Un iguane est un ..................... d’Amérique tropicale qui ressemble à un gros
lézard.
2. morille n.f. Pierre a trouvé des morilles dans la forêt, une variété de............................
comestible au chapeau qui ressemble à une éponge.
3. morse n.m. Un morse est un grand..................des mers polaires qui est pourvu de deux
longues défenses.
4. morse n. Le morse est un ............qui sert à envoyer des messages télégraphiques.
5. noisette n.f. La noisette est un......................produit par un noisetier.
6. boxe n.f.....................qui oppose deux adversaires qui se frappent avec leurs poings munis
de gants.
7. bouteille n.f ...........................à goulot étroit destiné à contenir un liquide.
8. château n.m. grande et belle ........................
9. chasse-neige n.m...........................qui enlève la neige sur les routes.
10. chemin n.m. Petite .....................qui n’est pas goudronnée.
11. chaise n.f............................avec un dossier et sans bras pour une seule personne.
12. se goinfrer v .................trop et salement.

EXERCICE 1 :
Indiquer si les expressions suivantes sont au sens propre ou au sens figuré
1. Un temps froid 2. Une tête brûlée 3. Un esprit obtus 4. Une tarte brûlée 5. Un trou
profond 6. Une nouvelle toute chaude 7. Un sentiment profond 8. Un caractère froid 9. Un
angle obtus
EXERCICE 2 :
Indiquer si chaque phrase est au sens propre ou au sens figuré
1. Les doigts du pianiste courent sur le clavier. 2. Le petit âne porte un lourd chargement. 3.
La poule couve ses œufs. 4. Maman est partie courir depuis une heure. 5. L’athlète s’est
écroulé de fatigue. 6. Mon frère couve la grippe depuis ce matin. 7. Le mur s’est écroulé
pendant la nuit. 8. Le conducteur porte la responsabilité de l’accident. 9. Elle mène ses
parents par le bout du nez. 10. Les poutres supportent le toit. 11. L’argile est une roche
imperméable. 12. J’ai l’estomac dans les talons. 13. Le premier ministre a donné le feu vert
à ses ministres.
EXERCICE 3 :
Utilisez chacun des mots suivants dans deux phrases : au sens propre dans la première
et au sens figuré dans la seconde.
Jouer - Tourner - Un œil - Une étoile - Profond - Sale
EXERCICE 4 :
Remplacez les expressions en gras par le mot juste qui figure dans le répertoire suivant
: sa proie ; des sabots ; humide ; le garde forestier ; délicieuse.
1. Cette serpillière est un peu mouillée. 2. La lionne dépèce la bête qu'elle a chassée et
prise. 3. L'homme qui garde la forêt examine l'état des arbres. 4. Cet artisan fabrique
encore des chaussures en bois. 5. Cette bouillie de mil est vraiment très bonne.
EXERCICE 5 :
Classez dans un tableau les verbes expressifs suivants selon qu’ils sont synonymes de
« marcher », « abîmer » ou « donner ».
Trottiner – distribuer – ravager – livrer – avancer – saccager – flâner – casser – détruire –
passer – offrir - se promener - confier.
EXERCICE 6 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « donner » par un verbe plus précis
parmi ceux-ci : produire ; offrir ; distribuer ; accorder ; signaler ; indiquer.
1. C'est au tour de Moussa de donner les cartes pour la nouvelle partie. 2. L'examinateur
m'a donné dix minutes pour préparer ma réponse. 3. Pour son anniversaire, j'ai donné un
cadeau à ma chère maman. 4. Voulez-vous me donner l'heure exacte ? 5. Vous devrez donner
toutes les erreurs dans votre dossier. 6. Les récoltes d’arachide n'ont pas donné grand-
chose cette année. 7. La troupe théâtrale donne La mort de Chaka de Seydou Badian.
EXERCICE 7 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « aller » par un verbe plus précis parmi
ceux-ci : s’adapter ; grimper ; circuler ; conduire ; se porter ; correspondre.
1. Empruntons ce chemin, il va jusqu'au sommet de la montagne. 2. À travers les cocotiers,
le sentier va à la rivière. 3. Le cargo panaméen allait vers le port de Dakar. 4. Le camion
accidenté allait vers Saint-Louis. 5. Cette clef va à la serrure de la porte d'entrée. 6. Je
peux placer un micro supplémentaire qui va sur mon lecteur 7. L'opéré du cœur a bien
récupéré, maintenant il va bien.
EXERCICE 8 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « mettre » par un verbe plus précis
parmi ceux-ci : « introduire ; placer ; écrire ; poser ; ranger ; enfiler ; coller ;
chausser »
1. Il met son panier sur la chaise. 2. Vous devez mettre un timbre sur votre enveloppe. 3.
L'hôtesse met mon petit frère au premier rang. 4. Pour éviter le désordre, il faut mettre
les livres dans une bibliothèque. 5. Dès qu’il fait froid, mon père met son pull. 6. Les plongeurs
vont mettre leur tenue. 7. Le directeur va mettre son nom au bas de la lettre. 8. Je n'y
voyais rien pour mettre la clef dans la serrure.
EXERCICE 9 :
parmi ceux-ci : « placer ; appliquer ; étendre, poser ; planter ; ranger ; chausser ;
coller »
1. J'aide ma mère à mettre le linge sur un fil. 2. Tu devrais mettre tes livres dans cette
belle bibliothèque. 3. Avec ce temps pluvieux, nous mettons nos toiles. 4. Il met ses
économies à la Caisse d'Épargne. 5. Je dois mettre une vignette sur la glace de ma voiture.
6. Après ta chute, il vaut mieux mettre de la pommade sur ta bosse. 7. Depuis une heure, il
s'efforçait de mettre un clou dans le mur.
EXERCICE 10 :

parmi ceux-ci : « tester ; achever ; contribuer ; appréhender ; maltraiter ;
s'inquiéter ; dépenser ; informer ; s'imaginer »
1. Mettre la main sur quelqu'un. 2. Mettre la dernière main à un travail. 3. Se mettre en
tête. 4. Mettre à l'épreuve. 5. Se mettre en frais. 6. Y mettre du sien. 7. Mettre au fait. 8.
Se mettre en peine. 9. Mettre à mal.
EXERCICE 11 :
parmi ceux-ci : « étaler ; glisser ; endosser ; installer ; insérer ; accrocher ;
congédier ; poser ; inscrire ; introduire »
1. Mettre quelqu'un dehors. 2. Mettre un vêtement. 3. Mettre une clé dans la serrure. 4.
Mettre une feuille dans un livre. 5. Mettre une lettre sous une porte. 6. Mettre un candidat
sur une liste. 7. Mettre du beurre sur le pain. 8. Mettre des rideaux. 9. Mettre sa famille à
la campagne. 10. Mettre un tableau au mur.
EXERCICE 12 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « avoir » par un verbe plus précis parmi
ceux-ci : « suit ; supporte ; assume ; mène ; dispose de ; éprouve ; exerce ; possède
; poursuit ; pratique »
1. Il a de nombreuses charges. 2. Il a une grande influence. 3. Il a de grandes
responsabilités. 4. Il a une vie rigolote. 5. Il a quelques minutes. 6. Il a des difficultés à
terminer son travail. 7. Il a une jolie maison. 8. Il a une religion. 9. Il a un rêve de vengeance.
10. Il a un régime.
EXERCICE 13 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « avoir » par un verbe plus précis parmi
ceux-ci : « porter ; bénéficier ; exercer ; jouer ; obtenir ; recevoir ; remporter ;
éprouver ; entraîner »
1. L'entraîneur a une grande influence sur ses joueurs. 2. Cette jument a eu le Prix
d'Amérique. 3. Cette publicité a un grand succès. 4. Mon frère a une bourse d'étude. 5.
Une des invitées a une robe en dentelle. 6. Cette décision a de graves répercussions. 7.
Fatou a un petit rôle dans la prochaine pièce. 8. Il a un cadeau de sa mère. 9. Quel plaisir
peut-on avoir à regarder un animal en cage ?
EXERCICE 14 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « faire » par un verbe plus précis parmi
ceux-ci : « composer ; offrir ; prononcer ; mesurer ; construire ; fabriquer ;
réaliser ; rédiger »
1. Notre voisin fait sa maison lui-même. 2. Le cinéaste fait un film sur la vie des abeilles. 3.
Hier soir, le Président a fait un discours très applaudi. 4. Pour appeler les pompiers, faites

le 18. 5. L'usine fait des boulons. 6. Mon père fait un mètre quatre-vingt-dix. 7. Le
journaliste vient de faire un livre sur la faim dans le monde. 8. Je vais lui faire un beau
cadeau.
EXERCICE 15 :
ceux-ci : « composer ; tricoter ; préparer ; prononcer ; bâtir »
1. Elle nous a fait un bon repas. 2. Marie fait des chansons. 3. Le maire de la commune a fait
un long discours. 4. Il a fait sa maison lui-même. 5. Maman fait un pull-over pour aller au ski.
EXERCICE 16 :
ceux-ci : « poser ; tracer ; rédiger ; dresser ; confectionner ; présenter ; préparer
; intenter ; contracter ; perpétrer »
1. Faire un inventaire. 2. Faire un procès à quelqu'un. 3. Faire un rapport. 4. Faire ses
excuses. 5. Faire une ligne. 6. Faire des dettes. 7. Faire un repas. 8. Faire un vêtement. 9.
Faire un crime. 10. Faire une question
EXERCICE 17 :
Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « dire » par un verbe plus précis parmi
ceux-ci : « proférer ; prononcer ; divulguer ; avouer ; tenir ; révéler ; produire ;
citer »
1. Dire un discours 2. Dire un secret. 3. Dire un exemple. 4. Dire ses torts. 5. Dire la clé du
mystère. 6. Dire des menaces. 7. Dire des témoignages. 8. Dire des propos.
EXERCICE 18 :
Donnez, avec l'aide du dictionnaire, le sens qui convient pour chacun des mots soulignés
dans les phrases suivantes.
1. Le lion est surnommé le roi de la brousse. 2. Cet homme a un cœur de lion. 3. Dans cette
localité, les classes moyennes sont défavorisées. 4. L’enseignant doit avoir de l’autorité sur
sa classe. 5. Cet homme doit être opéré d'un calcul dans les reins. 6. As-tu réussi ton
contrôle en calcul numérique ? 7. Les manchettes de la chemise ont été mal repassées. 8.
Sud Quotidien a consacré une grande manchette à l'accident survenu sur la route de Mbour.
9. J'ai transpercé le tissu avec une aiguille. 10. Il m'a transpercé du regard. 11. Moussa a
brisé le vase que sa mère avait payé récemment. 12. Il lui a vraiment brisé le cœur.

