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LE BELLOY

Séance P03d

ESTIMER AU BORDEREAU LES


FONDATIONS D’UN PAVILLON SUR
SOUS-SOL

FORMATION : TEB_ETUDE DE PRIX

ACTIVITE 2 : « FAIRE LE MÉTRÉ TOUS CORPS D’ETAT D’UNE OPÉRATION DE


CONSTRUCTION ET L’ESTIMER AU BORDEREAU OU AUX RATIOS »

INFORMATION / EXERCICE

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OBJECTIF

A l’issue de cette séance, vous connaîtrez la technologie des fondations superficielles et vous
serez capable d’établir le devis quantitatif estimatif (DQE) au bordereau des fondations d’un
pavillon à étage sur sous-sol.

MISE EN SITUATION

Les INFRASTRUCTURES représentent l’ensemble des ouvrages situés en dessous du niveau


±0,000. Ils sont souvent enterrés et non visibles une fois la maison réalisée.
Bien que non apparents, ces ouvrages sont néanmoins primordiaux pour la stabilité de l’ouvrage.

Dans cette séquence, il vous est proposé d'étudier les fondations, il vous sera demandé d'en
étudier la technologie, de réaliser les avant-métrés et d'établir le Devis Quantitatif Estimatif.

1 Les fondations – définitions


INTRODUCTION

90% des constructions sont fondées sur des fondations courantes de type : semelles filantes où
isolées, dimensionnées par l’ingénieur de structures d’après les charges qu’elles sont destinées à
recevoir, et de la nature du sol sur lequel sera construit l’ouvrage.

Néanmoins parfois la nature du sol requiert des fondations spéciales, pour lesquelles une étude
spécifique sera établie.

Suivant la nature du terrain le choix se portera sur l’une ou l’autre des possibilités connues.
Entraînant des moyens exceptionnels mis en œuvre d’ou une étude particulièrement soignée
avant le début des travaux.

HISTORIQUE

Autrefois lorsque le sol était mou et compressible, comme la main d’œuvre était bon marché et
que l’on disposait surtout de bois comme matériau de construction, on battait autant de pieux que
le terrain pouvait en supporter (Ex. Hollande, Venise), les tassements qui survenaient n’avaient
pas beaucoup de conséquences sur les structures, car les maçonneries étaient généralement
massives et s’adaptaient facilement.
A partir du XVIII siècle la situation change, les constructions deviennent plus lourdes et les
conditions économiques se ressentent plus dans le coût de la construction.
Les ingénieurs et constructeurs ont alors cherché des solutions moins coûteuses, en
dimensionnant plus justement les longueurs des pieux et leur mode de résistance.

DEFINITION

On appelle fondation, la partie d'un ouvrage reposant sur un terrain d'assise auquel sont
transmises toutes les charges permanentes et variables supportées par cet ouvrage.

Pour la maison individuelle nous aurons le plus souvent des fondations superficielles sur semelles
filantes, parfois des fondations sur radier général bien que les puristes ne considèrent pas le radier
comme une véritable fondation, enfin, si le terrain nous y oblige, nous aurons des fondations
profondes sur pieux ou micro pieux.

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2 Fondation classiques en béton ordinaire non armé

2.1 – Constitution

Semelle en béton ordinaire non armé qui déborde de


part et d’autre du mur.

Débord 5 cm pour traçage et implantation du mur

d = débord ou empattement

2.2 – Hauteur de la semelle (h)

a) Rigidité

Pour obtenir une rigidité convenable :

Si ℓ ≤ 60 cm = > h = 30 cm

Si ℓ > 60 cm = > h =

b) Vérification à la fissuration :

Lorsque la semelle est en béton ordinaire, la largeur du débord ne doit pas dépasser une certaine
proportion car sous l’effet des réactions du sol, la semelle pourrait se fissurer.

L’angle des transmissions de charges est d’environ 30° (rapport 2/3).


(Voir croquis page suivante)

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Ligne de répartition
des efforts

2.3 – Exemple h 1,5 d

Semelle d’un mur de 40 cm : charges N = 12 000 daN


Contrainte du sol : σ = 0,2 Mpa = 2 bars = 2 daN/cm2

d’où

Si étude sur 1 m de semelle : S = ℓ x 1,00 d’où : ℓ = 0,60 m = 60 cm

Vérification fissuration : 1,5 d = 15 cm < h

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La répartition des charges dans le sol :

À une profondeur L égale à la


largeur de la semelle de
fondation, la pression sur le
sol est réduite de moitié (50%)
L

L
50% de P
3L

BULBE DES PRESSION

À une profondeur égale à 3L,


La pression est quasi nulle
(1%)
1% de P

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3 Fonctions et types de fondation
3.1 Fonctions générales

Reprendre les charges supportées par la structure et les transmettre au sol dans de bonnes
conditions de façon à assurer la stabilité de l'ouvrage.

