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PLANTES
vertes
Une jungle entre quatre murs
PLANTES
vertes
Une jungle entre quatre murs
Projet dirigé par Marie-Anne Legault, éditrice
Direction artistique : Nathalie Caron
Mise en pages : Marylène Plante-Germain et Nathalie Caron
Révision linguistique : Isabelle Pauzé
En couverture : © Studio Anne Image
Québec Amérique
7240, rue Saint-Hubert
Montréal (Québec) Canada H2R 2N1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada.
Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui
financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt
pour l’édition de livres – Gestion SODEC.
PLANTES
vertes
Une jungle entre quatre murs
Agave
Comment utiliser ce livre ?
J’ai divisé ce livre en plusieurs sections afin de vous aider à faire des choix
éclairés, et surtout, à avoir du succès dans l’entretien de vos plantes.
Inspirations
Vous trouverez dans la section « Inspirations » une
sélection de plantes pour combler chacun de vos
milieux de vie, des diverses pièces de la maison à
votre environnement de travail. Vous trouverez
aussi des informations pour vous permettre de
faire les bons choix si vous avez des animaux ou
de jeunes enfants.
Annexes
Enfin, vous trouverez en annexe les réponses à
toutes vos questions sur les parasites et les
maladies qui peuvent affliger vos plantes d’intérieur,
et, surtout, les remèdes pour les soigner !
À SURVEILLER
› La cochenille farineuse (page 209).
› Le jaunissement des feuilles, dû à un arrosage
excessif.
› Plante à sève irritante ; placez-la hors de portée
des jeunes enfants et des animaux de compagnie.
› La plante s’étiole si on la place dans un endroit peu
éclairé. Favorisez les variétés au feuillage vert uni si
la luminosité est faible.
TRUCS DE MÉLANIE
TRIPEUX DE PLANTES
r
et largeu
Difficulté
FICHE TECHNIQUE Difficulté
FICHE TECHNIQUE
très décoratives.
Jusqu’à 90 cm Environ 60 cm
Croissance moyenne
Vitesse de
peuvent être lime,
jaune, de vert
Croissance moyenne
blan c, de
de men t
é ou complète
de vert fonc les variétés.
selo n
croissance
unicolor es,
Epipremnum ‘Neon’
Aglaonema
Liste des plantes apparaissant
dans cet ouvrage, par type :
Fougères : Plantes à fleurs :
› Adiantum raddianum (page 167) › Abutilon spp. (érable de maison, page 144)
› Asplenium nidus (page 156) › Acalypha hispida (page 145)
› Davallia spp. (fougère patte-de-lapin, page 157) › Aeschynanthus spp. (plante rouge à lèvres,
› Nephrolepis exaltata (page 164) page 72)
› Pellaea rotundifolia (page 165) › Anthurium andraeanum (page 104)
› Platycerium bifurcatum (fougère corne d’élan, › Aphelandra squarrosa (page 132)
page 127) › Bougainvillea spp. (page 95)
› Citrus spp. (citronnier, page 90)
Broméliacées : › Clivia miniata (page 74)
› Aechmea fasciata (page 111) › Columnea spp. (page 75)
› Ananas comosus (page 94) › Cyclamen spp. (page 149)
› Cryptanthus spp. (page 63) › Episcia spp. (page 138)
› Tillandsia spp. (page 130) › Euphorbia pulcherrima (poinsettia, page 151)
› Gardenia jasminoides (page 97)
Cactus : › Hibiscus rosa-sinensis (page 98)
› Cereus spp. (cactus cierge, page 60) › Hippeastrum spp. (amaryllis, page 152)
› Echinocactus grusonii (page 65) › Hoya carnosa (page 85)
› Epiphyllum spp. (page 84) › Jasminum sambac (jasmin d’Arabie, page 92)
› Opuntia spp. (page 70) › Justicia brandegeeana (bélopérone, page 148)
› Rhipsalis spp. (page 78) › Kalanchoe blossfeldiana (page 99)
› Schlumbergera spp. (cactus de Noël, page 79) › Mandevillea spp. (page 87)
› Nematanthus spp. (plante poisson, page 77)
Plantes succulentes : › Nerium oleander (laurier-rose, page 100)
› Aeonium arboreum (page 83) › Passiflora spp. (fleur de la passion, page 88)
› Agave spp. (page 58) › Phalaenopsis spp. (orchidée papillon, page 124)
› Aloe vera (page 59) › Rhododendron simsii (azalée de maison, page 154)