EXERCICE 1 :
Pour chaque liste de mots, retrouvez le champ lexical correspondant à l’un de ces
domaines : sport - cuisine - cinéma - nature
1. arbre - feuille - mousse - champ - fleur – forêt
2. dessert - recette - restaurant - cuisine – plats
3. film - projection - caméra - scénario - metteur en scène
4. natation - football - gymnastique - course – tennis
EXERCICE 2 :
Retrouvez dans chaque liste le nom du champ lexical auquel appartiennent tous les
autres mots.
1. toboggan - balançoire - tourniquet - jeu - marelle - élastique - billes - ballon
2. libellule - sauterelle - scarabée - insecte - guêpe - abeille - mouche - moustique - fourmi
3. pâtissier - agriculteur - charcutier - peintre - trapéziste - violoniste - chirurgien - métier
- plombier
4. ordinateur - clavier - informatique - scanner - souris - imprimante - modem - unité
centrale – moniteur
5 – pluie – heure – nuit - temps – hier – le lendemain – tout à l’heure - longtemps
EXERCICE 3 :
Classez les mots suivants en deux colonnes : une colonne pour les mots de l'histoire et
une colonne pour les mots des mathématiques.
compter - empereur - siècle - opération - régner - gouverner - tracer - dates - isocèle -
royaume - chronologie - mesurer - nombres - république – compas
EXERCICE 4 :
Dans chaque liste, barrez l’intrus, puis donnez un nom au champ lexical.
1. peur -joie - tristesse - colère - travail – gaieté
2. cime - vallée - valise - alpage - sommet – alpiniste
3. pré - vague - marée - coquillage - algues – océan
4. champ - ferme - chemin - village - pré – train
EXERCICE 5 :
Trouvez un nom de champ lexical pour chacune de ces listes de mots.
1. hémisphère - relief - climat - frontières – vallée
2. salle de classe - préau - bureau - cantine – cour

3. père - frère - soeur - grand-mère - grand-père

4. salle de bain - couloir - chambre - séjour – escalier
EXERCICE 6 :
Trouvez cinq mots appartenant aux champs lexicaux des domaines suivants :
Chaleur – Bonheur - Temps – Musique - Ville
EXERCICE 7 :
Classe les mots suivants dans un tableau selon le champ lexical auquel ils appartiennent
(la vue, l’odorat ou l’ouïe).
sentir - odeur - vision - empester - écouter - aveugle - sons - parfum - voir - bruit -
distinguer - oreille - regarder - senteur - entendre - percevoir - nez - regard - audition -
embaumer '
EXERCICE 8 :
Les trois séries suivantes évoquent chacune un thème : lequel ? Elles comportent
chacune un intrus : trouvez-le.
1. Puits, crevasse, plonger, gouffre, descendre, caverne, abîme, chute, dévaler.
2. vague, bateau, poisson, voile, ville, détroit, quille, port.
3. Printemps, nid, nourriture, naissance, aube, début, berceau, commencement.
4. Compact, foule, dense, successif, serré, nombreux, multitude, entasser.
EXERCICE 9 :
Relevez les deux champs lexicaux dominants dans cet extrait.
« Le soleil brillait dans ma case
Et mes femmes étaient belles et souples
Comme les palmiers sous la brise des soirs.
Mes enfants glissaient sur le grand fleuve
Aux profondeurs de mort
Et mes pirogues luttaient avec les crocodiles
La lune, maternelle, accompagnait nos danses
Le rythme frénétique et lourd du tam-tam,
Tam-tam de la joie, tam-tam de l'insouciance
Au milieu des feux de liberté.
Puis un jour, le Silence...

Les rayons du soleil semblèrent s'éteindre
Dans ma case vide de sens.
Mes femmes écrasèrent leurs bouches rougies
Sur les lèvres minces et dures des conquérants aux yeux d'acier

Et mes enfants quittèrent leur nudité paisible

Pour l'uniforme de fer et de sang
Votre n’êtes plus, vous aussi
Tam-tam de mes nuits, tam-tam de mes pères.
Les fers de l'esclavage ont déchiré mon cœur ! » (David Diop, Coups de pilon)
EXERCICE 10 :
En vous aidant du dictionnaire, déterminez le champ sémantique de chacun des mots
suivants :
Fraise – peine – délicat – charme - livre

BFEM 2012
I-Compréhension :
1- Qu’est-ce qui dans le texte montre que la fusion de l’or n’est pas un travail comme les
autres ?
II-Vocabulaire :
2 - Expliquez : mener à bonne fin – incantation - en sus de
3 - « une tâche qu’on ne confie qu’après mûre réflexion ».
a) Donnez un homonyme de « tâche ».
b) Employez cet homonyme dans une phrase qui en montre le sens.
BFEM 2011
I) - Compréhension du texte :
Justifiez le titre donné à ce passage en vous appuyant sur des indices du texte.
II) – Vocabulaire :
1. « Ses jambes impuissantes »
a) Expliquez cette expression.
b) Trouvez un adjectif qualificatif formé du même préfixe que « impuissantes » puis
employez-le dans une phrase.
2. « Va dire aux forgerons de mon père de me faire une canne ... »
Réécrire cette phrase en remplaçant le verbe « faire » par un autre verbe plus expressif.
BFEM 2010
A-Compréhension du texte :
1) - Quel sentiment anime Méka ? Justifiez votre réponse sans copier le texte.
B-Vocabulaire :
2) - Donnez le sens des expressions « criaient avec frénésie », « à en croire les efforts ».
3) - « La voiture se dirigeait vers le milieu de la cour. »
a) - Donnez un homonyme de « cour ».
b) - Employez cet homonyme dans une phrase qui en montre le sens.

BFEM 2009
I/ Compréhension :
1 - De quel sport s’agit-il ?
2 - Qu’est-ce qui peut arriver au combattant qui veut gagner ?
3 - C’est la foule qui donne au combattant la force de gagner : vrai ou faux ? Justifiez votre
réponse.
II/ Vocabulaire :
4 – Donnez deux mots de la même famille que « homme ».
5 – Trouvez un homonyme de « compte » et employez-le dans une phrase.
6 – Employez « figure » dans une phrase où il aura un sens différent de celui du texte.
7 – Comment est formé le mot « profondément » ?
BFEM 2008
A/ Compréhension du texte :
1 – Quels sont les préparatifs effectués pour la chasse au crocodile ?
2 – Quelles sont les expressions qui montrent que les pêcheurs se méfient les uns des
autres ?
B/ Vocabulaire :
3 – Dans les expressions suivantes, remplacez les mots soulignés par leur antonyme :
a - Plusieurs jours à l’avance…
b - Les vieillards ont murmuré dans l’oreille…
4 - Remplacez les mots soulignés par leur synonyme dans les expressions suivantes :
a – Les pêcheurs ont organisé autrefois
b – des concurrents sans scrupule
5 – Expliquez l’expression « garde l’anonymat » et employez l’adjectif qualificatif du mot
souligné dans une phrase.
BFEM 2007
I-Compréhension :
1°/ Donnez un titre au texte.
2°/ A l’aide d’exemples tirés du texte, montrez que le mouton du père Benfa avait un
traitement de faveur.
II.- Vocabulaire :
3°/ Donnez deux homonymes de « cou », un antonyme de « embonpoint » et un synonyme de
« choyé ».

4°/ Donnez les noms formés à partir des verbes « caresser » « amuser » « offrir » et
« acheter ».
5°/ Donnez deux mots de la même famille que « furieux », et employez chaque mot trouvé
dans une phrase.
2ND TOUR BFEM 2007

I./ Compréhension :
Cochez la bonne réponse :
1. Vernet au piquet signifie que :
a) .... Vernet est à genoux ;
b) ....... Vernet est puni de rester debout ;
c)....... Vernet est exclu du cours.
2. Il faisait une petite moue signifie que :
a) .... il bavardait ;
b) .... il faisait une grimace ;
c) .... il sifflait
3. « Une retenue » désigne :
a).... une obligation de rester après les heures de cours ;
b) .... une convocation des parents ;
c).... un renvoi.
4. Barrez l’intrus dans cet ensemble de mots : modèle, modération, modelage, modeler,
modéliste.
5. Proposez :
a) Un antonyme de « externe »
b) Un synonyme de « attitude »
c) Un homonyme de « fin »
d) Un paronyme de « fractions »
BFEM 2006
I-Compréhension :
1°/ Justifiez le titre du texte.
II.- Vocabulaire
2°/ Expliquez : donner du cœur — ondées féroces - s’échiner.
3°/ Donnez la formation du mot endurer.
4°/ Donnez les adverbes des adjectifs diffèrent et neuf.

