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La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émis le décret fixant au 22

octobre la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome
et de la Pologne.

Du jour de la béatification, le 1er mai 2011, au 1er mai 2012, il sera possible de célébrer une messe
d’action de grâce en des lieux et jours fixés par les évêques diocésains. En fonction de circonstances
locales et d’exigences pastorales particulières, il sera aussi possible de célébrer une messe en
l’honneur du bienheureux, un dimanche de l’année liturgique pris entre les nº 10 et 13 des jours
liturgiques.

Pour les congrégations religieuses, les mêmes dispositions sont à déterminer par les supérieurs. Pour
les calendriers particuliers, la demande d’inscription de la mémoire facultative du bienheureux Jean-
Paul II devra être soumise au niveau national par la Conférence épiscopale à ce dicastère, par
l’évêque pour son diocèse et par le supérieur général pour sa congrégation.

Le choix du bienheureux comme titulaire d’une église requiert l’autorisation du Saint-Siège, sauf
lorsqu’il est déjà inscrit au calendrier local ou particulier. Dédicace et qualité de la fête dépendent de
la Congrégation pour le culte divin.

Source : VIS du 12 avril 2011

Béatification : Acte de l’autorité pontificale par lequel une personne défunte est mise au rang des
bienheureux. (La béatification est un préliminaire à la canonisation).

Bienheureux : Personne dont l’Église catholique reconnaît, par la béatification, la perfection


chrétienne en autorisant qu’on lui rende un culte local.

Béatification et canonisation ont pour but, de la part de l'Église catholique, de proposer au peuple
chrétien des exemples de vies éminemment chrétiennes.

Vénération et prières sont proposées ou autorisées, localement s'il s'agit d'une béatification (ou
même universellement — dans certains cas — s'il en est décidé ainsi). Le culte se traduit par
l'attribution d'un jour de commémoration au calendrier liturgique, autant que possible celui de la
mort terrestre (ou « naissance au Ciel », selon l'expression classique du martyrologe) de l'intéressé.

Pour les catholiques, ce culte de dulie n'est pas à confondre avec la commémoration des défunts. Ce
n'est pas non plus un culte des morts. Les bienheureux et les saints participent à la Vie éternelle.
Dans la foi, une communion spirituelle et mystique s'établit avec eux ; c'est la communion des saints.
Cette croyance fait partie du credo chrétien. Voir aussi le Code de droit canonique de 1983, canons
1186-1187 et suivants.

En principe6, un bienheureux ne peut pas être choisi comme patron titulaire pour la dédicace d'une
église, ce « privilège » étant réservé aux saints dûment

Vénérable, bienheureux… Il existe plusieurs étapes avant d’accéder au statut de saint. Mais à quoi
correspond la première étape, lorsqu'un "serviteur de Dieu" est reconnu vénérable ?

L’assistante sociale, poète et mystique Madeleine Delbrêl a été déclarée vénérable par le pape
François le vendredi 26 janvier 2018. Cette décision ouvre la voix à sa béatification, puis peut-être à
sa sainteté. Mais que signifie la vénérabilité ?

Voir aussi sur croire.com

Qu'est-ce qu'un postulateur?

Canonisation ou béatification ?

Canonisation: faut-il un miracle?

Comment devient-on saint ?

C’est la première étape du processus de canonisation. «La vie de la personne proclamée vénérable
est proposée en exemple aux chrétiens, mais sans aucun culte public», explique l'encyclopédie
Théo*. Ce statut atteste de l’héroïcité des vertus du «serviteur de Dieu». Cette héroïcité signifie un
don de soi total et durable dans l’amour, selon la Conférence des évêques de France. Elle est
décrétée par le pape, suite à l’étude d’un dossier complet sur le candidat par la Congrégation pour la
cause des saints, à Rome.

Le dossier est constitué par un tribunal chargé d’enquêter sur la vie du candidat à la sainteté, saisi
par l’évêque du lieu de sa mort (ou bien du lieu où il a vécu) s’il a jugé sa cause recevable. Lui-même
a été alerté par un postulateur qui s’est appuyé sur la réputation de sainteté - exemplarité,
rayonnement spirituel, influence positive, fécondité apostolique…- de la personne. Pour ne pas
confondre réputation de sainteté et enthousiasme populaire passager, un délai de cinq ans est
demandé avant l’enquête (sauf dispense comme pour Jean-Paul II ou Mère Teresa), après la mort du
candidat.

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