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FONDATIONS : notions générales

1.Qu’est-ce que les fondations ?

Les fondations d’un bâtiment constituent la partie


de cet ouvrage qui repose sur un SOL D’ASSISE,
et à laquelle sont transmises toutes les charges
supportées par le bâtiment.

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2. Quelles sont les charges agissant sur le
bâtiment ?

fondation 2
2. 1 Les actions exercées par le sol :

La poussée des terres,


agissant sur les parois enterrées du bâtiment.

La poussée hydrostatique
du sol saturé d’eau, agissant sur les parties enterrées
du bâtiment, verticalement et vers le haut.

La résistance du sol d’assise,


agissant sur les fondations du bâtiment, verticalement
et vers le haut.

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2.2 Les actions non exercées par le sol :

2.2.1 Les charges permanentes,


dues au poids propre de tous les matériaux
constituant le bâtiment.

Exemple : (cf. Guide du constructeur)


•B.B.M. ép. 20cm creux à parois minces : 245kg/m²
vertical.
•Plancher 16+4 hourdis en béton : 2,85KN/m²
horizontal.

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2.2.2 Les charges d’exploitation,

dues au poids propre des personnes et du mobilier.

Exemple : (cf. Guide du constructeur)


En logement individuel : 1,5KN/m² horizontal.

2.2.3 Les charges climatiques dues au poids de


la neige.

Exemple : (cf. Guide du constructeur)


A Brest, région B : 0,55KN/m² horizontal.

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2.2.4 Les charges climatiques dues à l’action
du vent,

agissant perpendiculairement aux parois du


bâtiment.

Exemple : (cf. Guide du constructeur)


A Brest, région II : q’10 = 1,22KN/m² horizontal.
Site exposé : majoration de 30%.

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3. Quelles fonctions doivent assurer
les fondations ?
3.1 Fonction globale :

Les fondations doivent REPRENDRE les charges et les


TRANSMETTRE au SOL en assurant la STABILITE du
bâtiment.

3.2 A quelles conditions, la stabilité du bâtiment


sera-t-elle vraiment assurée ?
Il faut qu’il y ait :
Equilibre des fondations.
Résistance mécanique des fondations.
Résistance mécanique du sol.
Pérennité des fondations.
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4. Conditions d’obtention de la stabilité de
l’ouvrage:

4.1 Equilibre des fondations :

Les différentes actions mises en évidence


précédemment sont toutes susceptibles de provoquer
des déplacements, au niveau des fondations, plus
ou moins préjudiciables.

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41.1 maitrise des SOULEVEMENTS :

4.1.1.1 Qu’est-ce qui peut être à l’origine de


soulèvements ?

Un sol saturé en eau, juste en dessous d’un bâtiment,


peut exercer une poussée hydrostatique ascendante
(également appelée poussée d’Archimède).

4.1.1.2 Quels sont les risques engendrés ?

Cette poussée hydrostatique peut être suffisamment


forte pour provoquer :
Le soulèvement et la rupture d’un dallage sur terre-plein.
La rupture de canalisation.

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4.1.1.3Quels sont les solutions de principe permettant
de les éviter ?

Il faut :
Drainer le sol en périphérie du bâtiment, afin
d’éviter la saturation en eau du sol sous le bâtiment.

Installer un système de pompage automatisé de


l’eau excédentaire, si un simple drainage se révèle
insuffisant.

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4.1.2 Maîtrise des tassements :

L'action des forces verticales ou inclinées transmises


par la superstructure aux fondations provoque
inévitablement des tassements du sol d'assise.

Ces tassements peuvent être uniformes ou au


contraire différentiels.

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4.1.2.1 Cas des tassements uniformément répartis :

4.1.2.1.1 Quelle en est la cause ?

Ils sont dus à la compressibilité naturelle du sol


d’assise : sous l’action des charges, le volume
apparent du sol diminue localement sous les
fondations du fait de la réduction des vides entre
les grains et de l’évacuation latérale de l’eau
interstitielle.