3. 2 Fonctions principales

Fonctions Conditions Solutions

STABILITÉ de Les tassements du terrain d'assise ne Limitation des tassements


l'ouvrage et des doivent pas autoriser de désordres compatibles avec l'utilisation de
fondations graves des fondations et de l'ouvrage. l'ouvrage (ordre de grandeur :
quelques mm de 5 à 25 mm)

Éviter ou, au pire, limiter les tassements Vérifier que les poussées d'Archimède
différentiels. soient inférieures au poids de
Tenir compte de la présence d'eau dans l'ouvrage (rare) sinon prévoir un
le sol (poussée d'Archimède) ancrage du bâtiment par tirants ou
prévoir un lestage.

L'ouvrage ne doit pas se déplacer sous Prendre les dispositions constructives


l'action des forces horizontales ou adaptées à chaque cas (utilisation de
obliques appliquées à la structure (vent, bêches, frottements sol/béton
poussées des terres, poussée suffisant, tirants ou clous,...)
hydrostatiques)

Éviter les glissements de l'ouvrage pour Pente maximale entre semelles de


les constructions réalisées sur un terrain fondations de 2/3 (env. 30°)
en pente.
Drainage périphérique

RÉSISTANCE des Les actions qui sollicitent les fondations Respect des règles en vigueur.
massifs de ne doivent pas entraîner leur rupture.
fondations Dimensionnement correct des
fondations en fonction du type de
l'ouvrage, des charges et surcharges
supportées par la structure, de la
nature du terrain, du type de
fondations et des matériaux
employés.

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RÉSISTANCE du Les actions qui sollicitent le sol de Respect des règlements en vigueur.
terrain de fondations fondations ne doivent pas entraîner son L'étude des comportements du sol fait
poinçonnement ni des déformations l'objet de la mécanique des sols (DTU
incompatibles avec l'utilisation de 13.1)
l'ouvrage supporté.

DURABILITÉ des La résistance des massifs de fondations Les massifs de fondation doivent être
fondations doit être assurée pendant toute protégés de l'oxydation, de l'érosion,
l'existence de l'ouvrage. de la décomposition chimique, de
l'action du gel.

S'assurer de la stabilité du sol à


l'érosion, au glissement de terrain, à
la dissolution de certaines particules
dans l'eau (gypse,...), au gel.

ÉCONOMIE Réduire les coûts de mise en œuvre Choisir avec prudence parmi les
solutions compatibles avec l'ouvrage
et le sol celle qui sera la plus
économique.

3. 3 Différents types de fondations

Il existe trois catégories de fondations :

3. 3. 1. Les fondations superficielles

Lorsque les couches de terrain capables de supporter l'ouvrage


sont à faible profondeur on utilise les fondations superficielles.
Ce sont les semelles isolées sous poteaux, les semelles filantes
sous murs ou encore les radiers.

Ce sont les plus courantes. Elles sont exécutées en béton armé


ou en gros béton.

Thème déjà traité dans le tronc commun ;


Reprendre la séance « fondation ».

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3. 3. 2. Les fondations profondes sur puits, pieux et micro
pieux :

On a recours à ce type de fondations, qui nécessite une étude et


un matériel spécial d'investigation et de mise en œuvre, quand
la couche portante se trouve à une certaine profondeur.

3. 3. 3 Les fondations surfaciques

L'emploi d'un radier se justifie lorsque la contrainte admissible


à la compression du sol est faible, que le bon sol est situé en
trop grande profondeur, les autres types de fondations
transmettraient au sol des contraintes trop élevées, l'aire totale
des semelles est supérieure à la moitié de l'aire du bâtiment, les
charges apportées par l'ensemble du bâtiment ne risquent pas
d'entraîner des tassements différentiels incompatibles. On
réalise alors sous l'ensemble de la maison une dalle en béton
armé, avec bêche périphérique.

Le ferraillage d'un radier est particulier, les aciers tendus se


situent en partie haute de la dalle, il peut être comparé à un
plancher mais inversé (les “charges” à reprendre étant dues à la
poussée du sol).