BFEM 2005
I/ Compréhension :
1°/ Donnez un titre à ce texte en le justifiant.
2°/ Relevez à travers le texte, les mots ou expressions montrant les détails des préparatifs.
II./ Vocabulaire :
3°/ Expliquez les mots suivants :
- « raccommodant »
- « hideux »
4°/ Trouvez les paronymes des mots suivants :
- « provisions »
- « poissons »
5°/ Donnez un mot de la même famille que chacun des mots suivants :
- « convenablement » ;
- « affronter ».
6°/ Quels sont les homophones de :
- « chants ;
- « mois » ;
- « compter » ;
- « fois ».
BFEM 2004
I./ Compréhension :
1. Trouvez un titre à ce texte.
2. Que représente l’école aux yeux de l’enfant ?
3. Quels sont les arguments du cousin ?
II./ Vocabulaire :
1. « Transformer » : donnez deux verbes ayant à peu près le même sens.
2. « Emoi » : trouvez un synonyme.
3. Donnez deux mots de la même famille que « imprévisible. »
4. Expliquez le mot transparaître.
BFEM 2003
I./ Compréhension du texte :
Qu’est-ce qui préoccupe mère et fille ?
II/ Vocabulaire :
2. « Sans se distraire »
a) Donnez le sens de « se distraire » ici

b) Employez-le dans une phrase avec un sens différent
3. « Yaye Daro triait ... » Trouvez :
a) un mot de la même famille que « triait »
b) un antonyme
et employez-les chacun dans une phrase.

EXPRESSION ECRITE

LES COMPOSANTS DU TEXTE NARRATIF

EXERCIE 1 : trouvez le schéma narratif de chacun de ces textes en identifiant la situation initiale,
l’élément perturbateur, les actions, l’élément de résolution et la situation finale.
J'étais enfant et je jouais près de la case de mon père. Je devais être très jeune encore : cinq ans, six
ans peut-être. Ma mère était dans l'atelier, près de mon père, et leur voix me parvenait rassurante,
tranquille, mêlée à celles des clients de la forge et au bruit de l'enclume. Brusquement, j'interrompis
de jouer, l'attention, toute mon attention, fut captée par un serpent qui rampait autour de la case, je
m'approchai bientôt. Je ramassai un roseau qui traînait dans la cour et, à présent, j'enfonçai ce roseau
dans la gueule de la bête. Le serpent ne se dérobait pas : il prenait goût au jeu : il avala le roseau, il
l'avala comme une proie. Il vint un moment où le roseau se trouva à peu près englouti, et où la gueule
du reptile se trouva terriblement proche de mes doigts. Je riais, je n'avais pas peur du tout, et je crois
bien que le serpent n'eût plus beaucoup tardé à m'enfoncer ses crochets dans les doigts si, à l'instant,
Damany, l'un des apprentis ne fût sorti de l'atelier. L'apprenti fit signe à mon père, et presque aussitôt
je me sentis soulevé de terre : j'étais dans les bras d'un des amis de mon père. Un peu plus tard,
j'entendis ma mère m'avertir sévèrement de ne plus jamais recommencer un tel jeu.
Camara LAYE, L'enfant noir. Ed. Plon.Paris.1953
Fait d'hiver en plein été

De galère en galère Armand s'est retrouvé clochard
Pourtant depuis tant d'années
Son job perdu, il avait recherché
Abandonné de sa femme et son chien Albert
Mort, lors d'une dispute d'un coup de revolver
Et dans le quartier, révolté, rebelle de dernière heure
La quarantaine dépassée, il est seul et il pleure
Il est trop tard pour s'intéresser à son triste sort
Armand est mort
Pourtant dix ans auparavant devant ses enfants

Leur enseignant l'amour et le respect des parents
La haine de l'avarice dans ce monde dément
Armant passait du bon temps
Accident du travail, quelques indemnités
Il retrouve un emploi puis il est licencié
Invité au mariage de sa femme, Armand
Perd au tribunal la garde des enfants
Avant sa fin, il habitait une belle propriété

Avec vue sur la mort, un asile de paumés
Avant sa fin, avant sa mort, il en fut délivré
Laminé, décervelé, lobotomisé
Le pauvre Armand est mort. MC SOLAR

