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• CÔTE D’IVOIRE
La route côtière (2023) entre Fresco et Sassandra, construite par PFO © Nabil
Zorkot
• Estelle Maussion
JEUNE AFRIQUE
Pour eux, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) , qui doit se dérouler du 13
janvier au 11 février en Côte d’Ivoire, est déjà gagnante. Alors que le pays
attend quelque 2 millions de visiteurs, avec des retombées escomptées en
termes d’hôtellerie, de restauration, transports et consommation, certains
opérateurs économiques, étrangers et ivoiriens, ont d’ores et déjà tiré profit
de la future compétition.
Les groupes européens ont réussi à tirer leur épingle du jeu : un consortium
dirigé par le français Sogea-Satom (filiale du groupe Vinci) et réunissant trois
autres entreprises tricolores (Egis, Baudin Châteauneuf et Alcor) s’est chargé
de la construction du stade de Yamoussoukro, chiffrée à 72 millions d’euros,
et le groupe portugais Mota-Engil a obtenu la réhabilitation et l’extension du
stade de Bouaké, où il est par ailleurs mobilisé sur reconstruction du grand
marché, ainsi que la remise à niveau pour 84 millions d’euros du « Félicia »,
le stade Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Sur ce volet, la France s’est distinguée avec deux acteurs mobilisés : Sogea-
Satom pour le tronçon entre Dahou, à la sortie d’Abidjan, et Grand-Lahou,
située 93 kilomètres plus à l’ouest, soit un chantier chiffré à 97 millions
d’euros, et Razel-Bec CI, filiale du groupe tricolore Fayat, pour la partie entre
Grand-Lahou et Fresco.
Sans oublier que le groupe Carré d’Or a fait de sa marque Céleste l’eau
officielle de la compétition et que Solibra, filiale du groupe Castel, est, elle,
sponsor de la Fédération ivoirienne de football (FIF).