Il existe quatre types de radiers :

o Le radier dalle plate (le plus courant)


o Le radier nervuré
o Le radier champignon sous poteaux
o Le radier voûte

Lorsque le radier est enterré et que la présence d'eau est possible, il conviendra de faire un
cuvelage.
Lorsque le radier est soumis à des poussées d'Archimède, il faut vérifier que ces poussées ne
dépassent pas le poids de l'ouvrage. Dans le cas contraire, il faudra lester de manière à équilibrer
les forces.

Si le dessus du radier est au ras du sol, il faudra réaliser une bêche périphérique de manière à
assurer la mise hors gel de l'ouvrage.

Ce type de fondations nécessite une étude particulière : la dalle doit être suffisamment armée pour
pouvoir limiter les risques de tassements différentiels.

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4 Les tassements différenciels
Les différents croquis qui suivent expliquent quelques cas de tassements différentiels.

L'ouvrage est fondé sur des terrains de natures


L'ouvrage est fondé sur des épaisseurs de remblai différentes. Il faut descendre les fondations sur le
très nettement différentes. Il est nécessaire de même sol ou prévoir des fondations donnant des
descendre les fondations au bon sol. tassements équivalents

Éviter les fondations sur remblai récent : risque de Bâtiment fondé sur terrain incliné. Dans ce cas, la
tassements importants. pente entre les fondations voisines sera un rapport
Descendre jusqu'au bon sol. mini de 3/2. L'angle B est inférieur 3/2, il faudra
donc descendre la semelle la plus haute de
manière à atteindre ce rapport.

Joints de fractionnement ou joint de rupture

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Bâtiment sur deux systèmes de fondations
Bâtiment de poids différents. Prévoir un joint qui
différents. Prévoir un joint qui désolidarise les deux
désolidarise les deux bâtiments.
bâtiments.

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5 Dispositions constructives spécifiques
Joints de rupture et de dilatation

Les joints de rupture sont à prévoir entre deux


ouvrages voisins quand il existe des risques de
tassements différents, par exemple, quand il y a
des différences importantes :

o De charge
o De nature de sol
o De type de fondations
(superficielles, profondes).

Les joints de dilatation sont à prévoir pour les


bâtiments de grande longueur. Ils sont espacés
d’environ 30 m dans les régions tempérées.
Quand le taux de chargement et le sol sont
semblables de part et d’autre de ce joint, il n’est
pas utile de couper la fondation. Les porteurs de
part et d’autre du joint sont alors fondés sur une
même semelle.

Redans

Les redans, réalisés en gros béton


(dosage en ciment de l’ordre de 250
kg/m3) et sont de largeur identique à celle
de la semelle, sont exécutés quand les
fondations situées à des niveaux
différents ne satisfont pas à la condition
de pente inférieure à 2/3.

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Redans

La réalisation de redans consiste à exécuter une


succession de plans horizontaux à différents niveaux

l
l#h

2 règles à respecter pour la mise en œuvre des redans :


1. Inclinaison maximale ⇒ tg α 2/3 soit α ≈ 30°.
2. Le recouvrement est au moins égal à l’épaisseur des semelles.

Semelle portant un mur non continu : Semelle continue recevant des


Présence d’une baie. poteaux et de la maçonnerie.

Linteau Charges concentrées-


Poteaux
Charges réparties-
Murs

baie

Zone non chargée

VUE DE DESSUS
Zones chargées

Schéma de la déformation

ELEVATION

Renforts

ARMATURES AVEC RENFORTS

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6 Détermination des fondations
Facteurs de choix du type de fondation :

o La nature de l'ouvrage à fonder : pont, bât. d'habitation, bât. industriel,


soutènement,....

o La nature du terrain : connaissance du terrain par sondages et définition des


caractéristiques.

o Le site : urbain, campagne, montagne, bord de mer,...

o La mise en œuvre des fondations : terrain sec, présence d'eau,...

o Le type d'entreprise : matériel disponible et compétences,...

o Le coût des fondations : facteur important mais non décisif.

Pour déterminer le type, la profondeur et la largeur des fondations nous sommes obligés de
prendre en compte :

6. 1 Etude du site et du sol

La configuration du terrain :

o Une visite sur place a pour objet de recenser les risques :


o Terrains marécageux ou inondables.
o Traces de glissements, terres rapportées, éboulis …
o Présence d'anciennes carrières ou décharges publiques.
o Etat des constructions voisines.

Observer la végétation :

o Les pins préfèrent les sols sablonneux,


o Les hêtres préfèrent les sols argileux,
o Le limon est une terre fertile,
o La craie constitue un terrain aride et desséché,
o Les peupliers permettent de déceler la présence d'eau à faible profondeur.

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Consultation des services compétents :

Se renseigner auprès des services techniques de la commune pour :

o Savoir si le terrain a été concerné par des activités antérieures,


o Connaître la fréquence et le niveau des crues.