EXERCICE 2 : dites à quelle étape du schéma narratif correspond chacun des extraits suivants.
Extrait 1 :
« Momar dormait ce jour-là, lorsque Koumba, qui cousait près de lui, crut entendre, venant du tamarinier,
une voix qui disait son nom ; elle leva la tête et aperçut, sur la première branche de l'arbre, une vieille,
très vieille femme dont les cheveux, longs et plus blancs que du coton égrené, recouvraient le dos. »
(« Les Mamelles », Les contes d’Amadou Koumba, Birago Diop)
Extrait 2 :
« Et ils repartirent. Ils n'étaient pas encore bien loin du palmier lorsqu'ils entendirent derrière eux des
pas plus assurés et plus pesants que les leurs. C'était N'Gor qui avait retrouvé sa gourde en miettes au
pied de l'arbre, et non, comme il s'y attendait avec juste raison, là-haut, au flanc du palmier et remplie
de vin de palme. Quand Golo, qui s'était retourné, l'aperçut, il pensa tout d'abord à se sauver et laisser
son compagnon s'expliquer avec l'homme; mais il n'eût pas été digne de sa race s'il avait agi aussi
simplement. Pensez donc! et si Kakatar s'expliquait avec N'Gor et l'accusait, lui, Golo, qui prenait la fuite,
pas assez loin certainement ni assez longtemps sans doute pour ne point tomber un jour ou l'autre entre
les mains du saigneur de palmiers. Il s'arrêta donc et dit à son compagnon d'en faire autant, ce qui ne
demandait pas beaucoup d'efforts à celui-ci. N'Gor vint à eux avec la colère que l'on devine. »
(« Mauvaises compagnies », Les contes d’Amadou Koumba, Birago Diop)
Extrait 3 :
« Je ne sais combien de temps après, une frégate anglaise, la Bellone, aperçut un bâtiment démâté et en
apparence abandonné de son équipage. Une chaloupe, l'ayant abordé, y trouva une Négresse morte et
un Nègre si décharné et si maigre, qu'il ressemblait à une momie. […} Les planteurs de l'île voulaient
qu'on le pendît comme un Nègre rebelle ; mais le gouverneur, qui était un homme humain, s'intéressa à
lui, trouvant son cas justifiable, puisque, après tout, il n'avait fait qu'user du droit légitime de défense ;
et puis ceux qu'il avait tués n'étaient que des Français. […} On lui donna la liberté, c'est-à-dire qu'on le fit
travailler pour le gouvernement […} Il apprit un peu d'anglais ; mais il ne parlait guère. En revanche, il
buvait avec excès du rhum et du tafia. - Il mourut à l'hôpital d'une inflammation de poitrine. »
(Proper Mérimée, Tamango, 1829)
Extrait 4 :
« Trop parler est toujours mauvais; ne point se faire entendre est souvent source de désagréments, de
même que ne pas comprendre ce que dit une autre bouche. C'est ce qu'avait dû se dire Serigne-Marabout
qui, revenant de La Mecque, s'était arrêté à Kayes, chez un de ses disciples. Enfermé dans la plus belle
des cases, Serigne s'était aussitôt mis à psalmodier verset du Coran et litanies. »
(« La Biche et les deux chasseurs », Les contes d’Amadou Koumba, Birago Diop)
Extrait 5 :
« C'était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille
d'employés. Elle n'avait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être connue, comprise, aimée,
épousée par un homme riche et distingué; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de
l'Instruction publique.
Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée; car les femmes n'ont
point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille.
Leur finesse native, leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule hiérarchie, et font des
filles du peuple les égales des plus grandes dames. »
(Guy de Maupassant, La parure)
EXERCICE 3 : les extraits qui suivent sont du même conte, Le choix de l’Ori de Louis Camara. Après avoir
dit à quelle étape du schéma narratif correspond chacun d’eux, vous essayerez de les mettre en ordre
puis vous répondrez aux questions suivantes en donnant, si nécessaire, des indices tirés du texte pour
justifier vos réponses :
1. De quoi s’agit-il ?
2. Où et quand se déroule cette histoire ?
3. Quels sont les personnages en présence ? Quels sont leurs traits de caractère ?
4. Ces personnages connaissent des fortunes diverses dans la situation finale : lesquelles et pourquoi ?
1. Longtemps, bien longtemps après son départ de chez Ajala le potier, Afwapé arriva sur la terre. […]
Il traversa de nombreux villages, des bourgs, des villages et encore d'autres agglomérations; il vit aussi
de grands et beaux champs de maïs, d'ignames, de manioc, de patates et d'autres plantes dont se
nourrissent les hommes, tous aussi magnifiquement cultivés les uns que les autres. Il fut partout reçu
avec tous les honneurs, car en le voyant, les gens le prenaient pour quelque prince en voyage autour du
monde. [...]
Sa réputation avait déjà fait le tour du pays et le précédait partout où il passait. Dès qu'il arrivait dans un
endroit habité, les gens étaient déjà prêts à lui faire un accueil fastueux. C'est ainsi qu'à Iré, cité de la
déesse Oya, l'on fit un magnifique festin en son honneur; il en fut de même à Ifon, fief d'Oshala le dieu
blanc; également à Kétu la ville d'Elegbara le rusé que l'on connait mieux sous le nom d'Eshu. [...]
C'est ainsi qu'Afwapé, ému jusqu'aux larmes, au sommet du bonheur et de la félicité, fit triomphalement
son entrée dans le palais du Roi qui, depuis déjà longtemps, l'attendait. […] Qu'advint-il d'Oriseeku ?
2. Un jour pourtant, (nul ne sut jamais pourquoi, ni à quel moment), Afwapé, Oriseeku et Orilééméré
décidèrent de quitter le ciel pour aller s’établir sur… la Terre ! […]
3. Afwapé surtout était le plus sage des trois, le plus pondéré et, sans doute aussi, le plus intelligent… Ces
qualités, il les avait, à n’en pas douter, héritées de son père Obarisha, le prince de tous les Orishas dont
la sagesse infinie faisait autorité dans l’univers entier.
Oriseeku, lui, était plutôt vif, parfois violent, enclin à la colère et d’un abord difficile : ce caractère lui
venait peut-être en partie d’Ogun, l’orisha du fer auquel les autres reprochaient souvent sa brutalité et
son tempérament belliqueux, mais ils reconnaissaient aussi volontiers le naturel foncièrement
débonnaire et sans rancune.
Quant à Orilééméré, fils de la douce Ijà, une nymphe des eaux, il était plutôt timide, peu batailleur et très
influençable ; cela évidemment ne pouvait manquer de lui valoir bien souvent les foudres de l’irascible
Oriseeku. […]
4. Jadis vivaient au ciel, à une époque dont nulle mémoire n’a souvenance, trois jeunes gens dont les
seules préoccupations étaient les jeux et les distractions de toutes sortes.
L’un, qui portait le nom d’Orilééméré, était le fils de la nymphe Ijà, le second, Oriseeku, était la
progéniture d’Ogun, le belliqueux dieu du fer et de la guerre ; quant au troisième, Afuwapé ou, plus
rapidement dit, Afwapé, il avait pour père Ifa Obarisha, le prince de tous les Orishas, dieu de la sagesse
et de l’intelligence.
Le moins que l’on pût dire de ces trois jeunes gens est qu’ils menaient une existence heureuse,
insouciante et libre, passant le plus clair de leur temps à gambader dans l’azur, à jouer à cache-cache
derrière les nuages ou à poursuivre les oiseaux et autres créatures du ciel qui résonnait de leurs rires et
de leurs jeux. […]
5. Afwapé se présenta, et ses compagnons firent de même, à celui-qui-enfile-de-l’igname-avec-une-
aiguille (c’est ainsi que s’appelait en réalité le gnome dont le nom fit sourire nos amis après qu’il se fut
lui-même présenté) ; puis, toujours aussi poliment, il lui demanda s’il pouvait leur indiquer la route qui
menait chez Ajala le potier. Le gnome répondait qu’il ne voyait aucun inconvénient à cela mais qu’il lui
fallait d’abord enfiler jusqu’au dernier les ignames qui se trouvaient en face de lui.
Le bouillant Oriseeku intervint alors et dit avec humeur que ses compagnons et lui-même étaient très
pressés et ne pouvaient attendre pendant tout ce temps-là. « Dans ce cas, vous feriez mieux de continuer
votre chemin », bougonna celui-qui-enfile-de-l’igname-avec-une-aiguille, qui semblait piqué au vif par le
ton autoritaire d’Oriseeku. […]
6. Bien longtemps après s’être séparés d’Afwapé, Oriseeku et Olirééméré…furent alors en présence d’un
curieux spectacle : un tout petit, un minuscule bonhomme, assis sur les talons, attisait une grosse
marmite en ébullition posée sur un foyer de pierres. Il soufflait et éventait de toutes ses forces, ce qui le
rendait un tantinet comique. […]
Voyant qu’il lui avait fait peur, Oriseeku fit de son mieux pour le rassurer. Il s’efforça d’être poli, mais le
résultat fut désastreux : « Excuse-nous de t’avoir fait peur, vieux bonhomme, mais rassure-toi, nous ne te
voulons aucun mal. Nous voulons seulement que tu nous indiques la route qui conduit au domaine d’Ajala
le portier ». […]
7. Lorsqu’il eut quitté le domicile d’Ifa, Afwapé n’eut aucune peine à retrouver le carrefour où ses amis
et lui s’étaient séparés […] … Prudemment il contourna le portail et vit alors, toujours accroupi à côté de
sa grosse marmite de sauce et lui tournant le dos, l’elfe, gardien du grand portail… […]
S’approchant tout doucement, notre ami toussota légèrement, de manière à attirer son attention sans
pour autant lui faire peur. […]
La politesse du ton et l’humilité d’Afwapé eurent un effet immédiat sur le gardien du portail qui, désarmé,
changea aussitôt d’attitude… « Bon, et alors, que me voulez-vous jeune homme ? »…
Voyant que l’elfe était revenu à de meilleurs sentiments, Afwapé reprit courage et en quelques mots, lui
expliquait ce qu’il désirait savoir : la route qui conduisait chez Ajala le potier. […]
8. Croyant qu'il n'avait plus rien à attendre de la vie, Oriseeku se livra donc sans retenue à son naturel
penchant, il ne tarda pas à devenir un ivrogne invétéré puis une véritable loque, honte et lie du genre
humain. [...] Il continua de trainer sa triste vie, moins enviable que celle d'un chien galeux et, un beau
jour, il mourut misérablement au coin d'une rue. Il n'eut pas de sépulture et personne ne le pleura. Son
cadavre fut jeté dans une vulgaire fosse où les chiens errants vinrent le dévorer.
EXERCICE 4 : lisez ce début d’histoire puis imaginez la suite en tenant compte des indications données
après le texte.
C'était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille
de gens très pauvres. Elle n'avait aucun moyen d'être connue, comprise, aimée, épousée par un
homme riche et distingué. Elle se mariera avec homme aux revenus très modestes avec qui elle vit
heureuse jusqu’au jour où un homme très riche l’aperçut au marché et décida de la conquérir.
Consignes :
Imaginez la suite de l’histoire en cinq paragraphes :
- 1er paragraphe : montrez comment l’homme réussit son coup (promesse d’une vie de rêve, cadeaux
extraordinaires, etc.).
- 2e paragraphe : parlez des effets dans le ménage la fille qui finit par quitter son mari
- 3e paragraphe : relatez la vie éphémère de la fille avec l’homme.
- 4e paragraphe : Imaginez la déception et le désarroi de la fille quand elle apprendra que l’homme n’était
qu’un imposteur.
- 5e paragraphe : vous direz comment la fille va finir.
EXERCICE 5 : rédigez une histoire où l’on retrouve les différentes étapes du récit et qui répondra aux
qusetions suivantes : qui – où – quand – quoi ? Vous y dresserez un portrait moral des principaux
personnages et vous montrerez comment leurs futurs comportements dans les péripéties révèleront
les traits de caractère dessinés dans ces portraits.

LES COMPOSANTS DU TEXTE ARGUMENTATIF

EXERCICE 1 :
Ecrivez deux textes courts pour présenter un livre que vous aimez. Dans le premier, vous vous
contentez de donner des informations sur l’ouvrage (auteur – histoire). Dans le second, vous
formulerez votre opinion sur le livre.
Exemple : Sous l’orage de Seydou Badian

- L’auteur et l’œuvre :
Seydou Badian Kouyaté est un écrivain et homme politique malien né à Bamako en 1928.
Après des études de médecine à l’Université de Montpellier en France, il rentre au Mali où il est nommé
ministre de la Coordination économique et financière et du Plan le 17 septembre 1962. A la suite d’un
coup d’État, en 1968, il est déporté à Kidal puis s’exile à Dakar au Sénégal.
Écrivain reconnu internationalement, il publie, avant l’indépendance du Mali, en 1957, son premier roman
intitulé Sous l’orage. Deux autres romans seront publiés ensuite, Le Sang des masques en 1976 et Noces
sacrées en 1977. En octobre 2007, Seydou Badian Kouyaté publie un roman intitulé La Saison des pièges.
Dans Sous l’orage, c'est l'histoire d'une écolière Kani que son père destinait au riche commerçant,
polygame Famakan. Mais Kani aime un étudiant, Samou. Sa mère tente, en vain, de la convaincre de s'en
tenir à la tradition. Le père décide alors d'un retour aux sources en envoyant Kani et son frère Sibiri au
village chez leur oncle Birama. Celui-ci, paradoxalement, décide d'intercéder en faveur de Kany et dénoue
le dilemme imposé à tous les protagonistes, notamment au père Benfa tenu par « la parole donnée » si
chère aux Africains.
- Opinion sur le livre :
Dans ce roman, Seydou Badian Kouyaté, malgré la « victoire » des modernistes, n’y milite pas contre la
tradition puisque le prère Benfa constate qu'un séjour prolongé du tronc d'arbre dans la rivière n'en fera
jamais un caïman et insiste sur le flux continu entre les générations : « des racines aux feuilles, la sève
monte et ne s'arrête jamais ». Pour l'auteur, on peut évoluer sans se renier mais non sans souffrir puisque
le père, déçu, avertira un de ses enfants : « Et toi aussi, mon fils, un jour tu auras soif ».
En outres, le conflit qui domine l'œuvre fait polémique puisque le conflit de génération (jeunes et vieux
défendent leur conception du monde) côtoie le conflit de culture (la tradition s'oppose à l'école des
Blancs).
Mais le plus important est que l'œuvre reste d'une actualité brûlante sur des thèmes comme le mariage
forcé, l'émancipation de la femme.
EXERCICE 2 :
Lisez cette affirmation puis répondez aux questions qui la suivent.
« Notre siècle est marqué par le dépérissement des anciennes valeurs et des solidarités de personne à
personne et le développement de nouvelles solidarités fondées sur l’intérêt. »
Quel est le thème de cette affirmation ? Quelle thèse y est défendue? Dites si vous la partagez et
argumentez votre point de vue en utilisant des indices d’opinion et d’articulateurs logiques.
EXERCICE 3 :
Liez les phrases et les idées présentées dans le tableau suivant en choisissant l’un des connecteurs (en
italique) de la colonne de droite.