4.1.2.1.2 DANS QUELLE MESURE CES TASSEMENTS


SONT-ILS acceptables ?
Les tassements uniformément répartis sont
généralement sans conséquence grave si le
dimensionnement suffisant des fondations
(cf. § 4.3.4) permet de limiter la valeur de ces
tassements. 12
4.1.2.2 Cas des tassements différentiels :

4.1.2.2.1 Pourquoi ces tassements Sont-ils


inacceptables ?

Des tassements différentiels peuvent entraîner une


déformation inacceptable par la structure a priori
rigide du bâtiment, ce qui peut provoquer une
fissuration importante, voire la ruine partielle ou
totale de l’ouvrage. Ces tassements peuvent aussi
entraîner la rupture de canalisations.

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4.1.2.2.2 Quels sont les causes des tassements
différentiels ?

Origines des tassements Solutions techniques


différentiels envisageables

Bâtiment reposant sur 2 sols de Prolonger les fondations jusqu’au bon


résistances différentes : sol.

Semelle filante de fondation reposant sur Rigidifier la semelle dans le sens de la


des couches de terrains inclinées et de longueur en concevant la semelle comme
résistances différentes : une poutre :

Bâtiment présentant deux hauteurs Prévoir un joint de rupture


nettement différentes : désolidarisant totalement les deux
parties du bâtiment :

Circulation d’eau souterraine engendrant un Prévoir un drainage pour dévier l’eau de


affouillement sous la semelle de fondation : la proximité des semelles :

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4.2 Résistance mécanique des fondations :

4.2.1 Quelle est la solution de principe ?

Comme pour tout élément porteur d’un bâtiment,il s’agit


de prévoir un DIMENSIONNEMENT suffisamment
important des fondations pour qu’elles résistent :
- aux charges transmises par la superstructure,
- à l’action du sol d’assise.

Ce dimensionnement concerne les 2 matériaux


constitutifs des fondations :le béton, et l’acier des
armatures.

Le dimensionnement des fondations devra donc obéïr


au règlement de calcul des ouvrages en béton armé,
actuellement en vigueur, qui est appelé B.A.E.L.
(Béton
16/03/2009 Armé aux EtatsTechno/2IE/H.
Limites). F. 15
4.2.2 Quels sont les paramètres du dimension-
nement des fondations ?

Le dimensionnement (plus ou moins important) des


fondations dépendra :

• des qualités de résistance du béton choisi.

• des qualités de résistance de l'acier choisi.

• de l'intensité des charges transmises par la


superstructure.

• des qualités de résistance du sol d'assise


(cf. § 4.3.4).

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4.3 Résistance du terrain :
4.3.1 Notion de pression :

L'exemple concret ci-contre met en


évidence l'insuffisance de la notion de
force. La punaise transmet la même force
(en intensité) au pouce et à l'index,
pourtant les sensations perçues au niveau
des deux doigts en contact avec la punaise,
sont très différentes.
Cela est dû à la différence importante des
SURFACES de contact qui entraîne deux PRESSIONS
distinctes (l'une faible et l'autre forte) engendrées
malgré tout par la même force (en intensité).

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4.3.1.1 Définition :

Pression = Force / Surface .

4.3.1.2 Unité de pression dans le Système


International :

L'unité S.I. est le PASCAL (Pa) : 1 Pa = 1N/m²


(ce qui correspond à seulement 100g répartis sur
un m²).

Le Pascal est donc une unité très petite,


non adaptée aux grandeurs rencontrées en génie civil.

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4.3.1.3 Unité de pression, utilisées en génie civil :

Le MEGAPASCAL (MPa) : 1 MPa = 106 Pa


unité usuelle à utiliser en génie civil.
(ce qui correspond à 100 tonnes réparties sur un m²,
ou 10Kg sur un cm²).

Le BAR (b) : 1 bar = 105 Pa


ancienne unité, encore utilisée dans certains cas.
(ce qui correspond à 10 tonnes réparties sur un m²,
ou 1Kg sur un cm²).