Consultation des documents relatifs au site :

Etudier les cartes géologiques et l'atlas des carrières du secteur.

Profiter de l'expérience locale :

o Interroger les habitants,


o Examiner les ouvrages existants. Ce type d'enquête peut parfois permettre de
décider de la possibilité ou non de faire un sous-sol enterré.

Sonder le terrain :

S'il y a un doute sur la nature du sol pouvant entraîner un surcoût des fondations.

Déterminer la profondeur des fondations :

La profondeur est déterminée par :

o Le niveau à atteindre pour que le taux de travail du sol soit jugé suffisant.
o La protection contre le gel.
o De la protection contre le retrait et le gonflement de certains terrains argileux.

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6. 2 Les taux de travail admissibles des sols

Les valeurs sont données à titre indicatif, elles peuvent varier


notamment pour les argiles.

Ne pas respecter ces règles peut avoir de graves conséquences.

Taux admissible
Nature des terres de travail en
MPa

Terres végétales …………………. A éliminer

Sols à risques
Remblais récents, tourbe, vase, A éliminer ou
gypse ……………………………….. fondations
Remblais anciens stabilisés …... spéciales suivant
(à examiner au cas par cas). le cas

Argile
- Humide ………………………… 0.03 à 0.1
- Plastique molle ………………… 0.03 à 0.05
- Plastique ………………………… 0.05 à 0.1
- Sèche sableuse ………………… 0.1 à 0.15
- Graveleuse humide …………….. 0.2 à 0.3
- Sèche compacte ……………… 0.3 à 0.5

Sables ………………………….…. 0.2 à 0.8


Graviers …………………………..… 0.4 à 0.8
Marne
- Sèche …………………………… 0.1 à 0.7
- Humide ………………………… 0.2 à 0.7
- Très compacte ………………… 0.5 à 0.8
Roche …………………………..….. plus de 0.5

6. 3 Apprécier le taux de travail du sol de fondation

Le taux de travail admissible est exprimé en MPa (1 MPa vaut environ 10 kg/cm²).

Ce taux dépend :

o des caractéristiques du sol directement au contact des fondations


o des caractéristiques du sol sous-jacent
o du niveau de la nappe phréatique
o de la forme et des dimensions des fondations choisies

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6. 4 Protection contre le gel

Pendant les périodes de gel intense, l'eau contenue


dans le sol provoque un gonflement de la couche
superficielle ; si la base des fondations se situe à un
niveau du sol soumis à l'action du gel, il y a alors
mouvement des fondations s'accompagnant de fissures
dans le gros œuvre.

Cette carte de France, établie par M. Cardiegues dans


son traité sur l'isolation et la protection des bâtiments,
distingue 7 zones correspondant chacune à des
profondeurs à observer.

Au-dessus de 150 m on recommande de majorer la


profondeur de 5 cm pour une élévation d'altitude de 200
m.

Thème déjà traité dans le tronc commun ;


Reprendre la séance « fondation ».

Attention :

Dans le cas de bâtiment à sous-sol, les fondations sont en principe suffisamment enterrées pour
être à l’abri de l’action du gel.

Attention cependant, une façade (entrée du sous-sol) sera soumise à la cote hors-gel.

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7 Détermination de la descente de charges
(Poids transmis sur les fondations).

CHARGES DANS LE BÂTIMENT

On distingue:

Les charges permanentes dont l'intensité est constante ou varie très peu dans le temps,

Les charges variables :

o charges d'exploitation qui dépendent de l'utilisation des locaux.


o charges climatiques de vent et de neige.
o charges dues aux variations de température et au retrait.

Les charges accidentelles : séismes, incendies.

LES CHARGES PERMANENTES:

Les calculs des constructions s'effectuent à partir de la norme NF P 06-004 de mai 1977 intitulée
"Charges permanentes et charges d'exploitation dues aux forces de pesanteur" qui indique les
valeurs :

o Des poids volumiques pour divers corps en vrac (sable, bois, farine, papier, etc.),
o Des poids volumiques de quelques matériaux de construction (acier, bois, calcaire,
béton armé, verre, etc.); pour le béton armé ou béton précontraint: 25 kN/m3
(BAEL 91, art. A.3.1.21)
o poids approximatifs des éléments constitutifs d'une construction (maçonnerie,
enduits, planchers, revêtements de plancher, toitures).
o Les charges permanentes sont obtenues à partir des dimensions géométriques des
éléments et des ouvrages.