Plusieurs raisons peuvent expliquer la baisse du Connecteurs

niveau des élèves.
……………………… beaucoup de jeunes diplômés ou Aussi, d’autre part, de même, de plus, également,
ceux non diplômés, sans la moindre notion de encore, en outre, ensuite, et, d’abord
pédagogie sont versés dans l’enseignement.
Les parents ont…………………… leur part de Ainsi, aussi, c’est pourquoi, dès lors, donc, d’où, en
responsabilité dans le problème. conséquence
…………….il y a la dégradation de l’image de marque Ainsi, citons, c’est-à-dire, notamment, par
de l’enseignant. exemple, en outre
…………………….n’est en fait que la résultante du Cependant, mais, malheureusement, néanmoins,
manque d’une politique de suivi pour adapter en revanche, tout ceci, pourtant, toutefois
l’école à l’évolution socio-économique du pays.
On peut…………………retenir que la baisse du niveau Donc, néanmoins, mais, bref, en définitive, par
des élèves ne dépend ni des enseignants, ni des ailleurs, finalement.
élèves, ni des parents d’élèves. Le phénomène de
la baisse du niveau scolaire ne saurait être lié à un
seul paramètre.

DISTINGUER FAIT ET OPINION

EXERCICE 1 : indiquez si les textes suivants présentent une information ou une opinion et précisez un
ou des indices qui justifient votre réponse, par exemple
a) Le texte ne comporte pas d’expressions qui indiquent une opinion.
b) Le texte comporte des expressions indiquent une opinion (et vous citez ces expressions).
c) L’auteur emploie les pronoms je et nous.
d) L’auteur emploie les pronoms il et on.
e) Les sujets des verbes sont principalement des idées, des événements ou des réalités inanimées.
f) L’auteur emploie des tournures exclamatives ou interrogatives.
Exemple : « Beaucoup de décès sont dus aux accidents de la route qui sont de plus en plus nombreux. »
Réponses : C’est texte informatif.
- indices : c’est un constat qui est fait et il n’y a aucune expression qui laisse voir une opinion.
1. Le fait que les accidents de route soient dus à l’indiscipline des chauffeurs est inacceptable.
2. J’enrage quand j’entends parler du comportement des gens dans certains lieux publics. On n’y respecte
plus rien et on y méprise les règles d’hygiène les plus élémentaires. Je pense qu’il est temps que l’Etat
prenne des mesures pour punir l’indiscipline.
3. L’émigration est aujourd’hui un phénomène qui touche beaucoup de pays sous-développés parmi
lesquels le Sénégal. Les autorités font tout pour lutter contre cela.
4. Dans Vol de nuit, Antoine de Saint Exupéry nous montre comment des hommes sont parfois prêts à
tout sacrifier pour leur métier.
5. Mais nous préférons Une si longue lettre de Mariama Ba car c’est un roman qui nous met en contact
direct avec les réalités que nous vivons chez nous.
EXERCICE 2 : lisez attentivement les textes ci-dessous. A votre avis, quel est celui qui émet un fait et
celui qui exprime une opinion ? Justifiez votre réponse.
Texte 1 :
La plupart des jeunes lisent par obligation scolaire. Un jeune utilise quelque fois un livre pour se
documenter même si avec internet la recherche est plus facile. L’envie pousse également un jeune à
lire, s’il voit un livre portant un titre intéressant, il sera susceptible de le lire
Texte 2 :
Beaucoup parlent aujourd’hui du désintérêt de plus en plus croissant de la lecture chez les jeunes au
21eme siècle. L’expansion des loisirs et des nouvelles technologies de l’information et de la
communication a eu comme conséquence, selon eux, l'abandon de la lecture par les jeunes.
Texte 3 :
Pour lutter contre l'immigration clandestine on doit développer des activités rémunératrices capables
d'occuper les jeunes des pays défavorisés. On doit donner des micro ou macro crédits aux
entrepreneurs afin qu'ils emploient des jeunes. En somme il faut résoudre les problèmes économiques
et politiques des pays défavorisés.
Texte 4 :
Les conséquences de l'immigration clandestine sont diverses selon qu'il s'agisse des pays d'origine ou
des pays d'accueil des immigrants.

LES NOTIONS DE BASE DE L’ARGUMENTATION

EXERCICE 1 : cochez la bonne case.
a – Je ne suis pas d’avis qu’il faut limiter l’accès à internet aux jeunes
o argument
o fait
o opinion
o exemple
o thème
b – Pour appuyer nos propos, nous pouvons citer le cas des violences qui sont chaque jour diffusées par
les médias.
o argument
o fait
o opinion
o exemple
o thème
c – Beaucoup de gens se posent des questions sur le rôle de la télévision dans l’éducation.
o argument
o fait
o opinion
o exemple
o thème
d – En effet, avec une bonne campagne de sensibilisation, on peut alerter les jeunes sur les dangers de
l’émigration clandestine.
o argument
o fait
o opinion
o exemple
o thème
e – Les avantages de la lecture.
o argument
o fait
o opinion
o exemple
o thème
EXERCICE 2 : associez les thèses aux arguments correspondants.

Thèses Arguments
1 – Il est tout à fait légitime d’interdire de fumer a – Elle enrichit notre culture général et notre
dans les lieux publics. vocabulaire.
b – En témoignent les nombreuses rencontres au
2 – La lecture d’un livre offre plusieurs avantages. plus haut sommet des Etats qui sont
régulièrement organisées.

3 – Nous sommes d’avis que les changements c – Les pays d’où ils viennent sont confrontés à des
climatiques constituent un sérieux problème. difficultés socioéconomiques qui ne laissent
présager aucun avenir favorable.
4 – L’usage de la violence est parfois nécessaire d - Le droit de fumer ne donne pas, en effet, le
pour obtenir la paix. droit d’enfumer les autres.
5 – Nous comprenons pourquoi beaucoup de e - Certaines interventions armées ont dû être
jeunes prennent le chemin de l’émigration. nécessaire pour imposer la paix.
EXERCICE 3 : trouvez des thèses et des arguments aux thèmes suivants.

Exemple : Thèse : elle doit être contrôlée et réglementée.
L’occupation de l’espace public. Argument : en effet, elle est faite de façon
anarchique du fait de l’indiscipline des gens.
1. Les jeunes et internet:

3. Les avantages de la télévision :
4. Les inconvénients de la télévision
5. Les aspects négatifs dans les rencontres sportives :
EXERCICE 4 : pour les thèses et les arguments suivants, trouvez des exemples.
Exemple :
- Thèses – arguments : le sport est plus rentable que les études. En effet, les sportifs de haut niveau
gagnent mieux leur vie que les diplômés de longues études.
- Exemples : Un basketteur comme Michael Jordan gagne en un mois ce qu’un fonctionnaire ne gagnerait
pas durant toute sa carrière.
1. Il vaut mieux prévenir que guérir. En effet, il nous semble qu’il serait mieux de prendre les devants et
lutter contre un danger qui nous nous guette que d’attendre qu’il se manifeste pour réagir.
2. La femme doit jouir de plus de droits sociaux. En effet, elle peut participer au développement, à
condition qu’on lui accorde plus de droit et de liberté.
3. On peut donner raison aux jeunes qui tentent l’émigration par tous les moyens. Cela leur permet, une
fois leur objectif atteint, de trouver du travail et d’aider leurs familles tout en participant au
développement de leurs pays par l’envoi de devises.
4. Nous ne pensons pas que l’émigration clandestine soit une bonne chose. En effet elle se fait
généralement par des embarcations de fortune qui mettent en danger la vie émigrés.
5. On devrait songer à ménager et à protéger la nature. En effet, la survie de l’homme et la conservation
de certaines espèces dépendent beaucoup de cela.
EXERCICE 5 : cherchez un thème de votre choix. Annoncez la thèse que vous défendez, argumentez-la
et illustrez par un exemple précis. Vous pouvez vous référer à cet exemple :
Thème Thèse – argument - exemple
Thèse : il convient de le contrôler et de limiter.
Argument : beaucoup d’informations et d’images véhiculées
par internet ont un caractère nocif pour l’éducation des jeunes.
Thème : l’accès des jeunes à internet. Exemple : les sites qui ont un caractère pornographique les
poussent vers des déviations sexuelles graves.