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4.3.1.4 Relation entre unités usuelles de longueur,
surface, force et pression :

• Longueur et surface :
1 m = 103 mm donc 1 m² = (103)² mm² = 106 mm².
Conclusion : 1 m² = 106 mm² et 1 mm² = 10-6 m²
1 m = 102 cm donc 1 m² = (102)² cm² = 104 cm².
Conclusion : 1 m² = 104 cm² et 1 cm² = 10-4 m²

• Force : 1 daN = 10 N 1 KN = 103 N 1 MN = 106 N


1 KN = 102 daN 1 MN = 105 daN

• Pression :
1 MPa = 106 Pa et 1 bar = 105 Pa donc 1 MPa = 10 bars
1 bar = 105 N /m² = 104 daN/m² = 104 daN/104 cm² =1daN/1cm²
donc 1 bar = 1 daN/cm²
1 MPa = 106 N / m² = 1 N / 10-6 m² = 1 N / mm²
donc 1 MPa = 1 N/mm²
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4.3.1.5.1 Exemples de calcul :

Personne debout sur ses deux pieds sur le sol :


Données : masse égale à 100Kg, g = 10m/s² et surface de
contact d'un pied sur le sol : 100 cm².

Pression moyenne exercée sur le sol :


(100 x 10.10-6) / (2 x 100.10-4) = 0,05 MPa.
ce qui correspond à 5 tonnes réparties sur un m².

4.3.1.5.2 Personne ASSISE sur UN TABOURET


A QUATRE PIEDS :
Données : masse égale à 100Kg, g = 10m/s² et
diamètre des pieds : 18mm.

Pression moyenne exercée sur le sol :


(100 x 10.10-6) / [4Π x (9.10-3)²] ≈ 1 MPa.
ce qui correspond à 100 tonnes réparties sur un m².

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4.3.1.5.1 SEMELLE DE FONDATION
ISOLEE :

Données : dimensions 1,00m x 1,50m x 0,50mh


charge transmise par la semelle au sol 748 KN. (ce qui
correspond à 74,8 tonnes).

Pression moyenne exercée sur le sol :


(748.10-3) / [1,00 x 1,50] ≈ 0,50 MPa.
ce qui correspond à 50 tonnes réparties sur un m².

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4.3.2 Principe de la reconnaissance des sols :

4.3.2.1 Exemple d’essai réalisé en laboratoire :

L'évaluation des caractéristiques mécaniques d'un sol,


peut se faire à partir de l'étude (effectuée en
laboratoire) d'échantillons de sol, dans le cadre
d'essais normalisés tels que :

l'essai de compression triaxiale ou


l'essai de compressibilité à l'oedomètre.

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4.3.2.2 Exemple d’essai réalisé in situ :

L'essai au pénétromètre dynamique permet


d'évaluer directement la capacité portante d'un sol,
en profondeur (jusqu’à plusieurs mètres), sans qu'il
soit nécessaire de pratiquer la moindre excavation,
donc à partir d'une mise en œuvre de l'essai
directement au niveau du terrain naturel.

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Techno/2IE/H. F. 25
La formule dite "des Hollandais" permet de calculer
la résistance dynamique de pointe du sol Rd :

Rd = [ M². H ] / [ e . A . (M + Pz )] avec :

M poids du mouton (10daN).


H hauteur de chute du mouton (50cm).
e enfoncement moyen par coup (enfoncement / nombre de coups
correspondant à cet enfoncement).
A section de la pointe (5cm²).
Pz poids cumulé de l'enclume (4,5daN) et de la tige (3 daN) ou
des tiges enfoncées dans le sol.

La connaissance de Rd permet ensuite d'évaluer la résistance


ultime Ru puis la résistance de calcul Rc.

La prise en compte d'une marge de sécurité impose de prendre :


Ru = Rd /7 Rc = Ru /2

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4.3.2.3 Exploitation d’un essai au pénétromètre
dynamique :
4.3.2.3.1 Localisation de l’essai :

L’essai a été effectué sur un site de construction, d’un


ouvrage hydraulique au Burkina, le 5 septembre 2002.