LES CHARGES D'EXPLOITATION:

Les charges d'exploitation sont généralement définies dans les pièces du marché en fonction de
l'utilisation future des locaux. Il faut faire attention aux changements de destination des locaux
durant la phase d'exploitation de l'ouvrage. Par exemple, il est dangereux de transformer une
pièce d'appartement d'habitation (1,5 kN/m2) en salle d'archives (5 kN/m2 ou plus).

A défaut de précisions dans les pièces du marché, on prendra les valeurs données dans la norme
NF P 06-001 "charges d'exploitation des bâtiments" de juin 1986 qui nous indique les plus
courantes, en fonction :

o du type de bâtiment: habitation, hôpital, école...,


o de la destination ou de l'utilisation des locaux.

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Vous trouverez des valeurs pour ces 2 types de charges dans le précis du bâtiment page 22
à 25 Édition 2005).

LES CHARGES CLIMATIQUES

Sauf dispositions contraires des pièces du marché, la charge de neige est calculée à partir du DTU
P 06-006 de septembre 1996.
Elle varie en fonction de la région, de l’altitude, de la forme de toiture, de la force du vent et de la
pente des évacuations.

Pour simplifier, nous pouvons, pour une altitude inférieure à 200 m, prendre les valeurs So ci
dessous

Majoration de la charge de neige sur toiture par rapport à l’altitude :


@ entre 200 et 500m 10 daN/m² par 100 m sup. à 200 m
@ entre 500 et 1500m 25 daN/m² par 100 m sup. à 500 m
@ entre 1500 et 2000m 40 daN/m² par 100 m sup. à 1500 m

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Sauf disposition contraire des pièces du marché, l’action du vent est calculée à l’aide du DTU 06-
006. L’étude du vent ne sera pas abordée dans ce chapitre. Dans le cas de structure en béton
armé à formes simples, la prise en compte du vent se limitera à une étude qualitative du
contreventement.

PRINCIPE DE RÉALISATION D'UNE DESCENTE DE CHARGES :

Avant de réaliser une descente de charges il faut que l’on puisse déterminer la structure avec les
sens de portée de plancher, la poutraison.

Les Charges reposent sur :

Un Plancher Un Voile
qui pose sur Un Plancher qui pose sur
qui pose sur

Un Plancher
Des Poutres Une Poutre qui pose sur
qui posent sur qui pose sur

Des Poteaux ou des


Des Voiles Des Poteaux Des poutres ou des
Voiles
qui posent sur qui posent sur longrines
qui posent sur

des Semelles
des Semelles des Semelles des Semelles
qui posent sur
qui posent sur qui posent sur qui posent sur

Le Sol Le Sol Le Sol Le Sol

Et l’on peut combiner autant de cheminement que nécessaire, ils se termineront de toute
façon sur le sol d’assise des fondations

o Ensuite, on détermine le poids propre :

Par ml de tous les éléments en longueur (acrotères, …).


Par m2 de tous les éléments surfaciques (murs, planchers, ...).
Par m3 de tous les éléments volumiques (massifs, …).

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o On étudie le dernier niveau (toiture ou terrasse)

o Puis on descend au niveau inférieur en y ajoutant son poids ainsi


de suite jusqu'au niveau des fondations.

Si on rencontre un poteau avec une ou plusieurs poutres, il faut calculer la charge amenée par le
poteau sur l’élément qui le supporte au niveau inférieur.
On considère les murs comme pleins dans le cas où l'on a des fenêtres ou des portes.
Pour pouvoir calculer les “éléments supports” d’une construction (murs, planchers, poutres,
poteaux, fondations,…) nous estimons les forces, à reprendre par ces éléments porteurs, en
effectuant une descente de charges.

Après avoir choisi une “tranche” de la construction, il nous faut définir comment se reportent les
charges et en calculer la somme. Le choix de la “tranche” se fait en considérant le cas le plus
défavorable (ex : la portée de plancher la plus grande,…)

Exemple :

1,00 m

Pour les calculs des structures on applique sur les résultats obtenus des coefficients :

P ou Nu = 1,35 G + 1,5 Q + 1,3 W

Avec : Nu = charges de la structure


G = charges permanentes
Q = charges d’exploitation
W = surcharges climatiques

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A partir de Nu l’ingénieur béton armé (qui réalise les descentes de charges) pourra déterminer les
sections des éléments et les quantités d’armatures nécessaires à chacun d’eux (sachant que les 2
sont liés).

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, nous vous renvoyons aux différents ouvrages concernant
le B.A.E.L.

Rappel d’unités de valeur :

1 kg est environ égal à 1 DécaNewton (daN).