› Ceropegia woodii (chaîne-des-cœurs, page 61) › Saintpaulia ionantha (violette africaine, page 143)
› Crassula spp. (page 62) › Spathiphyllum spp. (page 109)
› Echeveria spp. (page 76) › Stephanotis floribunda (page 93)
› Euphorbia milii (épine du Christ, page 66)
› Euphorbia trigona (page 67)
› Haworthia fasciata (page 68)
› Kalanchoe thyrsiflora (page 69)
› Lithops spp. (page 86)
› Sedum morganianum (page 80)
› Senecio rowleyanus (collier de perles, page 81)
Plantes vertes :
› Aglaonema spp. (page 112) › Monstera deliciosa (page 108)
› Alocasia amazonica (page 131) › Oxalis triangularis (page 141)
› Araucaria heterophylla (pin de Norfolk, page 133) › Pachira aquatica (« money tree », page 122)
› Asparagus densiflorus (page 134) › Peperomia spp. (page 123)
› Asparagus setaceus (page 134) › Philodendron scandens (page 159)
› Beaucarnea recurvata (pied d’éléphant, page 73) › Philodendron x hybrida (page 125)
› Begonia rex (page 113) › Phoenix roebelenii (page 89)
› Brassaia actinophylla (schefflera à grandes › Pilea spp. (page 126)
feuilles, page 114) › Polyscias fruticosa (page 142)
› Calathea spp. (page 135) › Radermachera sinensis (poupée chinoise,
› Chamaedorea elegans (palmier nain, page 162) page 166)
› Chlorophytum comosum (plante araignée, › Ravenea rivularis (palmier majesté, page 101)
page 105) › Rhapis excelsa (page 128)
› Cissus rhombifolia (vigne d’appartement, › Sansevieria trifasciata (langue de belle-mère,
page 163) page 160)
› Codiaeum variegatum (croton, page 91) › Selaginella spp. (page 168)
› Coffea arabica (caféier, page 136) › Strelitzia nicolai (oiseau de paradis, page 82)
› Cordyline spp. (page 96) › Syngonium podophyllum (page 129)
› Cycas revoluta (page 64) › Tradescantia spp. (misère, page 110)
› Dieffenbachia spp. (page 158) › Yucca elephantipes (page 71)
› Dionaea muscipula (attrape-mouche, page 150) › Zamioculcas zamiifolia (page 161)
› Dracaena braunii (bambou porte-bonheur,
page 137)
› Dracaena fragrans (page 106)
› Dracaena marginata (page 115)
› Epipremnum aureum (page 107)
› Ficus benjamina (page 146)
› Ficus elastica (caoutchouc, page 116)
› Ficus lyrata (page 117)
› Ficus maclellandii ‘Alli’ (page 118)
› Fittonia spp. (page 119)
› Gynura aurantiaca (page 147)
› Hedera helix (lierre, page 120)
› Heptapleurum arboricola (schefflera à petites
feuilles, page 121)
› Hypoestes phyllostachya (page 139)
› Maranta leuconeura (page 140)
› Mimosa pudica (plante sensitive, page 153)
Cordyline ‘Sherbert’
Pourquoi avoir des
plantes dans la maison ?
Parce que c’est beau
Les plantes sont à la mode… C’est beau, c’est vert,
c’est tendance ! En 2018, sur Instagram, le mot-clic
« plantsofinstagram » a détrôné les « foodies »,
captivant une nouvelle génération. Dans une maison,
les textures, les formes et les reliefs issus des
plantes deviennent des éléments décos encore plus
importants que les coussins ou les toiles. Et elles
ajoutent de la vie !
Aloe vera
Parce qu’on se sent mieux
et bien entouré
Les plantes vertes créent un environnement agréable et productif. En effet,
plusieurs études ont démontré les effets bénéfiques des plantes dans les
milieux de travail, notamment une amélioration du rendement et une
diminution des arrêts de travail. Elles contribuent au bien-être et diminuent le
stress. Les plantes favorisent même la communication en devenant un sujet
de conversation, en plus de constituer une valeur ajoutée à un espace
intérieur.
POUR LA COULEUR
Bien sûr, le vert est souvent à l’honneur, mais n’oubliez pas que certaines
plantes de maison peuvent ajouter d’autres touches de couleur en offrant divers
tons de rouge, rose, bleuté ou jaune. Bref, toute une gamme de couleurs dont
on peut profiter hiver comme été !
Anthurium
Comprendre
les soins à
apporter
aux plantes
Où placer ma plante ?