S’OPPOSER A UNE IDEE ET DONNER DES CONTRE-

ARGUMENTS
A partir des thèses et des arguments suivants, développez des contre-thèses et des contre-arguments
comme dans l’exemple.
Exemple :
- Thèse : On ne devrait pas limiter l’accès à internet aux jeunes car c’est un outil qui leur permet d’acquérir
une bonne culture générale. Argument : Les jeunes auront la possibilité de développer davantage leurs
connaissances en ayant entre leurs mains un moyen qui leur permet d’accéder à tous les domaines du
savoir.
- Contre-thèse : On devrait plutôt contrôler l’accès à internet aux jeunes car c’est une porte ouverte à
toutes les dérives et à tous les vices. Contre-argument : L’internet regorge d’images ou autres éléments
qui nuisent à l’éducation morale des jeunes. C’est un moyen de connaissance qui ne fait aucune distinction
entre ce qui est moralement acceptable et ce qui ne l’est pas.
1.Thèse : Il faut conserver les traditions. Argument : elles constituent un facteur de stabilisation et de
paix sociale.
2.Thèse : La lutte contre les produits ou marchandises contrefaits est une bonne chose. Argument : En
luttant contre ces produits, on préserve l’économie du pays qui fabrique les produits authentiques et on
protège en même temps la propriété intellectuelle tout en participant au développement de ce pays.
3.Thèse : La télévision est un bon outil d’information et de communication. Argument : En effet, grâce à
cet outil des technologies de l’information et de la communication, les gens peuvent aujourd’hui
facilement savoir ce qui se passe d’un bout du monde à l’autre en un temps record.
4.Thèse : La publicité permet l’enrichissement des entreprises à cause à la naïveté des gens. Argument :
La publicité arrive à nous faire acheter n’importe quoi, parce qu’elle prétend que ce qui est présenté et
annoncé est nécessaire à notre bonheur.

LA DISSERTATION :
la problématique et le plan
Pour chacun des sujets suivants, cochez la bonne problématique et justifiez votre réponse. Dites
ensuite si le plan proposé est acceptable. Si oui, dites pourquoi ; si non, dites aussi pourquoi et
proposez un autre plan en justifiant votre choix, comme dans cet exemple :
Sujet : Selon ses utilisateurs, Facebook est un site de partage qui ne présente que des avantages. Partagez-
vous cet avis ?
Problématique :
- En quoi Facebook présenterait des avantages ? Comment ce réseau social pourrait-il parfois s’avérer
néfaste pour ses utilisateurs ?
- Quels sont les avantages de Facebook ?
- Nous verrons que Facebook est aujourd’hui très utilisé par les internautes.
Plan :
Nous verrons d’abord les nombreux avantages que présente Facebook. Nous verrons aussi que, comme
toute invention technologique, elle a aussi des insuffisances.
Réponses :
- Problématique : La première est la bonne car le problème que ce sujet soulève est effectivement de dire
les avantages que présente Facebook. Il faut ensuite se pencher sur les éventuels inconvénients qu’il
comporte.
- Plan : Il est acceptable parce qu’il prend en compte les deux aspects du sujet : d’une part, les avantages
de Facebook, d’autre part, ses inconvénients.
Sujet I : BFEM 2005, sujet 2

« L’actualité nous donne de multiples exemples d’hommes qui, pour une cause supposée juste, attentent
à la vie d’êtres innocents. Peut-on considérer les terroristes comme des héros ? Le terrorisme disparaîtra-
t-il un jour ? Vous donnerez votre point de vue à l’aide d’exemples précis. »
Problématique :
a - Il s’agit de voir les causes et les conséquences du terrorisme dans le monde.
b - Il s’agit de voir si les terroristes sont des héros ou, au contraire, des gens qui tuent pour le simple
plaisir de tuer.
c - Il s’agit de montrer en quoi les terroristes peuvent être considérés comme des héros ou, au contraire,
comme de simples tueurs. Il s’agira ensuite répondre à la question de savoir si le terrorisme disparaitra
un jour.
Plan :
Dans un premier temps, nous parlerons de l’étendue du terrorisme en donnant en même temps ses
causes. Nous verrons ensuite que les terroristes peuvent être considérés comme des héros qui se battent
pour une noble cause avant de nous pencher, en dernier ressort, sur le fait qu’il pourra difficilement être
vaincu.
Sujet II : BFEM 2007, sujet 1

« Il n’est pas toujours facile, quand on est adolescent(e) de communiquer avec les adultes.
En vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre expérience et de vos lectures, vous montrerez ce
qui rend cette communication difficile et pourtant indispensable. »

Problématique :
a - Il s’agit de voir, à l’aide d’exemples précis tirés de notre expérience et de nos lectures, pourquoi les
jeunes et les adultes ne communiquent plus.
b - Il s’agit de voir, à l’aide d’exemples précis tirés de notre expérience et de nos lectures, les causes de
cette situation, ses conséquences et les solutions pour y mettre fin.
c – En quoi la communication entre adolescents et adultes est-elle si difficile alors qu’elle est
indispensable.
Plan : Nous verrons d’abord pourquoi les jeunes ne communiquent plus avec les adultes ; nous verrons
ensuite les conséquences de cette situation et nous proposerons enfin des solutions.
Sujet III : BFEM 2004, sujet 1

« Le courage, c’est la fermeté devant le danger, la douleur physique ou morale » affirme-t-on. A l’aide
d’exemples tirés de vos lectures et de votre expérience, vous montrerez la justesse de cette pensée.
Problématique :
a - En quoi le courage serait-il la fermeté devant le danger, la douleur physique ou morale ?
b - A-t-on raison de dire que le courage, c’est la fermeté devant le danger, la douleur physique ou morale ?
c - Nous ne sommes pas d’accord quand on dit que le courage, c’est la fermeté devant le danger, la
douleur physique ou morale.
Plan : Nous verrons que le courage n’est pas la fermeté devant le danger, la douleur physique ou morale.
Sujet IV : 2003, sujet 2

« Un pays en développement comme le Sénégal a beaucoup plus besoin d’ingénieurs et de techniciens
que de sportifs de haut niveau », dit-on souvent. Exposez votre point de vue. »
Problématique :
a - Effectivement, un pays en développement comme le Sénégal a beaucoup plus besoin d’ingénieurs et
de techniciens que de sportifs de haut niveau. Le sport ne peut pas développer un pays.
b - Il s’agit de voir comment, dans certains cas, un pays en développement comme le Sénégal a beaucoup
plus besoin d’ingénieurs et de techniciens que de sportifs de haut niveau. Il s’agira aussi de voir en quoi
le sport peut être un facteur de développement.
c - En quoi un pays en développement comme le Sénégal n’a pas besoin d’ingénieurs et de techniciens
pour se développer ? Par exemple, la lutte n’est-il pas en train de le mener vers l’avant ?
Plan : Dans un premier temps, nous verrons comment un pays en développement comme le Sénégal a
certes besoin d’ingénieurs et de techniciens que de sportifs de haut niveau mais nous verrons aussi, dans
un second temps, que le sport peut être un facteur de développement.
Sujet V : 2004, sujet 2

« Une jeunesse responsable et patriote ne doit pas se contenter d’un rôle de spectateur face à l’effort de
développement de la nation ». Selon vous, de quelle manière les jeunes peuvent-ils contribuer au
développement de leur pays. »
Problématique :
a - Comment les jeunes peuvent-ils mener des actions qui sont en mesure de contribuer au
développement de leur pays.
b - Une jeunesse responsable et patriote doit-il se contenter d’un rôle de spectateur face à l’effort de
développement de la nation ?
c - Non, une jeunesse responsable et patriote ne doit pas se contenter d’un rôle de spectateur face à
l’effort de développement de la nation.