1 daN = 10 Newtons.

1 MégaPascal = 10 Bars = 10 daN / cm² = 100 N / cm² = 1 N / mm².

1 m² = 100 dm² = 10 000 cm².

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8 Prédimensionner des fondations superficielles
Le travail qui va être réalisé porte sur l’étude des fondations superficielles isolées et filantes.

Méthode d’estimation rapide de la largeur de la semelle :

8.1.

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8. 4. Présentation des calculs sous forme de tableau :

Descente de charge sur semelle sous mur extérieur :

Q Charge Total
désignation calculs Unitaire
m² / m3 daN/u daN

Toiture : (couverture)
• Surcharge N. et V.
• Couverture 5,00 x 1,00 5,00 177 885,00
• Charpente

Murs extérieur :
• Étage + R.d.C. (2,50 + 2,60) x 1,00 5,10 370 1.887,00
• Sous-sol 2,20 x 1,00 x 0,25 0,550 2200 1.210,00

Planchers : (dalles)
• Plancher combles (4,00/2 + 0,40) x 1,00 2,40 400 960,00
• Plancher étage 2 fois (4,00/2 + 0,40) x 1,00 4,80 630 3.024,00
• Plancher R.d.C.

Fondation :
• estimation 0,50 x 0,45 x 1,00 0,225 2200 500,00

Total daN / mètre linéaire : 8.466,00

⇒ Puis reprendre, page précédente, le calcul de la largeur de la semelle de fondation.

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9 Les fondations en béton armé

Mise en œuvre de
barres d’acier en
partie basse

h ( B – b ) + 5 cm
4

Les Semelles continues classiques :

Ce sont des semelles épaisses, très rigides dans le sens transversal.

Ce type de semelle est le plus répandu (90% des fondations réalisées).

Principes de fonctionnement sous l’effet des charges verticales :

- Les charges du mur sont transmises dans l’épaisseur de la semelle par un faisceau de bielles de
compression béton comprimé.

- Plus les bielles sont inclinées, plus elles tendent à étirer le béton à la partie inférieure au niveau
des aciers acier tendu.

Les
Les bielles
bielles

Aciers tendus

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Conclusion :

• Les aciers principaux (dits porteurs) sont placés :

a) Dans le sens transversal de la semelle.

b) A la partie inférieure pour reprendre les efforts de traction précédent.

• Les aciers de répartition servent à raidir la semelle dans le sens de la longueur. Ils
sont placés sur les aciers transversaux.

• La section des aciers varie selon :

a) La charge

b) La section du béton

Réalisation des semelles :

PHASES IMPLANTATION TERRASSEMENT BETON DE POSE DE BETONNAGE

TRACE DES PROPRETE L’ARMATURE


FOUILLES

MOYENS Décamètre et Engins Béton (5 à Eléments Béton livré par


appareils de mécaniques et 10 cm) standards ou camion toupie
topographie outils manuels assemblage ou fabriqué sur
sur chantier place à la
bétonnière

Nota : un béton de propreté est un béton coulé en « fond de fouille » ; il est destiné à régulariser
la surface afin de faciliter la réalisation des semelles de fondations.

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LE BÉTON DE PROPRETÉ N’EST OBLIGATOIRE QUE POUR LES SEMELLES EN BÉTON
ARMÉ

Armatures préfabriquées pour semelles :

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Les Semelles isolées :

Elles supportent des charges dites concentrées.


Exemple : des poteaux.

Elles ont une forme le plus souvent carrée ou rectangulaire ou plus rarement celle d’un cercle.

Coupe 1
Coupe 2

en CARRE en RECTANGLE en CERCLE en CARRE avec GLACIS

Principe de fonctionnement

La semelle isolée travaille sans les deux sens.

Elle est soumise dans sa masse de béton à l’effet des « bielles de compression » comme les
semelles continues rigides.

La partie inférieure est donc tendue dans les deux sens.

Les aciers placés à la base forment un quadrillage (aciers porteurs).

Bielles de compression

Armatures préfabriquées pour semelles isolées :

Vue en plan schématique


de semelles isolées Quadrillage Schéma perspectif
régulier Poteau - Semelle
Semelle isolée

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Armatures préfabriquées pour semelles isolées :

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10 Les fondations par puits

Ce sont des fondations profondes de diamètre variant de 1 m à 1,50 m ; excavation profonde et de


faible section destinée à atteindre le sous-sol résistant, afin de reporter vers le bon sol les
charges d’une construction.