La luminosité
Il est important de bien comprendre les besoins d’une plante
avant de choisir son emplacement. La luminosité est un élément
crucial, c’est même le secret de la réussite ! Selon moi, 60 % de
la santé d’une plante repose sur le choix d’un emplacement qui
répond à ses besoins en luminosité. En fait, la lumière est la
première source d’énergie de votre plante puisqu’elle est à la
base du processus de photosynthèse.
Excellente luminosité :
On parle ici d’une pièce dont les fenêtres sont orientées au sud,
sud-est ou sud-ouest. La lumière peut y pénétrer à partir de tôt le
matin jusqu’à tard l’après-midi. De plus, la pièce est habituellement
plus chaude, limitant ainsi l’humidité ambiante. Les plantes qui
apprécient une excellente luminosité peuvent recevoir du soleil
direct ; on peut les placer très près de la fenêtre sans risque que le
feuillage brûle. Cet emplacement est parfait pour les plantes de la
famille des cactus, succulentes et autres plantes dont les besoins
en luminosité sont grands (page 56).
Luminosité moyenne : Luminosité faible :
Une luminosité moyenne est une pièce orientée à Une luminosité faible est associée à une pièce dont
l’est ou à l’ouest. C’est une pièce qui permettra à les fenêtres sont côté nord, nord-ouest ou nord-
vos plantes de recevoir une bonne luminosité sans est. Si vos plantes sont situées à plus de 2 m d’une
toutefois qu’elles souffrent des chauds rayons du fenêtre orientée vers l’est ou l’ouest ou encore
midi. Si vous placez vos plantes à plus de 2 m placées derrière de gros objets qui leur obstruent
d’une fenêtre orientée au sud, considérez celles-ci l’accès à la lumière (comme des meubles ou des
comme étant placées sous un éclairage moyen. étagères), considérez qu’elles ont un éclairage
À 2 m d’une fenêtre, une plante reçoit quatre fois faible. Parfois aussi la luminosité est obstruée
moins de lumière que si elle était juste devant. dehors par des arbres, un hangar ou de grands
C’est néanmoins avec cette lumière moyenne que immeubles. En ville particulièrement, il arrive
vous aurez le plus grand choix de plantes souvent que des fenêtres orientées est ou ouest ne
d’intérieur (page 103) ! laissent passer au final que très peu de luminosité.
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L’arrosage par bassinage
Le bassinage est une technique qui permet d’arroser une plante sans mouiller
son feuillage. C’est aussi une bonne méthode pour réhydrater une motte de
racines laissée trop longtemps sans eau. Pour bassiner une plante, remplissez
d’eau tiède un grand récipient ou le fond d’un évier ; remplissez pour que le
niveau de l’eau arrive aux 3/4 de la hauteur du pot de votre plante. Plongez-y la
plante avec son pot (le fond du pot doit être troué) et laissez-la absorber l’eau
par les racines pendant 5 à 15 minutes ou jusqu’à ce que le dessus de la terre
soit humide. Pendant l’opération, le feuillage ne doit pas toucher à l’eau. Videz
ensuite l’eau de l’évier ou du récipient puis laissez l’excédent d’eau s’égoutter
par le ou les trous du pot. Cette technique est excellente pour les plantes
sensibles à la pourriture du collet comme la violette africaine (page 143) ou le
Bassinage cyclamen (page 149) ou encore les plantes épiphytes comme l’orchidée (page 124)
ou le Tillandsia (page 130).
La douche
La douche est une bonne technique pour arroser
à la fois le feuillage et la motte de terre de vos
plantes. Elle est aussi utilisée pour laver le
feuillage ; la douche permet un nettoyage complet
de la plante en plus de chasser les indésirables et
d’augmenter l’humidité autour du feuillage. La
douche est une bonne façon d’arroser les fougères
(pages 127, 156-157, 164-165, 167), mais aussi
Spathiphyllum (page 109), Dieffenbachia (page 158),
Ficus (pages 116-118, 146), Zamioculcas (page 161),
Yucca (page 71) et toutes plantes des forêts
tropicales humides, à feuilles larges. Utilisez la
douchette de l’évier ou la pomme de douche selon
la taille de la plante. Douchez les plantes sans les
sortir de leur pot, à l’eau tiède, idéalement le matin
pour laisser le temps au feuillage de bien sécher
durant la journée. Comme cette technique vous
force à déplacer la plante, elle est surtout utilisée
pour les petites et moyennes plantes ou encore
quelques fois par année pour humidifier le
feuillage des grosses plantes, au besoin.