Plan : Nous verrons que le développement d’un pays passe par une promotion de la jeunesse.
Sujet VI : BFEM 2011, sujet 1

« On affirme que bien des jeunes n’aiment pas lire. Sauriez-vous expliquer pourquoi ?
A votre avis, d’autres activités peuvent-elles leur apporter de la culture et susciter la réflexion que la
lecture est censée donner à certains ? »
Problématique :
c – Quelles sont les raisons pour lesquelles bien des jeunes n’aiment pas lire ?
b - En quoi internet a pris la place de la lecture chez bien des jeunes et quelles sont les autres activités
auxquelles ils s’adonnent.
c – Quelles sont les raisons pour lesquelles beaucoup de jeunes ne lisent plus ? D’autres activités
auxquelles ils s’adonnent peuvent-elles leur apporter de la culture et susciter la réflexion que la lecture
est censée donner à certains ?
Plan : Nous verrons d’abord les raisons pour lesquelles les jeunes ne lisent plus. Nous verrons ensuite les
conséquences de cette situation.
Sujet VII : BFEM 2006, sujet 2

« Beaucoup de jeunes choisissent aujourd’hui le chemin de l’émigration. Quelles sont les raisons de ce
phénomène ? Leur donnez-vous raison ? »
Problématique :
a - Il s’agit de voir que l’émigration est une bonne chose car elle permet aux jeunes d’avoir du travail et
d’envoyer de l’argent chez eux.
b – Quelles sont les raisons pour lesquelles beaucoup de jeunes choisissent aujourd’hui le chemin de
l’émigration ? Ont-ils, oui ou non, raison d’opter pour ce choix ?
c - Il s’agit de voir les causes de ce phénomène, quelles sont ses conséquences et quelles sont mesures à
prendre pour y mettre fin.
Plan : Nous verrons que les jeunes ont parfaitement raison de prendre le chemin de l’émigration et que
l’Etat doit prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.
Sujet VIII : BFEM 2005, sujet 1

« Vous avez lu des romans ou des contes, vu des films, assisté à des représentations théâtrales. Dites en
quoi ces œuvres peuvent servir à éveiller la conscience sur certains problèmes contemporains : racisme,
injustice sociale, épidémies, famine, guerre… »
Problématique :
a - En quoi certaines œuvres artistiques peuvent-elles servir à éveiller la conscience sur certains
problèmes contemporains ?
b - En quoi certaines œuvres artistiques nous montrent-elles des problèmes contemporains comme le
racisme, l’injustice sociale, les épidémies, la famine, la guerre… ?
b - En quoi les romans, les contes, les films ou les représentations théâtrales sont importants dans la
société ?
Plan : Nous montrerons en quoi ces œuvres artistiques peuvent servir à éveiller la conscience sur certains
problèmes contemporains.

LA DISSERTATION :
l’introduction
Dites si les introductions suivantes sont bonnes ou mauvaises. Si oui, pourquoi ? Si non, à quel niveau
se situent leurs défauts (par ex. le sujet n’est pas amené, c’est un hors sujet, l’introduction contient
des réponses anticipées, est incohérente, ne contient pas de liens logiques, le plan est incomplet, etc.) ?
Proposez des introductions à la place de celles que vous jugez mauvaises. Exemple :
Sujet : En vous appuyant sur des exemples précis, justifiez cette affirmation de Yves Bonnefous : « Et
d’abord, en défendant la nature, l’homme défend l’homme ». S’agit-il vraiment d’une priorité vitale pour
l’espèce humaine ? La protection de l’ordre naturel ne peut-elle être compatible avec la notion de
progrès ?
Introduction 1 :
Sujet amené : Depuis que l’homme existe, la nature a existé. Elle contient des ressources importantes
comme l’eau, la forêt, les fleuves, les arbres, les oiseaux, etc. Sujet posé : C’est la raison pour laquelle pour
Bonnefous, « … en défendant la nature, l’homme défend l’homme ». Pour lui donc, il faut protéger la
nature. Plan : Effectivement l’homme doit protéger la nature car cette dernière est indispensable à sa
survie. Cependant, pourquoi doit-il protéger la nature. Quelles sont les conséquences de cela. Pour mieux
traiter notre sujet, nous verrons d’abord les raisons qui poussent l’homme à protéger la nature avant de
voir les limites de cette affirmation.
Réponse :
Cette introduction est mauvaise car elle comporte beaucoup de défaillances : elle commence par une
phrase très vague (« Depuis que l’homme existe, la nature a existé »), elle contient des détails (« l’eau, la
forêt, les fleuves, les arbres, les oiseaux, etc. »), il n’y a pas de véritable lien entre le sujet et les phrases
qui l’amènent. Il y a aussi un problème dans la reformulation du sujet car l’auteur ne dit pas qu’ « il faut
protéger la nature » et l’introduction ne soulève pas de problématique. Enfin le plan est incohérent et
contient des réponses anticipées.
Introduction 2 :
Sujet amené : La nature est un élément fondamental pour la vie de l’être humain sur terre, pour sa santé,
son équilibre physique et mental. Mais aujourd’hui elle a tellement été dégradée que la planète même se
trouve menacée de destruction, du moins selon l’avis de certains experts. Sujet posé : Et pour Yves
Bonnefous, « … en défendant la nature, l’homme défend l’homme ». Problématique : En quoi l’être
humain se protègerait-il en défendant la nature ? La protection de l’ordre naturel peut-elle être
compatible avec la notion de progrès ? Plan : Nous verrons d’abord dans quelle mesure défendre la nature
est une priorité vitale pour l’espèce humaine avant de montrer que le développement durable est bel et
bien possible.
Réponse :
Cette introduction est bonne. Le sujet est bien amené, bien posé et bien reformulé. La problématique a
été bien cernée. Le plan est cohérent et ne contient pas de réponses anticipées. Enfin tout ce qui est dit
cadre avec le sujet.
Exercice 1 : BFEM 2005, sujet 2

« L’actualité nous donne de multiples exemples d’hommes qui, pour une cause supposée juste, attentent
à la vie d’êtres innocents. Peut-on considérer les terroristes comme des héros ? Le terrorisme disparaîtra-
t-il un jour ? Vous donnerez votre point de vue à l’aide d’exemples précis. »

Introduction proposée :
Les terroristes sont des gens qui se battent pour une cause juste car les occidentaux sont plus puissants.
On peut donc les considérer comme des héros. En quoi pourrait-on dire de ces gens qu’ils sont des héros
ou plutôt des agents du mal ? Arrivera-t-on un jour à éradiquer le terrorisme de la surface de la terre ?
Nous verrons d’abord son étendue, ses causes et ses conséquences dans le monde avant de montrer qu’il
sera difficile de le combattre malgré les moyens déployés par les puissances mondiales.

« Les accidents de la route sont, de nos jours, de plus en plus fréquents.
Après en avoir donné les raisons, vous proposerez des remèdes propres à éradiquer ce mal. »
Il ne se passe presque plus un jour sans qu’on parle d’accidents de la route dans les médias tellement ils
deviennent de plus en plus fréquents. Quelles peuvent en être les causes et que faire pour remédier à
ces catastrophes routières ? Pour répondre à ces questions, il serait nécessaire de voir comment plusieurs
facteurs peuvent être à l’origine de ces accidents de la route et en quoi des mesures idoines prises par
les autorités peuvent au moins diminuer leur nombre de façon considérable.

« On affirme que bien des jeunes n’aiment pas lire. Sauriez-vous expliquer pourquoi ?
A votre avis, d’autres activités peuvent-elles leur apporter de la culture et susciter la réflexion que la
lecture est censée donner à certains ? »
Beaucoup de jeunes ne lisent plus car ils ont maintenant internet, des jeux vidéo et beaucoup d’autres
distractions à leur disposition. Cependant la lecture est très avantageuse. Nous verrons les causes et les
conséquences de cette situation ainsi que les solutions qu’on peut lui apporter.

« Parmi les œuvres au programme de la classe de Troisième, il en existe une que vous préférez. Après
l'avoir brièvement résumée, vous direz l'intérêt que présente sa lecture. »
Les œuvres au programme, Une si longue lettre de Mariama Ba et Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry,
développent des thèmes qui sont proches des réalités que l’être humain vit dans son foyer, dans son
travail, dans la société en général. Mais s’il y en a une qui nous a particulièrement marqué, c’est bien
l’œuvre de Mariama Ba pour un ensemble de raisons que nous analyserons.

« Beaucoup de jeunes choisissent aujourd’hui le chemin de l’émigration. Quelles sont les raisons de ce
phénomène ? Leur donnez-vous raison ? »
Beaucoup de jeunes se désespèrent de trouver chez eux du travail ou de quoi entrevoir l’avenir avec
optimisme. C’est la raison pour laquelle ils préfèrent prendre le chemin de l’émigration à la recherche
d’un bonheur et d’un bien-être dont ils rêvent. Ce phénomène suscite beaucoup d’interrogations sur les
raisons qui motivent les jeunes à courir des risques pour emprunter cette voie de réussite dont on se
pose aussi des questions sur le bienfondé. Il serait donc opportun de voir les raisons qui poussent les
jeunes vers ce phénomène. Il s’agira ensuite de voir s’ils ont raison ou non d’opter pour ce choix.