Longrine

Clavetage
Puits et longrines en élévation
Longrine préfabriquée

Puits
La particularité des fondations par puits, consiste à liaisonner les puits entre eux par des longrines
(espacement entre puits : env. 6 mètres).
Les longrines sont des poutres (de soubassement) destinées à supporter les charges dues à la
structure du bâtiment, et renvoyer celles-ci sur les massifs (les puits).
Les longrines peuvent être coulées en place ou préfabriquées ; dans ce cas, il faudra prévoir le
clavetage des longrines sur les puits, opération qui consiste :

⇒ À liaisonner les longrines entre elles.


⇒ À liaisonner les longrines avec les puits.
Les puits ne nécessitent pas d’armatures particulières, mise à part les armatures de liaison (aciers
HA 12) qui seront ancrées d’environ 60 cm dans le puits et espacées d’environ 30 cm. (ces
dispositions sont faites par le bureau d’étude structure).
Les entreprises qui ne disposent pas de matériel spécifique (tarière) peuvent réaliser des puits
avec des engins de chantier plus classiques (tractopelle, pelles mécanique).

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11 Mise en oeuvre
Bien adapter la structure des fondations à la nature du sol :
Quelques exemples de fondations variant en fonction du terrain

Sol compact et homogène. Sols peu homogènes

Creuser les fouilles justes avant de couler les fondations, pour éviter la décompression du sol
et les éboulements.

Si nécessaire, curer et nettoyer le fond de la fouille.

Au besoin, couler un béton de propreté.

Bien caler les armatures

Dans les angles les aciers doivent se recouvrir


largement.

Remblayer ou mettre en place, le cas échéant, le


drainage aussitôt après le coulage des fondations.

Il est possible de remplacer le béton de propreté par un


film polyane.

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Pour facilité l’exécution des murs de
soubassement, dans la fouille en rigole
dans un cas comme celui-ci contre, il est
préférable de remplacer le béton de
propreté par un béton de remplissage afin
de remonter le niveau supérieur de la
semelle à un niveau plus ou moins égal au
niveau de la plateforme de terrassement.

Gros béton ou béton de remplissage

Prudence
o Les fondations n’aiment pas :

La proximité des arbres. (les racines peuvent engendrer des désordres)


La présence d'eaux pluviales non raccordées. (érosions)
Les regards non étanches. (affouillements)

o Les fondations à niveaux décalés doivent être reliées par des


redans. Elles font l'objet d'études particulières.

o Des précautions sont à prendre en cas de gel :

Pour éviter le coulage des fondations sur un sol gelé. (il risque d’être gonflé…)
Pour monter des maçonneries sur des fondations ayant subit le gel.

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Origine des accidents pouvant survenir aux fondations

Les accidents survenus aux fondations sont souvent liés au mauvais choix du type de fondations
et même à l'entreprise qui les avait réalisées.

Les fondations superficielles :

• Fondations assises sur des remblais non stabilisés.

• Fondations ayant souffert de présence d'eau dans le sol (nappe phréatique...).

• Fondations hétérogènes (terrain, type de fondation...).

• Fondations réalisées en mitoyenneté avec des bâtiments existants (sol décomprimé,


règles des 3/2...).

• Fondations réalisées sur des sols trop compressibles.

• Fondations réalisées à une profondeur trop faible (hors gel non conforme...).

• Fondations réalisées sur des sols instables (terrain incliné, éboulement...).

Environ 85% des accidents sont dus à la méconnaissance des caractéristiques des sols ou à des
interprétations erronées des reconnaissances.

Les fondations profondes :

• L'essentiel des sinistres rencontrés sur ce type de fondation est une reconnaissance
des sols incomplets ou une mauvaise interprétation des reconnaissances.

• Erreurs lors de l'exécution.

• Détérioration des pieux ou puits (présence d'eaux agressives...).

Conclusion :

Il est vivement conseillé de faire réaliser une étude de sol avant de commencer l'étude des
fondations. L'étude de sol peut faire des économies sur le type de fondations, elle peut préconiser
le déplacement du bâtiment vers une zone plus saine, à condition que la surface du terrain le
permette. Il est bien entendu que cette étude sera faite avant même le dépôt de permis de
construire.

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12 Exercices
1) Questionnaire :

1) Quel est le poids d’une longrine (en béton armé) 20x60ht de longueur 6,00 m ?

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2) Sachant que le poids d’armatures dans cette longrine est égal à 65,000 kg, quel est le ratio
d’armatures au m3 de béton pour cette longrine ?
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3) Quelle est la charge d’exploitation à retenir dans le cas :

o d’un logement d’habitation


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o d’un couloir de circulation commun à plusieurs logements

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4) Quelle serait la dimension d’une semelle isolée sous un poteau 20x20, recevant une charge de
6 tonnes (60 000 Newtons) avec un sol dont la contrainte admissible est de 2 bars ?
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8) Quelle serait la longueur d’ancrage nécessaire pour une barre en acier HA (S 500)
de ∅ 16 ?