(voir relevé sur diapo suivant)

Calculez la valeur de Rd à 64 cm de profondeur,


puis terminez le tracé de la courbe.

Rd = [ 10². 50 ] / [( 64 / 50 ) . 5 . ( 10 + 7,5 ) ]
Rd ≈ 44,64 bars

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5.3.2.3.2 Résultats de l’essai :
Profondeur Nombre de coups Rd (bars)
(cm)

par palier Cumulé

18 10 10 31,75 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
42 20 30 40,82 0
64 20 50 44,64

74 20 70 54,05 -50
84 20 90 61,22

97 20 110 64,80 -100

Profondeur (cm)
115 20 130 64,60

142 20 150 60,36 -150


174 20 170 55,83

200 20 190 54,29 -200


205 20 210 58,54

210 20 230 62,59 -250


215 20 250 66,45

219 20 270 70,45 -300


222 20 290 74,65
Résistance dynamique de pointe (daN/cm²)
225 20 310 78,73

227 20 330 83,07

230 20 350 86,96

233 20 370 90,74

237 20 390 94,03


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240 20 410 97,62
4.3.2.3.2 Exploitation des résultats :

Il est envisagé de placer les fondations à 70 centimètres de


profondeur.
Quelle sera la résistance de calcul du sol à prendre en compte ?

D’après la courbe obtenue, à 70cm de profondeur Rd ≈ 50 bars

Ru = Rd / 7 ≈ 7 bars

Rc = Ru / 2 ≈ 3,5 bars = 0,35 MPa

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4.3.3 Ordre de grandeur de la résistance de calcul
ADMISSIBLE PAR Les sols :
Remblais Sols naturels Terrains rocheux
Terrains cohérents

sables très
non tassés 0 MPa 0,10 à 0,20 MPa consistants 0,10 à 0,20 MPa Calcaire 0,60 à 1,00 MPa
fins

sables moyens 0,20 à 0,30 MPa compacts 0,20 à 0,30 MPa Schiste 0,60 à 1,00 MPa
récents,
tassés par 0,02 à 0,05 MPa
couches
graviers 0,30 à 0,40 MPa

durs 0,30 à 0,40 MPa granite 0,60 à 1,00 MPa


graviers +
anciens 0,05 à 0,10 MPa 0,40 à 0,60 MPa
cailloux

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Comparaison à la résistance admissible en compression
de 3 matériaux de construction de base :

Bois de résineux : de l’ordre d’une dizaine de MPa.


Béton courant : de l’ordre de quelques dizaines de MPa.
Acier : de l’ordre de quelques centaines de MPa.

Indiquez dans quelle « fourchette » se situe la résistance de


calcul d’un sol :

0 ≤ résistance de calcul d’un sol ≤ 1 MPa

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4.3.4 Condition de résistance du sol d’assise :

Somme des charges


Pression exercée verticales Résistance de
par les fondations = ≤ calcul admissible
sur le sol d'assise par le sol
Surface
horizontale des
fondations

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4.3.5 Exemple d’application :

Quelle doit être la dimension latérale horizontale minimale


d’une semelle isolée (à base carrée) transmettant 469 KN au
sol d’assise, sachant qu’on envisage de placer cette semelle,
70 centimètres sous le niveau du terrain naturel, dans le
cadre de la situation étudiée au § 4.3.2.3.3 ?

Rc = 0,35 MPa

Somme des charges verticales = 0,469 MN

Surface minimale = Charges / Résistance de calcul


admissible par le sol = 0,469 / 0,35 ≈ 1,34 m²

Dimension latérale minimale de la semelle, à base carrée :


√1,34 ≈ 1,16 m arrondi par excès à 1,20 m

Pression réellement exercée par la semelle choisie sur


le sol = 0,469 / 1,20²≈ 0,33 MPa < Rc = 0,35 MPa
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4.3.5 Exemple d’application :

Quelle doit être la dimension latérale horizontale


minimale d’une semelle isolée (à base carrée)
transmettant 469 KN au sol d’assise, sachant qu’on
envisage de placer cette semelle, 70 centimètres sous le
niveau du terrain naturel, dans le cadre de la situation
étudiée au § 4.3.2.3.3 ?

