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Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques ou
morales sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de
leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de
leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de
leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d'autonomie, de leur
handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation
sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs
activités syndicales, de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le
français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une
ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée.
Discrimination sexuelle
La discrimination fondée sur le sexe concerne généralement les femmes qui sont
moins bien rémunérées. Elle peut toutefois concerner également les hommes, dont
l'emploi est «traditionnellement féminin» (infirmière, institutrice, assistante dentaire...).
Discrimination fondée sur l'appartenance à une ethnie, une race ou une nation
Les populations «d'apparence étrangère» sont victimes de préjugés culturels, alors
que, parmi elles, se trouvent souvent des personnes qui vivent en France depuis
toujours.
Discrimination physique
Souffrir d'obésité, être de trop grande taille ou bien même avoir un visage disgracieux
sont parfois de véritables obstacles. Ce nouveau type de discrimination touche
également la tenue vestimentaire, les coupes de cheveux ou encore les piercings.
Les exceptions
L'existence du principe de non-discrimination se veut protecteur des droits de
l'individu ; il peut toutefois en résulter un risque de dérive à l'américaine menant à une
politique de quotas. Afin d'éviter une telle dérive, le législateur français a prévu des
exceptions au principe général.