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9) Quelle serait la valeur minimale d’enrobage en atmosphère urbaine ?

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2) Reprise des charges dans une construction

APPLICATION
Renseignements :
Taux de travail admissible
Du sol 0,3 MPa

Charges climatiques :
(Neige et vent) par m² de
Projection horizontale 60 daN/m²

Charges permanentes :
Couverture et charpente (ferme, pannes, chevrons)
par m² de
Projection horizontale 85 daN/m²
Murs extérieurs :
- Sous-sol 22 kN/m3
- Rez-de-chaussée
et 1er étage 4,70 kN/m²
- Refend 3 kN/m²
Planchers :
- Dalle pleine d’ép. 20 cm 25 kN/m3
- Revêtement de sol + enduit 90 daN/m²
- Cloisons R.d.C. et étage 100 daN/m²
Gros béton pour semelle 22 kN/m3

Charges d’exploitation :
- Combles non aménageables 100 daN/m²
- Planchers courants 150 daN/m²

1) Pour un calcul à l’ELU (état limite ultime), les coefficients de pondération à prendre en compte,
seront de la forme :

P = 1,35 G + 1,5 Q + 1,3 W avec : P = charge totale à l’ELU


G = charges permanentes
Q = charges d’exploitations
W = surcharges climatiques

2) Les 3 planchers sont constitués de dalles pleines. La continuité est donc assurée au droit de
refend. Suivant les règles du BAEL 91, les charges dues aux planchers et supportées par le
mur de refend sont donc à majorer de 15 %.

3) On utilisera les unités du Système International (SI) soient :


o Le Newton (N) pour les forces (ou daN ou kN)
o Le m² pour les surfaces
o Le Pascal (Pa) pour les pressions ou contraintes (ou MPa)

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À l’aide des tableaux ci-dessous proposés :

1. Calculer la largeur de la semelle de fondation extérieure :

Charge Coef.
Quant. G Q W
unitaire (refend)
Désignation Calculs
m²/m3 DaN/u 1,15 daN daN daN

ex : dalle 3,15 x 1,00 x 0,15 = 0,473 2 500 1 183

Totaux partiels : ……… ……… ………

Coefficient de pondération : x 1,35 x 1,50 x 1,30

Totaux pondérés : ……… ……… ………

Total général (daN/ml) : ………

2. Calculer la largeur de la semelle du mur de refend :

Charge Coef.
Quant. G Q W
unitaire (refend)
Désignation Calculs
m²/m3 DaN/u 1,15 daN daN daN

ex : dalle (3,15 + 2,20) x 1,00 x 0,15 = 0,803 2 500 1,15 2 309

Totaux partiels : ……… ……… ………

Coefficient de pondération : x 1,35 x 1,50 x 1,30

Totaux pondérés : ……… ……… ………

Total général (daN/ml) : ………

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13 Evaluation
1- Ressources d'évaluation

Établir le DQE des fondations du pavillon thème.

Descriptif sommaire :

o Terrassement des fouilles en rigole dans terre ordinaire.

o Béton de fondation dosé à 250 kg/m3.

o Armatures de comportement dans les semelles : 3 HA 8 .

o Attentes dans les semelles pour la reprise des murs en béton

o banché, HA 10 lg 1,00 m à raison de 3 u par ml de fondation.

Renseignements complémentaires :

o Le terrassement en excavation est déjà exécuté.

o Le sol est considéré d’une portance normale pour cette construction à la


profondeur hors-gel.

o Les semelles, pour murs ext. et refends, sont évaluée à 45 cm de


largeur (largeur de godet de tractopelle).

o Les murs de soutènement font partie du marché.

o Attention à la mise hors-gel de toutes les fondations.

o Les murs extérieurs et de refend sont d’épaisseur 20 en béton banché.

o Pente maxi d’accès au garage 10%.

o Utiliser le bordereau GO fourni.

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Travail demandé :

o Établir le plan de fondation général.

o Dessiner les détails utiles, pour le chiffrage et la réalisation, des


fondations sous la porte de garage et sous les murs de
soutènement.

o Formaliser le plan de travail sur une feuille indépendante.

o Établir l’avant métré sur une feuille prévue à cet effet.

o Composer le DQE de l’ensemble des travaux de fondation sur le


document adéquat.

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