Rc = 0,35 MPa
Somme des charges verticales = 0,469 MN
Surface minimale = Charges / Résistance de calcul
admissible par le sol = 0,469 / 0,35 ≈ 1,34 m²
Dimension latérale minimale de la semelle, à base carrée :
Pression réellement exercée par la semelle choisie sur
le sol = 0,469 / 1,20²≈ 0,33 MPa < Rc = 0,35 MPa

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4.4 Pérennité des fondations :

4.4.1 De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de garantir, à long terme, la stabilité donc la bonne


tenue des fondations, ce qui implique de préserver non
seulement les fondations elles-mêmes mais aussi le sol d’assise
qui les supportent.

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4.4.2 Quelles peuvent être les causes des dégrada-
tions futures ?

4.4.2.1 Concernant le sol d’assise :

En fonction des conditions climatiques, le sol d’assise peut changer


d’état :
asséché / saturé d’eau ou gelé / non gelé ce qui peut faire
varier sa résistance mécanique.

Par ailleurs, une circulation d’eau souterraine peut provoquer


un affouillement (création d’un vide) du sol sous les fondations et
ainsi annihiler localement la capacité portante du sol d’assise.

4.4.2.2 Concernant la fondation :


Les armatures du béton armé peuvent se corroder si elles ne
sont pas protégées contre l’humidité du sol.

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4.4.3 Comment écarter certains risques ?

4.4.3.1 Effectuer une étude sérieuse du terrain avant


de construire :

Il faut systématiquement effectuer plusieurs essais à différents


endroits de la zone où la construction d’un bâtiment est envisagée.

Il faut s’assurer de l’absence de circulation d’eau souterraine


au niveau du terrain envisagé pour la construction d’un bâtiment.

4.4.3.2 Mettre le sol d’assise hors gel :

Il faut prévoir la mise hors gel du sol d’assise, (et non des
fondations !), en enterrant les fondations suffisamment
profondément

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4.4.3.3 Protéger les matériaux constitutifs des
fondations :

Il faut prévoir en fond de fouilles, la mise en œuvre préalable


d’une couche de béton dit « de propreté » afin d’éviter tout
contact des armatures des fondations avec l’humidité du sol.

Il est possible aussi d’inclure un produit hydrofuge dans le


béton des fondations.

Il est prudent de prévoir un drainage du sol au voisinage des


fondations.

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5 Quels sont les différents types de fondation ?
5.1 Bon sol (relativement à l’importance des charges)
à faible profondeur :
Les fondations sont alors SUPERFICIELLES (à moins de
quelques mètres sous le terrain naturel) :

Semelle filante sous mur ou voile :

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SEMELLE ISOLEE sous poteau :

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Radier général sous l’ensemble du bâtiment :
Il s’agit d’une dalle occupant toute la surface du bâtiment.
Un radier constitue une bonne solution technique en cas de sol
peu résistant car, du fait de sa grande surface, il exerce une
pression faible sur le sol d’assise mais l’importance de cette
surface de contact avec le sol rend le radier particulièrement
sensible aux poussées hydrostatiques.
Lorsque les semelles deviennent
trop importantes et que l'on ne
veut pas aller fonder en profondeur,
il est intéressant de construire un
radier général. Le bâtiment est alors
posé sur une sorte de plancher.
le radier nervuré:
Des poutres placées sur ou sous la dalle servent
de raidisseurs.

41
Bon sol (relativement à l’importance des charges) à
grande profondeur :

Les fondations sont alors PROFONDES et se composent :

•d’éléments verticaux enfoncés profondément dans le sol appelés


PIEUX ou PUITS.

•de poutres horizontales nommées LONGRINES, en appui sur des


•massifs en béton armé placés en tête des pieux (ou puits).
•Ces longrines sont porteuses de la superstructure du bâtiment.

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43
Extrait d’un plan de fondations sur pieux :

LONGRINE

MASSIF

PIEU

VOIR DETAIL PERSPECTIF

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