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Êtes-vous sûr de maîtriser toutes les subtilités que constitue l’entretien d’un moteur ?

Si vous lisez actuellement ce document, alors il y a de très fortes chances que vous ayez
besoin d’un nouveau moteur Cummins dans le but de remplacer l’ancien. Afin d’aider ses
clients à pérenniser leur activité, Alberto Export s’est engagé à constamment les épauler.
Que ce soit lors de la panne de leur moteur, en réduisant au maximum le délai de
remplacement, ou bien post-panne. En effet, comme le dit l’adage « Il vaut mieux
prévenir que guérir », c’est pourquoi nous mettons ce guide à votre disposition !

Partant du fait que les pannes viennent essentiellement d’un manque de rigueur au
niveau de l’entretien, nous ne remettrons pas en cause le travail du constructeur. En
effet, Cummins est un groupe américain fondé en 1919 qui a grandi autour de certaines
valeurs comme l’intégrité, l’excellence et le travail d’équipe. Elle est aujourd’hui une firme
internationale composé d’environ 54.600 employés.

Il s’agit donc ici d’un document vous permettant de mieux connaître votre moteur
Cummins mais aussi de l’entretenir de la meilleure des façons. Il est important de rappeler
le rôle de votre Cummins qui est essentiel à votre activité, sans lui c’est votre machine
entière qui devient inutilisable affectant directement votre production. Un bon entretien
sur votre Cummins vous assurera une pleine exploitation de votre machine et une
production optimale.

Il s’articulera essentiellement autour d’une liste des différents éléments principaux qui
composent tout moteur :
- Le bloc-moteur
- La culasse
- Le piston
- La bielle
- Le vilebrequin
Il s’agit là d’une pièce-maîtresse, en effet il constitue le
« châssis » du moteur, plus précisément son armature. Il sert
principalement de support à tous les organes principaux
(pistons, vilebrequin…) mais aussi aux organes annexes
(démarreur, conduits…).

Comme nous pouvons le voir ci-contre, différents cylindres sont


creusés à l’intérieur du bloc-moteur. Ces cylindres servent de
glissière au piston et permettent l’évolution des gaz qu’ils
contiennent.

Souvent, le bloc-moteur n’est pas la conséquence mais plutôt la


cause d’une panne. En effet un bloc poreux peut entrainer une
fuite interne faisant passer l’huile dans l’eau et provoquant la
casse du moteur. Bien souvent, la réparation est à éviter en
particulier lorsqu’il s’agit d’un vieux moteur.

Conseils
Un bloc poreux peut-être détecté par la consommation excessive de liquide de refroidissement.
Eviter à tout prix la chauffe de votre moteur en mettant à jour votre système de refroidissement
et en changeant chaque année de liquide de refroidissement.
Si le bloc est défectueux, il est possible de le faire réparer chez des « T-liners » qui réusinent le
bloc et la culasse.
Le culasse constitue la partie haute du moteur, elle contient les
soupapes, les chambres d’admission et d’échappement et les
trous de fixation des bougies. Elle est dite « multisoupapes »
lorsqu’elle contient plus de deux soupapes par cylindre.

C’est une pièce principale du moteur car elle assure plusieurs


rôles, en effet, elle garantit la fermeture des cylindres dans leur
partie supérieure et contient la chambre de combustion. Elle
permet, entre autres, la circulation des gaz et l’évacuation d’une
quantité importante de chaleur.

Le joint de culasse assure alors l’étanchéité entre le bloc-


moteur et la culasse sur plusieurs niveaux, le circuit de
refroidissement, les chambres de combustion et la circulation
d’huile.

La culasse peut être victime de plusieurs maux, à la suite


d’une fuite d’huile dans l’eau par exemple qui peut être dû à
un joint de culasse défectueux, une montée en pression du
circuit de refroidissement causée par une grosse surchauffe ou
des paliers d’arbre à cames faussés.

Conseils
Vérifier régulièrement vos niveaux et changer les fluides.
Surveiller la température du liquide refroidissement pour détecter une éventuelle surchauffe.
Respectez le temps de chauffe de votre moteur, il est important de le laisser monter en
température pour pouvoir le solliciter pleinement.
Généralement forgé dans un alliage d’aluminium et de
céramique afin d’être capable de supporter de très fortes
températures. Le piston est composé de plusieurs parties : la
tête, la jupe, les segments et l’axe de piston. Les pistons des
moteurs actuels comportent généralement trois segments :

- Un segment « Coup de feu » servant à protéger les autres


segments de la flamme de la combustion
- Un segment « d’étanchéité »
- Un segment « racleur » destiné à racler l’huile des parois du
cylindre
Sa fonction est de transmettre la totalité de l’énergie créée par
l’explosion à la bielle. Il contribue au déplacement de la force
permettant ainsi au moteur de fournir un travail.

Avec le temps et l’usure, les cylindres du moteur s’ovalisent et


les segments n’assurent plus une étanchéité suffisante entre les
pistons et les cylindres. Ce qui entraine une consommation
anormale d’huile ce qui peut entrainer le serrage de votre
moteur.

Conseils
Vérifier régulièrement votre niveau d’huile.
Si vous apercevez une fumée bleue à l’échappement, alors n’attendez pas pour rénover les
organes concernés.
Forgée ou moulée généralement dans un acier au nickel-
chrome, mais aussi avec un alliage à base de titane ou
d’aluminium. La bielle est divisible en trois parties, une tête, un
corps et un pied.

Le pied sert à relier la bielle au piston, le corps, lui, assure la


rigidité de la pièce alors que la tête garantit la liaison entre la
bielle et le vilebrequin.

La Bielle sert à transmettre la force du piston au vilebrequin et


participe la transformation du mouvement.

Peut-être avez-vous déjà entendu l’expression « Couler une


bielle », il s’agit d’un processus faisant fondre le coussinet de
bielle suite à une surchauffe du moteur. Il se caractérise par un
bruit très particulier alors que le moteur fonctionne encore.

Cela peut survenir à cause d’un niveau d’huile insuffisant dans le


carter, une pompe à huile défectueuse ou même l’encrassement
du filtre à huile.

Conseils
Utiliser de préférence une huile moteur de bonne qualité.
Vérifier régulièrement le niveau d’huile et effectuer les vidanges moteur quand cela s’impose.
Eviter de solliciter son moteur à haut régime.
Si vous percevez un bruit suspect depuis l’habitacle, couper le contact au plus vite afin d’éviter
d’endommage plus encore votre moteur.
Il s’agit d’un dispositif mécanique communicant avec la bielle,
le vilebrequin est composé de plusieurs portées alignées
guidant l’axe central en rotation par l’intermédiaire de paliers.

Il permet la transformation du mouvement linéaire rectiligne


du piston en mouvement de rotation continue. Cette pièce
assure la transmission de l’énergie de combustion du
carburant en énergie mécanique disponible sur l’arbre
moteur. En parallèle, il entraine en rotation certains
accessoires comme la pompe à huile, le distributeur
d’allumage etc…

La casse d’un vilebrequin est souvent liée à une mauvaise


évacuation de la chaleur. L’endommagement du moteur
résulte essentiellement d’un manque d’huile ou d’un défaut
d’arrivée d’huile qui peut provoquer des ruptures
d’assemblage entre la bielle et le vilebrequin.

Conseils
Surveiller le niveau d’huile.
Vérifier le jeu entre le maneton du vilebrequin et la tête de la bielle. Si celui-ci est trop important
et que la bielle nage légèrement autour du maneton alors il est impératif d’arrêter d’utiliser votre
machine !

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