LA DISSERTATION :
le paragraphe argumentatif
EXERCICE 1 : à ces paragraphes argumentatifs il manque soit une idée, soit des arguments, soit des
exemples, soit des connecteurs ; complétez-les en remplaçant les pointillés par les éléments
manquants et en tenant compte des indications données entre parenthèses. Vous pouvez vous référer
à cet exemple :
Beaucoup de jeunes veulent aujourd’hui devenir des lutteurs ou des sportifs de haut niveau.
…………………….(connecteur qui introduit l’argument), non seulement ils sont à la recherche d’une gloire
que généralement les études ne donnent pas mais aussi et surtout c’est un moyen pour s’enrichir
rapidement...............................................................................…………………(donner un exemple précédé du
connecteur qui l’introduit)
Corrigé :
Beaucoup de jeunes veulent aujourd’hui devenir des lutteurs ou des sportifs de haut niveau. En effet, non
seulement ils sont à la recherche d’une gloire que généralement les études ne donnent pas mais aussi et
surtout c’est un moyen pour s’enrichir rapidement. Par exemple, un Samuel Eto en un mois ce que des
années d’étude et toute une carrière de fonctionnaire ne pourraient rapporter.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Paragraphe 1 :
L’une des raisons pour lesquelles la communication passe difficilement entre jeunes et adultes est le fait
que souvent les premiers vivent aux dépens des seconds tout en voulant garder leur liberté.
……………………. (donner connecteur qui introduit l’argument), l’adolescent revendique une plus grande
liberté, c’est-à-dire, vivre sa vie sans contraintes, tout en bénéficiant du confort et de la sécurité du
domicile familial, ce qui entraîne d’importants conflits et une communication difficile avec les parents.
……………………………… (donner ici un exemple précédé du connecteur qui l’introduit).
Paragraphe 2 :
Pour lutter contre l’émigration des jeunes, on peut d’abord prévenir les candidats potentiels et les
parents contre la crise qui affecte en même temps l’Europe…………………………(donner ici arguments
précédés du connecteur qui les introduit). ……………………………….(donner ici connecteur qui introduit
l’exemple), pour l’un des pays de destinations les plus prisés par les candidats à l’émigration, l’Espagne,
l'OCDE prévoit un nouveau record du chômage en 2014, ce dernier devrait atteindre un taux de 27,8%.
Comment alors vouloir aller chercher du travail dans ce pays où les nationaux eux-mêmes n’en trouvent
pas ou sont licenciés tous les jours ?
Paragraphe 3 :
Les jeunes………………………………………………………………………………………..(introduire l’idée). En effet, ils
peuvent se mobiliser et se regrouper dans des mouvements associatifs, des réseaux, des écoles, etc. qui
leur permettraient de mener des activités à caractère civique faisant d’eux des responsables du bien-être
commun et des gardiens du patrimoine national. Par exemple, …………………………………………………(donner
un exemple).
Paragraphe 4 :
Quels que soient les moyens de connaissance modernes dont disposent les jeunes,………………….(donner
l’idée). En effet, la lecture est un des moyens qui développent le mieux notre esprit. De nombreuses
études ont montré que la lecture d’un roman ou une fiction augmente nos connaissances, notre culture,
notre puissance de cerveau et de créativité. Par exemple……………………………………………(donner un
exemple).
Paragraphe 5 :
Il est vrai que de plus en plus les jeunes prennent le chemin de l’émigration, parfois au péril même de
leur vie. Dans certains cas, nous pouvons comprendre les raisons qui les conduisent à ce
choix…………………………………………………………………………………………………………………(donner ici les arguments
précédés du connecteur qui les introduit). Par exemple au Sénégal, en 2000, ils étaient près de 68 % à
migrer à la recherche d’un avenir meilleur ou d’un nouvel emploi, notamment pour de jeunes travailleurs
qualifiés qui représentaient 24,1 % du stock d’émigrés à l’étranger. Pour la même année, 17,7 % de la
population ayant un niveau d’enseignement supérieur et à la recherche d’un emploi a émigré.
EXERCICE 2 : à partir des idées suivantes, construisez des paragraphes argumentatifs en proposant des
arguments et des exemples.
1. L’émigration clandestine des jeunes est condamnable parce qu’elle présente beaucoup de risques. 2.
Un pays comme le Sénégal a, c'est vrai, plus besoin d’ingénieurs et de scientifiques que de sportifs pour
son développement. 3. Il est possible de mettre fin aux agissements d’un groupe terroriste. 4. Les moyens
de connaissance et d’information peuvent bien prendre la place du livre. 5. L’une des raisons pour
lesquelles je préfère Une si longue lettre à Vol de nuit est qu’il nous met en contact direct avec nos
réalités.

LA DISSERTATION :
la conclusion
Chacun des sujets suivants est accompagné de la conclusion d’un élève. Ces conclusions sont-elles
acceptables ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? Remplacez celles jugées mauvaises par une autre.
Vous pouvez vous référer à l’exemple suivant :
Sujet : En vous appuyant sur des exemples précis, justifiez cette affirmation de Yves Bonnefous : « Et
d’abord, en défendant la nature, l’homme défend l’homme ». S’agit-il vraiment d’une priorité vitale pour
l’espèce humaine ? La protection de l’ordre naturel ne peut-elle être compatible avec la notion de
progrès ?
Conclusion 1 :
Il est évident que l’homme se détruit s’il reste inactif face aux viols de l’environnement. Ne pas protéger
la nature, c’est, pour l’être humain, s’exposer à de nombreux dangers, de nombreuses catastrophes. Et le
développement durable est bien possible si les mesures adéquates sont prises. Encore faudrait-il que la
réalisation d’un tel projet soit accompagnée d’une réelle volonté politique dans la mesure où la course
effrénée vers le développement et l’industrialisation poussent certains de nos gouvernants à afficher
ouvertement une certaine réticence quant aux efforts à accomplir pour réussir cette tâche.
Conclusion 2 :
La protection de la nature ne peut en aucun cas aller avec le progrès du fait que l’homme a besoin de
dégrader l’environnement pour son développement. Il faut que les autorités protègent la nature car elle
est importante. Par exemple, il y a beaucoup de plantes qui peuvent soigner. Cependant quelles sont les
conséquences de la dégradation de la nature.
Réponse :
- Conclusion 1 : elle est acceptable parce qu’elle est conforme au sujet et respecte les étapes du
développement : elle a fait le bilan en parlant des raisons pour lesquels l’homme doit protéger la nature
et en défendant la possibilité d’un développement durable. Elle s’est terminant en suscitant une nouvelle
réflexion : l’égoïsme et la cupidité des dirigeants qu’il faut combattre pour arriver à ce développement
durable. Enfin cette conclusion est cohérente et bien soudée par des connecteurs
- Conclusion 2 : elle n’est pas acceptable dans la mesure où elle est incohérente et pas bien faite. Elle ne
respecte pas l’ordre de progression des idées et contient un exemple et des propos hors sujet. En plus de
cela, cette conclusion n’est pas soudée par des connecteurs et elle se termine par une question
inappropriée.
---------------------------------
Exercice 1 : voir sujet 2, BFEM 2005
- Introduction : voir introduction déjà faite
- Conclusion proposée :
Les méthodes terroristes sont donc de plus en plus employées par des gens, des groupes d’individus pour
arriver à leurs fins et combattre l’autre plus fort. On le fait souvent pour des causes politiques,
idéologiques ou religieuses. Les puissances internationales déploient des moyens énormes pour le
combattre. Mais force est de reconnaitre que ce ne sera pas tâche facile car il est difficile de dialoguer
avec les membres d’une nébuleuse et les divergences sont très grandes. On pourra peut-être arriver à y
mettre un terme un jour si la violence, les égoïsmes et l’intolérance se taisent.


Les conséquences des accidents de la route sont dramatiques. En effet, on enregistre plusieurs pertes en
vies humaines chaque année. Il faut mettre fin à cela car il y a trop de victimes et les gens ont de plus en
plus peur de voyager.

On peut retenir de cette réflexion que de plus en plus les jeunes ne lisent plus. Ceci est dû au fait qu’ils
ont maintenant à leur disposition d’autres moyens de connaissance beaucoup plus plaisants et plus
rapides, qui mêlent l’utile à l’agréable. Mais nous pensons que le livre demeurera un outil irremplaçable
malgré ces outils modernes de savoir. Il faut seulement songer à une vraie politique de sa promotion
pour lutter contre sa perte de vitesse.

Une si longue lettre est un roman écrit par Mariama Ba. Il raconte l’histoire d’une femme abandonnée
par son mari pour vivre avec une fille de l’âge de sa propre fille. C’est un roman qui nous apprend
beaucoup sur la société sénégalaise.

De plus en plus de jeunes prennent le chemin de l’émigration, un phénomène qui connait une ampleur
considérable. Les raisons en sont multiples mais celles économiques sont au premier plan. Même si le
principe de l’émigration clandestine est blâmable, il n’en demeure pas moins qu’on comprend parfois le
geste désespéré de ces jeunes qui ne trouvent rien qui puisse les retenir chez eux. Il reste à savoir si les
autorités de leurs pays respectifs vont mener une vraie politique de développement économique et social
qui pourrait endiguer ce phénomène.

Le Francais en 3eme Exercices

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Indiquer la fonction du mot ou groupe de mots souligné.

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profusion de choses.............. (deux épithètes juxtaposées)……........... (subordonnée relative)

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Remplacez le mot souligné par un pronom ou un déterminant possessif, afin d’éviter la

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Indiquez si la phrase est active ou passive

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Compléter par une subordonnée circonstancielle de temps.

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Ecrivez correctement les infinitifs mis entre parenthèses

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possible; il acquiert de l'expérience. 7. Prenez un fauteuil; asseyez-vous plus

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Remplacez le groupe nominal complément circonstanciel par une subordonnée

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17. De même que Mody le fait, Moussa travaille inlassablement.

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Reliez les éléments pour en faire des phrases.

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Conjuguez les verbes entre parenthèses.

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Récrire les phrases en conjuguant les verbes au présent et au futur de l’indicatif

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Rapportez indirectement les propos entre guillemets

1. La mère de Fatou interroge Momo : « Quand arriveras-tu à Dakar ? » 2. Le père de la

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III - Grammaire et maniement de la langue :

4 - Donnez la nature et la fonction des mots soulignés dans le texte.

7 - « ... ils eussent certainement mené la fusion à bonne fin » :

a) Donnez le temps et le mode du verbe.

III/ Grammaire et maniement de la langue :

1) Donner la nature et la fonction des 3 mots ou groupe de mots soulignés.

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Transformez cette interrogation directe en interrogation indirecte. Vous commencerez

Ferdinand OYONO, Le vieux nègre et la médaille

C - Grammaire et maniement de la langue